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La célébration du Nouvel An des Kamit, c’est le refus de l’oubli, le devoir de repenser l’Afrique (responsable kamit)

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La célébration du Nouvel An des Kamit, c’est le refus de l’oubli, le devoir de repenser l’Afrique (responsable kamit)

Ouagadougou, 19 juillet 2025 (AIB)-La cérémonie marquant le passage à l’an 6262 du calendrier kamit, dans le cadre des Universités Sankoré, s’est tenue ce 19 juillet à l’Université Joseph Ki-Zerbo. Cette 10ᵉ édition, organisée par l’initiative Deux Heures pour Kamita, a été placée sous le thème : « État fédéral, unité politique et idéologique dans l’espace confédéral AES : défis et perspectives ».

Devant un public composé d’intellectuels, de jeunes militants panafricains et de représentants de l’État burkinabè, le responsable kamit Bayala Lianhoué Imhotep a rappelé la portée historique et géopolitique du calendrier africain.

« Le Nouvel An kamit, ce n’est pas qu’un changement de date. C’est un acte de mémoire, un acte de résistance et une affirmation de notre souveraineté culturelle », a-t-il déclaré.

Selon lui, ce calendrier vieux de 6262 ans, avec ses saisons structurées et sa semaine de dix jours, incarne l’antériorité des civilisations africaines dans l’histoire de l’humanité.

La célébration s’est déroulée sous le haut patronage du Premier ministre burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, représenté par le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale Mathias Traoré.

Dans son message transmis, le chef du gouvernement a rendu un hommage appuyé aux peuples du Sahel qui s’érigent aujourd’hui en défenseurs d’une souveraineté concrète, incarnée par l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il a encouragé la jeunesse à s’inspirer de cet élan confédéral pour penser un modèle africain de gouvernance, basé sur les réalités historiques et socioculturelles du continent.

Le Premier ministre a également souligné dans son message que « le calendrier kamit, inventé en -4236 avant notre ère, est considéré comme le plus intelligent de l’histoire humaine ».

Il a ainsi invité les Africains à renouer avec leurs repères ancestraux pour affirmer leur place dans la construction d’un monde multipolaire.

Invités d’honneur de la cérémonie, le ministre de l’Enseignement secondaire, Dr Boubakar Savadogo, ainsi que Titiana Kayé, désignée Trésor humain vivant, ont salué l’initiative Deux Heures pour Kamita pour sa constance dans la réhabilitation du patrimoine culturel africain.

Tout au long de la semaine du 14 au 19 juillet 2025, des panels, conférences et ateliers ont été animés autour des questions de souveraineté, de développement endogène, d’intégration régionale et de mémoire historique.

L’événement a également bénéficié du soutien actif de plusieurs ministères, partenaires institutionnels et médias.

Les organisateurs ont exprimé leur espoir de voir cette célébration du Nouvel An kamit s’ancrer durablement dans l’agenda culturel officiel du Burkina Faso et devenir un repère identitaire pour les peuples africains en quête d’émancipation.

Agence d’information du Burkina

OS/ATA

Les journalistes de l’AIB renforcent leurs compétences en intelligence artificielle et en montage vidéo

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Les journalistes de l’AIB renforcent leurs compétences en intelligence artificielle et en montage vidéo

Ouagadougou, 18 juillet 2025 (AIB) – Des journalistes et correspondants de l’Agence d’information du Burkina (AIB) se sont engagés, vendredi, à améliorer la qualité de leurs productions, à l’issue d’une formation de quatre jours axée sur l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et la production audiovisuelle.

Les journalistes et correspondants de l’AIB se sont engagés, à l’issue des quatre jours de formation, à mettre en pratique les connaissances acquises, tout en veillant à un usage éthique et sécurisé de l’IA.

« Ces compétences seront mises en pratique une fois de retour dans nos localités », a affirmé Souleymane Zouré, correspondant de l’AIB dans la province de l’Ioba.

Pour lui, cette formation va permettre aux correspondants d’être plus efficaces dans la production de contenus destinés à être transmis au siège de l’AIB pour publication.

« Cette session a été une véritable école de professionnalisme et un espace enrichissant de partage d’expériences », a-t-il ajouté, saluant la qualité des modules, la pertinence des contenus et la compétence des formateurs.

De son côté, Joël Patrick Koala, correspondant de l’AIB à Sabou, a estimé que cette formation contribuera significativement à l’amélioration de la qualité des productions des correspondants sur le terrain.

Les participants ont également formulé une recommandation à l’endroit de la Directrice générale de l’AIB, Mme Séraphine Somé/Millogo et de ses collaborateurs, pour la poursuite des actions de renforcement des capacités techniques, notamment à travers des formations régulières et un appui en matériel professionnel.

En reponse, la directrice générale de l’AIB, Mme Somé/Milogo, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de la formation et a réaffirmé l’engagement de la direction générale à poursuivre les efforts en matière de renforcement des capacités.

« Notre capital le plus précieux reste les hommes et les femmes qui portent la mission de l’AIB au quotidien », a-t-elle souligné.

Cette session de formation débutée le 18 juillet 2025, a permis aux journalistes et correspondants de l’AIB de s’initier à des modules pratiques sur la production de contenus assistés par l’IA, la prise de vue, ainsi que le montage vidéo.

Agence d’information du Burkina

BAK/ata

Niger : Le gouvernement dit halte au renchérissement des frais de scolarité et leur disparité entre établissements

Niger : Le gouvernement dit halte au renchérissement des frais de scolarité et leur disparité entre établissements

  

Niamey,19 Juillet (ANP) – Le gouvernement nigérien entend combattre le renchérissement d’année en année des frais de scolarité et la disparité observée entre les établissements souvent de même catégorie.

A cet effet, le conseil des ministres tenu ce vendredi 18 juillet 2025, sous la présidence du chef de l’Etat, le général d’armée Abdourahamane Tiani a adopté le projet de décret fixant les frais de scolarité applicables aux établissements et institutions de formation privés.

Le document final de la réunion du gouvernement dont copie est parvenue à l’ANP souligne que la vision du Président de la République, Chef de l’Etat dans l’Axe 2 intitulé « Développement inclusif du capital humain » fait du développement de l’éducation et de la formation l’une des principales priorités du Gouvernement.

