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La ville de Titao rend un vibrant hommage aux 14 personnes tombées jeudi

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La ville de Titao rend un vibrant hommage aux 14 personnes tombées jeudi

Ouagadougou, 10 déc. 2021(AIB)-La ville de Titao (Nord) a rendu vendredi, un vibrant hommage, aux 14 personnes dont 13 VDP tombés jeudi dans une embuscade terroriste.

A cet effet, écoles, marchés et plusieurs autres lieux de travail  ont fermé pour accompagner les disparus dans leurs dernières demeures.

Agence d’information du Burkina

Burkina : un collectif appelle l’Etat à sauver urgemment Dablo

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Burkina : un collectif appelle l’Etat à sauver urgemment Dablo

Kaya, 10 déc. 2021 (AIB)-Le collectif « Appel de Kaya » a invité jeudi, l’Etat burkinabè à prendre « des mesures fortes et urgentes » pour sauver la commune de Dablo qui se vide de ses 27 mille habitants depuis fin novembre, à cause des incursions terroristes.

Le collectif « Appel de Kaya » constitué des organisations de la société civile MJDS, Balai CITOYEN, ODJ, CROSC-CN, MBDHP, CRJE-CN, CRJ-CN, LDJ, AED/S, AFBN, AJLD, AJDRP/S et ADD, a tenu ce jeudi 09 décembre 2021 une conférence de presse pour dénoncer « abandon » des populations de la commune de Dablo face à des terroristes.

A quelques jours de la fête de l’indépendance, le collectif « appel de Kaya » est encore monté au créneau pour fustiger la gestion de la sécurité dans la commune de Dablo dans la province du Sanmatenga.

Selon les organisateurs, malgré les nombreuses interpellations aux autorités administratives et politiques locales et nationales la situation sécuritaire de la localité de Dablo est allée de mal en pis.

«Face à cette situation catastrophique et indigne, l’appel de Kaya soucieux du bien-être de la population et de la préservation des droits les plus élémentaires des peuples prend l’opinion public à témoin et interpelle le chef de l’Etat à prendre des mesures fortes et urgentes afin de sauver ces populations qui visiblement sont laissées à elles-mêmes. » a regretté Mahamadi Sawadogo, vice-président de l’association pour le développement de Dablo (ADD) dans la déclaration liminaire.

Après le retrait des FDS et des VDP de Dablo suite aux attaques de Inata et de Foubé respectivement les 14 et 22 novembre 2021, les HANI ont semé la terreur dans cette localité située à 45Km de Barsalogho, en incendiant les locaux des FDS, les tentes et les biens des PDI et en emportant les épargnes et le bétail des populations.

« Sans défense et délaissées à leur destin face aux HANI, ces populations désemparées ont pris la résolution de quitter Dablo qui visiblement semble être abandonné par les autorités du Burkina Faso. » a poursuivi le porte-parole de « l’Appel de Kaya ».

Dénonçant les conditions d’accueil jugées mauvaises, des personnes déplacées internes majoritairement constituées de femmes et d’enfants, les conférenciers lancent un cri de cœur au chef de l’Etat pour entre autres la prise en charge adéquate des PDI, le redéploiement des FDS et des VDP en nombre suffisante pour la reconquête de la commune de Dablo, le retour en toute sécurité des PDI dans leurs localités respectives, le retour de l’administration publique y compris les services sociaux de base, le rétablissement du réseau des téléphones mobiles et l’accompagnement à la réinsertion socioéconomique des populations.

Remerciant les bonnes volontés qui ne cessent d’apporter recours et assistances aux déplacés internes, l’appel de Kaya rassure les PDI de son soutien indéfectible et promet d’autres actions tant que les populations de Dablo et environnant ne retrouvent pas leur stabilité d’antan.

Contraints par la terreur des hommes armés non identifiés, Dablo, commune rurale située à 90Km de Kaya s’est vidée de sa population estimée à 27000 habitats selon les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de 2019.

A pieds ou en charrette, femmes et enfants ont dû rejoindre Barsalogho à 45 Km pour les autres et Kaya pour les autres où les services en charge de l’action humanitaire s’évertuent à les prendre en charge.

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUÉDRAOGO

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

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Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 10 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi font cas de la nomination du futur gouvernement pour lutter contre l’hydre terroriste, sans oublier le procès portant sur l’assassinat deThomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune.

« Nouveau gouvernement : Pour Mélégué Traoré, il doit être d’union nationale et de salut », titre à sa manchette, le quotidien privé basé à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso.

Le journal rapporte que  l’ancien président de l’Assemblée nationale, Mélégué Maurice Traoré, souhaite que la nomination du nouveau Premier ministre réponde aux attentes des populations en matière de sécurité.

Dans la même dynamique, le quotidien privé Le Pays soutient que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré est à un tournant décisif et par conséquent il n’a pas droit à l’erreur.

Dans le journal, le président de la Haute alliance de warrantage pour la république (HAWRE) se demande si le Premier ministre Dabiré a démissionné ou a été limogé.

De son côté, le président du Mouvement pour le changement et la reconnaissance (MCR), demande de reconnaitre les efforts faits par Christophe Dabiré malgré le poids de l’âge.

Quant au journal privé Le Quotidien, il laisse voir à sa première page « Futur Premier ministre : Les attentes des Burkinabè ».

Sous un autre chapitre, le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une : Procès Thomas Sankara : « Le témoin Abderrahmane Zétiyenga : le lieutenant Diendéré m’a trahi ».

L’adjudant-chef major Abderrahmane Zétiyenga était jeudi à Ouagadougou devant le tribunal militaire sur l’affaire Thomas Sankara et ses compagnons assassinés en 1987 par un coup d’Etat.

Le quotidien public explique que le témoin Zétiyenga a maintenu sa version des faits qui laisse croire que le général Gilbert Diendéré lui aurait dit qu’il détenait un message de « catégorie A ».

Le prévenu précise que le message faisait allusion à un complot d’arrestation du capitaine Blaise Compaoré en préparation, toute chose que le général Diendéré a réfutée.

