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Burkina/Budget 2021 : 22,95% de recettes et 24,55% de dépenses exécutées au premier trimestre (gouvernement)

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Burkina/Budget 2021 : 22,95% de recettes et 24,55% de dépenses exécutées au premier trimestre (gouvernement)

Ouagadougou, 16 juin 2021 (AIB) – A la date du 31 mars 2021, le budget de l’Etat est à 22,95% pour les recettes et 24, 55% pour les dépenses par rapport aux prévisions annuelles, a indiqué mercredi, le gouvernement.

 

Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, a affirmé mercredi qu’«à la date du 31 mars 2021, le niveau d’exécution du budget de l’Etat est à 22,95% pour les recettes et 24, 55% pour les dépenses par rapport aux prévisions annuelles».

Il a précisé que «comparés à la même période de l’année écoulée, ces taux d’exécution sont en nette amélioration».

Le ministre Tamboura s’exprimait mercredi à Ouagadougou au sortir du traditionnel conseil des ministres présidé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le porte-parole du gouvernement a également annoncé aux journalistes que «le conseil des ministres a adopté un décret portant naturalisation de 285 personnes permettant «à ces bénéficiaires et à leurs enfants mineurs de jouir du statut de Burkinabè».

Il a énoncé qu’«une des conditions pour l’acquisition de la naturalisation, c’est la résidence sur notre territoire (Burkina Faso) pendant dix ans».

Selon Ousséni Tamboura, «le conseil des ministres a (aussi autorisé…) la signature de convention de financement avec le Centre nationale de presse Norbert Zongo pour l’équipement et l’achèvement des travaux de construction d’un bâtiment R+1 de ce centre».

Il a explicité que «d’une valeur de 35 millions de FCFA, cette signature de convention est la réponse à un engagement pris par le président du Faso lors d’une audience avec le comité de pilotage (du centre) en 2016».

Le ministre Tamboura a en outre, informé «de l’ouverture du dialogue politique (entre la majorité et l’opposition politique) demain jeudi 17 juin 2021» qui aura entre autres, comme sujet «la révision à minima du code électoral».

Ce dialogue politique va se tenir avec un nouveau Chef de file de l’opposition politique (Eddie Komboigo, leader de l’ex parti au pouvoir), le précédent Zéphirin Diabré est depuis les dernières élections, l’allié du pouvoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : présidence du Faso

 

Burkina : «Il ne faut pas jouer avec le Coronavirus», insiste le ministre de la Santé

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Burkina : «Il ne faut pas jouer avec le Coronavirus», insiste le ministre de la Santé

Ouagadougou, 15 juin 2021 (AIB)-Le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo a invité mardi, les Burkinabè  à ne pas jouer avec le Coronavirus, en se faisant vacciner pour éviter une situation catastrophique comme  en Inde.

«La situation est suffisamment préoccupante, honnêtement il ne faudra pas qu’on joue avec cette affaire (Coranavirus). Ce qui s’est passé en Inde peut arriver au Burkina, une vague de la maladie très sérieuse et grave», a déclaré le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo.

Le ministre qui s’exprimait mardi lors d’un déjeuner de presse, faisait allusion à la terrible vague de Covid en Inde qui a augmenté sensiblement le  nombre de victimes à 370 000 ces dernières semaines.

«Le contrôle actuel de la maladie est la chance que nous avons mais avec un avenir incertain sur son évolution», a-t-il indiqué.

La campagne de vaccination lancée le 2 juin avec 115 mille 200 doses, a touché 20 315 personnes.

«Si nous refusons ou nous trainons à aller vers la vaccination, si les frontières s’ouvrent et que nous recevons une vague de personnes porteuses de la maladie, si nous restons dans cette situation d’enkystement, cela va poser des problèmes car le pouvoir économique de l’Etat sera affaibli plus qu’elle ne l’est déjà», a prévenu Pr Ouédraogo.

En ce qui concerne le doute qui plane au tour du vaccin, le ministre de la santé a affirmé qu’ «il n’y a pas de suicide collectif à l’échelle mondiale mais plutôt des soins collectifs».

«Nous avons souscrit à des mécanismes internationaux qui contrôlent l’ensemble des produits de santé avant qu’ils n’arrivent dans nos pharmacies ou dans nos hôpitaux», a-t-il souligné.

Charlemagne Ouédraogo a expliqué que, «tous les vaccins que nous avons reçus et qui nous a permis de résister aux maladies vient du mécanisme Gavi, une alliance internationale de plusieurs pays qui facilitent l’accès des produits de vaccination aux pays en voie de développement».

Il a précisé qu’Astra Zeneca est le premier vaccin que le Burkina Faso a obtenu grâce au mécanisme Covax de Gavi.

Le Pr a indiqué que le Burkina Faso recevra bientôt de la République populaire de Chine 300.000 doses de vaccin Sinopharm et Sinovac, homologués par l’OMS.

Il y a également Johnson Johnson et  Pfiser, des vaccins qui seront probablement sur le territoire  dans un avenir assez proche.

«Cela nous permettra de pouvoir diversifier et chacun pour son penchant pourra, opter pour tel ou tel autre vaccin», a-t-il ajouté.

Entre le 9 mars 2020 et le 14 juin 2021, le Burkina Faso a enregistré 13459 cas de Covid dont 167 décès, 05 actifs et 13282 guéris.

Agence d’information du Burkina

mss/ata/ak

 

Santé et Laurent Gbagbo, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Revue de presse du mercredi 16 juin 2021

 Santé et Laurent Gbagbo, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 16 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’actualité relative au retour annoncé de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, sans oublier des sujets liés à des questions sanitaires.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, plaque en première page : «Utilisation de réactifs  périmés à Souro Sanou : On va encore attendre le DG de l’hôpital».

Le journal rapporte qu’un agent de santé impliqué dans l’utilisation de réactifs périmés au Centre hospitalier universitaire (CHU) Souro Sanou a comparu, hier mardi au palais de justice de Bobo-Doulasso, avant de préciser que «le parquet de Bobo avait ouvert une enquête le 31 mars dernier sur la gestion des produits dans ledit hôpital».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, donne la parole à la Directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), Dr Alice Koumaré/Kibo.

Dans l’interview, celle-ci déclare que «le CNTS est l’opérateur unique de la transfusion sanguine au Burkina. Donc c’est lui qui doit prélever le sang et le distribuer aux malades de tous les hôpitaux qui transfusent».

Toujours concernant la santé, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga aborde la question de l’hypercholestérolémie.

Le journal met en exergue les propos du cardiologue Dr Sayouba Savadogo qui estime qu’«il faut privilégier la cuisson des aliments au grill ou à la vapeur à la friture».

Le même quotidien revient sur le bilan de la vaccination contre la Covid-19, lancée le 1er juin dernier  titrant: «20 315 doses administrées en deux semaines».

A ce sujet, le quotidien national Sidwaya arbore : «COVID-19 : 20 315 personnes déjà vaccinées», soulignant que l’information a été donnée, hier mardi par le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo, lors d’une rencontre avec les journalistes.

Sous un autre registre, Sidwaya consacre sa rubrique ‘’Mercure’’ à la Côte d’Ivoire, notamment, au retour annoncé de l’ancien président Laurent Koudou Gbagbo.

