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Agression d’un citoyen à Komsilga: Sept personnes interpellées, une en fuite
Agression d’un citoyen à Komsilga: Sept personnes interpellées, une en fuite
Ouagadougou, 27 juillet 2023(AIB)-Sept personnes ont été interpellées par la police, à la suite d’une vidéo montrant un homme enchaîné à un arbre et violemment fouetté par des jeunes gens, malgré ses cris de douleurs et ses supplications, a appris l’AIB jeudi de sources sûres.
Les sept mis en cause sont des présumés employés d’une célèbre guerisseuse, officiant à Komsilga, à une vingtaine de kilomètres au sud de Ouagadougou.
Dans la vidéo non datée, les agresseurs s’exprimant en langue nationale Mooré, tenait à administrer une correction mémorable à un homme, accusé de vouloir usurper la place de la guerriseuse, seule à pouvoir faire des « douas », d’après eux.
Un huitième suspect, présumé auteur de la violente vidéo, est en cavale, selon les sources de l’AIB.
D’après nos interlocuteurs, l’enquête suit son cours.
La guerisseuse a présenté ses excuses dans une vidéo sur sa page Facebook.
Assurant avoir été mise sur le fait accompli, elle a indiqué avoir licencié les employés incriminés et saisi la police.
Agence d’information du Burkina
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Le 2ème Sommet Russie-Afrique consacre le principe d’une participation limitée aux seuls Etats du continent reconnus par l’ONU
Le 2ème Sommet Russie-Afrique consacre le principe d’une participation limitée aux seuls Etats du continent reconnus par l’ONU
Saint Pétersbourg, 28/07/2023 (MAP)- En invitant solennellement à son sommet, pour la deuxième fois consécutive, les seuls Etats africains qui jouissent d’une reconnaissance officielle de sa part, la Russie consacre de manière irréversible le principe d’une participation limitée aux pays africains reconnus par les Nations Unies.
En effet, la Russie a invité tous les Etats africains avec lesquels elle entretient des relations bilatérales, et qui sont reconnus par l’ONU, et ce, malgré la pression qu’auraient exercée certains pays, comme l’Afrique du Sud et l’Algérie, en abusant de leur amitié avec Moscou pour imposer une quelconque participation du « polisario » à ce sommet.
La décision russe, adoptée souverainement pour la deuxième fois consécutive, n’est donc pas une prise de position dictée dans l’urgence du moment pour les besoins de l’événement en question. Elle s’entend désormais comme un principe, qui ne souffre d’aucune ambiguïté, d’une participation restreinte aux Etats africains reconnus par l’ONU, entouré de toutes les garanties juridiques et diplomatiques qui président à l’organisation de ce sommet et au-delà.
En témoigne l’ensemble des documents qui ont été adoptés à l’issue de ce sommet, notamment les quatre déclarations et le plan d’action, qui consacrent de manière claire et sans équivoque, le format de participation.
D’ailleurs, le paragraphe introductif de l’ensemble de ces documents officiels reprend la formulation suivante : « Nous Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Fédération de Russie et des Etats africains reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ci-après dénommés la Fédération de Russie et les Etats africains) et représentants de l’Union Africaine et des organisations leaders d’intégration de l’Afrique ».
Ce principe ainsi consacré de manière solennelle dans les documents officiels du travail de cette grand-messe russo-africaine a établi, de manière claire et définitive, que seuls les 54 Etats membres de l’Union Africaine reconnus par l’ONU sont membres de ce sommet.
La décision adoptée par la Russie tranche, de manière décisive et sans équivoque, avec celle qu’avait adoptée l’Union Européenne qui, sous la Présidence française, avait, en violation de la légalité internationale, invité le chef du « polisario » au Sommet UE-UA qui s’était tenu à Bruxelles en février 2022.
D’ailleurs, la présence contestée et contestable du chef de la milice du « polisario » avait entamé le sérieux de cette fameuse réunion et suscité gêne et réprobation de nombreux pays présents, outrés par le fait que l’UE a toléré la participation de cet individu poursuivi par plusieurs instances judiciaires européennes pour crimes de guerre et pour violation des droits de l’Homme.
