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Burkina : Lancement d’un programme de création de 5 000 emplois décents  pour les jeunes et les femmes

Burkina : Lancement d’un programme de création de 5 000 emplois décents  pour les jeunes et les femmes

Bobo-Dioulasso, 24 juillet 2020 (AIB)-La phase I du Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole (PAPEA), va créer au moins 5000 emplois décents pour les jeunes et les femmes, a soutenu le ministre de l’Agriculture Salifou Ouédraogo,  lors du lancement officiel.

Le ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydro agricoles, Salifou Ouédraogo a procédé au lancement de la première phase  du Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole (PAPEA), le vendredi 24 juillet 2020 à Bobo-Dioulasso.

Ledit programme vise à développer l’entrepreneuriat agricole, créer des emplois décents et générer des revenus au profit des populations rurales et péri-urbaines, en particuliers les jeunes et les femmes.

D’une durée de 12 ans, le PAPEA s’étend en 3 phases de 4 ans chacune. La première phase prévue pour la période de juin 2019 à mai 2023 a un budget d’environ 5 milliards de FCFA.

Il va couvrir trois  régions (le Nord, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins) et les zones péri urbaines de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Au cours de sa première phase 2019-2023, le consortium Helvetas et l’Organisation internationale néerlandaise de développement (SNV) HELVETAS/SNV sont chargées de la mise en œuvre.

Le PAPEA compte à terme toucher 24 000 personnes dont 50% de femmes et 60% de jeunes et 6000 entreprises agricoles, selon Salifou Ouédraogo.

Les principaux acteurs ont décidé de mutualiser les efforts afin de relever les défis du programme.

Fruit de la coopération entre le Burkina Faso et  la Suisse, le PAPEA a pour objectif d’appuyer le développement de l’entreprenariat agricole dans les filières porteuses (fruits, légumes, bétail/viande, lait) et de niche (agriculture biologique et commerce équitable).

«Le programme (phase1) vise à créer 5 000 emplois décents pour les jeunes et les femmes avec un accroissement de leurs revenus de 10%»,  a martelé le chef du département de l’Agriculture.

L’accent sera mis sur l’érection  de 60 clusters ou grappes d’entreprises dans les filières agricoles. Citant la sagesse africaine, Quand on lave ton dos, tu dois te laver ton ventre », il a assuré que son département va travailler avec son partenaire suisse afin de maximiser davantage la performance du PAPEA.

Pour le directeur du Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, Jean-Michel Limat, ce nouveau programme témoigne de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la Suisse et, cela, depuis 46 ans.

Selon M. Limat, la phase 1 du PAPEA est l’aboutissement d’un processus de réflexion et de concertation entre le ministère en charge de l’Agriculture, le Bureau de la coopération suisse et ses partenaires.

Selon le directeur du Bureau de la coopération suisse au Burkina Faso, Jean-Michel Limat, le PAPEA témoigne de l’excellence des relations entre le Burkina Faso et Suisse.

Et d’ajouter : «Le PAPEA promeut le développement de stratégies collectives de production interconnectées et  des stratégies collectives de mise en marché afin de produire ce qui est vendable et vendre ce qui est produit».

Les ressources issues du programme, d’après Jean-Michel Limat, serviront à faciliter l’émergence d’un écosystème de prestataires de services d’appui aux entreprises agricoles et de la finance inclusive au profit des jeunes et des femmes pour le développement de leur entreprise.

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

 

Lutte contre le chômage: le Premier ministre réaffirme l’importance de la formation professionnelle

Burkina- Entreprenariat- Formation

 Lutte contre le chômage: le Premier ministre réaffirme l’importance de la formation professionnelle

Dédougou, 25 juil.  2020 (AIB)- Le  chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré a exhorté samedi, les jeunes  du Centre de formation professionnelle de Badala (CFP-SND) dans la commune urbaine de Dédougou, à créer des entreprises pour contribuer à la politique nationale de l’emploi au Burkina Faso.

«Il est important pour les jeunes  d’apprendre un métier pour pouvoir s’insérer dans la vie professionnelle au niveau de notre pays», a affirmé le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

M. Dabiré a souhaité  que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique nationale  de promotion de l’entreprenariat, ces jeunes formés à Badala, deviennent des entrepreneurs et des gestionnaires d’entreprises  pour employer d’autres jeunes.

M. Dabiré s’exprimait samedi à Badala,à l’issue de sa visite au centre de formation, à la périphérie nord-Est de la commune urbaine de Dédougou,  dans le cadre de sa tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Il a souligné que les collectivités territoriales ont besoin des nouvelles compétences  formés dans les  quatre  filières que sont   la  soudure,   la mécanique auto,  la menuiserie et la métallique.

A écouter Christophe  Dabiré, la formation des jeunes  permettra de résorber le problème de chômage dans le pays  car selon lui, ces derniers vont créer des emplois pour embaucher  d’autres jeunes  dans le pays.

«Je les félicite pour leur succès et je les encourage à travailler davantage pour s’insérer dans la vie professionnelle pour leur bien-être », a indiqué.

Notons que le certificat  d’études du primaire (CEP) est le diplôme exigé dans le CFP-SND de Badala et bien d’autres centres  de formation  professionnelle du Burkina Faso.

Pour  cette session 2020,  les 187 candidats au certificat de qualification professionnelle (CQP) ont réalisé un taux de  succès de 100% à leur examen.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA/AK

 

 

Burkina: 72 tonnes d’aliments pour bétail pour des éleveurs vulnérables

Burkina: 72 tonnes d’aliments pour bétail pour des éleveurs vulnérables

Loroum, (AIB)-Des éleveurs du Bam et du Loroum, affectés par la crise sécuritaire et la Covid-19, ont reçu le vendredi 24 juillet 2020 à Titao, 72 tonnes d’aliments pour bétail, a constaté l’AIB.

La Fédération des Eleveurs du Burkina a procédé ce vendredi 24 Juillet 2020 à la remise d’une importante quantité d’aliments de bétail aux éleveurs du Loroum.

La cérémonie de remise s’est déroulé en présence des représentants du bureau national de la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et du Réseau des Organisations professionnelles paysannes et de Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

La crise sécuritaire doublée de la pandémie à coronavirus ont durement impacté les capacités des producteurs des pays sahéliens.

Les pâturages sont devenus rares et mêmes quand ils existent, l’accès est un véritable parcours du combattant.

La production pastorale s’en trouve éprouvée notamment en cette période de soudure où alimenter le bétail est devenue un casse-tête pour des millions d’éleveurs du Sahel.

