Accueil Blog Page 64

L’actionnariat populaire expliqué aux femmes du Gourma

L’Actionnariat populaire est expliqué aux femmes du Gulmu.

L’actionnariat populaire expliqué aux femmes du Gourma

Fada N’Gourma, 6 février 2024 (AIB) – Une conférence sur l’actionnariat populaire a été animée au profit des femmes de la région de l’Est. Cela s’est déroulé le lundi 5 février 2024 à Fada N’Gourma.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités du ministère en charge de la Famille, de l’Action humanitaire, du Genre et de la Solidarité nationale. Elle avait pour objectif de promouvoir l’actionnariat populaire auprès des femmes du Gulmu.

Selon le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Hubert Yaméogo, cette conférence est une initiative du gouvernement burkinabé visant à permettre à la population d’assurer ses besoins en toute sérénité. Il a ajouté que la promotion de l’entrepreneuriat communautaire permettra de créer des leaders dans certains domaines d’activités.

 »Avec l’actionnariat populaire, nous n’aurons pas de regrets », Imien/Aimée Thiombiano.

Le Colonel Hubert Yaméogo a estimé que la souscription des femmes à l’actionnariat populaire est une bonne chose, compte tenu de la souffrance qu’elles endurent dans ce contexte d’insécurité et de leur rôle capital au sein de la cellule familiale (nourrir la famille, soigner et éduquer les enfants). Ainsi, il place son espoir dans cette initiative pour que l’entrepreneuriat populaire rencontre du succès dans sa région.

Quant à la coordinatrice régionale des femmes de l’Est, Alizata Moné, elle a invité toutes les femmes du Gulmu à s’engager dans l’entrepreneuriat populaire car, selon elle, souscrire à l’entrepreneuriat rendra la femme plus autonome. « Avec l’entrepreneuriat populaire, nous n’aurons pas de regrets. Nous ne quémanderons plus », a clamé Alizata Moné. Ainsi, elle a demandé aux femmes d’être persévérantes, endurantes et de s’organiser au sein des associations pour le succès de l’actionnariat populaire.

La coordinatrice régionale des femmes de l’Est, Alizata Moné, debout, invite toutes les femmes à souscrire à l’APEC.

Pour Madame Imien/Aimée Thiombiano, chef de service de la promotion de la femme et du genre de l’Est, l’Actionnariat pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Populaire (APEC) est une politique visant à s’autofinancer. « Pour s’autofinancer », a-t-elle ajouté, « il faut mobiliser les ressources qui serviront à financer les activités génératrices de revenus (AGR) ». Elle a soutenu qu’au Burkina Faso, ce sont principalement les femmes qui s’exercent dans les AGR pour lutter contre la pauvreté. Ainsi, elle estime que l’APEC aidera la femme à gagner en autonomie.

Agence d’information du Burkina

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

Un atelier pour valider le schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (SPAT_SKBo)

L’atelier de restitution a rassemblé 88 participants venus du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso,  tous acteurs de l’espace SKBo.

Programme Mobilité Pastorale transfrontalière et Stabilité sociale au Sahel

Un atelier pour valider le schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (SPAT_SKBo)

 Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le consortium MOPSS dirigé par l’Organisation Néerlandaise de Développement (SNV) a tenu un atelier de restitution des résultats de l’étude d’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (Sikasso-Korhogo-Bobo) les 6 et 7 février 2024 à Bobo-Dioulasso.

Le programme Mobilité Pastorale transfrontalière et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) est entré à sa deuxième phase de mise en œuvre. Ainsi, dans l’ambition de renforcer et de poursuivre les acquis du MOPSS-1 en apportant des réponses adaptées à la détérioration du contexte de crise multidimensionnelle (politique, sécuritaire, humanitaire) et aux nouveaux défis qui prévalent dans les zones de mise en œuvre, une étude a été diligentée.

La restitution des résultats de cette étude portant sur l’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier dans l’espace SKBO (Sikasso-Korhogo-Bobo) s’est tenu du 6 au 7 février 2024 à Bobo-Dioulasso. L’objectif de la rencontre est de restituer les résultats de l’étude d’élaboration du schéma d’aménagement pastoral transfrontalier, en vue de son adoption.

Selon le représentant de la Directrice pays de SNV Burkina Faso, Honoré Zidouemba, l’étude est le fruit d’efforts conjugués, qui a fait l’objet, d’ateliers pays de concertation des acteurs, de diagnostic participatifs et d’élaboration de plan d’actions

En outre, elle a permis d’élaborer une feuille de route de diffusion et de plaidoyer, en vue de développer des partenariats pour le financement de ce schéma. Selon le représentant de la directrice pays de SNV Burkina Faso, Honoré Zidouemba, doter les acteurs, les intercommunalités, d’un tel outil, est une belle initiative très importante qui promet de transformer le pastoralisme et la transhumance dans cet espace transfrontalier partagé par le Burkina Faso, le Mali et la Côte d’Ivoire.

Pour lui, les résultats de la présente étude, constituent l’épine dorsale sur laquelle, les actions du projet devront se bâtir, en vue de contribuer efficacement à la cohésion sociale des communautés, dans les zones de transhumance transfrontalière de l’espace SKBo.

 

Contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations

 Pour la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, dans ce vaste espace SKBO, le pastoralisme a un rôle socioéconomique très important, en référence à sa contribution au Produit intérieur brut (PIB) agricole, à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à l’insertion socioprofessionnelle des populations : « Il constitue également une source importante d’emplois pour les populations locales, notamment les jeunes et les femmes », a indiqué Mme Konaté.

Selon le conseiller en développement économique rural pour le Programme MOPSS-2, Marcel Da, l’enjeu de cet atelier est dans un premier temps, de rassembler l’ensemble des acteurs concernés par le pastoralisme et la transhumance transfrontalière de l’espace SKBo, à examiner les documents de l’étude, à faire des amendements et à l’adopter.

Mme la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a invité les participants à faire des propositions afin de renforcer les relations de collaboration entre l’ensemble des acteurs.

« Ensuite l’ensemble des acteurs vont réfléchir sur les partenariats de mise en œuvre et de financement de ce schéma d’aménagement qui a été assorti d’un plan d’action », a souligné M. Da. Quant au représentant des producteurs, Yaya Barry, il s’est réjoui de la mise en œuvre du MOPSS-2 car il leur permet d’asseoir leur mode de vie qui est la transhumance.

« Le MOPSS nous a aidé à faire des pistes et des forages et cela nous permet d’être connu et d’aller et revenir d’un endroit à un autre », a-t-il ajouté. Pour rappel, le programme MOPSS-2 est accompagné par trois partenaires techniques et financiers, que sont l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), l’Agence Danoise pour le Développement International (Danida) et la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC).

Le représentant des producteurs, Yaya Barry : « Le programme nous permet d’avoir une totale réussite de l’élevage car l’animal qui bouge est mille fois mieux que l’animal qui reste sur place et cela fait aussi du bonheur pour l’environnement ».

Officiellement lancé en octobre 2023, il interviendra dans 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo) au niveau de trois sous espaces transfrontaliers : le Liptako Gourma, le Kénédougou ou espace SKBo et la zone Bénin-Burkina Faso-Togo-Ghana (BBTG). D’un coût global de plus de sept milliards FCFA, le programme sera mis en œuvre par un consortium de six partenaires.