Ainsi, l’UE, qui considère le Maroc comme un partenaire stratégique et privilégié, s’est laissée infliger un intrus bien encombrant. Bien que ni ses institutions ni ses Etats membres ne reconnaissent ce dernier, l’UE s’est paradoxalement montrée consentante en offrant, lors du sommet de Bruxelles, un strapontin à un criminel notoire, qui a dénoncé l’accord du cessez le feu signé sous l’égide de l’ONU et menace la sécurité du Maroc, au-delà, la paix et la stabilité dans le voisinage immédiat de l’UE.
Jalouse de l’intégrité territoriale de ses Etats membres face aux poussées séparatistes qui n’en épargne presque aucun, l’UE devrait l’être tout autant de la sécurité et de la stabilité du Maroc, qu’elle considère – à juste titre – comme un partenaire stratégique et privilégié. C’est dire que la fermeté et l’intransigeance sur les questions de principes est un choix qui paye. Plusieurs partenaires du Maroc ont fait ce choix. La Russie, qui a franchi le pas dès 2019, persiste et signe à présent, en respectant les engagements pris.
MAP
Burkina : Les Etats sahéliens à la croisée des chemins par manque d’anticipation stratégique (ministre)
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Burkina : Les Etats sahéliens à la croisée des chemins par manque d’anticipation stratégique (ministre)
Ouagadougou, 27 juil. 2023(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de la Sécurité, Emile Zerbo, a indiqué jeudi que les Etats sahéliens sont à la croisée des chemins pour avoir manqué d’anticipation sur les défis sécuritaires et autres ruptures stratégiques qui les touchent.
«C’est pour avoir manqué de vision anticipatrice que les Etats sahéliens se retrouvent aujourd’hui à la croisée des chemins », a déclaré le ministre burkinabè de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Emile Zerbo.
M. Zerbo fait allusion aux nombreux défis qui touchent la région sahélienne, notamment l’insécurité, les conflits géopolitiques, les inégalités socio-économiques et les changements climatiques.
Le ministre en charge de la Sécurité s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’ouverture de la 1e édition du forum sur la recherche stratégique, sous le thème « Ruptures et anticipations stratégique : défis, enjeux et postures pour les Etats ».
M. Zerbo s’est dit convaincu que la rencontre constitue une occasion unique de remettre en question certaines certitudes, d’explorer de nouvelles perspectives et de développer des partenariats solides.
Alors que le Sahel est touché par le terrorisme, le ministre a recommandé que les réflexions dans le domaine de la sécurité ne soient plus uniquement réservées aux Forces de sécurité et de défense.
A l’en croire, le changement souhaité est déjà en marche avec la tenue du présent forum qui réunit des compétences diversifiées, avec la participation effective des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des civils.
«Aussi, je voudrais vous demander d’aller au-delà des débats théoriques pour proposer des actions concrètes sous forme de réponses aux problèmes qui entravent notre progrès collectif, en particulier dans les divers domaines de la gouvernance de nos États », a-t-il renchéri.
Le Directeur général du Centre national d’études stratégique du Burkina Faso (CNES-BF), le général de brigade Aimé Barthélemy Simporé a évoqué l’absence de réactions proactives face aux productions des planificateurs.
Néanmoins, il a salué la création de son centre en 2020 et celle de l’Agence nationale de renseignement en 2016, des outils stratégiques très importants pour l’architecture de la sécurité nationale.
Le présent forum organisé par le CNES-BF vise selon Barthélemy Simporé, à contribuer au renforcement de la capacité des Etats africains en général, sahéliens en particulier, à mieux comprendre et anticiper les ruptures et surprises stratégiques, en vue de relever les défis et apporter des réponses appropriées.
La conférence inaugurale a été assurée par le constitutionnaliste burkinabè de renom, Pr Augustin Loada, en remplacement du Sénégalais Cheick Tidiane Gadio, empêché pour cause de deuil.
Pr Loada est revenu sur le cas du Burkina, «une surprise stratégique», dans la mesure où l’îlot de paix, le pays médiateur des crises de la sous-région, est maintenant dans la tourmente, par manque de réponses adéquates aux alertes.