« C’est dans cette optique qu’un Comité ad ’hoc national a été mis en place pour évaluer les frais pratiqués dans les établissements et institutions de formation privés », a-t-il rappelé tout en ajoutant que « Les conclusions de ce comité font ressortir la nécessité pour l’Etat de fixer les tarifs applicables dans les établissements et institutions de formation privés ».

« L’objectif de cette tarification, objet du présent projet de décret, est de lutter contre le renchérissement d’année en année des frais de scolarité et la disparité observée entre les établissements souvent de même catégorie», justifie le document final.

ANP

Préparatifs CHAN2024 : les Etalons A’ battus par les Lions de l’Atlas A’ (2-1)

Préparatifs CHAN2024 : les Etalons A’ battus par les Lions de l’Atlas A’ (2-1)

Ouagadougou, 19 juil. 2025 (AIB)-Les Etalons A’ du Burkina Faso ont été battus samedi soir au Centre sportif Mohamed VI de Rabat (Maroc) par les Lions de l’Atlas A’ du Maroc (1-2), en match de préparation pour le Championnat d’Afrique des nations (CHAN) de football, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football.

L’unique but burkinabè a été marqué par Papus Nasser Ouattara à la 76e mn de jeu. L’équipe burkinabè jouera un autre match test le 24 juillet prochain contre le Maroc A’ contre une fois de plus, les Lions de l’Atlas locaux.

Les Etalons A’ sont depuis le 17 juillet dans le Royaume Chérifien pour préparer le CHAN qui se joue au Kenya, Ouganda et Tanzanie du 2 au 30 Août prochain. Le Burkina Faso qui joue le match d’ouverture, est logé dans la poule B en compagnie de la Centrafrique, du Madagascar, de la Mauritanie et de la Tanzanie.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : L’entreprise Wend-Panga fait un don de 40 tonnes de ciment à « Faso Mêbo »

Burkina : L’entreprise Wend Panga fait un don de 40 tonnes de ciment à « Faso Mêbo »

Ouagadougou, 19 juil. 2025 (AIB)-Le Président directeur général (PDG) de l’entreprise Wend-Panga, évoluant dans la collecte et le traitement des déchets industriels, Naaba Saneem, a remis samedi à Ouagadougou, 40 tonnes de ciment à « Faso Mêbo », en vue de répondre à l’appel du Président du Faso.

«Ce don répond à l’appel du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aux Burkinabè à contribuer pour la construction du pays. Nous avons apporté 40 tonnes de ciment pour marquer notre amour pour notre chère patrie », a indiqué le PDG de Wend-Panga, Naaba Saneem.

Pour lui, son entreprise qui évolue dans les questions de propriété notamment la collecte, la gestion et l’incinération des déchets ne pouvait pas rester en marge d’une action qui vise à lutter contre l’insalubrité à travers l’embellissement des villes.

« Le pays est en guerre et se construit, c’est fort appréciable », a-t-il conclu.

En rappel l’Initiative présidentielle Faso Mêbo vise à désenclaver le Burkina Faso et réaliser des aménagements urbains. Dans ce cadre, la contribution en nature des populations à la construction de la Nation est attendue. Il s’agit entre autres du ciment, des agrégats, des outils, des produits comme l’huile de décoffrage, le sikalite et l’oxyde.
Agence d’information du Burkina
DNK-ata

Burkina : un élève de 6e apporte 6 paquets d’eau à Faso Mêbo

Burkina-Infrastructures-Contribution-Faso-Mêbo

Burkina : un élève de 6e apporte 6 paquets d’eau à Faso Mêbo

Ouagadougou, 19 juil. 2025 (AIB) – Manarsé Josias Palogo, un élève de la classe de 6e, a apporté samedi à Ouagadougou, sa contribution de 6 paquets d’eau estimés à 3000FCFA, représentant deux années de cotisation à l’initiative présidentielle « Faso Mêbo », a constaté l’AIB.

Pour Manarsé Josias Palogo, cette contribution est le fruit de deux années de cotisation. Mécanicien pendant les vacances, il a mis de côté 3000 FCFA qu’il recevait chaque soir de son patron, a-t-il justifié.

Informé, ses géniteurs se sont moqués de lui, ne croyant pas à sa sincérité, a ajouté le jeune Palogo.

Pour lui, cet argent était destiné à l’effort de paix. Mais, il a estimé que l’un dans l’autre, le geste contribue au développement du pays.

En rappel l’Initiative présidentielle Faso Mêbo vise à désenclaver le Burkina Faso et réaliser des aménagements urbains. Dans ce cadre, la contribution en nature des populations à la construction de la Nation est attendue. Il s’agit entre autres du ciment, des agrégats, des outils, des produits comme l’huile de décoffrage, le sikalite et l’oxyde.
Agence d’information du Burkina
DNK-ata

CAN U17 : le soulier d’or de l’Etalon cadet Loukman Tapsoba enfin remis par la CAF

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CAN U17 : le soulier d’or de l’Etalon cadet Loukman Tapsoba enfin remis par la CAF

Ouagadougou, 19 juil. 2025 (AIB) – Le soulier d’or du co-meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 17 ans (CAN U17 Maroc 2025), l’Etalon cadet Achraf Louman Tapsoba a été remis à la délégation burkinabè présente à Rabat pour la préparation des Etalons A’, a-t-on appris samedi de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Ce Samedi à Rabat, la délégation burkinabè en préparation pour le CHAN 2025 a eu l’honneur de recevoir, des mains d’un représentant de la CAF, le trophée tant attendu d’Achraf Loukman Tapsoba », a annoncé la FBF.

Elle a précisé que le « Co-meilleur buteur de la CAN U17 2025, le jeune prodige burkinabè n’avait jusqu’ici pas reçu son trophée, suscitant interrogations et frustration. La CAF, dans une correspondance, avait promis un envoi ultérieur. C’est désormais chose faite ».