Ce don est un véritable soulagement pour les producteurs durement éprouvés par l’insécurité et la pandémie à coronavirus.

C’est pour renforcer la résilience des producteurs que la Confédération Paysanne du Faso (CPF) avec le concours du ROPPA et le bureau national de la CEDEAO et de la Coopération Suisse, ont disponibilisé 72 tonnes d’aliments de bétail pour les producteurs dont 38 pour ceux du Loroum et 34 pour leurs collègues du Bam.

Ce don s’insère dans le cadre du programme régional d’appui aux organisations professionnelles paysannes agricoles mis en œuvre par la CPF.

Avec le concours de la Coopération Suisse, c’est plus de 500 tonnes d’aliments d’une valeur de 35 millions de FCFA qui ont été mobilisés au profit du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Le représentant de l’Union des Eleveurs du Loroum, M. Boureima kindo s’est réjoui de cet élan de solidarité à l’égard des producteurs du Loroum.

Pour le représentant du bureau national de la CEDEAO, David Porgo, cette initiative s’inscrit en droite ligne de la volonté de l’organisation sous régionale d’accompagner le développement socio-économique des populations.

Quant à la chaîne des bénéficiaires, le Réseau des Organisations paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest, la Confédération Paysanne du Faso et la Fédération des Eleveurs du Burkina, ils se sont réjouis de cette solidarité de la CEDEAO et de son partenaire qu’est la Coopération Suisse.

Ils ont invité les bénéficiaires à en faire bon usage, dans la transparence afin de booster la production animale.

Le Secrétaire général, représentant le Haut-Commissaire de la province du Loroum,  Bassouleymane Ouattara a traduit ses remerciements à la CPF, au ROPPA,  à la CEDEAO et à l’ensemble de ses partenaires pour ce geste qui vient à un moment où le besoin se pose avec acuité.

C’est avec un grand soulagement que Boureima Kindo, président de l’Union des Eleveurs du Loroum et les membres de sa faîtière, ont accueilli cette dotation.

Il s’est engagé à respecter le protocole et l’esprit qui sous-tend l’initiative : constituer un fond de ravitaillement accessible aux producteurs à prix usine majoré seulement des frais de transport.

Pour lui, ce don constituera un véritable fonds de sécurité qui permettra aux producteurs de se ravitailler sur place dans la province.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

Burkina/Présidentielle: Roch Kaboré est «le bon choix», selon Christophe Dabiré

Burkina- Politique- Elections

Burkina/Présidentielle: Roch Kaboré est «le bon choix», selon Christophe Dabiré

Nouna 25 juil.2020 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Dabiré a  appelé samedi à accorder en novembre 2020, un second mandat et une majorité parlementaire au président Roch Kaboré, afin qu’il poursuive sa «quête permanente du développement du Burkina».

«J’appelle les populations de la province de la Kossi (Nouna), à faire le bon choix aux élections présidentielles et législatives du 22 novembre prochain pour consolider l’Etat démocratique au Burkina Faso», a indiqué le chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le  Premier ministre s’exprimait  samedi à Nouna, chef-lieu  de la province de la Kossi, à l’occasion de sa tournée dans la région de la Boucle du Mouhoun, entamée le jeudi 23 juillet à Solenzo dans les Banwa.

Selon lui,  les futures échéances électorales se tiendront à bonne date parce que l’Etat ne veut pas ajouter une «crise constitutionnelle» à une crise sécuritaire.

«Le gouvernement a besoin de l’accompagnement des populations de la Kossi pour réussir sa mission et  satisfaire leurs préoccupations », a soutenu Christophe Dabiré.

De son avis, la poursuite des  différentes réalisations déjà engagées dépendent des populations  de la région de la Boucle du Mouhoun dans son ensemble.

Il les a alors exhortées à soutenir le  président du Faso Roch Marc Christian Kaboré dans sa quête permanente du développement du Burkina.

D’après lui, accorder un second mandat au président Kaboré aux élections couplées du novembre 2020, contribuera  à renforcer les acquis engrangés et relancer les chantiers du développement du Burkina Faso.

Christophe Joseph Marie Dabiré a souligné que malgré l’adversité (terrorisme, crise humanitaire, grèves, ndlr), beaucoup d’efforts ont été faits par son gouvernement pour répondre aux multiples attentes des populations.

Le président Kaboré a promis de poursuivre ses  multiples chantiers, s’il est réélu au soir du 22 novembre prochain, a-t-il indiqué.

A l’écouter, les doléances des populations vont trouver des réponses avec la rédaction d’un nouveau  référentiel  par le chef de l’Etat pour une mise en œuvre des programmes publics.

«Les préoccupations de  la région de  la Boucle du Mouhoun seront  prises en compte dans le  dans l’élaboration  du  nouveau plan de développement du  Burkina », a conclu Christophe Dabiré.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina/Présidentielle 2020: Zéphirin Diabré désigné candidat du principal parti de l’opposition

Burkina-Election-Présidentielle-Candidat-Investiture

Burkina/Présidentielle 2020: Zéphirin Diabré désigné candidat du principal parti de l’opposition

Ouagadougou, 26 Juillet 2020 (AIB) – L’Union pour le progrès et le changement (UPC-principal parti de l’opposition) a désigné et investi ce samedi son président Zéphirin Diabré, comme candidat à l’élection présidentielle de novembre 2020, au cours d’un congrès extraordinaire du parti.

Le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Zéphirin Diabré a reçu ce samedi des mains du premier vice-président de son parti, Dénis Nikiema, les attributs de candidat à la présidentielle de novembre 2020.

Il s’agit de la médaille d’or de l’ordre du lion, de l’écharpe de l’UPC et du bâton de commandement «pour aller à Kosyam», des dires de Dénis Nikiema.

Le président désigné et investi Zéphirin Diabré a juré «solennellement» de s’«investir dans le combat pour la renaissance du Burkina Faso».

Il compte  «remplir pleinement tous les engagements édictés par le parti (UPC) dans ce combat ultime et loyal pour la magistrature totale».

Zéphirin Diabré compte également «défendre vaillamment les idéaux, les principes et le projet de l’UPC» en montrant «courage, modestie, respect, tolérance et combativité».

La mobilisation lors de l’investiture

Il promet, d’une part, de ne ménager aucune peine pour convaincre les Burkinabè de la justesse du combat de son parti et, d’autre part, de puiser dans sa «force de lion», l’énergie nécessaire «pour apporter une victoire éclatante à l’UPC et pour la délivrance du peuple burkinabè», au soir du 22 novembre 2020.