Il a cité la colonisation, la décolonisation, l’irruption des militaires sur la scène politique, la Révolution sankariste (1983-1987), le retour à la démocratisation après une décennie de hiatus en 1991, l’insurrection populaire de 2014, du retour des militaires sur la scène politique depuis 2022 et l’irruption des groupes armés terroristes depuis 2015, comme les principales ruptures stratégiques au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
AO/no/ata
Fête nationale d’Egypte : Le 71e anniversaire célébré au Burkina
Burkina-Egypte-Anniversaire-Célébration
Fête nationale d’Egypte : Le 71e anniversaire célébré au Burkina
Ouagadougou, 27 juil. 2023 (AIB)-L’Ambassade de la République Arabe d’Egypte au Burkina Faso a célébré le 71e anniversaire de la Révolution de juillet 1952, dans la soirée du lundi 24 juillet 2023, à Ouagadougou.
Le peuple égyptien célèbre chaque année, dans le mois de juillet, la Révolution de 1952 au regard de son symbolisme dans la marche historique de la République arabe d’Egypte. Pour respecter cette tradition, la communauté égyptienne vivant au pays des Hommes intègres n’a pas dérogé à la règle cette année.
L’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte, Ibrahim Elkhouli, a organisé dans la soirée, du lundi 24 juillet 2023, à Ouagadougou, une réception pour célébrer cet événement marquant le 71e anniversaire de cette Révolution.

Cette cérémonie a eu lieu en présence d’un parterre d’invités notamment le ministre délégué, chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré et des diplomates d’autres pays accrédités en poste au Burkina Faso.
Pour le diplomate Egyptien, Ibrahim Elkhouli, la Révolution de Juillet 1952 a inspiré tous les mouvements de libération, d’émancipation et d’indépendance sur tout le continent africain et dans tout le monde Arabe.

Il a indiqué que cette révolution « glorieuse » qui a éclaté contre la domination et la colonisation étrangère, a conduit à l’indépendance du pays. Et, la nouvelle république proclamée, a-t-il relevé, met au centre de ses actions, la protection sociale et bien d’autres initiatives au profit de sa population.
La résilience du peuple burkinabè salué
Terre d’accueil, a soutenu le diplomate Egyptien, son pays reçoit des millions d’immigrés dont environ 12 millions d’africains. « L’Egypte ne cesse de surprendre par son progrès, sa civilisation et son leadership à travers le monde », a fait savoir Ibrahim Elkhouli.
Il a affirmé que la coopération bilatérale entre son pays et le Burkina Faso sont au beau fixe, avec des lendemains encore prospères.
Dans le domaine de la formation, par exemple, il a souligné que de nombreux étudiants, des cadres du pays ont déjà bénéficié de formation dans plusieurs domaines. « L’Egypte multiplie ses efforts sincères pour soutenir le Burkina », a-t-il confié.

Sur la situation nationale, marquée par le terrorisme, l’ambassadeur d’Egypte a reconnu les efforts des autorités de la Transition à combattre le fléau, ajoutant avoir espoir que le pays sortira de cette situation.
Le ministre délégué, chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré a salué au nom du ministre en charge des Affaires étrangères, l’excellence des relations de coopération entre l’Egypte et le Burkina Faso. Il a traduit la solidarité du peuple burkinabè au peuple frère d’Egypte, à l’occasion de cette fête de la révolution.
Il a également salué l’ambassadeur d’Egypte, Ibrahim Elkhouli, pour ses hommages rendus au peuple burkinabè dans ces moments difficiles et surtout pour sa résilience dans le contexte de lutte contre le terrorisme.
Agence d’information du Burkina
SB/wis
Burkina : « Plus 2 000 enfants de moins 5 ans décédés du paludisme en 2022 », officiel
Burkina-Gouvernement-Santé-Paludisme-Lutte
Burkina : « Plus 2 000 enfants de moins 5 ans décédés du paludisme en 2022 », officiel
Ouagadougou, 27 juil. 2023 (AIB)-Le ministre en charge de la Santé a relevé jeudi, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse que 2 925 enfants de moins de 5 ans sont décédés du paludisme au cours de l’année 2022.
« Au cours de l’année 2022, notre pays a enregistré, 11 656 675 cas de paludisme avec 539 488 cas de paludisme grave et malheureusement 4 243 décès, dont 2 925 enfants de moins de 5 ans », a déclaré le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Robert Kargougou, tout en précisant que les enfants sont les couches les plus vulnérables.