Achraf Loukman Tapsoba et l’Ivoirien Alynho Haïdara étaient co-meilleurs buteurs de la CAN U17 au Maroc avec chacun 7 réalisations. Le jour de la finale, la CAF n’avait remis qu’un seul trophée au joueur ivoirien, promettant au Burkinabè son trophée ultérieurement.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Léo : Une journée sportive au profit des détenus dans le cadre des 72 heures Nelson Mandela

Burkina/Sissili-Société-Cohésion-Détenus

Léo : Une journée sportive au profit des détenus dans le cadre des 72 heures Nelson Mandela

Léo, 18 juil. 2025 (AIB) – Dans le cadre des activités marquant les 72 heures dédiées à Nelson Mandela, la Maison d’arrêt et de correction de Léo (MACL) a organisé, le jeudi 17 juillet 2025, la 8e édition de la Coupe du Directeur. L’événement, vise à promouvoir la cohésion sociale entre détenus, personnels de l’administration pénitentiaires et de justice, et populations à travers le sport et d’autres activités récréatives.

Le clou de la journée a été la finale du tournoi de football, qui a opposé les équipes de Talentus et Ajax. Après un match équilibré et engagé, c’est Talentus qui s’est imposé aux tirs au but sur le score de 2 buts à 1.

Pour le directeur de la MACL, l’inspecteur Mouri Sabo, ces journées sont bien plus qu’un simple moment festif :
« Les 72 heures Nelson Mandela sont une occasion annuelle pour permettre aux détenus de se reconnecter à l’humain, de ressentir qu’ils ne sont pas abandonnés. C’est une démarche de résilience, de solidarité, mais aussi d’espoir pour leur réinsertion », a indiqué M. Sabo.
M. Sabo a rappelé que cette initiative s’inscrit dans les valeurs de paix, de justice, de tolérance et de vivre-ensemble incarnées par Nelson Mandela, figure mondiale de la lutte pour la dignité humaine.
Le parrain de la cérémonie, Ismaël Sawadogo, président du Conseil des jeunes pour le développement du Sahel (CJ.DS), a salué l’organisation de l’événement et la portée symbolique de cette commémoration.

« Cette célébration rappelle non seulement le combat historique de Nelson Mandela, mais fait également écho à l’élan patriotique du Burkina Faso actuel, engagé dans une révolution sociale pour la justice, la paix et la cohésion nationale », a-t-il déclaré.

Il a également souligné l’importance du rôle joué par les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et la jeunesse dans cette dynamique collective de reconstruction nationale.

Outre la compétition de football, plusieurs autres activités ont été organisées au profit des pensionnaires de la MACL, notamment des jeux de société, des tournois de pétanque, une consultation médicale gratuite ainsi qu’une visite guidée de l’établissement.

À travers cette initiative, la direction de la MACL entend renforcer le tissu social en milieu carcéral, dans une optique de dignité humaine, de respect des droits et de préparation à la réinsertion.

Agence d’information du Burkina

AO/os-dnk-ata

Burkina : La CNAVC dénonce des manipulations néocolonialistes au sein de l’UEMOA

Burkina : La CNAVC dénonce des manipulations néocolonialistes au sein de l’UEMOA

Ouagadougou, 19 juillet 2025 (AIB) – La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) a dénoncé, samedi, des manipulations politiques à caractère néocolonialiste ayant écarté le Burkina Faso de la présidence tournante du Conseil des ministres de l’UEMOA.

« Nous dénonçons toute tentative de manipulation politique ou institutionnelle visant à écarter les textes communautaires au profit de décisions arbitraires et d’intérêts individuels », a déclaré le président de la CNAVC, Labili Naba.

Selon lui, les textes régissant le fonctionnement de l’UEMOA stipulent que la présidence de la Conférence des chefs d’État est tournante entre les pays membres. À ce titre, le Burkina Faso est en droit d’assumer cette présidence.

« Cependant, nous assistons avec regret à une manœuvre politique orchestrée dans les coulisses néocolonialistes. Le respect des règles communes est impératif pour garantir la stabilité, la paix et la coopération au sein de la sous-région », a-t-il indiqué.

« L’UEMOA ne peut en aucun cas devenir un instrument de blocage ou d’exclusion de certains États par d’autres. L’ensemble des pays membres doit œuvrer avec responsabilité pour préserver l’unité et la crédibilité de l’Union, afin d’éviter qu’elle ne subisse le même sort d’affaiblissement que la CEDEAO », a-t-il souligné.

M. Naba a expliqué que cette situation est due à « l’influence de présidents comme Alassane Ouattara et Emmanuel Macron, qui semblent instrumentaliser l’inexpérience politique du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, pour bloquer l’accession légitime et légale du Burkina Faso à cette présidence ».

Le président de la CNAVC a appelé le peuple sénégalais à la vigilance : « Les idéaux panafricanistes qui ont inspiré votre choix lors de la dernière présidentielle doivent continuer à guider vos engagements ».

« S’opposer aujourd’hui au capitaine Ibrahim Traoré, porteur de l’espoir de millions de jeunes Africains en quête de souveraineté, c’est tourner le dos à ces valeurs », a-t-il martelé.

En rappel, l’UEMOA, en violation de ses propres règles, a refusé d’accorder la présidence tournante du Conseil des ministres au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

Semer pour se relever : les détenus en action à Dédougou

Semer pour se relever : les détenus en action à Dédougou

Dédougou, 18 juillet 2025 (AIB) – À travers l’Initiative présidentielle pour la production agricole, les détenus de Dédougou participent activement à des travaux champêtres et bénéficient d’une formation pour leur réinsertion sociale. Le BN-GPB a constaté sur le terrain l’impact de ce programme dans les maisons d’arrêt et casernes.

En premier lieu, la délégation du BN-GPB s’est rendue sur le site de Kamandena, où elle a pu constater la croissance des semis de maïs sur une superficie de 4 hectares en cette période hivernale.

Le site s’étend au total sur 19,5 hectares, dont 4 ont été aménagés dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole, avec un appui en intrants (semences et engrais). Pendant la saison sèche 2025, du maïs et de l’oignon y avaient été cultivés.

