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Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

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Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Des acteurs l’éducation de la province de Nayala, ont invité lors de la célébration de la journée traditionnelle, les enseignants à inculquer les valeurs culturelles et traditionnelles aux élèves, le mercredi 16 avril 2025.

« Je vous exhorte à faire de cette journée une occasion de retour aux sources car cela rend le burkinabè original sans teinture », a déclaré le chef de la circonscription d’éducation de base, Augustin Dakio.
« Il faut semer la graine d’amour de nos cultures et traditions chez les petits enfants ce qui va instaurer la cohésion sociale, l’entente et la communion avec les pratiques traditionnelles dans le système éducatif » a lancé le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle du nayala, Thomas Garané.

La journée traditionnelle tenue par les différentes écoles de la ville de Toma s’inscrit dans le cadre de la célébration des journées d’engagement patriotique.
Pour la circonstance, les élèves et leurs enseignants se sont habillés avec les habits du terroir comme kôkô dunda et Faso danfani.

Cette journée a également été marquée par des danses traditionnelles comme le « dommonna » et la dégustation de mets locaux comme le « Zamanè », les gâteaux à base de mil

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TAK/ak/ata

 

Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

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Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le nouveau Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala, Idrissa Rouko, a appelé les acteurs de l’éducation à se tenir la main dans l’ordre et la discipline pour le rayonnement du système éducatif.

Idrissa Rouko a été installé le 11 avril 2025 Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala par le premier responsable de la province, Honoré Frédéric Paré.

A peine installé, M.Rouko s’est dit conscient de la lourdeur de la mission qui lui a été confiée et a assuré sa détermination à travailler avec tous les acteurs du système éducatif pour atteindre les résultats escomptés dans l’ordre et la discipline.
« Je suis persuadé que, grâce à la collaboration avec les autorités administratives, coutumières, militaires et religieuses, nous réussirons à offrir une éducation de qualité », a-t-il affirmé.

Le nouveau directeur provincial a saisi l’occasion pour rendre un hommage à son prédécesseur pour les résultats engrangés.
Selon lui, le directeur sorti, a «su diriger son équipe avec dynamisme et franchise, ce qui a conduit à des résultats scolaires appréciables ».

Reconnaissant le travail des forces de défense et de sécurité, le directeur provincial sorti a rassuré son successeur de la loyauté et l’éthique de l’équipe qu’il laisse derrière lui.

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Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

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Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

Rabat, 23 avril 2025 (AIB) – L’ancienne ministre de la Culture burkinabè et écrivaine Bernadette Sanou/Dao s’est insurgée, lundi à Rabat, contre certains stéréotypes qui présentent la multiplicité des ethnies, des langues africaines, ainsi que la religion et la médecine traditionnelles comme des entraves à l’unité et au développement du continent. « Notre diversité culturelle est une richesse extraordinaire, nous la revendiquons et nous en sommes fiers », a-t-elle clamé.

« Notre diversité ethnique et notre multilinguisme en Afrique sont souvent perçus, à tort, comme des freins à notre unité, notre cohésion et notre développement. On qualifie nos sociétés de tribales, de claniques ; on traite les médecins africains de guérisseurs et notre religion d’animiste », s’est-elle indignée.

L’un de ces stéréotypes, a-t-elle précisé, consiste à affirmer que « les Africains ne connaissent pas Dieu, qu’ils croient aux arbres, aux fleuves, à l’air, au vent qui souffle ».

L’écrivaine et ancienne ministre de la Culture sous la révolution du président Thomas Sankara s’exprimait lors d’une communication organisée dans le cadre du Salon international de l’Édition et du Livre, sur le thème : « L’Afrique au miroir de la diversité des cultures et du désenclavement ».

Avec deux autres panélistes du Niger et du Tchad, ils ont démontré en quoi les écrivains peuvent jouer un rôle dans le changement des préjugés sur la diversité culturelle, souvent perçue comme un obstacle au développement et à l’unité de l’Afrique.

Selon Bernadette Sanou/Dao, les multiples langues et ethnies qui composent l’Afrique constituent « une richesse extraordinaire » pour le continent.

« Nous la revendiquons et nous en sommes fiers. Dans notre société africaine, nous connaissons très bien Dieu. En bobo, le mot Wuro désigne avec précision Dieu. Il existe toute une série de noms dérivés du mot Wuro. Wurotitimi signifie « Dieu arrive derrière » et « Dieu agira sûrement ». Wurotèda veut dire « regarde la chose extraordinaire que Dieu a faite pour moi en me donnant cet enfant ». Wurodini, c’est « Dieu qui partage les richesses du monde et m’a donné ce bien ». En mooré, on trouve Wendlasida, qui signifie « Dieu seul est la vérité », et Wendlamita, « Dieu seul sait » », a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter : « Dans mon pays, nous avons une soixantaine d’ethnies et de langues, et je n’ai aucun mal à vivre dans cette diversité de cultures, de croyances et de pratiques. C’est une richesse dont nous pouvons, en tant qu’écrivains, nous inspirer et que nous devons partager avec le monde. »

Pour Mme Sanou/Dao, un écrivain ne doit pas se comporter comme un justicier, mais plutôt écrire selon son ressenti, et « tirer le meilleur parti de cette richesse culturelle pour rendre compte de ce qu’il ressent ».

Elle a invité les écrivaines et écrivains africains à faire tomber tous les préjugés afin de faire connaître au monde la diversité et la richesse de la culture africaine.

La communication de Mme Sanou/Dao a été fortement appréciée par le public, composé en grande majorité de Marocains, qui ont tenu à le lui signifier à la fin.

« J’ai vraiment aimé sa communication parce qu’elle m’a parlé. J’ai adoré ces noms variés et différents de Dieu ou Allah qu’elle a cités, car cela rejoint un peu notre religion musulmane », a confié une participante marocaine, qui a suivi l’intervention avec grand intérêt.

Elle a indiqué que dans la religion musulmane, Dieu porte aussi plusieurs noms, comme dans les langues africaines. « Il est le Miséricordieux, le Bon, le Puissant, le Grand. À ce titre, je crois que cela rejoint notre foi », a-t-elle affirmé avec conviction.

Dans son intervention, l’écrivaine nigérienne Antoinette Tidjani Alou a souligné que le rôle de l’écrivaine est « d’écrire ses vérités du mieux qu’elle peut, avec ce qu’elle a d’humain, sans oublier le rire et le sourire ».

« Je pense très humblement qu’on écrit avec ce que l’on a, on apporte sa pierre sans grande prétention. Le travail de l’écrivain est de s’aventurer sur les rivages du soi et du monde par le poème, le roman, la pièce de théâtre », a-t-elle déclaré.

De son côté, l’écrivain tchadien Ahmad Taboye a rappelé que l’écrivain est l’observateur de son temps, celui qui doit dire ce qui ne va pas, analyser, décrire et proposer.

