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Burkina : Le SG du ministère en charge des infrastructures remet un lot de matériels aux VDP de Bougouname

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Burkina : Le SG du ministère en charge des infrastructures remet un lot de matériels aux VDP de Bougouname

Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – Le Secrétaire général du ministère en charge des infrastructures, Ismaël Zebret, a remis samedi un lot d’équipements composés de tenues militaires, de rangeasses, de poches E/R, de Bétels et des Bourgeons aux volontaires pour la défense de la patrie de Bougouname, dans la région du Nord.

Selon le Secrétaire général du ministère en charge des infrastructures, Ismaël Zebret, l’objectif de ce geste est de rendre hommage aux combattants qui se sont investis pour défendre la patrie et aussi apporter un appui pour les galvaniser dans la lutte contre le terrorisme.

M. Zebret, a encouragé les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour leur bravoure et leur a également prodigué des conseils.
Il a invité les VDP à garder le moral haut, à avoir confiance en eux-mêmes et surtout à rester en alerte car, l’ennemi peut venir à tout moment.

« Ce matériel va nous permettre de nous concentrer pour mieux sécuriser davantage la localité et bien travailler plus qu’avant », a indiqué le porte-parole des VDP, Boukary Bouda.
M. Bouda, a exhorté les bonnes volontés a imité ce geste.

Pour Oumarou Zebret ressortissant de Bougouname, le geste est la salué à sa juste valeur. Car, il « permettra à notre pays d’être indépendant et de retrouver sa paix d’antan ».
Cela y va de la vision du président, a-t-il ajouté, avant de lancer un appel aux fils de Bougouname et a tous les Burkinabè a emprunté ce pas pour venir en aide au gouvernement dans la lutte contre l’insécurité.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : Les produits frauduleux saisis par la CNLF désormais transformés en intrant utilisable dans la production agro-pastorale

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Burkina : Les produits frauduleux saisis par la CNLF désormais transformés en intrant utilisable dans la production agro-pastorale

Ouagadougou, 17 déc. 2024 (AIB) – Les produits saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) seront désormais transformés en intrant utilisable dans le domaine de la production agro-pastorale, a indiqué mardi le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, en remettant lesdits produits à l’Association Verger Potager du Renouveau, chargé de la transformation.
La remise des produits frauduleux saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF), d’une valeur de 847 405 000 FCFA se composent, entre autres, de produits alimentaires, vétérinaires, pharmaceutiques et vêtements contrefaits.
« Sur instruction du ministre en charge de l’Economie, en lieu et place de l’incinération, la CNLF, en collaboration avec les partenaires techniques, s’est évertuée à trouver une alternative plus utile (à ses produits). Aujourd’hui, la CNLF est particulièrement heureuse d’annoncer aux populations que la solution endogène a été enfin trouvée », s’est réjoui le coordonnateur de la coordination nationale de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando.
Selon Dr Kafando, les produits prohibés vont servir à produire des engrais, du compost et bien d’autres produits utilitaires notamment des pavés.
Le coordonnateur de la coordination nationale de lutte contre la fraude
S’exprimait mardi à Ouagadougou à l’occasion de la remise de produits à l’association « Verger potager du renouveau » à l’effet de leur transformation en intrants.
Le ministre en charge de l’Economie, Dr Aboubakar Nacanabo s’est réjoui de ce que l’association ait pu transformer ces produits prohibés jadis incinérés en objets utilitaires.
« Nous sommes heureux de constater que cela peut servir à l’offensive agro-pastorale », a-t-il poursuivi.

De l’avis du ministre, chaque fois que des produits impropres à la consommation seront saisis, il sera envisagé la possibilité d’en faire des produits de valeurs qui puissent servir.

Il a saisi l’occasion pour féliciter l’association qui travaille en collaboration avec les personnes déplacées internes dans la transformation des produits. « Cela permet à ces personnes d’avoir une activité génératrice de revenus », s’est-il réjoui.

Le ministre a par ailleurs, a exhorté la coordination de lutte contre la fraude à rester vigilante « parce que son rôle est très important non seulement pour la collecte des ressources de l’Etat mais aussi pour la protection sanitaire de la population ».
Le président de l’association Yam Palga du verger potager du renouveau, Evrad Bako, a indiqué qu’il était choqué de voir à la télé que les produits prohibés saisis étaient incinérés.
« Je voyais l’opportunité de pouvoir les valoriser d’autant plus que l’incinération coûtait également de l’argent », a-t-il fait savoir.
Aussi, il a entrepris des démarches administratives nécessaires pour demander qu’on remette ces produits prohibés en vue de leur transformation en intrants agricoles et d’autres produits utilitaires.
« Si nous obtenions ces produits, ils seront convertis en intrants agricoles et en d’autres produits utilitaires uniquement », a rassuré M. Bako.
Agence d’information du Burkina
DNK

É𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐮𝐭é𝐫𝐮𝐬 : 𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐫é𝐮𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒

É𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐮𝐭é𝐫𝐮𝐬 : 𝐥𝐞 𝐠𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐚 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢è𝐦𝐞 𝐫é𝐮𝐧𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒

Le Ministère de la Santé, à travers le Programme national de lutte contre le cancer a tenu, ce mardi 17 décembre 2024, la deuxième rencontre de l’année 2024, du Groupe technique de travail pour l’élimination du cancer du col de l’utérus (GTT-ECCU), à Ouagadougou.

Cette rencontre a pour objectif, d’amender et d’adopter le rapport de la précédente rencontre du GTT-ECCU, apprécier l’état de mise en œuvre des recommandations de la réunion précédente, partager les résultats et expériences de recherches des interventions en matière de prévention contre le cancer du col de l’utérus du projet SUCCESS de Jhpiego, du projet CCU de Médecin du Monde (MdM) et de présenter le bilan de la mise en œuvre de la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV).

Le Coordonnateur du Programme national de lutte contre le cancer, Pr Nayi Zongo, a au nom du Directeur général de la Santé et de l’Hygiène publique, remercié les participants pour leur présence et salué les partenaires pour le soutien constant dont bénéficie le groupe technique de travail pour tenir régulièrement ces rencontres afin de mieux organiser la riposte contre le cancer du col de l’utérus.