Selon Dr Kargougou, pour protéger les populations du paludisme, son département met en œuvre plusieurs interventions que sont : la distribution des Moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (MILDA), la Chimio prévention du Paludisme saisonnier (CPS), le traitement préventif intermittent du paludisme chez la femme enceinte, la vaccination et la lutte anti-larvaire.
Il a souligné que la dernière distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action qui a eu lieu en 2022 a permis la distribution de plus de 14 millions de moustiquaires.
Pour le cas de la chimio prévention du paludisme, le ministre Kargougou a montré que le premier passage qui s’est déroulé du 22 au 25 juin 2023 a concerné 19 districts et a permis d’administrer des médicaments à 972 776 enfants de 3 à 59 mois.
« Au cours du passage P1 qui s’est déroulé du 20 au 23 juillet 2023 et a concerné les 70 districts, près de 4 millions d’enfants de 3 à 59 mois ont été touchés », a-t-il informé.
Il a fait savoir par ailleurs qu’il est envisagé la vaccination des enfants de 5 à 17 mois contre le paludisme en 2024.
« Un million de doses permettront de couvrir les enfants de la cible dans 27 districts sanitaires identifiés en fonction de leurs fortes létalités et de l’incidence », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, a-t-il poursuivi, « au vu des résultats très satisfaisants de la recherche sur le vaccin R21 conduite au Burkina Faso par l’Unité de recherche clinique de Nanoro dirigée par le professeur Tinto, le Burkina Faso a homologué ce vaccin », a-t-il précisé.
Agence d’information du Burkina
HO/lm/wis
Burkina : Le ministre Ismaël Sombié préconise l’utilisation des drones pour alerter toute anomalie de la campagne agricole
Burkina-Gouvernement-Agriculture-Elevage-Production-Saisonnière
Burkina : Le ministre Ismaël Sombié préconise l’utilisation des drones pour alerter toute anomalie de la campagne agricole
Ouagadougou, 27 juil. 2023 (AIB)-Le ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié a indiqué jeudi, à Ouagadougou, que son département a préconisé l’utilisation des drones pour alerter toute anomalie au cours de la campagne agricole 2023 en vue d’une réaction rapide des services techniques.
« Nous avons instruits le dispositif d’alerte précoce pour la remontée rapide de toute anomalie en vue d’une réaction rapide de nos services techniques à travers les moyens modernes comme les drones dont nous disposons » pour l’atteinte d’une meilleure production agricole 2023, a déclaré le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, le commandant Ismaël Sombié.
Ismaël Sombié s’exprimait ce jeudi 27 juillet 2023, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou, pour présenter les actions de la campagne agricole 2022-2023.
« Pour accompagner nos producteurs, 2074 ha de nouveaux aménagements ont été réalisés et mis à leur disposition pour la présente campagne », a-t-il relevé.
Il a également dit que son département à travers son programme traditionnel de subvention a mis à la disposition des producteurs 25 000 tonnes d’engrais minéraux et organiques et 7 000 tonnes de semences agricoles et fourragères ainsi que des équipements motorisés.
« Parmi ces soutiens, 1250 tonnes d’engrais et 350 tonnes de semences ont été consacrées aux PDI suivant le plan d’autonomisation prévu », a-t-il expliqué.
M. Sombié a aussi fait cas du labour de 15 000 hectares de terres supplémentaires, l’apport de 6 000 tonnes d’engrais et de 250 tonnes de semences pour soutenir la production des Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et certaines personnes déplacées internes (PDI) dans le cadre de l’initiative présentielle.
Notons que l’Initiative présidentielle pour la production agricole, va mobiliser plus de 1 000 militaires, plus de 2 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et plus de 4 000 personnes déplacées internes (PDI) et probablement des détenus, afin de produire 190 mille tonnes de céréales et de légumes sur plus de 11 mille hectares pour le compte de la campagne agricole 2023-2024.
« Nous avons engagé la promotion des achats institutionnels avec une prévision d’achat par l’Etat dans une logique d’agriculture contractuelle d’une quantité d’au moins 48 265 tonnes de céréales auprès des organisations de producteurs », a-t-il poursuivi. Cela, selon lui, afin de constituer une locomotive pour booster la production.