Cependant, il a précisé qu’il « n’est pas un magicien, ce n’est pas quelqu’un qui a toutes les solutions, mais c’est un objecteur de conscience, un leader d’opinion, un guide ; c’est sa responsabilité envers sa société ».

Le Burkina Faso est représenté à la 30ᵉ édition du Salon international de l’Édition et du Livre qui se tient à Rabat, la capitale du Royaume du Maroc, par la maison d’édition Mercury pour une exposition d’œuvres littéraires burkinabè, et par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao pour des communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè, ainsi qu’une dizaine d’autres stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La 30ᵉ édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays.

Le Salon est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et la cérémonie d’ouverture a été présidée le jeudi 17 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations du monde.

Salon international de l’édition et du livre : Plusieurs pays africains présents pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires

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Salon international de l’édition et du livre : Plusieurs pays africains présents pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires lo

Rabat, 23 avril 2025 (AIB) – Une dizaine de pays d’Afrique noire prennent part, à Rabat, à la 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre, pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires, a appris samedi l’AIB.

« Nous sommes présents sur invitation des autorités culturelles marocaines pour participer à cette 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre. C’est un grand plaisir, et l’idée est de construire un pont culturel d’un point de vue littéraire entre le Maroc et nos pays respectifs, pour permettre aux citoyens d’ici de voyager là-bas et de découvrir nos pays à travers la lecture », a déclaré samedi au micro de l’AIB, le fondateur de la maison d’édition Les Presses Universitaires d’Afrique, le Camerounais Serge Dontchueng Kouam.

M. Kouam participe pour la première fois à l’événement à Rabat, mais il est un habitué du Salon, avec cinq participations lorsqu’il se tenait dans la capitale économique, Casablanca. « Je suis impressionné par l’enthousiasme du public, nombreux et curieux de découvrir ce que nous faisons dans nos pays sur le plan littéraire. Et c’est extrêmement encourageant », a-t-il souligné. Les Presses Universitaires d’Afrique existent depuis 35 ans.

Pour le directeur adjoint de la maison d’édition malienne La Sahélienne, Zakaria Traoré, l’intérêt de son pays pour le Salon « est stratégique ».

« Nous sommes là, tout d’abord, pour nous faire connaître, pour valoriser les productions littéraires maliennes, mettre en avant nos auteurs et la diversité de notre production », a-t-il indiqué à l’AIB.

Il a également salué l’organisation « très professionnelle » du Salon ainsi que l’accueil « chaleureux des Marocains, avec une bonne ambiance », de même que « l’engouement des visiteurs et leur intérêt pour les livres africains, et maliens en particulier ».

La maison d’édition La Sahélienne a été fondée en 1994 par l’écrivain malien Ismaïla Samba Traoré. Elle compte aujourd’hui environ 900 livres publiés, constituant le plus grand catalogue d’ouvrages en langue nationale au Mali.

De son côté, le directeur général des Éditions Awoudy du Togo, Mawuse Heka, estime que venir au Salon international de l’édition et du livre leur « permet de découvrir d’autres horizons, de rencontrer d’autres personnes ».

« En venant ici, nous comparons nos productions à celles des autres. Nous observons ce qui fonctionne ou non, nous voyons ce que les lecteurs recherchent, et cela nous donne des pistes pour améliorer nos projets éditoriaux. C’est donc une excellente opportunité pour un éditeur de participer à un tel salon », a-t-il affirmé.

Mawuse Heka reconnaît que ce qui se fait au Maroc est d’une ampleur bien supérieure à ce qui se fait au Togo. Il considère donc que le Salon est une école où il y a beaucoup à apprendre. Les Éditions Awoudy existent depuis 16 ans, avec plus de 400 ouvrages publiés.

Le Centre international de documentation de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est également présent à Rabat pour le Salon. Selon son directeur, l’Ivoirien Mathias Kouakou, c’est un plaisir pour lui de présenter les ouvrages du Centre, mais aussi de prendre des contacts avec d’autres éditeurs et spécialistes du livre afin d’élargir son « champ de travail ».

Le Congo-Brazzaville souhaite aussi « se faire connaître, faire connaître ses auteurs et vendre le plus possible de livres » lors du Salon, selon la responsable de la maison d’édition Les Lettres Mouchetées, Muriel Troadec. « Tout se passe très bien. C’est très sympa, très convivial. C’est un très beau salon. Les gens s’intéressent à ce que nous faisons. J’aime beaucoup », s’est-elle réjouie.

À cette 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre, on trouve, aux côtés des œuvres littéraires, une exposition-vente de magazines tels que Femmes d’Afrique et Hommes d’Afrique, édités en deux langues : une version française et une version anglaise.

Selon la directrice de publication des deux magazines panafricains, Samirat Ntiazé, ce Salon est pour elle un espace d’échange pour sensibiliser le public à l’importance de continuer à lire sur support papier, même à l’ère d’Internet.

« Il y a une différence entre le papier et Internet. Il y a le toucher, la sensation du papier. Tu peux te déplacer n’importe où avec ton livre ou ton magazine, même sans Internet, tu peux continuer à lire. L’un n’exclut pas l’autre », a-t-elle expliqué.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30ᵉ édition du Salon par la maison d’édition Mercury, venue exposer des œuvres littéraires burkinabè, ainsi que par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, invités pour des communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè ainsi qu’une dizaine d’autres stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, la 30ᵉ édition du SIEL enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays. Le Salon célèbre cette année les Marocains résidant à l’étranger, et le pays invité d’honneur est l’Émirat de Sharjah (Émirats arabes unis).

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la cérémonie d’ouverture a été présidée jeudi dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations internationales.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Nahouri/Pâques 2025 : Les familles Batinan et Dédui retournent aux sources à Tiébélé pour ressouder les liens

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Nahouri/Pâques 2025 : Les familles Batinan et Dédui retournent aux sources à Tiébélé pour ressouder les liens

Pô, 22 avril 2025 (AIB)- Les familles Batinan et Dédui dans la commune de Tiébélé, ont organisé, les 18, 19 et 20 avril 2025 dans ladite commune, la première édition des retrouvailles en famille, pour promouvoir la cohésion et la solidarité entre les membres de la famille et les voisins, faire connaitre aux enfants leurs origines et leur transmettre les valeurs culturelles Kassena.

La première édition des retrouvailles des familles Batinan et Dédui, les 18, 19, et 20 avril 2025, a connu plusieurs activités telles que la visite de courtoisie aux autorités administratives et familles voisines, le repas communautaire en famille et l’initiation à la préparation des mets locaux.

Les contes et légendes en Kassena avec les grands-mères, la nuit djongo et la visite des sites touristiques, ont également ponctué les 72 heures passées dans la cité aux mille collines.

Le doyen de la famille, Roger Batinan, a souligné que les «Batinan-bia», les descendants de Batinan et Dédui voulaient par cette occasion promouvoir la cohésion et la solidarité entre les membres de la famille et les voisins, faire connaitre aux enfants leurs origines et leur transmettre les valeurs culturelles Kassena.

