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Plus de 6.000 migrants disparus l’an dernier en voulant gagner l’Espagne (ONG)

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Plus de 6.000 migrants disparus l’an dernier en voulant gagner l’Espagne (ONG)

 

 MADRID, 9 jan 2024 – Au moins 6.618 migrants sont morts ou ont disparu en 2023 en tentant de gagner l’Espagne, soit 18 par jour en moyenne, a indiqué mardi l’ONG espagnole Caminando Fronteras.

Ce chiffre, qui a pratiquement triplé (+177%) par rapport à celui de 2022, est « le plus élevé » comptabilisé par l’ONG depuis le début de ses recensements, a dénoncé devant la presse sa coordinatrice, Helena Maleno, en s’élevant contre « le manque de moyens » des sauveteurs en mer.

A titre de comparaison, un rapport de l’ONG publié l’an dernier recensait 11.200 migrants morts ou disparus en tentant de rejoindre l’Espagne entre 2018 et 2022, soit six par jour en moyenne.

Ce bond des drames migratoires intervient alors que le nombre de migrants arrivés clandestinement en Espagne a presque doublé en 2023, à 56.852 personnes, en raison d’un afflux sans précédent dans l’archipel des Canaries, selon des chiffres du gouvernement espagnol.

Caminando Fronteras, qui s’appuie sur les appels de détresse des migrants en mer ou de leurs familles pour élaborer ses rapports, a recensé 363 femmes et 384 enfants parmi les victimes comptabilisées l’an dernier.

L’immense majorité des disparitions de migrants tentant de rejoindre l’Espagne (6.007 sur le total) est intervenue sur la route migratoire extrêmement dangereuse entre les côtes du Nord-Ouest de l’Afrique et l’archipel espagnol des Canaries, dans l’océan Atlantique.

Les migrants effectuent cette traversée de plusieurs centaines de kilomètres et de plusieurs jours ou semaines sur des embarcations de fortune bondées.

 

Selon l’ONG, les migrants disparus en tentant de gagner l’Espagne sont partis en premier lieu des côtes du Sénégal (3.176).

L’ONG a recensé par ailleurs 611 morts ou disparus l’an dernier sur la route migratoire reliant le Maroc et l’Algérie aux côtes Sud de l’Espagne.

L’Organisation internationale des migrations (OIM), qui s’appuie quant à elle sur des témoignages indirects et des articles de presse, a comptabilisé l’an dernier 914 disparus sur la route migratoire vers les Canaries et 333 entre le Maroc ou l’Algérie et l’Espagne.

L’OIM souligne toutefois que ses chiffres sont « probablement » une sous-évaluation « considérable » de la réalité étant donné la difficulté à documenter ces naufrages et le fait que la majorité des corps ne sont pas retrouvés.

Avec l’AFP

Balé : La paix au Burkina demandée au Doua annuel à Ouahabou

Balé : La paix au Burkina demandée au Doua annuel à Ouahabou

Boromo, le 08 janv.2024(AIB)-Le village de Ouahabou a organisé sa cérémonie annuelle de Doua les 7 et 8 janvier 2024. A l’occasion, le chef du village et les guides religieux musulmans ont demandé la paix pour le Burkina Faso et formulé des bénédictions pour le chef de l’État le capitaine Ibrahim Traoré et pour son gouvernement.

Des milliers de personnes venues de plusieurs localités du Burkina Faso et d’autres pays ont participé à la cérémonie annuelle de doua à Ouahabou, les 7 et 8 janvier 2024.

Pendant deux jours les participants ont récité des versets coraniques, prié et fait des douas pour les besoins individuels, les familles et les pays de l’alliance des Etats du Sahel (AES). La cérémonie s’est achevée avec l’immolation de bœufs et de moutons comme sacrifices majeurs de la cérémonie.

A cet effet le chef du village de Ouahabou et les guides religieux du village ont prié pour le gouvernement du Burkina Faso, les forces de défense et de sécurité et la paix dans le monde.

 

Selon le chef du village M’passanogo Karantao, avant l’arrivée du président Ibrahim Traoré, les populations étaient inquiètes mais aujourd’hui il y a beaucoup d’espoir de victoire et de changement positif sur le front. « Nous souhaitons encore de succès et de progrès à nos forces combattantes », a-t-il dit.

Le chef et guide religieux a formulé des vœux pour le président Ibrahim Traoré ». Que Dieu l’aide, le protège des ennemis et asseoit d’avantage son pouvoir pour le bonheur de tous les Burkinabé ».

 

« Depuis 28 ans le doua annuel de Ouahabou se tient. Nous l’avons hérité de nos pères, et cet espace est celui de la paix et de la bénédiction. Des milliers de personnes de tous les bords religieux y viennent de plusieurs horizons pour chercher la solution à leurs problèmes et prendre des bénédictions des chefs religieux. Au fil des ans, nous recevons de plus en plus de monde. Cela nous réjouit beaucoup et nous réconforte », a affirmé le président du comité d’organisation El hadj Amidou Konaté.

 

Le préfet président de la délégation spéciale de Boromo Esaï Bamogo a représenté le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly. Il a demandé de prier davantage pour le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

OM/ata

 

Burkina/Santé (Rétrospective) : Une virulente épidémie de dengue en 2023

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Burkina/Santé (Rétrospective) : Une virulente épidémie de dengue en 2023

Ouagadougou, 29 Déc. 2023 (AIB)- L’année 2023 au Burkina Faso a été marquée par l’épidémie de la maladie de Dengue et du Chikungunya, occasionnant le décès de centaines de personnes.