D’après le journal privé L’Observateur Paalga, le général Diendéré note que le témoin Yétiyenga l’en veut pour n’être pas monté en grade.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 DECEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 10 DECEMBRE 2021

 

BERLIN – Le nouveau chancelier allemand Olaf Scholz fait son entrée sur la scène européenne vendredi avec des visites à Paris et Bruxelles et de grandes ambitions affichées pour l’Europe après la tiédeur des années Merkel sur le sujet.

 

OSLO – Elle risque la prison, lui a enterré plusieurs collègues: deux champions de la liberté de la presse, la Philippine Maria Ressa et le Russe Dmitri Mouratov, reçoivent vendredi à Oslo un Nobel de la paix qui couronne une profession en danger.

 

LONDRES – La Haute-Cour de Londres rend vendredi matin sa décision au sujet de l’appel des Etats-Unis contre le refus d’extrader le fondateur de Wikileaks Julian Assange, que Washington veut juger pour une fuite massive de documents.

 

MEXICO – Au moins 53 migrants en situation irrégulière, originaires pour la plupart du Guatemala, ont été tués jeudi dans un accident de camion dans le sud du Mexique, pays plus que jamais pris entre la pression migratoire de ses voisins pauvres du sud et la fermeté des Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Un tribunal a autorisé jeudi le transfert au Congrès de documents qui pourraient impliquer Donald Trump dans l’attaque du 6 janvier contre le Capitole, un revers pour l’ancien président.

 

PEKIN – La Chine a averti jeudi que les quatre pays occidentaux qui ont choisi de boycotter diplomatiquement les Jeux olympiques d’hiver de Pékin en paieraient « le prix », au moment où le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il se rendrait à la cérémonie d’ouverture.

 

WASHINGTON – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi le « ferme soutien » apporté selon lui par Joe Biden à son pays, après une conversation téléphonique entre les deux dirigeants à propos de la situation à la frontière avec la Russie, où Moscou masse des troupes, laissant craindre une escalade militaire..

 

BOGOTA – La dissidence des Farc a perdu ces derniers jours deux de ses chefs dans des affrontements au Venezuela, selon les autorités colombiennes, un coup très dur pour ces guérilleros qui avaient repris les armes après l’accord de paix historique de 2016.

 

BUFFALO (Etats-Unis) – Les employés de deux cafés Starbucks dans le nord des Etats-Unis ont remporté une victoire historique jeudi en votant pour la création d’un syndicat dans leurs établissements, une première au sein de la chaîne aux Etats-Unis.

 

PARIS – Yassine Abaaoud, le frère cadet du coordinateur présumé des attentats jihadistes du 13 novembre 2015 en France, Abdelhamid Abaaoud, a témoigné jeudi devant la cour d’assises spéciale de Paris en se contentant de réponses vagues, loin des attentes de la cour et des parties civiles.

 

MILAN (Italie) – Amazon s’est vu infliger jeudi une amende de 1,128 milliard d’euros pour « abus de position dominante » par le gendarme de la concurrence en Italie, pour des discriminations à l’encontre de vendeurs qui n’avaient pas eu recours à son service logistique.

 

PARIS – Tout sauf les bancs dont ils veulent d’abord voir un prototype, et le maintien de statues de saints dans les chapelles: à quelques réserves près, les experts du patrimoine, réunis jeudi, ont donné leur feu vert au futur réaménagement intérieur de Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie en 2019.

 

WASHINGTON – Les salariés américains continuent à quitter par millions chaque mois leur emploi depuis la sortie de la pandémie pour bénéficier des opportunités créées par la reprise et les entreprises sont confrontées à des pénuries de main d’œuvre inédites.

 

PARIS – Le bras de fer grimpe au niveau européen: le Royaume-Uni a rejeté jeudi l’échéance fixée à vendredi par la Commission européenne pour régler le litige des licences de pêche post-Brexit avec la France, qui accuse Londres de mauvaise foi et promet d’aller au contentieux.

 

PARIS – Emmanuel Macron a fixé jeudi comme objectif de la présidence française du Conseil de l’UE, qui débute le 1er janvier, de rendre l’Europe « puissante dans le monde », proposant de réformer Schengen pour mieux protéger les frontières européennes et Maastricht pour un nouveau cadre budgétaire.

 

LONDRES – Après plusieurs mois d’enquête, un groupe d’avocats et d’experts des droits humains réunis à Londres a conclu jeudi que la façon dont la Chine traite les Ouïghours relève du génocide, déclenchant la colère de Pékin qui dénonce « une farce politique » basée sur de « faux témoignages ».

 

FRANCFORT (Allemagne) – Sur les cinq prochaines années, le groupe allemand va investir 89 milliards d’euros pour s’affirmer dans la course à la voiture du futur actuellement dominée par l’américain Tesla.

 

BAGDAD – L’Irak a annoncé jeudi la fin de la « mission de combat » sur son territoire de la coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington, qui conserve ses effectifs dans le pays pour un rôle de formation et de conseil.

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a estimé que la démocratie avait besoin de « champions », y compris aux Etats-Unis, en ouvrant jeudi un sommet virtuel rassemblant une centaine de pays, dont le choix a provoqué bien des débats.

 

PARIS – Une juge d’instruction parisienne a prononcé jeudi un non-lieu en faveur du cinéaste français Luc Besson, accusé depuis trois ans de « viol » par l’actrice belgo-néerlandaise Sand Van Roy dans un dossier emblématique de l’ère #MeToo.

(afp)

Burkina/ENAREF : 22 lauréats reçoivent leurs diplômes de master en fiscalité et gestion de l’entreprise

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Burkina/ENAREF : 22 lauréats reçoivent leurs diplômes de master en fiscalité et gestion de l’entreprise

Ouagadougou, 09 déc. 2021(AIB)-La cérémonie de sortie de la première promotion des lauréats du master en fiscalité et gestion de l’entreprise, fruit de la collaboration entre l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et l’université Senghor d’Egypte, a eu lieu ce jeudi à Ouagadougou.

Le directeur général de l’Ecole national de régies financières (ENAREF) Adama Badolo, a félicité les nouveaux impétrants « pour les résultats satisfaisants » obtenus et formulé le vœu que leur master soit un tremplin pour leur ouvrir les portes de nouvelles opportunités dans leur domaine.

