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LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 JUIN 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 15 JUIN 2020

 

PEKIN – Dix nouvelles zones résidentielles ont été placées en quarantaine à Pékin, a annoncé lundi la mairie, alors que la capitale chinoise a dénombré 36 nouveaux cas de coronavirus au cours des dernières 24 heures.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont enregistré 382 décès supplémentaires au cours des dernières 24 heures, soit le bilan journalier le plus faible depuis plusieurs semaines, selon le comptage dimanche de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

 

TEHERAN – Le ministère iranien de la Santé a annoncé dimanche plus de 100 morts du nouveau coronavirus en 24 heures, ce qui n’était plus arrivé depuis deux mois, alors que les autorités minimisent la remontée continue du nombre de patients recensés en Iran.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a déclaré dans une interview diffusée dimanche soir que la Russie sortait de l’épidémie du coronavirus « avec des pertes minimes », contrairement aux Etats-Unis où « des intérêts partisans » ont selon lui entravé la gestion de la crise. La Russie comptait dimanche 6.948 morts du Covid-19.

 

PARIS – Le président Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir de nouvelles mesures de déconfinement et promis de « tirer les leçons » de la crise sanitaire du coronavirus qui a fait quelque 30.000 morts et plongé la France dans une profonde crise économique et sociale.

 

MADRID – L’Espagne va avancer au 21 juin le rétablissement de la libre circulation avec tous les pays de l’Union européenne, sauf à la frontière terrestre avec le Portugal où les contrôles seront levés le 1er juillet, a annoncé dimanche le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

 

WASHINGTON – La cheffe de la police d’Atlanta a démissionné après la mort d’un homme noir, abattu par un agent blanc lors d’une tentative d’arrestation, une affaire qui a ravivé la colère des manifestants qui protestent depuis des semaines aux Etats-Unis contre les violences policières.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a annoncé la création d’une commission sur les inégalités raciales, appelant à s’attaquer à la « substance » du racisme et pas aux symboles, en référence à de récentes dégradations de statues en marge de manifestations antiracistes.

 

PARIS – La France se montrera « intraitable » face au racisme mais « n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire » et « ne déboulonnera pas de statues », a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, après des manifestations en France inspirées par les protestations aux Etats-Unis où des manifestants ont détruit des monuments jugés racistes.

 

PARIS – Plusieurs centaines de policiers français se sont rassemblés dimanche soir dans le centre de Paris pour protester contre des annonces gouvernementales faites après des manifestations dénonçant les violences policières, quelques heures après l’allocution du président Emmanuel Macron.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump, qui a fêté dimanche ses 74 ans, s’est défendu d’être diminué physiquement après la diffusion d’une vidéo très commentée dans laquelle on le voit descendre d’une scène d’un pas hésitant.

 

EREVAN – La police arménienne a interpellé dimanche près d’une centaine de personnes qui manifestaient contre le pouvoir dans la capitale Erevan, après des perquisitions visant une figure de l’opposition accusée de « jeux d’argent illégaux ».

 

« Plus de 90 personnes ont été brièvement arrêtées » lors de la manifestation, a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police arménienne, Ashot Aharinian.

 

MANILLE – La journaliste philippine Maria Ressa, jugée pour diffamation dans une affaire où elle risque des années de prison, a été déclarée coupable lundi par un tribunal de Manille.

 

Maria Ressa, cofondatrice du site d’information en ligne Rappler, a déclaré après l’énoncé du verdict qu’elle continuerait à se battre pour la liberté de la presse.

 

ISTANBUL – L’armée turque a lancé dans la nuit de dimanche à lundi des frappes aériennes sur des bases des rebelles kurdes de Turquie dans le nord de l’Irak, a annoncé le ministère turc de la Défense. « Nos avions écrasent les cavernes des terroristes », a déclaré le ministère sur Twitter.

 

BEYROUTH – Deux commandants d’un groupuscule lié au réseau Al-Qaïda ont été tués dans une attaque de drone dimanche dans la ville d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

 

ALGER – Trois nouveaux militants connus du « Hirak », le mouvement de contestation antirégime en Algérie, ont été interpellés dimanche, a-t-on appris auprès d’ONG de défense des droits de l’Homme et des prisonniers.

 

KANO (Nigeria) – Des jihadistes liés au groupe Etat islamique ont abattu au moins 38 personnes samedi lors de l’attaque d’un village isolé du Nord-Est du Nigeria, ont indiqué dimanche à l’AFP des habitants.

 

Ce village, Goni Usmanti, est situé à une soixantaine de km de la localité garnison de Monguno, également attaquée un peu plus tard samedi et où 15 personnes ont été tuées.

 

BAMAKO – Deux soldats de la Mission des Nations Unies au Mali (Minusma) ont été tués par des hommes armés « non identifiés » dans le Nord de ce pays ouest-africain en proie aux attaques jihadistes, a annoncé dimanche l’ONU.

 

SAO PAULO – Un « rideau à câlins » a été installé dans une maison de retraite à Sao Paulo, au Brésil, pour permettre aux personnes âgées d’enlacer leurs proches à travers une protection en plastique, malgré la pandémie de Covid-19.

 

burx-plh/am

Prochaines élections et sécurité dominent la Une des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Prochaines élections et sécurité dominent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce lundi matin, commentent largement la situation sécuritaire, ainsi que l’actualité politique marquée par les élections couplées (présidentielles et législatives), prévues pour le 22 novembre prochain.

Dans son éditorial intitulé «En attendant le verdict des urnes», le quotidien national Sidwaya revient sur le sondage réalisé par le  Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) et dont les résultats ont été rendus publics la semaine dernière.

L’éditorialiste du journal fait remarquer qu’à moins de six mois des échéances électorales, les spéculations vont bon train.

Il relate que selon le «Présimètre», sondage du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), si l’élection présidentielle du 22 novembre prochain au Burkina Faso devait se tenir en ce mois de juin, le président-candidat, Roch Marc Christian Kaboré, serait crédité de la note de 4,53 sur 10.

Et de faire remarquer que dans cette hypothèse, le chef de l’Etat devrait affronter au second tour un de ses nombreux challengers de l’opposition politique ou un candidat indépendant.

Pour sa part, Le Pays arbore à sa Une : «Présidentielle et législatives 2020 : la Conférence épiscopale pour le respect du calendrier électorale», publiant une déclaration des évêques  regroupés au sein de la Conférence épiscopale Burkina-Niger.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il évoque la naissance d’un nouveau parti politique ‘’Vision Burkina-Parti pacifiste’’, porté sur les fonts baptismaux par l’ancien journaliste de la télévision nationale Dô Pascale Séssouma.