« Nous exploitons ce périmètre aménagé pendant les deux saisons de l’année. En saison sèche, nous avons cultivé du maïs sur 1 hectare et de l’oignon sur un périmètre de 600 m². Avec le maïs, nous avons obtenu 5 tonnes et, pour l’oignon, 700 kg. Pendant cette saison pluvieuse, seul du maïs est semé sur le périmètre », a déclaré le directeur adjoint de la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou, l’inspecteur de sécurité pénitentiaire Karambiri Tahirou.

Il a précisé que 23 détenus sont mobilisés dans le cadre de la loi sur les Travaux d’intérêt général (TIG) afin de contribuer à la production et de bénéficier d’une formation facilitant leur insertion sociale à leur sortie.

Jacques Ledrian (nom d’emprunt d’un détenu), condamné à 60 mois de prison, a déjà purgé la moitié de sa peine. Il a été autorisé à terminer son incarcération dans ce centre, où il cultive et suit une formation utile pour sa réinsertion.

La visite s’est ensuite poursuivie au site du 51e Régiment d’infanterie commando, basé au camp Nazi Boni de Dédougou. Là, des activités d’élevage et d’agriculture sont menées. La délégation a visité un poulailler, une bergerie et un champ de 4 hectares.

« Pour l’élevage, nous avons reçu 1 050 poussins, ainsi que 10 ovins et caprins. La croissance des animaux se déroule bien. Sur le site agricole, les aménagements sont réalisés, mais nous accusons un léger retard dans la production en raison d’un problème technique », a expliqué l’adjudant Simporé Mahamadi du 51e RIC.

Ces sorties de terrain ont permis à la délégation du BN-GPB de constater de visu les réalisations des casernes et des maisons d’arrêt et de correction dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire.

Agence d’information du Burkina

BBP/ata

TENKODOGO : Une mission conjointe évalue l’impact des projets PBF sur la cohésion sociale et le développement local

TENKODOGO : Une mission conjointe évalue l’impact des projets PBF sur la cohésion sociale et le développement local

Tenkodogo, 17 juillet 2025 (AIB)-Une mission composée de représentants de la Direction générale du développement territorial (DGDT), du Secrétariat technique du Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF) au Burkina et des partenaires de mise en œuvre a séjourné à Tenkodogo du 16 au 17 juillet 2025 pour évaluer les résultats des projets en cours dans la région du Nakambé. Elle a rencontré des bénéficiaires, des autorités locales et des partenaires techniques afin de mesurer les effets des interventions sur le terrain.

Cette mission s’inscrit dans le cadre du suivi-évaluation des projets financés par le PBF, avec pour objectif principal d’apprécier les réalisations au regard des objectifs définis conjointement entre les autorités nationales et les partenaires de mise en œuvre. À Tenkodogo, la délégation a échangé avec les autorités régionales, dont le gouverneur, le colonel Abdou Karim Lamizana, et le directeur régional de l’Action humanitaire.

Les témoignages recueillis auprès des bénéficiaires ont mis en lumière les effets concrets des projets sur les communautés locales. Adja Rakiatou Balboné, présidente de l’Association Koumalé de Oumzéogo, a salué l’impact des formations reçues en éducation financière, cohésion sociale, transformation agroalimentaire et entrepreneuriat. « Grâce à ces formations, nous avons pu mettre en place des groupes d’épargne, accéder à des crédits et développer des activités génératrices de revenus. Ces revenus nous permettent aujourd’hui de scolariser nos enfants et de subvenir à nos besoins essentiels », a-t-elle témoigné.

De son côté, Mme Ly née Bilgo Awa, présidente de l’Association des animateurs et journalistes des médias en langues du Nakambé, a souligné l’importance des formations sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux, particulièrement en contexte de crise sécuritaire. Elle a plaidé pour un appui en équipements techniques.

Stéphane Kodjo Agnigbagno, directeur de Radio LPC Tenkodogo, a également relevé les bénéfices des formations sur la lutte contre le financement du terrorisme, le data journalisme et la vérification de l’information. « Nous produisons désormais une information plus fiable. Nous souhaitons maintenant approfondir nos compétences, notamment sur l’usage de l’intelligence artificielle dans le journalisme », a-t-il déclaré.

Le gouverneur, colonel Lamizana, a salué la pertinence des projets. « Ces initiatives renforcent la confiance entre l’État et les populations, soutiennent la résilience communautaire et accompagnent le développement local. Le gouvernement reste un partenaire engagé pour leur succès », a-t-il affirmé.

La mission poursuivra sa tournée dans la région du Nazinon afin de dresser un état des lieux global des réalisations, d’identifier les défis et de dégager des pistes d’amélioration. Les conclusions alimenteront les réflexions de la prochaine session du Comité technique de suivi des projets (PBF) pour renforcer leur impact sur la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

SM/ata

Burkina-Gourma/Visite-terrain : Une mission conjointe pour apprécier les réalisations des projets financés par le Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF)

Burkina-Gourma/Visite-terrain : Une mission conjointe pour apprécier les réalisations des projets financés par le Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF)

Fada N’Gourma, 16 juillet 2025 (AIB)-Une mission conjointe composée de la Direction générale du Développement territorial (DGDT), du Secrétariat technique du Fonds pour la Consolidation de la Paix (ST-PBF), des agences du Système des Nations Unies et des ONG de mise en œuvre, a constaté de visu les réalisations dans la région du Gourma, le mardi 15 juillet 2025. Cette mission a permis d’échanger avec les acteurs et bénéficiaires des projets financés par le « Fonds pour la Consolidation de la Paix (PBF) ».

Le Burkina Faso a été déclaré éligible aux ressources du PBF en 2018, à la demande du gouvernement, pour mettre en œuvre des projets visant à améliorer la confiance entre les populations et l’État, renforcer la résilience sociale, promouvoir la participation active des femmes et des jeunes, et assurer une gestion pacifique des conflits.

Afin d’assurer un suivi conjoint par le gouvernement et le système des Nations Unies, le Comité technique de suivi (CTS) du PBF effectue chaque année deux missions stratégiques de suivi et de supervision. C’est dans ce cadre qu’une mission conjointe s’est rendue sur le terrain pour constater l’état des réalisations, apprécier leur impact sur les populations, et identifier les défis et perspectives liés à la mise en œuvre du portefeuille des projets financés par le PBF au Burkina Faso en 2025.