Le président investi a été félicité par plusieurs leaders de partis politiques (majorité et opposition) présents à la cérémonie de désignation et d’investiture.

Sa candidature est soutenue par une Coalition des forces démocratiques pour le vrai changement forte d’une dizaine de partis politiques.

Après son investiture, Zéphirin Diabré s’est rendu à l’arrondissement 11 de Ouagadougou pour offrir à 423 déplacés internes provenant des provinces du Soum (Djibo), du Sanmatenga (Kaya) et du Namentenga (Boulsa), trois tonnes de vivres et 500 000 FCFA.

Il a également offert un forage réalisé sur Fonds propres aux femmes du non loti de Tabtenga, à l’arrondissement 10 de Ouagadougou.

Zéphirin Diabré est arrivé deuxième, derrière le président du Faso actuel Roch Marc Christian Kaboré, lors de la dernière élection présidentielle de novembre 2015.

En novembre 2020, Zéphirin Diabré sera de nouveau en compétition, avec le président Kaboré qui a été également investi candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir), le 11 juillet dernier.

A la suite des deux poids lourds, l’ex parti au pouvoir le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a investi ce dimanche, son président Eddie Komboïgo comme, candidat à la présidentielle de novembre 2020.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Burkina 24

 

 

Election à la FBF : ça sera un duel Banssé-Traoré

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Election à la FBF : ça sera un duel Banssé-Traoré

Ouagadougou, 25 juil. 2020 (AIB) – L’élection du président de la Fédération burkinabè de football (FBF) opposera le 22 Août prochain, Lazare Banssé à Amado Traoré selon la commission électorale qui a validé vendredi soir à Ouagadougou, les dossiers des deux candidatures sur cinq, a-t-on constaté sur place au Centre technique national.

Après examen des dossiers en plénière ce vendredi au Centre technique national qui abrite le siège de la FBF, la Commission électorale qui y a installé son quartier général, a déclaré recevables les candidatures de Lazare Banssé et de Amado Traoré.

Les trois candidatures invalidées n’ont pas respecté les dispositions du code électoral (absence de pièces exigées ou pièces non conformes pour la candidature).

Pour Bertrand Kaboré c’est « l’absence de lettres de parrainage des Ligues régionales, des clubs de D1, du club de D2, absence de certificat de résidence le candidat ayant produit une quittance de paiement de la taxe avec un avis d’imposition ».

Chez Mory Sanou, « absence de lettres de parrainage des Ligues régionales, des clubs de D1, du club de D2, du club de D3 ».

Le 3e candidat Abdoul Karim Baguian dit Lota n’a pas eu les lettres de parrainage des Ligues régionales, des clubs de D1, du club de D2, la non-conformité de la CNIB. Le candidat a produit une copie non légalisée.

Tous ces résultats ont été signifiés aux candidats par voie d’huissier selon le président de la Commission électorale Zambendé Théodore Sawadogo. Les candidats ont 72 heures pour exercer un recours s’ils ne sont pas d’accord.

Selon le président de la Commission électorale, « à l’entame de l’audience les représentants des candidats Baguian Abdoul Karim et Bertrand Kaboré n’ont pas souhaité assister à l’audience et ont quitté la salle d’audience ».

C’est le 22 Août prochain que l’élection du président de la FBF aura lieu du côté de Bobo-Dioulasso. Il succèdera au président sortant Sita Sangaré pour un mandat de 4 ans.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Faits divers, justice et sport, dans la presse en ligne burkinabè

Revue de presse du samedi 25 juillet 2020

Faits divers, justice et sport, dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 25 juillet 2020 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, évoquent des sujets liés à la justice et au sport, sans oublier des faits divers.

Wakatséra.com titre: «Burkina: un bébé de deux semaines abandonné au marché de bétail à Kaya», relatant que ledit bébé a été sauvé par la 7e  Compagnie de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) basée à Kaya, ce 24 juillet 2020.

A ce sujet, Faso7.com précise que le bébé abandonné a été trouvé dans un état frileux.

Le même journal en ligne renseigne qu’un dépôt pharmaceutique dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou, a pris feu dans la nuit du 23 au 24 juillet 2020, avant de préciser que l’on n’enregistre aucune perte en vie humaine, mais de nombreux dégâts matériels.

«Burkina : Des activistes sur les réseaux sociaux condamnés à des peines allant de 12 à 36 mois de prison pour outrage à magistrat», arbore Lefaso.net.

Le site d’information rappelle que  «ce jugement est intervenu après que ces activistes ont été accusés d’avoir injurié le Procureur Harouna Yoda, au moment où celui-ci interpellait les Forces de l’ordre sur les actes de torture infligés à des contrevenants du couvre-feu, lié au Covid-19».

Quant à Ouaganews.net, il met en exergue : «Affaire activistes contre procureur : Raouf Bayiré écope de 36 mois de prison dont 12 fermes», expliquant que le verdict du procès est tombé, la veille, au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

En sport, Fasozine.com revient sur l’élection à la Fédération burkinabè de football (FBF), titrant : «Elections à la FBF: Lazare Banssé et Amado Traoré pour le dernier round».

Burkina24.com ne dit pas autre chose lorsqu’il affiche : «Le match se joue entre Amado Traoré et Lazare Banssé».

Selon le site d’information, seuls les deux candidats remplissaient les conditions requises,  conformément à la commission électorale présidée par Zambendé Théodore Sawadogo, ancien président de la FBF.

Sous le titre : «Infrastructures sportives : Bientôt un centre médico-sportif de référence pour les sportifs burkinabè», Lefaso.net rapporte que le ministère des Sports et des loisirs et celui en charge de la Santé ont effectué une visite sur les chantiers du futur centre national médico-sportif ce 24 juillet 2020.

A en croire le confrère, l’objectif de cette visite est de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

«Ce centre médico-sportif piloté par le ministère des sports et des loisirs et celui de la santé, est réservé aux sportifs burkinabè, professionnels ou amateurs de toutes les disciplines et catégories confondues », fait remarquer Lefaso.net.

Agence d’information du Burkina

Burkina : « les populations du Nayala sont  satisfaites des réalisations du gouvernement» (PM)

Burkina- Société-Réalisations

Burkina : « les populations du Nayala sont  satisfaites des réalisations du gouvernement» (PM)

Toma, 24 juil. 2020 (AIB) – Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a  affirmé vendredi à Toma, que les populations du Nayala sont satisfaites des réalisations du gouvernement dans la province du Nayala, malgré les cinq ans de gouvernance du président Roch Kaboré frappée par le terrorisme.