« Ces soutiens apportés par l’Etat qui s’ajouteront aux appuis des acteurs non étatiques, avec l’engagement des producteurs que j’ai observé sur le terrain et en comptant sur une bonne pluviométrie, devront nous permettre d’atteindre nos objectifs de production de 2023 tels que définis en mai dernier au cours du lancement de la campagne », a-t-il soutenu.
En rappel, il est prévu de produire 5 millions 308 mille tonnes de céréales, 1 million 815 mille tonnes de cultures de rente et 1 million 75 mille tonnes des autres cultures vivrières.
Agence d’information du Burkina
HO/lm/wis
On peut résoudre les problèmes des travailleurs burkinabè sans passer par la violence (PM)
Burkina-Remise-Doléances-Syndicats
On peut résoudre les problèmes des travailleurs burkinabè sans passer par la violence (PM)
Ouagadougou, 27 juil. 2023 (AIB)-Le Premier ministre Me Appolinaire Kyelèm de Tambèla, a indiqué jeudi, à Ouagadougou, qu’on pouvait résoudre les problèmes des travailleurs burkinabè sans passer par la violence.
Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelèm de Tambèla s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de remise des réponses apportées par son gouvernement aux préoccupations du monde syndical, qui lui avaient été soumises le 1er mai dernier.
Il a souligné que les problèmes des travailleurs burkinabè peuvent être résolus sans passer par la violence.
Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla a également appelé les organisations syndicales à l’esprit patriotique et d’engagement pour un meilleur avenir du Burkina.
D’après lui, les fils et filles du pays doivent se donner la main, dans ce contexte sécuritaire et humanitaire difficile pour la reconquête de l’intégrité territoriale.
Saisissant l’occasion, il a fait savoir que des infrastructures scolaires, sanitaires, routières et hydrauliques doivent être réalisées, au profit des populations et il a exhorté les syndicats à mettre en avant l’intérêt de la Nation.
Le président du mois des Centrales syndicales, Ernest Ouédraogo, a indiqué que sa structure va examiner rapidement les réponses du gouvernement inscrites dans le cahier de charges des syndicats.
A l’en croire, les revendications des Centrales syndicales soumises au gouvernement en mai 2022 ont porté, entre autres sur la question sécuritaire, la liberté et l’amélioration des conditions des travailleurs.
« Il y a tout un ensemble de doléances dans notre cahier de charges qui vont dans l’intérêt du pays parce que nous avons tenu compte de l’actualité du Burkina Faso », a-t-il ajouté.
Ernest Ouédraogo a relève que s’il existe des points non satisfaits, sa structure reviendra sur ceux-ci, à l’ouverture des prochaines négociations avec le gouvernement.
Agence d’information du Burkina
NO/wis
Saint-Vincent-et-les-Grenadines réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et considère le plan d’autonomie comme « une unique solution » à la question du Sahara marocain
Saint-Vincent-et-les-Grenadines réaffirme son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume et considère le plan d’autonomie comme « une unique solution » à la question du Sahara marocain
Rabat, 21/07/2023 (MAP)- Saint-Vincent-et-les-Grenadines a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, en soulignant que le plan d’autonomie présenté par le Royaume est « une unique solution » pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.
Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public au terme des entretiens qui ont eu lieu, vendredi à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, en visite de travail dans le Royaume.
Dans ce cadre, M. Gonsalves a salué l’attachement du Maroc au processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, ainsi que la pleine coopération du Royaume avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura.
Il a également salué les efforts déployés par l’ONU, en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au conflit régional autour du Sahara.
Selon le communiqué conjoint, M. Bourita a informé le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines des derniers développements de la question du Sahara marocain, en réitérant l’engagement du Royaume au processus politique en cours en vue d’aboutir à un règlement juste et définitif à ce conflit artificiel.
Au cours de sa visite au Maroc, M. Gonsalves s’est notamment entretenu avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami.
MAP
Zondoma : L’Association Monde Rural lance sa web radio à Gourcy
Zondoma : L’Association Monde Rural lance sa web radio à Gourcy
Gourcy, (AIB)-Le Secrétaire général de la province du Zondoma Anatole P Kaboré a présidé le mardi 25 juillet 2023 à Gourcy, le lancement officiel des activités de la « Radio Citoyenne » créée par l’Association Monde Rural (AMR).
