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FESPACO 2025: une délégation du Pays invité d’honneur en séjour à Ouagadougou

FESPACO 2025: une délégation du Pays invité d’honneur en séjour à Ouagadougou

Dans le cadre des préparatifs de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO, a reçu en audience, une délégation du Pays invité d’honneur, conduite par le Secrétaire général du Ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, Abdoulaye Souleymane BABALE, ce 27 janvier 2025 à Ouagadougou.

Selon Abdoulaye Souleymane BABALE, la délégation a été dépêchée à Ouagadougou par les plus hautes autorités de la République du Tchad pour peaufiner les derniers réglages avec la partie burkinabè et accélérer les préparatifs de la participation de son pays en tant que Pays invité d’honneur au FESPACO 2025.

La délégation tchadienne est venue rendre compte du niveau des préparatifs de leur côté au Ministre burkinabè en charge de la Culture et lui présenter les civilités et les salutations fraternelles des autorités et du peuple tchadien.

Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO s’est réjoui des avancées des préparatifs au niveau de N’Djamena et a exprimé sa reconnaissance aux autorités ainsi qu’au peuple frère du Tchad.

DCRP/MCCAT

Namentenga/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Le haut-commissaire se réjoui des résultats encourageants sur le terrain

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Namentenga/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Le haut-commissaire se réjoui des résultats encourageants sur le terrain

Boulsa 24 janv. 2025 (AIB)- 278 334 enfants âgés de 9 mois à 14 ans seront immunisés contre la fièvre typhoïde du 23 au 29 janvier 2025, dans la province du Namentenga. Le premier responsable de la province, Adama Conseiga, s’est réjoui le vendredi 24 janvier 2025, au cours d’une tournée aux différents sites de vaccination, du fait que les résultats sur le terrain sont très encourageants à deux jours de ladite campagne de vaccination.

« Les résultats sur le terrain sont très encourageants à deux jours de la campagne», a indiqué le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, à l’issue d’une visite aux différents sites de vaccination contre la fièvre typhoïde.

Ainsi, 278 334 enfants de 9 mois à 14 ans seront vaccinés du 23 au 29 janvier 2025 au cours de la campagne de vaccination dans la province.

M. Conseiga dit venir pour encourager les acteurs sur le terrain d’une part et d’autre part, s’imprégner de visu du déroulement de la campagne contre la fièvre typhoïde dans quelques sites de vaccination.

 

« Le public cible du district sanitaire de Boulsa est estimé à 124 228 contre 154 106 dans le district de Tougouri soient 278 334 enfants de 9 mois à 14 ans dans l’ensemble de la province », a confié le Médecin-chef du district (MCD) de Boulsa, Emile Compaoré.

Selon lui et son collègue de Tougouri, Dr Eric Kiema , le bilan partiel est plus de 20% d’enfants vaccinés au 1er jour.

Le haut-commissaire, président des conseils de santé de Boulsa et de Tougouri, Adama Conseiga s’est réjoui du bon déroulement de la campagne et des résultats auxquels les deux districts ont enregistrés au premier jour de la campagne.

A cet effet, il a salué les MCD et leurs différentes équipes de vaccination tout en soulignant que les résultats sont prometteurs à Boulsa.

Il convient de noter que le haut-commissaire avait à ses côtés ses collaborateurs et le président de la délégation spéciale de la commune de Tougouri, Dieudonné Diasso.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Sissili : Le plan d’action 2025 pour la protection de l’enfance adopté

Burkina-Sissili-Réseau-Protection-Enfance

Sissili : Le plan d’action 2025 pour la protection de l’enfance adopté

Léo,  24 janv. 2025 (AIB)- Les membres du réseau provincial de protection de l’enfance se sont réunis le vendredi 24 janvier 2025 à Léo en assemblée générale ordinaire pour adopté un plan d’action 2025 pour le bien-être des hommes de demain.

Les membres du Réseau provincial de protection de l’enfance (RPE) se sont retrouvés en Assemblée générale (AG) le vendredi 24 janvier 2025 à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre- ouest en vue d’adopter un plan d’action 2025 pour l’épanouissement des  enfants.

Pour l’occasion, le  plan d’action 2025 du RPE, faite par la directrice provinciale de l’Action humanitaire et de la solidarité de la Sissili, Larissa Carine Kanyala a été amendé et adopté à l’unanimité par l’ensemble des participants à la rencontre.

La cérémonie d’ouverture  présidée par le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a également connu la présence du Président de la délégation spéciale de la commune (PDS) de Léo, Kassoum Koalaga.

Cette AG du réseau de protection de l’enfance a pour objectif non seulement de faire le bilan de mise en œuvre des activités du plan d’action  2024 mais aussi d’amender et d’adopter celui de 2025.

Le coordonnateur du Réseau de protection de l’enfance (RPE), Noufou Kindo par ailleurs substitut du procureur près le tribunal de grande instance (TGI) de Léo a fait aux participants, une présentation du plan d’action 2024 du réseau de protection de l’enfance (RPE).

Dans sa présentation, il est ressorti que la mise en œuvre des activités du plan d’action 2024 a connu des difficultés.

Pour M. Kindo, ces difficultés se résument à l’insuffisance des moyens matériels et financiers, à la faible mobilisation des ressources pour le financement des actions en faveur des enfants, à l’absence d’un centre de transit pour les enfants en situation de mobilité.

Il a aussi fait cas de  l’insuffisance de renforcement des capacités des acteurs intervenants dans la protection de l’enfance et des victimes de traite et des autres formes de violences

Pour lui, en termes de bilan, la coordination  a pu organiser deux rencontres de plaidoyer avec les autorités administratives pour demander leur soutien et leur accompagnement, une rencontre d’échange avec les transporteurs sur la protection de l’enfance et les communautés musulmanes sur la situation des enfants dans les foyers coranique.

« Au titre du renforcement de la collaboration et du partenariat  coordination a pu tenir six rencontres sur douze prévues dans le plan d’action 2024 », a relevé le coordonnateur du RPE.