A l’en croire, «c’est en principe demain jeudi 17 juin que l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), le 31 mars 2021, rentrera en Côte d’Ivoire».

Et de préciser que «sauf un changement de dernière minute, son avion, un vol commercial, est attendu sur le tarmac de l’aéroport international Félix- Houphouët-Boigny à 15h 45mn».

Le Pays évoque le sujet dans son ‘’Dialogue intérieur’’ où il titre : «Retour attendu de Laurent Gbagbo : La Côte d’Ivoire a besoin de repartir du bon pied».

Pour sa part, L’Express du Faso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’ s’exclame : «Laurent Gbagbo, plus clean que jamais !».

Pour le confrère, «si Laurent Gbagbo et ses partisans ne se mettent pas dans la dynamique de la réconciliation nationale comme prévue par le pouvoir, ils auront trahi et pourraient être traités comme tels».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Alimentation : Une initiative de 488 milliards FCFA pour améliorer les performances scolaires

Burkina- Alimentation- Cantines- Lancement

Burkina/Alimentation : Une initiative de 488 milliards FCFA pour améliorer les performances scolaires

Ouagadougou, 15 juin 2021 (AIB) – L’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour», d’un montant total de 488 milliards 297 millions 250 mille sera  officiellement lancée ce jeudi  à Zitenga, dans  la province de l’Oubritenga, afin d’assurer une bonne alimentation aux ménages ruraux et améliorer les performances scolaires au Burkina Faso.

«Le coût total de l’initiative s’élève à 488 297 250 000 FCFA. Le  financement sera assuré à hauteur de 52% par le budget de l’Etat, 47% par les partenaires techniques et financiers, ONG et associations de développement et 1% par les bénéficiaires (communes  et commuanutés de base », a  déclaré le ministre en charge de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo.

Selon lui, l’initiative présidentielle «Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour» sera lancée officiellement demain jeudi,  dans la commune rurale de Zitenga, dans la province d’Oubritenga par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

Le ministre Ouédraogo s’exprimait mardi  à Ouagadougou, au cours d’un point de presse sur cette démarche présidentielle au Burkina.

A l’en croire,  le  dernier Recensement général de la population  et de l’habitat (RGPH), de  l’Institut national de statistiques et de la démographie (INSD)  de 2019 précise que 45,3% de la population a moins de 15 ans, toute chose qui traduit une frange jeune  à aller à l’école.

Salifou Ouédraogo a  signalé que   l’Etat et ses partenaires déploient des efforts  pour accompagner le système scolaire avec des cantines, au regard des difficultés économiques de nombreux ménages dans le pays.

De son avis, le fonctionnement des cantines a montré ses limites par les insuffisances dans la qualité, la disponibilité,  la diversité des repas  et la gouvernance du dispositif.

Il  a, par ailleurs, expliqué que face à ces insuffisances, il s’avère nécessaire de mettre en place une bonne alimentation afin d’améliorer les performances scolaires.

Pour le ministre Ouédraogo, il s’agira entre autres,  de l’amélioration des denrées  alimentaires par un approvisionnement optimal des cantines scolaires, des revenus des ménages, de la valeur nutritionnelle des menus en milieu scolaire etc.

A l’entendre, l’initiative présidentielle est «innovante» et  établit un lien formel entre les cantines et la production endogène de denrées alimentaires répondant ainsi au concept «Consommons Burkinabè».

D’après lui, le défi majeur  à relever auprès des bénéficiaires (les enfants d’âges scolaires) consiste à leur assurer  une sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’accroître les revenus des ménages ruraux pauvres.

M. Ouédraogo a précisé qu’il s’agira, d’une part de développer l’offre en denrées alimentaires pour fournir un menu équilibré et varié au niveau des cantines scolaires et d’autre part, de renforcer la compétitivité  des filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques.

«La stratégie d’intervention sera basée sur le principe de la responsabilité des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des activités (services publics de l’Etat, collectivités territoriales, commuanutés de base, partenaires techniques et financiers », a-t-il renchéri.

Le ministre en charge de l’Agriculture a affirmé que l’initiative présidentielle  «Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour»  implique une dizaine de ministères et se veut être «inclusive» et «participative».

Salifou Ouédraogo a  noté que malgré un cheptel important, le pays reste tributaire des importations des produits laitiers qui entrave le développement du secteur  en jouant «négativement» sur  l’équilibre nutritionnel des populations.

Il a souligné que  l’élevage  est le second secteur générateur de revenus  au Burkina avec environ 844, 16 milliards de F CFA en 2019  pour les populations.

Le ministère en charge de l’Agriculture avait à ses côtés ses collègues de l’Education nationale de la Santé et des  Ressources animales.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 JUIN 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 JUIN 2021

 

BRUXELLES – Les dirigeants de l’Otan ont signifié lundi leurs « lignes rouges » à Vladimir Poutine avant sa réunion avec Joe Biden et ont décidé de faire front commun face à l’entrisme de la Chine en Europe lors de leur sommet annuel à Bruxelles.

 

JERUSALEM – Après 12 ans de règne ininterrompu de Benjamin Netanyahu, Israël vit lundi un « nouveau jour » avec le Premier ministre Naftali Bennett, un ultra-droitier qui va devoir rapidement prendre ses marques à la tête d’une coalition hétéroclite sans direction claire face à de nombreux défis.

 

NAYPYIDAW (Birmanie) – Le premier procès contre l’ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, renversée par un coup d’Etat militaire et inculpée à de multiples reprises par la junte, s’est ouvert lundi, les observateurs dénonçant « une procédure spectacle uniquement motivée par des raisons politiques ».

 

DUBLIN – La démission formelle de la Première ministre nord-irlandaise, l’unioniste Arlene Foster, lundi, ouvre la voie à une transition incertaine dans la province britannique en raison des divisions avec les républicains, qui s’ajoutent aux tensions liées au Brexit.

 

LIMA – La Haute-Commissaire des Nations unies aux droits humains, Michelle Bachelet, a appelé lundi au « calme pour éviter de nouvelles fractures sociales » au Pérou où le résultat définitif du second tour de l’élection présidentielle du 6 juin n’est toujours pas connu.

 

LA HAYE – La procureure de la Cour Pénale Internationale (CPI) a annoncé lundi avoir demandé l’ouverture d’une enquête sur des milliers de meurtres qui auraient été commis aux Philippines dans le cadre de la guerre déclarée à la drogue par le gouvernement, constituant de possibles « crimes contre l’humanité ».

 

HELSINKI – Les élections locales en Finlande dimanche ont vu la victoire attendue de l’opposition de droite, dans un scrutin marqué par la nette progression de l’extrême droite avec le parti des Finlandais, mais loin du très gros score que lui prédisaient les sondages.

 

PEKIN – La centrale nucléaire EPR de Taishan, construite avec le groupe français EDF dans le sud de la Chine, est sous surveillance pour un problème d’étanchéité au coeur d’un réacteur, mais les rejets de gaz dans l’air ainsi générés sont dans les limites autorisées, assurent EDF et l’opérateur chinois.

