Accueil Blog Page 422

Nahouri : Aïcha Sanou/Zidwemba prend la tête de la direction provinciale de l’Agriculture

Nahouri : Aïcha Sanou/Zidwemba prend la tête de la direction provinciale de l’Agriculture

Pô, (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a installé le 20 mars 2024 Aïcha Sanou/Zidwemba comme directrice provinciale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nahouri. La passation de charge s’est déroulée en présence des directeurs et des chefs de services provinciaux, du personnel des deux directions provinciales et du directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud.

Nommée en conseil des ministres, lors de sa séance du 21 février 2024, Aïcha Sanou/Zidwemba, ingénieure agricole, a été officiellement installée dans ses fonctions de directrice provinciale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques le 20 mars 2024 par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

Prenant la parole, le représentant du personnel de la direction provinciale, Séni Ouédraogo, a salué le sens du management du directeur sortant. Il s’est engagé avec l’ensemble du personnel à donner le meilleur pour accompagner la nouvelle directrice. À la suite du représentant du personnel, c’est le directeur sortant Delwendé Toulgou qui a pris la parole. Selon lui, il part satisfait des acquis auxquels lui et le personnel de la direction sont parvenus. Il a indiqué que ces acquis ont été rendus possibles grâce à l’engagement et à la détermination de tous les acteurs du monde rural.
Il a salué l’accompagnement dont il a bénéficié auprès de sa hiérarchie et de toutes les couches sociales du Nahouri durant son séjour à la tête de la direction.
Après son installation par le haut-commissaire, la nouvelle directrice, Aïcha Sanou/Zidwemba, a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée en elle. Elle a demandé le soutien de toutes les couches socio-professionnelles et l’accompagnement des directeurs et des chefs de services provinciaux pour l’accomplissement de sa mission.
Elle s’engage avec l’ensemble des agents de sa direction dans une synergie d’actions pour relever les défis et atteindre les objectifs, notamment conduire la politique du gouvernement dans les secteurs de l’élevage et de l’agriculture, surtout dans le cadre de l’offensive agropastorale.
Le directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques du Centre-Sud, Gueswindé Amos Congo, a quant à lui félicité et salué tous les acteurs du monde rural de la province.
Ces acteurs, qui ne ménagent aucun effort quotidiennement pour appuyer le secteur de l’agriculture et de l’élevage. Delwendé Toulgou, qui a dirigé la direction pendant 9 mois, a été appelé à d’autres fonctions.
Agence d’information du Burkina
Hamidou K. OUENA

L’Ukraine « n’a rien à voir » avec la fusillade à Moscou (présidence)

L’Ukraine « n’a rien à voir » avec la fusillade à Moscou (présidence)

Kiev, Ukraine, 22 mars 2024(AFP)-L’Ukraine « n’a absolument rien à voir » avec la fusillade qui a fait vendredi au moins 40 morts et plus de 100 blessés à Moscou, selon un bilan provisoire, a déclaré un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, en la qualifiant d' »acte terroriste »

« Soyons clairs, l’Ukraine n’a absolument rien à voir avec ces événements », a assuré sur Telegram M. Podoliak dont le pays combat depuis deux ans une invasion russe. « L’Ukraine n’a jamais utilisé de méthodes de guerre terroristes », a-t-il ajouté.

Pour l’Ukraine, « il est important de mener des opérations de combat efficaces, des actions offensives pour détruire l’armée régulière russe » et mettre fin à l’invasion, a encore déclaré le responsable.

La Légion Liberté de la Russie, un groupe de combattants russes anti-Kremlin basé en Ukraine et qui fait régulièrement des incursions armées dans des régions frontalières russes, a également nié toute implication dans cette attaque dans une salle de concert en banlieue de Moscou.

« Nous soulignons que la Légion ne combat pas les civils russes », a dit ce groupe sur Telegram, accusant « le régime terroriste de Poutine » d’avoir « préparé » cette « provocation sanglante » ainsi que sa « couverture médiatique ».

Agence France Presse

bur-ant/pop/lpt

Ioba : La haut-commissaire de la province du Ioba a exhorté les apprenants du CEBNF à éviter les sites d’orpaillage  

Burkina-Ioba-Education-Non-Formelle

Ioba : La haut-commissaire de la province du Ioba a exhorté les apprenants du CEBNF à éviter les sites d’orpaillage  

Dano, (AIB) : La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé, a effectué une visite au centre d’éducation de base non formelle (CEBNF) de Dano, le mercredi 20 mars 2024, au cours de laquelle elle exhorté les apprenants de ce centre à se départir de la fréquentation des sites d’orpaillage.                                 

La matinée du mercredi a été exceptionnelle au centre d’éducation de base non formelle (CEBNF) de Dano. En effet, depuis son ouverture en 2020, c’est la première fois qu’une autorité provinciale visite le CEBNF. La haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo/ Sermé, et sa délégation ont été accueillies par le chef de la circonscription d’éducation de base de Dano, Romaric Somé, et le directeur du centre, David Somé.

La première responsable de la province et sa suite ont visité les salles de classe constituant en même temps les ateliers. Au CEBNF de Dano, les apprenants font la transcription en langue dagara en première et deuxième année.

Ils sont également formés en coupe/couture et en menuiserie bois, a expliqué le directeur du CEBNF. Au total, 118 apprenants fréquentent le centre de Dano en 1e, 2e  et 3e  année d’apprentissage.

Ceux de la 3e année passeront l’examen du certificat de qualification professionnelle (CQP) en fin d’année scolaire, a indiqué David Somé.    Le chef de la circonscription d’éducation de base de Dano, Romaric Somé, a relevé quelques difficultés qui entravent le bon déroulement des activités du CEBNF. Il a cité entre autres, l’insuffisance de la matière d’œuvre (tissu pour la coupe/couture et du bois pour la menuiserie) et l’électrification du centre.