«J’ai échangé avec les forces vives de la province du Nayala et j’ai constaté que les populations sont réellement satisfaites des réalisations que  le gouvernement a eu à faire pour le développement de cette province», a laissé entendre le chef du gouvernement, Christophe Dabiré .

Pour lui, le Burkina Faso essuie depuis 2016  de nombreuses attaques terroristes mais cette situation ne l’a pas empêché de poursuivre ses différentes réalisations au bonheur des citoyens.

M. Dabiré qui s’exprimait vendredi à Toma, chef-lieu de la province du Nayala, a souligné que le développement avance ainsi que la construction de la  zone.

Le chef du gouvernement a précisé  que le développement étant un processus dynamique, il y aura toujours des efforts à faire  pour consolider les acquis du passé.

«Nous avons construit des routes. Hier  la route qui vient de Toma à Didyr n’était pas bitumée, aujourd’hui cette route est bitumée, on va jusqu’à Tougan mais il y a encore d’autres routes qui doivent être bitumées et c’est tout à fait normal», a-t-il indiqué

Le patron de l’exécutif burkinabè a expliqué que le président du Faso prendra en compte  les préoccupations  du Nayala dans  le nouveau référentiel  qui  est en cours d’élaboration.

De son avis, les populations ont traduit leurs satisfactions quant aux réalisations du gouvernement  et ont félicité le président Kaboré pour la construction  des  routes dans leur localité.

«Les populations disent qu’il y a des efforts à faire  entre  autres dans le domaine de santé de l’assainissement et nous allons  nous y atteler», a-t-il poursuivi.

Ce samedi, le Premier ministre  Christophe Dabiré, accompagné d’une forte délégation, mettra le cap, sur la province de la Kossi pour recueillir les doléances des forces vives.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Déplacés internes: Christophe Dabiré salue le comportement exemplaire des populations de Tougan

Burkina-Société-Déplacés-Accueil

Déplacés internes: Christophe Dabiré salue le comportement exemplaire des populations de Tougan

Tougan, 24 juil. 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est  réjoui  vendredi, de  l’accueil des déplacés internes des  attaques terroristes dans les familles de la commune de Tougan dans la province du  Sourou.

«La Boucle du Mouhoun est impactée  dans son ensemble par le terrorisme et je suis heureux de constater qu’il y a une certaine résilience qui se développe au niveau de l’ensemble des provinces concernées par le défi sécuritaire», a déclaré vendredi  à Tougan, le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré , à l’issue d’une rencontre avec les forces vives de la localité dans le cadre de sa tournée entamée, jeudi dans la région.

Pour M. Dabiré, l’attitude des populations de la province du Sourou particulièrement celles du Tougan  qui  a accueilli les personnes déplacées, suite aux multiples attaques dans leurs familles,  est à saluer à juste valeur.

Le PM lors des échanges avec les forces vives du Sourou

A l’écouter, ce qui a été fait dans la commune urbaine  du Tougan est   «réellement» admiratif. C’est à juste titre qu’il a exhorté  les populations des autres régions à adopter ce comportement exemplaire au profit des déplacés internes.

Notons que la région de la Boucle du Mouhoun qui regroupe six   provinces que sont   celles du Mouhoun,  du Sourou,  du Nayala, de la Kossi, des Banwa et des Balé, enregistre environ 10 600 déplacés internes.

En fin mars 2020, le Burkina Faso comptabilisait plus de 838 500 personnes déplacées internes sur l’ensemble du territoire national.

Le patron de l’exécutif burkinabè a expliqué que cette nouvelle vision des populations face à la question des déplacés  est à vulgariser sur l’ensemble du territoire national pour un mieux-être des sans abri (déplacés).

Christophe Dabiré a signalé  que cette façon de faire permettra d’éviter la stigmatisation entre les populations autochtones et les personnes victimes des attaques  terroristes dans le pays.

«Si  nous arrivons à  faire en sorte que les populations locales acceptent celles qui viennent d’ailleurs dans leurs familles et celles-ci vivent en symbiose, cela ne  fait que renforcer notre vivre ensemble», a-t-il  expliqué.

Le Premier ministre a  mentionné  que depuis un certain temps, la cohésion sociale s’est effritée avec l’introduction du terrorisme au Burkina  Faso  mettant  en cause le vivre ensemble au Burkina Faso.

Depuis 2015, le pays est en proie à des attaques terroristes ayant occasionné  environ 900 morts,  de nombreux blessés  et des  dégâts matériels.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ ak

 

 

Prolifération d’aphrodisiaques «naturels» au Burkina : la jeunesse invitée à une grande prudence

Prolifération d’aphrodisiaques «naturels» au Burkina : la jeunesse invitée à une grande prudence

Ouagadougou, 24 juillet 2020(AIB)-Le Laboratoire nationale de santé publique a décrié la publicité mensongère autour des produits aphrodisiaques dits «naturels», avant d’inviter les consommateurs, en particulier les jeunes, à une grande prudence.

Communiqué Intégral

«Il m’a été donné de constater que la consommation des produits stimulants pour booster l’effort physique et surtout pour améliorer l’activité sexuelle est de plus en plus courante au Burkina Faso. Ces produits dont les noms défraient la chronique sont prisés par une frange de la population et la jeunesse semble jouer la fidèle abonnée.

Le Laboratoire national de santé publique reçoit parfois des produits de même genre pour analyse, soit par réquisition d’une autorité, soit sur demande des fabricants desdits produits. Sans entrer dans les détails techniques des résultats, ces produits jugés « naturels », « à base de plantes » sont des mixtures assaisonnées parfois de Sildénafil, un médicament qui traite les troubles de l’érection.

Si la Sildenafil est un produit vendu en pharmacie, la contrefaçon de ce médicament pullule dans les rues et il est fort à parier que c’est la principale source d’approvisionnement avec des risques de surdosage. La conséquence immédiate d’un surdosage de Sildénafil est une amplification et une prolongation des effets secondaires indésirables : céphalées, sensations vertigineuses, troubles de la vision, douleurs digestives, accélération du rythme cardiaque, etc. Ce médicament est donc mélangé dans certains cas à des produits dits « naturels » sans respect de la dose ni des bonnes pratiques hygiéniques.