A en croire le quotidien, le président du parti, Dô Pascal Séssouma sera investi, le 14 juillet prochain à Bobo-Dioulasso, candidat à la future présidentielle.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (Privé) affiche: «Vision Burkina-Parti pacifiste: le nouveau-né prône la rotation du pouvoir par région», là où Le Quotidien cite le président Séssouma qui dit : «Faire en sorte que désormais le pouvoir d’Etat soit rotatif par zone géographique du Burkina».

Abordant la situation sécuritaire, le journal cité en second lieu (Le Quotidien), renseigne qu’un policier a été tué et un véhicule emporté suite à l’attaque du poste de police de Di, au Nord-ouest du Burkina.

Quant à Sidwaya, il mentionne en première page: «Lutte contre l’insécurité au Nord: Les recettes de Bala Sakandé», informant que le séjour du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, les 11 et 12 juin 2020 à Ouahigouya, a été marqué par la rencontre avec les élus locaux, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et l’administration publique.

Le confrère précise que l’opérationnalisation de la loi sur les Volontaires pour la défense de la patrie et la question des déplacés internes ont dominé les débats.

Sidwaya publie également l’interview de Mahamoudou Sawadogo,  spécialiste des questions d’extrémisme violent et de gestion des risques.

Celui-ci revient sur l’attaque terroriste qui a fait une dizaine de morts au Nord de la Côte d’Ivoire, le 11 juin dernier et fait une analyse de la situation du terrorisme dans ce pays, affirmant qu’«il faut se méfier de la théorie du complot».

Agence d’information du Burkina

 

Culture : Certaines personnes sont complexées de vivre dans les zones non-loties, Slameur

Culture : Certaines personnes sont complexées de vivre dans les zones non-loties, Slameur

Ouagadougou, 14 juin 2020 (AIB)-La profondeur de ses textes en langue national mooré, la diversité de ses thèmes, ses récits drôles et captivants l’ont propulsé en 2019, sur la scène du slam burkinabè… Dabross prépare un nouvel opus pour mieux faire entendre la voix des «non-lotis» ; ces quartiers défavorisés, complexés et souvent oubliés… Entretien.

Agence d’Information du Burkina(AIB) : Comment l’idée  du Slam est venue à Dabross (Harouna Dabré à l’Etat-civil)?

Dabross : J’ai commencé la musique (en 2009) depuis l’époque du rap. A un moment donné, je me suis beaucoup intéressé à la radio et j’ai laissé tomber le rap.

Qui parle d’animation radiophonique,  parle d’écriture et de  lecture et c’est à partir de là que l’idée du Slam est venue.

AIB : Pourquoi le choix de slamer en Mooré?

Dabross: J’ai l’habitude de dire que je n’ai pas choisi de slamer en Mooré parce qu’au début du slam, on était   une vague de slameurs à slamer en Français. On peut citer ‘’Ombre blanche’’ et certains éléments tels que ‘’Qu’on sonne et voix-ailes’’ (Entendre consonnes et voyelles), ‘’Malika la slameuse’’ et bien d’autres.

Quand on monte sur  la scène, on déclame tous dans la même langue. J’ai essayé de faire la différence et c’est là que j’ai commencé à slamer en Fulfuldé, une langue que je ne comprends pas.

J’écrivais mes textes et je les faisais traduire par un ami Peulh et après je les bossais. C’était vraiment compliqué.

Un jour, j’ai  essayé d’écrire mes textes en Mooré. J’ai ainsi découvert la profondeur et le jeu de mots que je peux faire. C’est à partir de là que j’ai forgé ma plume dans cette langue.

AIB : Est-ce plus facile d’écrire en Mooré comme en Français ?

Dabross: C’est facile et difficile en même temps parce que je caracole. Je n’écrivais pas en Mooré en tant que tel. Au début, je pouvais écrire un texte mais la lecture était tout un problème pour moi. Il m’a fallu du temps. Mais aujourd’hui je me sens beaucoup plus en Mooré qu’en Français.

AIB : Quels sont les thèmes que vous abordez ?

Dabross: Mes thèmes concernent généralement la sensibilisation et les problèmes liés à la jeunesse comme la drogue et le chômage.

AIB : Pourquoi avoir choisi le surnom de jeune du ‘’non-loti’’ (quartier défavorisé)?

Dabross : Comme je l’ai dit, je m’intéresse beaucoup à toutes les questions qui touchent à la jeunesse. L’idée de «non-loti jeune» est née à travers une amie qui  m’appelait «village-jeune» parce qu’elle me trouvait vraiment «chaud-chaud» et que je m’intéresse peu au luxe d’où la naissance du sobriquet  «non-loti jeune».

Je trouve aussi que cette partie de la société a tendance à être oubliée et il y a beaucoup de complexes par rapport à certains jeunes et filles qui viennent de ces zones. Je me suis dis alors : -Je porte ce manteau et vous tous  restez derrière moi-. C’est un peu ça l’idée.

AIB : Etes-vous satisfait de l’accueil qui a été réservé à votre premier album «Non-loti jeune» ?

Dabross : J’ai été plus que satisfait parce que le bilan est assez positif. J’ai  été d’abord connu par pas mal de personnes avant de faire sortir mon album en mars 2019.

C’était vraiment étonnant de voir toute la presse nationale se déporter dans la zone non-lotie pour la dédicace de mon album. Si quelque chose n’avait pas été faite, je n’allais pas avoir ce parterre de médias à ma dédicace.

Après la sortie de l’album, j’ai entamé une tournée intitulée «la caravane non-loti jeune» où j’ai fait six concerts dans les zones non loties de la ville de Ouagadougou. J’ai clôturé cette caravane  dans la salle du CENASA (Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel).

Je peux dire qu’en quelques années de carrière, le bilan est assez satisfaisant. Ce n’est pas qu’on a atteint tous nos objectifs, mais ça donne de quoi se réjouir et de s’armer davantage pour la suite.

AIB : Quelles sont vos perspectives?

Dabross: Présentement,  les projets sur lesquels nous sommes, c’est la préparation de la deuxième édition  de la «caravane non loti jeune» et la  clôture du deuxième album pour 2021. C’est un peu ça les projets à chaud sur lesquels nous sommes entrain de travailler.

AIB : Un mot à l’endroit de vos fans ?

Dabross : Je remercie beaucoup toutes les personnes qui m’ont accueilli et qui s’intéressent à ce que je fais. Merci également à l’AIB pour cette interview à chaud.

Agence d’information du Burkina

Entretien réalisé le 12 juin 2020 par Tilado Apollinaire ABGA et Nida OUEDRAOGO.