Il a soutenu que l’association des parents d’élèves du CEBNF apporte sa contribution mais ne peut pas couvrir tous les besoins.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ioba, Adama Néya, a invité le directeur du CEBNF à poursuivre la communication et les échanges avec la hiérarchie et la délégation spéciale communale afin de trouver des solutions endogènes pour réduire et minimiser les problèmes de fonctionnement du CEBNF.

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, s’est dit satisfait de la visite du centre. Il a pris l’engagement au nom de la délégation spéciale, d’aider les apprenants en de formation qui n’ont pas de place à occuper le domaine public. En plus, ils seront exonérés du payement de la taxe d’occupation du domaine public pendant trois ans, a déclaré le PDS.                                 La haut-commissaire a félicité les élèves pour leur choix à apprendre un métier et à s’y professionnaliser. «Nous avons vu des jeunes très engagés et passionnés par les différents métiers qu’ils ont choisi. Cela nous rassure davantage parce que l’apprentissage au CEBNF va permettre de discipliner cette jeunesse et la préserver des maux qui minent nos sociétés», a-t-elle souligné. Mme Adenyo a conseillé les apprenants à se départir de la fréquentation des sites d’orpaillage. Elle les a encouragés à être assidus afin de pouvoir produire un travail de qualité à l’issue de la formation.

Bernadette Adenyo/ Sermé a félicité le directeur et le personnel enseignant du CEBNF de Dano et a réitéré sa disponibilité à mener le plaidoyer pour l’amélioration des conditions de travail et d’apprentissage.

De belles réalisations des apprenants ont été présentées à la première responsable de la province du Ioba et à sa délégation.

Agence d’information du Burkina                               

SZ/dnk

Le Burkina Faso affronte la Libye en amical ce soir (22h)

FOOT-BFA-LIBYE-MAR-SPORT-AMICAL

Le Burkina Faso affronte la Libye en amical ce soir (22h)

Ouagadougou, 22 mars 2024 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso affrontent ce vendredi soir à Casablanca au Maroc (22h) les Chevaliers de la méditerranée de la Libye, comptant pour les préparatifs des éliminatoires de la coupe du monde FIFA 2026.

Ce match sera la première sortie de Brama Traoré porté à la tête des Etalons le 11 mars dernier. « Nous sommes prêts », a dit le nouvel entraineur des Etalons.

« Nous allons jouer ce premier match avec beaucoup d’enthousiasme. C’est un match amical mais il faut voir l’état de forme de l’équipe. Il y aura beaucoup de changement parce qu’il y a beaucoup de nouveaux et on veut voir leur état de forme », a-t-il ajouté.

Pour l’attaquant Aziz Ki, « on a tous envie de vite intégrer les jeunes qui viennent d’arriver. Je vais rester positif parce que je suis bien en club. On dit que c’est un match amical mais il n’y aura pas de match amical. On joue pour gagner et pour préparer les échéances à venir ».

Avec les absences du capitaine Bertrand Traoré, du 1er vice-capitaine Issoufou Dayo et du 2e vice-capitaine Hervé Koffi, le coach Brama a annoncé que le brassard de capitaine sera remis au plus ancien de l’actuel groupe.

Après ce match amical, les poulains de Brama Traoré affronteront, toujours à Casablanca, le Mena du Niger le 24 mars prochain.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

JO Paris 2024: Au-delà de hisser haut le drapeau burkinabè (Papier d’angle)

JO Paris 2024: Au-delà de hisser haut le drapeau burkinabè (Papier d’angle)

S’il y a une chose qui préoccupe actuellement l’athlète triple sauteur burkinabè, double champion du monde, Hugues Fabrice Zango, c’est bien les prochains Jeux olympiques (JO) prévus dans quatre mois à Paris.

Le Burkinabè ne rêve que de la médaille d’or pour ces JO qui constituent aussi ses ultimes olympiades.

Il vient de prouver, une fois de plus, son talent aux 13e Jeux africains qui se déroulent actuelle à Accra au Ghana. En effet, il a fait respecter son rang de champion du monde en remportant, mercredi 20 mars dernier la médaille d’or, après un bond de 16,97m.

Alors que moins d’une semaine plus tôt, il présentait à Ouagadougou, sa médaille d’or remportée le 2 mars dernier à Glasgow (Écosse) aux Championnats du monde d’athlétisme en salle 2024.

Avant cette récente prouesse, Hugues Fabrice Zango a été Champion du monde au triple saut avec un bond de 17, 64m au Championnat du monde d’Athlétisme, le 21 août 2023 à Budapest, en Hongrie. Il a aussi remporté d’autres prix internationaux dont la médaille de bronze remportée aux Jeux olympique de Tokyo, en 2020.

Pour le double champion mondial, les JO de Paris, prévus dans quatre mois, sont une opportunité à saisir. Il compte, une fois de plus, hisser très haut le drapeau du pays.

En effet, premier médaillé olympique de l’histoire du Burkina Faso, il veut permettre au pays d’avoir sa première médaille d’or olympique.

Au-delà de la médaille d’or visée, Hugues Fabrice Zango, profitant de la période préparatoire, nourrit une autre noble ambition. Celle de préparer la relève dans le domaine du sport où il excelle.

D’où son initiative dénommée « La caravane des Jeux olympiques de Paris 2024 ». Il s’agit d’une caravane portée par la Maison Sport et la fondation de Hugues Zango.

Elle (l’initiative) vise  à dynamiser davantage  la pratique du sport au niveau scolaire. Concrètement, la caravane envisage réunir 60 lycées et universités de trois grandes villes du pays (Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou).

Selon le talentueux triple sauteur, il s’agit d’organiser dans les établissements choisis, des activités de promotion de la pratique du sport, des journées d’animation et des jeux de concours Quiz sur les JO.