Il s’agit de SNV, du Réseau Billital Maroobé (RBM), de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), de Hub Rural et de CARE Danemark.

Agence d’information du Burkina

Noufou NEBIE

 

Burkina : Le chef de la diplomatie signe un mémorandum d’entente pour faciliter l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens

Burkina-Venezuela-Hydrocarbure-Mémorandum

Burkina : Le chef de la diplomatie signe un mémorandum d’entente pour faciliter l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB) – Le ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina et celui du Pétrole vénézuélien, ont procédé le 6 février dernier, à la signature d’un mémorandum d’entente relatif à l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens vers le pays des Hommes intègres.

« Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur et le ministre du Pétrole vénézuélien, ont procédé dans la soirée du 6 février, à la signature d’un mémorandum d’entente relatif à l’exportation des produits pétroliers vénézuéliens vers le pays des Hommes intègres », rapporte une source diplomatique.

Cette signature du mémorandum d’entente s’est déroulée en marge de la commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République Bolivarienne du Venezuela.

« Cet mémorandum d’entente ouvre la voie au Burkina Faso, pour l’importation de produits pétroliers du Venezuela », ajoute le document.

Cela se traduira par un partenariat qui sera scellé entre la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY), et la société dénommée Pétrole du Venezuela (PDV-SA), précise la même source.

Après la signature du mémorandum d’entente sur les produits pétroliers, les techniciens burkinabè devront rencontrer ceux de la République Bolivarienne du Venezuela, pour présenter les quantités et les spécifications des besoins du Burkina Faso en matière d’hydrocarbures.

Cet acte posé par les ministres Karamoko Jean Marie TRAORE et Rafael Tellechia, est la concrétisation d’une négociation entamé en juin dernier à Caracas par le ministre en charge du commerce, conclu la note.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Nahouri/Coopération et Culture : 72 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana 

BURKINA-NAHOURI-CULTURE

Nahouri/Coopération et Culture : 72 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana 

Pô, (AIB)- Le comité d’organisation du Festival des voisins de Dakola, ont organisé le 07 février 2024 à Paga (ville ghanéenne frontalière avec le Burkina), une conférence de presse pour décliner les grandes lignes de l’évènement, initié par M. Y. EVENTS, prévu se tenir du 07 au 10 mars 2024, à Dakola, localité située à la frontière du Burkina et du Ghana, pour la promotion de la culture Kasséna Nankana.

Le Festival des voisins du village de Dakola se tiendra du 7 au 10 mars 2024 à Dakola, village situé à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville de Pô à la frontière du Burkina et du Ghana.

A moins d’un mois des festivités, les organisateurs de l’activité étaient face à la presse Burkinabè et Ghanéennes, ce 07 février 2024 à Paga, ville ghanéenne frontalière avec le Burkina, pour décliner les grandes lignes de l’évènement.

« L’objectif de l’évènement est la promotion de la culture et le renforcement des liens communautaires des peuples Burkinabès et Ghanéens », a indiqué le promoteur de l’évènement, Yacouba kibora.

Selon lui, la culture Kasséna Nankana constitue un pan très important du patrimoine des deux peuples.

« C’est en effet une culture riche, authentique, diversifiée et parfois unique en certaines de ses composantes tel son style architectural et ses peintures murales », a-t-il justifié.

M. Kibora a indiqué qu’en plus de la langue, il y’ a d’autres facteurs de ressemblance dont la gastronomie et les pratiques culturelles et que la frontière de Dakola constitue un carrefour d’échanges dont la circulation marchande entre les différentes communautés.

C’est pourquoi, a-t-il dit, le festival entend aussi développer un espace de rencontre d’échanges, de découverte, de partage et de métissage des cultures.

L’assistant culturel en service à la direction provinciale en charge de la Culture, Abdoul Aziz Kolga, a noté que le festival est la bienvenue.

Pendant quatre jours, les communautés vivant de part et d’autres de la frontière Burkina-Ghana, vont se retrouver à Dakola, pour communier ensemble, mais aussi célébrer les valeurs culturelles communes aux deux peuples à travers des spectacles, des expositions-ventes de produits culturels et de dégustation de mets locaux.

Trois grands axes seront au programme tels que la disposition des stands, l’animation des soirées d’humour, de contes et de légendes, la danse djongo et la réalisation des prestations en live d’artistes venus du Ghana et du Burkina.

A en croire les conférenciers du jour, ils veulent à travers ce festival sensibiliser les communautés sur l’importance et la nécessité de préserver la cohésion sociale, promouvoir les sites touristiques situés de part et d’autres de la frontière de Dakola et créer un cadre de brassage et d’échanges entre les deux peuples.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

Arabie saoudite… Début du Rallye International de Hail 2024

Arabie saoudite… Début du Rallye International de Hail 2024

 

9 Février 2024

le Prince Abdulaziz bin Saad bin Abdulaziz, Gouverneur de la région de Hail en Arabie saoudite, Président du Conseil de Développement Régional et Chef du Comité Supérieur organisant le Rallye international Toyota Hail 2024, a lancé hier, Jeudi, la course du rallye pour sa 19e édition, qui représente la première manche de la saison 2024 des Coupes du Monde de Rally Baha, la manche inaugurale de la Coupe du Moyen-Orient Baja, et la manche inaugurale du Championnat saoudien des rallyes du désert Toyota.

Les compétitions ont commencé au Mugwah Entertainment Park à Hail, en présence du prince Khalid bin Sultan Al-Abdullah Al-Faisal, président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto, du prince Faisal bin Fahd bin Muqrin bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de Hail, et du Prince Badr bin Fahd Al-Faisal Al-Farhan, Président du Conseil d’administration de l’Association saoudienne des Amaters Radio.

Le prince Khalid bin Sultan Al-Faisal a accueilli les pilotes internationaux et locaux ainsi que les équipes participantes de toutes les catégories au « berceau des rallyes » du royaume à Hail pour assister au Rallye International Toyota Hail 2024, soulignant que le sport automobile en Arabie saoudite a réalisé de grandes réalisations au cours des dernières années grâce au soutien important et continu du leadership saoudien et à la surveillance constante du prince Abdulaziz bin Turki Al-Faisal, ministre des Sports.

le sport automobile a connu une grande popularité parmi les jeunes en Arabie saoudite au cours des dernières années, devenant l’un des sports les plus importants et les plus suivis, exprimant sa gratitude au prince de la région de Hail, au partenaire officiel Jameel pour le sport automobile, et au partenaire stratégique Saudi Investment Bank.

 

À la suite de cela, le prince Abdulaziz bin Saad a annoncé le début du Rallye International Toyota Hail 2024 pour sa 19e édition, et les voitures de course participantes ont été présentées devant lui sur la place de Mugwah. Le prince de Hail a souligné le soutien du Serviteur des deux Saintes Mosquées, le roi Salman bin Abdulaziz Al -Saud, et de son Altesse Royale le Prince Héritier pour le sport automobile dans le royaume, qui ont propulsé le sport automobile vers des stades avancés régionalement et internationalement, sous la supervision du ministre des Sports et du président de la Fédération saoudienne de l’automobile et de la moto.