En plus de la situation sécuritaire difficile du pays, le Burkina Faso a aussi été marqué, en 2023, par l’épidémie de dengue qui a causé beaucoup de victimes, au cours de l’année 2023.

Les régions du Centre et des Hauts-Bassins ont payé le lourd tribut en matière de la maladie liée à la dengue.

Entre le 1er janvier et le 05 novembre 2023, un total de 421 morts a été constaté sur l’ensemble du pays.

Du 1er janvier au 19 novembre 2023, 123 804 cas suspects ont été notifiés dont 56 637 cas probables et 570 décès, avec une létalité de 1%.

Le cumul du 1er janvier au 10 décembre 2023, fait ressortir 146 878 cas de dengue dont 67 658 cas suspects et 688 décès.

La ville de Ouagadougou a enregistré 217 cas de décès liés à la maladie de la Dengue, depuis le début de l’année 2023 et 55 décès au cours de la semaine du 06 au 12 novembre 2023, sur un total de 421 morts pour l’ensemble du pays, entre le 1er janvier et le 05 novembre 2023..

La région des Hauts-Bassins aussi est durement frappée par l’épidémie de la dengue avec 2 845 cas suspects, dont 1 236 probables et 21 décès de la semaine 1 à la semaine 45 de 2023.

Du 13 au 19 novembre 2023, 13 896 cas suspects de dengue ont été notifiés au Burkina Faso dont 6 829 cas probables et 59 décès.

Du 19 novembre 2023, 238 cas de Chikungunya, ont été confirmés avec 221 cas soit 93,2% dans le district de Pouytenga, 10 cas à Ouagadougou, 1 cas à Zorgho, 2 cas à Bobo et 4 cas à Koudougou.

Dans la semaine du 04 au 10 décembre 2023, la tendance de l’épidémie de dengue et de Chikungunya a baissé de façon générale au Burkina Faso.

Il est ressorti 5 109 cas suspects dont 2 178 cas probables et 12 décès.

Cette baisse est due à la lutte anti vectorielle qui a consisté à la pulvérisation intra domiciliaire, spatiale des espaces publics et celle des zones d’accès difficiles par des drones et aussi la gratuité des Tests de diagnostic rapide (TDR).

Le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, dans son adresse à la Nation, à l’occasion du 63e anniversaire d’accession du Burkina Faso à l’indépendance, a demandé à ses compatriotes de renforcer l’assainissement de leurs milieux de vies afin de contrer ce genre de maladies.

Il a aussi décidé de rendre le secteur de la santé plus performant pour qu’il soit à mesure de prendre convenablement en charge les Burkinabè sur place.

Son ambition est de construire des hôpitaux modernes pour permettre aux infirmiers et à aux médecins d’exprimer tout leur potentiel.

Le capitaine Ibrahim Traoré a procédé le jeudi 30 novembre 2023, à la pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de construction du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Gaoua.

D’un coût de réalisation de plus 45 milliards de francs CFA, le CHRU de Gaoua aura une capacité de plus de 300 lits et sera bâti sur une superficie de 25 hectares.

Le nouveau CHRU sera un creuset pour la formation académique et la recherche-développement en santé.

Agence d’information du Burkina

NO-HB/ata

 

Retro Education 2023 : Visite historique du président de la Transition à l’université Joseph Ki-Zerbo et lancement de la toge Unique en Faso Danfani

Burkina-Education-Retro

Retro Education 2023 : Visite historique du président de la Transition à l’université Joseph Ki-Zerbo et lancement de la toge Unique en Faso Danfani

 Ouagadougou, 8 janv. 2024 (AIB)-Dans le domaine de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, plusieurs évènements ont marqué l’année 2023, comme la visite du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré à l’université Joseph Ki-Zerbo et le lancement de la toge Unique en Faso Danfani des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

L’année 2023 a démarré avec la visite historique du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré à l’université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou.

Au cours de cette visite qui a eu lieu le mardi 17 janvier 2023, le chef de l’Etat a échangé avec la communauté universitaire et scientifique du Burkina.

Dans un premier temps, les entretiens se sont déroulés avec les enseignants-chercheurs et le personnel Atos et dans un second temps avec les étudiants des Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) du Burkina Faso.

L’autre évènement majeur de l’année 2023 dans le domaine de l’éducation a été le lancement de la toge Unique en Faso Danfani des Institutions d’Enseignement Supérieur et de Recherche.

Le lancement a eu lieu le mardi 28 novembre à Ouagadougou, sous le Haut patronage du Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambela.

Ce sont 576 enseignants-chercheurs, enseignants hospitalo-universitaires et chercheurs promus de la session 2021-2022 du CAMES qui ont arboré leurs toges.

L’année scolaire 2022/2023 a livré les résultats suivants : 39,27% de succès au BAC, 38,27% au BEPC, 71,24% au CEP. L’enseignement et la formation technique et professionnels ont enregistré un taux de 75,57%.

La tendance des résultats est baissière de 3,08 points au BEPC et de 1,84 points au Bac par rapport à l’année 2022. Dans le même temps, ceux du CEP se sont améliorés de 8,06 points.