Noufou Kindo a expliqué que les réseaux constituent des mécanismes essentiels dans le Système de protection de l’enfant (SPE) au regard de leur caractère synergique et de proximité qui facilite la prévention et le processus de réponses apportées aux enfants qui ont besoin de protection.

A ses dires, il est important pour tous les acteurs engagés à  accompagner la mise en œuvre des activités pour le bien- être des groupes cibles.

Agence d’information  du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

Namentenga/Route Boulsa-Kalwartenga : Le ministère en charge des Infrastructures somme l’entreprise d’accélérer les travaux

Burkina-Namentenga-Bitumage-Route

Namentenga/Route Boulsa-Kalwartenga : Le ministère en charge des Infrastructures somme l’entreprise d’accélérer les travaux

Boulsa, 24 janv. 2025 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a animé une conférence de presse le vendredi 24 janvier 2025 avec les influenceurs et les journalistes de la province sur le projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga. Au cours de cette rencontre, le ministère des Infrastructures et du désenclavement a sommé l’entreprise d’accélérer les travaux, au regard du retard constaté sur l’état d’avancement desdits travaux.

La rencontre entre les influenceurs, les journalistes de la province et le haut-commissaire, Adama Conseiga sur le projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga s’est déroulée le vendredi 24 janvier 2025 à Boulsa.

Lors de cette conférence presse, il est ressorti que l’entreprise recrutée pour la réalisation du projet enregistre un retard dans l’exécution des travaux. Pour l’occasion, une mission du ministère en charge des Infrastructures, à l’issue de son séjour sur le chantier le 23 janvier 2025 a sommé l’entreprise d’accélérer les travaux.

Ce projet de construction et de bitumage va coûter à l’Etat de 10 milliards 56 5 millions 507 mille 10 FCFA avec un délai d’exécution de 20 mois hors saison. L’entreprise s’est présentée en mars 2024 à Boulsa pour le début des travaux.

 

Pour le directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement Noël Nadinga, les réalisations sur le terrain, sont entre autres, les déviations balisées, les dalles et les grilles pour les caniveaux entreposées.

 

M.Nadinga a fait savoir que l’entreprise effectue actuellement des travaux de terrassement, de nettoyage, de décapage. Il a par ailleurs expliqué que l’itinéraire des caniveaux a été identifié.

« Dans le cadre du projet, 6 forages seront réalisés dont deux à Kalwartenga et 4 dans la commune de Boulsa. La validation de l’étude du prolongement de la route Raoboulli à Nièga et de Nièga à Sanguin principalement est en cours », a-t-il poursuivi.

Saisissant l’opportunité, les influenceurs et les journalistes ont porté leurs préoccupations sur les caractéristiques du bitume et de la route.

Selon M.Nadinga, la route ne sera pas en double sens et en matière de voirie, un des canaux reliés aux caniveaux de drainage des eaux prendra sa source à partir du jardin du maire pour se jeter dans le cours d’eau de Bonkin.

« Le 2e canal longera la nationale 15 pour se jeter au barrage de Boulsa au secteur 4 », a-t-il précisé.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a demandé à chacun des participants, de donner l’information juste à ses auditeurs, à ses lecteurs pour les sensibiliser.

M. Conseiga a salué la contribution de la délégation spéciale communale pour son implication à la résolution de certaines difficultés sur le terrain.

Le premier responsable de la province a également remercié les services de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et de la nationale d’électricité qui ont accepté déplacer certaines de leurs infrastructures pour faciliter le tracé de la route.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

 

 

 

 

Gourma/Sport : Plus de 50 écoles prennent part aux activités sportives et culturelles de la CEB Fada 1

BURKINA-GOURMA-EDUCATION-SPORT

Gourma/Sport : Plus de 50 écoles prennent part aux activités sportives et culturelles de la CEB Fada 1

Fada N’Gourma, (AIB)-Les activités sportives et culturelles de la Circonscription d’éducation de Base (CEB) de Fada N’Gourma 1, ont été lancées, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma par le président de l’édition de 2025, Ahadi Idani. Plus de 50 écoles prendront part aux différentes compétitions.

La Circonscription d’Education de Base (CEB) de Fada N’Gourma 1 a lancé officiellement, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma, les activités sportives et culturelles de la saison 2025, sous le thème « Le sport et la culture en milieu scolaire, tremplins pour la promotion de la cohésion sociale et la paix ».

Pour cette saison, plus de 50 écoles vont prendre part aux différentes compétitions telles que la lutte traditionnelle, le football, l’athlétisme, le théâtre, le ballet, la danse traditionnelle et le slam.

Le président de l’édition par ailleurs Chef de circonscription d’éducation de Base (CCEB), Ahadi Idani, a déclaré que le rôle du sport et de la culture dans l’éducation de l’enfant, futur citoyen, est indiscutable.

Pour lui, ces activités contribuent à l’épanouissement intégral des jeunes et renforcent les valeurs de disciplines, de solidarité et de résilience.

« C’est fort de cette évidence, que l’Organisation nationale du sport scolaires (ONASS) œuvre sans relâche depuis plusieurs années, pour promouvoir le sport et les activités culturelles en milieu scolaire », a soutenu, Ahadi Idani.

Le CCEB a indiqué que la lutte traditionnelle est une discipline qui incarne des valeurs profondes telles que le courage, le respect de l’adversaire, l’honneur et la résilience.

« Ces valeurs leur sont utiles compte tenu des enjeux et défis auxquels qu’ils font face depuis plusieurs années », a affirmé M. Idani.