Il a indiqué que pour ce faire, le mot d’ordre était « Pour la Pâques 2025, tous au village avec femmes et enfants ».

« Nous avons une très grande famille, malheureusement nos enfants ne se connaissent pas. Beaucoup ne connaissent pas le village et nos valeurs culturelles. C’est donc une occasion pour nous de leur permettre de se connaitre entre cousins et de leur transmettre ces valeurs et ressouder nos liens familiaux », a soutenu M. Batinan.

Roger Batinan, a précisé que le jour de la fête, les membres de la famille ont prié pour la paix au Burkina Faso et pour les forces combattantes qui sont sur les théâtres des opérations.

Les enfants ont visité la cour royale de Tiébélé d’où est issue les Batinan-bia et ont rencontré le Trésor humain vivant, la vieille Kayié.

«Cette sortie m’a permis de connaitre ma culture, de rencontrer mes cousins et neveux que je ne connaissais pas avant », a laissé entendre un enfant de 14 ans, Ted Brayan Baniyamon Batinan.

Même son de cloche pour Prisca Adjoubè Dédui, âgée de 24 ans, qui a bien apprécié la chaleur humaine vécue pendant les 72 heures.

« Ce fut très extraordinaire, nous avons été plongés dans les valeurs culturelles Kasséna», a-t-elle ajouté.

Selon Anassong Dédui, âgé de 58 ans, vivant à Tiébélé, c’est la première fois que tous les membres de sa famille se retrouvent à Tiébélé.

Il a souhaité que cette activité soit pérennisée afin de permettre aux enfants de connaitre la culture Kasséna.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Tiébélé, Aimé Gué, a salué l’initiative tout en souhaitant que d’autres familles emboitent le pas, surtout en ce mois du patrimoine burkinabè où les plus hautes autorités du pays invitent chaque citoyen à faire découvrir et à célébrer l’héritage commun.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Ziro (Centre-Ouest) : Une délégation de chefs coutumiers chez le Haut-commissaire

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Ziro (Centre-Ouest) : Une délégation de chefs coutumiers chez le Haut-commissaire

Sapouy, 23 avril 2025 (AIB) – En prélude à la célébration de la Journée des traditions et des coutumes prévue pour le 15 mai, le Haut-commissaire de la province du Ziro, Saïba Zoromé, a reçu en audience ce mercredi 23 avril 2025 une délégation de chefs coutumiers de Sapouy.

La rencontre a réuni, aux côtés du Haut-commissaire, le Secrétaire général de la province, Adams Davou, ainsi que le Directeur provincial en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoulaye Kagambéga.

L’objectif de cette séance d’échanges était de recueillir les avis et suggestions des garants des traditions sur le déroulement de la journée du 15 mai et d’identifier les éventuelles difficultés auxquelles ils pourraient être confrontés, afin d’apporter des solutions adéquates pour assurer le succès de l’événement.

Conduite par Paulin Nama, la délégation coutumière a salué l’initiative des autorités administratives, estimant qu’elle contribue fortement au renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Les chefs coutumiers ont formulé quelques propositions et ont promis revenir avec des contributions plus détaillées après consultation de leur hiérarchie.

Très émus, ils ont exprimé leur gratitude au chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour avoir institué cette journée dédiée aux traditions, témoignant ainsi de son attachement aux valeurs culturelles du pays.

Le Haut-commissaire a, pour sa part, encouragé les chefs coutumiers à poursuivre leurs efforts dans la valorisation du patrimoine culturel. « On ne peut se développer qu’en s’appuyant sur nos coutumes et traditions », a-t-il déclaré, tout en les exhortant à organiser diverses activités dans toute la province pour marquer cette journée.

La Journée des traditions et des coutumes dont la première édition a eu lieu en 2024, s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine culturel, qui se tient cette année du 18 avril au 18 mai 2025.

Agence d’information du Burkina
AK/ak

Burkina/Formation : Le KIP CENTER ouvre ses portes aux passionnés de langues et d’art oratoire

Burkina/Formation : Le KIP CENTER ouvre ses portes aux passionnés de langues et d’art oratoire

Ouagadougou, 22 avril 2025 (AIB)-Le centre de formation KIP Center (Knowledge Is Power) a ouvert, samedi, ses portes à Tampouy aux amateurs et aux professionnels désireux d’approfondir leurs connaissances en langues et en art oratoire.

Anglais interactif, art oratoire et infographie sont, entre autres, les offres de formation que le KIP Center a présentées le samedi 19 avril 2025, lors du lancement de ses cours.

Selon le responsable du centre, Oumarou Sawadogo, le KIP Center propose au public francophone un apprentissage de l’anglais par des techniques innovantes et interactives, en présentiel et en ligne.

Pour lui, l’anglais est aujourd’hui une langue mondiale et incontournable, dont la maîtrise reste fondamentale pour mieux s’ouvrir au monde extérieur et bénéficier de plus d’opportunités.

M. Sawadogo a indiqué que son centre a également fait le choix de former en art oratoire, dans l’optique de développer l’éloquence des apprenants et de faciliter leur prise de parole en public. Il a précisé que la maîtrise de ces outils est indispensable dans le monde moderne.

À l’écouter, le KIP Center, dédié à la formation et à l’épanouissement personnel, entend devenir une référence dans l’acquisition de compétences pratiques et adaptées aux exigences d’un monde globalisé.

Il constitue, d’après lui, une réponse locale aux défis éducatifs mondiaux, avec l’ambition de devenir un modèle d’éducation moderne et inclusive au Burkina Faso.

« Le KIP CENTER n’est pas qu’un projet, c’est une mission de vie. Nous voulons transformer des rêves en compétences et des compétences en réussites », a affirmé le responsable.

Pour l’année 2026, le centre compte proposer des formations en allemand et en mandarin, afin d’ouvrir davantage les Burkinabè aux marchés asiatiques et européens.

Il envisage également de mettre en place des programmes en informatique, dans l’optique d’améliorer les compétences des apprenants dans le domaine du numérique.

Le responsable a invité la communauté à rejoindre son initiative, qui vise à répondre aux besoins variés des apprenants, amateurs comme professionnels.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

Contacts

Le KIP CENTER est situé à Tampouy, Ouagadougou.

Téléphone : +226 07 65 88 10 / +226 01 04 14 45

E-mail : 226oumarousawadogo@gmail.com

 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61572570175179

Bam : L’Initiative présidentielle pour le développement communautaire expliquée aux populations

Bam : L’Initiative présidentielle pour le développement communautaire expliquée aux populations

Kongoussi, 22 avril 2025(AIB)-Le chargé de mission auprès de la Présidence du Faso pour la région du Centre-Nord, Issa Lagvaré, a bouclé samedi une tournée dans les différentes communes de la province du Bam, au cours de laquelle il a exhorté les populations à s’approprier l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire (IPDC), afin d’accélérer le développement dans la province.