Burkina: le syndicat de l’agriculture dénoncent une distribution électronique inadaptée des intrants

Burkina-Agriculture Distribution-Intrants

Burkina: le syndicat de l’agriculture dénoncent une distribution électronique inadaptée des intrants

Ouagadougou, 13 juin 2020 (AIB) – Le Syndicat national des travailleurs de l’agriculture (SYNATRAG) a dénoncé samedi, la distribution électronique des intrants et des équipements agricoles, du ministère de tutelle qui selon lui, constitue un mécanisme inadapté pour satisfaire les besoins des producteurs burkinabè.

«L’agent d’agriculture est incontournable dans l’atteinte des objectifs de productions agricoles au Burkina Faso», a déclaré le secrétaire général adjoint au journal et à la propagande du SYNATRAG, Sogohoun Ghislain Konaté.

Pour lui, le ministre actuel Salifou Ouédraogo et ses prédécesseurs ont toujours sous-estimé  les compétences des agents du département en charge de l’Agriculture  en mettant en place, une distribution électronique  des intrants et des équipements agricoles au profit des producteurs pour cette campagne  agricole.

  1. Konaté qui était samedi à Ouagadougou devant les journalistes, a indiqué que ce mécanisme est inadapté du fait qu’il ne correspondant pas aux réalités des producteurs du pays.

De son avis, cette  distribution  se fait  à travers les Associations des grossistes et de détaillants des intrants agricoles (AGRODIA) via la téléphonie mobile orange Burkina.

«Le producteur reçoit  dans un premier temps, un message sur son smartphone de l’opérateur mobile qu’il paie par orange money. Dans un second temps, il se présente devant le distributeur avec son message retour pour entrer en possession de  ses intrants», a-t-il expliqué.

Sogohoun  Konaté a souligné que cette innovation constitue un «casse-tête» chinois pour les producteurs car selon lui, beaucoup d’entre eux ne savent ni lire ni écrire, toute chose  qui ne permet pas de couvrir leurs attentes sur le territoire national.

De son avis, il ne suffit pas d’innover mais s’assurer de la faisabilité pour satisfaire la demande des paysans.

Le secrétaire général adjoint au journal et à la propagande du SYNATRAG a signalé  que les  agents du département en charge de l’Agriculture collaborent avec les producteurs et peuvent contribuer au succès de la politique agricole pour un mieux-être du monde rural.

«Qui connaîtrait mieux les producteurs vulnérables, les caractéristiques des instants, équipements et animaux ainsi que leur utilisation que l’agent d’agriculture ?», s’est-il interrogé.

Concernant l’opération de mise en œuvre du mécanisme de distribution des animaux de trait, des intrants et équipements agricoles, M. Konaté a noté que cela fait 12 années successives que  son ministère n’a pas été capable d’adopter un mécanisme «viable et durable » pour le monde paysan.

Il dit être surpris de l’élaboration d’un statut particulier sur les réseaux sociaux au profit des agents de son ministère qui ne répond pas à leurs attentes.

«Nous exigeons du gouvernement, l’application de ses engagements à travers la dotation des agents  en motos, l’allocation de moyens de fonctionnement, la signature des documents finaux issus des travaux de deux  comités sur les indemnités et les questions de bénévolat qui ne font que perdurer dans notre ministère», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Burkina/Agriculture: un syndicat fustige la distribution électronique des intrants et équipements

Burkina/Agriculture: un syndicat fustige la distribution électronique des intrants et équipements

Ouagadougou 13 juin 2020(AIB)-Le syndicat national des travailleurs de l’agriculture(SYNATRAG) a jugé samedi, la distribution électronique des intrants et des équipements agricoles inadaptée et demande que ce travail soit confié à nouveau aux agents d’agriculture.

«L’agent d’agriculture est incontournable dans l’atteinte des objectifs de productions agricoles au Burkina Faso », a déclaré le secrétaire général adjoint au journal et à la propagande du SYNATRAG, Sogohoun Ghislain Konaté.

D’après lui, le choix de distribution électronique des intrants et des équipements agricoles au profit des producteurs pour cette campagne agricole, est une façon de sousestimer les compétences des agents d’agriculture.

M.Konaté qui était samedi à Ouagadougou devant les journalistes, a indiqué que ce mécanisme est inadapté car il ne correspond pas aux réalités des producteurs du pays.

Il a rappelé que cette distribution électronique se fait à travers les associations des grossistes et de détaillants des intrants agricoles (AGRODIA) via la téléphonie mobile.

«Le producteur reçoit dans un premier temps, un message sur son smartphone de l’opérateur mobile, qu’il paie par mobile money.

Dans un second temps, il se présente devant le distributeur avec son message retour pour entrer en possession de ses intrants », a-t-il expliqué.

Sogohoun Konaté, a souligné que cette innovation constitue un casse-tête  chinois pour les producteurs car selon lui, beaucoup d’entre eux, ne savent ni écrire.

Toute chose qui ne permet pas de couvrir leurs attentes sur le territoire national, a-t-il ajouté.

De son avis, il ne suffit pas d’innover mais de s’assurer de la faisabilité sur le terrain pour satisfaire la demande des paysans.

M. Konaté a assuré que les agents du département en charge de l’Agriculture qui collaborent avec les producteurs, peuvent mieux contribuer au succès de la politique agricole pour un mieux-être du monde rural.

«Qui connaîtrait mieux les producteurs vulnérables, les caractéristiques des instants, équipements et animaux ainsi que leur utilisation que l’agent d’agriculture? », s’est-il insurgé.

Concernant l’opération de mise en œuvre du mécanisme de distribution des animaux de trait, des intrants et équipements agricoles, M. Konaté a noté que cela fait 12 années successives, que son ministère n’a pas été capable d’adopter un mécanisme «viable et durable » pour le monde paysan.

Il dit être surpris de l’élaboration d’un statut particulier sur les réseaux sociaux au profit des agents de son ministère qui ne répond pas à leurs attentes.

« Nous exigeons du gouvernement, l’application de ses engagements à travers la dotation des agents en motos, l’allocation de moyens de fonctionnement, la signature des documents finaux issus des travaux de deux comités sur les indemnités et les questions de bénévolat qui ne fait que perdurer dans notre ministère », a-t-il conclu.
Agence d’Information du Burkina
no/ata

Burkina : l’ONG Green Cross offre 7 broyeurs à des producteurs de quatre régions 

Burkina-Agriculture-Mécanisation

Burkina : l’ONG Green Cross offre 7 broyeurs à des producteurs de quatre régions 

Ouagadougou, 12 juin 2020, (AIB)- L’ONG Green Cross Burkina Faso avec le soutient du Pam, a remis vendredi, sept broyeurs de compost et d’aliments de bétail, d’une valeur de près de 65 millions de FCFA, à des producteurs des régions de l’Est, du Sahel, du Centre-Nord et du Nord.