La première journée en plus de la lutte traditionnelle, a connu une séance d’aérobic qui a regroupé plus de 200 participants et un match de football qui a mis en compétition les écoles du secteur 11 A et celle de Bansoundi avec le score nul d’1 but partout.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Kourweogo/Vaccination contre la fièvre typhoïde : « 68,88% de la population cible couverte », Médecin

BURKINA-KOURWEOGO-SANTE-VACCINATION-FIEVRE-TYPHOIDE

Kourweogo/Vaccination contre la fièvre typhoïde : « 68,88% de la population cible couverte », Médecin

Boussé, (AIB)-Le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Boussé, Dr Adeline Dabiré/Salou, a salué, le samedi 26 janvier 2025 à Boussé, au cours de sa sortie de supervision des activités sur le terrain, le taux de performance de 68,88% de la couverture de la province, au troisième jour de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde.

A l’instar des autres localités du Burkina Faso, la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde a commencé le 23 dernier et va se poursuivre jusqu’au 29 janvier 2025 dans la province du Kourwéogo.

Les populations concernées sont les enfants de 9 mois à 14 ans.

Au cours de sa sortie de supervision des activités sur le terrain, le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Boussé, Dr Adeline Dabiré/Salou, a visité des centres de vaccination fixes et les équipes mobiles de la commune de Boussé.

« Le taux de couverture de la province est de 68,88% en ce troisième jour. Une performance qui est encourageante pour la suite de la campagne », a-t-elle indiqué.

Elle a appelé à la mobilisation des parents d’enfants et des acteurs communautaires, afin qu’aucun enfant ne soit oublié.

A son avis, les activités se déroulent bien dans son district et les données en sa procession indiquent que 32 formations sanitaires sur les 34 que compte le district ont franchi la barre des 50% de couverture de leurs populations cibles.

L’équipe conduite par la MCD, s’est arrêtée au grand marché de Boussé, un site mobile relevant du CSPS urbain.

Cette halte a permis au premier responsable du district de s’enquérir du déroulement de la campagne et d’encourager le personnel.

« Dans ce centre de santé, l’objectif assigné est de vacciner 7026 enfants », a laissé entendre, l’infirmier chef de poste, Moumouni Sawadogo, qui a précisé que 5514 enfants de la tranche d’âge concernée ont déjà été touchés.

Décrivant le dispositif mis en place pour le besoin de cette campagne, M. Sawadogo, a fait savoir que ce sont une quarantaine d’agents de santé et de volontaires qui sont mobilisés.

« Reparties en 8 équipes, elles ont pour tâche d’assurer l’opération dans les sites fixes mais aussi de sillonner les établissements scolaires, les yaars, les marchés et les lieux de cultes », a-t-il ajouté.

Il a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de ses collaborateurs et de ses partenaires, pour leur engagement, qui dit-il va permettre l’atteinte des objectifs.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

 

Mouhoun : La coordination de veille citoyenne offre 40 postes récepteurs et 02 tonnes de vivres aux forces combattantes

BURKINA-MOUHOUN-VEILLE-COORDINATION-DON

Mouhoun : La coordination de veille citoyenne offre 40 postes récepteurs et 02 tonnes de vivres aux forces combattantes

Dédougou, (AIB)-La coordination régionale des associations de la veille citoyenne, a remis, le vendredi 24 janvier 2025, 40 postes récepteurs et de 2 tonnes de vivres aux forces combattantes de la Boucle du Mouhoun. D’une valeur totale de 3 031 625 F CFA, ce don a été rendu possible grâce à une collecte de fonds mobilisant la communauté locale.

Parrainée par sa Majesté le Chef de Canton de Dédougou, la cérémonie de remise de 40 postes récepteurs et de 2 tonnes de vivres aux forces combattantes de la Boucle du Mouhoun, a eu lieu le vendredi 24 janvier 2025 à Dédougou.

En octobre 2024, lors dune marche de soutien aux autorités de la Transition, la coordination régionale du mouvement de la veille patriotique du Faso, avait lancé un appel à contribution afin d’acquérir du matériel pour les forces de défense et de sécurité de la région de la Boucle du Mouhoun, sous le parrainage du chef de canton de Dédougou.

Après quelques mois de collecte, cette initiative a permis de mobiliser la somme de 3 031 625 F CFA et a permis lachat de 40 postes de communication pour les FDS et 02 tonnes de riz pour les VDP.

La présidente de la coordination de la veille patriotique de Dédougou, Salimatou Compaoré, a souligné que ce geste a pour symbolique de réitérer l’engagement et l’encouragement de la veille citoyenne pour les forces combattantes qui abattent un travail exemplaire sur le terrain dans la reconquête du territoire national.

« La remise de ce don est le résultat d’une collecte de fonds réussie, qui a mobilisé des acteurs de la société civile, des entreprises locales et des citoyens désireux de contribuer à l’effort de guerre », a-t-elle indiqué.

Pour la présidente de la coordination de la veille patriotique de Dédougou, les postes récepteurs sont essentiels pour améliorer la communication au sein des unités et les vivres permettront de répondre aux besoins alimentaires des VDP.

Salimatou Compaoré, a souligné que la veille citoyenne continuera dappeler la population résiliente de la Boucle du Mouhoun à une mobilisation autour de nos FDS et VDP dans leurs actions de reconquête.

Le Chargé de l’expédition des affaires courantes de la 5e région militaire, le Lieutenant Colonel Sosthène Coulibaly, a exprimé sa profonde gratitude envers la veille citoyenne.

Il a salué lesprit de solidarité qui renforce le moral des troupes et souligne l’importance d’un soutien communautaire dans les efforts de lutte contre le terrorisme.

Le Lieutenant Colonel Coulibaly, a également appelé la population à rester mobilisée autour de l’armée pour garantir la sécurité et la paix dans la région.

Pour le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, ce geste patriotique est à saluer et répond à lappel à lélan patriotique lancé par le Président du Faso.

« Ce don a lieu dans un contexte qui est celui de la reconquête du territoire national et entre en droite ligne à lappel lancé par le Président Ibrahim Traoré au soutien patriotique. Nous remercions la veille citoyenne pour son engagement et ce geste patriotique à laccompagnement de la lutte pour la reconquête du territoire national », a dit M. Nakanabo.