La tournée de M. Lagvaré a débuté le 15 avril 2025 avec les forces vives de la commune de Zimtanga dans la matinée, puis celles de Nasseré dans la soirée. Elle s’est poursuivie avec les communes de Tikaré et Rouko le 16 avril, puis celle de Rollo le 17 avril. Guibaré et Sabcé ont accueilli la délégation le 18 avril, et Kongoussi ce 19 avril.

Assisté par le Dr Joseph Djolgou, le chargé de mission a félicité les différentes couches sociales pour leur capacité de résilience face à l’adversité. « Nous sommes là pour sensibiliser les populations à l’IPDC. C’est une manière de leur faire comprendre que nous devons compter sur nous-mêmes pour nous développer. Partout où nous sommes passés, nous avons constaté une forte mobilisation des populations, ce qui témoigne de l’intérêt qu’elles accordent à cette vision du Chef de l’État », a indiqué Issa Lagvaré.

À l’étape de la commune de Nasseré, le Naba Kaongo, chef du canton du Kirgtenga, a remercié le chargé de mission pour cette belle initiative. « Nous avons retenu qu’il y a plusieurs offensives, et chacune d’elles est conçue pour le développement intégral du pays. La sécurité, l’économie, le social, l’environnement, tout a été pris en compte dans l’initiative », a relevé le chef. Abordant le sujet des personnes déplacées internes, Naba Kaongo s’est dit rassuré. « Nous avons reçu des informations de première main, et nous sommes convaincus que nous allons pouvoir retourner cultiver à Nasseré si tout se passe bien. Nous sommes donc prêts, et nous attendons le feu vert pour le retour », a-t-il ajouté.

À l’étape de Sabcé, le Naba Kiiba de Rissiam a réaffirmé son soutien, ainsi que celui de sa communauté, au Capitaine Ibrahim pour avoir tracé une stratégie de développement endogène en faveur des populations. Il a félicité le chargé de mission Lagvaré pour avoir entrepris cette tournée, qui a permis aux différentes populations d’être au même niveau de compréhension de l’initiative présidentielle.

Avec les forces vives de Zimtanga, le message est bien passé et les participants se sont dits satisfaits de la qualité des échanges. « Nous sommes très contents d’avoir participé aux échanges. Nous avons appris qu’il y a de grandes actions en perspective pour notre commune. Mais nous souhaitons, une fois de retour à Zimtanga, que les femmes bénéficient de formations dans les domaines porteurs, afin d’accompagner l’initiative présidentielle », a souligné Fatimata Marie Sawadogo, une femme de Zimtanga.

À la dernière étape, avec les forces vives de Kongoussi ce 19 avril, le thème de la Révolution  populaire et progressiste (RDP) a été développé par le Dr Moumouni Zoungrana. La communication a permis à la population de Kongoussi de mieux comprendre les enjeux et les défis de cette révolution.

Rappelons que des thèmes comme le patriotisme, l’engagement citoyen et l’offensive agro-sylvo-pastorale ont également été développés dans toutes les communes visitées.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Gourma/Chambre criminelle : 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers à examiner

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Gourma/Chambre criminelle : 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers à examiner

Fada N’Gourma, 23 avril 2025 (AIB)-Le président de la cour d’appel de Fada N’Gourma, Fortuné Gaétan Zongo, a présidé, le mardi 22 avril 2025 dans la cité de Yendabili, la cérémonie solennelle d’ouverture de la session de la chambre criminelle. 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers seront examinés.

Plus de dossiers qui dorment dans les casiers des juges, telle est l’une des grandes visions des actuels dirigeants du pays des hommes intègres.
C’est dans ce contexte que s’est tenue, le mardi 22 avril 2025, la session de la chambre criminelle de la cour d’appel de Fada N’Gourma.

Prévue du 22 au 30 avril 2025, cette session examinera avec sérénité 20 dossiers qui concerneront essentiellement des crimes de sang, économiques et financiers.

Selon le président de la cour d’appel de Fada N’Gourma, Fortuné Gaétan Zongo, ses juridictions tiennent régulièrement des sessions pour corriger les membres de la communauté qui ont failli.
« Ces sessions permettent à ceux qui ont failli de payer à la société ce qu’ils ont fait comme acte malveillant, de s’amender et de se réinsérer dans la société », a-t-il précisé.

Pour montrer l’importance de la justice, le président de la cour d’appel, se demande ce que serait un monde sans la justice.
« Par la tenue de cette session de la chambre criminelle, la cour d’appel veut juger les dossiers qui sont prêts afin de situer chaque inculpé sur son sort », affirmé Fortuné Gaétan Zongo.
Il a fait entendre que ces dossiers à juger portent entre autres sur les faits les plus graves à savoir les meurtres, assassinats et viols.

Pour le stagiaire-avocat, maître Faustin Edgar Dabiré, la tenue de cette session de la chambre criminelle est la preuve du bon fonctionnement de la justice burkinabè.
Il a soutenu que la preuve que les autorités et l’ensemble des acteurs de la justice accordent une grande importance au jugement des faits criminels.

« Le rôle de l’avocat est très crucial et obligatoire au cours de la session criminelle », a fait savoir maître Dabiré.
Maître Faustin Edgar Dabiré, a relevé que la présence de l’avocat en matière criminelle permet de s’assurer que la procédure pénale est respectée conformément à la loi.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Loroum : Les femmes plaident pour un appui conséquent en nutrition à travers une journée d’action

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Loroum : Les femmes plaident pour un appui conséquent en nutrition à travers une journée d’action

Titao, 22 avril 2025 (AIB)- Les femmes de la province du Loroum à travers leur coordination provinciale et communale, ont organisé le samedi 19 avril 2025 à Titao, une journée d’action contre la malnutrition, pour lutter contre la récurrence du phénomène des enfants à faible poids de naissance.

L’objectif de la journée d’action contre la malnutrition tenue le samedi 19 avril 2025 à Titao, est d’attirer l’attention des autorités locales, des projets et programmes et des leaders communautaires sur la malnutrition des enfants.

Elle a été organisée en collaboration avec l’ONG The Hunger Project et le Groupe de Plaidoyer du Loroum.
C’est par un cross populaire que les femmes de la province du Loroum ont débuté cette journée de plaidoyer sur la nutrition.

Forces de défense et de sécurité, autorités administratives, leaders coutumiers et religieux avec à leur tête le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, ont arpenté les artères de la ville de Titao, pour solliciter une mobilisation des partenaires humanitaires, des collectivités locales et des communautés autour de la nutrition.

Cette journée a été aussi marquée entre autres, par une exposition de mets locaux, d’animation de troupes de musique et danse traditionnelles, d’un maracana qui a mis aux prises deux équipes féminines et des théâtres sur la nutrition dans la ville.
Pour la porte-parole des femmes, Ramata Zango, cette activité est la bienvenue.