Selon la représentante de la partie gouvernementale, Monique P. Ouédraogo épouse Yarga, cette visite-terrain a permis de relever les acquis et bonnes pratiques en matière d’initiatives impactantes pour la résilience et la cohésion sociale dans les zones d’intervention, ainsi que les défis qui entravent la mise en œuvre des projets, en vue de formuler des recommandations.

Parmi les réalisations visitées, Mme Yarga a cité entre autres des biodigesteurs, des sites maraîchers, des forages et une embouche bovine. Elle s’est dite satisfaite de la contribution des résultats obtenus au renforcement de la résilience sociale et à la participation des femmes et des jeunes à la cohésion sociale dans la région du Gourma.

Pour M. Alain Dianou de l’OCADES-Fada, représentant du partenaire de mise en œuvre, les infrastructures réalisées et les biodigesteurs s’inscrivent dans le cadre du « Projet de prévention et de gestion des conflits dans la région de l’Est (PREGEC) ». Il estime que ces réalisations permettent une gestion rationnelle des ressources naturelles, ce qui contribue à la consolidation de la paix.

Les bénéficiaires du projet se sont dits satisfaits des appuis reçus en formation, en financement et en mise en place d’activités économiques, dans le cadre du partenariat entre le gouvernement et les Nations Unies. Ainsi, Mme Balkissa Barry, qui a obtenu six (06) ovins et quatre (04) sacs de produits d’alimentation animale, a exprimé sa satisfaction : grâce à cet appui, elle pourra subvenir aux besoins essentiels de sa famille. Elle sollicite un accompagnement en suivi vétérinaire ainsi que la construction d’un hangar pour développer son activité d’embouche ovine.

« Cette visite-terrain est la bienvenue, car elle permet aux partenaires de constater les activités menées, les résultats obtenus et d’évaluer leur impact sur la population », a déclaré M. Samtoala Sawadogo, secrétaire de l’Observatoire villageois de prévention et de gestion des conflits (OVIPREGEC) de Koaré. Il a précisé que leur structure gère de manière pacifique les conflits, notamment ceux liés au foncier et les différends entre éleveurs et agriculteurs, au point où les communautés n’ont plus recours aux institutions judiciaires en cas de mésentente. M. Sawadogo a plaidé pour un appui complémentaire du projet PBF afin que les OVIPREGEC disposent d’outils de suivi et de rapportage nécessaires pour rendre compte des résultats obtenus aux autorités compétentes.

« Nous avons bénéficié, dans le cadre de ce projet, de plusieurs bœufs et de la mise en place de biodigesteurs. Depuis, nous n’avons plus de problèmes liés à l’énergie », a soutenu Mme Aïssa Lido. Grâce aux biodigesteurs, elle n’achète plus ni charbon ni gaz, ce qui lui permet de faire des économies pour acheter des condiments et améliorer l’alimentation de sa famille.

Pour rappel, le PBF intervient dans 57 communes réparties dans 12 régions du Burkina Faso. Ses domaines d’intervention sont entre autres la réforme du secteur de la sécurité, la réconciliation nationale, la construction de l’unité nationale, ainsi que le renforcement de la résilience sociale et de la participation des femmes et des jeunes.

Agence d’information du Burkina

Gnagna : 131 candidats sont allés à la conquête du Certificat Supérieur d’Aptitude Pédagogique

Burkina-Gnagna-Examen-Professionnel-Éducation-Primaire

Gnagna : 131 candidats sont allés à la conquête du Certificat Supérieur d’Aptitude Pédagogique

Bogandé, 16 juillet 2025 (AIB)-131 professeurs d’école, dont 77 hommes et 54 femmes sont allés cette année à la conquête du Certificat Supérieur d’Aptitude Pédagogique (CSAPé), a appris l’AIB.

Pour cette session, un jury unique a été mis en place, avec deux centres de composition : Bogandé et Fada, chef-lieu de la région de l’Est. En raison du contexte sécuritaire, les candidats, à savoir les professeurs d’école, ont été autorisés à composer dans les chefs-lieux de région.

Avant le début de l’administration des épreuves, le Directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Gnagna, Sylvain Thiombiano, s’est rendu à l’école Ountaani de Fada, centre d’examen du deuxième groupe, pour encourager les candidats et leur souhaiter plein succès.

Il s’est également félicité de la bonne organisation observée sur place, gage de transparence et de régularité de l’examen.

Agence d’Information du Burkina

Gnagna/Insertion des jeunes : Le SROIJ de Coalla lutte efficacement contre le chômage des jeunes 

BURKINA – GNAGNA – JEUNESSE – INSERTION

Gnagna/Insertion des jeunes : Le SROIJ de Coalla lutte efficacement contre le chômage des jeunes 

Bogandé, 17 juillet 2025 (AIB)-Le Service Référent Opportunité Insertion Jeunes (SROIJ) de la commune rurale de Coalla, dans la province de la Gnagna, a permis, depuis sa création en 2023, l’insertion socio-professionnelle de plusieurs dizaines de jeunes à travers des formations qualifiantes et des dotations en équipements.

Initiative du gouvernement burkinabè, le SROIJ, déployé dans les trois cent deux (302) communes rurales du pays, vise à rapprocher les jeunes des opportunités d’emploi, de formation et d’entrepreneuriat.

À Coalla, le dispositif est pleinement opérationnel. Plus de trente (30) jeunes ont été accompagnés : dix (10) ont obtenu leur permis de conduire après une formation en conduite, vingt-cinq (25) ont reçu des kits de couture, quatre (04) des kits d’agriculture, quatre (04) des kits d’élevage, deux (02) des équipements de tissage, et un (01) un kit de mécanique.

Madiega Evodie Grâce, bénéficiaire d’une dotation en matériel de coupe-couture, se dit heureuse : « Cette dotation est la bienvenue, car elle me permettra de m’installer à mon propre compte et d’exercer le métier de couturière », a-t-elle confié.

Pour le président de la délégation spéciale communale de Coalla, M. Abdourazac Gansoré, ces actions visent à résoudre de façon durable le problème du chômage des jeunes dans la commune. « Le budget dédié à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes connaîtra une augmentation afin de permettre à plus de jeunes d’en bénéficier », a-t-il indiqué.