En recevant le don, le chef de corps du 51e RIC de Dédougou, le Capitaine Ambroise Belemkoabga, a témoigné sa reconnaissance à la veille citoyenne pour les postes récepteurs qui permettront daccroitre les capacités de communication des FDS sur le terrain et les vivres pour accroitre les capacités alimentaires des VDP qui font un bon travail sur le terrain.

Il a invité la veille citoyenne à continuer à se mobiliser derrière les forces combattantes pour les accompagner dans leurs actions de reconquête vers la victoire finale.

La cérémonie de remise, sobre soit-elle, a été un moment fort de solidarité et d’engagement envers les forces combattantes de la Boucle du Mouhoun.

Elle rappelle à tous l’importance de l’unité et de la mobilisation collective pour faire face aux défis sécuritaires.

Grâce à des initiatives comme celle-ci, la population de Dédougou démontre sa détermination à soutenir ceux qui protègent leur sécurité et leur avenir.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Promotion du livre burkinabè : la librairie HOFIO organise à Ouahigouya un espace de loisirs littéraires

Burkina/Yatenga-Culture-Promotion du livre

Promotion du livre burkinabè : la librairie HOFIO organise à Ouahigouya un espace de loisirs littéraires

Ouahigouya, 26 janvier 2025 (AIB) – La librairie HOFIO organise, du 24 au 27 janvier, ses journées promotionnelles de vente de livres burkinabè et d’ailleurs. La cérémonie de lancement s’est tenue à la place de la Nation de Ouahigouya, en présence des autorités locales, de plusieurs acteurs culturels, d’élèves et d’autres amoureux de la lecture. À cette occasion, un lot d’ouvrages d’une valeur de 500 000 francs CFA a été remis à la bibliothèque communale de Ouahigouya, comme l’a constaté un journaliste de l’AIB.

Active dans le domaine du livre depuis 2018, la librairie HOFIO s’inscrit dans une dynamique de développement culturel et éducatif endogène, ainsi que de formation continue, gage de performances accrues.

Cette « librairie autrement » se veut un canal de promotion de la lecture, de l’écriture, et des ressources culturelles et éducatives au Burkina Faso. Elle s’engage également à promouvoir et à rendre accessibles des livres spécialisés dans divers domaines pour tous les publics.

Selon la directrice générale de HOFIO, Estelle Yaméogo, son entreprise propose des ouvrages destinés à tous les publics, en particulier aux enfants, à la jeunesse et à tous les passionnés de lecture.

En marge de l’exposition-vente, un lot de livres d’une valeur de 500 000 francs CFA a été offert à la bibliothèque municipale de la cité de Naaba Kango.

Présent à la cérémonie de lancement, le conseiller technique du gouverneur de la région du Nord, Karim Tasbédo, a salué l’initiative de la librairie HOFIO et son choix de la région du Nord pour ses journées de promotion et de vente de livres burkinabè et étrangers.

Il a également remercié la responsable de la librairie pour avoir enrichi la bibliothèque communale avec de nouveaux ouvrages, avant d’encourager les populations, notamment les étudiants et les élèves, à venir s’approvisionner en livres pour enrichir leurs connaissances.

Dans son allocution, Mme Yaméogo a expliqué : « Ouahigouya est une grande ville qui abrite d’importantes institutions privées et publiques, notamment des écoles professionnelles telles que l’université Lédea Bernard Ouédraogo, ainsi que des collèges. C’est la raison pour laquelle HOFIO a choisi cette belle cité pour encourager un plus grand intérêt pour la lecture, d’autant plus que c’est une zone éloignée de la capitale, où l’accès à certains documents et ouvrages reste souvent difficile. »

Mme Yaméogo a également souligné le manque de promotion et la difficulté d’accès aux livres burkinabè, souvent dues à l’absence de cadres appropriés pour valoriser les productions locales.

Cette situation oblige les auteurs à promouvoir leurs œuvres de manière isolée. Elle a invité les acteurs du secteur à collaborer avec HOFIO pour renforcer la visibilité des livres burkinabè.

Pendant ces journées promotionnelles, des activités ludiques, telles que des jeux et des concours autour du livre, animées par l’équipe de HOFIO, sont prévues, dans un esprit de convivialité avec la population.

Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

Promotion de la paix : une association galvanise les ressortissants de Barga

Burkina/Yatenga-Barga-Veille citoyenne

Promotion de la paix : une association galvanise les ressortissants de Barga

Ouahigouya, 26 janv. 2025 (AIB)-L’association Veille citoyenne de la commune de Barga a organisé, ce dimanche, une conférence publique à l’intention de ses ressortissants déplacés internes et des personnes ressources résidant dans la cité de Naaba Kango. Cet événement a été marqué par un moment de partage d’idées, comme l’a constaté un journaliste de l’AIB.

Placée sous le thème « Engagement citoyen et cohésion sociale à Barga : des leviers essentiels pour renforcer la résilience de la communauté », cette conférence a été présidée par le président de la Délégation spéciale communale de Barga, Augustin Ilboudo.

Elle a également réuni plusieurs ressortissants de la localité, dont sa notabilité Naaba Saaga de Ramdola.

Déplacée à cause de l’insécurité, la commune de Barga, située à une trentaine de kilomètres de Ouahigouya, reste résiliente malgré les défis.

Pour encourager cet esprit de résilience, empreint d’espoir d’un retour prochain dans leur localité, l’association Veille citoyenne a organisé cette rencontre afin de regrouper ses ressortissants autour d’un idéal commun : l’engagement de tous pour le retour à la paix et à la sécurité.

Selon le président de la Délégation spéciale de Barga, Augustin Ilboudo, ce rassemblement avait pour objectif de renforcer l’engagement patriotique.

« Nous sommes réunis aujourd’hui grâce à la coordination de la Veille citoyenne des ressortissants de Barga pour échanger autour des thèmes de cohésion sociale et de patriotisme.

Il s’agit d’inculquer à chacun ces valeurs de paix, d’engagement patriotique et de résilience, promues par les plus hautes autorités du pays, dans l’intérêt de la sécurité et du développement de nos villages », a-t-il expliqué.