« Pour parvenir (à ces résultats), vous avez dû relever des défis importants au niveau intellectuel et nous sommes convaincus que vous saurez tirer parti des instruments que vos enseignants ont mis à votre disposition », a-t-il affirmé.

La première promotion recrutée pour l’année 2019-2020, comprend 27 étudiants parmi lesquels, 23 ont pu soutenir  et 22 ont reçu à valider leur année, soit un taux de 85% de réussite.

Adama Badolo a encouragé « ceux qui n’ont pas encore pu valider leur année à ne pas baisser les bras, et à rester mobilisés pour pouvoir soutenir avec la prochaine cohorte ».

Adama Badolo a encouragé « ceux qui n’ont pas encore pu valider leur année à ne pas baisser les bras, et à rester mobilisés pour pouvoir soutenir avec la prochaine cohorte »

La formation « en fiscalité et gestion de l’entreprise » est le fruit d’un partenariat conclu en 2019 entre l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et l’université Senghor d’Alexandrie en Egypte.

Le partenariat prévoit aussi la mise en place d’un second master en « Analyse et politique économiques ».

Selon l’Ambassadeur d’Egypte au Burkina Faso Ibrahim Abdelazim El-Khouli, c’est un partenariat très avancé et renforcé entre l’ENAREF et l’université Senghor d’Alexandrie.

Il a aussi félicité « le travail pertinent qui a été fait par les lauréats et leurs enseignants » et leur a souhaité « plein de succès » dans leur « vie professionnelle pour la continuation de leurs études de doctorat ».

Le parrain de la première promotion, Aboubacar Nacanabo, a invité ses filleuls,  à cultiver des valeurs. « Ce sont les valeurs qui font de l’homme sa spécialité et ce sont les valeurs qui doivent guider l’être humain dans tout ce qu’il fait », a-t-il soutenu.

Il a aussi exhorté ses filleuls, « au respect de la parole donnée, au respect de l’engagement donné, au respect d’autrui, de soi » et à faire preuve d’intégrité.

La cérémonie de sortie s’est déroulée sous le thème, « la fiscalité face aux défis sécuritaire, comment l’administration fiscale peut couvrir l’impôt efficacement dans les entreprises installées dans les zones sujettes à la crise sécuritaire ? ».

Selon le représentant des lauréats, Ali Bâ, le thème leur invite à la réflexion afin de mettre leurs compétences, leurs connaissances  et leurs énergies au service des entreprises nationales et ou internationales.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : L’insécurité routière fait perdre annuellement à l’Etat 250 milliards de FCFA (DG ONASER)

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Burkina : L’insécurité routière fait perdre annuellement à l’Etat 250 milliards de FCFA (DG ONASER)

Koudougou, 9 déc. 2021 (AIB)- Le Directeur général (DG) de  l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Adama Kouraogo a déclaré mardi à Koudougou, que les accidents de circulation font perdre à l’Etat burkinabè, la somme de 250 milliards de FCFA par an.

Selon le Directeur général (DG) de l’Office national de la sécurité routière (ONASER), Adama Kouraogo, l’Etat est privé de 3% de son Produit intérieur brut (PIB) à cause de la mort de ses bras valides par accidents.

Le patron de l’ONASER a noté que cette insécurité routière fait perdre au Burkina Faso, la somme de 250 milliards de FCFA par an.

« Nous ne pouvons pas gagner le développement si nous perdons le peu (d’argent) que nous avons. L’insécurité est une grosse perte sur le plan humain et socioéconomique », a-t-il regretté.

M. Kouraogo s’exprimait mardi à Koudougou au cours de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation de 72 heures à l’endroit des journalistes, sur la sécurité routière au Burkina Faso.

Il a relevé que l’on enregistre plus de 20 mille cas d’accidents par an. Pour l’année 2020, il a énuméré 20 871 accidents avec 1060 personnes tuées et 13 763 blessés contre 12 439 accidents, au premier semestre de 2021 avec 706 tués et 7 889 blessés.

Il a noté que les accidents sont dus certes à une défaillante du véhicule et de l’environnement mais à 80% du, au comportement des hommes.

Il a, par ailleurs, exhorté l’ensemble des Burkinabè à adopter de bons comportements pour une promotion de la sécurité routière au Burkina Faso.

Les journalistes, invités à être les ambassadeurs de la sécurité routière par la production d’articles de presse pour sensibiliser les populations  et les usagers de la route

De l’avis de Adama Kouraogo, c’est une nécessité pour sa structure, d’interpeller les consciences individuelles et collectives pour un changement de comportement en matière de circulation routière.

Il a  également demandé aux journalistes, d’être les ambassadeurs de la sécurité routière par la production d’articles de presse pour sensibiliser les populations  et les usagers de route.

Plusieurs communications ont marqué la formation. Elles ont porté notamment sur le fonctionnement, les missions, les concepts, le cadre législatif et  réglementaire de l’ONASER, le projet de modernisation des titres de transport, les bonnes pratiques en matière de sécurité routière.

Créé en 2008, l’ONASER a fait de la lutte contre l’insécurité routière, son cheval de bataille pour réduire le nombre d’accidents de circulation au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Gourma: deux terroristes abattus, un VDP légèrement blessé

Gourma: deux terroristes abattus, un VDP légèrement blessé

Fada N’Gourma, 9 déc. 2021 (AIB)-Deux terroristes ont été abattus jeudi et un VDP légèrement blessé, lors d’un accrochage entre des hommes armés et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), appuyés par des Forces de défense et de sécurité (FDS), sur l’axe Tanwalboubou-Piega (RN4), dans la province du Gourma, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Selon les mêmes sources, l’un des supplétifs de sécurité a été blessé, mais sa vie est hors de danger.

Ces temps-ci, des combattants de groupes terroristes serviraient, à nouveau, sur l’axe Namoungou- Matiacoali en passant par Tanwalboubou et Piega.

Des témoins ont confié à l’AIB que ces individus ont incendié des véhicules dont des camions sur cet axe, en milieu de semaine dernière.

Agence d’information du Burkina

Projet MODHEM+ : le Comité technique de suivi examine les actions des composantes informationnelles et infrastructures pastorales

Le chef de la Coopération suisse au Burkina Faso, Jean Michel Limat s’est réjoui de la tenue de la session.