L’univers médiatique de la province du Zondoma s’est agrandi le mardi 25 juillet 2023 par le lancement d’une web radio dénommée »Radio Citoyenne », lancée par l’Association Monde Rural (AMR).
La cérémonie de lancement était placée sous la présidence du haut-commissaire de la province du Zondoma représenté par le Secrétaire général Anatole P Kaboré.
Pour le Coordonnateur national de l’AMR Amadou Wangré, cette initiative se justifie d’une part par la nécessité de conscientiser davantage les communautés et d’autres part, de pouvoir atteindre les populations des zones les plus reculées et/ou inaccessibles du fait de l’insécurité que vit le Burkina Faso.
En choisissant le canal du numérique, monsieur Wangré estime que c’est le lieu le plus sûr de trouver la jeunesse, porteuse selon lui de l’espoir de la renaissance d’un Burkina nouveau.

«Cette radio est un véritable levier dont le potentiel servira sans doute à relever les défis du développement dans notre commune», a indiqué le premier vice-président de la Délégation Spéciale de Gourcy Saïdou Mandé, dans son allocution.
Avant de procéder au lancement officiel, le secrétaire général a invité la population à s’approprier cet outil indispensable qui restera selon lui «un espace ouvert, inclusif et respectueux de la diversité d’opinion».
La coupure symbolique du ruban a précédé la visite des installations de la radio et la signature du livre d’or de l’AMR.
Le lancement de la web radio se tient en marge de la 7e édition des Universités Citoyennes, un cadre de formation qui réunit en ce moment même à Gourcy 60 jeunes.
A en croire les organisateurs, les premières émissions de la radio seront animées par ces jeunes qui participent à cette édition.
Agence d’information du Burkina
Aziz KIEMDE
AIB-ZONDOMA
Kombissiri : un camion se renverse d’un pont en état de dégradation avancée
Kombissiri : un camion se renverse d’un pont en état de dégradation avancée
Kombissiri le 26 juillet 2023 (AIB)-Un camion ben chargé de sable a terminé sa course, mercredi, au niveau du pont de Nintenga, en état de dégradation avancée et interdit aux poids lourds.
La scène s’est déroulée dans la mi-journée du mercredi 26 juillet 2023. Un camion ben chargé de sable a terminé sa course au niveau du pont de Nintenga à la sortie Ouest de Kombissiri.
Fort heureusement, on n’enregistre aucune victime. Le chauffeur sorti indemne aurait perdu le contrôle de son véhicule au niveau du pont juste à l’entrée de Kombissiri.
Ce pont en dégradation très avancée au bord de la rupture, est situé sur la principale voie qui relie la ville de Kombissiri au village de Gana situé à 7 km dans la commune voisine de Doulougou.
Les eaux de ruissellement des récentes grandes pluies ont énormément contribué au rétrécissement de cette partie de la route qui, par endroit n’excède pas plus de 2,5 de largeur.
Des panneaux de signalisation sont même installés de chaque côté de cette route départementale, invitant les usagers à la prudence et interdisant le passage aux véhicules poids lourds.
La réparation de ce pont demeure une urgence du fait de l’importance du trafic de la circulation sur ce tronçon. En effet, cette route qui relie l’université catholique internationale Saint Dominique d’Afrique de l’Ouest située dans le village de Gana, est quotidiennement empruntée par des centaines d’étudiants résidant à Kombissiri.
Agence d’information du Burkina
T. Pascal TIENDREBEOGO
Le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè se réjouit du niveau approfondi de coopération entre le Burkina et la Chine
Burkina-Chine-Coopération-Déclaration
Le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè se réjouit du niveau approfondi de coopération entre le Burkina et la Chine
Ouagadougou, 26 juil. 2023 (AIB)-Le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè se réjouit dans une déclaration parvenue mercredi à l’AIB, « du niveau approfondi de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la république populaire de Chine ».
Dans une déclaration parvenue mercredi à l’AIB, le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè (CJPC-BF) informe que « dans sa démarche citoyenne de participer à la lutte contre le terrorisme », elle a « initié plusieurs démarches auprès de ses partenaires dans le but de faciliter l’équipement de nos Forces de défense et de sécurité qui travaillent pour la sécurisation de nos populations ».