Le SROIJ de Coalla s’inscrit dans une dynamique nationale de promotion de l’auto-emploi et de l’emploi décent, notamment en zone rurale où les besoins sont les plus pressants.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Burkina : Le Festival de la connaissance et du divertissement (FESTICODI) forme 50 veuves et orphelins de FDS en perlage et en décoration

Burkina : Le Festival de la connaissance et du divertissement (FESTICODI) forme 50 veuves et orphelins de FDS en perlage et en décoration

Ouagadougou, le 18 juillet 2025 (AIB)-Le Festival de la connaissance et du divertissement (FESTICODI) a marqué sa première édition par une formation de 72 heures en perlage et en décoration événementielle, au profit de 50 veuves et orphelins des Forces de défense et de sécurité (FDS). Cette initiative a été placée sous le thème : « Ensemble, on apprend, on se détend, on grandit ».

« Cette formation à l’endroit des veuves et orphelins des FDS est notre manière d’apporter notre contribution à l’édifice du Burkina Faso », a déclaré le président du comité d’organisation du FESTICODI, Palingwendé Jacob Ouédraogo.

Selon lui, cette initiative vise à offrir à cette cible un soutien psychosocial, à favoriser la cohésion sociale et à renforcer les liens communautaires à travers les échanges et le partage d’expériences entre les participants.

Durant 72 heures, les veuves, orphelins et autres participants seront initiés aux techniques de base en perlage et à la créativité en décoration événementielle.

Jacob Ouédraogo a indiqué que « cette formation permettra aux participants de générer des revenus et de devenir économiquement indépendants grâce aux compétences acquises ».

« Cette première édition, placée sous le thème Ensemble, on apprend, on se détend, on grandit, se déroulera sur quatre jours, dont 72 heures de formation et une soirée détente de clôture », a-t-il précisé.

Le président du comité d’organisation du FESTICODI, Palingwendé Jacob Ouédraogo, s’exprimait ce vendredi à l’occasion de la session de formation organisée par la structure « Geesrim Event », qui se tient du 16 au 19 juillet 2025 à Ouagadougou.

Pour la bénéficiaire Brigitte Coulibaly, qui a choisi de se former en décoration avec l’ambition d’évoluer dans ce domaine, l’initiative est salutaire. Elle a confié : « Durant ces trois jours, j’ai appris à faire des plis, des bouquets et de l’agrafage. À la fin de cette formation, je serai capable de réaliser une décoration pour l’anniversaire de mes enfants ».

De son côté, la bénéficiaire Félicité Zerbo, qui a suivi la formation en perlage, a laissé entendre : « Grâce à cette formation, nous oublions un tant soit peu nos soucis et nous aurons également de quoi nous occuper de nos familles ».

« En trois jours de formation, je suis capable de réaliser des porte-clés, des mappes et des sacs. En plus, je pourrai partager mes connaissances avec mes enfants », a-t-elle ajouté.

Agence d’Information du Burkina

L’International : Les trois meilleurs de chaque discipline « Mon Talent » primés

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L’International : Les trois meilleurs de chaque discipline « Mon Talent » primés

Ouagadougou, 18 juil. 2025 (AIB)-L’ONG Compassion International Burkina Faso a récompensé, vendredi, lors de la clôture des activités de la deuxième édition des phases finales des compétitions nationales « Mon Talent », les trois premiers de chaque discipline culturelle, sportive, musicale, etc., qui se sont illustrés par leur talent.

« À Compassion International, nous croyons fermement que chaque enfant est porteur d’un potentiel donné par Dieu », a déclaré le directeur national de Compassion International Burkina Faso, Issaka Kiemtoré.

Le premier responsable de l’ONG a précisé que les trois meilleurs de chaque discipline ont été récompensés pour leurs performances remarquables.

M. Kiemtoré a fait remarquer qu’il s’agissait notamment de la musique, de la culture, de l’art, du sport, de l’éducation citoyenne, de l’entrepreneuriat, de l’expression et du savoir-être.

Il a par ailleurs rappelé que cette structure, en partenariat avec les églises évangéliques partenaires, œuvre au quotidien pour que les futurs hommes de demain soient connus, aimés, protégés et s’affirment dans la dignité.

Selon lui, la vitrine « Mon Talent » n’est pas qu’une simple compétition ; elle constitue un cadre d’expression et d’encouragement pour les jeunes.

« Issus de milieux modestes, ces jeunes sont riches en talent et en créativité », a-t-il souligné, tout en précisant que cette tribune leur permet de s’affirmer dans la société.

Issaka Kiemtoré a également remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de la 2e édition des compétitions nationales « Mon Talent ».

La représentante du ministre en charge de la Jeunesse et conseillère technique (CT) dudit département, Laurencia Sanou/Napon, a indiqué que le Burkina regorge d’une jeunesse debout, courageuse et résiliente, au regard de son potentiel et de sa créativité.

« Vos projets, vos performances et vos aptitudes ont été de véritables lueurs d’espoir dans un contexte national où l’unité, l’innovation et la mobilisation collective sont plus que jamais nécessaires », a-t-elle affirmé.

La CT Sanou/Napon a souligné que les performances des jeunes démontrent qu’ils sont capables de se réorganiser et de concrétiser leurs ambitions à travers leurs talents.

Pour l’un des finalistes, chorégraphe du Centre de Développement pour Enfant (CDE) BF 142 de Bobo-Dioulasso, Adama Ouattara, lauréat du prix de ballet chorégraphique, la thématique développée portait sur la paix du Seigneur devant illuminer les cœurs de ses enfants.

« Le pays traverse une période difficile de son histoire, et nous voyons des enfants souffrir partout. Nous avons décidé de travailler sur cette thématique d’actualité pour soulager ces enfants », a-t-il expliqué.

Cette 2e édition des phases finales des compétitions nationales « Mon Talent » s’est tenue du 14 au 18 juillet 2025 à Ouagadougou, avec la participation de 800 finalistes, sous le parrainage de l’ambassadeur du sport burkinabè, Charles Kaboré.