Les meilleurs élèves de l’année scolaire 2022/2023 au nombre de 101 et les meilleurs enseignants au nombre de 26 ont été reçus et félicités le jeudi 31 août par le président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré.

Au cours d’une cérémonie qui leur était dédiée, les lauréats, issus des treize régions du Burkina ont reçu entre autres, des kits scolaires, des ordinateurs des motos, des bourses d’études, des assurances de responsabilité civile et des sommes d’argent allant de 250 mille à 350 mille FCFA.

La promotion du port du Faso Dan Fani, du Koko Dunda et autres tissus traditionnels a été acté par décret présidentiel du 02 juin 2023 dans le domaine scolaire.

L’option préconisée est celle progressive, non contraignante et concerne tous les établissements publics et privés d’enseignement post-primaire et secondaire des communes urbaines de Koudougou, de Bobo-Dioulasso, de Ouagadougou et de la commune rurale de Sabou dès la rentrée scolaire 2023-2024.

Le Burkina Faso a commémoré le 17 octobre en différé, la journée mondiale des enseignants initialement prévue le 5 octobre de chaque année. A l’occasion, 283 agents ont été décorés dans l’ordre de mérite des Palmes académiques.

Ils étaient précisément 88 enseignants-chercheurs du ministère en charge de l’Enseignement supérieur et 195 enseignants et agents du ministère en charge de l’Éducation nationale.

L’année 2023 a pris fin avec la nomination d’un nouveau ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MENAPLN) Jacques Sosthène Dingara en remplacement de Joseph André Ouédraogo le dimanche 17 décembre.  Agence d’information du Burkina

WIS/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : sécurité et finance font la une des quotidiens

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Burkina : sécurité et finance font la une des quotidiens

Ouagadougou- 08 JANVIER 2024 (AIB)- les parutions du lundi font écho de l’économie du pays de la formation  militaire de 968 détenus et des prélèvement sur les rémunérations  des travailleurs pour lutter contre le terrorisme.

« Reconquête du territoire, le gouvernement reconduit la retenue de 5% sur les salaires des ministres» titre le quotidien d’Etat Sidwaya

Pour le quotidien public, le conseil de ministre du vendredi 5 janvier « a décidé de renouveler le prélèvement de 5% sur les salaires des membres du gouvernement au bénéfice du Fonds de soutien patriotique en vue d’accélérer la reconquête du territoire nationale. »

Le journal d’Etat ajoute que s’inscrivant dans la même logique, le conseil de ministre a également « décidé du prélèvement de 1% sur le salaire net de tous les travailleurs du public et du privé et un prélèvement de 25% sur les primes dans tous les départements ministériels où il y a des primes prévues et également au niveau des sociétés d’Etat et des EPE.

« Cette contribution vise à améliorer l’équipement des forces combattantes d’une part et d’autre part la prime des volontaires pour la défense de la patrie qui passe de 60000 à 80000 FCFA » rapporte le quotidien d’information.

« C’est le prix à payer quand on est en guerre.  C’est aussi le prix à payer quand pendant plusieurs années, on a fait peu de choses pour lutter efficacement contre ce phénomène de terrorisme dont nous sommes tous d’une façon ou d’une autre responsable » écrit le quotidien bobolais L’Express du Faso dans sa rubrique édito.

Pour le journal Le pays, « si pour beaucoup de citoyens, la mesure est justifiée compte tenue de la situation sécuritaire et des efforts fournis par le gouvernement, par contre, pour d’autres, ces mesures affaiblissent le pouvoir d’achat des travailleurs qui souffrent déjà le martyre »

Dans un autre registre, le quotidien bobolais l’express du Faso mentionne dans sa une « 96 forestiers militairement aguerris »

« Cette formation a permis d’inculquer aux stagiaires un esprit militaire, de les aguerrir et d’améliorer leurs aptitude physique » rapporte le confrère bobolais.

Sidwaya souligne que pour le chef de bataillon Yves Bambara, « des modules en adéquation avec la situation ont été dispensé aux apprenants de sorte à leur inculquer des valeurs militaires ».

« Le délégué de la promotion Dramane Kindo a saisi l’opportunité pour transmettre des doléances au nom de la promotion à savoir la dotation complète des stagiaires forestiers en effets d’habillement, une affectation effective dans un délai bref, l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents » ajoute le quotidien d’Etat

De son côté,  l’observateur Paalga titre à sa une : « 101,58% de recettes en 2023 »

Pour le quotidien, a l’issue de la deuxième session ordinaire de l’année 2023 du CASEM du ministère en charge deb l’économie, , « il ressort en œuvre satisfaisante du plan de travail 2023 au 30 novembre  avec des résultats importantes  dont entre autres la mobilisation de ressources propres à hauteur de 2351,25 milliards de FCFA sur une prévision de 2314,77 milliards de FCFA soit un taux de recouvrement de 101,58% ; le recouvrement au profit des collectivités  territoriales de 40,38 milliards de FCFA soit un taux de 94 ;56% par rapport à la prévision annuelle ».

« Il aussi relevé les avancées dans l’informatisation du cadastre foncier nationale, le financement de 68 projets du programme Agri Nova, de 24 PME et de 9 grandes entreprises à hauteur de 6 milliards » poursuit le quotidien.