À l’issue de cette caravane, un élève devrait être désigné pour participer avec Hugues Fabrice Zango aux JO à Paris. En principe, la caravane a débuté le 16 mars 2024 à Ouagadougou et devrait durer jusqu’aux Jeux olympiques de Paris, prévus du 26 juillet au 11 août 2024.

On le voit, l’athlète double champion du monde, par ailleurs docteur en génie électrique depuis décembre dernier, veut aller au-delà de la médaille d’or aux JO.

Il compte faire des émules dans le sens positif. En résumé, il rêve d’un avenir radieux pour son pays.

Hugues Fabrice Zango est convaincu que le sport est vecteur de beaucoup de valeurs telles que la discipline, la combativité, l’espérance, la cohésion sociale, la propagation de la joie, la vulgarisation de l’image positive de la patrie, etc.

Et Dieu seul sait que l’on a nécessairement besoin de ces valeurs dans notre pays actuellement.

« Lorsque je gagne et que  nos FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) me disent qu’elles sont contentes et que cela les galvanise au front pour lutter contre le terrorisme, vraiment ça me touche », a déclaré le champion du monde Hugues Fabrice Zango, lors d’un entretien avec la presse. Il évoquait ainsi, « la magie du sport ».

Au regard de tout ceci, l’on ne peut que souhaiter bonne préparation au compatriote champion. Surtout bonne chance à lui pour les prochains JO. De même, vivement que sa « Caravane des JO » aboutisse aux objectifs escomptés, afin de susciter, voire créer d’autres futurs champions olympiques pour le Burkina Faso. C’est aussi cela la marque des bons champions, des grands hommes : préparer la relève.

Agence d’information du Burkina

Alban KINI

alban_kini@yahoo.fr

 

 

 

Des cours de philosophie en mooré, animés par le Pr Mahamadé Savadogo, seront diffusés à partir de demain 23 mars sur radio Liberté à Ouagadougou.

Des cours de philosophie en mooré, animés par le Pr Mahamadé Savadogo, seront diffusés à partir de demain 23 mars sur radio Liberté à Ouagadougou.

Agence dInformation du Burkina

Huawei veut former cinq mille jeunes burkinabè aux TIC, à la 5G, au cloud et à l’IA

Huawei veut former cinq mille jeunes burkinabè aux TIC, à la 5G, au cloud et à l’IA

Ouagadougou, 22 mars 2024(AIB)- Le Directeur général de Huawei Burkina, Christophe Liu, a annoncé jeudi au président Ibrahim Traoré, la formation de 5 000 jeunes aux TIC, à la 5G, au cloud et à l’intelligence artificielle. Il a également fait cas de la pose de plus de 2 000km de fibre optique pour couvrir le territoire burkinabè.

Agence d’information du Burkina

Lire la dépêche intégrale de la présidence du Faso

Technologies de l’information et de la communication : Huawei annonce la formation de cinq mille jeunes au Burkina Faso

(Ouagadougou, 22 mars 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience, ce vendredi en fin de matinée, le Directeur général de Huawei Burkina, Christophe LIU. Il a fait, au Chef de l’Etat, le point de la mise en œuvre des projets initiés avec le gouvernement.

« Nous sommes venus saluer le Chef de l’Etat et lui faire le point des différents projets que nous sommes en train de mettre en œuvre », a déclaré Christophe LIU.

Selon M. LIU, les projets sont centrés sur la sécurité urbaine, l’énergie avec l’électrification des zones rurales, l’accès à Internet et la formation des jeunes talents dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

« Nous voulons former les jeunes burkinabè dans le domaine des TIC, la 5G, le cloud, l’IA », a fait savoir Christophe LIU qui a annoncé un projet avec le département en charge de la transition digitale visant la formation de cinq mille jeunes sur les TIC sur une période de cinq ans.

Sur le projet infrastructures des TIC, le Directeur général de Huawei Burkina Christophe LIU a annoncé que plus de deux mille kilomètres de fibre optique seront réalisés pour couvrir le territoire. « Cette fibre va fournir la connexion entre les différentes zones du pays. En même temps, elle va connecter différents secteurs de l’administration pour améliorer l’efficacité de la communication entre les différents départements », a-t-il conclu.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Maroc/Salé: ouverture du musée du football marocain  

FOOT-BFA-MAR-SPORT-CULTURE-MUSEE-INAUGURATION

Maroc/Salé: ouverture du musée du football marocain  

Ouagadougou, 22 mars 2024 (AIB)  – Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a inauguré, jeudi, le musée du football marocain, au siège de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) à Maâmoura (près de Salé), a-t-on appris de la FRMF.

La cérémonie d’inauguration a été marquée par la présence de MM. Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et du Sport, Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Fouzi Lakjaa, président de la FRMF et Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées.

Cette cérémonie a, également, connu la présence d’une pléiade des stars du football national, toutes générations confondues, d’acteurs sportifs et de membres du comité directeur de la FRMF.

La création de ce musée, qui s’étend sur 2100 m2, reflète la sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure l’héritage historique, civilisationnel et sportif du Royaume du Maroc.

A cette occasion, M. Lakjaa a indiqué, dans une déclaration à la presse, que l’inauguration du musée du football marocain, réalisé en partenariat avec la Fondation nationale des musées, constitue “une contribution dans la préservation de la mémoire footballistique nationale et la valorisation de son capital historique”.

L’importance de créer un musée qui répertorie la mémoire et expose l’histoire du football marocain et de ses légendes, clubs et infrastructures, fait l’unanimité, a souligné le responsable.

Affirmant que ce musée célèbre un passé glorieux et témoigne d’un présent riche en performances faisant la fierté du public marocain, il a salué cette initiative qui commémore ce patrimoine précieux et le transfert aux jeunes générations.