Agence d’Information du Burkina

NO/ata

Burkina/Baporo : 140 détenus mobilisés pour l’offensive agricole et l’autosuffisance alimentaire

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Burkina/Baporo : 140 détenus mobilisés pour l’offensive agricole et l’autosuffisance alimentaire

Baporo, 17 juil. 2025 (AIB)-Engagé dans la dynamique de l’autosuffisance alimentaire prônée par les autorités burkinabè, le centre pénitentiaire de Baporo mobilise 140 détenus pour des activités agricoles sur 9 hectares. En plus de contribuer à la sécurité alimentaire, ces travaux visent à offrir aux pensionnaires une formation qualifiante en vue de leur réinsertion sociale.

Sur un terrain de 9 hectares, les détenus du centre pénitentiaire de Baporo purgent leur peine tout en menant des activités agricoles et en recevant des formations en techniques de production. Ce qui leur permettra, à leur sortie, d’amorcer une réinsertion sociale réussie.

Le terrain du centre est réparti en deux sites de production. Sur le premier site de 4 ha, les pensionnaires cultivent essentiellement des spéculations comme la tomate, le gombo et le niébé pendant la saison sèche.

Tout cela est rendu possible grâce à une dotation comprenant un forage, un château d’eau, un bassin et un système d’irrigation de type laser spray.

La saison pluvieuse est consacrée à la culture du riz, ainsi qu’à la production de quelques cultures maraîchères telles que les oignons, les aubergines, la tomate et le gombo.

Sur le deuxième site de 5 ha, du maïs est cultivé en saison de pluie et 1 ha de tomates en saison sèche.

De plus, le centre dispose d’une bananeraie et de plants de cacaoyers sur une superficie de 3 ha, dont une partie des récoltes de bananes est destinée à l’alimentation des détenus, l’autre étant vendue sur le marché.

« Nous avons reçu deux aménagements complets avec l’appui du BN-GPB. Nous avons aussi bénéficié d’un tracteur. Cela nous a permis de former professionnellement les détenus, d’améliorer considérablement leur ration alimentaire et de mettre quelques tonnes de produits sur le marché.

Ceux qui travaillent sont essentiellement des détenus condamnés, mis à notre disposition dans le cadre des Travaux d’intérêt général (TIG), une nouvelle loi adoptée en novembre 2024, qui nous a véritablement soulagés en matière de main-d’œuvre.

Ils viennent des centres de Koudougou, Ouahigouya, Dédougou, Banfora et Boromo », a déclaré l’inspecteur de l’administration pénitentiaire Kafando S. Roland.

Pour lui, la particularité de ce centre réside dans la formation professionnelle des détenus, leur contribution à la lutte contre l’insécurité alimentaire et leur préparation à une réinsertion réussie dans la société. ‘

Il pense pouvoir atteindre l’objectif qui lui a été confié par les plus hautes autorités du pays, grâce à l’accompagnement constant du Bureau national des Grands Projets du Burkina.

Selon Jean Lecornu (nom d’emprunt d’un détenu), « Ça se passe très bien, puisque nous arrivons à apprendre beaucoup de choses. Par exemple, sur ce périmètre, nous avons une parcelle pour les oignons, une pour la tomate, une autre pour le gombo et une pour le haricot. Et là derrière, nous avons également une pépinière de riz que nous repiquons dans d’autres superficies. »

Il dit être satisfait car ils apprennent beaucoup de choses avec les techniciens, et pense que cela pourra leur être utile à leur sortie pour essayer de reproduire l’expérience à leur propre compte.

Notons que la loi n°035-2024/ALT du 8 novembre 2024, portant administration du travail d’intérêt général au Burkina Faso, a été adoptée afin de faire des maisons d’arrêt et de correction non seulement des opportunités de formation favorisant la réinsertion des détenus, mais aussi des espaces de production contribuant à la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Agence d’information du Burkina

BBP/ata

La collecte de riz de la SONAGESS à Soum : Sank Money, un acteur clé de l’inclusion financière des producteurs

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La collecte de riz de la SONAGESS à Soum : Sank Money, un acteur clé de l’inclusion financière des producteurs

Soum, le17 juillet 2025 (AIB) – La Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) a déployé, jeudi, une opération novatrice de collecte de riz directement auprès des producteurs du village de Soum. Cette initiative, saluée par les agriculteurs, a été rendue possible grâce à un partenariat stratégique avec Sank Money, une application mobile de paiement et de transfert d’argent. 

L’intervention de Sank Money a joué un rôle crucial en assurant le paiement immédiat et sécurisé des récoltes, marquant ainsi une avancée significative pour l’inclusion financière des producteurs ruraux.

Le Directeur Général de la SONAGESS, Stéphane Gildas Tiendrebeogo, a souligné la double opportunité de cette démarche. D’une part, elle permet de renforcer le stock de céréales national, essentiel à la sécurité alimentaire du pays. D’autre part, elle inaugure un nouveau procédé de « collecte bord champ », qui consiste à acheter les produits directement auprès des agriculteurs, sur leurs sites de production ou dans des points de collecte dédiés.

Cette approche s’inscrit dans la réforme de la SONAGESS et dans la dynamique de l’offensive agro-pastorale et halieutique, ainsi que de l’initiative présidentielle pour la production agricole.

Pour les producteurs, cette méthode offre un débouché garanti, les encourageant à produire davantage. « Acheter leur riz, c’est leur garantir déjà un débouché pour leur production. Leur garantir ce débouché, c’est les encourager à produire encore plus », a affirmé le directeur général.

Cette transparence et cette immédiateté sont particulièrement appréciées, car elles répondent au besoin pressant des agriculteurs de monnayer rapidement leurs récoltes pour subvenir à leurs besoins.

Le processus est clair : après vérification de la qualité et pesée du riz, un prix négocié en amont est appliqué, et le producteur reçoit son paiement instantanément via Sank Money.