Il ajoute que pour 2024, des orientations ont été donnés à savoir entre autres l’optimisation de la mobilisation des ressources pour le financement du développement, la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Agence d’information du Burkina

AMZ/RMJ/ata

Burkina : Pour Ibrahim Traoré, la corruption est un vol à combattre avec rigueur  en 2024

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Burkina : Pour Ibrahim Traoré, la corruption est un vol à combattre avec rigueur  en 2024

Ouagadougou, 08 janv. 2024 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a réaffirmé lundi, sa volonté de combattre rigoureusement la corruption, ce « vol » au sein de l’administration publique burkinabè.

Selon le Chef de l’Etat, la plupart des cabinets recrutés ont généralement des connexions avec des acteurs de l’administration qui par des voies détournées, offrent leurs compétences en contrepartie d’une rémunération indue.

« C’est du vol, c’est de la triche et on va mettre fin à ces pratiques », s’est-il indigné.

Le Président de la Transition a appelé à activer les conseils de discipline dans les différentes structures de l’administration pour que des sanctions soient prises à l’encontre des agents indélicats même si cela devrait aller jusqu’au licenciement.

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rencontré, ce lundi matin, le personnel de la Présidence du Faso ainsi que des services rattachés pour échanger sur le fonctionnement de l’institution et l’orientation de la Transition pour cette année 2024.

Pour lui, la machine de la lutte contre la corruption a démarré pour cette année 2024 et la fermeté sera de rigueur sur les cas avérés de corruption et de laxisme dans l’administration publique.

« Chacun doit faire la mission pour laquelle il a été recruté. Malheureusement, ce n’est souvent pas le cas et quand on veut licencier, les gens sortent les textes de partout. Vous ne pouvez pas prendre les textes des autres et venir appliquer à notre contexte », a ajouté le Capitaine Ibrahim TRAORE qui s’est dit remonté contre certaines pratiques dans l’administration publique.

Il a dénoncé la propension à recruter systématiquement des cabinets pour des travaux relevant de la compétence et des obligations des cadres de l’administration publique.

« S’il y a des gens qui doivent véhiculer l’idéologie que nous défendons, c’est bien vous qui travaillez au niveau central. Durant ces 15 mois, vous avez pu observer beaucoup de chose avec moi dans l’administration ; vous avez aussi pu observer l’évolution de la situation sécuritaire. En ce début d’année, il est nécessaire de se donner un nouveau départ pour l’institution et le pays entier », a indiqué le Chef de l’Etat au personnel à cette rencontre.

Selon le Président TRAORE, les efforts de la Transition seront axés cette année sur la lutte contre la corruption et la lenteur administrative qui plombent parfois les actions du gouvernement.

« La lutte contre le terrorisme avance, mais il faut reconnaitre qu’il y a certains volets sur lesquels les choses n’ont pas avancé ; c’est la corruption, la lenteur administrative. Il faut le reconnaitre, les choses n’ont pas bougé à ce niveau parce que nous nous sommes donnés un temps pour sensibiliser et parler aux gens pour qu’ils comprennent, aussi bien au niveau de l’armée qu’au niveau civil », a soutenu le Chef de l’Etat.

Aussi, a-t-il annoncé de grands chantiers dans le domaine de l’agriculture avec l’offensive agropastorale et halieutique dans la perspective de l’atteinte de la sécurité alimentaire.

Les efforts de la Transition s’inscrivent, selon lui, dans la promotion du développement endogène et la lutte pour la cause des plus démunis dans la société burkinabè.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Sissili : La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo validée 

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Sissili : La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo validée 

Léo, (AIB)- La direction générale du Foncier et de l’organisation du monde rural (DGFOMR) a organisé, le 29 décembre 2023 à Léo, un atelier de validation de la charte foncière locale de la commune urbaine de Léo, sous la présidence du Président de la délégation spéciale de ladite commune, Kassoum Koalaga.

La charte foncière locale de la commune urbaine de Léo a été validée le 29 décembre 2023 à Léo, par les acteurs locaux chargés de sa mise en œuvre, est portée sur les transactions des terres rurales.

L’atelier a réuni les membres de la délégation spéciale, des comités d’initiatives, des commissions foncières villageoises, de conciliations foncières villageoises, des comités villageois de développement ainsi que des coutumiers.

Selon le chef de mission de la direction générale du foncier et de l’organisation du monde rural (DGFOMR), Seydou Konaté, la validation de cette charte locale par les acteurs locaux chargés de sa mise en œuvre constitue une étape très importante.

« Après cette étape de validation de la présente charte, nous souhaitons son adoption par l’instance dirigeante communale surtout qu’elle soit réellement mise en œuvre », a- t- il relevé.

Aux dires de Mr Konaté, beaucoup de chartes ont été élaborées mais n’ont jamais été mises en œuvre.

Il a indiqué que la mise en œuvre de la charte foncière locale de la commune urbaine permettra non seulement de réduire drastiquement les conflits liés au foncier mais aussi d’encadrer les transactions pour un développement rationnel de la commune.

Seydou Konaté, assisté de Saïdou Ouédraogo, a présenté et expliqué l’élaboration de la charte locale de la commune urbaine de Léo aux différentes parties prenantes.

Des échanges sur les préoccupations et contributions des participants ont été prises en compte.