La plupart des producteurs de ces potions n’indiquent pas dans la composition de leur produit, l’association à la Sildénafil. Toute chose qui peut contribuer à affecter dangereusement la santé du consommateur. Cette pratique est illicite en ce sens qu’elle trompe le consommateur sur la composition exacte du produit. En introduisant des doses de Sildénafil dans leurs produits, ils font croire à leurs clients qu’ils sont uniquement faits à base d’extraits de plantes.

Le fait d’ajouter au produit une substance thérapeutique sans enregistrement préalable auprès des autorités sanitaires habilitées constitue une violation de l’arrêté numéro 2003-341/MS/SG/DGPML du 24 décembre 2003 portant conditions de délivrance des autorisations de mise sur le marché des médicaments et assimilés.

Au regard de l’ampleur que prend la prolifération de ces produits, j’appelle les producteurs à respecter les textes règlementaire en matière d’étiquetage.

Je les invite à faire preuve de responsabilité et de probité dans l’exercice de leur activité. J’invite les consommateurs à s’abstenir d’ingurgiter des produits parfois vendus ou achetés à la volée, dans les rues ou dans les gargotes, et dont l’origine et les vertus sont souvent douteuses et dangereuses pour la santé.

J’exprime la disponibilité du LNSP à recueillir pour exploitation toutes informations et autres informations relatives à ces pratiques frauduleuses et compromettantes pour la santé des Burkinabè. Pour toute fin utile, contactez le Laboratoire national de santé publique au (+226) 25 37 31 31 / (+ 226)25 37 32 32. Le LNSP envisage une étude nationale sur ces types de produits afin de fournir aux autorités compétentes des données fiables nécessaires à la prise de décision».

Pr Elie Kabré

Directeur général du Laboratoire national de santé publique

Artisanat : Le Burkina Faso présente ses excuses pour l’annulation du SIAO 2020

Burkina-Artisanat-SIAO2020-Annulation-Covid19

 Artisanat : Le Burkina Faso présente ses excuses pour l’annulation du SIAO 2020

Ouagadougou, 24 juillet 2020(AIB) – Le Burkina Faso a présenté vendredi, ses excuses pour l’annulation du 16e Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), initialement prévu du 29 octobre au 8 novembre 2020, à cause de la Covid-19.

«Au nom des autorités burkinabè, la Direction générale du SIAO présente ses excuses aux participants et aux partenaires du Salon, pour les désagréments que pourraient engendrer cette annulation du SIAO 2020», indique un communiqué de la structure, en date du 24 juillet 2020.

Selon la même source, cette décision vise à préserver la population et les participants des risques de contamination de la Covid-19 dont par l’évolution est toujours préoccupante au Burkina Faso et dans le monde.

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou réunit en moyenne tous les deux ans, près de 400 000 personnes dans la capitale burkinabè.

La 16e édition initialement prévue du 29 octobre au 8 novembre 2020, avait pour thème : «Artisanat africain, levier du développement et facteur de résilience des populations».

A cause de la Covid-19, le Burkina Faso avait déjà reporté le 11 mars, la Semaine nationale de la Culture (SNC), initialement prévue du 28 mars au 4 avril 2020.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

Burkina : Un gendarme et un militaire condamnés pour viol

Burkina-Justice-Militaire-Viol-Verdict

Burkina : Un gendarme et un militaire condamnés pour viol

Ouagadougou, 24 juillet 2020 (AIB) – Un gendarme et un militaire ont été condamnés vendredi, respectivement à quatre ans et à trois ans de prison fermes, pour avoir violé deux filles, a appris l’AIB de sources concordantes.

Un maréchal logis chef et un caporal ont été condamnés vendredi, en première instance au Tribunal militaire de Ouagadougou, pour viol sur deux filles au camp Paspanga de Ouagadougou.

Ils ont écopé respectivement chacun, de quatre et de trois ans de prison ferme, de 200.000 FCFA d’amende et d’un 1.500.000 FCFA de dommages et intérêts.

La sentence est également assortie d’une exécution provisoire de 500.000 FCFA au profit de chacune des victimes.

Selon les sources de l’AIB, les deux agressions ont eu lieu il y a une dizaine de jours, quand les agresseurs ont conduit leurs victimes au camp pour absence de papiers d’identité.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

Burkina/Education: Le ministère lance une initiative pour l’amélioration des résultats scolaires

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Burkina/Education: Le ministère lance une initiative pour l’amélioration des résultats scolaires

Ouagadougou, 24 juillet 2020 (AIB) – Le secrétaire général du ministère en charge de l’Education nationale Pr Kalifa Traoré a lancé vendredi à Ouagadougou, l’initiative «Data Must Speak (DMS)» avec l’objectif «d’accroitre l’équité dans l’accès à l’éducation et d’améliorer les résultats scolaires».

L’initiative «Les données doivent parler», en anglais «Data must speak (DMS)», vise à maximiser l’utilisation des données existantes sur l’éducation afin qu’elles puissent guider les décisions politiques, informer les citoyens et autonomiser les communautés», a déclaré vendredi le Pr Kalifa Traoré.

Le secrétaire général du ministère en charge de l’Education nationale, Pr Kalifa Traoré s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à la cérémonie de lancement de l’initiative DMS au Burkina Faso.

Selon lui, «l’objectif ultime (de l’initiative) est d’accroitre l’équité dans l’accès à l’éducation et d’améliorer les résultats scolaires».

A ce sujet, un atelier de deux jours (vendredi et samedi) s’est ouvert après le lancement. Il vise à «présenter le projet DMS, les applications possibles au Burkina Faso», a indiqué le secrétaire général, Pr Kalifa Traoré.

L’atelier permettra également «de discuter avec les acteurs, des besoins et opportunités spécifiques du Burkina Faso afin de contextualiser le projet et définir les produits attendus en tenant compte de deux composantes à partir des réalités de notre pays», a-t-il affirmé.

Ces deux composantes a-t-il précisé, sont «système d’information» et «composante communication et participation de la communauté».

Lancée en 2014, DMS est une initiative de l’Organisation  des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) qui est déjà mise en œuvre dans certains pays africains à savoir Madagascar, Namibie, Zambie, Togo, Tchad et Niger.

Selon le représentant par intérim de l’UNICEF, James Mugaju, «l’initiative s’inscrit dans la recherche de pistes de solutions à la problématique d’accès à l’éducation et à la crise de l’apprentissage».

«Nous ne pouvons pas aider les enfants à aller à l’école sans les connaitre, savoir où ils sont localisés, sans information sur les écoles, les enseignants et l’initiative permettra d’avoir ces données et mieux les exploiter», a-t-il affirmé.