 

Le prince Abdulaziz bin Saad a souligné que la présence du Rallye de Hail sur la carte des championnats mondiaux lui confère une importance accrue et des répercussions économiques, sportives et culturelles, faisant de Hail une destination touristique accueillant des invités et des champions de rallye du monde entier, avec plus de 24 nationalités représentées parmi les participants. Après cela, la spéciale de démonstration a démarré depuis la région de “Qurain Anz” sur une distance de 3 kilomètres…

Agence d’information du Burkina

La Direction provinciale de l’Education nationale du Kadiogo relance ses activités sportives et culturelles après 15 ans de suspension

La Direction provinciale de l’Education nationale du Kadiogo relance ses activités sportives et culturelles après 15 ans de suspension

Ouagadougou, 8 fév. 2024(AIB)-La Direction provinciale en charge de l’Education nationale du Kadiogo a renoué le 7 février 2024 à Komsilga, avec ses activités sportives et culturelles, après 15 ans de suspension.

Le nouveau Directeur provincial de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales du Kadiogo, Alexandre Yaméogo, pense que le sport et la culture sont des pans indispensables au développement intégral et à la socialisation de l’enfant.

C’est pourquoi, dès son arrivée aux affaires en septembre 2023, il dit avoir réuni ses plus proches collaborateurs pour parler de la relance des activités sportives et culturelles, interrompues depuis 2008 dans la province du Kadiogo.

Le moins que l’on peut dire c’est que ces concertations ont vite porté fruits car dans l’après-midi du mercredi 7 février 2024, les acteurs se sont retrouvés dans la commune de Komsilga pour la relance de ces activités.

Cette cérémonie de lancement des activités sportives et culturelles a été rehaussée par la présence de la Directrice régionale l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales du Centre Adjarata Sawadogo et la présence des autorités administratives et coutumières.

Défilé des circonscriptions d’éducation de base, ballet, récital, prestations artistiques, discours et match de gala ont été les temps forts de ces retrouvailles, centrés sur le thème : ‘’Sport et culture à l’école primaire en temps de guerre : l’expression d’une jeunesse résiliente’’.

Selon Alexandre Yaméogo, la crise sécuritaire ne doit pas constituer un handicap à la socialisation et à l’intégration des élèves, car, c’est des tous petits esprits que naitra une Nation forte, unie et combative.

« Nous devons continuer de vivre, malgré l’adversité. C’est à travers nos activités de vivre ensemble et la valorisation de nos cultures individuelles et collectives que nous prouverons à l’ennemi que le Burkina Faso reste un et indivisible », a rappelé le Directeur provincial en charge de l’Education nationale du Kadiogo.

M. Yaméogo a alors exhorté les enfants à la discipline, à l’amour de l’autre, au fair-play et au respect des consignes durant les trois mois à venir pour le brassage et le partage des valeurs culturelles.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Komsilga, El Hadj Boukary Ilboudo, a remercié les autorités pour le choix de sa commune pour abriter l’évènement provincial.

Il a rassuré de l’engagement de Komsilga à défendre la cause de l’éduction et des activités sportives et culturelles.

Le match de gala a opposé l’équipe de Komsilga B à celle de Goby.

Après une première mi-temps marquée par peu d’occasions, l’équipe de Komsilga galvanisée par son public, va ouvrir le score à la 10e minute de la seconde période.

Mais c’était sans compter sur Goby qui s’est battu jusqu’à l’ultime seconde du temps imparti, pour arracher l’égalisation.

« Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître. Je tire mon chapeau à tous les membres du comité d’organisation pour avoir réussi cette belle cérémonie d’ouverture », s’est réjoui le Directeur Alexandre Yaméogo.

Le représentant des partenaires, Augustin Sakandé dit avoir vu des enfants talentueux qui ont tout juste besoin d’un petit encadrement pour mieux s’exprimer.

Il a demandé aux parents de laisser leurs enfants participer aux activités sportives et culturelles car d’après lui, l’expérience a démontré que les enfants qui prennent part à ces activités ont le plus souvent de meilleurs résultats scolaires.

Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma : Dix présumés délinquants dans les filets de la Police

1- Les présumés malfrats présentés à la presse.

Fada N’Gourma : Dix présumés délinquants dans les filets de la Police

Fada N’Gourma 9 février 2024  (AIB) -Le Service régional de la police judiciaire de l’Est a présenté, hier jeudi 8 février 2024, au cours d’un point de presse, dix présumés délinquants, auteurs de plusieurs actes de grand banditisme dans les régions de l’Est et du Centre-Est et à la frontière du Ghana.

Après plus de dix ans d’opérations sur les axes routiers Fada-Ountandéni, Fada-Ouaga, Fada-Bogandé, dans des domiciles et des commerces, dix présumés braqueurs dont une femme ont été interpellés, courant janvier 2024, à l’issue de l’enquête du Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de l’Est.

Présentés à la presse, hier jeudi 8 février 2024, à Fada N’Gourma, au cours d’un point de presse, ces délinquants appartiendraient à un gang de 12 membres, spécialisé dans les attaques à main armée dans les régions de l’Est et du Centre-Est et à la frontière du Ghana.

2- Au cours de l’enquête, 8 motos, 4 pistolets automatiques, 24 téléphones portables, une somme de 500 mille francs CFA, des devises étrangères… ont été saisis.

Le chef du SRPJ de l’Est, le commissaire de Police Zakaria Traoré a expliqué que 5 d’entre eux ont été interpellés à Fada, 4 à Koupéla dont le chef du gang et son épouse (19 ans) et 1 à Toussiana dans les Hauts Bassins.

A l’entendre, parmi les 10 individus qui se sont présentés comme étant des orpailleurs, un est de nationalité étrangère.

Aussi, Zakaria Traoré a indiqué que l’opération de traque a permis de saisir divers matériels. Ce sont : huit motos, quatre pistolets automatiques, 24 téléphones portables, une somme de 500 mille francs CFA, des devises étrangères (cedi ghanéen, naira nigérian, réais brésilien), des amulettes…

3- Le gang utilisait également une panoplie d’amulettes pour mener ses opérations.

Le préjudice serait bien plus important. Chaque année, les malfrats retirent de force plus de 100 motocyclettes à des citoyens. C’est une déclaration de leurs bourreaux pendant les interrogatoires qui donne froid dans le dos, a soutenu le commissaire Traoré.

A la question de savoir si le gang était de mèche avec des groupes armés terroristes, il a répondu par la négative, se référant aux éléments décelés à cette étape de l’enquête.

Pour ce qui est de leur mode opératoire, a-t-il expliqué, le gang se retrouve chez l’un d’eux à partir de 18 heures pour la planification de leurs actions du jour.

4- Le chef du SRPJ de l’Est, le commissaire de Police Zakaria Traoré (milieu), a appelé la population à la vigilance et à collaborer activement avec les Forces de défense et de sécurité (FDS).

Après la planification, a poursuivi le commissaire Traoré, un binôme se rend sur le terrain déjà identifié afin de s’assurer qu’aucune force n’est présente.

« Dès leur retour, une autre équipe armée sur une motocyclette se rend sur le terrain, braque la lumière de leur lampe torche sur le visage de leur victime, l’obligeant à s’immobiliser. Ils maintiennent leurs armes sur elle et la dépossède de tous ses biens. Si la victime refuse d’obtempérer, les braqueurs font usage de la force et de leurs armes », a-t-il fait savoir.