Projet MODHEM+ : le Comité technique de suivi examine les actions des composantes informationnelles et infrastructures pastorales

Manga, (AIB)-Le Comité technique de suivi (CTS) du projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agro-pasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire au Burkina Faso (MODHEM+) a tenu, mercredi 8 décembre 2021, à Manga (région du Centre-sud) une session pour examiner les actions menées après une année de mise en œuvre de ses composantes informationnelle et infrastructures pastorales.

Face au défi de l’accès aux informations des agropasteurs et éleveurs en vue d’améliorer la performance de leurs exploitations, le ministère des Ressources animales et Halieutiques (MRAH) et ses partenaires en collaboration avec l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) comme chef de file du consortium, mettent en œuvre le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agro-pasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire au Burkina Faso (MODHEM+).

Dans sa composante informationnelle, l’initiative vise l’amélioration  la résilience des éleveurs pasteurs et les agriculteurs affectés par les évènements climatiques extrêmes grâce à l’accès et l’utilisation de données géo-satellitaires ainsi qu’à l’amélioration de leur sécurité alimentaire par la génération des bénéficies socioéconomiques.

A ce volet informationnel, financé par l’Ambassade des Pays-Bas au Burkina, s’ajoutent le volet des infrastructures pastorales, initiées grâce au soutien financier du bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso (DDC) dans le cadre du programme Resilia.

Les membres du CTS vont faire des recommandations pour une gestion adaptive du projet au contexte sécuritaire.

Lesdites actions de cette composante encore appelée MODHEM+ DDC, seront mises en œuvre du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2024. Ses principaux axes d’intervention sont l’amélioration de l’accès aux ressources et infrastructures pastorales, l’amélioration des revenus et la sécurité alimentaire et nutritionnelle des pasteurs et des agropasteurs, l’amélioration de la prévention et la résolution pacifique des conflits et le renforcement des capacités des acteurs contribuant ainsi à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience des ménages pastoraux et agropastoraux.

En se réunissant à Manga en session commune aux deux composantes, il était question pour les membres du Comité technique de suivi (CTS) de prendre connaissance de l’état de mise en œuvre du projet MODHEM+ et du niveau de progression de ses différentes composantes.

A l’issue de la rencontre, il est attendu aussi du comité des recommandations pour «plus de résultats et d’impacts du projet sur le terrain», a souligné le secrétaire général du MRAH, Hervé Zoungrana président du Comité technique de Suivi.

Le SG du MRAH, Hervé Zoungrana a noté que l’état de mise en œuvre des composantes du MODHEM+ sera porté à la connaissance des participants.

A l’écouter, en une année de mise en œuvre du MODHEM +, l’initiative a permis, grâce au partenariat avec la téléphonie mobile Orange, l’enclenchement «du dispositif qui permet aux agropasteurs et éleveurs de pouvoir utiliser le téléphone pour s’informer sur l’existence et de la disponibilité des ressources naturelles afin de mieux organiser leur transhumance, de s’informer sur l’existence, la disponibilité ou la proximité des postes des soins de santé, l’existence ou la proximité des parcs de vaccination, de l’eau et les informations climatiques ».

Le projet donne aussi l’avantage, aujourd’hui, aux éleveurs et agropasteurs de s’informer sur les prix des produits agricoles et d’élevage de même les produits forestiers non ligneux ainsi que la possibilité de vente des produits agro-sylvo-pastoraux par le biais d’un ‘’market place’’ qui est un marché en ligne denomée GARBAL YAAR, une plateforme lancée courant novembre dernier.

Se réjouissant de l’initiative de la session du CTS, le Chef de la Coopération suisse au Burkina Faso, Jean Michel Limat, a estimé qu’il était important de tenir la rencontre pour situer davantage les parties prenantes sur l’évolution de la mise en œuvre du projet MODHEM+.

Concernant son volet infrastructures pastorales, M. Limat a salué les efforts déployés, estimant qu’ils permettront, bientôt, le démarrage effectif des différents chantiers y relatifs.

«On est conscient qu’à onze mois on n’aura pas encore de grosses réalisations mais nous savons qu’il y’a eu un gros travail qui a été mené avec les acteurs, le ministère des Ressources animales avec les communes pour que les infrastructures puissent démarrer dans le courant de l’année prochaine», a-t-il dit.

Le projet MODHEM+ dans sa composante infrastructure intervient dans 20 communes du Burkina Faso reparties dans quatre régions que sont le Centre-sud, le Centre-ouest, le Sud-ouest et les Cascades. Il cible particulièrement les éleveurs, les agropasteurs et les communautés locales avec un accent particulier mis sur les femmes et les jeunes. A terme, il compte toucher au total 290 000 acteurs directs et plus de 800 000 acteurs indirects dans les différentes zones d’intervention.

Les acteurs se sont félicités du taux d’exécution qui avoisine 65% dans un contexte sanitaire et sécuritaire difficile qui a nécessité une relocalisation de certaines infrastructures des zones aux défis sécuritaires élevés.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

Burkina : Le SIG concilie les besoins d’information des citoyens et de communication du gouvernement, Resp

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Burkina : Le SIG concilie les besoins d’information des citoyens et de communication du gouvernement, Resp

Ouagadougou, 9 déc. 2021(AIB)- Le Service d’information du gouvernement (SIG) travaille pour combler les besoins d’information des citoyens et de communication de l’exécutif, en particulier dans le difficile contexte sécuritaire et sanitaire que traverse le Burkina Faso, a confié mercredi à l’AIB, sa Coordonnatrice Mafarma Sanogo.

«On essaie de ne pas perdre de vue, le besoin en information des citoyens et le besoin en communication aussi des membres du gouvernement qui sont parfois interpellés pour donner aux citoyens, l’information indispensable pour être rassurés et pour savoir ce qui se passe, pour qu’ensemble, nous allions vers la fin de cette crise», a déclaré Mafarma Sanogo.

La Coordonnatrice du Service d’information du gouvernement (SIG) en «visite de confraternité» hier mercredi à l’AIB avec deux de ses collaborateurs, faisait cas de la réorganisation du travail dans sa structure, afin de tenir compte de la crise sécuritaire et sanitaire que traverse le Burkina Faso.