De son côté, le conservateur du musée du football marocain, Zaid Ouakrim, a indiqué, dans une déclaration similaire, que l’exposition permanente du musée présente un regard global sur l’histoire riche et les moments forts du football marocain, à travers six espaces.

Il a affirmé que le premier espace met en relief “La vision royale éclairée” et dévoile une optique unique, consacrée par trois rois, qui ont fait du football un moyen d’expression distingué du peuple marocain.

Il a noté que les autres volets abordent des sujets importants conformément à une vision globale dans le cadre d’espaces exceptionnels, à savoir la terre des pionniers, la terre de l’excellence, la galerie des célébrités, une terre hospitalière et la terre de la passion.

Concernant l’exposition temporaire, le responsable a indiqué qu’elle permet aux visiteurs de découvrir les parcours des sélections et clubs nationaux.

Ce musée jette la lumière sur l’histoire du football national à partir de 1906, en exposant des photographies et des trophées de football de manière à permettre à tous de prendre connaissance des réalisations des joueurs marocains.
Agence d’information du Burkina
Sources : FRMF

Burkina : des panelistes prônent la protection et la conservation des valeurs coutumières et traditionnelles

Burkina : des panelistes prônent la protection et la conservation des valeurs coutumières et traditionnelles

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB)-Des panelistes ont appelé jeudi de tous leurs vœux à protéger et à conserver les valeurs coutumières et traditionnelles africaines des influences négatives occidentales.

« Toute culture et toute tradition sont soumises à des influences. Ces influences peuvent être positives ou négatives. Mais en réalité, une culture est aussi la résultante de ces mouvements de va-et-vient entre des réalités culturelles », déclare Issaka Sourwèma, chef coutumier et ancien ministre des Affaires religieuses et coutumières.

Pour lui, toute culture résulte de l’influence d’autres cultures. M. Sourwèma s’est exprimé jeudi à Ouagadougou lors de la table ronde organisée par l’association African Initiative sur la protection et la conservation des valeurs coutumières et traditionnelles sous l’influence occidentale.

 

« Il faut veiller à ce que ce que nous avons de sincère en termes de valeurs puissent être préservées », souligne le chef coutumier.

Selon Issaka Sourwèma, les valeurs sont des croyances profondes à partir desquelles on construit des notions telles que le vrai, le juste, le bien, le beau et le bon.

 Ismaël Taoko, écrivain et président du club des jeunes citoyens leaders burkinabè (CJCLB), a présenté son intervention sur le sous-thème « l’influence des pays occidentaux et des nouvelles technologies sur les valeurs culturelles ».

« Depuis que l’homme occidental a foulé le sol africain au contact de l’homme noir, il y a toujours eu une influence », affirme M. Taoko.

Selon lui, l’influence occidentale s’est faite de manière progressive, d’abord avec les anciennes technologies, jusqu’à ce que l’Africain ait honte de s’exprimer dans la langue de ses ancêtres.

« Du point de vue culturel, jusqu’à la politique en passant par l’économie, nous imitons l’autre. Cela lui donne beaucoup de force vis-à-vis de nous, et il exerce son impérialisme », déplore l’écrivain.

 « L’homosexualité qu’on nous présente aujourd’hui nuit à la fertilité de nos productions intellectuelles. Pour peu qu’on s’intéresse à la morale ou à la pérennisation de l’espèce humaine, ce n’est pas une pratique à promouvoir », suggère le président du CJCLB.

 La présentation d’Evgenia Fanavievna Tikhonova, directrice de la Maison russe au Burkina, s’est focalisée sur l’analyse comparative des défis rencontrés par les sociétés russes et burkinabè dans la préservation des valeurs traditionnelles.

Connaître son identité et développer des politiques de vulgarisation des valeurs culturelles sont quelques pistes de solutions proposées par les différents panélistes pour un retour progressif aux sources.

Martin Yaméogo, membre de l’association African Initiative, justifie la tenue de cette table ronde par l’influence négative de la culture occidentale sur la culture africaine.

 

« Nous constatons qu’on veut nous amener à nous débarrasser de nos valeurs traditionnelles. Il était de notre devoir de faire comprendre à la jeunesse pourquoi il est nécessaire de préserver nos valeurs traditionnelles », explique le représentant des organisateurs.

« Je suis venue participer à ce panel pour me convaincre qu’il y a toujours des gens qui travaillent à la pérennité de notre culture », fait savoir Fadilatou Nignan, participante.

L’étudiante à l’école burkinabè des affaires a salué cette initiative qui permettra à la génération future de connaître la culture africaine.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

 

 

Gourma / Direction régionale en charge de l’Agriculture de l’Est : Bassirou Mandé prend les rënes

Gourma / Direction régionale en charge de l’Agriculture de l’Est : Bassirou Mandé prend les rênes.

Fada N’Gourma, 20 mars 2024 (AIB) Le nouveau directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques de l’Est, Bassirou Mandé, a été installé officiellement dans ses fonctions le 19 mars 2024 à Fada N’Gourma.

Nommé au conseil des ministres lors de sa séance du 21 février 2024 en tant que directeur régional en charge de l’Agriculture de l’Est, Bassirou Mandé a été officiellement installé par le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara. Il remplace à ce poste Sibiri Ouédraogo.

Le nouveau directeur régional a exprimé sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays qui ont marqué leur confiance à sa modeste personne en le mettant à la tête de cette structure régionale. Il a également salué le travail accompli dans la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 par l’équipe qu’il vient d’intégrer

. « Je mesure déjà l’ampleur de la tâche qui nous attend car cette responsabilité nous impose la rigueur au travail, la disponibilité, le don de soi et surtout la cohésion au sein de notre équipe. Nous sommes convaincus que les valeurs sacrées de l’union et de la franche collaboration seront le socle sur lequel se bâtira notre succès collectif », a déclaré Monsieur Mandé.