Les participants ont à l’unanimité acclamé le document et souhaité sa bonne mise en œuvre.

Le président de la délégation spéciale Léo, Kassoum Koalaga, a remercié l’ensemble des participants pour le sens de l’écoute et la pleine participation aux échanges, « Ce qui dénote de l’intérêt qu’ils accordent à ce document dont l’importance n’est plus à démontrer.

Il a enfin invité les représentants des différents comités d’initiatives de relayer l’information auprès de leurs communautés de bases respectives à l’effet de mettre tout le monde au même niveau d’information.

En rappel, la charte locale est une convention locale qui permettra à la commune urbaine de Léo d’encadrer tout ce qui est transaction et gestion des ressources naturelles y compris la terre.

Agence d’information du Burkina

OAN/hb/bz

Gnagna/Fêtes de fin d’année : La police nationale de Bogandé salue le civisme des populations

BURKINA-GNAGNA-SECURITE

Gnagna/Fêtes de fin d’année : La police nationale de Bogandé salue le civisme des populations

Bogandé, (AIB)-Au cours d’un entretien, la police nationale de Bogandé a salué le comportement des habitants de la ville de Bogandé, observé pendant les fêtes de fin d’année. Aucun incident n’a été enregistré.

Zéro accident, c’est le bilan dressé par les services de sécurité à l’occasion des fêtes de fin d’année dans la ville de Bogandé.

Malgré l’euphorie des grandes fêtes, aucun incident n’a été signalé.

Un état de fait qui réjouit les services de la police nationale pour le civisme dont les habitants de Bogandé ont fait preuve pendant la fête de la nativité et celle de la Saint Sylvestre.

La police nationale a par ailleurs, mis également cela à l’actif des Forces de défense et de sécurité, avec l’implication sans faille des groupes d’auto-défense sur le terrain de la réglementation de la circulation et la sensibilisation.

Agence d’Information du Burkina

OAYT/hb/bz

L’Occident a perdu la source de son pouvoir en abandonnant les valeurs traditionnelles

SOCIÉTÉ: FRANCE-OCCIDENT-VALEURS-OPINION

L’Occident a perdu la source de son pouvoir en abandonnant les valeurs traditionnelles

PARIS, 7 janvier. /TASS/. Les pays occidentaux, en rejetant leurs valeurs protestantes traditionnelles, ont perdu la source de leur force et sont au bord de la défaite dans la confrontation avec la Russie.

Cette opinion a été exprimée par l’historien et anthropologue français Emmanuel Todd dans une interview accordée au magazine Le Point, qui coïncide avec la sortie de son nouveau livre La défaite de l’Occident.

« La défaite de l’Occident n’est pas la victoire de la Russie. L’Occident se défait lui-même », a déclaré M. Todd, commentant le conflit actuel en Ukraine dans le contexte d’une confrontation plus globale entre les pays occidentaux et la Russie.

Selon lui, la faiblesse de la position des États occidentaux est notamment due à l’échec de « l’économie politique », qui a « montré au monde » le caractère fictif de la supériorité de leur PIB par rapport à celui de la Russie et de la Biélorussie réunies.

Le chercheur souligne également qu’à l’heure actuelle, l’Occident connaît « l’effondrement du protestantisme avec ses valeurs de travail et de discipline sociale », qui, selon lui, « assurait autrefois l’essor des pays occidentaux, en particulier du monde anglo-américain ».

Avec TASS

Le commandant Souleymane Zango nouveau patron de la Garde républicaine

 

Le commandant Souleymane Zango nouveau patron de la Garde républicaine

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a nommé vendredi, le commandant Souleymane Zango, commandant de la Garde républicaine, a appris l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive Faso7

Burkina : Création d’une Brigade spéciale et d’intervention rapide avec rang d’armée

Burkina : Création d’une Brigade spéciale et d’intervention rapide avec rang d’armée (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le capitaine Ibrahim Traoré a décrété vendredi, la création Brigade spéciale et d’intervention rapide, une grande unité opérationnelle interarmées, avec rang d’armée, a appris l’AIB.

 

Selon le décret de création signé vendredi par le capitaine Ibrahim Traoré, la Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide qui a rang d’armée, comprend entre autres, un cabinet, un état-major, un Groupement des Forces Spéciales en abrégé GFS et des Groupements d’Intervention Rapide en abrégé GIR.

 

Elle dispose également d’une Garde Républicaine en abrégé GR, d’un Groupement de Commandement d’Appui et de Soutien en abrégé GCAS comprenant des unités spécifiques et d’un Bataillon d’Artillerie de Campagne et d’Intervention Rapide en abrégé BACIR.

 

L’ Escadron Aérien d’Intervention Rapide en abrégé EAIR, un Bataillon Blindé d’intervention Rapide en abrégé BBIR, un Bataillon de Commandement d’Appui et de Soutien en abrégé BCAS et un Centre de Formation et de Perfectionnement des Unités Spéciales et d’Intervention Rapide en abrégé CFPUSIR, font aussi parties de ses composantes.

 

« La Brigade Spéciale et d’Intervention Rapide a pour principale mission de lutter contre le terrorisme sur toute l’étendue du territoire national par des opérations spéciales et des interventions rapides.