Les dix individus dont l’âge est compris entre 19 et 49 ans risquent une peine d’emprisonnement de onze ans  à la perpétuité et une amende allant de 5 à 50 millions francs CFA, selon le code pénal.

Agence d’Information du Burkina

 

Burkina/Iran : Le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne célébré à Ouagadougou

Burkina-Iran-Révolution-Anniversaire-Commémoration

Burkina/Iran : Le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne célébré à Ouagadougou

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB)-L’Ambassadeur de la République Islamique Iranienne au Burkina Faso a célébré ce jeudi soir à Ouagadougou, le 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne en présence du Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla.

« Dans le monde bipolaire de la fin des années 1970, la République islamique d’Iran a fondé un nouveau système politique basé sur la philosophie politique islamo-iranienne, combiné de lois de la charia islamique et la démocratie », a affirmé l’Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de la République Islamique d’Iran au Burkina Faso, Mojtaba Faghihi.

M. Faghihi s’exprimait jeudi soir à Ouagadougou à l’occasion du 45è anniversaire de la victoire de la Révolution Islamique Iranienne en présence du Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla et certains membres du gouvernement notamment le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, général Kassoum Coulibaly.

Selon l’Ambassadeur Mojtaba Faghihi, « le secret de la longévité, de la durabilité et de la croissance de la République Islamique d’Iran (depuis sa proclamation en 1979) réside dans l’indépendance de sa philosophie politique et la nationalisation de la pensée politique ».

De son avis, « l’adaptation et l’emprunt des idées et des systèmes politiques à autrui n’ont jamais été une source de pouvoir et soumettent infailliblement le pays importateur des idées, à la culture et à la politique du pays exportateur ».

Le diplomate iranien a relevé que l’un des signes du succès (de son pays depuis sa révolution de 1979) est l’amélioration de sa position scientifique au niveau mondial qui est passé de « 54è place en 1996 à la 15è place en 2022 ».

L’Ambassadeur Faghihi a souligné que la politique étrangère du gouvernement du président iranien Ebrahim Raissi (au pouvoir depuis le 3 août 2021) « consiste à poursuivre et à élargir les relations avec tous les pays amis, la priorité étant donné à l’Est, l’Afrique, l’Asie et les pays voisins ».

Le Burkina Faso et la République Islamique d’Iran entretiennent des relations diplomatiques depuis plus de quatre décennies. L’arrivée au pouvoir du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022 a dynamisé la coopération entre les deux pays.

La première commission mixte de coopération des deux pays s’est tenue en octobre dernier à Ouagadougou. Elle « a donné lieu a la signature de 9 documents de coopération entre les deux pays dans les domaines économique, scientifique, technologique et culturel », a-t-il fait savoir.

Le diplomate a rappelé que la dynamisation des relations entre son pays et le Burkina Faso a permis la remise d’aide humanitaire notamment des médicaments et de la nourriture « au Pays des Hommes Intègres ».

Face au défi sécuritaire dont fait face le Burkina Faso depuis plusieurs années, la République Islamique d’Iran par la voix de son ambassadeur « encourage les actions patriotiques et indépendantes du gouvernement du Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme et ses efforts pour établir la sécurité du peuple pacifique de ce pays ».

Au nom du gouvernement burkinabè, la ministre déléguée en charge de la coopération régionale Stella Kabré a salué l’excellence des relations entre les deux pays.

Selon elle, le choix politique opéré par la République Islamique d’Iran il y a 45 ans, peut être partagé avec d’autres pays comme le Burkina Faso « au regard du niveau de développement et de puissance » auquel est parvenu le pays.

« Nous avons à apprendre de son courage et de sa résilience face au contexte international difficile qui lui a été imposé. Nous avons également à apprendre de sa lutte pour la préservation de ses valeurs, dans un monde où nous sommes quotidiennement harcelés par les influences extérieures », a-t-elle déclaré.

La commémoration de la fête nationale iranienne a pris fin par la coupure du gâteau d’anniversaire par les officiels.

Agence d’information du Burkina

WIS/no/bz

Ioba/Montée des couleurs : Les autorités provinciales annoncent la disponibilité du vaccin contre le paludisme

Burkina-Ioba-Montée-Couleurs

Ioba/Montée des couleurs : Les autorités provinciales annoncent la disponibilité du vaccin contre le paludisme.      

Dano, 08 fév. 2024 (AIB)- Les autorités provinciales du Ioba ont annoncé, lors de la cérémonie de montée des couleurs présidée par la haut-commissaire, Bernadette Adenyo née Sermé, le lundi 05 février dernier à Dano, la disponibilité du vaccin contre le paludisme dans le district sanitaire.

 

La cérémonie de la montée des couleurs nationales du mois de février 2024 s’est déroulée à la préfecture de Dano. La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a présidé cette cérémonie en présence des corps constitués et des Forces de défense et de sécurité (FDS).

À cette occasion, les autorités provinciales par la voix du préfet, président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Dano, Denis Zanré, ont annoncé la disponibilité du vaccin contre le paludisme.

Selon le médecin chef du district sanitaire (MCD) de Dano, Dr Salam Mandé, le vaccin est disponible dans toutes les formations sanitaires de la province.

Le MCD a ajouté que le vaccin sera administré aux enfants de 5 mois et de moins de 5 ans pour le moment.

Les parents des enfants de la tranche d’âge indiquée devront les conduire dans les sites habituels de vaccination pour recevoir leur vaccin.

Le préfet du département de Dano a également informé les participants de l’ouverture de l’année sportive 2024 avec deux activités majeures. Il s’agit du lancement officiel du sport pour tous par la première responsable de la province du Ioba, le mercredi 07 février 2024 à Dano.

M. Zanré a également invité les directeurs et chefs de services et la population à prendre part au lancement du tournoi inter services (TIS) le samedi 10 février 2024 sur le terrain du Centre d’éveil et d’éducation préscolaire (CEEP) communal.

Pour clore ces propos, le PDS de Dano a, au nom de la haut-commissaire du Ioba remercié tous les membres des corps constitués pour leur mobilisation constante et leur engagement patriotique.

Le PDS a exhorté les populations de la province du Ioba à faire vacciner tous les enfants cibles contre le paludisme. Pour lui, c’est une chance qu’il faut saisir car le district sanitaire de Dano fait parti des 27 premiers districts à recevoir le vaccin contre le paludisme.

Agence d’information du Burkina

SZ/dnk

Loroum : Les femmes égrènent leurs doléances au premier responsable de la province 

BURKINA-LOROUM-RENCONTRE-FEMMES

Loroum : Les femmes égrènent leurs doléances au premier responsable de la province 

Titao, (AIB)- En prélude à la 167e Journée internationale de la femme et du 7e Forum national des femmes, le Haut-Commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a présidé le mercredi 7 février 2024 à Titao, une rencontre de concertation avec les femmes de la province pour recueillir leurs doléances à présenter au Président de la Transition.

La rencontre de concertation entre le Haut-Commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé et les femmes du Loroum, s’est tenue le mercredi 7 février 2024 à Titao et a visé quatre objectifs majeurs.