Le CJPC-BF se réjouit donc « aujourd’hui du niveau approfondi de coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine », lit-on dans la déclaration signé du coordonnateur général national du Club, Abdoul Razahagou Déné.
Cette déclaration intervient quelques jours après l’annonce du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, d’une aide militaire reçu par le Burkina Faso de la part de la république populaire de Chine.
« Avant-hier, on a reçu des armes de la Chine et je pense que même en mars, la Chine nous avait envoyé des armes. C’est concret. Ça va des armes légères d’infanterie jusqu’aux mitrailleuses anti-aériennes avec des munitions et beaucoup d’autres choses », a affirmé samedi le président Traoré au cours d’une visite d’encouragement à des unités combattantes en formation depuis un mois.

Dans sa déclaration, Abdoul Razahagou Déné réaffirme la reconnaissance de son Club « au peuple frère de la Chine pour les divers accompagnements matériels et économiques (au Burkina Faso) depuis les cinq dernières années » et encourage les autorités burkinabè « à renforcer nos liens d’amitié et de coopération avec la République Populaire de Chine, et surtout à s’inspirer de cette dernière car ayant vécu aussi le terrorisme ».
Pour le Club des Jeunes pour la Promotion de la Coopération sino-burkinabè, le moment est venu pour « tous les burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur et les différentes couches sociales, sans distinction aucune (…) de parler d’une seule voie » car selon lui, «aucun sacrifice n’est de trop pour la liberté et la dignité de notre peuple ».
« Armons-nous donc de courages pour l’effort populaire d’investissement pour le retour de la paix dans notre patrie car l’histoire des grands peuples est faite de témoignages de grandes douleurs et de grands sacrifices », a affirmé le coordonnateur général national du Club.
Selon Abdoul Razahagou Déné « telle la longue marche de Mao Zedong (dirigeant révolutionnaire et père de la Chine moderne), nous avons une opportunité de la longue marche du peuple burkinabè avec notre Transition actuelle sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, Chef de l’Etat ».
Agence d’information du Burkina
WIS/ak
Burkina/Terrorisme : Les femmes et enfants des gendarmes tombés au front ne seront jamais oubliés, (ministre)
Burkina-Insécurité-Entretien-Ministre-Veuves-Gendarmes
Burkina/Terrorisme : Les femmes et enfants des gendarmes tombés au front ne seront jamais oubliés, (ministre)
Ouagadougou, 26 juil. 2023 (AIB)-Le ministre délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana, a traduit mercredi, l’engagement du gouvernement à accompagner les femmes des gendarmes tombés au front, en indiquant qu’elles et leurs ne seront jamais oubliées par les Burkinabè.
« Le message est clair : elles (femmes des gendarmes) ne seront jamais oubliées. Elles feront toujours partir de notre dispositif. Je disais tout à l’heure qu’elles ne sont pas veuves, ils ne sont pas orphelins (ndlr enfants) et que tant qu’il y’aura des Burkinabè, des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sur ce territoire, elles ne seront jamais veuves », a indiqué le ministre délégué à la Sécurité, Mahamadou Sana.
Le ministre délégué à la sécurité s’entretenait mercredi à Ouagadougou avec les femmes des gendarmes tombés au front.
Pour M. Sana, c’est également l’occasion pour « nous de toucher du doigt les réalités ».
« Cette occasion nous permettra non seulement de pouvoir recueillir les différentes préoccupations mais également réitérer notre disponibilité et notre solidarité à l’endroit de ses femmes combattantes », a-t-il conclu.
Pour les femmes des gendarmes tombés au front, « c’est un honneur » pour elles de s’entretenir avec le ministre délégué à la sécurité.
Elles ont remercié le gouvernement pour « l’initiative » et ont souhaité qu’« elle soit continue ».
« Nous remercions le gouvernement pour ce qui est déjà fait comme accompagnement à notre endroit et nous saisissons l’occasion pour demander l’application effective de la loi portant le statut de pupilles de la Nation », a interpellé la porte-parole des femmes des gendarmes tombés sur le terrain des opérations, Lorette Ilboudo.
Hier mardi, le ministre Sana a eu le même langage à l’endroit des proches des policiers tombés au front.
Agence d’information du Burkina
Dnk/ata