Burkina-Agroécologie-Evaluation

Burkina : Un atelier pour valider    l’étude sur l’état des lieux de l’agroécologie

Ouagadougou, 30 avril 2021 (AIB) – L’Organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a organisé  vendredi à Ouagadougou, un atelier pour valider l’étude  sur l’état des lieux de l’agroécologie au Burkina Faso, a constaté l’AIB.

Pour le représentant par intérim de de la FAO Burkina Faso, Abdoul Nasser Ibrahim, l’étude  a été  faite  pour faire face à «un constat alarmant  de la dégradation  de la situation alimentaire et  nutritionnelle de 690 millions de personnes à travers le monde».

Il ajoute que la situation de faim et de malnutrition persiste  alors  que  «la FAO s’est engagé à  atteindre l’objectif la faim zéro d’ici à 2030».

De l’avis de Abdoul Nasser Ibrahim,  au regard  des faits,   il a fallu s’arrêter à une étape pour voir est-ce que  le modèle agricole pratiqué  dans les dix pays concernées  peut  permettre d’atteindre cet objectif.

«Malheureusement le constat a révélé que ce système agricole  ne permettrait pas d’atteindre cet objectif. Ce qui a motivé la FAO à accompagner  la CEDAO et le pays pour faire cet exercice», a-t-il expliqué.

S’agissant du rapport, le représentant par intérim confie qu’Il ressort «que les pratiques agricoles actuelles avec l’utilisation  massives d’engrais chimiques et de pesticides  contribuent  énormément à la faim, à la malnutrition et à la pauvreté».

Et de préciser que «le rapport révèle qu’il existe par contre  de très  bonnes pratiques d’agroécologie au Burkina Faso dans certaines localités qui ne sont pas suffisamment connues».

«Pour ce faire  c’est le lieu ici de partager ces bonnes pratiques agricoles et de les partager à l’échelle pour inverser la tendance», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, M. Ibrahim  fait remarque qu’une des  recommandations du rapport veut que «tous  les acteurs isolés puissent créer une plate-forme  pour échanger et partager les bonnes pratiques».

L’autre recommandation préconise «d’avoir assez de  financement, d’interpeller les partenaires techniques, les donateurs  à  accompagner pour mettre à l’échelle  ces bonnes pratique dans l’ensemble du pays ».

Le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des Aménagements hydroagricole et de la Mécanisation, Yassia Kindo a indiqué que «cette étude  a permis de mettre à nue les faiblesses de notre système agricole  pour une production durable».

Au regard  de ces faiblesses,  M. Kindo   confie  que le ministre en charge de l’agriculture et ses partenaires vont reformuler,  afin d’intégrer des paramètres de gestion écologique pour s’inscrire dans la durabilité.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

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