Il s’agit de faire le point de la mise en œuvre des recommandations et des engagements du 6e forum national des femmes, d’échanger avec les femmes sur les facteurs limitant leur autonomisation socio-économique, de recueillir les doléances des femmes à présenter au Président de la Transition et de susciter l’adhésion des femmes à la dynamique de la promotion de l’entrepreneuriat communautaire.

Des leaders coutumiers et religieux et des responsables d’associations ont été également associés à cette rencontre.

De l’avis des participants, la rencontre a permis d’avoir des échanges francs avec l’autorité provinciale.

« Je suis satisfait de cette rencontre. Avec ces genres de rencontres, je pense qu’on pourra appréhender les vraies préoccupations des femmes et y remédier », a indiqué un responsable d’association, Saidou Niampa.

Une responsable d’association féminine, Salimata Niampa, a dit que si les préoccupations à elles soumises trouvent des réponses favorables, elles seront soulagées.

« Je souhaite que ces genres de rencontres se tiennent régulièrement. A mon tour, je vais rendre compte aux femmes de ma zone », a-t-elle ajouté.

La coordinatrice provinciale des femmes, Aminata Porgo, a noté également une satisfaction, mais sollicite un renforcement du dispositif sécuritaire pour libérer la localité de l’emprise des groupes armés.

« Nous avons soumis plusieurs préoccupations et avons noté notre disponibilité pour la mise en œuvre de l’APEC. Toutefois, il faut dire que le premier obstacle à notre épanouissement c’est l’insécurité qui bloque la route reliant Titao à Ouahigouya. Une fois que cette voie sera libérée, le reste ira normalement », a dit Aminata Porgo.

Elle a souhaité que les efforts de sécurisation du territoire puissent être multipliés dans la zone afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans la localité.

Le Haut-Commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a précisé que « Nous avons pu recenser les préoccupations des femmes. Elles sont en relation avec l’intervention de projets et programmes et des ONG en vue de renforcer la résilience des femmes au niveau local ».

Pour M. Bassolé, les femmes ont réaffirmé leur adhésion à l’actionnariat populaire.

« Nous allons transmettre ces préoccupations à la hiérarchie », a souligné le Haut-commissaire de la province.

De retour à Titao depuis Octobre 2023, le Haut-commissaire Djibril Bassolé multiplie les séances de concertation avec les forces vives de la localité afin de toucher du doigt les réalités des populations.

Agence d’Information du Burkina

ASO/hb/bz

Les résidents de Hong Kong ont déposé plus de 1.000 plaintes à cause de l’absence de Messi

SOCIÉTÉ: CHINE-HONGKONG-MESSI-PLAINTES

Les résidents de Hong Kong ont déposé plus de 1.000 plaintes à cause de l’absence de Messi

HONG KONG, 9 février. /TASS/. Le Conseil des consommateurs de Hong Kong a enregistré plus de 1.000 plaintes de résidents de la ville et de touristes à cause de l’absence de l’attaquant Lionel Messi lors du match amical entre l’Inter Miami et le Hong Kong XI. Le montant total des réclamations dépassait 8,9 millions de dollars de Hong Kong (environ 1,14 million de dollars américains), rapporte le South China Morning Post.

Selon le quotidien, vendredi à 14h00 (UTC+8), le Conseil des consommateurs de Hong Kong a reçu 1.038 plaintes liées à la vente de billets pour le match. Parmi celles-ci, 265 plaintes ont été reçues de touristes.

Le match amical de l’Inter Miami contre le Hong Kong XI a eu lieu dimanche à Hong Kong et s’est terminé par une victoire de l’équipe américaine 4-1. Plus de 38.000 supporters ont assisté au match. Selon la radio hongkongaise RTHK, beaucoup de supporters ont été déçus par l’absence de Messi sur le terrain. La radio a également noté que certains supporters scandaient « Nous voulons Messi » et « Rendez-nous l’argent » depuis les tribunes.

 

Selon le South China Morning Post, citant sa propre source, Messi devait jouer sur le terrain pendant « au moins 45 minutes, à moins qu’il ne soit malade ou blessé » selon le contrat d’organisation du match amical. L’entraîneur de l’Inter Miami, Gerardo Martino, a expliqué l’absence de Messi comme un risque élevé de blessure. Selon lui, l’attaquant argentin souffrait d’une inflammation des ischio-jambiers depuis plusieurs jours.

Avec TASS

La finale de la CAN 2023 largement commentée par la presse burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La finale de la CAN 2023 largement commentée par la presse burkinabè

Ouagadougou, 9 fév. 2024 (AIB)-Les quotidiens de ce vendredi, font écho de la 34e édition de la finale de la Coupe dAfrique des nations (CAN) 2023 qui se jouera le dimanche 11 février 2024 entre la Côte dIvoire, le pays organisateur et le Nigéria, au stade Alassane-Ouattara dEbimpé et la coopération Burkina-Venezuela.

«Coopération-Burkina- Venezuela : Un mémorandum pour faciliter limportation des produits pétroliers vénézuéliens », arbore à sa manchette, le quotidien dEtat Sidwaya.

Le journal public rapporte à travers un document du département charge des Affaires étrangères et de la coopération régionale, le ministre burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré et son homologue du pétrole vénézuélien, Rafael Tellechia ont signé le mardi 6 février 2024, à Caracas (Venezuela), un mémorandum de coopération.

Le quotidien précise que cet acte est en marge de la commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République Bolivarienne du Venezuela qui bat actuellement son plein.

Pour lui, cette signature est la concrétisation dune négociation entamée en juin dernier à Caracas, par le ministre en charge du Commerce.

Le journal privé Le Pays, pour sa part, sappesantit sur le nouvel an chinois 2024 placé sous le signe du dragon.

Le confère soutient quà quelques heures de louverture de cette fête chinoise, lambiance annonce déjà les couleurs de lévènement.

Sous un autre volet, le même quotidien commente les propos de lancien président de lEtoile filante dOuagadougou (EFO), Mahamadi Lamine Kouanda, au sujet de la finale de la CAN 2023 entre la Côte d Ivoire et le Nigéria.

Aux dires du président dhonneur de lUnion nationale des supporters des Etalons (UNSE), M.Kouanda, « Il faut attendre dimanche pour voir qui a le plus de fétiches ».

Le doyen des journaux privé burkinabè, LObservateur Paalga soutient que le Nigéria et la Côte divoire saffrontent à forces égales tout en soulignant que cest un «Duel de géants entre Pachydermes et Rapaces ».

Quant au journal public Sidwaya, il revient sur la demi-finale de la fête du football africain 2023 qui a mis en prise les Eléphants de la Côte dIvoire aux Léopards de la République démocratique du Congo.

Le quotidien dEtat indique que les Eléphants ont battu leur adversaire le mercredi 7 février 2024 au stade Alassane-Ouattara dEbimpé dAbidjan par un but à Zéro.

Daprès Sidwaya, cest une «euphorique » ambiance qui a règne à Ebimpé après la rencontre.