 

«L’objectif visé par le programme alimentaire mondial à travers l’achat aux services du progrès(P4P) de Green cross consiste à mettre des équipements adaptés mécaniques de production de compost et d’aliments de bétail à la disposition des producteurs », a affirmé le coordonnateur du programme régional Afrique, Ousséni Diallo.

Selon M. Diallo, les sept broyeurs d’un coût total de 65 millions de FCFA seront distribués aux bénéficiaires de quatre régions du Burkina que sont les régions de l’Est, du Sahel, du Centre-Nord et du Nord.

Le coordonnateur de l’ONG Green Cross s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle d’équipements de mécanisation de la production de compost et d’aliments de bétail au Burkina.

Il a signalé que ce don fait suite à deux jours de formation de vingt-neuf producteurs sur les différentes techniques de production de compost, assurées par son organisation, dans ses locaux  à Zagtouli, à la périphérie ouest de la capitale.

M.Diallo a précisé que son ONG a mis en place plusieurs techniques novatrices de productions pour faciliter le travail des paysans dans leurs localités respectives.

Il a expliqué qu’il s’agit des composteurs débroussailleurs, des composteurs moissonneurs et que d’autres sont en cours comme les zaï motorisés et bien d’autres.

«Notre souci majeur est l’autonomisation des producteurs, de sorte qu’ils puissent produire en qualité et en quantité dans leur terroirs», a-t-il indiqué

De son avis, il faut produire suffisamment du compost ou de la fumure organique, car selon lui, c’est un élément de réponse aux changements climatiques au Burkina.

«Un sol amadoué au compost réside mieux aux stress hydriques, permet aux plantes de pousser en toute sérénité et de sauver les récoltes. Le PAM met l’accent sur les communautés à produire elles- mêmes avec des équipements modernes », a-t- il poursuivi.

A l’entendre, son ONG en partenariat avec le PAM a mis en place des broyeurs mobiles et polyvalents à l’endroit des producteurs permettant de broyer plus d’une tonne de compost de qualité en une heure.

Pour Ousséni Diallo, ces nouvelles initiatives permettent de créer de l’emploi pour les jeunes et de lutter contre le chômage dans les zones rurales du Burkina.

Le Coordonnateur Résilience P4P de PAM du Burkina, Mahamane Badama s’est réjoui des innovations de production de compost et d’aliments de bétail de l’ONG Green Cross au profit des producteurs.

Badama a signalé que l’institution alimentaire mondiale ne ménagera aucun effort pour accompagner l’ONG dans sa recherche de solutions pour l’épanouissement du monde paysan dans le pays.

Le porte-parole des bénéficiaires, Karim Sawadogo, a salué le don à sa juste valeur du fait que les broyeurs vont accroitre leur rendement agricole par la fertilisation de leurs sols.

« Nous sommes contents de l’ONG Green Cross qui a pensé à nous ce jour et nous allons travailler pour atteindre les résultats visés », a-t-il promis.

Créée en 1993, l’ONG internationale Green Cross est présente dans 37 pays et œuvre dans le domaine de l’environnement.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

Burkina/Covid-19: La région du centre reste la seule active avec 40 cas selon Dr Bicaba

Burkina Faso-Coronavirus-Point

Burkina/Covid-19: La région du centre reste la seule active avec 40 cas selon Dr Bicaba 

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – A la date du 11 juin 2020, «la région du Centre reste la seule active avec 40 cas», a affirmé vendredi, le coordonnateur national par intérim de riposte au Coronavirus (Covid-19), Dr Brice Bicaba.  

«La région du centre reste la seule active avec 40 cas actifs. Tous les autres foyers se sont éteints», a affirmé vendredi, le coordonnateur national par intérim de riposte au Coronavirus, Dr Brice Bicaba au cours du traditionnel point sur la maladie.

Selon Dr Brice Bicaba, à la date du 11 Juin 2020, le Burkina Faso enregistre 0 cas positifs, 8 guérisons portant le nombre total des guéris à 799 et 0 décès portant le nombre total à 53.

A la date du jeudi, le nombre de cas total depuis le 9 mars (premier cas) est de 892 comprenant 323 femmes et 569 hommes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Disparition du Colonel Djerma : «Le Burkina perd un grand homme» (PM)

Disparition du Colonel Djerma: «Le Burkina perd un grand homme» (PM)

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – Avec la disparition du colonel Mamadou Djerma, «le Burkina Faso perd un grand homme qui s’est investi sans compter pour son pays», a affirmé vendredi le Premier ministre Christophe Dabiré.

«J’ai appris avec une profonde tristesse la disparition du colonel Mamadou Djerma (87 ans) dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à Bobo-Dioulasso», a écrit vendredi le Premier ministre Christophe Dabiré.

Le colonel Djerma a dirigé la Grande chancellerie du 25 avril 1996 au 19 juillet 2015, après un passage au Conseil économique et social (CES) en 1995.

L’officier qui a fait ses débuts dans l’armée coloniale, a occupé de hautes fonctions dans l’armée burkinabè jusqu’à sa retraite en 1989.

«Le Burkina Faso perd ainsi en lui un grand homme qui s’est investi sans compter pour son pays. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à l’ensemble de ses proches», a ajouté le Premier ministre.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : L’ancien chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma n’est plus

Burkina-Armée-Chancellerie- Décès

Burkina : L’ancien chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma n’est plus

Ouagadougou, 12 Juin 2020 (AIB)-L’ex chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma est décédé dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à l’âge de 87 ans.

Le colonel Mamadou Djerma qui a rendu l’âme dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à l’âge de 87 ans, était à la retraite.

Il a dirigé la Grande chancellerie du 25 avril 1996 au 19 juillet 2015 après un passage au conseil économique et social (CES) en 1995.

Il a été remplacé de la Grande chancellerie par l’actuel Chancelier, le colonel André Roch Compaoré.

Incorporé dans l’armée coloniale en 1951, Mamadou Djerma a acquis au fil des ans, les grades de capitaine (1967), chef de bataillon (1972), colonel (1981) avant de prendre sa retraite en 1989.

Durant sa carrière militaire, il a dirigé le Prytanée Militaire du Kadiogo (1971), le groupement d’instruction des Forces Armées Voltaïques à Bobo-Dioulasso (1972), le 3è Régiment d’infanterie Commando à Bobo-Dioulasso (1976-1980).

De 1980 à 1982, il a été Chef de la Division Opérationnelle de l’État-major des Forces Armées Voltaïques et Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale de 1982 à 1983.

Le regretté colonel est Commandeur de l’Ordre National Voltaïque et Grand-Croix de l’Ordre National.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Hauts-Bassins : Aucun nouveau cas de Covid-19 depuis le 22 mai

Hauts-Bassins : Aucun nouveau cas de Covid-19 depuis le 22 mai

Bobo-Dioulasso, 12 juin 2020 (AIB)-La région des Hauts Bassins n’a pas enregistré de nouveau cas positif de Covid-19 depuis le 22 mai 2020, a appris l’AIB vendredi.