Pour sa part, sa notabilité Naaba Saaga, chef du village de Ramdola, a souligné l’importance de l’union face aux enjeux sécuritaires, portée par l’initiative de la Veille citoyenne.

« Nous avons été contraints de quitter nos villages à cause du terrorisme, mais grâce au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et au travail efficace des FDS (Forces de défense et de sécurité) et des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) sur le terrain, nous constatons une nette amélioration de la situation. Nous espérons que, dans un délai proche, notre retour dans nos villages deviendra une réalité », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Ce que nous traversons est une leçon. Une fois de retour chez nous, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la paix, la sécurité et le développement de notre commune et de nos populations. »

Les participants, venus nombreux, ont activement pris part aux échanges et ont exprimé leur joie de se retrouver.

À l’issue des discussions, des recommandations ont été formulées en vue de favoriser un retour des populations dans un avenir proche.
Agence d’Information du Burkina
PN/ata

Burkina : les formalités de séparation de la CEDEAO au menu des échanges un an après le retrait des pays de l’AES

Burkina : les formalités de séparation de la CEDEAO au menu des échanges un an après le retrait des pays de l’AES

(Ouagadougou, le 26 janvier 2025)

Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel tiennent ce dimanche 26 janvier 2025 à Ouagadougou, une réunion dont l’objectif est de dégager une approche commune dans la définition des formalités de séparation avec la CEDEAO.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et ses homologues de la République du Niger SEM Bakary Yaou SANGARE, et SEM Abdoulaye DIOP de la République du Mali examinent un document commun de stratégie en vue des négociations sur la sortie des trois pays de l’AES de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

L’ouverture de la réunion a été présidée par SEM Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, pays assurant la présidence en exercice de la Confédération de l’AES.

Prononçant le discours d’ouverture officielle de cette réunion majeure, SEM Abdoulaye DIOP a salué l’esprit d’unité, de solidarité et de fraternité imprimé par les trois Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel.

Il a également salué la dynamique et la démarche de coordination diplomatique pour parler d’une seule voix et porter ensemble la vision de la Confédération des Etats du Sahel à travers le monde.

« Je félicite le gouvernement du Burkina Faso pour la préparation de cette présente réunion et ce, de manière inclusive et participative », a-t-il indiqué.

 

S’agissant des travaux préparatoires des hauts fonctionnaires de la Confédération des Etats du Sahel en prélude à la réunion ministérielle, SEM Abdoulaye DIOP a reconnu la qualité des travaux et la pertinence des documents soumis à leur appréciation.

« Leurs recommandations pertinentes nous rappellent l’importance de maintenir une vigilance constante dans le cadre de la gestion des implications de notre retrait de la CEDEAO », dira le Chef de la diplomatie malienne, avant de souligner que «ce retrait nous offre une opportunité de parvenir à une fraternité réelle, sans aucune ingérence ; une autre façon d’arriver à une intégration réelle, sans manipulation mais aussi sans esprit de domination d’un pays par un autre, d’un peuple sur d’autres peuples ».

Dans son intervention, le Chef de la diplomatie du burkinabè SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a souhaité que cette réunion aboutisse « à la création d’un espace sous régional plus fort et plus en phase avec les aspirations profondes des vaillantes population ».

Le ministre en charge des Affaires étrangères du Niger SEM Bakary Yaou SANGARE a également formulé le vœu qu’à l’issu de cette réunion, la Confédération puisse disposer d’un document de stratégie qui permettra de mener à bien les discussions avec la CEDEAO.

DCRP/MAECR-BE

Sortie CEDEAO : une délégation nigérienne accueillie à Ouagadougou pour la mobilisation historique du 28 janvier 2025

Sortie CEDEAO : une délégation nigérienne accueillie à Ouagadougou pour la mobilisation historique du 28 janvier 2025

Ouagadougou, 26 janv. 2025 (AIB) – Une délégation nigérienne, conduite par le président du Comité de soutien à l’Alliance des États du Sahel pour une conscience patriotique (COSAES/CP), Mohamed Doro, a été accueillie dimanche à l’aéroport de Ouagadougou en vue de la mobilisation historique prévue le 28 janvier 2025 pour acter la sortie définitive de l’AES de la CEDEAO.

« Je remercie tous ceux qui se sont déplacés pour m’accueillir ce matin à l’aéroport international de Ouagadougou. Cela me va droit au cœur, et les mots me manquent. Je vous dis bravo », a déclaré Mohamed Doro, président du COSAES/CP du Niger.

M. Doro, à la tête d’une délégation, a indiqué être venu prendre part à la mobilisation historique prévue dans la capitale burkinabè, le 28 janvier 2025, pour officialiser la sortie définitive de l’AES de la CEDEAO.

Il a également souligné avoir rallié Ouagadougou avec la compagnie aérienne Air Burkina, afin de transmettre un message fort aux peuples burkinabè, malien, et nigérien, ainsi qu’au reste du monde.

« Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la grande mobilisation qui aura lieu dans nos trois États, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a-t-il affirmé.

Le président du COSAES/CP du Niger était accompagné de son homologue du Haut Conseil des Burkinabè au Niger, Ali Tindano.

Mohamed Doro a, par ailleurs, exhorté la population de Ouagadougou et des environs à sortir massivement le 28 janvier pour participer à cette marche historique en soutien aux pays de l’AES, qui, selon lui, marquera les esprits et hantera à jamais les impérialistes.

« Nos trois chefs d’État ont décidé de quitter librement la CEDEAO tout simplement parce qu’elle ne répondait plus aux attentes de nos trois communautés.

La CEDEAO était devenue un syndicat de chefs d’État et un refuge pour les enfants d’anciens Premiers ministres, ceux qui ont dirigé les pays sous le règne de la démocratie », a-t-il déclaré.

De son côté, le président du Conseil des jeunes de l’AES au Burkina Faso, Sidnomwendé Ismaël Sawadogo, a salué les présidents du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le général Assimi Goïta, et du Niger, le général Abdourahamane Tiani, pour leur leadership et leur vision en faveur de l’épanouissement des peuples de l’AES.