Agence dinformation du Burkina

NO/bh/bz

 

 

Nahouri/Maladies tropicales négligées : Une association offre des kits de lavage aux malades de la filariose lymphatique

BURKINA-NAHOURI-SANTE-DON-KITS

Nahouri/Maladies tropicales négligées : Une association offre des kits de lavage aux malades de la filariose lymphatique

Pô, (AIB)- L’Association vision nouvelle en partenariat avec Speak Up Africa, a remis le mercredi 07 février 2024, des kits au profit de patients victimes de la filariose lymphatique du district sanitaire de Pô. La cérémonie a été présidée par le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

 

Dans le cadre de la Journée mondiale des Maladies tropicales négligées (MTN), l’Association vision nouvelle, en partenariat avec Speak Up Africa, a remis le mercredi 07 février 2024 à Pô, des kits de lavage au profit des malades de la filariose lymphatique.

La journée, édition 2024 est placée sous le thème : « S’unir-agir-éliminer les MTN ».

Selon la directrice exécutive de l’Association, Irène Zoungrana, cela fait deux années qu’ils se sont engagés aux côtés du département en charge de la Santé, pour apporter leur contribution dans la lutte contre les MTN, en responsabilisant les populations à la base dans la mobilisation des ressources en faveur de la prise en charge des cas de lymphœdèmes.

Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a salué à sa juste valeur la tenue de cette activité initiée dans le cadre du plan d’action de plaidoyer de l’Association vision nouvelle.

M. Kinda a indiqué que la journée est une opportunité afin que chaque acteur de la société s’engage au quotidien à soutenir les victimes des MTN.

La directrice régionale de la Santé et de l’hygiène publique de la région du Centre-Sud, Dr Anata Soré, a souligné que les conséquences des MTN sont irréversibles et touchent la majorité des populations.

Elle a pris l’engagement que les ressources mises à leur disposition seront destinées aux patients.

Les communautés et les délégations spéciales des communes de Pô et de Tiébélé (communes pilotes), ont apporté une contribution financière endogène de plus d’un million de F CFA, pour soutenir les patients victimes de filariose lymphatique du district sanitaire de Pô.

Le Haut-Commissaire a indiqué que cet acte contribuera à la prise en charge des patients atteints de la filariose lymphatique et à promouvoir la cohésion sociale au sein des communautés.

Une démonstration de lavage des membres atteints de la filariose lymphatique d’une patiente a mis fin à la cérémonie.

Selon les services de la santé, ils sont environ 200 patients soufrant de la filariose lymphatique dans la province du Nahouri.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

 

 

 

 

 

CAN2023 : galère de journalistes pour rejoindre les stades de compétition

Couverture médiatique de la CAN 2023

CAN2023 : galère de journalistes pour rejoindre les stades de compétition

Abidjan, 8 fév. 2024 (AIB) – Les journalistes accrédités pour la couverture de la 34e édition de la CAN ont par moment traversé des situations difficiles pour rejoindre les stades abritant les matchs et cela a été constaté lors de la 2e demi-finale qui a opposé mercredi, les Eléphants de Côte d’Ivoire aux Léopards de la RD Congo, au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé situé à une trentaine de kilomètres dans une banlieue abidjanaise, Ayaman.

Un seul lieu de rendez-vous a été donné aux journalistes désirant couvrir ce match au sommet qui oppose le pays hôte à la RD Congo : le palais de la culture de Treichville où est basé le principal centre de presse pour la CAN.

Plus de 300 journalistes accrédités ont répondu présent. Moins d’une dizaine de bus étaient stationnés au lieu du rendez-vous. Les jeunes volontaires sont submergés pour organiser les départs. La tension monte après près de 2 heures d’attente.

Tantôt on annonce l’embarquement pour le départ et les journalistes accourent, se bousculent comme au RU (restaurant universitaire) et s’alignent devant les bus. Tout le monde ne peut pas monter. Le départ annoncé est reporté.

Grosse bousculade pour embarquer

Les organisateurs essaient d’embarquer par vague et par catégorie (photographes et journalistes). Ce sont les preneurs d’images qui partent les premiers avec certains bus qui reviendront chercher les autres journalistes. Au retour des bus pour le 2e tour, une grosse bousculade s’est créée, déclenchant une bagarre entre un journaliste sénégalais et un autre du Maghreb.

Ils ont failli en venir aux mains. Il a fallu l’intervention de certains confrères pour calmer les esprits. Les journalistes ont pu rejoindre le stade du match dans cette tension mais le retour a été plus catastrophique. Certains ont sauté dans les bus urbains de la « Sotra » pour rejoindre leur hôtel.

Plus de 5000 journalistes sont accrédités pour cette 34e CAN, un record, mais leur prise en charge au niveau logistique laisse à désirer. Les hommes de médias sont inquiets quant à la finale de dimanche prochain qui doit encore se jouer à Ebimpé.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Le Burkina, le Mali et le Niger n’auraient pas réfléchi aux implications de leur départ, selon la CEDEAO

Le Burkina, le Mali et le Niger n’auraient pas réfléchi aux implications de leur départ, selon la CEDEAO

 

Ouagadougou, 8 fév. 2024(AIB)-La CEDEAO juge infondées, les raisons avancées par le Burkina Faso, le Mali et le Niger pour justifier leur retrait immédiat et estime que ces trois pays n’auraient pas réfléchi aux implications sur leurs citoyens.

 

« La décision précipitée de se retirer de l’adhésion à la CEDEAO ne tient pas compte des conditions de retrait, telles qu’elles adoptées dans le Traité révisé de 1993. Mais plus important encore, les trois États membres n’ont pas vraiment réfléchi aux implications de cette décision sur leurs citoyens », a affirmé le président de la commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray.

 

M. Touray dont les propos ont été rapportés dans un compte rendu rédigé en anglais et parvenu à l’AIB, s’exprimait jeudi à Abuja (Nigéria) à l’ouverture, d’une session extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de son organisation, consacrée aux départs du Burkina, du Mali et du Niger.

 

« S’il y a un temps pour que la CEDEAO reste ensemble, c’est le moment et il n’y a pas de défi que la CEDEAO ne puisse pas relever », a-t-il ajouté.

 

Pour le président du MSC et ministre des Affaires étrangères du Nigéria, Yusuf Maitama Tuggar, il faut trouver des solutions aux défis posés par ces décisions.

 

Mais « dans notre recherche de solutions, nous devons rester attachés aux principes de la gouvernance démocratique et de la sauvegarde du droit de notre peuple d’élire librement ses dirigeants », a-t-il poursuivi.

 

Après leur décision commune du 28 janvier 2024, le Burkina Faso et le Mali ont réaffirmé le 7 février 2024, leur volonté de quitter la CEDEAO sans attendre la date du 29 janvier 2025, comme le stipule les textes de l’organe.

 

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger disent vouloir quitter la CEDEAO sans délai, à cause de son éloignement de ses idéaux de départ, de son asservissement à des puissances étrangères et de ses sanctions injustes et illégitimes contre des peuples qui luttent depuis une décennie contre des meurtrières attaques terroristes.

Agence d’information du Burkina

Cristiano Ronaldo devient le sportif le mieux payé du monde en 2023

Cristiano Ronaldo devient le sportif le mieux payé du monde en 2023

 

8 février 2024(AIB-TASS) . L’attaquant de l’équipe nationale portugaise de football, Cristiano Ronaldo, a gagné un total de 275 millions de dollars en 2023, devenant le sportif le mieux payé au monde, indique le classement du site Sportico.