Il a également indiqué, qu’il y a beaucoup d’avancées dans la lutte contre ce mal mais au fur et à mesure, il y a des opportunités et des pistes d’amélioration de la lutte contre le cancer du col de l’utérus qui se dégagent.

Il s’est agi au cours des travaux de faire des présentations suivies d’échanges en plénière. Des recommandations ont aussi été formulées pour une meilleure coordination en vue de l’élimination du cancer du col de l’utérus dans notre pays.

Le Groupe technique de travail pour l’élimination du cancer du col de l’utérus (GTT-ECCU) a été créé en 202. Il est chargé d’apporter un appui technique au ministère de la Santé pour la mise en œuvre des interventions de lutte contre le cancer du col de l’utérus au Burkina Faso.

 

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Coopération Burkina-Unicef : Près de 52 milliards investis en 2024 dans l’éducation et la protection de l’enfant

Coopération Burkina-Unicef : Près de 52 milliards investis en 2024 dans l’éducation et la protection de l’enfant

Ouagadougou, 17 déc. 2024 (AIB) – En 2024, l’Unicef a injecté près de 52 milliards FCFA dans l’éducation, la santé, la nutrition et la protection de l’enfant au Burkina Faso, ont informé mardi les acteurs de mise en œuvre du programme de coopération entre l’État du Burkina Faso et l’organisme onusien.

Selon le Directeur général de l’Économie et de la Planification du Burkina Faso, Dr Larba Issa Kobyagda, la coopération entre son pays et l’Unicef a permis au système des Nations unies d’investir en 2024 près de 52 milliards FCFA dans les secteurs de l’éducation, la santé, la nutrition, la protection sociale et la protection de l’enfant, au profit des populations.

Dr Larba Issa Kobyagda s’exprimait le mardi 17 décembre 2024 à Ouagadougou, lors de la revue annuelle globale conjointe 2024 du programme de coopération État du Burkina Faso-Unicef 2018-2020, prolongé jusqu’en 2024-2025.

Cette rencontre est destinée à analyser les performances des composantes dudit programme.

Pour le Directeur général de l’Économie, cet atelier est un exercice de redevabilité au cours duquel les directions sectorielles vont examiner les actions menées en 2024 par l’Unicef et ses partenaires, en vue de trouver les réajustements nécessaires pour une meilleure exécution du programme en 2025.

Il s’agira également d’évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des résultats prévus pour l’année 2024 ainsi que d’identifier les goulots d’étranglement et les contraintes rencontrées dans leur mise en œuvre, a-t-il ajouté.

Avec l’appui du gouvernement burkinabè, plusieurs activités ont été réalisées au cours de l’année 2024, malgré le contexte sécuritaire, a indiqué pour sa part le représentant adjoint de l’Unicef au Burkina Faso, James Mugaju.

Ces actions, qui s’inscrivent en droite ligne des priorités de l’État, ont permis entre autres à 200 000 personnes d’avoir accès à l’eau potable et de construire des hôpitaux ainsi que des structures éducatives pour permettre aux enfants d’apprendre dans des conditions acceptables dans les zones à défis sécuritaires, a poursuivi M. Mugaju.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Yatenga : La nouvelle direction régionale de la Police nationale du Nord inaugurée

Yatenga : La nouvelle direction régionale de la Police nationale du Nord inaugurée

Ouahigouya, 17 décembre 2024 (AIB) – Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a inauguré officiellement mardi, la nouvelle direction régionale de la Police nationale du Nord.

La nouvelle direction régionale de la Police nationale de la région du Nord est désormais opérationnelle à Ouahigouya. Construite sur une superficie de 10 070 m² pour un coût global de 554 995 412 FCFA, elle a été financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en partenariat avec l’État burkinabè. Cette initiative vise à améliorer la qualité de l’offre de services pour répondre aux besoins de la population.

Pour le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana : « L’amélioration des conditions de travail des FDS fait partie de notre contrat d’objectifs et de la vision du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré. L’inauguration de ce joyau traduit l’engagement de l’État et de ses partenaires dans cette vision. Nous invitons l’ensemble des forces de sécurité à une collaboration saine avec les populations, car c’est de cette manière que nous allons bouter le terrorisme hors de nos frontières. Nous avons la ferme conviction qu’avec l’engagement de tous, le drapeau du Burkina Faso continuera de flotter haut partout sur le territoire national. »

Au cours de cette cérémonie, le président de l’Association pour le développement économique de la région du Nord (ADES/Nord), section Hauts-Bassins, Moctar Demé, a répondu à l’appel des autorités invitant tous les Burkinabè à contribuer à la reconquête du territoire national. Il a remis un drone d’une valeur d’environ sept millions (7 000 000) FCFA aux forces de défense et de sécurité (FDS), une contribution qui vise à renforcer la surveillance du territoire.

« La reconquête du territoire national n’est pas uniquement l’affaire des FDS, cela nous concerne tous. Nous devons accompagner ces FDS qui se battent jour et nuit pour que la paix revienne dans notre pays », a confié le président Moctar Demé.

Lors de son séjour dans la belle cité de Naaba Kango, le ministre Sana, accompagné du gouverneur de la région du Nord, s’est rendu auprès de sa Majesté Naaba Kiiba, roi du Yatenga, pour solliciter ses bénédictions et son accompagnement. Une initiative saluée par sa Majesté, qui a réaffirmé son soutien aux autorités dans leur mission de reconquête.

Le ministre Sana a félicité l’ensemble des forces combattantes pour les efforts déjà consentis. Par ailleurs, il les a tous invités à plus d’engagement et de sacrifices afin que le terrorisme soit conjugué au passé au Burkina Faso dans un futur proche.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Burkina : Les produits frauduleux saisis par la CNLF désormais transformés en intrant utilisable dans la production agro-pastorale

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Burkina : Les produits frauduleux saisis par la CNLF désormais transformés en intrant utilisable dans la production agro-pastorale

Ouagadougou, 17 déc. 2024 (AIB) – Les produits saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) seront désormais transformés en intrant utilisable dans le domaine de la production agro-pastorale, a indiqué mardi le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo, en remettant lesdits produits à l’Association Verger Potager du Renouveau, chargé de la transformation.

La remise des produits frauduleux saisis par la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF), d’une valeur de 847 405 000 FCFA se composent, entre autres, de produits alimentaires, vétérinaires, pharmaceutiques et vêtements contrefaits.