Depuis 22 jours, la région des Hauts-Bassins n’a plus recensé de nouveau cas de Covid-19. C’est ce qui ressort de la rencontre du comité régional de gestion des épidémies, tenue le 12 juin à Bobo.

Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que le foyer est éteint, car selon les spécialistes de la santé, il faut un temps d’observation de 28 jours pour parvenir à telle conclusion.

La sensibilisation et la communication doivent alors se poursuivre pour qu’il n’y ait plus de cas, a suggéré le président du comité, le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou.

La région des Hauts-Bassins a enregistré depuis l’apparition de la maladie 76 cas dont 68 guéris et 8 décès.

Agence d’information du Burkina

fo/ata

Photo d’archive: lesechosdufaso.net

Zoundwéogo/Covid-19 : des vivres, de la volaille et du savon pour des personnes vulnérables

Zoundwéogo/Covid-19 : des vivres, de la volaille et du savon pour des personnes vulnérables

Mnaga, 12 juin 2020(AIB)-L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a offert hier jeudi à Nobéré (province du Zoundwéogo), des vivres, de la volaille et du savon à 60 personnes vulnérables dont 30 filles qu’elle parraine.

 L’association Zak La Yilguemdé (AZLY) a fait des heureux dans la commune rurale de Nobéré, province du Zoundwéogo, le jeudi 11 juin 2020.

Une soixantaine de personnes notamment 30 filles scolarisées qu’elle parraine et des personnes en situation de vulnérabilité a reçu, de sa part, des dons en nature.

Ce sont au total 60 sacs de riz, 30 cartons de savon, 90 poules et 30 coqs, d’une valeur estimée à 1 755 000 francs CFA.

Le chargé de projet de lutte contre le marriage d’enfants à  AZLY, Bienvenu Koncobo, a expliqué qu’il sera offert à chaque bénéficiaire un sac de riz et en supplément pour chacune des 30 filles, un demi carton (12 boules) de savon, trois poules et un coq.

Les fruits de l’élevage de la volaille permettront aux filles de subvenir aux besoins entrant dans le cadre de leur scolarisation, a-t-il dit.

A entendre M. Koncobo, AZLY qui ne s’investit pas généralement dans les actions d’urgence, a décidé de ce geste, grâce à l’accompagnement de son partenaire Mundo Cooperante, pour voler au secours de ses populations partenaires.

«C’est au regard de la situation sanitaire avec la Covid 19 qui a détérioré les conditions de vie des populations rurales avec qui nous travaillons que nous avons ciblé les personnes vulnérables notamment des filles que nous soutenons pour la scolarisation et des personnes âgées, des veuves et des personnes en situation de handicap pour leur venir en aide», a-t-il expliqué.

Le maire de Nobéré, Joseph Zoungrana, a, au nom des bénéficiaires, salué AZLY et ses partenaires pour leur «le geste humanitaire et de solidarité envers les plus démunis».

«Ce don est vraiment la bienvenue parce qu’il va nous soulager énormément et nous permettre aussi d’avoir de quoi supporter les frais de scolarité de nos filles », a soutenu, pour sa part, le chef de ménage Boukari Tapsoba.

La secrétaire exécutif de AZLY, Aimée Yaméogo, tout en prodiguant des conseils de bonnes pratiques contre la Covid 19, a exhorté les parents à s’impliquer dans la scolarisation des filles en se démarquant des pratiques de mariages d’enfants et de mariages précoces.

Agence d’information du Burkina

Mamady Zango

 

 

 

Politique et attaque terroriste en Côte d’Ivoire, à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et attaque terroriste en Côte d’Ivoire, à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité liée à l’attaque terroriste survenue la veille au Nord de la Côte d’Ivoire, sans oublier la conférence de presse organisée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Le quotidien national Sidwaya relate que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a animé une conférence de presse, hier jeudi 11 juin 2020 à Ouagadougou.

Selon le journal, le parti au pouvoir s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité liés notamment à la sécurité, la santé, les élections et l’éducation.

A en croire Sidwaya, le MPP «ne compte pas se laisser divertir par les sorties médiatiques de ses adversaires politiques à propos de la tenue à bonne date des élections le 22 novembre prochain».

Pour le président du parti au pouvoir, Simon Compaoré, rapporte le confrère, «le MPP ne dérogera pas au principe de la loi fondamentale du Burkina Faso qui consacre la tenue des élections tous les cinq ans.

Citant M. Compaoré, Sidwaya ajoute que les raisons de la menace terroriste et la crise sanitaire, avancées par leurs contempteurs pour exiger le report des élections, ne sont que des prétextes.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè arbore en première page, les propos de Simon Compaoré qui dit: «Nos contempteurs ne vont pas nous divertir».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso reprend les propos du président du MPP qui déclare: «Les élections se tiendront malgré le terrorisme, le Covid-19 et nos adversaires».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Elections couplées de novembre 2020: L’agenda électoral national doit être scrupuleusement respecté, selon Simon Compaoré, président du MPP».

Le même quotidien renseigne que la Conscience pour un moratorium des élections (CONSEMEL), composée de deux partis de l’opposition, a appelé, hier jeudi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, à la mise en place d’une transition politique de trois ans.

A ce propos, L’Observateur Paalga titre: «Elections de novembre 2020: la CONSEMEL pour un report et une transition», là où Aujourd’hui au Faso (privé) ajoute que «le CONSEMEL souhaite une transition de 3 ans».

Le quotidien cité en second lieu revient sur l’attaque terroriste survenue la veille en territoire ivoirien, titrant : «Attaque terroriste à Kafolo en Côte d’Ivoire: Koufa guigne les terres d’Eburnie».

Aujourd’hui au Faso souligne qu’une dizaine de militaires ont été tués et que plusieurs blessés ont été acheminés à Abidjan.

Le journal croit savoir que «c’est un revers très important, le plus lourd depuis l’attaque de Grand-Bassam en mars 2016 qui avait fait 22 morts».

L’Observateur Paalga consacre son ‘’Regard sur l’actualité’’ à ce sujet, mentionnant comme titre: «Attaque d’une caserne en Côte d’Ivoire: Coup de semonce d’Amadou Koufa à Alassane Ouattara».

Agence d’information du Burkina

La commune de Gayéri valide son nouveau Plan de développement

 

La commune de Gayéri valide son nouveau Plan de développement

 Gayéri, 11 juin 2020 (AIB)-Le conseil municipal de Gayéri a validé hier mercredi, son nouveau Plan communal de développement d’une valeur de près de 4 milliards de FCFA et couvrant la période 2020-2024.