 

Il est suivi par le golfeur américain Jon Rahm (203 millions de dollars), l’attaquant de l’équipe nationale argentine de football Lionel Messi (130), le basketteur américain LeBron James (125,5) et l’attaquant de l’équipe nationale française de football Kylian Mbappé (125).

 

Le classement présente également une évaluation de 100 sportifs les mieux payés selon leurs sports. Il compte 40 basketteurs, 16 footballeurs 13 joueurs de baseball, 11 joueurs de football américain, 10 golfeurs, 6 boxeurs, 2 pilotes de course automobile et 2 joueurs de tennis.

 

Le joueur le mieux payé du football américain est l’Américain Patrick Mahomes (84,3 millions de dollars, 10e place du classement), le pilote – le Néerlandais Max Verstappen (75, 15e), le joueur de baseball – le Japonais Shohei Ohtani (70, 16e), le boxeur – le Mexicain Saul Alvarez (66, 17e), le joueur de tennis – le Serbe Novak Djokovic (44,9, 46e).

AIB-TASS

Affaire charbon fin : la cargaison a quitté le port sec de Bobo pour l’usine de raffinerie d’or

Affaire charbon fin : la cargaison a quitté le port sec de Bobo pour l’usine de raffinerie d’or

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le comité technique de supervision de « l’affaire charbon fin » a procédé à l’enlèvement de la cargaison des conteneurs au port sec de Bobo-Dioulasso, le mardi 6 février 2024. Le contenu des conteneurs est convoyé à l’usine de raffinerie d’or de Ouagadougou.

La page du long feuilleton de l’affaire dite de « charbon fin » est en passe d’être définitivement tournée. En effet, suite à l’accord transactionnel trouvé, le 26 décembre dernier, entre l’Etat et la société minière IAM Gold Essakane, le comité technique de supervision a procédé à l’enlèvement des 32 conteneurs, le mardi 6 février 2024, au port sec de Bobo-Dioulasso. Cet accord, selon la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté stipule que la société minière accusée de fraude en matière de commercialisation d’or, cède le charbon fin saisi. « Nous sommes là ce matin pour l’enlèvement des 32 conteneurs de charbon afin de les traiter et extraire l’or qui s’y trouve au profit de l’Etat en plus des 9 milliards F CFA d’amende que la société doit verser au gouvernement burkinabè. Donc, aujourd’hui, c’est le départ de la cargaison vers Ouagadougou à l’usine pour le traitement », a expliqué Mariama Konaté. Saisie en 2018, la cargaison contenant le charbon fin était stockée au port sec de Bobo-Dioulasso. Membre du comité technique de supervision de cette affaire, Jonas Hien, par ailleurs directeur des programmes de l’ONG Organisation pour le renforcement des capacités de développement (ORCADE), a suivi le processus d’enlèvement des conteurs.

Corriger les insuffisances dans la gestion du secteur minier

La gouverneure de la région des Hauts-Bassins Mariama Konaté s’est rassurée des conditions du processus d’enlèvement des conteneurs au port sec de Bobo-Dioulasso.
« Nous représentons la société civile dans le comité technique de supervision. Nous sommes donc venus constater et comparer les données du procès-verbal du procès pour nous rassurer effectivement que ces informations contenues correspondent à la réalité du terrain avant de procéder à l’enlèvement de la cargaison », a-t-il fait savoir. Pour lui, du moment où les deux parties (le gouvernement et la société minière) sont parvenues à un accord, il est nécessaire que les intérêts de l’Etat soient préservés. « On ne peut que se réjouir de cet accord. Mais l’enlèvement des conteneurs n’est qu’un début du processus. Après, nous pensons pouvoir suivre le processus jusqu’à la finalité, étant donné que le gouvernement prend effectivement soin de jouer la carte de la transparence dans ce dossier », a indiqué Jonas Hien. Tous les acteurs, a fait savoir M. Hien, sont engagés à faire en sorte que, l’opinion publique soit informée sur ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Cette affaire du charbon fin, a estimé le représentant de la société civile, donne l’occasion de corriger les insuffisances dans la gestion du secteur minier au Burkina Faso. Mais cela n’est possible, a-t-il mentionné, qu’avec la contribution « honnête » de tous les Burkinabè. « Pour le développement du secteur minier, chaque Burkinabè doit jouer sa carte de sorte qu’avec la nouvelle vision au plus haut sommet de l’Etat, on puisse aller vers la souveraineté économique », a conclu Jonas Hien. En rappel, l’opinion nationale et internationale avait été alertée en 2018 sur la saisie d’une importante cargaison de charbon fin de la société minière Essakan SA qui contiendrait de l’or. Après un marathon judiciaire, l’Etat et la société minière ont trouvé un arrangement à l’amiable pour clore ce chapitre qui dure depuis cinq ans.

Kamélé FAYAMA

Léa ZIGANI (Stagiaire)

Ganzourgou : Un projet mis en place au district sanitaire de Zorgho pour réduire les décès maternels et néonataux

Burkina-Projet-Réduction-Décès-Maternel-Néonatal

Ganzourgou : Un projet mis en place au district sanitaire de Zorgho pour réduire les décès maternels et néonataux

 

Zorgho, (AIB)- Le District sanitaire de Zorgho dans la province du Ganzourgou, dans la région du plateau central a organisé une rencontre d’information et de plaidoyer le 6 février 2024 pour la mise en œuvre d’un projet visant à réduire les décès maternels et néonataux dans les villages de Damigoghin et de Yargo, relevant du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Zam. La rencontre a réuni des autorités administratives communales de Zam, des leaders des villages concernés, des agents de santé du CSPS de Zam, des membres de l’équipe cadre du district, et des représentants de la direction régionale de la santé de Ziniaré.

 

L’objectif principal de cette rencontre était de susciter une participation communautaire active dans la planification et la mise en œuvre des activités destinées à réduire les décès maternels et néonataux.

Il s’est agi au cours de cette rencontre de présenter d’abord les termes de référence du projet puis d’échanger sur les enjeux et défis liés à la Santé maternelle, néonatale et infantile. Ce projet dénommé : « Projet de mise en œuvre des activités communautaires dans les villages de Damigoghin et de Yargo du CSPS de Zam », est financé par l’UNICEF.

Selon le Médecin chef du district sanitaire de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, la rencontre de plaidoyer est la première activité sur huit programmées dans le cadre du projet. Les activités restantes comprennent notamment la formation des agents de santé et des Agents de santé de base communautaires (ASBC), la supervision des activités, et la mise en place d’outils de collecte de données pour le suivi et l’évaluation.

Dr. Kaboré a souligné l’importance de l’engagement des leaders communautaires pour la réussite du projet. Sa présentation sur les enjeux et défis liés à la santé maternelle, néonatale, et infantile a permis aux participants de se rendre compte de la nécessité d’agir rapidement et efficacement, au regard des chiffres présentés.

Pour l’infirmier chef de poste de Zam, Inoussa OUEDRAOGO, cette initiative est une opportunité majeure pour les deux villages. Il a appelé les leaders à s’engager pleinement, afin que cette action serve de modèle pour d’autres communautés.

Dr. Kaboré a conclu en annonçant que les activités de cette première phase du projet s’étaleront sur trois mois. « Si cette phase initiale est couronnée de succès, l’UNICEF pourrait reconduire et élargir les activités, en tenant compte des propositions de la communauté », a-t-il indiqué.