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WIS/ata/ak

 

 

 

 

 

Politique et crise malienne, au menu des quotidiens burkinabè

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Politique et crise malienne, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 juillet 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent la situation au Mali à côté d’autres sujets liés à la politique.

Le quotidien national Sidwaya rapporte qu’une coalition de partis politiques et de mouvements associatifs dénommée ‘’ Génération Zeph 2020’’, a animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, pour déclarer son soutien à la candidature de Zéphirin Diabré (Chef de file de l’opposition politique) à l’élection présidentielle du 22 novembre prochain.

A ce sujet, Le Pays (privé) affiche : «Investiture de Zéphirin Diabré à la présidentielle : Des partis politiques et associations sonnent la mobilisation».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, publie une déclaration de l’homme politique et ancien ministre, Dr Zakaria Tiemboré qui, à propos des élections couplées de 2020, se demande : «Et si on élisait le président et les députés dans… une salle ?».

Le même journal revient sur la situation au Mali arborant : «La CEDEAO et la crise malienne : Un commando de chefs d’Etat pour sauver le soldat IBK».

Selon L’Observateur Paalga, cinq chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont arrivés à Bamako dans la soirée du mercredi 22 juillet, précisant que «Muhammadou Buhari, le président du Nigeria, est  l’invité surprise, ou plutôt le renfort de poids, aux côtés de ses homologues du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Niger».

Le confrère fait observer que ces présidents sont partis sur les bords du Djoliba pour renforcer la digue de la cohésion sociale et du processus démocratique qui prend l’eau de toutes parts.

De son côté, Aujourd’hui au Faso caricature la situation en ces termes : «Médiation de 5 Chefs d’Etat au Mali : L’introuvable mouton de sacrifice pour l’après-Tabaski».

Pendant ce temps, Le Pays, met en exergue : «Cinq chefs d’Etat de la CEDEAO au chevet du Mali : Le tout n’est pas de parvenir à un accord», avant de faire remarquer que «l’importance de la délégation traduit déjà en elle-même l’ampleur de la profondeur de la crise».

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LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 24 JUILLET 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 24 JUILLET 2020

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont franchi jeudi le cap des 4 millions de cas officiels d’infection au nouveau coronavirus depuis le début de la pandémie, selon le comptage de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

 

PARIS – Plus de 3 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement déclarés en Europe, selon un comptage réalisé jeudi par l’AFP à partir de sources officielles.

 

AREQUIPA (Pérou) – Les hôpitaux d’Arequipa, la deuxième ville du Pérou, sont débordés par la pandémie de coronavirus: ils manquent de lits et d’oxygène, et des patients attendent aux abords des établissements dans l’espoir d’être soignés.

 

TEHERAN – La révélation par le président iranien Hassan Rohani que le nouveau coronavirus avait probablement contaminé 25 millions d’Iraniens, bien plus que le bilan officiel, a suscité perplexité et inquiétudes.

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a annulé jeudi en raison de la pandémie de coronavirus la convention républicaine prévue à Jacksonville (Floride) pour l’introniser comme candidat du parti à l’élection présidentielle du 3 novembre.

 

WASHINGTON – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a appelé jeudi « le monde libre » à « triompher » face à la « nouvelle tyrannie » incarnée selon lui par la Chine communiste, après la fermeture du consulat chinois à Houston décrit comme « une plaque tournante de l’espionnage ».

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump s’est entretenu jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine pour évoquer en particulier les difficiles négociations sur le désarmement nucléaire, a annoncé la Maison Blanche.

 

LONDRES – Négociateurs britanniques et européens se sont quittés jeudi sur un nouveau constat d’échec à l’issue d’une session de négociations sur la relation post-Brexit, faute d’avancées sur les principales pommes de discorde, tout en gardant l’espoir d’un accord.

 

BRUXELLES – Le Parlement européen a déploré « les coupes » prévues dans l’accord de budget à long terme de l’UE trouvé par les 27 lors d’un sommet marathon, et menacé de ne pas l’approuver s’il n’était pas « amélioré » lors de négociations avec le Conseil.

 

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a dénoncé jeudi la « violation » des souverainetés grecque et chypriote par la Turquie en Méditerranée orientale en recevant à Paris son homologue chypriote Nicos Anastasiades.

 

ANKARA – La Turquie a déclaré jeudi « nuls et non avenus » des propos du président français Emmanuel Macron accusant Ankara de violer la souveraineté de la Grèce et de Chypre en Méditerranée orientale.

 

BAMAKO – Cinq chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest réunis jeudi à Bamako ne sont pas parvenus à faire accepter à l’opposition malienne leur plan pour sortir le pays de la crise, mais ils se retrouveront lundi en sommet extraordinaire par visio-conférence.

 

PARIS – Un militaire de la force française au Sahel Barkhane a été tué et deux ont été blessés jeudi matin au Mali « lors de combats contre les groupes armés terroristes », ont annoncé la présidence et l’armée françaises.

 

KHARTOUM – Les corps de 28 officiers de l’armée soudanaise auteurs d’un coup d’État raté en 1990 contre l’ex-président Omar al-Bechir ont été découverts dans une fosse commune à Omdurman, ville jumelle de Khartoum, a annoncé jeudi un procureur.

 

WENCHANG (Chine) – La Chine a lancé jeudi avec succès une sonde qui va parcourir un long voyage jusqu’à Mars, en pleine rivalité diplomatique et technologique avec les Etats-Unis.

 

ZAGREB – Le Parlement croate a entériné jeudi le nouveau gouvernement du Premier ministre sortant, le conservateur modéré Andrej Plenkovic.

 

SOFIA – Le Premier ministre bulgare, le conservateur Boïko Borissov, a confirmé jeudi un vaste remaniement ministériel dans l’espoir de calmer la mobilisation contre son gouvernement.

 

LA PAZ – Le tribunal suprême électoral (TSE) bolivien a annoncé jeudi le report au 18 octobre des élections générales prévues le 6 septembre en raison de la hausse du nombre de cas de coronavirus dans ce pays andin.

 

HAMBOURG (Allemagne) – Le tribunal de Hambourg a condamné jeudi à deux ans de prison avec sursis un ancien garde de camp de concentration de 93 ans pour complicité dans des milliers de meurtres perpétrés entre 1944 et 1945 à Stutthof en Pologne, alors occupée par les nazis.