« Sur instruction du ministre en charge de l’Economie, en lieu et place de l’incinération, la CNLF, en collaboration avec les partenaires techniques, s’est évertuée à trouver une alternative plus utile (à ses produits).

Aujourd’hui, la CNLF est particulièrement heureuse d’annoncer aux populations que la solution endogène a été enfin trouvée », s’est réjoui le coordonnateur de la coordination nationale de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando.
Selon Dr Kafando, les produits prohibés vont servir à produire des engrais, du compost et bien d’autres produits utilitaires notamment des pavés.
Plus d’infos à venir.

Agence d’information du Burkina

Coopération bilatérale : l’Ambassadeur Régis Kévin BAKYONO présente ses Lettres de créance au Grand Maître de l’Ordre Souverain Militaire de Malte

Coopération bilatérale : l’Ambassadeur Régis Kévin BAKYONO présente ses Lettres de créance au Grand Maître de l’Ordre Souverain Militaire de Malte

Rome, le 17 décembre 2024

S.E.M Régis Kevin BAKYONO a présenté ses Lettres de créance à Son Altesse Éminentissime Fra‘ John DUNLAP, Prince et Grand Maître de l’Ordre Souverain Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rodhes et Malte, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso auprès dudit Ordre.

C’était le jeudi 12 décembre dernier à Rome, et à l’issue du c
cérémonial protocolaire, les deux personnalités ont eu un entretien au cours duquel, elles ont abordé des sujets d’importance.

Il s’agit notamment de la crise sécuritaire au Burkina Faso, et des transformations géopolitiques en cours dans la sous-région ouest africaine et particulièrement au Sahel, avec notamment la création de la Confédération des États du Sahel.

Elles ont également discuté des moyens de renforcer la coopération entre le Burkina Faso et l’Ordre Souverain Militaire de Malte.

L’Ambassadeur BAKYONO a saisi cette occasion, pour traduire au Grand Maître, la reconnaissance des plus hautes autorités burkinabè pour la contribution de l’Ordre de Malte dans les domaines humanitaire et sanitaire au Burkina Faso.

Aussi a-t-il fait part à son hôte du souhait du gouvernement burkinabè, de voir se renforcer davantage la coopération entre les deux parties, en particulier dans ces secteurs clés.

En retour, le Grand Maître a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations entre le Burkina Faso et l’Ordre Souverain Militaire de Malte.

Il a réaffirmé l’engagement de l’Ordre, à accompagner durablement le Burkina Faso dans ses initiatives de développement.

Par ailleurs, il s’est réjoui des efforts déployés par les autorités burkinabè pour restaurer l’intégrité du territoire national, et mettre en œuvre des programmes ambitieux de développement économique.

DCRP/MAECR-BE

Passoré : Des communautés invitées à cultiver la cohésion sociale malgré leurs diversités culturelles

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Passoré : Des communautés invitées à cultiver la cohésion sociale malgré leurs diversités culturelles

Yako (AIB)- LAssociation monde rural (AMR), le facilitateur de la mise en uvre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS) a organisé le dimanche 15 décembre 2024 à Arbollé, la deuxième édition de la journée des communautés au profit des différentes communautés vivant dans la commune. La journée était placée sous le thème: « Favoriser une interculturalité entre les communautés pour renforcer la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble ».

LAssociation monde rural (AMR) poursuit la mise oeuvre des activités inscrites dans le cadre du Projet communautaire de relèvement et de stabilité du Sahel (PCRSS) dans la province du Passoré de la région du Nord.

Après Yako le dimanche 24 novembre dernier, lAssociation a regroupé le dimanche 15 décembre 2024 à lécole centre de Arbollé, les différentes communautés vivant dans la commune.

Plusieurs activités étaient inscrites au programme de cette journée dédiée à la promotion de la paix, de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre les différentes communautés.

Parmi celles-ci lon peut noter, entre autres, un panel sur la paix et la cohésion sociale, un message de paix livré par les représentants de chacune des communautés et une foire dexposition des mets locaux.

Des représentations théâtrales axées sur la parenté à plaisanterie entre les communautés, des prestations dartistes traditionnels et des jeux concours sur la promotion du vivre ensemble harmonieux ont également ponctué ce rendez-vous d’interculturalité.

Les différentes communautés, composées de mossés, de peulhs, de bissas, de gourounsis, de samos, de gourmantchés, de yadcés et des Personnes déplacées internes (PDI) ont également fait rayonner leur culture.

Pour loccasion, elles sont chacune passées devant les autorités administratives, militaires et paramilitaires, autorités coutumières et religieuses pour adresser leur message de paix, de cohésion sociale et du vivre ensemble dans la localité.

La porte-parole de la communauté Bissa, Aminata Belém/Bambara a souhaité la bienvenue aux participants tout en soulignant que cette journée va permettre aux différentes ethnies de se resouder davantage et doeuvrer à la pomotion de la paix dans la commune malgré leur diversité culturelle.

Selon le coordonnateur national de lAMR du Burkina Faso, Amadou Wangré, la célébration de la journée des communautés est loccasion pour sa structure et ses partenaires que sont le PCRSS et la Banque mondiale de magnifier la promotion du vivre ensemble.

« Je pense que cette journée qui leur a été offerte est une belle occasion pour que lensemble des communautés présentes à Arbollé puissent se connaitre, de connaitre également les us et les coutumes et de saccepter mutuellement », a-t-il déclaré.

M.Wangré sest dit satisfait de la réussite de la journée, au regard de la forte mobilisation des communautés et de la bonne ambiance de la parenté à plaisanterie entre elles.

Selon toujours lui, cette rencontre a permis de mieux découvrir la richesse culturelle dans la localité.

Le parrain de la cérémonie, Constant Zango a, pour sa part, salué lAMR pour avoir porté le choix sur sa commune natale.

« Le rapprochement des communautés est un facteur important pour la construction de la paix. La tenue de la journée a été une occasion de découvrir lexistence de beaucoup de communautés et dethnies à Arbollé », a fait remarquer M. Zango.