« Nous sommes là pour accueillir le président du COSAES/CP du Niger, Mohamed Doro, dans le cadre de notre marche qui se tiendra le 28 janvier 2025 à Ouagadougou. À travers cette marche, le monde entier parlera de nous. Nous avons dit non à la CEDEAO et nous disons oui à l’AES », a-t-il confié.

Selon lui, un point de presse sera organisé demain, lundi, avec le président Doro sur la grande mobilisation du 28 janvier, tout en révélant que sa structure avait transmis un carton symbolique à l’institution ouest-africaine.

M. Sawadogo a également rappelé que des Maliens avaient été accueillis la semaine passée pour la même manifestation prévue le mardi 28 janvier 2025.

Les trois pays de l’AES, que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, cesseront, à partir du 29 janvier 2025, d’être membres de la CEDEAO.

Lors du sommet ordinaire tenu le dimanche 15 décembre 2024 à Abuja, la capitale du Nigéria, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont acté le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger, avec un délai de rétractation de six mois.
Agence d’information du Burkina
NO/AS/ATA

𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐭𝐨𝐧 : 𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝édié 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐁𝐨𝐛𝐨-𝐃𝐢𝐨𝐮𝐥𝐚𝐬𝐬𝐨

𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐭𝐨𝐧 : 𝐋𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐮𝐧 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝édié 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 à 𝐁𝐨𝐛𝐨-𝐃𝐢𝐨𝐮𝐥𝐚𝐬𝐬𝐨

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité le chantier de construction du Centre national d’appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC), ce samedi 25 janvier 2024, à Bobo-Dioulasso. Cette visite lui a permis de constater l’état d’avancement des travaux de ce centre de formation et de transformation de l’or blanc.

La construction du Centre national d’appui à la transformation artisanale du coton (CNATAC) s’inscrit dans la vision du gouvernement burkinabè de faire de la filière textile un pilier stratégique de l’économie nationale, en valorisant le coton local et en renforçant les compétences des artisans.

Bâti sur une superficie de 10 hectares, le CNATAC est conçu pour devenir un centre international de formation et de transformation textile.

L’infrastructure comprendra, entre autres, un atelier de tissage, un atelier de teinture, un atelier de couture, une salle d’exposition et des bâtiments administratifs.

Le centre qui va accueillir principalement les artisans burkinabè, les organisations professionnelles et les entreprises artisanales vise à professionnaliser les acteurs du secteur dans trois domaines, à savoir le tissage, la teinture et la coupe-couture.

A l’issue de la visite, le Premier ministre a souligné l’importance de cette infrastructure dans la valorisation du savoir-faire local, notamment à travers la promotion des textiles traditionnels comme le Faso Dan Fani et d’autres étoffes inspirées des techniques endogènes.

« Il est important d’avoir un centre comme celui-là, qui va accompagner la recherche de l’excellence et de la qualité dans la filière. C’est en cela que ce centre-là est très important », a-t-il affirmé.

Le chantier, démarré en 2024, avance à un rythme satisfaisant, selon le Chef du Gouvernement.
«Dans les semaines à venir, pour ce qui concerne la réalisation des bâtiments, on devrait connaître l’achèvement pour laisser place à une deuxième phase qui va voir la réalisation d’infrastructures d’extension, notamment des dortoirs et d’autres infrastructures connexes », a-t-il indiqué.

Le Premier ministre a instruit le ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat d’anticiper l’élaboration des textes encadrant le fonctionnement du CNATAC, afin d’assurer sa mise en service rapide dès la livraison des réalisations de la première phase du projet.

Une fois les travaux achevés, la région des Hauts-Bassins disposera d’un outil essentiel pour transformer le potentiel artisanal existant dans le domaine du textile en une véritable industrie compétitive et durable.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Sortie de l’AES : La CEDEAO retient son souffle, les valets locaux tremblent

Sortie de l’AES : La CEDEAO retient son souffle, les valets locaux tremblent

Ouagadougou, 25 janvier 2025 (AIB) – Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) était censée mener le combat des peuples ouest-africains pour la prospérité et la cohésion sociale. Sa politisation et son inféodation à outrance ont poussé le Burkina Faso, le Mali et le Niger à prendre leurs distances. Plus que trois jours, et l’AES poursuivra son élan vers la souveraineté totale, laissant une organisation en agonie, par la faute de chefs d’États transformés en valets locaux de l’impérialisme.

Depuis des décennies, l’on constate une infiltration accrue des puissances coloniales dans les instances décisionnelles et financières des organisations sous-régionales africaines, notamment la CEDEAO.

La fraternité, la solidarité, le vivre-ensemble des peuples, qui ont prévalu à sa création, ont été décimés par la cupidité, la diplomatie gaulliste et l’amour du pouvoir des dévots à la solde de l’impérialisme.

Ainsi, des dirigeants africains à la solde de la France et de ses alliés ont vendu l’essence de la CEDEAO au profit de leurs ambitions démesurées, au grand dam des peuples meurtris.

Créée par des militaires au départ, aujourd’hui, elle agonise sous la direction de dirigeants civils, des marionnettes du chef de file de l’impérialisme occidental basé en Europe.

D’ailleurs, depuis belle lurette, avant chaque sommet de l’organisation, l’association des valets locaux, mieux, des sous-préfets de Paris, se précipite pour aller écouter et accepter les directives de leurs maîtres, afin de venir saper la bonne tenue des rencontres sur des questions cruciales de la sous-région.

Depuis l’imposition du terrorisme en Afrique de l’Ouest, pour mieux exploiter les ressources sous le leadership de la France, un sentiment révolutionnaire a progressivement émergé au sein de la jeunesse.

C’est pourquoi, aujourd’hui plus que jamais, cette jeunesse a décidé de dire non, non et non à la manipulation et à l’instrumentalisation.