En session extraordinaire, le conseil municipal de Gayéri a validé à l’unanimité son projet de Plan communal de développement (PCD) le mercredi 10 juin 2020 dans la salle de réunion de ladite structure.

Dans son discours d’ouverture, le maire de la commune urbaine de Gayéri  Kirsi Thiombiano a rappelé aux participants que le dernier PCD de Gayéri est expiré depuis 2014.

Or le Code Général des Collectivités Territoriales du Burkina Faso fait obligation aux collectivités de disposer de plans locaux de développement afin de gérer au mieux les actions de développement local.

Au regard de l’importance de ce PCD, le maire dira que la planification est la clé de la réussite de tout projet. Et pour ce faire, une bonne action de politique publique passe entre autres par l’identification du problème, la détermination des besoins et de la cible, le choix rationnel et raisonné des actions à mener pour résoudre le problème.

La budgétisation des actions, leurs priorisations tenant compte du temps et des ressources disponibles ou sûres et afin l’étalage des actions sur le temps, doivent également figurer dans les décisions.

Le président de la commission ad’hoc  du projet de PCD Yatenyoua Lucien Ouoba a fait une présentation synthétique à l’assemblée en mettant en évidence les méthodes de travail utilisées, les contraintes et les forces  de ce plan avant de terminer sur la planification des activités pour la période 2020-2024.

Ce dernier soulignera que ce plan prend en compte les actions directes ou indirectes qui visent l’amélioration des conditions de vie des populations de la commune de Gayéri.

Ainsi, l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement les marchés et Yaar, l’aménagement urbain, les pompes funèbres, les pistes rurales le sport la culture, l’éclairage public, l’agriculture, l’élevage et l’environnement vont focaliser l’action de la commune pour les cinq prochaines années.

Les questions transversales telles que la sécurité et le genre sont également prises en compte.

Le PCD 2020-2024 de la commune urbaine de Gayéri financé par le Projet de Sécurité Alimentaire à l’Est (PSA-E), REGIS-ER et l’ONG Tin-Tua, se chiffre à un montant global de trois milliards neuf cent soixante-six millions cinq cents quatre-vingt-dix mille (3 966 590 000) FCFA.

Six cent quatre-vingt-huit millions quatre cent quarante mille (688 440 000) francs CFA sont acquis (soit 17,36 % du coût global du plan) et trois milliards deux soixante-dix-huit millions cent cinquante mille (3 278 150 000) francs CFA sont à rechercher.

Après l’adoption de ce PCD 2020-2024 de Gayéri à l’unanimité des conseillers municipaux présents, le maire a invité ces mêmes élus locaux à s’engager pleinement dans la mobilisation des recettes financières afin de cet objectif une réussite.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

Burkina/Covid-19 : Un Institut offre 500 masques et du gel au ministère en de l’éducation nationale

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Burkina/Covid-19 : Un Institut offre 500 masques et du gel au ministère en de l’éducation nationale

Ouagadougou, 11 juin 2020(AIB)-L’Institut supérieur de technologies(IST) a offert jeudi, 500 masques , du gel et du savon liquide au ministère en charge de l’Education nationale dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus au Burkina Faso.

Le don de l’Institut supérieur de technologies(IST) remis jeudi au ministère de l’Education, est composé de 500 masques, de 50 bidons de savon liquide, de 20 bouteilles de solution hydro alcoolique et 10 bidons de gel hydro alcoolique, a affirmé jeudi son directeur général adjoint (DGA) de l’IST, Laurent Zoma.

«La pandémie de la Covid-19 est venue bouleverser le monde entier et le Burkina n’a pas échappé à cette situation. Elle a bouleversé les activités et stoppé bon de travaux dont les cours », a-t-il indiqué.

Laurent Zoma a expliqué que le ministre Stanislas Ouaro et ses collaborateurs se sont mobilisés pour une reprise des cours dans de meilleures conditions.

«C’est pour cela que nous mobilisé nos étudiants au sein de la techno pole de l’IST de la filière agro-alimentaire qui se sont mis à proposer des solutions dans la lutte contre la maladie à coronavirus dans le pays», a-t-il ajouté.

Le DGA de l’Institut dit être venu encourager le ministère de l’Education dans leur souci de sauver l’année académique 2019- 2020.

Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro s’est satisfait du don du fait que les solutions hydro alcooliques, les savons liquides ont été produits par les étudiants de l’IST en tenant compte de l’Organisation mondiale de la santé(OMS).

M. Ouaro a noté que le geste de l’Institut entre dans le cadre de l’appel du gouvernement, à la mobilisation de la communauté pour lutter contre la propagation du Covid-19 surtout dans son volet plan de riposte pour la continuité éducative et la reprise des activités pédagogiques.

«Je voudrais remercier l’IST et profiter lancer un appel à la solidarité, et à l’accompagnement pour que nous puissions sauver notre année scolaire dans de bonnes conditions sans un nouveau cas de Covid-19 déclarés dans nos établissements et entamer la nouvelle année avec beaucoup de sérénité »,- a-t-il poursuivi.

Crée en 2000, l’IST a pour ambition d’être une université privée reconnue.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

 

Burkina : une organisation offre des radios, des smartphones et des téléviseurs au ministère de l’Education

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Burkina : une organisation offre des radios, des smartphones et des téléviseurs au ministère de l’Education

Ouagadougou 11 juin, 2020, (AIB)-L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture(ICESCO) a offert jeudi, environ mille radios, trois cent smartphones et quinze télévisions d’un montant total  de 23 millions de F CFA  au ministère en charge de l’Education nationale, pour assurer la continuité des activités pédagogiques dans un contexte de Covid-19 et d’insécurité au Burkina Faso.

«Aujourd’hui je suis vraiment dans la joie de recevoir ce don de l’ICESCO des mains du président de la commission nationale de l’ISESCO au Burkina Faso, le Pr Alkassoum Maïga», affirmé le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro.

Pour lui, le don de l’Organisation islamique de 40 000 dollars (23 millions de FCFA) est composé de 1202 radios, de 302 téléphones portables Android et de 15 postes téléviseurs.

M. Ouaro s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise des outils de communication de l’ICESCO à son département.

Le ministre a expliqué que le geste de l’Organisation contribue à la mise en œuvre du plan de riposte de son département pour lutter contre la Covid-19 et l’insécurité et d’assurer la continuité éducative ainsi que la reprise des activités pédagogiques.

De son avis, les bénéficiaires du don seront les familles des déplacés internes ou des familles vulnérables de cinq régions du pays que sont la région de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre -Nord, du Sahel et du Nord.