 

TOKYO – Le procès de Michael Taylor et son fils Peter, accusés d’avoir participé à l’audacieuse exfiltration de Carlos Ghosn du Japon fin 2019, s’est ouvert lundi à Tokyo, et les deux Américains ont d’emblée reconnu les faits.

 

BUDAPEST – Plus de 5.000 Hongrois ont manifesté lundi à Budapest contre une loi qui devrait être approuvée par le Parlement mardi et qui interdira la « représentation » de l’homosexualité et de la transsexualité dans l’espace public.

 

OTTAWA – L’auteur présumé d’une attaque à la voiture-bélier qui a tué quatre membres d’une famille musulmane le 6 juin au Canada, a été inculpé de terrorisme, ont annoncé lundi les enquêteurs et le parquet.

 

SAN ISIDRO (Argentine) – L’infirmier de nuit de Diego Maradona, premier membre de son équipe médicale à comparaître lundi devant le Parquet argentin, a contesté avoir abandonné son patient à une lente agonie, assurant avoir « reçu l’ordre de ne pas le réveiller ».

 

WASHINGTON – Novavax a affirmé lundi que son vaccin anti-Covid était efficace à plus de 90%, y compris contre les variants, après une étude réalisée sur près de 30.000 personnes aux Etats-Unis et au Mexique.

 

LE CAIRE – Douze peines de mort prononcées en Egypte contre des membres des Frères musulmans, dont deux leaders de la confrérie islamiste, ont été confirmées par une cour égyptienne, a indiqué lundi à l’AFP un responsable judiciaire.

 

MINNEAPOLIS – Une femme est décédée et trois personnes ont été blessées dimanche soir quand une voiture a foncé sur un groupe de manifestants qui protestaient contre la mort d’un homme noir tué par la police à Minneapolis, la ville où a été tué George Floyd, ont annoncé lundi les forces de l’ordre.

 

WASHINGTON – La Cour suprême des Etats-Unis a estimé lundi que les personnes condamnées pour des infractions mineures sur le crack, responsables de fortes disparités raciales dans les prisons américaines, n’étaient pas éligibles à des réductions de peine.

 

GENEVE – Des experts de l’ONU ont indiqué lundi avoir reçu des « informations crédibles » selon lesquelles des prisonniers issus de minorités ethniques, linguistiques et religieuses sont soumis à des prélèvements forcés d’organes en Chine.

 

JAKARTA – Deux petits rhinocéros de Java ont été repérés dans un parc national d’Indonésie, alors que les naissances sont devenues rares chez ce mammifère qui est l’un des plus menacés au monde.

 

LONDRES – Les clubs de Premier League ont déclaré une perte cumulée avant impôt d’un milliard de livres (soit un peu plus de 1,16 milliard d’euros) pour la saison 2019/20, bouleversée par la pandémie de Covid-19, selon les chiffres du cabinet Deloitte.

 

SAINTPETERSBOURG – Robert Lewandowski est resté muet et la Pologne, réduite à dix, a chuté (2-1) face à la Slovaquie lundi à Saint-Pétersbourg pour la première surprise de l’Euro, dominé jusque-là par des inquiétudes extra-sportives.

 

LAHORE – Des policiers pakistanais ont arrêté les 19 employés d’une chaîne de restauration rapide qui avaient refusé de leur donner des hamburgers gratuits, ont rapporté lundi les intéressés, des étudiants pour la plupart, à l’AFP.

(afp)

Société, religion et terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Revue de presse du mardi 15 juin 2021

Société, religion et terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce mardi abordent des sujets liés essentiellement à la religion, à la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’à des faits de société.

«Insalubrité urbaine : Bobo, la ville +mana-mana+(qui brille en langue locale dioula, Ndlr) est sale», arbore  L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso.

Selon le journal, la ville de Bobo-Dioulasso, de par le passé, était une ville exemplaire en matière de salubrité, déplorant le fait que «de nos jours, l’insalubrité a pris le dessus dans la même ville».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche à sa Une : «Centre de formation en entrepreneuriat agricole : Kadré Sawadogo, la tête dans les poulaillers».

Le confrère rapporte que le Centre international de formation en entreprenariat agricole (CIFEA) a ouvert officiellement ses portes, le 12 juin dernier dans le quartier Karpala de Ouagadougou.

A en croire L’Observateur Paalga, le CIFEA est le fruit de la détermination et de l’ambition d’un jeune passionné de l’élevage, Kadré Sawadogo, par ailleurs, promoteur de l’entreprise MIRA élevage.

Le même journal renseigne que les étrangers sont encore privés du hadj cette année, soulignant que «tel un couperet, l’information est tombée le samedi 12 juin 2021».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne que pour le Hadj 2021 «L’Arabie Saoudite limite à 60 000 le nombre de pèlerins ».

Le Pays, un autre quotidien privé, publie la réaction de certains Burkinabè. Ainsi, une citoyenne, Ina Ouédraogo estime que l’annulation du Hadj 2021 pour les pèlerins étrangers constitue «une mesure difficile à comprendre et à digérer».

Sous un autre registre, Le Pays fait remarquer que dans la commune de Ouagadougou, «les agressions sexuelles sur mineures prennent de l’ampleur», évoquant une alerte de la gendarmerie nationale publiée sur Facebook.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya donne la parole à Dr Nestorine Sangaré, experte en genre qui déclare qu’au Burkina Faso, «les droits politiques des femmes ne sont pas appliqués».

Le même quotidien met en exergue : «Lutte contre le terrorisme : L’Egypte veut mettre son expérience au service du Burkina», relatant que le Premier ministre burkinabè a reçu, hier lundi, l’ambassadeur du Maroc au Burkina, Ibrahim Azim Elkhoull.

Toujours au sujet de la lutte contre le terrorisme, Sidwaya écrit  que dans la commune de Mansila quatre agents de santé, enlevés le 18 mars dernier par des Hommes armés non identifiés (HANI), ont été libérés le dimanche 13 juin 2021.

Le sujet est évoqué dans colonnes du journal Le Pays, à travers sa rubrique ‘’Révélations’’ où il titre : «Yagha : 4 agents de santé libérés après trois mois de captivité».

L’Express du Faso, dans son commentaire ‘’Autant le dire…’’, évoque le communiqué de la Conférence épiscopale Burkina-Niger, avec comme titre : «Terrorisme : les évêques  brisent la glace».

Agence d’information du Burkina

Ziniaré/Cité Forces vives : 1048 parcelles attribuées aux propriétaires terriens

10% des parcelles reviennent aux femmes.

Ziniaré/Cité Forces vives : 1048 parcelles attribuées aux propriétaires terriens

 Ziniaré, 14 juin 2021 (AIB)-1048 parcelles ont été attribuées aux personnes (10% de femmes) ayant cédé des terres pour la construction de la future Cité des Forces, entrant dans le cadre de la célébration de la 61e fête de l’Indépendance.

La commission ad hoc pour de l’indemnisation des propriétaires terriens a rendu public ses travaux, ce vendredi 11 juin 2021. Ils ont cédé 224 hectares de terres pour la réalisation de la cité des forces vives du 11-décembre.