«C’est une période exceptionnellement difficile. Depuis un certain temps, la mobilisation est générale à partir du moment où nos programmes ne sont plus les mêmes. Ce ne sont plus les activités des temps normaux. Nous essayons de faire en sorte que chacun s’en sorte. Ce n’est pas facile d’être là 24h sur 24», a expliqué Mme Sanogo.

Mafarma Sanogo a invité le SIG et l’AIB à mutualiser leurs  moyens et compétences pour servir l’information qu’il faut aux populations, afin de permettre à tout un chacun d’affronter et de venir à bout de la difficile situation.

Le directeur de l’AIB, Alban Kini a favorablement accueilli cette proposition et planche pour des rencontres périodiques pour réussir le pari.

Selon M. Kini, la situation actuelle du Burkina Faso commande une synergie d’actions à tous les niveaux, au-delà des missions spécifiques de chaque entité.

Le SIG créé en 2008 et placé sous la tutelle du ministère de la Communication puis de la Primature, a pour principale mission, la gestion de la communication gouvernementale et la diffusion de l’information publique.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Une centaine de terroristes neutralisés, une vingtaine de suspects appréhendés par les armées burkinabè et nigérienne

Une centaine de terroristes neutralisés, une vingtaine de suspects appréhendés par les armées burkinabè et nigérienne

Ouagadougou, 9 décembre 2021(AIB)- Une centaine de terroristes ont été neutralisés, une vingtaine de suspects appréhendés et une importante logistique récupérée auprès de groupes armées, dans le cadre du bilan à mi-parcours de l’opération conjointe (TAANLI 2) menée entre le 25 novembre et le 9 décembre 2021 par les armées burkinabè et nigérienne.

Entre le 25 novembre et le 9 décembre 2021, les armées nationales du Burkina Faso et du Niger ont mené des opérations dans le cadre de l’opération TAANLI 2, selon un communiqué de l’armée burkinabè transmis jeudi à l’AIB.
La zone d’opération qui prend en compte plusieurs localités situées de part et d’autres de la frontière entre le Burkina et le Niger, s’étend sur une superficie de 24 624 kilomètres carrés.
Un bilan provisoire fait état de 13 militaires burkinabè tombés et de sept blessés (Burkinabè et Nigériens) enregistrés lors d’une mission de reconnaissance dans la Komondjaori au Burkina Faso.
Mais les deux armées ont détruit deux bases terroristes, neutralisé une centaine de terroristes et appréhendé une vingtaine de suspects.
Des fusils d’assaut AK47, des fusils mitrailleurs, des caisses de munitions et de chargeurs, des dizaines de futs de carburant et une quinzaine d’engins explosifs ont été récupérés.
On note également plusieurs centaines de motos, d’autres moyens roulants et un important lot de produits pharmaceutiques saisis.
Ce 9 décembre 2021, à Tillabéri au Niger, le ministre de la Défense Nationale du Burkina Faso, le Général de Brigade Aimé Barthélémy SIMPORE et son homologue nigérien Alkassoum INDATTOU, ont relevé l’importance de mutualiser les forces pour faire face à la menace terroriste.
Ils ont annoncé l’opération TAANLI 3 pour consolider les résultats obtenus.
En rappel, la première opération s’est déroulée en juin 2021.
Agence d’information du Burkina 

Burkina : L’aviculture villageoise préconisée afin d’accéder à une autonomie économique

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Burkina : L’aviculture villageoise préconisée afin d’accéder à une autonomie économique

Ouagadougou, 09 déc. 2021 (AIB)-Le président de l’association Action Vitale de Poa, Moussa Kaboré, a préconisé jeudi à Ouagadougou, l’aviculture villageoise aux acteurs avicoles afin d’accéder à une autonomie économique.

« L’aviculture villageoise demeure un tremplin permettant aux acteurs avicoles d’accéder à une autonomie économique », a affirmé le président de l’association Action Vitale de Poa, Moussa Kaboré.

Moussa Kaboré s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse organisé par l’association Action vitale portant sur l’organisation de la 22e édition des Journées promotionnelles de l’aviculture villageoise (JPAV) ou fête du poulet de Poa.

Cette 22e édition des Journées promotionnelles de l’aviculture villageoise (JPAV) ou fête du poulet de Poa se tiendra les 23 et 24 décembre à Poa sous le thème : « Aviculture et résilience socio-économique des populations ».

Ce thème a été choisi au regard du « contexte socio-économique national et international marqué par une accentuation des difficultés de survie des populations notamment en zone rurale », a affirmé Moussa Kaboré.

Pour le président de l’association Action vitale, l’organisation de l’aviculture villageoise à Poa peut permettre d’injecter entre 250 000 000 F CFA et 500 000 000 F CFA chaque année dans l’économie locale.

Moussa Kaboré a précisé que cette même organisation est réalisable à l’échelle de tout le Burkina Faso mais noté que cela exige avant tout, un travail intense sur le terrain.

La foire du poulet est organisée depuis 22 ans et a toujours bénéficié du soutien de la mairie de Poa.

« Nous avons estimé que si on se mobilise autour d’une structure qui veut orienter, accompagner, guider les acteurs dans ce secteur, nous allons multiplier les chances de fructifier ce secteur », a affirmé le 2nd adjoint au maire de Poa, Victor Yaméogo.

En rappel, la fête du poulet de Poa est une foire annuelle organisée en marge des fêtes de fin d’année pour permettre aux aviculteurs d’écouler leur production avec les acheteurs venant des villes.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Loroum : 14 personnes dont 13 VDP tombent dans une embuscade(actualisée à18h)

Loroum : 14 personnes dont 13VDP tombent dans une embuscade

Ouagadougou, 9 déc. 2021(AIB)- Quatorze personnes dont treize Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont perdu la vie jeudi, sur l’axe  Ouahigouya-Titao, dans une embuscade tendue par des hommes armés, a appris l’AIB.