A entendre, Pr Ouaro, ces localités sont les plus touchées par l’insécurité et la pandémie de la maladie à coronavirus et c’est qui explique le choix des élèves pour ces zones à risques.

Il a signalé qu’un secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence va recenser les élèves des familles déplacées, de celles vulnérables et que la répartition se fera par région.

«Nos points focaux procèdent à leur niveau le partage en privilégiant les familles des élèves qui sont en classe d’examen»,a-t-il soutenu.

Stanislas Ouaro a précisé que, ce sont les élèves des classes d’examen qui bénéficieront de l’école par la radio et la télévision au Burkina

Il a indiqué qu’un secrétariat technique de son département effectuera des tournées sur le terrain pour assurer de l’utilisation et du maintien du matériel de la part des bénéficiaires.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, son collègue Ouaro a bien voulu trouver un plan de riposte contre la Covid-19 et de l’insécurité en ces moments difficile dans le pays.

D’après lui, la continuité de l’éducation n’est pas garantie dans tout le Burkina et il fallait trouver des alternatives qui consistent à contourner les difficultés existantes passant par l’utilisation technologique de l’information et de la communication(TIC).

A l’en croire, cet enseignement permettra d’éviter le décrochage scolaire des élèves en classes d’examen.

Créée en 1996, l’ICESCO regroupe plus cinquantaine de pays membres à travers le monde.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gayeri : des enseignants observent un sit-in

Gayeri : des enseignants observent un sit-in

Gayéri, 11 juins 2020 (AIB)-Une quarantaine d’enseignants du post-primaire et du secondaire de la Komondjari ont observé jeudi matin, un sit-in, pour protester contre la suspension et les coupures de salaires opérées en mars, à la suite d’une grève.

Près de quarante enseignants du post-primaire et du secondaire de la province de la Komondjari sous la houlette du syndicat F/Synter, ont exprimé leur mécontentement à leur directeur provincial par un sit-in, de 7h à 10h le 11 juin 2020.

Réunis devant les locaux de la Direction Provinciale des Enseignements Post-primaire et Secondaire de la Komondjari, ces enseignants des lycées et collèges ont exprimé leur raz-de bol.

Le Secrétaire général de F/ Synter de la province de la Komondjari André Kabré s’est insurgé contre la suspension et la coupure abusives des salaires du mois de mars 2020 de huit (08) de leurs camarades dont trois proviseurs.

Selon M. Kabré, ces enseignants suivent des mots d’ordre national de leur syndicat qui leur interdit l’exécution de certaines tâches dont la tenue des conseils de classes.

André Kabré.

A l’écouter la hiérarchie compte tenir ces conseils de classes dans les meilleurs délais et menacerait encore de couper les salaires, les mois à venir.

Les manifestants disent ne pas comprendre que leur directeur dont «le pouvoir permet de couper injustement le salaire des agents dans des brefs délais», ne soit pas capable d’aider ces derniers à obtenir leurs actes de carrière (actes de bonification, d’avancement, et de mandatement des sortants de l’école) attendus plusieurs années.

Pour les plaignants, ces mesures sont injustes car ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, au moment où des services ont fermé leurs portes à cause de la dégradation de la situation sécuritaire.

André Kabré a souhaité également que les demandes d’affectations pour convenances personnelles soient à nouveau recevables.

Harouna Decard Sawadogo.

Le Directeur Provincial des Enseignements Post-primaire et Secondaire de la Komondjari Harouna Decard Sawadogo dit être surpris de ce mouvement car n’ayant pas obtenu auparavant un préavis.

Monsieur Sawadogo a soutenu que le problème de suspension a été résolu. Il a tout de même promis de transmettre à sa hiérarchie les préoccupations de ces enseignants.

Le Directeur a indiqué que les affectations pour convenance personnelle vont reprendre, selon les informations qui lui sont parvenues.

En rappel, au mois de mars, des coupures et de suspensions de salaires ont été appliqués à des centaines de fonctionnaires, en majorité des enseignants, opposés à l’extension de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics, déjà effective dans le privé et le parapublic.

L’avènement de la Covid-19 en début mars et les mesures restrictives qui ont suivi, ont contraint les syndicats à tempérer leurs manifestations, note-t-on.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

 

 

 

Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

Burundi-Décès-Polémiques

 Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

 Ouagadougou, 10 Juin 2020 (AIB)-Le président du Burundi Pierre Nkurunziza est décédé mardi d’un arrêt cardiaque, selon un communiqué officiel mais de la maladie à coronavirus (Covid-19) selon des membres de la société civile.

C’est par un communiqué que le gouvernement du Burundi a annoncé mardi, le «décès inopiné» lundi, du Président Pierre Nkurunziza survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi (centre-est), «suite à un arrêt cardiaque» sans plus de précision.

Cependant cette version peine à convaincre, d’abord parce que des médecins ont évoqué la Covid-19 dès le lendemain de son hospitalisation.

Ensuite, l’un des rares respirateurs de Bujumbura a été acheminé par hélicoptère lundi à l’hôpital de Karusi, mais c’était trop tard.

Quelques jours avant, c’est l’épouse du regretté président qui avait été évacuée vers le Kenya pour une suspicion du coronavirus.

Elle était «en voie de guérison et est revenue précipitamment au Burundi dès hier», selon une source administrative.

Le président du Forum pour la conscience et le développement (Focode) Pacifique Nininahazwe doute de la version officielle sur les circonstances de la mort du chef de l’État et appelle à la fin du «déni» sur la pandémie de Covid-19.

Il est l’un des nombreux leaders de la société civile à avoir été contraint à l’exil pour s’être opposé en 2015 au troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

Adressant ses pensées aux proches de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe estime qu’«on ne devrait pas souhaiter la mort, même à son pire ennemi».

Cependant, il dresse un bilan très critique des quinze années de pouvoir du défunt président.

Il regrette que Pierre Nkurunziza n’ait pas vécu assez longtemps pour être entendu par la justice dans le cadre des enquêtes menées actuellement par la Cour pénale internationale (CPI).

De son côté, Thierry Vircoulon, chercheur à l’Institut français des relations internationales n’écarte pas aussi la thèse du décès par l’épidémie de la Covid-19.

«Au mois de mai, les autorités avaient expulsé l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’occupait de la Covid-19 au Burundi. Donc, il y avait une volonté délibérée de masquer cette épidémie», a-t-il déclaré.

Pacifique Nininahazwe a invité les autorités burundaises à «ouvrir une enquête pour statuer sur les causes réelles du décès du président».

Pierre Nkurunziza devait remettre le 20 août prochain, le pouvoir à son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, élu le 24 mai dernier.

Suite à son décès, l’article 121 de la Constitution prévoit que le président de l’Assemblée nationale Pascal Nyabenda, assure l’intérim jusqu’à l’investiture.