«Nous avons analysé 430 demandes (individuelles et collectives, ndlr) d’indemnisation. 1048 parcelles ont été attribuées, à raison de 05 parcelles à l’hectare. Ainsi, une personne peut avoir plusieurs parcelles, en fonction de la superficie cédée», a expliqué le président de la commission ad hoc, Pascal Compaoré, maire de Ziniaré.

Les propriétaires terriens ont accepté d’introduire des demandes d’indemnisations au nom des femmes, a noté M. Compaoré. 124 parcelles ont été attribuées aux dames de Sâ.

La directrice régionale chargée de la Femme du Plateau central, Mariam Ouédraogo, membre de la commission a salué une «évolution majeure, surtout en terroir moaga où les femmes n’ont pas souvent droit à la terre». «C’est salutaire. 10%, c’est faible mais c’est déjà un bon début», a affirmé.

Les parcelles ont été affectées en tenant compte des concessions et des tombes sur le site. Ce qui a nécessité des sorties de terrains, a ajouté le maire. Ceux qui ont des parcelles sur les tracées de voies recevront une de plus, a précisé Pascal Compaoré.

La gouverneure du Plateau central, Fatoumata Bénon, a officiellement remis les documents d’indemnisations.

La commission ad hoc fait savoir que les demandes d’indemnisation introduites au nom des enfants de moins de 15 ans ont été rejetées, conformément à la législation burkinabé qui n’autorise pas qu’un mineur (moins de 15 ans) puisse bénéficier d’une parcelle. «Nous avons affecté les parcelles au nom des parents», a indiqué le président.

Alors que la grogne montait, de plus en plus, au sein de propriétaires terriens, l’édile de Ziniaré a rassuré que la commission a travaillé «en toute responsabilité» pour la «préservation de la paix et de la cohésion sociale».

Ces derniers se sont réjouis de l’aboutissement des accords qu’ils avaient signés avec le gouvernement.

Pour la gouverneure, Fatoumata Bénon, c’est «un grand soulagement» d’aller vers la fin du processus lié au foncier, dans le cadre de la réalisation des travaux du 11-décembre.

«C’est un grand jour qui consacre le respect des engagements du gouvernement. Le gouvernement a honoré sa parole», s’est-elle réjouit.

En rappel, sur les 760 parcelles dégagées pour les souscripteurs de la  Cité des Forces Vives, 662 ont été attribuées à la date du 28 mai 2021.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

 

 

 

Gnagna : Des leaders communautaires formés sur la gestion des crises scolaires

Les participants ont posé en famille pour une continuité éducative dans la Gnagna.

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Gnagna : Des leaders communautaires formés sur la gestion des crises scolaires

 Bogandé, 10 juin 2021 (AIB)- La Coalition nationale pour l´éducation pour tous a initié un atelier de renforcement des capacités au profit des leaders communautaires sur leurs rôles et responsabilités dans la prévention des crises et la préservation de la paix pour un fonctionnement démocratique des écoles. Ledit atelier a eu lieu le 10 juin 2021 dans la salle de réunion de la mairie de Bogandé et a connu la participation d’une quarantaine de participants venants des communes de Manni , de Thion et de Bogandé.

Renforcer les capacités des leaders communautaires sur leurs rôles et responsabilités dans la prévention des crises et la préservation de la paix pour un fonctionnement démocratique de l’école, c’est l’objectif que s’est fixée la Coalition nationale pour l´éducation pour tous du Burkina Faso (CN-EPT/BF) à travers cet atelier.

Selon Tahirou Traoré, coordonnateur national de la CN-EPT/ BF, l’activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Intégré Gouvernance Education et Citoyenneté (PIGEC II), financé par l’Ambassade Royale du Danemark à travers DANIDA et Oxfam.

Ils sont une quarantaine de leaders communautaires des communes de Thion, Manni et de Bogandé à prendre part à cette session de renforcement de capacités.

Pour le communicateur Modeste B Nebié, chargé de communication de la CN-EPT/BF , les priorités dans une situation de crise sécuritaire, dans le domaine de l’éducation, sont entre autres la garantie de la sécurisation complète des acteurs et des structures d’éducation, le maintien et la continuité de l’éducation et la coordination des interventions d’urgence.

Pour y parvenir, selon lui, le leader communautaire doit nécessairement avoir des capacités de communication et d’organisation mais également des capacités d’adaptation aux changements. « Le leader convainc avec des arguments, séduit avec des gestes et gagne en équipe » a-t-il conclu.

C’est le coordonnateur national de la CN-EPT/BF, Tahirou Traoré qui s’est entretenu avec les participants sur la thématique liée à la prévention des crises et à la préservation de la paix.

A l’entendre la prévention des crises s’inscrit dans le cadre de l’amélioration du climat scolaire, afin de réduire les risques de déstabilisation de tout ou une partie de l’établissement scolaire.

Le coordonateur national de la CN-EPT/BF , Tahirou Traoré satisfait du déroulement des travaux.

Elle intéresse aussi bien les aspects matériels et organisationnels que les relations interpersonnelles dans les écoles et établissements scolaires.

« Dans un contexte de crise, le rôle assigné aux leaders communautaires, c’est de sensibiliser les communautés pour la promotion de la cohésion sociale et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent » argue Tahirou Traoré. « La gestion d’une crise est une compétence des leaders communautaires » a-t-il soutenu.

Un Plan de Continuité Educative pour une école de qualité.

 

Le plan de continuité éducative (PCE) décline la stratégie et l’ensemble des dispositions qui sont prévues pour garantir à l’école, la reprise et la continuité de ses activités, à la suite d’un sinistre ou d’un événement perturbant gravement son fonctionnement normal.

Le préfet de Bogandé, Pasnéwindé OUEDRAOGO, représentant le haut-commissaire en appelle à la responsabilité de tous les leaders communautaires pour le fonctionnement des écoles.

 

Il permet à l’école de répondre à ses obligations externes ou internes et de tenir ses objectifs. L’élaboration d’un PCE impose au préalable une action spécifique de communication visant à sensibiliser la communauté éducative à la gestion du risque et à la continuité éducative, et à préparer la conduite du changement au sein de l’école.

Pour Pierre Abdoul Aziz Dabongou, représentant de la communauté musulmane de Manni,  la communauté doit sérieusement s’impliquer dans la prévention des crises en milieu scolaire et dans la préservation de la paix.  » J’irai restituer ce que j’ai appris, au-delà des prières et intercessions quotidiennes en leur faveur, les élèves déplacés internes pourront désormais bénéficier de nos soutiens  » a-t-il déclaré.

Pierre Abdoul Aziz Dabongou, représentant de la communauté musulmane de Manni, désormais engagé à jouer sa partition et celle de sa communauté pour une éducation de qualité.

Les travaux de groupe ont amené les participants à identifier les potentielles sources de conflits ou de crises dans leurs localités respectives tout en proposant des actions pour les anticiper.

Ce faisant, ils ont également identifié les conséquences des crises sur l’éducation et proposé des solutions afin d’assurer la continuité éducative.