« La malnutrition est assez élevée dans la province du Loroum. Cette activité nous a permis d’adresser notre cri de cœur en vue d’amener les partenaires à prendre à bras le corps cette problématique », a-t-elle confié.

Pour Harouna Boïna, leader communautaire à Titao, ces genres d’activités contribuent à la promotion de la paix et de la cohésion sociale.
« Les gens se sont divertis. On a beaucoup ri et c’est une bonne chose. Nous allons nous mobiliser pour accompagner les femmes à atteindre les objectifs liés à la malnutrition », a-t-il indiqué.

La coordonnatrice provinciale des femmes du Loroum, Aminata Porgo, se réjouit de cette activité qui a permis de semer la joie chez les femmes.

« Cela fait trois ans que nous traversons une situation difficile et n’arrivons pas à organiser la journée internationale de la femme. Cette activité nous a permis de nous retrouver et de partager ensemble nos préoccupations», a indiqué Mme Porgo.
Elle a souhaité une forte mobilisation des intervenants autour de la question de la nutrition.

Pour elle, la rareté des produits alimentaires et la pauvreté font que la femme enceinte n’arrive même plus à se nourrir convenablement encore moins à nourrir ses enfants. Conséquences le nombre des enfants à faible poids de naissance est devenu récurrent.

La coordonnatrice provinciale des femmes du Loroum, a précisé que de janvier à décembre 2024, le district a enregistré 248 enfants à faible poids à la naissance sur 1 945 naissances vivantes soit un taux de 12,75%.

Le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remercié ceux qui se battent aux côtés des femmes pour renforcer leur résilience.
Il a appelé les intervenants à faire de la lutte contre la malnutrition des enfants une priorité et a invité les communautés à plus d’engagements.

Agence d’information du Burkina
OAS/hb/bz

Kossi/Enseignement : Le nouveau directeur provincial compte sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission

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Kossi/Enseignement : Le nouveau directeur provincial compte sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission

Nouna, 22 avril 2025 (AIB)-Le nouveau directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire, l’Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Karfa Ferdinand Boni, a déclaré ce mardi 22 avril 2025 à Nouna, compter sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission, lors de son installation par le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé.
Nommé en conseil des ministres du 3 avril 2025, l’Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Karfa Ferdinand Boni, a été officiellement installé dans ses fonctions, ce mardi 22 avril 2025 par le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé.

M. Boni est le tout premier directeur provincial de l’enseignement Post primaire et secondaire de la Kossi.
«Ensemble, nous réussirons pour le bonheur de nos enfants car l’union fait la force », a indiqué Karfa Ferdinand.

Il a exprimé une fois de plus sa reconnaissance d’abord à Dieu et ses remerciements aux autorités du ministère de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.
M. Boni a également remercié les autorités administratives, religieuses et coutumières, les directeurs et chefs de services provinciaux qui l’ont accompagné pour ses premiers pas.

Le nouveau directeur provincial a adressé une mention spéciale à la direction provinciale en charge de l’Education préscolaire, qui l’a accueilli dans ses locaux en lui offrant un minimum d’équipements pour commencer sa mission.

S’agissant du bilan des six années et demie de fonctionnement, Karfa Ferdinand Boni, a souligné qu’il est mitigé du fait de la situation sécuritaire difficile de la province.
Du fait de l’insécurité depuis 2018, la province comptait 52 établissements. A ce jour, 31 établissements sont fonctionnels dans deux communes sur les 10 que compte la province.

« Les défis ont été surmontés grâce à la résilience des acteurs de l’éducation », a souligné le directeur provincial.
Le représentant du personnel, Djibilirou Fofana, a traduit l’engagement du personnel au côté du directeur provincial, pour la réussite de sa nouvelle mission.
Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a félicité le nouveau directeur pour sa nomination.

Il a ensuite exhorté l’ensemble du personnel a apporté leurs soutiens au directeur pour la suite de sa mission.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Kénédougou/Elevage : Un projet dote 130 aviculteurs en matériels avicoles

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Kénédougou/Elevage : Un projet dote 130 aviculteurs en matériels avicoles

Orodara, le 22 avril 2025 (AIB)-Le Projet du développement intégré des filières maïs, soja, volaille et poisson (PIMSAR), a remis, ce mardi 22 avril 2025 à Orodara, du matériel avicole à 130 aviculteurs afin de mener à bien leurs activités sur le terrain. C’était sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira.

Ce sont au total 130 aviculteurs dont 10 par commune qui ont bénéficié du matériel avicole dont la remise symbolique a eu lieu le mardi 22 avril 2025 par le Projet du développement intégré des filières maïs, soja, volaille et poisson (PIMSAR).
Placée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, le matériel est composé de ciment, de tôles, de chevrons, des pointes, du fer d’attache, du goudron, du grillage et des portes.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture du Kénédougou, Gassi Lougué, a rappelé que le PIMSAR a pour objectif général de contribuer au développement intégré, climato-résilient et inclusif des chaînes de valeur maïs, Soja, volaille et poisson pour renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et lutter contre les inégalités de genre.

Selon M. Lougué, ces bénéficiaires après la construction de leurs poulaillers seront dotés d’unités de production d’aliments et autres matériels nécessaires pour un élevage réussi dans la province.
Le Haut-commissaire Sakira, a invité les bénéficiaires à faire bon usage dudit matériel.

Le porte-parole des bénéficiaires, Souleymane Traoré, a traduit sa gratitude et sa reconnaissance au PIMSAR pour cet appui en matériels avicoles qui leur permettra de mener à bien leurs activités sur le terrain.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Décès du pape François : un pontificat au service de la paix et du dialogue

Décès du pape François : un pontificat au service de la paix et du dialogue

Ouagadougou, 22 avril 2025(AIB)-Le 266e souverain pontife de l’Église catholique est décédé le 21 avril 2025, dans sa 88e année. Il aura marqué le monde par son style pastoral distinctif, sa promotion du dialogue interreligieux, son engagement en faveur de la justice et de la paix, ainsi que par des réformes audacieuses, parfois controversées.

Coriace et déterminé, le premier pape issu du continent américain a poursuivi sa mission avec ténacité, malgré une santé déclinante depuis trois ans.

Fidèle à son engagement de servir l’Église jusqu’au bout, il s’est offert un bain de foule et a reçu en audience le vice-président des États-Unis, le jour même de Pâques, à quelques heures seulement de sa mort. Et ce, alors qu’il se remettait encore d’une pneumonie ayant touché ses deux poumons.

De ses débuts à la fin de sa vie, le pape François s’est illustré comme un leader proche des fidèles, soutenant des clubs de football, lavant les pieds de migrants, en rupture avec certaines traditions de la Curie romaine.

Ses douze années de pontificat l’ont mené aux quatre coins du monde, des pays en guerre aux sociétés prospères, pour délivrer un message de paix et de réconfort. Il a notamment visité l’Asie du Sud-Est, la Centrafrique et l’Irak, malgré les alertes sécuritaires.