 

Elle participe à la sécurisation du territoire national, à la protection des institutions, des installations sensibles et des hautes personnalités. Elle participe en outre à des missions à l’étranger dans le cadre des conventions bilatérales ou multilatérales », indique le décret.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Le capitaine Ibrahim Traoré crée cinq nouveaux BIR

Burkina: Le capitaine Ibrahim Traoré crée cinq nouveaux BIR (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janv. 2024(AIB)-Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a décreté vendredi, la création de cinq nouveaux Bataillons d’intervention rapides à Titao, Djibo, Toma Kantchari et Pama, a appris l’AIB.

 

Dans un décret en date du 5 janvier 2024, le président Ibrahim Traoré a décidé de la création de la 21 BIR à Titao, de la 22e à Djibo, de la 23e à Toma, de la 24e à Kantchari et de la 25e à Pama.

 

En rappel, les Bataillons d’Intervention Rapide sont chargés d’intervenir le plus vite possible et le plus en avant, en privilégiant la mobilité et la puissance de feu face à toute menace contre l’intégrité du territoire national.

 

Les escortes de grands convois logistiques au profit des Forces Armées Nationales ou de tout autre organisme et la participation à la lutte contre le grand banditisme aux côtés des forces de sécurité intérieure, font également parties de leurs missions.

 

Les BIRS ont pour rôle également de préserver et de perpétuer les traditions militaires.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Photo d’archive Minute.bf

Burkina: Le capitaine Patrick Anicet Bado nommé commandant du Centre national d’entrainement commando par le capitaine Ibrahim Traoré

Burkina: Le capitaine Patrick Anicet Bado nommé commandant du Centre national d’entrainement commando par le capitaine Ibrahim Traoré (Actualisée)

 

Ouagadougou, 6 janvier 2024(AIB)-Le président Ibrahim Traoré a décrété vendredi, la création du Centre national d’entraînement commando (CNEC) en remplacement du Centre d’Entraînement Commando et de Formation aux Opérations Spéciales.

 

Le CNEC a pour mission d’assurer l’entraînement, la qualification et l’aguerrissement aux techniques commandos des personnels militaires et paramilitaires, indique le décret du président Ibrahim Traoré.

 

Implanté dans la garnison de Pô, le CNEC est constitué de sous-groupements formant Corps.

 

Il est rattaché à l’état-major de l’Armée de Terre eu égard à sa spécificité et a rang de région militaire, lit-on encore.

 

Dans un autre décret, le chef de l’État a nommé le capitaine Patrick Anicet Bado, commandant du CNEC.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Ioba : Jubilé d’argent et ordination du premier prêtre de la paroisse de Poulèba              

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 Ioba : Jubilé d’argent et ordination du premier prêtre de la paroisse de Poulèba                                  

Dano, (AIB)-L’évêque du diocèse de Diébougou, Monseigneur Kusiélé Der Raphaël Dabiré, a ordonné le 30 décembre 2023, le premier prêtre de la paroisse Sainte Thérèse d’Avila de Poulèba, l’abbé Gbaanè Arthur Somé, à l’occasion  de la clôture du jubilé d’argent de cette paroisse.

Ouverte le 18 octobre 1998, la paroisse Sainte Thérèse d’Avila de Poulèba (commune de Oronkua), a fêté ses 25 ans d’existence en 2023. L’année jubilaire a commencé le 18 décembre 2022 pour prendre fin le 30 décembre 2023.

L’évêque du diocèse de Diébougou, Kusiélé Der Raphaël Dabiré a présidé la messe de clôture des activités du jubilé d’argent de la paroisse Sainte Thérèse d’Avila en présence du clergé, des religieuses et de nombreux fidèles catholiques.

Selon l’actuel curé de la paroisse de Poulèba, Abbé Sègnituo Eric Hien les activités du jubilé étaient basées sur deux axes fondamentaux : l’aspect liturgique et l’aspect spirituel. « En tant que chrétiens, la foi est importante et il faut la raviver. En plus, cette foi doit se traduire en œuvres» a-t-il relevé.

« On ne peut pas parler de foi sans parler des œuvres » poursuit-il en citant l’apôtre Saint Jacques. C’est pourquoi, au cours des formations initiées pendant cette année jubilaire l’esprit de résilience, de l’auto prise en charge et du développement de la communauté ont été évoqués, a ajouté le curé.

Pour lui, tout cela a permis aux fidèles de se prendre en charge. En effet, l’abbé Hien a salué la prise de conscience des fidèles résidents qui ont réalisé la majorité des activités de ce 25 -ème anniversaire grâce à leurs propres contributions volontaires ou spontanées.

Il a remercié également toutes les bonnes volontés qui ont apporté leur soutien à la réalisation de ce jubilé d’argent.

Cette célébration a été couplée de l’ordination presbytérale de l’abbé Gbaanè Arthur Somé. Ce nouveau prêtre est le premier issu de la paroisse Sainte Thérèse d’Avila à être ordonné.

L’abbé Somé a remercié ses aînés dans la mission sacerdotale, les religieuses et les fidèles pour leurs conseils et leurs prières.

Le nouveau prêtre a réitéré sa gratitude à l’évêque pour son assistance et ses bénédictions. Il a salué la présence remarquable de la communauté chrétienne catholique du Ghana voisin où il a fait une partie de ses études.