Le préfet de Bogandé, Pasnéwindé Ouédraogo, représentant le haut-commissaire de la Gnagna, a exhorté les participants à plus de responsabilités dans la prévention des crises et la préservation de la paix pour un fonctionnement démocratique de l’école.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

 

 

 

La Croix Rouge fait le point de ses interventions au Burkina

Burkina-CroixRouge-Coopération-Bilan

La Croix Rouge fait le point de ses interventions au Burkina

Ouagadougou, 14 juin 2021 (AIB)-Le Comité international de la Croix- Rouge a fait lundi le point de ses interventions au Burkina Faso, notamment après le massacre de Solhan qui a coûté la vie à plus de 130 personnes au nord du pays, le 4 juin dernier.

«Il s’agissait pour le comité international de la Croix Rouge (CICR) de faire le point avec le Premier ministre (Christophe Dabiré) sur le rôle exclusivement humanitaire que le CICR joue au Burkina Faso depuis de nombreuses années [ …] et faire le point aussi une dizaine de jours après la tragédie de Solhan», a affirmé son président Laurent Saugy, à l’issue d’une audience.

Le Burkina Faso a perdu plus de 130 personnes dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, dans une attaque terroriste à Solhan (Nord), le bilan le plus lourd depuis l’avènement de la crise sécuritaire en 2015.

Selon M. Saugy, la Croix Rouge a apporté des soins de santé et médicaux aux populations de Solhan.

«Quelques éléments de discussions sur les défis sécuritaires, sanitaires que traverse le Burkina Faso et notre contribution et notre lecture et perspectives exclusivement humanitaires, peuvent offrir à son Excellence (Christophe Dabiré) une vision différenciée et de quelconques solutions », a expliqué M. Saugy.

Le rôle du comité international de la croix rouge, est de s’assurer que le respect du droit international humanitaire est bien compris comme n’étant pas incompatible avec une réponse sécuritaire et sanitaire. Mais la préservation de la protection de la population est véritablement un point de convergence», a dit Laurent Saugy.

Il a indiqué que sa structure œuvre depuis plusieurs années au côté du peuple burkinabè en apportant l’aide humanitaire et surtout en renforçant sa contribution à la situation humanitaire.

Pour M.Saugy,  le bilan est positif puisque le mouvement international de la Croix Rouge et du Croissant Rouge offrent leur contribution à une réponse humanitaire même si de nombreux défis restent à relever.

Agence d’information du Burkina

oa/ata/ak

 

 

 

Lutte contre le terrorisme : L’Egypte va mettre «toute son expérience au service du Burkina»

Burkina-Egypte-Coopération-Sécurité

Lutte contre le terrorisme : L’Egypte va mettre «toute son expérience au service du Burkina»

Ouagadougou, 14 juin 2021 (AIB)-L’Egypte compte mettre «toute son expérience au service du peuple burkinabè» afin de l’aider à lutter contre le terrorisme qui le frappe depuis 2015, a appris l’AIB lundi.

«J’ai présenté au Premier ministre (Christophe Dabiré) toute notre expérience qui sera mis au service du peuple burkinabè notamment dans le domaine sécuritaire dans la période qui vient », a déclaré lundi l’ambassadeur de la République arabe d’Egypte au Burkina Faso, Ibrahim Azim  Elkhouli, au sortir d’une audience.

Le Burkina Faso a perdu plus de 130 personnes dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, dans une attaque terroriste à Solhan (Nord), le bilan le plus lourd depuis l’avènement de la crise sécuritaire en 2015.

«Le problème du terrorisme et les problèmes africains doivent avoir des solutions africaines», a estimé Ibrahim Azim  Elkhouli.

Concernant la coopération militaire, le diplomate a indiqué que ce sujet sera en discussion entre les ministères techniques concernés du Burkina Faso et de l’Egypte.

Selon M. Elkhouli, «plusieurs pistes sont déjà en exécution et des propositions seront profondément étudiées des deux côtés afin de réaliser une coopération exemplaire sud-sud».

L’ambassadeur d’Egypte a également expliqué au Premier ministre burkinabè, l’état actuel de la crise du «barrage de la Renaissance en Ethiopie et la démarche de la République arabe d’Egypte de saisir le Conseil de sécurité, hier, dimanche 13 juin 2021».

En rappel, dans la quête d’accroître sa production d’électricité, l’Éthiopie a inauguré en 2011 le barrage de la Renaissance, le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Situé sur le Nil bleu, principal affluent du Nil, ce barrage est au cœur des tensions entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan.

Agence d’information du Burkina

hb/ata/ak

Sahel : Des évêques s’interrogent sur  »l’intérêt de la présence de tant d’armées étrangères »

Burkina-Sahel-Terrorisme-Appel

Sahel : Des évêques s’interrogent sur  »l’intérêt de la présence de tant d’armées étrangères »

Ouagadougou, 14 juin 2021 (AIB)-Les évêques du Burkina Faso et du Niger se sont interrogés sur  »l’intérêt » de la présence de tant de bases militaires nationales et internationale dans le Sahel, aux lendemains de la violente attaque terroriste de Solhan qui a fait plus de 130 morts au Nord du Burkina Faso.

«Il se pose des questions sur l’intérêt de la présence de tant de Forces étrangères sur nos territoires (Sahel), alors que l’espérance des fruits déçoit de plus en plus la promesse des fleurs», a écrit la conférence épiscopale Burkina-Niger, au terme d’une réunion à Ouagadougou du 7 au 12 juin 2021.

Les évêques se sont dits «grandement préoccupés» par l’attaque de Solhan au Nord du Burkina où plus de 130 personnes ont été massacrées aveuglement dans la nuit du 4 au 5 juin 2021.

«La nuit d’horreur de Solhan donne de constater que le spectre terroriste se fait de plus en plus menaçant pour une population qu’environnement pourtant des bases militaires tant nationaux et qu’internationaux», ont ajouté les hommes d’Eglise.

Notons que le 10 juin dernier, le président français Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération Barkhane au Sahel et la création d’une alliance internationale contre le terrorisme devant réunir des Forces spéciales européennes et africaines, sous le commandement de son pays.

Plusieurs pays du Sahel, notamment le Burkina Faso, le Niger, le Mali et le Tchad sont durement frappés ces dernières années par des groupes armées terroristes qui menacent sérieusement aussi les pays côtiers tel que la Côte d’Ivoire.

Agence d’information du Burkina

mss/ata/ak

Photo d’archive: lefaso.net

 

 

 

 

 

Sport et terrorisme  en  exergue dans les journaux burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Sport et terrorisme  en  exergue dans les journaux burkinabè

Ouagadougou 14 juin 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce lundi,  commentent toujours l’attaque  terroriste  de Solhan survenue dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin 2021 dans la région du Sahel qui a fait  au moins 130 morts, sans oublier des nouvelles sportives.

La défaite des Etalons du Burkina Faso en match amical le samedi  12 juin 2021 au Maroc, face aux Lions de l’Atlas  n’échappent pas la presse burkinabè.

«Match amical Maroc-Burkina : Les Etalons tombent à Rabat», titre l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal privé indique que  les Etalons ont concédé une autre défaite 1 à 0 lors de leur rencontre amicale  avec  le Maroc le samedi 12 juin 2021, face aux lions de l’Atlas après leur premier échec 2-1,  le  5 juin à Abidjan contre les Eléphants de Côte d’Ivoire.