Ardent défenseur du dialogue judéo-chrétien, il a également promu le rapprochement islamo-chrétien, appelant de façon générale à la fraternité entre tous les enfants de la terre.

Toutefois, son pontificat n’a pas été sans tensions, notamment sur la question de l’homosexualité.

On se souvient de sa déclaration en 2013 : « Si une personne est gay et cherche le Seigneur avec sincérité, qui suis-je pour la juger ? » Il affirmait que l’homosexualité constitue un péché en tant que relation charnelle hors mariage, mais pas un crime.

La publication, en décembre 2023, de la déclaration Fiducia supplicans par le Dicastère pour la doctrine de la foi autorisant, sous certaines conditions, la bénédiction de couples en situation irrégulière a provoqué de vives protestations, notamment en Afrique. Plusieurs évêques africains ont exprimé leur opposition, estimant cette décision incohérente avec la doctrine traditionnelle catholique et les réalités culturelles locales.

La Conférence épiscopale du Burkina Faso et du Niger avait déclaré : « L’union homosexuelle est contraire à la volonté de Dieu et ne saurait bénéficier de bénédiction. Il revient à chaque évêque d’assurer la publication de ces dispositions et d’en surveiller l’application dans sa circonscription. »

Ces divergences ont mis en lumière les fractures croissantes au sein de l’Église catholique entre l’élan réformateur du pape et certaines sensibilités plus conservatrices, notamment sur le continent africain.

Malgré ces polémiques, l’héritage du pape François reste profondément marqué par ses combats.

Jorge Mario Bergoglio, de son vrai nom, aura été un interpellateur infatigable face à la « mondialisation de l’indifférence », dénonçant le sort des pauvres et des migrants, notamment ceux qui périssent chaque année en Méditerranée et dans la Manche.

Il a aussi appelé à la protection de l’environnement dans l’encyclique Laudato si’ tout en faisant de la promotion de la femme une réalité dans les sphères de décisions et de proposition de la cité vaticane.
Agence d’Information du Burkina

Le Burkina Faso fait la promotion de sa culture au Salon international de l’édition et du livre du Maroc

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Le Burkina Faso fait la promotion de sa culture au Salon international de l’édition et du livre du Maroc

Rabat, 22 avril 2025 (AIB) – Le Burkina Faso prend part à la 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), qui se tient à Rabat du 18 au 27 avril 2025. Une occasion pour le pays des Hommes intègres de promouvoir sa culture à travers des communications et une exposition de livres de ses écrivains.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30ᵉ édition du SIEL par la maison d’édition Mercury, qui présente des œuvres littéraires burkinabè, ainsi que par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, invités à intervenir lors de communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè, ainsi qu’une dizaine de stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il a exprimé son « immense plaisir » d’accompagner et de soutenir, par sa présence, ses compatriotes, notamment la maison d’édition Mercury représentée par son fondateur Thierry Millogo, et l’ancienne ministre de la Culture Bernadette Sanou/Dao, tous deux invités par les autorités marocaines à travers le ministère en charge de la Culture du Burkina Faso.

À travers ces deux écrivains burkinabè, Mamadou Coulibaly a estimé que « c’est la culture burkinabè qui, d’une manière singulière, est auréolée à ce salon, car selon lui, l’écrivain est un miroir de sa société ».

« Les écrivains traduisent les vécus et les réalités de leur société. Quand je parle de réalités, il s’agit aussi de la culture, des traditions et des coutumes, qui transparaissent à travers leurs écrits et expliquent au monde ce que ces sociétés sont réellement, ce que nous sommes en quelque sorte. En d’autres termes, les écrivains sont les représentants, ou les personnes qui traduisent de la meilleure façon, notre identité », a-t-il affirmé.

Selon le diplomate burkinabè, le Salon international de l’édition et du livre est « un grand événement qui réunit de grands écrivains comme des amateurs, et qui rend hommage aux hommes et aux femmes du livre ».

C’est pourquoi il a estimé qu’il était de son devoir d’y prendre part pour promouvoir la culture burkinabè à travers les livres, car, poursuivra-t-il, « l’un des rôles de la diplomatie, c’est aussi de faire la promotion de la culture dans toutes ses dimensions, y compris celle de l’écrit, et donc du livre ».

L’ambassadeur Mamadou Coulibaly a également encouragé les autres exposants africains, notamment ceux de l’AES, à poursuivre la valorisation de leur culture. Il s’est réjoui de l’expression et du rayonnement de la diversité culturelle burkinabè et africaine au sein de ce salon, qui a d’ailleurs comme pays invité d’honneur l’Émirat de Charjah (Émirats arabes unis).

Il a remercié les autorités marocaines, notamment le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, qui a toujours invité le Burkina Faso à participer au Salon international de l’édition et du livre.

« Je félicite les autorités marocaines pour leur ouverture sur le monde à travers ce salon, qui permet de découvrir plusieurs facettes de l’Afrique, mais aussi du monde, de promouvoir le livre et d’exprimer la diversité culturelle. »

Mamadou Coulibaly a souligné que le Salon est une opportunité « d’encourager la jeunesse à s’inscrire définitivement dans la lecture de livres, car c’est le meilleur moyen d’apprendre et de se cultiver ».

La 30ᵉ édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Maroc, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays.

Le Salon est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et la cérémonie d’ouverture a été présidée le jeudi 17 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations venues du monde entier.

Agence d’information du Burkina

WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Boulgou : quatre morts dans un éboulement à Mogom-Noré

Boulgou : quatre morts dans un éboulement à Mogom-Noré

Bittou, 20 avril 2025 (AIB)- L’éboulement d’une galerie a coûté la vie à quatre personnes et fait un blessé grave, samedi nuit, sur le site d’orpaillage de Mogom-Noré, à une vingtaine de kilomètres de Bittou, non loin de la frontière ghanéenne.

D’après des témoins rencontrés sur les lieux, le drame est survenu aux environs de 21 heures, alors que plusieurs orpailleurs étaient en pleine activité dans les galeries souterraines. D’autres étaient déjà revenus au « yard » pour traiter les minerais extraits.

Alertés, les habitants, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) se sont rapidement mobilisés pour tenter de secourir les victimes.Malheureusement, les secours n’ont pu que constater le décès de quatre personnes.

Un blessé, grièvement atteint, a été évacué d’urgence au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Bittou pour une prise en charge.

Les recherches se poursuivaient encore dans les galeries lorsque notre équipe quittait les lieux.

Agence d’information du Burkina

IZ/DNK/ata

Le Capitaine Ibrahim TRAORE aux Etalons U17 : « vous devez rester ensemble et nous ramener la CAN senior »

Le Capitaine Ibrahim TRAORE aux Etalons U17 : « vous devez rester ensemble et nous ramener la CAN senior »

Ouagadougou, 22 avr. 2025 (AIB)-Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a reçu en audience les Étalons U17, ce mardi au Palais de Koulouba. Il s’est agi pour le Chef de l’État de féliciter cette équipe nationale pour son parcours au Maroc, quoiqu’on dise , honorable et d’encourager ces jeunes « pousses » pour les défis futurs.