Agence dinformation du Burkina

ZES/NO/ATA

 

C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Dieu, ce lundi 16 décembre 2024, de El Hadj Dianguinaba BARRO, opérateur économique de notre pays et président d’honneur de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

C’est avec consternation que j’ai appris le rappel à Dieu, ce lundi 16 décembre 2024, de El Hadj Dianguinaba BARRO, opérateur économique de notre pays et président d’honneur de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

En cette douloureuse circonstance, je m’incline devant la mémoire de ce grand homme qui a contribué fortement au développement socio-économique de notre pays et marqué de façon indélébile le monde des affaires au Burkina Faso.

J’exprime mes condoléances et ma solidarité à sa famille biologique et à l’ensemble des acteurs du secteur privé de notre pays.

Capitaine Ibrahim TRAORE
Président du Faso, Chef de l’Etat

Boussé : en partance pour Yako, le Président du Faso communie avec une foule en liesse

 

Boussé : en partance pour Yako, le Président du Faso communie avec une foule en liesse

Ouagadougou, 17 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a été accueilli, le lundi 16 décembre, à Boussé dans la province du Kourwéogo, par une foule sortie nombreuse pour lui exprimer sa joie et son admiration pour les actions engagées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Alors qu’il partait à Yako dans le Passoré pour l’inauguration de l’usine de tomate de la Société Faso tomate (SOFATO), le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a marqué une halte à Boussé, chef-lieu de la province du Kourwéogo.

En effet, à Boussé, les populations se sont mobilisées, avec à leur tête le Gouverneur de la région du Plateau Central, les autorités administratives et coutumières pour réserver un accueil chaleureux au Président du Faso.

Dans cette localité située à 50 km de Ouagadougou, le Capitaine Ibrahim TRAORE a communié avec les populations qui accueillent pour la première fois le Président du Faso dans leur localité.
C’était un moment plein d’émotion et de ferveur.

Femmes, hommes, jeunes, personnes âgées de toutes les couches socioprofessionnelles, sont sortis témoigner au Chef de l’Etat, leur reconnaissance pour toutes les actions menées et les initiatives prises pour la libération et le développement de notre pays.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

 

Procès des 3 milliards : Le tribunal appelle les bénéficiaires des dons de Tiegnan Amidou à les restituer

Procès des 3 milliards : Le tribunal appelle les bénéficiaires des dons de Tiegnan Amidou à les restituer

Ouagadougou, 16 déc. 2024 (AIB)-Le Procureur a appelé, lundi, toutes les personnes ayant bénéficié des largesses deTiegnan Amidou à les remettre au commissariat de police, à la brigade de gendarmerie ou au parquet judiciaire le plus proche dans les plus brefs délais, sous peine de poursuites pour recel.

« Nous interpellons toutes les personnes qui détiennent des biens de sieur Tiegnan, souvent de bonne foi, à partir de ce soir (lundi 16 décembre), de s’empresser de les remettre aux autorités compétentes », a indiqué le procureur.

Selon le procureur, Tiegnan Amidou a utilisé l’argent détourné pour acheter une dizaine de motos de type scooter qu’il a offertes à une catégorie particulière de personnes, ainsi que des voitures et des parcelles qu’il a distribuées à d’autres bénéficiaires.

Lors du procès, il a également révélé avoir acquis un terrain de 1 000 m² à Bama, d’une valeur de 45 millions de francs CFA, et effectué des travaux sur une propriété de 8,5 hectares qu’il possédait déjà.

Ces travaux incluent la réalisation de quatre forages, une maison de transformation des produits pour le bétail, deux chambres-salon, une ferme, deux hangars et des magasins, pour un total estimé à 120 millions de francs CFA.

Il a également mentionné la construction d’une auberge comprenant une vingtaine de chambres, dont dix sont déjà achevées, ainsi que deux piscines en construction.

Des groupes électrogènes et une clôture couvrant les huit hectares de la propriété ont également été acquis, pour une valeur totale estimée à 150 millions de francs CFA.

Face à ces révélations, le procureur a intimé tous ceux et toutes celles qui ont reçu des biens du Sieur Teignan, à les restituer à compter de ce soir pour prouver leur bonne foi.

Il a précisé que, si la justice les interpelle à la suite des enquêtes, ces personnes seront poursuivies pour recel.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Conduite de l’action gouvernementale : Le Premier ministre sollicite l’accompagnement de la FEME, de la FAIB et de l’Église catholique

Conduite de l’action gouvernementale : Le Premier ministre sollicite l’accompagnement de la FEME, de la FAIB et de l’Église catholique

Ouagadougou,16 dec 2024 (AIB)-Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a effectué, ce lundi 16 décembre 2024, à Ouagadougou, une série de visites de courtoisie à la Fédération des Églises et Missions Évangéliques (FEME), à l’Archevêché de Ouagadougou et à la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB).

Les différentes confessions religieuses, tout en saluant la démarche, ont marqué leur pleine disponibilité à accompagner le nouveau Chef du Gouvernement dans sa mission.

Dans le cadre de la mise en œuvre des actions prioritaires du Gouvernement, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a plaidé pour un engagement plus affirmé des différentes confessions religieuses de notre pays dans la l’accompagnement des combattants pour la reconquête totale de notre territoire, la consolidation de la paix, de l’unité nationale et de la cohésion sociale.

En effectuant une visite à la Fédération des Églises et Missions Évangéliques (FEME), à l’Archevêché de Ouagadougou et à la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), il s’est agi, pour le Chef du Gouvernement, de rendre un vibrant hommage à ces différentes communautés religieuses qui œuvrent pour la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso, en prêchant toujours la bonne parole, le message de paix, d’entente et de solidarité entre tous les fils et filles du Burkina Faso.

Face aux autorités religieuses de la FEME, de l’Eglise catholique et de la FAIB, le Premier ministre a décliné les principales missions assignées à son Gouvernement par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

« Il s’agit d’une part, de la consolidation et de l’accélération de la reconquête du territoire, et d’autre part, de consolider les actions humanitaires parce qu’il est clair que nos frères et sœurs qui vont repartir dans leurs villages auront besoin de sentir tout l’accompagnement nécessaire, afin qu’ils puissent reprendre progressivement leur vie et reconstituer leurs moyens de subsistance.