Pour leur part, les quotidiens Le Pays (privé) et Sidwaya (public) titrent respectivement «Match amical : Le Burkina Faso concède sa deuxième défaite» et «Les Etalons tombent encore à Rabat».

Les deux journaux soulignent  que de nombreux joueurs burkinabè ont participé à leur première sélection dans une rencontre où ils ont su tirer leur épingle du jeu.

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga arbore : «Manifs à Djibo et à Dori : Les Sahéliens exigent plus de considération à leur égard », rapportant que les populations du Sahel ont manifesté le samedi 12 juin 2021 à Djibo pour réclamer la reprise des travaux de bitumage du tronçon Yargo-Djibo et celle de Dori pour plus de sécurité dans la région.

A en croire le confrère, le tronçon Yargo-Djibo est la seule route d’entrée et de sortie de la ville (de Djibo), les autres ayant été bloquées par les terroristes.

De son avis,  les populations exigent le bitumage  de la voie qui permettra de lutter contre le terrorisme, face à l’abandon des travaux confiés à l’entreprise SONAF  depuis  plus de deux ans.

Dans la même veine,  L’Observateur Paalga signale qu’après le carnage de Solhan dans la région du Sahel, le ministre des Affaires français, Jean Yves Le Drian est arrivé  le vendredi 11 Juin 2021  à Ouaga pour témoigner sa compassion au Burkinabè.

Selon lui, la rencontre  a permis au ministre français d’expliquer  au président Roch Kaboré, la politique sécuritaire  de son pays dans la région du Sahel.

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, titre à sa manchette : «Attaque terroriste au Sahel : Les évêques s’interrogent  sur la pertinence de la +présence des forces étrangères+».

Le confrère précise que la Conférence épiscopale Burkina-Niger, à travers un communiqué condamne l’attaque terroriste meurtrière intervenue à Solhan dans la commune  de  Sebba qui a coûté la  vie à plus de 100 personnes.

D’après lui, les évêques se posent des questions sur l’intérêt de la présence de tant de  forces  étrangères sur les territoires africains  alors que «l’espérance des fruits déçoit de plus en plus la promesse des fleurs».

A ce sujet, le journal privé, l’Express du Faso  laisse lire à sa première page à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’ où il mentionne, en guise de titre : «N’en pouvant plus, les Burkinabè marchent».

Pour le quotidien  privé, édité à Bobo Dioulasso, c’est la première fois dans un régime normal que des Burkinabè réclament  «publiquement» la démission d’un ministre de la République.

Il renchérit que les marcheurs sont sortis nombreux à Djibo pour manifester leur mécontentement et exiger du gouvernement qu’il  leur assure leur sécurité, car selon eux, ils ne sont pas en sécurité dans leur propre pays.

De son côté, le  quotidien national Sidwaya, publie une tribune intitulée : «Forces spéciales : Une réponse appropriée aux défis de l’heure ».

L’écrit renseigne que le projet qui était en gestation depuis de longs mois est désormais acté, avant d’ajouter que «le conseil des ministres du 10 juin dernier a décidé de la création de forces spéciales au sein de l’armée nationale pour une meilleure lutte contre le terrorisme».

Agence d’information du Burkina

NO-OA/ata/ak

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 JUIN 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 JUIN 2021

 

CARBIS BAY (Royaume-Uni) – Sans les esclandres ou portes claquées de l’époque Trump, le premier sommet du G7 de Joe Biden s’est terminé dimanche sur des promesses d’agir ensemble, entre alliés, contre la pandémie et le réchauffement climatique, tout en défiant la Russie et la Chine.

 

Face à la multiplication des appels à la solidarité, les dirigeants ont convenu de distribuer un milliard de doses de vaccins anti-Covid d’ici la fin 2022, en les finançant ou via le système de partage Covax, pour combler le retard d’immunisation dans les pays pauvres et favoriser une reprise plus égalitaire. Cela porte à deux milliards les engagements totaux depuis le début de la crise sanitaire, selon eux.

 

JERUSALEM – Une nouvelle page de l’Histoire d’Israël s’est tournée dimanche avec la fin de 12 ans de règne ininterrompu du Premier ministre Benjamin Netanyahu, écarté après un vote de confiance du Parlement à une coalition hétéroclite menée par son ancien allié Naftali Bennett.

 

Soixante députés ont voté pour la nouvelle coalition, qui va de la droite à la gauche, en passant par l’appui d’un parti arabe, et 59, principalement du parti Likoud de M. Netanyahu, de l’extrême droite et des partis ultra-orthodoxes, s’y sont opposés.

 

ALGER – Le principal parti islamiste en lice, le Mouvement de la Société pour la Paix (MSP), a revendiqué dimanche la victoire au lendemain des élections législatives anticipées en Algérie, dans l’attente de la publication des premiers résultats.

 

MANAGUA – La police nicaraguayenne a arrêté dimanche quatre dirigeants connus de la dissidence sandiniste, dont l’ancienne guérillera Dora Maria Tellez, l’une des voix les plus critiques du gouvernement de Daniel Ortega.

 

STOCKHOLM – La baisse du nombre d’armes nucléaires dans le monde depuis la fin de la Guerre froide a connu un nouveau coup de frein en 2020, à l’heure où les puissances atomiques modernisent et, pour certaines, étendent leurs arsenaux, selon un rapport publié lundi.

 

NEW YORK – Elon Musk, le patron du fabriquant américain de véhicules électriques Tesla, a indiqué dimanche que l’entreprise accepterait de nouveau les paiements en bitcoin quand la devise virtuelle sera moins polluante.

 

WASHINGTON – Les ministres de la Justice de Donald Trump doivent s’expliquer devant le Congrès sur la saisie de données de parlementaires pendant une enquête sur des fuites d’informations, a affirmé dimanche la cheffe des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi.

 

GENEVE – Les électeurs suisses ont largement refusé dimanche d’interdire les pesticides de synthèse. Ils ont en revanche accepté de muscler les mesures policières contre le terrorisme, en dépit des critiques de l’ONU et des ONG.

 

RYAD – Un drone lancé par les rebelles Houthis s’est écrasé sur une école en Arabie saoudite dimanche, selon l’agence officielle, en dépit des efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu.

 

KUALA LUMPUR – Le Français Rémy Daillet, soupçonné d’être mêlé à l’enlèvement de la petite Mia, et sa famille, expulsés dimanche de Malaisie en direction de la France, n’ont pas embarqué pour Paris après une escale à Singapour où la compagne du complotiste a été hospitalisée.

 

BAMAKO – Le nouveau Premier ministre de transition malien a réuni son gouvernement pour la première fois dimanche en lui assignant une feuille de route très chargée à remplir dans un temps compté avant des élections censées ramener les civils au pouvoir en février 2022.

 

ALGER – L’Algérie a décidé de retirer son accréditation à France 24 en raison de son « hostilité manifeste et répétée », après avoir mis en garde la chaîne d’informations en mars pour sa couverture du Hirak, a annoncé dimanche le ministère de la Communication.