Elle a été à la base de l’arrivée des présidents visionnaires à la tête du Mali, du Burkina et du Niger.

Ces jeunes ont soutenu sans réserve leurs dirigeants quand il fallait chasser l’armée coloniale et rompre les accords léonins jadis imposés par la baïonnette.

Hier, Paris pouvait compter sur ses pions savamment préparés pour faire son affaire.

Aujourd’hui, plus que jamais, la jeunesse consciente du Sahel s’est affranchie du joug de la servitude française.

La jeunesse défend sa révolution et est prête au sacrifice suprême.

Ainsi, la révolte des jeunes officiers va conduire à une rupture fondamentale de politique vis-à-vis de Paris et de ses alliés locaux, tapis dans les sphères décisionnelles de nos administrations sous le couvert de la « Sorbonne ».

Ainsi naquit l’Alliance des États du Sahel, qui sonne comme une délivrance de la servitude de Paris et de ses sous-préfets sous couvert du manteau de la CEDEAO.

À quelques jours de leur départ officiel (qui date en fait d’un an), des spécialistes de tous poils écument les plateaux des médias pour prédire le malheur à ces trois pays.

Pendant ce temps, la jeunesse, les femmes, les séniors, bref toutes les couches socio-économiques de ces trois nations jubilent pour l’indépendance et la souveraineté retrouvées.

Rien n’est acquis d’avance, mais la volonté, la détermination, les sacrifices et le travail triomphent toujours.

Agence d’Information du Burkina
Un commentaire de Brahima ZONGO
#AES #AIB #CEDEAO

Conseil national du patronat du Centre : Mahamadi Congo aux côtés du président Hamade Ouédraogo

Conseil national du patronat du Centre : Mahamadi Congo aux côtés du président Hamade Ouédraogo

Ouagadougou, 23 janv. 2025(AIB)-Le Conseil national du patronat burkinabè, sous la houlette du président Idrissa Nassa, a installé jeudi, ses démembrements au niveau des treize régions pour donner plus de dynamisme à la faitière dès la base.

Dans la région du Centre, le choix s’est porté sur Hamade Ouédraogo pour présider aux destinées de la structure.

Le président Ouédraogo sera accompagné dans ses missions par des acteurs bien connu du milieu des affaires.

Il s’agit notamment de Mahamadi Congo, PDG d’ECOMAF Général, récemment fait officier de l’ordre et du mérite du commerce et de l’industrie.

Cet entrepreneur dynamique a été nommé deuxième adjoint chargé de la mobilisation des acteurs économiques du CRPB-Centre.

En d’autres termes, il aura la lourde mission de redynamiser l’autonomisation des commerçants de la région du Centre, tout en facilitant le renforcement des liens avec les partenaires sociaux.

En rappel, cette décentralisation du Conseil national du patronat burkinabè intervient après soixante ans d’existence de l’organisation et au bout de six mois du mandat du président Idrissa Nassa.

Selon M. Nassa, les conseils régionaux seront des relais incontournables pour le développement des économies locales.

Il se dit convaincu  que la décentralisation va permettre de mieux répondre aux besoins spécifiques des entreprises de chaque région.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Circulation routière : La police municipale de Kaya sensibilise

Circulation routière : La police municipale de Kaya sensibilise

Kaya (AIB) – La direction de la police municipale de Kaya a organisé, le 20 janvier 2024, une séance de sensibilisation à l’intention des usagers de la route, en particulier les conducteurs de tricycles.

À la tête de l’équipe, le directeur de la police municipale de Kaya a rencontré, ce lundi 20 janvier 2024, les usagers de la circulation dans la cité du cuir et des brochettes au couracoura. Aux abords du grand marché, à bord d’un véhicule équipé de matériel de sonorisation, la police municipale a diffusé des messages de civisme en matière de circulation routière.

Les principaux thèmes abordés par l’officier de police Bali Frédéric Batiana et son équipe incluaient le respect du code de la route, le port du casque et la limitation de la vitesse. Selon le directeur de la police municipale de Kaya, cette initiative s’inscrit dans le cadre des missions régaliennes de son service. « Nous avons ressenti la nécessité de sensibiliser cette catégorie d’usagers de la circulation en raison de la récurrence des manquements constatés aux dispositions du code de la route », a-t-il déclaré.

Le chef de mission a souligné que la majorité des conducteurs de tricycles ne respectent pas la réglementation en vigueur en matière de circulation routière. Les vendeurs de cyclomoteurs ont également été sensibilisés sur l’obligation de fournir un casque pour chaque engin vendu. Cette action s’inscrit dans la politique du gouvernement qui rend désormais le port du casque obligatoire.

Par ailleurs, concernant la détention de permis de conduire, les conducteurs de tricycles ont plaidé pour une réduction des coûts pratiqués par les auto-écoles.

Les usagers de la route ont salué cette démarche de la police municipale et exprimé le souhait que de telles séances soient régulièrement organisées, afin d’améliorer le bien-être des populations, particulièrement dans un contexte marqué par une crise humanitaire.
Agence d’information du Burkina
AIO/ata

Sourou : Le MPDS appelle la jeunesse à plus d’engagement et de sacrifices pour le Burkina

Sourou : Le MPDS appelle la jeunesse à plus d’engagement et de sacrifices pour le Burkina

Tougan, 25 janv. 2025 (AIB) – Le Mouvement Patriotique pour le Développement du Sourou (MPDS) a invité, ce samedi 25 janvier, la jeunesse de la province à faire preuve de plus d’engagement et de sacrifices pour la patrie.

Le MPDS a organisé, ce samedi 25 janvier 2025, une conférence provinciale à Tougan sur le thème : « La veille citoyenne et les valeurs de la République ».

Cette conférence a été animée par le Directeur provincial de la Jeunesse et de l’Emploi (DPJE), Fousséni Paré. Dans son exposé, le conférencier a retracé l’historique de la veille citoyenne, en a expliqué l’importance, ses fondements, et les valeurs sociétales auxquelles la jeunesse doit adhérer.
Pour M. Paré, les jeunes doivent aller au-delà des simples slogans et poser des actes concrets.