Ces volontaires venaient en renfort à ceux de Titao, quand ils ont été touchés par des tirs ennemis aux environs de You, à une dizaine de kilomètres de Titao, selon les informateurs de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

NB : Photo d’illustration

Burkina : Le projet Bogoké sensibilise sur les méfaits des déchets plastiques

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Burkina : Le projet Bogoké  sensibilise sur les méfaits des déchets plastiques

Ouagadougou, 9 déc. 2021 (AIB)- Le projet Bogoké, en partenariat avec le Groupement d’intérêt économique, Commerce et artisanat pour le bien-être social (CABES) a organisé, mercredi à Ouagadougou, une journée de sensibilisation sur les dangers des déchets plastiques dans la capitale.

Selon la promotrice du projet Bogoké, Mme Bogoté Kéké, l’organisation de cette journée visait à dépeindre les dangers des déchets plastiques. Mme Kéké est une photographe et dessinatrice française, vivant au Burkina Faso.

Elle a indiqué qu’à travers l’activité, leurs différents partenaires ont apporté leur contribution à la sensibilisation des jeunes quant aux dangers des déchets plastiques et proposer des alternatives.

« Le fait de ramasser les déchets plastiques ne suffit pas, il faut trouver un deuxième lit aux sachets plastiques car ils sont nuisibles pour la santé » a-t-elle affirmé.

L’activité a été marquée par la remise aux femmes du quartier, des sacs confectionnés à base du tissu  pour contribuer à la lutte contre la prolifération des déchets plastiques dans la ville de Ouagadougou.

Une danse traditionnelle de sensibilisation a aussi été exécutée par la troupe Badeya Kadi (Vivre en union est bien, en langue malinké).

La journée de sensibilisation a été précédée d’une exposition itinérante qui a consisté à sensibiliser les personnes sur les dangers des  déchets plastiques.

L’exposition démarrée le 20 novembre dernier, s’est déroulée dans les ateliers partenaires de CABES. Elle a été marquée par une exposition photos sur bâche et tissus écru de la thématique des déchets plastiques.

Le projet Bogoké est mis en œuvre avec la collaboration du Groupement d’intérêt économique, Commerce et artisanat pour le bien-être social (CABES) qui a confectionné 7000 sacs à main pour l’occasion.

Le projet a reçu le soutien du Programme ethical fashion initiative (EFI) qui fait de la « création d’emplois décents et développement durable de micro entreprises dans le secteur du lifestyle au Burkina Faso et au Mali », son cheval de bataille.

Le Groupement d’intérêt économique, Commerce et artisanat pour le bien-être social est composé d’entreprises individuelles et collectives d’artisans du secteur du secteur textile au Burkina Faso.

Il regroupe plus de 2200 artisans et membre d’une soixantaine d’associations. Il a été créé en novembre 2014 et est le premier producteur national de textiles artisanaux (Faso dan fani, bogolan, indigo), haut-de-gamme, a appris l’AIB.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina: Fin de mission du PM Dabiré et dossiers judiciaires, en couverture des quotidiens

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Burkina: Fin de mission du PM Dabiré et dossiers judiciaires, en couverture des quotidiens

Ouagadougou, 9 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi font cas de dossiers relatifs à la justice dont le procès de l’assassinat de Thomas Sankara, sans oublier d’évoquer la fin de mission du Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré, intervenue la veille.

Le quotidien privé Le Pays mentionne à sa une : « Gouvernement burkinabè : Roch met fin aux fonctions du PM Christoph Marie Dabiré », publiant le décret présidentiel signé de Roch Marc Christian Kaboré, à la date du 8 décembre 2021.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, se contente de titrer : « Primature : Fin de mission pour Christoph Dabiré ».

« Fin de mission du Premier ministre Christophe Dabiré : Quel gouvernement à la démesure de la crise ? », s’interroge, pour sa part, le quotidien national Sidwaya.

Le journal rapporte qu’en droite ligne de ses engagements pris devant ses concitoyens le 25 novembre dernier à la suite des manifestations de colère contre la gouvernance de la crise sécuritaire, le Président du Faso a mis fin aux fonctions du Premier ministre et des membres du gouvernement hier mercredi 8 décembre 2021.

A en croire Sidwaya, « dans le message qu’il a publié quelques minutes après l’annonce de sa démission, le désormais ancien Premier ministre a traduit sa reconnaissance au Chef de l’Etat, aux membres de son gouvernement et à l’ensemble de ses compatriotes, qui pour la confiance, qui pour l’accompagnement dont il a bénéficié dans la coordination de l’action gouvernementale trois années durant ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, se projette dans la recherche du prochain chef du gouvernement, arborant à sa une : « Qui sera le nouveau Premier ministre ?: Zeph (Zéphirin Diabré, Ndlr) tient la corde mais… ».

Selon l’éditorialiste, en plus du PM, c’est  l’avènement de cette équipe resserrée qu’attendent les Burkinabè.

« Des ministres qui assurent actuellement l’expédition des affaires courantes, combien seront des victimes collatérales d’Inata ? », se demande-t-il.

Dans la même lancée, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, affiche cette exclamation: « Situation nationale : A la recherche d’un gouvernement +resserré+ et plus +soudé+ !».

Revenant sur le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortune, L’Express du Faso met en exergue le témoignage du colonel-major Gambo Sibidou Léonard qui a affirmé, hier mercredi à la barre : « Diendéré (Gilbert, accusé, Ndlr) m’a dit, occupes-toi de tes hommes ».

Quant au quotidien national Sidwaya, il parle des « trois paquets de cigarettes du Lieutenant Gamba ».

Pendant ce temps, Le Pays relate les propos de Abdramane Zétiyenga, un autre accusé qui déclare : « Pour éviter une effusion de sang, Diendéré m’a dit qu’il procéderait à l’arrestation de Thomas Sankara ».

Le même journal, toujours en relation avec la justice, renseigne qu’au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, « le dossier Hervé Ouattara et compagnie est renvoyé au 15 décembre ».

Selon Le Pays, le procès impliquant les sieurs Mamadou Drabo, Adama Tiendrébéogo dit colonel et Hervé Ouattara a été ouvert hier mercredi, avant d’être renvoyé.

Il rappelle que les intéressés sont poursuivis « pour des faits de participation à une manifestation illicite, de destruction de biens publics qui constituent les deux infractions principales ».

A ce sujet, L’Express du Faso et Sidwaya titrent en chœur : « Manifestation du 27 décembre 2021: le procès (des leaders des OSC) renvoyé au 15 décembre ».