 

HOUSTON – Une juge américaine a rejeté l’action en justice de plus de 100 employés de l’un des plus grands hôpitaux du Texas, qui contestaient l’obligation de se faire vacciner contre le Covid-19.

 

LUSAKA – Le président zambien, Edgar Lungu, 64 ans, candidat à sa propre succession à la présidentielle en août, a été victime d’un malaise dimanche lors d’une cérémonie officielle.

 

CONAKRY – Les autorités guinéennes ont interdit la coupe de bois à partir de lundi sur tout le territoire de ce pays ouest-africain à la riche biodiversité attaquée par une déforestation massive.

 

LONDRES – Avec l’ambition de bousculer par des opinions tranchées un paysage audiovisuel britannique jugé bien pensant, GB News s’est lancée dimanche, réfutant déjà les comparaisons avec la controversée chaîne américaine Fox News.

 

WELLINGTON – Les marins polynésiens maoris avaient probablement déjà découvert l’Antarctique plusieurs siècles avant les explorateurs occidentaux auxquels est généralement attribuée la découverte au XIXe siècle du continent gelé, selon une étude publiée en Nouvelle-Zélande.

 

PARIS – Novak Djokovic a remporté son deuxième Roland-Garros et son 19e titre du Grand Chelem, dimanche aux dépens de Stefanos Tsitsipas 6-7 (6/8), 2-6, 6-3, 6-2, 6-4, et lancé un message fort aux jeunes qui veulent sa place comme aux anciens: qu’on l’aime ou pas, à 34 ans c’est actuellement lui le plus fort.

 

BRASILIA – Le Brésil, à défaut d’un jeu emballant mais avec un Neymar encore décisif, a ouvert la Copa America en enfonçant un Venezuela (3-0) fortement handicapé par des cas de coronavirus, dimanche à Brasilia.

(afp)

 

Burkina: cinq personnes libérées après trois mois de captivité

Burkina: cinq personnes libérées après trois mois de captivité
Dori, 13 juin 2021(AIB)- Cinq personnes dont quatre agents de santé enlevées à Mansila (Yagha, Nord), il y a trois mois, ont été libérées ce dimanche par leurs ravisseurs, a appris l’AIB.
Les quatre agents de santé et un jeune de la commune de Mansila située à 45 km de Sebba, chef-lieu de la province du Yagha, enlevés le 18 mars dernier par des hommes armés non identifiés (HANI) ont été libérés.
Selon une source locale, c’est dans la nuit du 12 au 13 juin 2021 que les cinq captifs composés de l’Infirmier chef de poste (ICP), d’un agent itinérant de santé, d’un infirmier d’Etat, de l’ambulancier et d’un jeune de la commune de Mansila, ont été libérés par leurs ravisseurs autour du village de Tiabagou à 13 km au Sud-Est de Mansila.
Libres de leur mouvement, ils ont parcouru une cinquantaine de km pour rejoindre Sebba vers 14h30 mn.
A première vue, a expliqué une autre source, les infortunés sont amaigris mais semble bien portant.
Rappelons qu’au moment du rapt, il y a pratiquement trois mois, ils étaient six agents de santé dont deux femmes.
Sur le champ, les HANI ont d’abord retiré les téléphones portables des deux dames avant de les libérer. C’est ainsi que, les deux dames ont pu rallier Sebba en bonne santé dans l’après-midi du jeudi 18 mars 2021.
Agence d’Information du Burkina (AIB)

Coupe du monde 2023 de Rugby : le Burkina Faso bat le Cameroun (17-14) et se qualifie pour le second tour

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Coupe du monde 2023 de Rugby : le Burkina Faso bat le Cameroun et se qualifie pour le second tour

Ouagadougou, 13 juin 2021 (AIB) – Les Etalons rugbymen du Burkina Faso se sont qualifiés dimanche soir au stade du 4 Août de Ouagadougou en battant leurs homologues, les Lions du Cameroun par le score de 17 à 14, comptant pour le pré-repêchage de la coupe du monde de Rugby, France 2023.

L’équipe burkinabè est vite entrée dans le jeu, poussée dans les gradins par les élèves de l’école de la police et dès la 12e minute le demi de mêlée Stéphane Bationo réussi son premier Essai. Il offre les premiers 5 points du Burkina Faso.

Les Lions camerounais répliqueront en marquant leur premier essai de pénalité pour réduire la marque 5-3. Les deux équipes se domineront tour à tour au milieu de terrain jusqu’à la fin des 40 minutes de la première période.

Une mêlée âprement disputée

A la reprise, les Burkinabè reviennent gonflé à bloc et l’Arrière Ousmane Tioro réussi à se déjouer de la défense camerounaise offrir le 2e essai burkinabè, synonyme de 5 autres points pour les Etalons (45e). Le public est survolté.

Le Cameroun réduira la marque avec un premier essai réussi. Au finish c’est le Burkina qui l’emporte avec au total 3 essais et une transformation, pendant que le Cameroun a réussi un essai, une pénalité et trois transformations.

Le Burkina Faso se qualifie donc pour le second tour des éliminatoires de la coupe du monde France 2023 et devra prendre part à une compétition triangulaire qui aura lieu en Tunisie en compagnie du pays hôte et du Zimbabwe.

Les Etalons rugbymen à l’échauffement avant la rencontre

Dans ce tournoi de Ouagadougou qui a démarré le 5 juin, trois équipes étaient en lice à savoir le Burkina Faso, le Cameroun et le Burundi. Le Burkina Faso et le Cameroun avaient dominé respectivement le Burundi par 52 à 3 et 81 à 3 pour se retrouver en finale ce 13 juin.

C’est la première fois qu’une équipe de rugby burkinabè parvienne à se qualifier pour un second tour des éliminatoires de la coupe du monde.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Journée FIFA: le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

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Journée FIFA: le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

Ouagadougou, 13 juin 2021 (AIB) – Les Lions de l’Atlas du Maroc ont battu samedi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, les Etalons du Burkina Faso par la plus petite des marges (1-0) en match amical international, à la faveur de la journée FIFA.

Une semaine après sa défaite contre les Eléphants de Côte d’Ivoire (2-1), l’équipe de Kamou Malo s’est une nouvelle fois encore inclinée devant les Lions de l’Atlas marocains sur le fil. Le but a été marqué sur coup franc par le sociétaire de l’Inter de Milan Acharf Hakimi (51e).

Le coach burkinabè dans son projet de rajeunir l’équipe a presque présenté une nouvelle équipe face aux Marocains. Les seuls rescapés du premier match sont le gardien de but Hervé Koffi qui a retrouvé sa place de titulaire après sa blessure à Abidjan et les axiaux Edmond Tapsoba et Issoufou Dayo.

Kamou Malo a donné la chance à plusieurs jeunes du groupe et particulièrement un a tiré leur épingle du jeu. Il s’agit du milieu de terrain de Toulouse FC (France) Gustavo Sangaré. Pour une première, il a été crédité d’un bon match, même si l’équipe a perdu.

Il reste à ce que Malo fasse une bonne analyse de ces deux matchs tests pour trouver une équipe compétitive pour les échéances à venir.