« On ne doit pas passer toute la journée à répéter de grands slogans sans les traduire dans notre comportement quotidien », a-t-il affirmé.

Le président du MPDS, Issouf Djibo, a pour sa part souligné que cette conférence visait à mobiliser la jeunesse de la province et de tout le pays autour de l’engagement citoyen.

« C’est pour inviter la jeunesse, d’une part, et l’ensemble de la population, d’autre part, à ne pas rester spectateurs face à la situation actuelle. Il s’agit aussi de mobiliser autour des orientations du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, afin que tous les Burkinabè comprennent la mission de la veille citoyenne », a-t-il expliqué.

L’un des participants, Bienkora Tiama, s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, éclaire la jeunesse sur la notion de veille citoyenne. Il s’est engagé à relayer le message reçu auprès de ses pairs.
« Cette conférence était nécessaire. Elle nous a permis de mieux comprendre les actions citoyennes et va nous encourager à nous engager davantage, tout en transmettant le message à nos camarades », a-t-il déclaré.

Le représentant du Haut-Commissaire, Ouigou Tiendrébéogo, par ailleurs Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Tougan, a salué l’initiative du MPDS et exhorté la jeunesse de la province à lancer des projets de développement socio-économique et à s’impliquer dans les initiatives locales.

« Nous vous invitons à initier des activités de développement socio-économique et à participer aux initiatives locales de développement. C’est cela être un bon citoyen », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
SS/ata

Cascades : Le ministre de l’Economie encourage les services déconcentrés

Cascades : Le ministre de l’Economie encourage les services déconcentrés

Banfora, (AIB)-Le Dr Aboubakar Nacanabo, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, a séjourné dans la région des Cascades le 24 janvier 2024. Accompagné de Fatoumata Bako, Ministre déléguée en charge du Budget, et de plusieurs de ses plus proches collaborateurs, le ministre s’est rendu successivement dans toutes les structures déconcentrées régionales de son département.

Dans chacune des structures visitées, le ministre a délivré le même message. Le Dr Aboubakar Nacanabo a expliqué qu’il s’était déplacé à Banfora, d’une part pour féliciter de vive voix l’ensemble des acteurs régionaux de son département pour les résultats obtenus, et d’autre part pour les encourager à redoubler d’efforts et à faire preuve de davantage de résilience face aux défis à venir.

En effet, de la Direction régionale du Budget à celle de l’Économie et de la Planification, en passant par la Trésorerie régionale, la Direction régionale des Impôts, le Contrôle financier, et enfin le Bureau des Douanes, les agents ont unanimement salué cette visite du ministre et de la ministre déléguée, qu’ils ont perçue comme un levier de motivation pour atteindre de meilleurs résultats.

Ce fut également l’occasion pour les agents de formuler quelques doléances, principalement liées aux ressources humaines et aux moyens de travail. Badaboué Florent Bazié, Gouverneur de la région des Cascades, a rassuré le ministre et les travailleurs en affirmant qu’un bon nombre de leurs préoccupations avaient déjà été prises en compte au niveau régional. Pour sa part, le ministre a promis de s’atteler à répondre aux autres préoccupations dans la mesure du possible.
Agence d’information du Burkina
MY/ata

Gnagna/ 1ère session du Conseil de direction 2024-2025 : Les acteurs de l’éducation passent en revue les activités du premier trimestre

BURKINA-GNAGNA-ÉDUCATION-CONSEIL

Gnagna/ 1ère session du Conseil de direction 2024-2025 : Les acteurs de l’éducation passent en revue les activités du premier trimestre

Bogandé, 23 janv. 2025 (AIB) – La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Gnagna a tenu, jeudi 23 janvier 2025, sa première session ordinaire du Conseil de direction pour l’année 2025. Cette rencontre a permis d’évaluer les activités réalisées au cours du premier trimestre de l’année scolaire 2024-2025 et de planifier les actions à venir.

Malgré un contexte sécuritaire difficile, les activités du premier trimestre se sont globalement bien déroulées, selon les participants. La résilience des acteurs de l’éducation a permis d’organiser les évaluations trimestrielles, avec des résultats jugés encourageants. La composition harmonisée, qui consiste à organiser des évaluations uniformes dans toutes les Circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province, a été saluée pour son succès, même si des insuffisances, notamment dans le choix des épreuves et leur administration dans certaines écoles, ont été relevées. Ces lacunes nécessiteront des ajustements pour les prochaines évaluations.

Un plan d’action ambitieux, d’un budget estimé à 92 370 000 francs CFA, a été présenté. Il inclut des activités telles que le suivi et le contrôle de la gestion des cantines scolaires, l’organisation de conférences pédagogiques pour les enseignants, le renforcement de l’encadrement de proximité, l’appui au fonctionnement des CEB et la dotation en carburant pour la direction provinciale.

Par ailleurs, la campagne d’alphabétisation, lancée le 13 janvier dernier, est en cours dans la province avec l’ouverture de 37 centres de formule enchaînée et 34 centres Banma Nuara 2 pour les jeunes. Pour améliorer son efficacité, les participants ont proposé de renforcer les capacités des équipes d’encadrement des CEB au profit des animateurs.

En outre, le plan de réinvestissement de l’atelier de formation de Ziniaré, portant sur l’introduction des réformes éducatives telles que l’apprentissage de l’anglais, les TIC au CE1 et l’initiation aux métiers dans le cadre des innovations ministérielles, est également en cours de mise en œuvre. Depuis le début du deuxième trimestre, les CEB de la province mènent des activités selon un chronogramme bien défini.

Le directeur provincial, Sylvain Thiombiano, a félicité les acteurs de l’éducation pour leur engagement et leur dévouement. Il a encouragé une meilleure communication entre toutes les parties prenantes pour garantir une coordination efficace et la réussite des actions éducatives dans un contexte particulièrement exigeant.

Agence d’Information du Burkina

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