Le journal cité en second lieu, dans la rubrique ‘’Au coin du palais’’, évoque le jugement d’un prévenu qui « utilise l’extrait de naissance de son ami pour se faire recruter  dans l’armée ».

Dans la même rubrique Sidwaya relate les cas d’un monsieur qui « se bat avec son beau-père qui décède quelques mois après » et un autre qui « tente de cambrioler le foyer d’un commissariat ».

Agence d’information du Burkina

Burkina: L’ex-Premier ministre Dabiré appelle à soutenir « le nouvel exécutif qui sera mis en place »

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Burkina: L’ex-Premier ministre Dabiré appelle à soutenir « le nouvel exécutif qui sera mis en  place »

Ouagadougou, 8 déc. 2021 (AIB)- Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré dont la démission a été acceptée ce mercredi soir par le président Kaboré, a appelé les Burkinabè à « se mobiliser, pour soutenir le président du Faso et le nouvel exécutif qui sera mis en  place ».

 » J’ai présenté aujourd’hui ma lettre de démission au président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, qui l’a acceptée  », a écrit mercredi soir, l’ex-chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, sur sa page Facebook.

L’intervention du désormais ex-Premier ministre (PM) est intervenue peu de temps après que le président du Faso a accepté sa démission par décret lu au journal de 20 heures à la télévision nationale.

Christophe Joseph Marie Dabiré a remercié  » le Chef de l’État pour la confiance qui a été placée en (sa) modeste personne pour les hautes responsabilités (…) 3 ans durant  ».

Il a aussi remercié les Burkinabè et  » l’ensemble des membres du gouvernement, pour l’accompagnement  » dont il a bénéficié.

 » Dans un contexte de fortes aspirations populaires, j’invite les Burkinabè, dans leur ensemble, à se mobiliser, pour soutenir le président du Faso et le nouvel exécutif qui sera mis en place  », a affirmé l’ex-PM.

 » Je reste convaincu que c’est dans une unité d’action que nous pourrons relever les défis auxquels notre pays et notre peuple sont confrontés  », a conclu M. Dabiré.

Economiste de formation, né en 1948, Christoph Joseph Marie Dabiré a été nommé Premier ministre par le président du Faso, le 21 janvier 2019, en remplacement de Paul Kaba Thiéba.

M. Dabiré a été reconduit le 5 janvier 2021, après la réélection de Roch Marc Christian Kaboré à la présidentielle de 2020 pour un second mandat.

Son actuelle démission intervient quelques jours après que le président du Faso a annoncé sa volonté de constituer un «gouvernement resserré et de combat» pour mieux mener la lutte anti-terroriste.

Agence d’information du Burkina

WIS/az/ak 

 

 

 

BURKINA :Roch Kaboré accepte la démission de son premier ministre

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BURKINA :Roch Kaboré accepte la démission de son premier ministre

Ouagadougou, 08 déc. 2021(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré a accepté mercredi, la démission du  Premier ministre Christophe Dabiré, quelques jours après avoir annoncé sa volonté de constituer un «gouvernement resserré et de combat» pour mieux mener la lutte anti-terroriste.

Le président Roch Kaboré a mis fin mercredi aux fonctions du Premier ministre Christophe Dabiré conformément à la Constitution et à une lettre de démission de l’intéressé, datée du même jour, a annoncé le secrétaire général du gouvernement Stéphane Sanou sur la télévision nationale du Burkina.

Le chef de l’Etat a enjoint aux ministres d’expédier les affaires courantes en attendant la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, a ajouté M. Sanou.

Nommé une première fois en janvier 2019 puis en décembre 2020, la démission de Christophe Dabiré intervient dans un contexte sociopolitique difficile, consécutif à l’attaque terroriste qui a coûté la vie, le 14 novembre dernier, à 53 gendarmes et à quatre civils à Inata (Nord).

L’onde de choc de l’attaque a provoqué des manifestations et  des appels à démission du chef de l’Etat, parce que les soldats manqueraient de vivres depuis plusieurs jours avant l’assaut terroriste.

Dans un message à la Nation, le président du Faso Roch Kaboré a annoncé le 25 novembre, des sanctions à l’issue d’une enquête, une réorganisation des Forces armées, une opération mains propres contre la corruption et un «gouvernement resserré et de combat», afin de  mieux mener la lutte anti-terroriste.

Agence d’information du Burkina

 

Province des Banwa :le village de Dissankuy récompense ses meilleurs élèves

Province des Banwa

Le village de Dissankuy récompense ses meilleurs élèves

L’Association des élèves et anciens élèves ressortissants de Dissankuy (AERD), un village situé à 2 km de Solenzo, a célébré le samedi 4 décembre 2021, l’excellence en milieu scolaire.

 

L’Association des élèves et anciens élèves ressortissants de Dissankuy (AERD) à 2 kilomètres de Solenzo fait honneur aux élèves de sa localité. En effet, elle a organisé, le samedi 4 décembre 2021, une journée d’excellence au cours de laquelle, les meilleurs élèves du primaire, du post-primaire et du secondaire ont été primés. Ainsi, les deux premiers au classement général de l’année scolaire 2020-2021 des classes du CP1 au CM2 et de la 6e à la Terminale ont reçu des prix composés de kits scolaires, de vélos et d’ordinateurs portables. Selon le président de l’AERD, Adama Ouibiga, cette journée vise à récompenser les meilleurs élèves du village. Le maire de la commune de Solenzo, Issa Bélem, (co-parrain de la cérémonie avec l’inspecteur principal des douanes, Moumouni Guillaume Moumwé), a félicité les organisateurs pour l’initiative et a invité la population à soutenir cette activité qui est louable. Le représentant du haut-commissaire de la province, Ilassa Dianda, a salué cette journée placée sous le signe de la cohésion sociale, le défi du secteur de l’éducation et le rôle des communautés. Cette activité, selon lui est en cohérence avec la politique du gouvernement qui est d’accroître l’offre éducative et l’efficacité interne du système éducatif. Pour lui, cette journée permet au village de Dissankuy de montrer à tous les citoyens que leur école peut et doit être la marque de fabrique de l’excellence. « La nation a besoin de filles et de fils bien formés, capables de la développer et de la positionner dans le cercle des nations fortes en Afrique et dans le monde », a-t-il indiqué.