Les Etalons préparent les éliminatoires de la coupe du monde qui débuteront en septembre prochain. Le Burkina Faso se trouve dans la poule A avec l’Algérie, le Djibouti et le Niger.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Des populations manifestent au Nord contre la récurrence des attaques terroristes

Burkina-Insécurité-Protestation

Burkina : Des populations manifestent au Nord contre la récurrence des attaques terroristes

Dori, 12 juin 2021 (AIB)-Plusieurs centaines de manifestants ont crié samedi, à Dori (Nord), leur colère contre la récurrence des attaques terroristes, notamment celle de Solhan qui a ôté il y a huit jours, la vie à plus de 130 personnes.

«Il est temps que la Nation, dont vous (le président Roch Kaboré) êtes censé être le père, nous intègre enfin, parmi ses filles et fils et nous mette définitivement à l’abri de ces scènes d’horreur de personnes de personnes égorgées, de populations massacrées et déchiquetées par des balles de fusils d’assaut ou d’engins explosifs», a déclaré Abdoulaye Dicko, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section du Séno.

Le porte-parole des manifestants s’exprimait samedi à Dori (Nord), au bout d’une marche contre la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina, en particulier la région du Sahel.

«Fier d’être sahélien, je suis Solhan», «On veut la paix au Sahel, trop c’est trop» ; «Non à la barbarie humaine» ; «Il faut sauver le Sahel», «Nous exigeons que l’Etat veille sur notre sécurité» ; sont entre autres, les messages qu’on pouvait lire sur les affiches des manifestants.

Cette deuxième sortie après celle de janvier 2019, montre que les préoccupations n’ont pas été prises en compte, affirme le coordonnateur régional des jeunes du Sahel, Ali Bokoum.

Le gouverneur de la région du Sahel le colonel-major Salfo Kaboré a assuré aux manifestants qu’il transmettra leur préoccupation à qui de droit.

En rappel, le Burkina Faso a enregistré dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, à Solhan, sa pire attaque terroriste (plus de 130 victimes) depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

Agence d’information du Burkina

sn-or/ata/ak

 

 

 

 

Passoré : Une foire de 96 heures pour promouvoir les mets locaux

Burkina-Société-Cuisine-Festival

Passoré : Une foire de 96 heures pour promouvoir les mets locaux

Yako, (AIB)-L’Association des restaurateurs et hôteliers du Passoré (ARHOPA) en collaboration avec la Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina (FENARHOB), ont organisé du 10 au 13 juin 2021 à Yako, un festival de valorisation et de promotion des mets locaux.

Les hommes et femmes œuvrant dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie dans la province du Passoré veulent mettre en application le slogan : « Produisons et consommons burkinabè» de feu Thomas Sankara, un fils de leur localité.

C’est à cet effet que  l’Association des restaurants et hôteliers du Passoré(ARHOPA) avec la Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina(FENARHOB), ont organisé du 10 au 13 juin 2021 à Yako, un festival de valorisation et de promotion des mets locaux.

L’évènement  a connu la participation des restauratrices ainsi que des acteurs du  domaine de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers non ligneux des neuf communes du Passoré.

Edith Ramdé a invité les promoteurs à participer massivement aux prochaines éditions.

Le thème qui a été retenu pour la circonstance est était : «Participer au développement économique et social de la province du Passoré à travers des actions des métiers de la restauration et de  hôtellerie ».

De l’avis de la présidente de la fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina(FENARHOB), Edith Ramdé épouse Yaméogo, cette foire d’exposition des spécialités alimentaires locales vise entre autres à faire reconnaitre l’ARHOPA, à améliorer et diversifier la qualité de la restauration et à valoriser les mets locaux en vue de les rendre plus compétitifs au plan national et international.

En outre, l’Association souhaite offrir une bonne formation aux jeunes désireux de faire de la restauration, leur métier.

A l’occasion de cette première édition les populations ont pu déguster entre autres le zamnin, le couscous à base des feuilles de haricot, les feuilles de balanite, les poids de terre ainsi que des jus issus des produits forestiers non ligneux

«Notre objectif est qu’il y ait de bons restaurateurs et hôteliers dans le Passoré dans l’avenir. Nous voulons par ailleurs susciter de l’engouement de la jeune génération pour la cuisine», a poursuivi Mme Ramdé.

Au regard de la mobilisation de la population à la cérémonie d’ouverture, les organisateurs disent déjà avoir atteint leurs objectifs en dépit de quelques difficultés financières et matérielles et de la faible implication des ressortissants du Passoré.

Les autorités provinciales et communales ont souhaité un plein succès aux organisateurs.

«Nous demandons aux bonnes volontés de nous soutenir financièrement aussi bien en  appui conseil afin que nous puissions hisser le Passoré partout dans le pays en matière de la restauration» a-t-elle souhaité.

Le parrain de l’édition, Abdoulaye Ouédraogo,  représentant le maire de la commune de Yako a encouragé les acteurs tout en leur demandant d’œuvrer davantage à ce que le festival se pérennise.

Abdoulaye Ouédraogo dit rester disponible à accompagner les initiateurs.

«Je remercie l’ensemble des acteurs qui ont travaillé pour la réussite de l’initiative qui mérite d’ailleurs d’être encouragée. Voilà pourquoi, j’ai accepté de la parrainer. Je leur demande de faire en sorte que l’évènement soit continu. » a dit  Abdoulaye Ouédraogo.

Il a exhorté la population à faire le déplacement de la place des chefs coutumiers de Yako pour découvrir les merveilles de localité en matière d’art culinaire.

Notons que Mme Ramdé accompagnée des autorités provinciales  ont visité des stands d’exposition en vue de déguster quelques mets.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

 

 La Covid prive encore les pèlerins vivant au Burkina du Hadj

Burkina-Religion-Islam-Hadj-Restriction

 La Covid prive encore les pèlerins vivant au Burkina du Hadj

Ouagadougou, 12 juin 2021 (AIB)-Pour la deuxième année consécutive, les pèlerins burkinabè ne pourront pas se rendre en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, parce que le Royaume a décidé ce samedi, de limiter le pèlerinage à uniquement 60 000 citoyens et résidents, à cause de la recrudescence du Coronavirus.

«Il a été décidé de limiter la disponibilité de l’inscription pour ceux qui souhaitent accomplir le Hajj, pour l’année 1442 (selon le calendrier musulman, 2021 ), aux citoyens et résidents du Royaume uniquement, avec un total de 60 000 pèlerins», a annoncé samedi le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, dans un communiqué cité par l’agence de presse turque Anadolu.

Les autorités saoudiennes justifient cette décision par «l’évolution continue de la pandémie du coronavirus dans le monde et de l’émergence de nouvelles mutations», ajoute Anadolu.

On rappelle que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Alhamoudi, avait confié en mai au quotidien Sidwaya, que les pèlerins burkinabè âgés de 18 à 60 ans et vaccinés contre la Covid, pourront effectuer le Hadj 2021.

Notons également que les quelques 8 000 pèlerins burkinabè qui se rendent annuellement au Hadj, n’ont pas pu le faire en 2020, à cause déjà de la naissante  pandémie de la Covid.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive et d’illustration/aouaga.com

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