 

GETAFE (Espagne) – Des milliers d’employés d’Airbus en Espagne ont manifesté jeudi matin autour de plusieurs sites du groupe pour protester contre les suppressions de postes annoncées depuis le début de l’année par l’avionneur européen, soit quelque 1.600 emplois dans le pays.

 

BESANCON (France) – Le Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d’avoir assassiné son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki en 2016 à Besançon, est attendu vendredi en France, où il devrait être mis en examen pour assassinat après son extradition par le Chili.

 

LOS ANGELES – La légende des poids lourds Mike Tyson a annoncé jeudi qu’il allait remonter sur le ring à 54 ans pour disputer un combat exhibition contre son compatriote Roy Jones Jr, 51 ans, le 12 septembre à Los Angeles.

 

LONDRES – L’actrice américaine Amber Heard a assuré jeudi à Londres qu’elle avait aimé son ex-mari Johnny Depp et espéré jusqu’au bout qu’il sortirait de sa dépendance aux drogues et à l’alcool, lors du procès en diffamation intenté par l’acteur au tabloïd britannique The Sun.

(afp)

 

« Nous allons traiter la question foncière en tenant compte de la cohésion sociale » (Premier ministre)

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« Nous allons traiter la question foncière en tenant compte de la cohésion sociale » (Premier ministre)

Dédougou, 23 juil 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe  Joseph Marie  Dabiré a  indiqué jeudi, dans la soirée que la question  du foncier  sera traitée en tenant compte du bien-être des populations.

«Nous allons traiter la question foncière en tenant compte de la nécessité sociale dans la région dans  de la boucle  du Mouhoun pour un mieux-être des populations», a  indiqué  le  chef du gouvernement Christophe Joseph Marie Dabiré.

Pour M. Dabiré,  l’Etat va apporter une solution  au problème de terre dans la  zone  et dans les autres  régions du pays pour  renforcer la question sociale  au Burkina Faso

«Nous sommes disponibles à œuvrer pour trouver des solutions à la  question foncière qui est  posée par les populations», a-t-il laissé entendre.

Le premier  ministre s’exprimait jeudi à Dédougou, chef-lieu de la province du Mouhoun, à  l’issue d’une visite au chef de canton  de Dédougou, en marge de sa tournée de quatre jours dans la région.

Pour Christophe Dabiré, il n’est pas venu pour une campagne  électorale mais pour  recueillir les préoccupations des populations de la zone .

Selon le porte-parole du chef de canton de Dédougou, Alnert Dayo, deux problèmes  majeurs assaillent la  région de la Boucle du Mouhoun que sont la  vente et l’occupation  des terres  par les populations.

M. Dayo a souhaité que le gouvernement ait une oreille attentive sur la question qui pourrait fragiliser la cohésion sociale un jour dans la localité.

Le porte-parole du Chef a aussi rassuré le chef du gouvernement du soutien  des filles et fils  de la région pour la réussite de sa mission  pour le bonheur des  Burkinabè.

Après Dédougou et Solenzo,   Christophe Dabiré mettra le cap sur les localités de Tougan, Nouna et Boromo

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

Burkina: Christophe Dabiré échange avec les forces vives des Banwa

Burkina- Politique

Burkina: Christophe Dabiré échange avec les forces vives des Banwa

Solenzo, 23 juil. 2020 (AIB) – Le Premier ministre (PM) Christophe Joseph Marie  Dabiré a entamé jeudi  à Solenzo (province des Banwa), une tournée de 4 jours dans la région de la Boucle Mouhoun  pour échanger avec les forces vives de la localité sur leurs préoccupations.

«Ma visite dans la région de la Boucle du Mouhoun  fait suite à une série d’actions  que j’ai engagées depuis le début de l’année 2020 qui consiste à faire le tour des régions, pour prendre un peu la température de la situation  au niveau de notre pays», a affirmé le chef du gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le Premier ministre dit être venu échanger avec les forces vives de la province des Banwa sur leurs préoccupations pour pouvoir mieux les accompagner dans le cadre de la mise  des politiques publiques.

M. Dabiré s’exprimait jeudi dans la Boucle du Mouhoun au cours d’une tournée de 96 heures dans la zone qui a débuté à Solenzo.

«J’ai déjà fait le  Centre-Est, le Sud-Ouest, les Cascades et aujourd’hui je suis dans la Boucle du Mouhoun. C’est avec un  grand plaisir que je me retrouve à Solenzo pour échanger avec l’ensemble des forces vives de la province et  recueillir leurs préoccupations », a-t-il confié.

A l’écouter, les populations ont soulevé entre autres des doléances «objectives» telles que le manque d’infrastructures  pour  désenclaver la province  et un sentiment d’abandon de la localité de la part de l’Etat.

Christophe Dabiré  a expliqué que les populations  des Banwa ne sont pas oubliées car selon lui, son gouvernement est en train de s’atteler pour répondre  à leurs préoccupations.

«Tous  les efforts qui sont faits pour désenclaver la province seront poursuivis malgré la difficulté que nous connaissons  avec un certain nombre d’entreprises.  Nous  ferons en sorte que  ce désenclavement soit une réalité», a-t-il ajouté.

D’après le  patron de l’exécutif burkinabè, l’Etat compte renforcer le dispositif sécuritaire dans la province des Banwa  qui est affectée par le terrorisme.

Pour les  futures élections présidentielles et législatives, M. Dabiré a  appelé les Burkinabè à avoir un comportement citoyen  pour la construction d’un Etat de droit au Burkina Faso.

«Nous avons amorcé la construction d’un Etat de droit avec  le président Roch Marc  Christian Kaboré. Nous souhaiterions  que les populations  de la province  des Banwa nous accompagnent dans la réalisation de ce vœu», a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Burkinabè consacrent chaque jour, 18 heures aux loisirs (Etude)

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Les Burkinabè consacrent chaque jour, 18 heures aux loisirs (Etude)

Ouagadougou, 23 juillet 2020 (AIB)-Les Burkinabè en général, consacrent 18h par jour aux loisirs, au moment où les femmes affectent 3h aux travaux domestiques non rémunérés contre 40 minutes pour les hommes, selon une étude rendue publique jeudi.

«Globalement les Burkinabè consomment beaucoup le loisir. Sur les 24heures, environs 18 heures sont consacrées aux loisirs», a affirmé jeudi, le directeur des politiques de populations à la Direction générale de l’Economie et de la Planification, Gustave Bambara.