C’est également une mission de réformes, parce que nous avons besoin aujourd’hui de réformer notre pays, de ramener plus de moralité, de ramener plus de gestion saine et surtout de rétablir un certain nombre de valeurs qui, malheureusement, aujourd’hui, sont un peu en déperdition et fragilisent nos familles. Quand on sait que la famille est la cellule de base de la société, une fois que les familles sont fragilisées, c’est toute la société qui est déstabilisée », a-t-il expliqué.

Le Chef du Gouvernement a ajouté que les réformes incluent également l’amélioration des conditions de vie des populations.
« C’est pourquoi, il y a un certain nombre d’initiatives majeures qui ont été lancées, que ce soit dans le domaine agricole, dans le domaine de la santé, des infrastructures, de l’éducation et de l’emploi », a-t-il précisé.

Du fait de la délicatesse et de la complexité de sa mission, le Chef du Gouvernement a dit compter sur le soutien de toutes les communautés religieuses, à travers toutes les actions qu’elles jugeront utiles, à commencer par les prières et des bénédictions.
Il a en outre exprimé sa ferme volonté de promouvoir un dialogue continu et une écoute attentive pour atteindre des objectifs communs.

« Je viens exprimer toute ma disponibilité, en tant que Premier ministre, pour un dialogue permanent. Chaque fois que cela est nécessaire, nous devons échanger, car nous avons des objectifs communs. C’est dans les échanges que nous prendrons en compte les suggestions et idées des uns et des autres pour toujours chercher à faire mieux », a-t-il insisté.

Les leaders religieux de toutes les confessions visitées ont marqué leur engagement et leur disponibilité pour accompagner le nouveau Chef du Gouvernement dans ses fonctions.

« Nous vous rassurons que nos prières vous accompagneront à tout moment. Nous serons toujours à vos côtés dans la prière, et nous implorerons Dieu pour qu’il vous donne toute la capacité, toute la force et tout son conseil pour ce travail que vous menez au service de la nation. Allez-y, nous sommes derrière vous. Nous vous soutenons, et ensemble nous irons jusqu’au bout. Le Burkina Faso redeviendra un havre de paix », a soutenu le président de la FEME, Pasteur Henri Yé.

Pour sa part, l’archevêque de Ouagadougou, Mgr Prosper Kontiebo, a remercié le Premier ministre pour sa démarche et l’a assuré de l’accompagnement de l’Église catholique du Burkina Faso.

« Nous sommes vraiment à vos côtés pour vous soutenir, parce que la mission est la même : le bien de nos populations. Nous serons toujours ensemble, pour que cette population connaisse un avenir meilleur. Nous accompagnons par nos prières tous ceux qui se battent jour et nuit pour que le Burkina Faso retrouve la paix. Je vous invite à ne pas craindre, le Seigneur est là pour vous soutenir et vous accompagner. Vous allez réussir », a déclaré Mgr Prosper Kontiebo.

Enfin, le président de la communauté musulmane, Moussa Kouanda, prenant la parole au nom du président du présidium de la FAIB, a également rassuré le Premier ministre de son accompagnement sans faille.

« Nous vous remercions sincèrement pour cette démarche. Certes, le Burkina Faso traverse actuellement des moments difficiles, mais nous croyons fermement que cela fait partie de notre destin et que ces épreuves passeront. Beaucoup de grandes Nations ont déjà affronté des défis similaires. Nous prions constamment pour notre pays et vous assurons que nous multiplierons nos prières, afin que le Burkina Faso retrouve la paix », a t-il affirmé.

Avec DCRP/Primature

Burkina : Le président Traoré rend hommage aux initiateurs du projet SOFATO pour leur résilience

Burkina : Le président Traoré rend hommage aux initiateurs du projet SOFATO pour leur résilience

Yako, 16 déc. 2024 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a salué lundi la bravoure de la Société coopérative avec conseil d’administration (SCOOP-CA) Bâtir l’Avenir, porteur du projet SOFATO, une usine de transformation de tomates devenue aujourd’hui une réalité, six ans après son lancement.

« Ces jeunes nous donnent satisfaction, ils sont le symbole de la résilience du peuple burkinabè. Ils se sont battus pendant six ans pour que leur projet de création de la Société Faso Tomates (SOFATO) voie le jour », a déclaré le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le président du Faso s’exprimait lundi 16 décembre 2024 à Yako, après avoir inauguré la deuxième usine de fabrication de tomates concentrées du pays.
Réalisée à un coût global de plus de 5 milliards de FCFA, l’usine a bénéficié d’un financement stratégique, dont 1 milliard de FCFA du Fonds burkinabè de développement économique et social (FONEDES) et près de 400 millions de FCFA de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC), le reste ayant été mobilisé grâce à un actionnariat populaire. L’État burkinabè, à travers le FONEDES et l’APEC, détient 57 % des parts sociales de l’usine.

Le capitaine Ibrahim Traoré a félicité les initiateurs du projet, « qui ont cru en eux-mêmes », en développant une stratégie de financement endogène pour leur entreprise. Il a également exhorté la jeunesse burkinabè à suivre cet exemple.

« L’État burkinabè a eu confiance en ces jeunes, qui ont initié un projet novateur et révolutionnaire. C’est pourquoi nous avons décidé de participer à l’administration de l’usine », a affirmé le président.

Il a enfin rassuré que des mesures ont été prises pour garantir un très bon fonctionnement de l’usine, afin que tous les actionnaires de la société puissent rentabiliser leur investissement.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Kourittenga : Des acteurs du tourisme outillés sur la qualité des prestations 

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Kourittenga : Des acteurs du tourisme outillés sur la qualité des prestations

Koupéla, (AIB)-La direction régionale en charge du Tourisme du Centre-Est, a formé, le lundi 16 décembre 2024 à Koupéla, 30 acteurs du secteur hôtelier et de la restauration, dans le but d’améliorer la qualité des prestations touristiques et de favoriser le développement du secteur dans la région.

L’atelier, tenu le lundi 16 décembre 2024 à Koupéla, qui a rassemblé 30 acteurs du tourisme et de l’hôtellerie, s’est déroulé en présence du directeur régional en charge du Tourisme du Centre-Est, Yacouba Diakité et du directeur provincial, Amédée Wend-La-Sida Silga.

La formation était axée sur les dernières évolutions du cadre juridique du tourisme au Burkina Faso.

Les participants ont été sensibilisés aux nouvelles procédures d’obtention, de suspension et de retrait des licences d’affaires, ainsi qu’aux exigences en matière de qualité des prestations hôtelières et de restauration.