En janvier dernier, le parlement burundais avait voté une série d’avantages pour les anciens présidents de la république, avantages dont devrait jouir Pierre Nkurunziza à partir du 20 août prochain.

Il s’agit d’un bonus de 1 milliard de francs burundais (500 000 euros), la construction d’une villa de haut standing, un service de sécurité, un parc de 6 véhicules, une pension mensuelle égale aux émoluments d’un vice-président, sans oublier une immunité de chef d’État en exercice.

Le désormais ex président burundais était simple professeur d’éducation physique, quand il a pris la tête du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) en 2001 en pleine crise.

Il était considéré comme le plus petit dénominateur commun entre des généraux beaucoup plus puissants que lui et qui forment une junte, aujourd’hui encore.

Élu président de la République en 2005, Pierre Nkurunziza va peu à peu s’imposer.

Il disait avoir été choisi par Dieu pour gouverner le Burundi et entraînera tous les responsables des institutions et parties dans d’interminables grand-messes religieuses, appelées «croisades».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Source : RFI

Photo : RFI

 

 

 

 

Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

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Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Le colonel Omer Bationo (55 ans), ex chef de corps  du défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été nommé mercredi en conseil des ministres, Directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale.

Le nouveau directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, colonel Omer Bationo a dirigé le défunt RSP de 2007 jusqu’aux mutineries de 2011.

Limogé de ce poste suite à ces événements, il avait été nommé le 11 novembre de la même année par le président Blaise Compaoré, comme directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).

Cité dans le putsch du général Gilbert Diendéré perpétré le 17 septembre 2015, il a été limogé de son poste par le président de la Transition Michel Kafando dès le rétablissement du gouvernement, soutenu par la pression populaire.

Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre et coups et blessures volontaires dans le putsch de septembre 2015, l’innocence de celui qui a osé dire en face au général Diendéré qu’il ne soutenait pas son putsch,  a été reconnue par toutes les parties au Tribunal militaire.

Le colonel Omer Bationo, 55 ans, est médaillé d’honneur militaire et officier de l’ordre national.

Il prend les commandes de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, au moment où le pays est durement éprouvé par des attaques terroristes régulières et meurtrières.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

 

 

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée-gendarmerie

Côte d’Ivoire-Terrorisme-Attaque-Poste-Mixte

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée- gendarmerie

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB)-Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi en Côte d’Ivoire, dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant une dizaine de morts.

L’attaque a eu lieu vers 2 ou 3 h du matin dans la zone de Kafolo, à 140 km de Ferkessédougou sur la route de Kong.

Le bilan est encore provisoire, mais plusieurs sources sécuritaires font déjà état d’une dizaine de morts et de disparus dans les rangs des forces de défense et de sécurité ivoiriennes. L’armée a déployé des renforts dans la zone.

Cette attaque intervient alors que les armées ivoirienne et burkinabè ont mené depuis plusieurs semaines, une opération dans cette zone.

Intitulée «Comoé», du nom du fleuve qui sépare les deux pays, elle avait entraîné la neutralisation de plusieurs éléments de cette cellule terroriste liée à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

Cependant, une fuite avait permis à la cellule de dissimuler une partie de son armement et à son chef de s’évaporer dans la nature.

Selon des informations de Jeune Afrique, il s’agit d’un combattant peul, un certain Dramane Sibidé, surnommé «Hamza».

Il avait été envoyé sur place par Amadou Koufa en 2019 avec d’autres combattants dans le but de recruter localement et de développer la cellule en Côte d’Ivoire.

Il était surveillé par les services de renseignements burkinabè (qui en avaient averti leurs homologues ivoiriens) et avait été la cible d’une précédente opération au Burkina Faso, sans succès.

Cette attaque est la deuxième d’envergure en territoire ivoirien depuis celle qui avait frappé Grand-Bassam en mai 2016 et fait 19 morts.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Source : Jeune Afrique

Photo : Jeune Afrique 

 

 

 

 

 

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets liés à la lutte contre le terrorisme, sans oublier les questions sanitaires.

«Santé: La poliomyélite remet pied au Burkina», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui renseigne que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou a annoncé, hier mercredi au cours du point de presse post-conseil des ministres, que depuis le 5 janvier 2020, le pays (Burkina Faso) a enregistré trois cas d’infection à la poliomyélite.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «Conseil des ministres: Lutte contre la poliomyélite : Bientôt un plan de riposte national».

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que lors de la même réunion gouvernementale, l’on a évoqué «l’acquisition de 300 ambulances au profit des centres de santé du pays».

Sidwaya revient sur l’attaque meurtrière du convoi humanitaire survenue, le samedi 30 mai 2020, dans le village de Bilbalgo, situé à 18 km de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, mettant en exergue: «Des rescapés racontent».

Le journal qui rapporte des témoignages de certains rescapés blessés, «72 heures après leur sortie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho», rappelle que cette attaque terroriste a fait officiellement quatorze décès, 48 blessés et de nombreux matériels emportés.

Abordant la lutte contre le terrorisme,  L’Observateur Paalga fait observer que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, en séjour à Fada N’gourma, dans la région de l’Est, les 8 et 9 juin dernier, a abordé le sujet.

A en croire le confrère, M. Sakandé a lancé «un cri de cœur à tous les leaders de toutes les communautés pour qu’ils sensibilisent les leurs à se départir de la stigmatisation  et du repli identitaire, car c’est la seule manière de faire face au péril terroriste».

Le même quotidien, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle des exactions contre les civils au Sahel, mentionnant: «Des dérives qui alimentent le terrorisme».

Selon L’Observateur Paalga, l’ONG Amnesty international a mené «une enquête circonstanciée qui indexe les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina, du Mali et du Niger d’avoir froidement exécuté sans autre forme de procès 199 personnes entre février et avril 2020».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche: «Supposées exécutions extrajudiciaires au Burkina-Mali-Niger: Les FDS sur la sellette d’Amnesty International».

Le commentateur fait remarquer que «le Sahel est aujourd’hui, une sorte d’arène romaine, ou les curées de part et d’autres sont très sanglantes».

«S’il appartient aux forces de défenses de faire le distinguo, entre ennemis et simples populations, il est souvent difficile sous la pression, et les menaces prégnantes de savoir qui est qui, tant terroristes et populations de certaines localités sont en osmose», commente-t-il.

Et d’ajouter qu’il y a le risque aussi à trop tirer sur la conscience des FDS, de leur saper le moral.

«Ceci étant, il est de bon aloi  qu’Amnesty International tire la sonnette d’alarme, car il n’y a pas de guerre sans victimes collatérales, surtout dans une guerre oblique mais quand ces victimes collatérales deviennent nombreuses, il y a sûrement problème», conclut Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

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