De retour du Maroc où ils ont occupé la 4e place à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leur catégorie, les Étalons U17 ont bénéficié des sages et précieux conseils du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

Le Chef de l’État a félicité l’équipe pour la performance lors des phases de poule et pour leur qualification au mondial de leur catégorie. Toutefois, il déplore le manque de concentration des joueurs, lors des deux derniers matches. « Vous devez avoir des regrets, parce que cette coupe devait vous revenir », fait remarquer le Président du Faso, qui insiste : « Restez concentrés jusqu’au bout. Tant qu’on ne siffle pas la fin, on ne s’arrête pas ».

Appelant les Étalons U17 à ne pas se décourager et à rester sereins, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ explique que c’est le mental qui fait la différence entre les équipes, d’où cette invite à être résilients « comme le peuple burkinabè ».

Pour l’avenir des jeunes joueurs, le Président du Faso les invite à avoir une bonne hygiène de vie, en s’éloignant des vices et à avoir des comportements responsables. « Chacun de vous a un talent. Il faut continuer à vous entrainer, vous perfectionner et vous améliorer », dit-il avant de leur lancer ce défi pour les grandes compétitions à venir.

Ainsi le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, demande à l’encadrement technique de suivre ces poulains, de les encadrer en vue d’assurer une bonne relève pour les catégories supérieures.

Le ministre chargé des Sports, Anûuyirtole Roland SOMDA a traduit sa gratitude au Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. Pour lui les conseils donnés vont permettre de galvaniser davantage les poulains.

Quant au capitaine des U17, Fadil Adama BARRO, il a remercié le Président du Faso, pour les commodités mises à leur disposition pendant cette CAN, tout en promettant de hisser le drapeau du Burkina Faso plus haut lors de la coupe du monde et des échéances à venir.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

alerte: le Rahimo FC qualifié pour la finale de la coupe du Faso 2025

#alerte: le Rahimo FC qualifié pour la finale de la coupe du Faso 2025

Ouagadougou, 22 avril. 2025 (AIB)-Le Rahimo FC s’est qualifié mardi pour la finale de la coupe du Faso en battant largement au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou, le Real du Faso par le score de 6 buts à 0.

Les Académiciens de de Bama n’ont pas fait de cadeaux à l’équipe du Real du Faso qui les avait pourtant battu en championnat au stade Wobi de Bobo-Dioulasso.

Le Rahimo FC connaîtra son adversaire le jeudi 24 avril prochain dans l’opposition de la seconde demi-finale entre l’ASFB et le Sporting des Cascades.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Salon international de l’Édition et du Livre : la majorité des éditeurs marocains publie en arabe, langue officielle, de communication et d’écrit, selon un éditeur burkinabè

Maroc – Culture – Édition – Livre – Salon – Burkina – Participation

Salon international de l’Édition et du Livre : la majorité des éditeurs marocains publie en arabe, langue officielle, de communication et d’écrit, selon un éditeur burkinabè

Rabat, 22 avril 2025 (AIB) – La majorité des éditeurs marocains publient en arabe, a constaté samedi Thierry Millogo, fondateur des Éditions Mercury, présent au Maroc dans le cadre de la 30e édition du Salon international de l’Édition et du Livre (SIEL). Il s’est réjoui au micro de l’AIB du fait que « les Marocains ont travaillé à renforcer l’arabe comme langue officielle, de communication et d’écrit ».

« L’un des grands leviers pour le développement culturel, c’est la langue. Quand on est ici, au Salon international de l’Édition et du Livre, on se rend compte que les Marocains ont œuvré pour consolider l’arabe comme langue officielle, langue de communication et langue d’écrit », a affirmé samedi à Rabat Thierry Millogo.

« La majorité des éditeurs marocains publient exclusivement en arabe. Les livres en français sont relativement marginaux dans ce salon. Les Marocains s’expriment dans leurs langues, ils s’y sentent à l’aise, ils se comprennent mieux. Pour nous autres Africains, il y a une réflexion à mener sur la manière d’utiliser nos langues comme vecteurs de développement », a-t-il poursuivi.

M. Millogo s’exprimait à l’occasion de la 30e édition du SIEL. Il dit comprendre la dynamique marocaine, « parce que c’est dans sa langue maternelle qu’on peut le mieux exprimer ses idées ».

Selon un rapport de la Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines, publié à l’occasion de cette 30e édition, la production éditoriale marocaine pour l’année 2023/2024 a atteint 3 725 titres, soit un rythme annuel d’environ 1 863 publications, marquant une augmentation d’environ 6,98 % par rapport à l’année précédente.

Le rapport, dont l’AIB a obtenu copie, indique qu’environ 79,43 % de ces publications sont rédigées en arabe, contre 16,86 % en français. L’anglais représente 1,83 % des publications, suivi de l’amazighe (1,78 %), seconde langue officielle du Maroc depuis 2011.

Pour Thierry Millogo, le Salon international de l’Édition et du Livre regorge d’enseignements utiles au Burkina Faso et aux autres pays africains. « Il y a beaucoup de choses que nous devons entreprendre dans notre pays. Beaucoup d’idées peuvent nous inspirer pour améliorer notre environnement. Le livre est un puissant levier de développement, il faut que nous sachions en tirer parti », a-t-il souligné.

Le fondateur des Éditions Mercury a salué le professionnalisme marocain dans l’organisation de cet événement, qu’il considère comme une preuve que « les Marocains ont compris l’importance d’investir dans le livre ». Il a exprimé sa reconnaissance aux autorités marocaines « pour tous les efforts fournis, pour l’énergie investie dans ce salon, afin de mettre à l’honneur les auteurs, les livres et les intellectuels ».

« Quand on observe le niveau d’investissement, la qualité des stands et l’organisation générale, on ne peut qu’être édifié. Cela nous inspire à voir grand pour notre pays. Voir grand, c’est donner de la grandeur, de la valeur et du développement », a-t-il conclu.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30e édition par la maison d’édition Mercury, qui expose des œuvres littéraires burkinabè, et par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, intervenants dans des panels de discussion.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité lundi le stand burkinabè ainsi qu’une dizaine de stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La 30e édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, réunit 756 exposants représentant 51 pays. L’édition 2025 rend hommage aux Marocains résidant à l’étranger, avec pour pays invité d’honneur l’Émirat de Sharjah (Émirats arabes unis).

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la cérémonie d’ouverture a été présidée jeudi dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid, frère cadet du souverain, en présence du ministre marocain Mohamed Mehdi Bensaid et de plusieurs délégations internationales.