En choisissant les villages de Damigoghin et de Yargo comme zones pilotes, les organisateurs ont mis en avant leur dynamisme et leur forte densité de naissances, faisant de ces communautés des pionnières dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.

Cette rencontre marque le renforcement de la collaboration entre les autorités locales, les leaders communautaires et les acteurs de la santé, pour offrir un avenir plus sûr aux mères et aux nouveau-nés à Zam.

 

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

 

½ finale Côte d’Ivoire # RD Congo : une ambiance euphorique à Ebimpé

FOOT-BFA-CIV-RDC-AFR-SPORT-CAF-CAN2023-AMBIANCE

½ finale Côte d’Ivoire # RD Congo : une ambiance euphorique à Ebimpé

Abidjan, 7 fév. 2024 (AIB) – Les supporteurs des Eléphants de Côte d’Ivoire (pays hôte) ont assuré le mercredi, une folle ambiance au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé d’Abidjan avant, pendant et après la victoire de leur équipe qualifiée pour la finale de la CAN, après avoir battu en ½ finale, les Léopards de la RD Congo (1-0).

Sur toutes les rues d’Anyama, le quartier d’Abidjan qui abrite le stade Ebimpé, les supporteurs défilent, soit pour le stade, soit pour un village CAN créé pour la circonstance, soit encore pour un maquis où on peut suivre dans l’euphorie le match.

Le joyau d’Ebimpé qui dispose de 60 000 places assises a presque fait le plein des spectateurs avec 51 020 entrées. Vouvouzélas, tambours, sifflets et autres objets d’animation ont été emportés par les supporteurs presque tous vêtus des couleurs des Eléphants (orange, la couleur dominante, le blanc ou le vert) pour se rendre au lieu choisi pour suivre le match.

Ce sont ceux qui disposaient de Vouvouzélas qui se faisaient le plus entendre. Les troupes d’animation du comité national de soutien aux Eléphants ont quadrillé le stade depuis 15h, pour un match qui démarre à 20h. Ils ont tenu le pari de faire l’ambiance jusqu’à l’heure du match comme ils savent bien le faire.

La RD Congo noyée par l’ambiance

La centaine de supporteurs congolais, noyée dans ce brouhaha hors pair, a tenté envain pour se faire entendre par les 22 acteurs sur le terrain. Après l’heure (60mn) de jeu, les lampes torches des portables ont illuminé les gradins d’Ebimpé pour pousser les Eléphants à plus de sacrifice. Quand Sébastien Haller a ouvert le score, il eut une explosion de joie dans les gradins et sur le terrain.

A la fin du match et comme à leur habitude depuis le « réveille » de l’équipe ivoirienne dans la compétition, les joueurs ont fait un tour d’honneur pour saluer le 12e homme, les supporteurs, pour leur soutien, bien sûr au son de la musique qui cartonne actuellement en Côte d’Ivoire, « le coup du marteau ». Quelques supporteurs se sont exprimés.

« C’est magnifique. On y croyait depuis qu’on est ressuscité. Je suis satisfait de l’intensité du jeu des Eléphants surtout au niveau du milieu du terrain. Les joueurs se sont bien battus. Si on joue avec le même rythme contre le Nigeria, on va les battre, même si on sait que c’est une très bonne équipe. Cette Coupe va rester ici », a analysé Ulrich qui a badigeonné son visage de peinture aux couleurs nationales.

Selon Laeticia Monté de mère burkinabè (Koudougou) et de père ivoirien, « mon cœur balançait entre la Côte d’Ivoire et un peu le Congo parce que j’aime beaucoup Chancel Mbemba (le capitaine et défenseur central des Léopards : ndlr). Je continuerai de supporter mon pays de cœur, la Côte d’Ivoire. On est content parce qu’on ne s’y attendait pas mais comme on le dit, Dieu est avec nous ».

Mme Elo Ella mentionne que « au départ c’était difficile mais aujourd’hui on va en finale. On est très content. On va continuer de supporter notre équipe parce qu’on est confiant. On va remporter la coupe ».

Les supporteurs congolais ont rangé leurs drapeaux après le match et ont félicité leurs joueurs pour ce parcours presqu’abouti dans cette CAN.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Banwa : Des PDI s’adonnent à la maraicher-culture pour subvenir à leurs besoins

Burkina-Insécurité-PDI-Maraichage

Banwa : Des PDI s’adonnent à la maraicher-culture pour subvenir à leurs besoins

Solenzo, (AIB) – Malgré le contexte sécuritaire et humanitaire difficile dans la commune de Solenzo, des personnes déplacées internes pratiquent la culture de contre saison. L’AIB a rencontré quelques-uns, qui ont accepté parler de leurs difficultés.

 

Ce mardi 6 février matin, l’AIB a effectué un déplacement sur les sites de maraîchage, afin de voir l’évolution des travaux des personnes déplacées internes.

La volonté de travailler se lisait sur leurs visages malgré le problème crucial d’eau. La seule rivière qui servait aux maraichers a tari. Pour résoudre ce problème, les producteurs ont creusé des puits.

Le maraicher, Issiaka Sangaré, était sur des sites aurifères pendant près de 11 années pour un lendemain meilleur.

Selon ses dires, il a fait le Sénégal et la Guinée, mais la pauvreté et la maladie lui ont fait rentrer au bercail.

« Si je ne peux pas avoir l’argent, au moins, c’est mieux d’avoir la santé. Depuis 2 ans, je suis ici je rends grâce à Dieu. J’ai la santé et j’arrive à gérer ma famille », a-t-il martelé.

Il affirme travailler avec son frère pendant l’hivernage et il s’adonne au maraichage pendant la saison sèche.

Si Issiaka Sangaré et sa famille ont pu cultiver pendant la saison des pluies, ce n’est pas le cas pour le déplacé interne, Taanou Coulibaly, ressortissant de Kanadougou dans la Kossi.

Arrivé à Solenzo au mois d’août 2023, il n’a pas eu de champs pour cultiver.

Avec la culture de contre-saison, il a produit du maïs, de la tomate et de l’oignon sur une superficie d’un demi-hectare.

« J’ai produit du maïs pour nourrir ma famille car je n’ai pas les moyens pour acheter des vivres », a indiqué Taanou Coulibaly.

Selon les producteurs rencontrés sur place, les difficultés sont essentiellement liées au manque d’eau.

« Si on avait un château d’eau ou un point aménagé, cela allait nous permettre de mieux produire », sollicitent-ils.

Chez d’autres, c’est déjà la récolte et l’heure est au bilan.

Issaka Bagaya est aussi déplacé interne venu de Yarakuy, village situé à 12 km de Solenzo.

« Nous avons commencé à vendre la tomate actuellement à 300 F CFA le seau alors qu’au début c’était 500 F CFA. Nous avons dépensé près de 100 000 FCFA. Ce que nous avons vendu et ce qui reste à vendre nous permettra d’avoir au moins un million. Avec cette somme, je vais acheter un non loti et construire pour ma famille et mes parents», a-t-il conclu.

Les producteurs ont bénéficié de l’accompagnement de la direction provinciale en charge de l’Agriculture, qui a pu mettre à la disposition des maraîchers de l’engrais au prix de 12 000 FCFA le sac.

Agence d’information du Burkina

SO/dnk

 

Dernières publications