Selon le responsable de la résidence Bénie, Fulgence Nikiéma, la formation est une véritable opportunité pour les hoteliers de mettre à jour les dernières réglementations et d’améliorer leurs pratiques professionnelles.

«Grâce à ces nouvelles compétences, je suis désormais en mesure d’offrir un service de meilleure qualité à mes clients », a-t-il déclaré.

Tout comme lui, la responsable du restaurant Allafanga, Céline Damiba/Boro, a exprimé sa satisfaction, notamment sur la phase pratique de la formation.

Elle a cependant souligné l’importance d’étendre ces sessions aux employés des établissements.

« La formation pratique m’a beaucoup plu, car nous étions souvent novices dans certains aspects. Maintenant, j’ai appris à dresser une table, accueillir un client, servir un repas et bien d’autres choses», a indiqué Mme Damiba.

Elle a demandé aux initiateurs de penser à former les employés également, afin qu’ils puissent mieux assurer les prestations de service, même en leur absence.

Pour l’administrateur des services touristiques et consultant-formateur en tourisme et hôtellerie, Joseph Franck Moné, il a insisté sur l’importance de la démarche qualité dans le secteur du tourisme.

«La qualité des prestations est un facteur déterminant pour attirer et fidéliser les clients. En maîtrisant les normes et les bonnes pratiques, les acteurs du tourisme peuvent se différencier et renforcer leur compétitivité », a-t-il souligné.

Le directeur régional en charge du Tourisme du Centre-Est, Yacouba Diakité, s’est réjoui de l’engagement des acteurs du tourisme de la province du Kourittenga à participer à l’atelier.

Il a toutefois rassuré que des formations ciblées pour les employés des établissements sont en préparation.

« Il était important de commencer par les promoteurs eux-mêmes pour qu’ils comprennent l’ampleur de la question. Dans les jours à venir, des formations spécifiques seront organisées pour leurs employés, avec des contenus encore plus pointus et pratiques », a conclu. Yacouba Diakité.

Il est à noter que la formation s’inscrit dans une dynamique régionale.

Une première session avait déjà été organisée à Tenkodogo, témoignant de la volonté de la DRCAT-CES de couvrir l’ensemble du territoire régional.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Gestion des ressources naturelles : La commune de Cassou adopte une charte foncière locale sensible au genre

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Gestion des ressources naturelles : la commune de Cassou adopte une charte foncière locale sensible au genre

Sapouy, 16 déc. 2024 (AIB)-Réunis en session extraordinaire le vendredi 13 décembre 2024 à la mairie, les membres de la délégation spéciale de la commune de Cassou, ont validé une charte foncière locale sensible au genre pour une gestion rationnelle des ressources naturelles, a constaté l’AIB.

Les travaux ont été conduits par la présidente de la délégation spéciale Bibiane Kayalma. Cassou, commune rurale située dans la province du Ziro, fait face à des défis liés à l’exploitation des ressources naturelles, notamment les terres agricoles, les forêts, les pâturages et les points d’eau.

La gestion de ces ressources, a toujours été une source de tensions entre les différents acteurs que sont les agriculteurs, les éleveurs, les migrants et les forestiers. Souvent marginalisées dans les processus décisionnels, les femmes sont généralement les premières à subir les impacts de la mauvaise gestion foncière. Cependant, elles jouent un rôle important dans le sens de la préservation et la gestion des ressources naturelles.

Avec l’appui de son partenaire Tenforest à travers le projet de sécurisation des droits collectifs des femmes en milieu rural (PDFCOF), la commune de Cassou a élaboré à travers un processus participatif en 2023, une charte foncière devant régir la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles. Cette charte sensible au genre, vise à intégrer les préoccupations liées à l’égalité de genre dans la gestion des ressources naturelles. Elle formalise les droits d’usage, de gestion des terres et des ressources naturelles, tout en garantissant une meilleure prise en compte des besoins spécifiques des femmes.

Après avoir examiné les dispositions spécifiques de la charte, les membres de la délégation spéciale ont marqué leur accord pour son application dans la commune car elle constitue une avancée importante dans la lutte contre les inégalités de genre et dans la promotion d’une gestion durable des ressources naturelles.

Le coordonnateur du projet de sécurisation des droits collectifs des femmes en milieu rural (PDFCOF), François Louré s’est réjoui de cette validation de ce document qui confère désormais un accès équitable et une gestion durable des ressources naturelles de la commune. En vue d’amener les communautés à s’approprier le document, une transcription dans les principales langues locales est prévue à travers un plan d’action de mise en œuvre, a indiqué le coordonnateur.

« Nous sommes fiers de valider cette charte qui, nous l’espérons, servira de modèle pour d’autres communes. Il est temps que les femmes aient une place centrale dans la gestion des terres, un domaine où elles sont souvent exclues », a soutenu le président de la délégation spéciale Bibiane Kayalma.
Agence d’information du Burkina
YS/AS/ATA

Burkina : L’AIB renforce les capacités de ses correspondants en écriture d’agence

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Burkina : L’AIB renforce les capacités de ses correspondants en écriture d’agence

Ouagadougou, 16 déc. 2024 (AIB) – L’Agence d’information du Burkina (AIB) a ouvert, lundi, les travaux d’une session de formation de six jours pour renforcer les capacités de ses 38 correspondants et des journalistes du siège en écriture agencière et d’autres modules, afin de faire face aux défis sécuritaires et aux mutations de l’agence.

« Cette session de formation, qui se déroule du 16 au 21 décembre 2024, concerne 38 correspondants déjà opérationnels sur le terrain ainsi que des journalistes du siège », a déclaré le Conseiller du ministre (CM) en charge de la Communication, Harouna Sana.

Selon lui, la formation permettra aux participants d’accroître leurs compétences rédactionnelles et leurs capacités à produire des contenus respectant la ligne éditoriale de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

M. Sana s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation. Il a précisé que les modules porteront, entre autres, sur l’écriture d’agence, la collecte de l’information, la présentation des nouveaux statuts, les prises de vue et le montage.

Le CM en charge de la Communication a également indiqué que l’AIB, avec son nouveau statut, est appelée à se professionnaliser davantage et à être présente partout où se jouent les intérêts du pays.