Il a ajouté que les femmes affectent en moyenne, trois heures de leur temps aux travaux domestiques non rémunérés contre 40 minutes pour les hommes.

Gustave Bambara s’exprimait lors de la présentation des résultats scientifiques sur la dividende démographique, recueillis en 2018 par l’Observatoire national du dividende démographique.

Le ministère en charge de l’Economie précise que l’ensemble des travaux domestiques (la cuisine et la vaisselle, la lessive et le repassage, les courses, le nettoyage, la recherche de l’eau, la recherche du bois, les soins aux enfants, adultes et séniors, etc.) accomplis par les hommes et les femmes, s’élève à 2 529,3 milliards de F CFA.

La part des femmes est estimée à 2 344,2 milliards de F CFA soit 29,9% du PIB et celle des hommes 185,2 milliards de F CFA soit 2,4%.

Les mêmes résultats font cas, d’un déficit en 2018, de 1.121, 45 milliards de FCFA entre le revenu et la consommation, soit 18,4% du PIB.

« Nous notons un capital humain trop faible surtout dans le domaine de l’éducation. La qualité du cadre de vie au Burkina Faso est également trop faible. Celle-ci s’explique par la situation sécuritaire,  la faiblesse de la cohésion sociale et l’accès très faible des populations aux logements d’une certaine commodité », a expliqué Gustave Bambara.

Le spécialiste de la démographie a fait savoir qu’entre 2009 et 2014, trois personnes sur cinq sont sorties de la pauvreté ou se sont stabilisées dans ‘’la non-pauvreté’’.

Pour suivre ces tendances, le Burkina Faso a mis en place depuis le 7 décembre 2017, un Observatoire national du dividende démographique (ONDD). Il s’agit d’un outil de veille et d’analyse permettant d’informer, en orientant la prise de décision sur les questions de population et de développement.

Agence d’information du Burkina

OR/ata/ak

Photo: Ministère de l’Economie

 

 

Burkina : L’Université Ouaga 2 devient Université Thomas Sankara

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Burkina : L’Université Ouaga 2 devient Université Thomas Sankara

Ouagadougou, 23 Juillet 2020(AIB) – L’Université Ouaga 2 a été baptisé mercredi en conseil des ministres, Université Thomas Sankara du nom de l’ancien président burkinabè de 1983 à 1987.

Selon le compte rendu du conseil des ministres du mercredi, un décret a été adopté et «consacre le changement de dénomination de l’Université Ouaga II en Université Thomas Sankara».

Selon le président de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), Benewendé Sankara, la décision «est d’une grande importance dans la réhabilitation de la mémoire de Thomas Sankara».

Fondateur et premier commandant du Centre national d’entrainement commando (CNEC, de 1976 à 1981) basé à Pô (Région du Centre sud), le capitaine Thomas Sankara arrive au pouvoir en août 1983 à l’âge de 34 ans à la suite d’un coup d’Etat populaire.

A la tête du Conseil national de la révolution (CNR) mis en place, le nouveau président change le nom du pays qui devient Burkina Faso (ancienne Haute Volta).

Marquant la rupture avec les précédents régimes depuis l’indépendance en 1960, il met fin aux privilèges des plus nantis à commencer par lui-même.

Pendant quatre longues années révolutionnaires, il prône la production et la consommation locale tout en marquant son indépendance vis-à-vis de l’ancienne puissance coloniale française.

Le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara est assassiné à Ouagadougou avec 12 compagnons d’infortunes par des soldats fidèles à son numéro 2, le capitaine Blaise Compaoré qui devient le nouveau président (de 1987 à2014).

33 ans après, la justice et la vérité sur son assassinat sont toujours attendues, cela malgré la chute de son successeur et mis en cause, Blaise Compaoré en fin octobre 2014 par une insurrection populaire portée en partie par des jeunes se réclamant de l’idéal de Thomas Sankara.

L’université Ouaga 2 qui porte désormais son nom a été créée, par décret le 12 décembre 2007. Elle est la deuxième université publique de Ouagadougou après l’université Joseph KI-ZERBO, du nom du premier agrégé d’histoire de l’Afrique noire.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

 

 

Examen du BEPC: Une candidate arrêtée pour tricherie à Solenzo

Examen du BEPC: Une candidate arrêtée pour tricherie à Solenzo

Solenzo, 23 juillet 2020 (AIB) – Une fille a été prise en flagrant délit de tricherie, alors qu’elle composait pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC ) au lycée provincial des Banwa, a appris l’AIB mercredi.

Pendant que ses camarades sont en train de digérer, depuis le mercredi 22 juin 2020, leur sort après les résultats du Brevet d’études du premier cycle (BEPC ), cela n’est pas le cas de la candidate Kadisso Romba. En effet, lors de la composition, l’élève en classe de troisième au Lycée Privé Dominique Konaté, a été prise en flagrant délit de tricherie, une semaine plutôt.

Selon les informations parvenues à l’AIB, au deuxième jour de la composition des épreuves, soit, le mercredi 15 juillet 2020, la candidate a été prise par les surveillants alors qu’elle manipulait son portable sous la table.

Après vérification, il est ressorti qu’elle échangeait des messages en rapport avec le sujet qu’elle essayait de traiter avec un certain « Sawadogo » qui, selon les informations reçues, serait lui aussi un élève en classe de première au Lycée Privé Dominique Konaté.

Interrogé, le président du Centre d’examen, Yaya Traoré affirme avoir été informé de la situation par les surveillants. A son tour, le président aurait saisi sa hiérarchie pour la conduite à tenir.

Par la suite, la gendarmerie a été alertée afin de procéder aux investigations. Ainsi, les pandores ont pu mettre la main sur le sieur Sawadogo qui aurait avoué les faits. Après audition, les deux élèves ‘’tricheurs’’ ont été déposées au parquet de Dédougou pour la suite de la procédure.

A Yako, dans la province du Passoré, région du Nord, quatre autres élèves ont été arrêtés et conduits au commissariat pour fait de tricherie. Ceux-ci essayaient de traiter, via le réseau social WhatsApp, en complicité avec un autre élève de classe supérieure, le sujet de mathématique du BEPC.

L’examen du BEPC session de 2020 a débuté à Solenzo, le mardi 14 juillet 2020 à l’instar des autres localités du territoire national.

L’examen a pris fin pour le premier tour avec la proclamation des résultats des quatre jurys que compte le centre de Solenzo ce mercredi 22 juillet 2020.

     Salifou OUEDRAOGO

    AIB/Solenzo

NB: Photo d’illustration

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