Le secrétaire général de la région a énoncé les principales missions du nouveau directeur régional, parmi lesquelles figure la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière d’agriculture, de ressources animales et halieutiques dans la région de l’Est.

Dans ce cadre, a déclaré Monsieur Ouattara, le nouveau directeur a notamment pour mission de contribuer à la conception et à la formulation de la mise en œuvre du contrôle et du suivi-évaluation des politiques et stratégies du ministère en matière d’agriculture et de ressources animales et halieutiques au niveau régional. Monsieur Ouattara a sans détour prodigué des conseils qui pourraient aider le nouveau directeur régional à assumer ses nouvelles fonctions.

Ainsi, il lui a dit : « Vous avez en face de vous des membres des corps constitués, des ONG et des projets disponibles pour vous accompagner jusqu’à ce que vous nous prouviez que nous ne pouvons pas vous accompagner.

Soyez ouvert, disponible et sincère avec les directeurs régionaux que vous avez trouvés sur place ». Bassirou Mandé est un ingénieur d’élevage de formation. Avant sa nomination, il a occupé plusieurs postes de responsabilité dans des projets et programmes ainsi que dans la fonction publique.

Agence d’Informationce

KAC/ATA

Burkina : Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme solidaire du peuple burkinabè

Burkina : Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme solidaire du peuple burkinabè

Ouagadougou, 22 mars 2024 (AIB)-Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a exprimé jeudi soir à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, sa «solidarité avec le peuple burkinabè en ces temps difficiles».

«Je suis venu ici exprimer ma solidarité avec le peuple burkinabè en ces temps difficiles et m’engager au plus haut niveau sur la situation des droits Humains», a affirmé jeudi soir à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk.

A son arrivée, le Haut-commissaire a été reçu dans la matinée du jeudi par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré au palais de Koulouba à Ouagadougou. Il a remercié le chef de l’Etat «pour les discussions étendues et approfondies» qu’ils ont eu ensemble.
M. Türk a informé que ces discussions ont porté «sur la grave situation sécuritaire, socio-économique et humanitaire, le changement climatique et la dégradation de l’environnement, les inégalités, la nécessité de forger un nouveau contrat social et d’assurer une participation inclusive de tous les Burkinabè au processus de Transition».

Selon M. Türk, il y a 2,3 millions de personnes qui sont en insécurité alimentaire, plus 2 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et 800 mille enfants non scolarisés.

«Au total, 6,3 millions de personnes sur une population de 20 millions sont dans le besoin d’assistance humanitaire», a-t-il égrené. Face à «l’ampleur des besoins des populations», il a déploré l’insuffisance des ressources mises à la disposition du pays par la communauté internationale.

Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme Volker Türk a renseigné qu’en 2023, son «bureau a documenté 1335 violations et abus des droits Humains et du droit humanitaire avec au moins 3800 victimes civiles». Il a précisé que «les groupes armés sont responsables de la grande majorité de ces violations contre les civils».

Il s’agit, a-t-il poursuivi «d’incidents impliquants plus de 86% des victimes». «Une telle violence gratuite doit cesser et les auteurs doivent répondre de leurs actes», a-t-il insisté.

Le responsable onusien dit comprendre «parfaitement les graves défis auxquels sont confrontés les Forces de défense et de sécurité (FDS) au Burkina Faso».

Il se dit «encouragé par les déclarations selon lesquelles des mesures sont prises pour veiller à ce que leurs comportements soient pleinement conformes au droit international humanitaire et au droit international de droits de l’Homme».

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Lutte contre le terrorisme, blocage des bus de la SOTRACO en passant par le football font la Une des journaux de ce jour

Burkina-Revue-Presse

Lutte contre le terrorisme, blocage des bus de la SOTRACO en passant par le football font la Une des journaux de ce jour

Ouagadougou, 22Mars 2024. (AIB)- Le nouveau sacre d’Hugues Zongo, le blocage du trafic de bus SOTRACO par des élèves et étudiants de Bobo-Dioulasso et le don de 81 véhicules par la République populaire de Chine sont largement commentés par les quotidiens de ce vendredi.

« Reconquête du territoire national : La Chine offre du matériel technique », titre à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.
Le journal informe que la République populaire de Chine a fait don de matériels techniques aux ministères de la Défense nationale et des Anciens combattants dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire national, le jeudi 21mars, à Ouagadougou.
Le quotidien privé Le Pays écrit que selon le chargé des affaires par intérim à l’ambassade de Chine au Burkina, Wenzhang Wang, ce don est la concrétisation de l’initiative de la sécurité globale et la préconisation d’une vision de sécurité » commune globale, coopérative et durable du président de la république populaire de Chine.

Le même journal précisera que le don est composé de 58 véhicules Maxus à double cabine, 3 camions Grues, 3 camions plateaux, 9 camions d’allègement, 4 citernes à eau, 4 citernes à carburant et un carton de téléphones satellitaires.

Sous un autre registre le quotidien privé Le Pays titre à sa manchette « Des élèves et des étudiants empêchent le trafic des bus SOTRACO».

Le quotidien privé informe qu’un mouvement d’humeur spontanée conduit par un groupe d’étudiants et d’élèves a paralysé ce mercredi les activités des bus SOTRACO de Bobo-Dioulasso
De son côté le quotidien bobolais rapporte que ce mouvement d’humeur a pour but de dénoncer les mauvaises conditions de transport de la SOTRACO.

A le lire il s’agit entre autres, du fait que les surcharges et les pannes récurrentes des bus engendrent des retards dans les universités.

Le quotidien privé L’Observateur affiche sur sa première page « L’Etalon volant cousu d’or ».

Le journal informe que l’athlète Hugues Fabrice Zango a remporté mercredi dernier la médaille d’or avec un bond de 16,97m aux jeux africains.