À l’écouter, cela passe, entre autres, par sa restructuration et l’amélioration de ses contenus, d’où l’organisation de la présente formation à l’intention des correspondants et des journalistes de l’agence.

« Si l’AIB souhaite se positionner comme leader dans la production de contenus journalistiques de première source, elle doit allier efficacité et qualité dans ses prestations », a-t-il affirmé.

Harouna Sana a souligné que, dans un contexte mondial marqué par la surproduction d’informations, il est important de fournir aux populations des informations fiables et crédibles pour contrer la désinformation et les fake news.

Il a également invité les correspondants à participer activement aux échanges pour produire des dépêches de qualité satisfaisante.

Pour la Directrice générale de l’Agence d’information du Burkina (DGAIB), Séraphine Somé/Millogo, cette formation est particulière, car elle est la toute première organisée depuis l’érection de l’AIB en Établissement public de l’État (EPA) à caractère administratif, en août 2024.

Mme Somé a fait remarquer que le thème de la formation est : « Le correspondant face aux défis sécuritaires et aux mutations de l’agence ».

« L’agence ayant changé de statut et étant en pleine restructuration avec de nouvelles ambitions, la volonté est plus marquée de pouvoir mettre l’information à la disposition du public, tout en accompagnant le développement et la souveraineté nationale », a-t-elle déclaré.

La DGAIB a également souligné que l’agence se doit de former tous ses correspondants pour qu’ils travaillent dans sa vision.

À cette occasion, l’un des correspondants, Ali Mamoudou Maïga, s’est dit satisfait de l’initiative de l’AIB visant à renforcer leurs capacités en matière de production de dépêches et de journalisme.

« Quand nous faisons un travail, nous devons le faire bien. Le travail d’un correspondant n’est pas aussi aisé qu’on le pense. Nous recevons un flux d’informations qu’il faut savoir filtrer, traiter et mettre à la disposition du public », a renchéri M. Maïga.

En rappel, c’est le 21 août dernier que l’AIB a été érigée en EPA à caractère administratif par les autorités de la Transition, après avoir été rattachée, en 1999, au journal public Les Éditions Sidwaya.

Agence d’information du Burkina
NO/bh/ata

Enseignement supérieur : Burkina Institute of Technology met sur le marché de l’emploi 228 compétences

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Enseignement supérieur : Burkina Institute of Technology met sur le marché de l’emploi 228 compétences

Koudougou, 16 déc. 2024 (AIB)-Une sortie de promotion de 228 impétrants a eu lieu à l’Université privée Burkina Institute of Technology (BIT), le samedi 7 décembre 2024, a constaté l’AIB.

Ils étaient au total 228 impétrants formés en génie informatique, génie mécanique et génie électrique, à brandir leurs parchemins à l’occasion de la sortie de leur promotion dénommée Aurore.

La porte-parole de la promotion, K. Nafissatou Yameogo, a d’abord traduit l’infinie reconnaissance de la promotion à la fondatrice du BIT, Suzanne Batle, pour son génie et son altruisme avant de saluer l’engagement, le dévouement et la patience aussi bien des enseignants que des parents qui, à l’en croire, ont été le socle de leur réussite. « Faites-nous confiance, notre promotion est à la hauteur des défis car nous avons acquis des compétences solides, un esprit entrepreneurial fort et une maîtrise de langues », a-t-elle dit aux autorités.

Le directeur général de BIT, François Zougmoré, s’est félicité de vivre ces moments de triomphe, le triomphe de l’effort, du rêve et de la vision. A l’endroit de ses étudiants, il dira que  » vous n’avez pas simplement obtenu un diplôme, vous avez forgé votre caractère, aiguisé vos compétences et prouvé votre résilience. Puis d’ajouter que « vous êtes l’aube d’un nouveau jour, la lumière qui va annoncer une transformation pour notre continent, soyez fiers de vous ».

Le président du Conseil d’administration, Désiré Marie Yameogo, quant à lui, a fait savoir que depuis sa création en 2018, le BIT s’est donné une mission audacieuse, celle de former les leaders qui conduiront l’avenir. Pour lui, cette promotion est la réponse à cet appel. C’est dire donc que ces impétrants incarnent cette énergie et cette vision dont le monde a désespérément besoin pour lui offrir de meilleures conditions de vie, a-t-il conclu.

Le gouverneur de la région du Centre-Ouest et le représentant du ministre de l’enseignement supérieur, ont embouché la même trompette pour non seulement féliciter la promotion et l’administration du BIT pour ces belles innovations qui apporteront à coup sûr, au regard des performances des impétrants, une plus-value à l’avenir.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence aussi bien des autorités, des enseignants que des parents d’étudiants, tous fiers de cette cuvée qui entend révolutionner les secteurs d’activités.

La fin de la cérémonie a été par une visite guidée de quelques innovations des étudiants.
Agence d’information du Burkina
pb/as/ata

Sissili/ Promotion de la santé: Une soirée de l’excellence dédiée aux agents, services et structures méritants

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Sissili/ Promotion de la santé: Une soirée de l’excellence dédiée aux agents, services et structures méritants

Léo, le 14 décembre 2024(AIB)- Les 72 heures de l’agent santé du district sanitaire de Léo a connu son apothéose le samedi 14 décembre 2024 avec une soirée dédiée aux agents, aux structures et services les plus méritants dont l’objectif est de promouvoir la qualité des soins.

La soirée de l’excellence s’est déroulée le samedi 14 décembre 2024 à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest sous le thème « célébrer l’excellence pour garantir une offre résilience de soins de qualité dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires ».

La cérémonie a été placée sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia et le parrainage du PDG du groupe Eau Sissili, Boureima Kaboré, de l’opérateur économique, Oumarou Sakandé dit Bolo et le co-parrainage de sa majesté le chef de canton de Léo.

Plusieurs activités ont marqué les 72 heures de l’agent de santé de la province de la Sissili.

Il s’agit d’un cross populaire, d’une journée de salubrité, des émissions radiophoniques, des jeux de sociétés et d’un match de football.

Cette soirée de reconnaissance vise à mettre en lumière les efforts des agents santé qui œuvrent sans relâche à améliorer la qualité des soins dans le district sanitaire de Léo

Ce sont au total 21 prix qui ont été remis à des agents, services et structures qui se sont distingués en 2024 dans la promotion de la santé et le bien-être des populations dont 4 prix spéciaux.