Pour Monseigneur Kusiélé Der Raphaël Dabiré, une des grandes joies d’un évêque, c’est ordonner un prêtre du diocèse dont il est l’évêque titulaire.

« Sans prêtre l’évêque ne peut pas faire grande chose. D’où l’importance accordée à l’animation des vocations dans les paroisses » a dit l’évêque.

Le prêtre est un élément clé de la communauté chrétienne et humaine. Évangéliser, c’est travailler à l’amélioration de la condition de tout homme, a poursuivi Monseigneur Der Raphaël Dabiré.

Ce qui explique la longueur du processus de la formation, sa complexité et son coût élevé, a expliqué l’évêque.

« Nous espérons que d’autres jeunes vont emboîter le pas à celui qui vient d’être ordonné» a conclu l’évêque du diocèse de Diébougou.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE             

AIB / Ioba

Faso Rakiré ambitionne inscrire la parenté à plaisanterie au patrimoine de l’Unesco

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Faso Rakiré ambitionne inscrire la parenté à plaisanterie au patrimoine de l’Unesco

Ouagadougou, 06 janv. 2024 (AIB)-L’association Faso Rakiré, ambitionne d’inscrire la parenté à plaisanterie au tableau du patrimoine immatériel de l’Unesco, a appris l’AIB samedi auprès de ses premiers responsables.

« Notre ambition est de faire connaître la parenté à plaisanterie à travers le monde et l’inscrire comme patrimoine mondial immatériel au niveau l’UNESCO » a déclaré le coordonnateur de l’association Faso Rakiré Benoît Ilboudo, dans un entretien à l’AIB.

L’association Faso Rakiré, créée officiellement en décembre 2022, a pour but de promouvoir la cohésion sociale entre les différents peuples à travers la parenté à plaisanterie.

« La parenté à plaisanterie est un pacte de non-agression entre les communautés et un instrument de paix. Née dans un contexte de conflits, elle espère apporter sa contribution à la cohésion sociale entre les communautés qui la pratiquent aujourd’hui » a souligné le vice coordonnateur de l’association, Ifzou Kiemdé.

Cette association veut également faire de la parenté à plaisanterie un instrument pour renforcer le vivre ensemble et faire du Burkina un havre de paix.

En cette nouvelle année 2024, les premiers responsables de l’association souhaitent que le Burkina Faso tourne rapidement la page du terrorisme qui le secoue depuis huit ans.

« Nous souhaitons que le pays fasse un pas en avant vers la paix tant souhaitée avec les différents acteurs, que le pays aille de victoires en victoires. Et qu’avec nos liens séculaires, nous puissions plaisanter ensemble avec toutes les communautés, comme dans le passé pour regarder vers l’avenir et dans l’unité », a souhaité le vice coordonnateur de Faso Rakiiré, Ifzou Kiemdé.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

La Russie a été le principal fournisseur d’énergie en Turquie en 2023

ÉCONOMIE: TURQUIE-RUSSIE-RELATIONS

La Russie a été le principal fournisseur d’énergie en Turquie en 2023

ISTANBUL, 6 janvier. /TASS/. La Russie a maintenu sa position du principal fournisseur de gaz naturel et de pétrole vers la Turquie en 2023, rapporte le quotidien Hurriyet se référant aux informations de la direction de règlement du marché énergétique.

Ainsi, la Russie a assuré 49,93% des importations de pétrole en Turquie en octobre 2023 contre 40,74% en 2022.

La Russie est également le principal exportateur de gaz naturel vers la Turquie affichant une part de 59,14% du marché turc en octobre 2023. Un ajournement de paiements offert par Moscou à Ankara a produit un « effet rassurant » sur la Turquie en matière de règlement de ses problèmes économiques, précise le journal.

D’autres médias nationaux ont fait savoir plus tôt que la hausse des importations de pétrole et de produits pétroliers russes a permis à la Turquie d’économiser environ 2 milliards de dollars en 2023.

Avec TASS

Une opération de sauvetage de mineurs a commencé au Zimbabwe 

 

INCIDENTS: ZIMBABWE-MINE-SAUVETAGE

Une opération de sauvetage de mineurs a commencé au Zimbabwe 

HARARE, 6 janvier. /TASS/. Une opération de sauvetage a débuté dans une mine d’or au Zimbabwe. Selon les dernières informations, 15 travailleurs ont été bloqués en résultat d’un effondrement de sol dans la province du Manicaland, rapporte The Herald.

Le blocage a résulté de secousses souterraines qui ont également empêché les sauveteurs de faire leur travail.

Toutes les activités sur le site ont été suspendues.

Avec TASS

Le Vatican dit comprendre que la bénédiction des couples homosexuels serait « imprudente » dans certains pays

Burkina-Religion-Catholicisme-Homosexualité-Polémique

Le Vatican dit comprendre que la bénédiction des couples homosexuels serait « imprudente » dans certains pays

 Ouagadougou, 6 janvier 2024(AIB)-Le Vatican a déclaré jeudi, que la bénédiction des couples homosexuels dans certains pays, « serait imprudente » à cause de la législation et de « fortes questions culturelles ». Pour le Saint-Siège, les cas de ces conférences épiscopales, exigent du temps, des stratégies pastorales qui vont au-delà du court terme et exclut la précipitation.