Quant au journal Le Pays, il ajoute que le double champion du monde burkinabè s’est emparé de l’or devant son compatriote Yacouba Loué qui a obtenu le bronze.

De son côté le quotidien d’Etat Sidwaya rapporte que Hugues Fabrice Zongo a félicité Yacouba Loué en précisant qu’il pouvait mieux faire et a laissé entendre qu’il discutera avec lui afin d’améliorer son niveau technique.

Agence d’information du Burkina
MJR/AMZ

Investissements Islamiques en Russie : De nouvelles opportunités d’affaires pour les pays de L’OCI

Russie-Monde-Arabe-Investissements

Investissements Islamiques en Russie : De nouvelles opportunités d’affaires pour les pays de L’OCI

Ouagadougou, 22 mars 2024 (AIB)-La Russie discute de l’idée de simplifier l’enregistrement des entreprises pour les étrangers intéressés à investir dans le pays. Dans le même temps, les investisseurs du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est disposent déjà d’un certain nombre d’avantages qui leur permettent de développer des projets en Russie.

En 2024, de nouvelles opportunités pourraient s’ouvrir aux investisseurs du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est. En décembre, il a été rapporté que les investisseurs saoudiens, ainsi que le Fonds russe d’investissement direct, pourraient investir 1 000 milliards d’euros, soit près de 11 milliards de dollars, dans des projets russes au cours des deux prochaines années.

Les partenaires ont investi un montant similaire – 1 000 milliards d’euros – au cours des huit dernières années. Selon les rapports, le chiffre d’affaires total des entreprises vers lesquelles les fonds ont été acheminés s’élève déjà à plus de 4 000 milliards d’euros.

Les représentants des entreprises des pays du Moyen-Orient présents au Forum économique international «Russie – Monde islamique : KazanForum» en 2023 ont noté les avantages d’investir dans des projets russes tels que «la croissance du marché russe», «les conditions favorables dans les zones économiques spéciales» et les relations de partenariat des pays qui «permettent des investissements à grande échelle».

Les experts ont également attiré l’attention sur d’autres opportunités dans les régions de Russie où l’islam est traditionnellement répandu, comme dans la République du Tatarstan.

«Pour les investisseurs turcs, j’y vois des avantages à la fois en termes de prêts et de langue – le tatar est similaire au turc, les spécialistes peuvent facilement se comprendre. Par conséquent, nos investissements se poursuivront», a déclaré Eljevit Oktem, directeur des entreprises russes de la holding «Joshkunoz Alabuga».

Les principaux secteurs de l’investissement islamique en Russie, selon les participants du Forum de Kazan des Émirats arabes unis sont le commerce de gros et la distribution, l’agriculture, le transport et la logistique, la production alimentaire, les services de construction et autres industries manufacturières, ainsi que le tourisme halal, qui est déjà proposé aux visiteurs dans le Caucase russe et la région de la Volga.

La «banque islamique» russe devrait ouvrir de nouvelles opportunités pour les investisseurs du Moyen-Orient et de l’Asie du Sud-Est en 2024. Sur le territoire de quatre régions de la Russie – la République du Daghestan, le Bachkortostan, le Tatarstan et la République tchétchène – de septembre 2023 à septembre 2025, une expérience est menée pour introduire les principes du financement par partenariat.

Et les régions sont déjà ouvertes aux investisseurs extérieurs. En particulier, le domaine de la finance islamique est en train de devenir un autre domaine important de coopération avec la République islamique d’Iran – un participant actif traditionnel du Forum de Kazan – a déclaré Rustam Minnikhanov, Rais de la République du Tatarstan, lors de sa récente visite en Iran.

Il est prévu qu’un centre commercial iranien commence à fonctionner à Kazan, la capitale du Tatarstan, cette année. Il pourrait devenir la principale plate-forme représentant les produits des fabricants iraniens dans la région de la Volga. Des partenaires du Moyen-Orient sont également intéressés par des projets de production et de raffinage de pétrole, ainsi que par l’achat d’avions et d’hélicoptères produits dans la république.

Il y a également un projet logistique international – le développement du corridor de transport Nord-Sud, auquel 14 pays ont déjà adhéré. Il est à noter que les efforts conjoints en 2023 ont permis de multiplier le volume du trafic d’exportation, d’importation et de transit.

Au stade des discussions d’experts se trouve un projet de construction d’une ligne de communication par fibre optique entre la Russie, le Kazakhstan et l’Iran avec accès à des lignes internationales le long de la côte de l’océan Indien. La construction de la ligne devrait créer une nouvelle route fiable pour le trafic de transit en Eurasie et améliorer la logistique des données au niveau mondial.

De nouveaux accords sur les investissements rentables des entreprises islamiques et les projets communs avec les partenaires russes pourront être conclus et annoncés lors du XVe Forum économique international «Russie – Monde islamique : Forum de Kazan», qui se tiendra du 14 au 19 mai 2024 à Kazan.
Agence d’information du Burkina
WIS/NO

Malgré les injonctions du Commandant Sombié, le chantier agricole près des pics de Sindou semble toujours en souffrance

Malgré les injonctions du Commandant Sombié, le chantier agricole près des pics de Sindou semble toujours en souffrance

Sindou, 21 mars 2024(AIB)-Plus de 30 jours après le sulfureux passage du ministre de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, sur le chantier d’aménagement de 280 ha sur les flancs du Pic de Sindou, les travaux piétinent toujours selon le constat fait jeudi par le gouverneur des Cascades, Florent Badabouè Bazié.

Dans le cadre de l’offensive agropastorale 2023-2025 lancée par le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, le Commandant Ismaël Sombié, Ministre en charge de l’Agriculture, a procédé le 15 janvier 2024, au lancement des travaux de réalisation de 280 hectares sur le site des pics de Sindou, pour une durée de 5 mois.

