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Promotion de la cohésion sociale

Le PNUD et le HCR apportent le PaCoS

 

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR) a organisé le 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso un atelier d’appropriation  du projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS). La rencontre a pour but de permettre une meilleure appropriation du projet par l’ensemble des parties prenantes concernées en vue de favoriser une mise en œuvre consensuelle et efficace des interventions.

Le projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS)  est initié par le Programme des nations unies pour le développement(PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR). Il vise à promouvoir la participation citoyenne et la cohésion sociale dans les collectivités territoriales dans le  grand Ouest. Le PaCoS a pour but  notamment de renforcer les principes de la redevabilité et la culture citoyenne des femmes, des jeunes et des organisations de la société civile (OSC) dans les collectivités territoriales, apaiser les tensions et conflits intra et intercommunautaires liés à la gouvernance locale du foncier, et à renforcer les capacités des acteurs des collectivités territoriales cibles à s’impliquer dans la promotion des valeurs de tolérance et de cohésion sociale. La mise en œuvre du PaCoS implique la participation de plusieurs acteurs comme les autorités administratives, les services techniques de l’Etat, les communes, les leaders coutumiers et religieux et les organisations de la société civile. C’est en vue de permettre à ces acteurs  de s’approprier le projet, son contenu et ses différentes articulations que les deux agences ont initié l’atelier du 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso. il s’est agi à travers la rencontre, de permettre aux participants d’avoir une meilleure compréhension des enjeux, des objectifs et des axes stratégiques du projet, d’expliquer et de définir les rôles des différents acteurs concernés ainsi que le mécanisme de coordination, et d’adopter la planification pluriannuelle des activités.

 

38 800 déplacés dans le grand Ouest

 

A l’ouverture de l’atelier, le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD, Dieudonné Kini, a rappelé que la mise en œuvre du PaCoS est la contribution du PNUD et du HCR aux efforts du gouvernement qui fait face aux nombreux défis en termes de perte en vie humaine , de déplacements massifs des personnes à l’intérieur du  pays, et la mise à mal du vivre ensemble. « l’idée centrale qui a guidé jusqu’ici le processus de formulation de ce projet est qu’aucun développement durable et harmonieux n’est envisageable sans la paix, la cohésion sociale et une participation adéquate de toutes les forces vives de la nation, y compris les femmes, les jeunes, les personnes déplacées internes et les organisations de la société civile », a souligné M. Kini. Pour être bénéfique et efficace cette participation, selon le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD,  se doit être avisée, éclairée et pertinente, d’où la nécessité de bien outiller les différents acteurs impliqués. A l’entendre, le projet ambitionne  renforcer la capacité des acteurs en matière de redevabilité et de culture citoyenne, de gestion des affaires locales, de promotion des valeurs de tolérance de cohésion sociale. Un accent, a-t-il ajouté, sera mis sur les efforts visant à apaiser les tensions et les conflits intra et intercommunautaires, liés à la gouvernance locale du foncier, à la promotion de l’autonomisation socioéconomique des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes. Pour le chef de bureau du  HCR à Bobo, Tony Tumagu, il est important que toutes les parties prenantes s’approprient le projet afin que les produits qui seront issus de sa mise en œuvre soient profitables et bénéfiques à la population cible. « Au-delà de la cohésion  sociale et la participation citoyenne, ce projet place comme priorité l’autonomisation socioéconomique  des personnes déplacées internes et leurs communautés hôtes dans le grand Ouest, qui a accueilli plus de 38 800 personnes déplacées internes au 31 mars 2021 dont la grande majorité vit dans des familles d’accueil et grâce au soutien appréciable des communautés hôtes », a-t-il dit. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, se dit convaincu qu’il n’y a pas de développement sans cohésion sociale et la paix. Il a loué la création du projet PaCoS qui vient renforcer les  initiatives des autorités pour la promotion du vivre ensemble et la cohésion sociale.

Adaman DRABO

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