Le prix du meilleur chef de poste est revenu à l’infirmier, chef de poste du village de Bon et le prix du meilleur CSPS de la province de la Sissili a été remporté par la structure sanitaire du secteur 5 de Léo.

Des attestations de reconnaissance ont été également décernées à des structures, des associations et des personnalités qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le district sanitaire de Léo dans la mise en œuvre de ces activités au profit du bien-être sanitaire des communautés.

Le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Léo, Dr Aboubacary Abdou a indiqué que le choix du thème s’aligne dans la vision des plus hautes autorités qui s’engagent à offrir aux populations des services de santé de qualité dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire du pays.

De l’avis de M. Aboubacary, les indicateurs du district sanitaire de Léo s’améliorent d’années en années mais de nombreux défis restent à relever.

Ainsi, le MCD a invité l’ensemble de ses collaborateurs à maintenir le cap pour garantir des soins de qualité à toutes les communautés.

Dr Abdou a enfin traduit toute sa reconnaissance et a remercié toutes les bonnes volontés dont leurs contributions ont permis la réussite de ces journées.

Il a par ailleurs rendu un hommage au haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia, au PDG du groupe « Eau Sissili » de Léo, El Adj Boureima Kaboré et à l’opérateur économique, Oumarou Sakandé dit Bolo pour leur accompagnement.

À l’occasion, le haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia félicité le district sanitaire de Léo pour cette initiative qui mérite le soutien de tous.

M. Sia a rassuré l’équipe cadre du district sanitaire de Léo de sa disponibilité et de celle de l’administration à l’accompagner dans sa mission.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

Bobo-Dioulasso : Ouverture d’un colloque sur les 40 ans de la SNC pour « donner une meilleure orientation et une meilleure organisation administrative et artistique » à la biennale culturelle

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Bobo-Dioulasso : Ouverture d’un colloque sur les 40 ans de la SNC pour « donner une meilleure orientation et une meilleure organisation administrative et artistique » à la biennale culturelle

Bobo-Dioulasso, 16 déc. 2024 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a procédé ce lundi matin, à la Maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso, à l’ouverture d’un colloque célébrant les 40 ans de la SNC. Cette rencontre a pour objectif de « donner une meilleure orientation et une meilleure organisation administrative et artistique » à la biennale culturelle.

« Nos attentes sont de nous aider à donner une meilleure orientation, une meilleure organisation administrative et artistique, ainsi qu’une vision plus réaliste, afin de faire de la SNC une institution culturelle incontournable », a déclaré le ministre Ouédraogo lors de cette cérémonie.

Ce colloque, consacré aux 40 ans de la Semaine nationale de la culture (SNC), se tient sous le thème « La SNC : 40 ans de parcours, bilan, enjeux, défis et perspectives ».

Selon le ministre, les échanges visent à « consolider cette institution en la mettant au service du dialogue interculturel, de la paix et du développement ».

La Directrice générale de la SNC, Christiane Carole Sanon, a indiqué que cette rencontre permettra de revisiter le riche parcours de la SNC depuis sa première édition, tout en réfléchissant aux défis et aux perspectives pour les années à venir. Elle a également souligné que le colloque sera un moment de convivialité et de partage entre les acteurs culturels.

Le président du comité scientifique du colloque, Pr Salaka Sanou, a précisé que les travaux se dérouleront en trois étapes, avec des communications transversales sur la SNC et le Grand Prix National des Arts et des Lettres (GPNAL).

Ces échanges porteront notamment sur une analyse critique des compétitions par catégorie et sur l’impact du GPNAL sur le développement culturel. En parallèle, des communications spécifiques aborderont les arts du spectacle, les arts plastiques, les lettres, les arts culinaires et le sport traditionnel.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une leçon inaugurale présentée par Babou Benon, qui a offert une synthèse des travaux de réflexion antérieurs sur la SNC et le GPNAL. À l’issue de la cérémonie, le ministre et les officiels ont visité des expositions de tableaux d’art.

Ce colloque, qui se tient sur trois jours, comprendra également des travaux en commission pour identifier les difficultés et formuler des solutions concrètes pour améliorer l’administration culturelle. Des communications libres viendront enrichir les discussions.

La première édition de la SNC s’est déroulée du 20 au 30 décembre 1983, en pleine Révolution démocratique et populaire, sous la direction du capitaine et président Thomas Sankara.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Sourou/ Excellence: Une association salue le mérite de plusieurs acteurs éducatifs de la province  

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Sourou/ Excellence: Une association salue le mérite de plusieurs acteurs éducatifs de la province

Tougan, 14 déc. 2024 (AIB)-L’association SO-KANU des anciens élèves de Tougan a organisé le samedi 14 décembre 2024, une journée d’hommage aux acteurs de l’éducation de la province Sourou sous le thème «L’éducation dans le Sourou de 1960 à nos jours : défis et perspectives dans un contexte de crise sécuritaire ».

La célébration de la journée d’hommage aux acteurs de l’éducation, présidée par le haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo a été placée sous le thème « L’éducation dans le Sourou de 1960 à nos jours : défis et perspectives dans un contexte de crise sécuritaire ».

Cette journée a été marquée par plusieurs activités notamment un panel, une remise d’attestations de reconnaissance à des acteurs de l’éducation et une remise de dons aux forces combattantes de la province.

Pour le président de l’association, Cheikh Tidiane Drabo, l’objectif de ladite journée est de saluer le travail qu’abattent « ces combattants de l’ignorance » dans un contexte sécuritaire et humanitaire du pays.

« Nous ne pouvons pas remercier le travail de ces acteurs de l’éducation à Tougan depuis le début de la double crise sécuritaire et humanitaire. Cette journée est juste une symbolique », a-t-il dit.

Selon le haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo par ailleurs président de l’événement, c’est une belle initiative par conséquent il faut encourager les acteurs de l’éducation pour une éducation de qualité pour tous.

Cette journée a pris fin avec la finale d’une compétition d’athlétisme inter-établissements et d’un match de gala entre anciens et actuels élèves de la province du Sourou qui s’est soldé par un match nul.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/NO/ATA

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