Actuellement sur le terrain, les travaux rencontrent des difficultés à seulement 2 mois et 9 jours de la fin prévue. C’est le constat fait par Badabouè Florent Bazié, Gouverneur de la région des Cascades, ce 21 mars 2024, lors d’une visite inopinée.

Le taux de réalisation a été estimé par les techniciens du chantier à 7,2 % et le délai consommé est de 46 %.  »

Les recommandations ont-elles été mises en œuvre ? », a interrogé le Gouverneur Florent Bazié. En réponse, le technicien présent sur place a indiqué que « les machines ont été doublées, le personnel a été doublé et nous avons également ajouté le travail de nuit ». En réplique, le Gouverneur a fait remarquer que « je ne pense pas que c’est une question de travail de nuit ; la journée est même très timide par rapport au retard à combler ». À la question de savoir quand les travaux seront terminés, le même technicien a mentionné 3 mois, un délai que le Gouverneur a jugé irréalisable compte tenu de l’état actuel des travaux. Dans ce contexte, le Gouverneur, accompagné du Directeur régional de l’agriculture et d’un responsable du PReCA, s’est offusqué. Après une concertation avec ses collaborateurs, il a déclaré à l’entreprise : « Nous avons besoin que ce site soit opérationnel au plus tard le 31 mai afin que nos producteurs puissent commencer leurs activités agricoles ». Et il a conclu en disant : « Directeur régional, responsable du PReCA, vous savez ce qu’il faut faire ! ». Selon le Gouverneur des Cascades, les recommandations faites à l’entreprise ne sont pas prises en compte et si elle continue sur cette lancée, le bas-fond ne sera pas prêt à temps pour les producteurs.

Par ailleurs, le Gouverneur a profité de cette sortie pour visiter le bas-fond de Douna aménagé par le Projet d’Aménagement et de Valorisation de la Plaine de la Léraba (PAVAL). À Douna, l’entreprise redouble d’efforts pour respecter les délais. Sur ce site, le taux de réalisation est de 20 % et le délai consommé est de 17,80 %. Badabouè Florent Bazié a encouragé l’entreprise à maintenir le cap.

Il est important de rappeler que l’aménagement de 280 hectares par le Projet de Résilience et de Compétitivité Agricole (PRéCA) sur le site du bas-fond des pics de Sindou dans la province de la Léraba s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’offensive agropastorale. Quant au Projet d’Aménagement et de Valorisation de la Plaine de la Léraba (PAVAL) lancé en avril 2021, son ambition est de poser les bases solides du développement de l’agropole des Cascades. Il met l’accent sur les leviers susceptibles d’avoir des effets d’entraînement sur la résilience et le bien-être des populations, notamment les plus vulnérables de la région des Cascades et du Burkina Faso dans son ensemble.
Agence d’information du Burkina
MY/ata

Sanaba, un nom de la résistance aux hordes terroristes (papier d’angle)

Burkina-Antiterrorisme-Victoire

Sanaba, un nom de la résistance aux hordes terroristes (papier d’angle)

Solenzo, 22 mars 2024 (AIB) – Petite localité à la grande coriacité, la ville de Sanaba est devenue le totem des terroristes. Depuis plus de 3 ans, elle résiste aux assauts des meutes terroristes, se pliant par moments, se redressant toujours.

Située au carrefour entre Solenzo, Nouna et Dédougou, la localité a souvent servi de sanctuaire aux terroristes qui n’ont cessé de s’en prendre à la population civile. Les femmes, les vieillards et les enfants ont fini par quitter leurs domiciles pour trouver refuge à Dédougou et environnants.

Il y a quelques jours, le vendredi 15 mars 2024 notamment, les forces de défense et de sécurité (FDS) et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont mené des opérations minutieuses pour nettoyer les coins et les recoins de la ville. Les forces combattantes ont rapidement sécurisé la ville passant au peigne fin les abris des terroristes.

«Plus de 30 terroristes parmi lesquels des figures recherchées, ont été retrouvés et désarmés. Ceux qui ont tenté de riposter ont été neutralisés par le feu de la légitime défense», a confié une source sécuritaire. «Les rescapés qui n’ont pas digéré se sont mobilisés pour venir venger leurs camarades mais la bravoure et la détermination de nos hommes ont fait de Sanaba un totem pour les terroristes», précise une autre source.

Ces opérations font suite à d’autres interventions des éléments de la BIR 18 soutenue par des VDP qui ont permis de quadriller la localité en un temps éclair.
Depuis, il souffle un vent de sécurité dans Sanaba avec le drapeau national flottant à nouveau sur la ville.

Par endroits, le drapeau a été hissé le plus haut possible, sur des antennes téléphoniques afin que tous le voient d’autant plus que nombre d’habitants avaient déserté les lieux.

Maintenant, Sanaba a renforcé son disposition de sécurité et de défense organisé autour d’un détachement et des hommes déterminés qui ont commencé depuis cette semaine à accueillir la population de retour de leur repli.

Agence d’Information du Burkina

Passoré: Le nouveau président de la délégation spéciale de Yako, Boukaré Zomodo installé

Burkina-Passoré-Installation-PDS

Passoré: Le nouveau président de la délégation spéciale de Yako, Boukaré Zomodo installé

Yako, (AIB)-La secrétaire générale de la province du Passoré, Noélie Berehoumdougou/ Kaboré a officiellement installé le mercredi 20 mars 2024, le nouveau préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Yako, Boukaré Zomodo, dans ses nouvelles fonctions.

Le nouveau préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Yako, Boukaré Zomodo a officiellement pris fonction le mercredi 20 mars 2024 à Yako, chef-lieu de la province du Passoré, dans la région du Nord, en présence de ses collaborateurs, des directeurs provinciaux, des chefs de service et des amis et parents du préfet entré et sorti.