En plus de la remise des prix, d’autres activités ont couronné cette journée dont le cyclisme. Ainsi, l’association a également remis des kits à quelques enfants dont des orphelins, des handicapés et des élèves déplacés internes. Une demande d’aide avait été initiée pour venir en aide à ces enfants en difficulté. Et l’occasion a été pour le maire de payer la scolarité de ces enfants pour cette année 2021-2022

Salifou OUEDRAOGO (AIB/Banwa

Burkina/Accès des populations aux services financiers : La digitalisation préconisée

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Burkina/Accès des populations aux services financiers : La digitalisation préconisée

Ouagadougou, 08 déc. 2021(AIB)-Face aux problèmes sécuritaires et sanitaires, le secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière a préconisé mercredi, la promotion de la finance digitale pour permettre aux populations d’accéder aux services financiers.                                                      

« Face à toutes ces crises (sécuritaire et sanitaire), les acteurs de l’inclusion financière ont unanimement reconnu qu’il faut mettre l’accent sur la numérisation, la digitalisation de la monnaie afin de juguler tout ce qu’il y a comme problème lié à la covid-19 et à l’insécurité » a affirmé Lin Hien.

Le secrétaire permanent pour la promotion de l’inclusion financière Hien s’exprimait mercredi au cours d’un atelier consacré à la finance digitale qui s’est tenu sous le thème, « les facteurs clés et les défis de la digitalisation pour une inclusion financière réussie à l’ère de la covid-19 ».

Selon lui, l’offre des services financiers numériques constitue  une solution idéale pour renforcer la résilience de la population en ne laissant personne de côté.

Malheureusement, a-t-il poursuivi, « force est de constater que malgré les progrès et les efforts consentis par les acteurs (…), la digitalisation des services financiers de bases tarde à prendre corps réduisant ainsi leur accès aux populations ».

M. Hien a donc invité les acteurs à prendre des engagements fermes pour la promotion de l’inclusion financière en général et de la finance digitale en particulier au Burkina Faso.

Le secrétaire permanent a rappelé que le dernier cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière s’est achevé le 19 novembre dernier. Il a porté sur l’importance de l’innovation de l’inclusion financière des populations.

Au cours de ce cadre, les acteurs à l’unanimité, ont reconnu « le développement des solutions financières numériques comme un moyen privilégié d’élargissement de l’accès des services financiers aux populations », a souligné M. Hien.

Le représentant-pays du Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF), Jeannine Ouattara, a invité les acteurs, à travailler pour lever les limites d’expansion digitales et de favoriser l’accès aux plateformes numériques.

Elle a aussi remercié tous les acteurs « intervenant dans le secteur et qui ne cessent d’apporter leurs contributions à la promotion de l’inclusion financière afin d’assurer l’utilisation effective des services économique et financière aux populations du Burkina Faso ».

Agence d’Information du Burkina

OSY/ wis

Bobo-Dioulasso: le centre-ville changera de visage dans 10 ans

Bobo-Dioulasso

Le centre-ville changera de visage dans 10 ans

La commission communale de l’urbanisme et de la construction de Bobo-Dioulasso a organisé, le lundi 6 décembre 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de validation de l’étude de réhabilitation des quartiers administratifs anciens du centre-ville de Bobo-Dioulasso.

 

Dans 10 ans, la ville de Bobo-Dioulasso changera de look. En effet, le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville a initié une étude de réhabilitation des quartiers administratifs anciens du centre-ville de Bobo-Dioulasso. L’objectif de cette étude est de redynamiser la zone centrale, principal poumon économique pour l’émergence d’un pôle de développement économique capable de redonner confiance aux investisseurs. L’étude de faisabilité confiée à un cabinet a été présentée le lundi 6 décembre 2021 à Bobo-Dioulasso à la commission communale de l’urbanisme et de la construction de Bobo-Dioulasso pour validation.

Pour le gérant du cabinet chargé de l’étude, Léandre Guigma, cette étude se base sur les potentialités culturelles et économiques de la ville, son histoire et ses forces. « Nous nous fondons sur ce ressort patrimonial pour projeter un avenir qui prend en compte les enjeux du développement durable, les enjeux économiques, le renforcement des services de l’Etat, le développement des activités culturelles … », a-t-il expliqué. Entre autres réalisations, il est prévue l’aménagement de ciné sayon en place des fêtes, la transformation du stade wobi en stade omnisport, la réfection du théâtre de l’amitié, l’érection d’un nouvel hôtel administratif et la construction d’hôtels 4 et 5 étoiles. « Tout cela favorisera la mobilité urbaine et piétonisation du centre-ville », a ajouté Léandre Guigma, tout en soulignant que 300 milliards F CFA doivent être mobilisés pour réaliser le projet. Selon le directeur général de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie, Marc Ouédraogo, l’étude s’inscrit dans la cadre de la mise en œuvre des outils de planification élaborés par le ministère en charge de la ville pour la commune de Bobo-Dioulasso, à savoir le Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme et le plan d’occupation des sols.

Le projet de réhabilitation des quartiers administratifs anciens du centre-ville de Bobo-Dioulasso n’est pas de l’utopie, foi de M. Ouédraogo. « Il y a 20 ans, lorsque le projet ZACA commençait à Ouagadougou, beaucoup pensaient que ce projet était une vue de l’esprit. En matière de construction de la ville, le rêve est permis. Ce que nous proposons pour Bobo-Dioulasso est réalisable », a-t-il souligné. Pour lui, la cité de Sya mérite un meilleur visage que ce qui est donné de constater. Le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, a embouché la même trompette. « Dans la plupart des points évoqués, les orientations données ne relèvent pas de l’impossible. Nous devons travailler avec l’Etat et les autres partenaires afin que ce qui est considéré comme une vue de l’esprit puisse devenir réalité », a-t-il renchéri. Le maire de Bobo-Dioulasso a salué cette initiative du gouvernement de faire en sorte que les principales villes puissent répondre à l’évolution de l’urbanisation dans le concert des nations. L’historien Bruno Doti Sanou a été associé à cette étude où il a conseillé de protéger les lieux sacrés de la religion traditionnelle.

Boudayinga J-M THIENON

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