La présence de Sank Money est au cœur de cette nouvelle approche. Le Directeur communication et marketing du groupe a mis en lumière l’impact social de ce partenariat : « Notre présence aujourd’hui marque un partenariat à fort impact social. Sank Money accompagne la SONAGESS dans l’achat des vivres auprès des agriculteurs locaux, dans le but de soutenir les plus vulnérables. »

Conçue par et pour les Burkinabé, l’application Sank Money assure une transaction fluide et immédiate. Dès que le bordereau de réception est signé par la SONAGESS, l’agriculteur se dirige vers un agent Sank Money pour recevoir le paiement de ses récoltes. Cette rapidité est un atout majeur, comme l’a confirmé Guiguemdé Frédéric, un producteur satisfait : « J’ai fait sortir 6 sacs et le total faisait 615 kilos et j’ai eu 110 700 francs et c’est ce que j’ai récupéré tout de suite. »

Au-delà du paiement instantané, Sank Money a également mis en place une « Sank-suite » dans la vallée du Soum.

Ce point de service permettra aux agriculteurs de retirer leurs fonds, d’effectuer des transferts ou d’autres paiements en toute sérénité et sécurité. Cette infrastructure locale renforce l’accessibilité des services financiers pour les communautés rurales et favorise le développement inclusif.

Les producteurs de Soum ont exprimé leur immense satisfaction. Guiguemdé Frédéric a salué l’initiative et a formulé le vœu que la SONAGESS revienne « à chaque moment que nous produisons », soulignant que c’est une première. Il a également mis en avant l’importance de cette opération pour éviter la spéculation sur leurs produits et pour leur permettre de s’approvisionner en intrants pour la prochaine campagne.

Le chef du périmètre irrigué de Soum, Ousmane Zerbo, a confirmé le succès de la production locale, avec des rendements très satisfaisants. L’excédent de production a même conduit les producteurs eux-mêmes à solliciter l’intervention de la SONAGESS, faute de lieux de stockage suffisants.

Cette approche de collecte directe, facilitée par Sank Money, permet à la SONAGESS d’acquérir les céréales à des prix « épurés des charges d’intermédiation ». Cela garantit aux producteurs une rémunération décente et permet à la SONAGESS de constituer des stocks à des coûts plus intéressants. Ces « prix bas » de collecte auront, à terme, un impact positif sur la régulation du marché et la maîtrise de l’inflation, en permettant l’injection de produits de première nécessité à des prix abordables pour la population.

L’opération de collecte de riz à Soum, avec l’intégration réussie de Sank Money, démontre l’engagement de la SONAGESS envers la sécurité alimentaire et le soutien aux producteurs, tout en illustrant le potentiel des solutions de paiement mobile pour l’inclusion économique des communautés rurales au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

Représentant SANK MONEY : KERE CHARLIE RODRIGUE – DIRECTEUR COMMUNICATION ET MARKETING GROUPE

Burkina : Installation officielle du Bureau exécutif national du CNEI-BF et lancement du Grand Prix de la formalisation

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Burkina : Installation officielle du Bureau exécutif national du CNEI-BF et lancement du Grand Prix de la formalisation

Ouagadougou, 18 juillet 2025 (AIB)-Le ministre en charge de l’Emploi, Roland Somda, a procédé vendredi, à l’installation officielle du Bureau exécutif national élu du Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), couplée au lancement du Grand Prix de la formalisation. Cette initiative vise à encourager la transition du secteur informel vers le secteur formel.

La cérémonie, placée sous le signe de l’unité et de l’engagement, a connu une forte mobilisation des acteurs du secteur informel, venus des treize régions du pays.

Le ministre Roland Somda a salué la ténacité et l’implication des membres du CNEI-BF, tout en les exhortant à incarner une vision inclusive et à œuvrer pour une transformation économique durable.

« Seul, il est difficile de soulever un caillou, mais ensemble, on peut déplacer des montagnes », a déclaré le ministre, avant de souligner que le secteur informel représente environ 93,5 % des emplois au Burkina Faso. Il a ainsi réaffirmé l’engagement de son département à accompagner les acteurs vers la formalisation, afin d’assurer des emplois décents avec une couverture sociale.

Le Grand Prix de la formalisation, lancé à cette occasion, récompensera les structures et acteurs les plus engagés dans le processus de formalisation. Les lauréats bénéficieront non seulement d’une reconnaissance officielle, mais également d’un accompagnement renforcé pour structurer leurs activités.

Le président du CNEI-BF, Salif Nikièman, fraîchement installé avec son bureau composé de 41 membres nationaux, 13 présidents régionaux et 11 présidents communaux, a lancé un appel à tous les acteurs du secteur à s’unir pour bâtir un socle solide pour les générations futures.

« Nous avons tourné une ancienne page, et une nouvelle s’ouvre dans l’histoire de l’économie informelle du Burkina Faso », a-t-il affirmé.

La cérémonie a également été marquée par un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour leur engagement dans la reconquête du territoire national.

Avec cette double initiative, le gouvernement burkinabè entend faire du secteur informel un véritable moteur du développement économique et social du pays.

Agence d’information du Burkina

OS/LN/AT

Football : Une structure veut former des candidats pour la licence des agents de joueurs FIFA

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Football : Une structure veut former des candidats pour la licence des agents de joueurs FIFA

Ouagadougou, 18 juil. 2025 (AIB)-Fasoways inter, une structure de formation dans le domaine du sport, envisage donner des sessions de formation des agents de joueurs FIFA au niveau du Burkina Faso à partir du 2 Août prochain à Ouagadougou, pour faciliter le transfert de joueurs dans de grands clubs, a-t-on appris de sources proches des organisateurs.

La session va regrouper des personnes passionnées qui veulent se professionnaliser dans le domaine des transferts de joueurs, mais qui ont des soucis d’orientation. Le Burkina Faso où le football est roi, ne dispose pas d’un grand nombre d’agents de joueurs émérites.

Fasoways inter qui dispose d’experts du domaine, veut combler ce déficit en initiant cette session de formation en présentiel et en visioconférence. Trois mois durant, deux experts licenciés FIFA et un avocat interviendront dans cette formation qui sera la première édition.

Les inscriptions sont ouvertes et les personnes intéressées devront débourser la somme de 50 000F pour l’inscription et 500 000F pour prendre part aux cours, dont les places sont limitées à 25.
Agence d’information du Burkina
as/ata

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