Dans une Déclaration en date du 18 décembre 2023, intitulée ‘’Fiducia supplicans’’ ou la ‘’Confiance suppliante’’, le Vatican a offert la possibilité aux prêtres de bénir les couples irréguliers et les couples de même sexe mais hors liturgie.

A l’exception de quelques églises, cette déclaration a été décriée surtout en Afrique, où les évêques ont évoqué la nécessité de respecter les cultures locales et la doctrine catholique du mariage qui n’autorise que l’union indissoluble entre un homme et une seule femme.

Face à ces vives oppositions, le Cardinal-préfet et secrétaire du Dicastère pour la Doctrine de la foi, Victor Manuel Fernandez, a publié le 4 janvier 2024, un communiqué pour apporter des précisions.

« Chaque évêque local, en vertu de sa fonction propre, a toujours le pouvoir de discernement in loco, dans ce lieu concret qu’il connait mieux que d’autres, parce qu’il s’agit de son troupeau.

La prudence et l’attention au contexte ecclésial et à la culture locale pourraient admettre différentes modalités d’application, mais pas une négation totale ou définitive de ce chemin proposé aux prêtres.

Le cas de certaines conférences épiscopales doit être compris dans son contexte. En différents pays, il existe de fortes questions culturelles, voire juridiques, qui exigent du temps et des stratégies pastorales qui vont au-delà du court terme », a écrit le Cardinal Fernandez.

D’après le préfet, s’il existe des législations qui condamnent à l’emprisonnement et, dans certains cas, à la torture voire à la mort, le simple fait de se déclarer homosexuel, on comprend qu’une bénédiction serait imprudente, car il est évident que les évêques ne veulent pas exposer les personnes homosexuelles à la violence.

« Ce qui est important c’est que ces conférences épiscopales ne défendent pas une doctrine différente de celle de la Déclaration approuvée par le Pape, puisqu’elle est la doctrine établie, mais qu’elles proposent plutôt la nécessité d’une étude et d’un discernement afin d’agir avec prudence pastorale dans ce contexte », a-t-il ajouté.

« En vérité, les pays qui condamnent, interdisent et criminalisent l’homosexualité à des degrés divers ne sont pas rares. Dans ces cas, au-delà de la question des bénédictions, il y a une tâche pastorale, vaste et à long terme, qui comprend la formation, la défense de la dignité humaine, l’enseignement de la doctrine sociale de l’Église et diverses stratégies qui n’admettent pas la précipitation », a encore écrit le Cardinal Victor Manuel Fernandez.

Selon lui, il est très fondamental de distinguer « les bénédictions liturgiques ou ritualisées », des « bénédictions pastorales ou populaires » qui doivent avant tout, d’être très brèves et en dehors de tout édifice sacré.

« Cette forme de bénédiction non ritualisée, par la simplicité et la brièveté de sa forme, ne prétend pas justifier quelque chose qui n’est pas moralement acceptable. Il ne s’agit évidemment pas d’un mariage, mais il ne s’agit pas non plus d’une « approbation » ou d’une ratification de quoi que ce soit. Il s’agit simplement de la réponse d’un pasteur (prêtre) à deux personnes qui demandent l’aide de Dieu. Dans ce cas, le pasteur ne pose pas de conditions et ne veut pas connaître la vie intime de ces personnes », explique encore le Cardinal Fernandez.

Agence d’information du Burkina

(Lire le communiqué intégral : cliquez)

La BCEAO prête à accompagner le Burkina avec son « armée de professionnels aguerris »

Burkina-Economie-BCEAO-Coopération

La BCEAO prête à accompagner le Burkina avec son « armée de professionnels aguerris »

Ouagadougou, le 6 janv. 2024 (AIB)-Le Vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Der Rogation Poda, a indiqué vendredi à Ouagadougou, que sa structure dispose d’une « armée de professionnels aguerris » pour soutenir tous les Etats membres  qui le souhaitent, y compris son pays le Burkina Faso.

« La banque centrale de par ses textes constitutifs est un conseiller financier des Etats. Donc, elle dispose d’une armée de professionnels aguerris sur tous les plans, les aspects macroéconomiques, les aspects monétaires et financiers pour soutenir tous les Etats membres qui souhaitent bénéficier de son assistance », a indiqué le Vice-gouverneur de la BCEAO, Der Rogation Poda.

Pour M. Poda, la banque centrale sera portée par un mouvement spontané à accompagner le Burkina comme tous les autres Etats.

« Moi-même en tant que ressortissant du Burkina, ce serait avec bonheur que je pourrais suivre avec intérêt ces types d’assistance souhaités par notre pays », a-t-il promit.

Le Vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), sortait vendredi soir d’un entretien au cours duquel, il a remercié son pays pour sa nomination en qualité de vice-gouverneur de la BCEAO.

Pour lui, l’accompagnement de la BCEAO au Burkina se fait déjà à travers plusieurs mécanismes notamment « l’agrégation de l’ensemble des programmes des différents Etats pour mettre en place un programme monétaire commun à tous les Etats et donc permettre l’émission de la monnaie pour le compte des différents Etats ».

Selon lui, le pays dispose pour cela « d’une agence nationale de la BCEAO qui est le réceptacle des besoins et qui recense toutes les situations qui permettraient de les faire connaitre au niveau du siège pour que toute l’assistance nécessaire soit apportée à nos Etats notamment au Burkina Faso ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

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