Agence d’information du Burkina
Wurotèda Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Burkina: Un putsch initialement prévu le 16 avril déjoué (ministre Sécurité)

Burkina: Un putsch initialement prévu le 16 avril déjoué (ministre Sécurité)

Ouagadougou, 21 avril 2025(AIB)- Un groupe de militaires en association avec des terroristes avaient prévu un assaut le 16 avril 2025 sur la présidence du Faso et des attaques simultanées dans le pays, dans le but de semer le chaos et de s’emparer du pouvoir.

Mais grâce à la vigilance des services de renseignements et à des dénonciations, ce vaste complot a été déjoué, a indiqué lundi soir le ministre de la Sécurité Mahamadou Sana sur la télévision publique.

Agence d’information du Burkina

Communiqué intégral

« Il y a quelques semaines, les services de renseignement ont intercepté plusieurs communications entre un individu et des chefs terroristes, portant sur la position des Forces de défense et de sécurité intérieure (FDSI), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ainsi que sur les opérations militaires en cours.

Après une analyse technique approfondie, l’individu a été identifié : il s’agit de Barry Abdramane, officier des Forces armées burkinabè, rattaché au bataillon de la justice militaire.

Les recherches menées au sein de son corps d’appartenance ont permis de découvrir qu’il était en situation d’absence irrégulière depuis plusieurs semaines et faisait déjà l’objet de procédures pour désertion. La surveillance de ses communications a permis de mettre en lumière d’autres liens intéressants pour les services de renseignement. Parmi ces contacts figurent :

-l’officier Kompaoré Joanny,

-l’ancien sous-officier Zerbo Laoko,

-le commandant Ouédraogo Frédéric, en poste au Centre intégré des opérations du Burkina Faso,

-et l’officier Kaboré Constantin, en stage dans un pays européen, mais déserteur depuis quelque temps et actuellement réfugié à Abidjan.

Le travail minutieux des services de renseignement a ainsi mis au jour un vaste complot visant à semer le chaos dans le pays.

L’objectif final serait de créer un climat d’instabilité généralisée afin de justifier une mise sous tutelle du Burkina Faso par une organisation internationale, avec un retour au contrôle national prévu dans 10 à 20 ans, selon les instigateurs.

Des informations sensibles ont été transmises aux groupes terroristes afin d’intensifier les attaques contre les forces combattantes et les civils, dans le but de provoquer un soulèvement contre les autorités.

Par ailleurs, d’autres stratégies ont été élaborées pour désorienter les services de renseignement, notamment par l’incitation à procéder à des arrestations massives au sein des FDSI, dans l’espoir de créer frustration et peur dans les rangs.

Des messages manipulés ont aussi été diffusés pour semer la confusion, certains cherchant à calomnier des responsables, d’autres à intimider des chefs de corps en leur faisant croire qu’ils figuraient sur une prétendue « liste noire ».

Des leaders religieux et coutumiers auraient été sollicités pour convaincre certains officiers de s’engager dans cette entreprise funeste. Ce fut notamment le cas du capitaine Ouédraogo René David, actuellement en fuite. Dans le même esprit, des VDP ont été approchés pour démoraliser leurs camarades, moyennant de l’argent.

Tous ces stratagèmes ont été mis en œuvre dans un seul but : déstructurer l’armée burkinabè et plonger le pays dans le chaos.

Selon les renseignements recueillis, la manœuvre devait aboutir, le mercredi 16 avril 2025, à une attaque contre la présidence du Faso, orchestrée par un groupe de soldats recrutés par les ennemis de la nation. Cette offensive devait coïncider avec plusieurs attaques terroristes d’envergure, destinées à mobiliser les capacités aériennes, voire à tenter de les neutraliser au sol.

Fort heureusement, quelques jours avant la mise en œuvre de ce projet machiavélique, des VDP et soldats patriotes se sont rendus dans plusieurs services – notamment au renseignement et à la présidence du Faso – pour dénoncer le coup en préparation. Ces signalements, qui se sont poursuivis jusqu’au mardi 15 avril 2025, ont permis l’arrestation de plusieurs cerveaux de la manœuvre à Ouagadougou. D’autres suspects ont été interceptés en fuite vers la Côte d’Ivoire, où se trouvent également les principaux instigateurs, y compris Barry Abdramane.

Le complot se poursuit activement depuis le centre d’opérations d’Abidjan, avec pour objectif d’instaurer le chaos au Burkina Faso avant le mois de juin. Les services de renseignement poursuivent leur surveillance et tiendront l’opinion nationale informée de toute évolution. Plusieurs autres personnes impliquées sont actuellement suivies et répondront de leurs actes en temps voulu.

Nous appelons les populations à rester sereines et vigilantes, et à signaler toute activité suspecte. Quant à nos vaillantes forces combattantes, nous les encourageons à poursuivre leur mission avec courage et vigilance.

La patrie ou la mort, nous vaincrons. »
Le ministre de la Sécurité Mahamadou Sana, Ouagadougou, 21 avril 2025.
#AIB

Zondoma/Religion : Le mouvement Sunnite a un nouveau bureau

Burkina/Zondoma-Bureau-Sunnite

Zondoma/Religion : Le mouvement Sunnite a un nouveau bureau

Gourcy, 20 avril 2025 (AIB)- Le nouveau bureau provincial du mouvement Sunnite du Zondoma a été installé le dimanche 20 avril 2025 à Gourcy. Il sera présidé par El Adj Moussa Savadogo pour un mandat de trois ans.
C’est un bureau consensuel de 21 membres présidé par El Adj Moussa Savadogo qui a été installé le dimanche 20 avril 2025 à Gourcy. La cérémonie d’installation dirigée par le bureau régional venu de Ouahigouya a connu la présence des autorités administratives, coutumières et religieuses de la province.
A en croire le secrétaire général du bureau régional, Hassane Kiemdé, la désignation des membres du nouveau bureau est le fruit d’un travail minutieux mené par une commission ad ‘hoc mise en place par la communauté à cet effet.
Pendant trois ans le bureau ainsi validé, aura la responsabilité de conduire les affaires de la communauté avec l’appui de 6 conseillers. Conscient de l’importance de sa mission, le bureau entrant par la voix de son président, El Adj Moussa Savadogo, s’est engagé à travailler dans la concertation pour relever les défis du moment qui, selon lui, se rapportent principalement à la gestion des mosquées, l’éducation, la formation et le dawa.

« Avec la même compréhension et l’engagement de tous, nous atteindrons nos objectifs » a indiqué M. Savadogo qui, par ailleurs, a marqué la disponibilité de son équipe à accompagner l’État dans sa gouvernance marquée par un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Quant au représentant du président régional, Ousséni Zida, il a salué le travail abattu par le bureau sortant tout en invitant les fidèles à accompagner la nouvelle équipe pour le succès de sa mission qui à coup sûr ne sera pas de tout repos. Cette équipe remplace celle dirigée par, El Adj Abdoul Salam Ouédraogo, qui a passé 8 ans à la tête du mouvement Sunnite du Zondoma.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

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