Zomodo remplace à ce poste, l’administrateur civil, Maxime Bako qui a passé un an et 6 mois à la tête de la préfecture de Yako.

Il a par ailleurs félicité son prédécesseur M. Bako pour le travail abattu pendant son séjour à la préfecture de Yako et s’est dit conscient des multiples défis qui l’attendent dans ses nouvelles fonctions.

Le nouveau préfet et PDS communale de Yako a également sollicité l’accompagnement des fils et filles de la localité pour l’atteinte des résultats escomptés.

Boukaré Zomodo a aussi pris l’engagement de  préserver les acquis du PDS sortant, Maxime Bako et de rester disponible au dialogue en toutes circonstances.

Saisissant l’occasion, la présidente de la cérémonie et secrétaire générale de la province du Passoré, Noélie Berehoumdougou/ Kaboré a encouragé le nouveau PDS entrant de Yako, M. Zomodo et  souhaité bonne suite de carrière au sortant M. Bako.

En rappel, l’administrateur civil, Boukaré Zomodo a été nommé en Conseil des ministres du mercredi 28 février 2024 comme le nouveau préfet du département de Yako.

Agence d’information du Burkina

ZES/no/ata

 

 

 

 

 

 

Centre-sud : des porteurs de projets de microentreprise reçoivent des chèques pour développer leurs activités

Centre-sud : des porteurs de projets de microentreprise reçoivent des chèques pour développer leurs activités

Manga, 21 mars 2024 (AIB) – 83 porteurs de projets de microentreprises ayant des difficultés à contracter des prêts bancaires de la région du Centre-sud ont reçu, jeudi, à la délégation consulaire régionale du Centre-sud de la Chambre de Commerce et de d’Industrie du Burkina Faso (CCIBF), des chèques d’une valeur totale de 21 950 000 francs CFA pour initier ou développer leurs activités.

L’association « Initiative Centre-sud » est l’initiatrice de cette opération qui a réuni au début du processus 393 dossiers de demandes, à travers les trois provinces de la région que sont le Bazèga, le Nahouri et le Zoundwéogo.

« Après examen des dossiers par les membres du comité de sélection, nous avons retenus 83 bénéficiaires qui vont recevoir des prêts d’honneur variant entre 100 000 francs CFA pour la plus petite somme à 500 000 francs CFA pour la plus grosse somme », a indiqué Emmanuel Zoundi, membre du comité de sélection des dossiers.

Selon le président de l’association « Initiative Centre-sud » et par ailleurs président de la délégation consulaire régionale du Centre-sud de la CCI-BF, Joseph Rouamba, les prêts d’honneur accordés aux bénéficiaires sont des prêts « sans garantie et sans intérêts ».

Pour M. Rouamba qui félicite le président de la CCI-BF, Mahamadi Savadogo et son équipe pour avoir trouvé cette formule d’accompagnement aux acteurs des microentreprises ayant pour la plupart des difficultés à contracter des prêts bancaires, les sommes octroyées sont destinées à soulager les bénéficiaires et permettre, par ricochet, le développement de l’économie locale.

Au total, 21 950 000 francs CFA dont une contribution de la Chambre de Commerce et de d’Industrie du Burkina Faso (CCIBF), à hauteur de 20 millions de francs CFA, ont constitué la somme totale distribuée, à l’occasion de ce premier appel à projets de l’association « Initiative Centre-sud ».

Reines Ines Guigma, bénéficiaire d’un prêt d’honneur de 400 000 francs CFA s’est dite contente du geste.

« Je suis dans le tissage et j’ai ouvert une boutique récemment. Grâce à cet argent je vais l’agrandir un peu et au fur et à mesure mes affaires iront de l’avant », a-t-elle confié.

La secrétaire générale de la région du Centre-sud, Abibata Ouo Bamouni, a exhorté l’ensemble des bénéficiaires à la bonne gestion des fonds qui leur sont alloués. Elle a rappelé à son auditoire que le remboursement desdits prêts va permettre ainsi de satisfaire d’autres bénéficiaires aux prochains appels à projet.

« Nous souhaitons que de 83 bénéficiaires qu’on puisse étendre à 200 voire 300 bénéficiaires les prochaines fois. Et je suis convaincue que d’ici deux à trois ans, nous aurons des gens qui pourront sortir du lot pour rendre témoignage et dire qu’à travers le financement reçu, ils ont pu émerger et sont là pour accompagner d’autres personnes », a indiqué Mme Bamouni.

MZ/ON

Gestion des frontières : L’État burkinabè veut donner un nouveau souffle au processus

Gestion des frontières : L’État burkinabè veut donner un nouveau souffle au processus.

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB) – Le ministère en charge de l’Administration territoriale a entamé jeudi des échanges pour la mise en œuvre des nouvelles orientations et recommandations pertinentes, afin de donner un nouveau souffle à la gestion des frontières, dans un contexte sécuritaire difficile pour le Burkina Faso.

« Je vous invite à des échanges francs et constructifs, afin qu’à la sortie de cette session, de nouvelles orientations et des recommandations pertinentes soient formulées pour donner un souffle nouveau à la gestion de nos frontières », a indiqué le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, qui a lu l’allocution du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Selon lui, cela fait dix ans que l’État burkinabè a mis en place un dispositif institutionnel pour une meilleure prise en charge de la gestion des frontières, avec la création de la Commission nationale des frontières (CNF) en 2013 et l’adoption de la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) en 2015 pour la période 2016-2025.

Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la première session ordinaire de l’année 2024 du Conseil des frontières.

Il a précisé que la rencontre constitue une occasion de se pencher sur l’état d’avancement des différents dossiers en cours, en matière de matérialisation des frontières et de coopération transfrontalière, en vue de relever les insuffisances et les difficultés éventuelles,

afin de prendre les mesures qui s’imposent.
Le premier responsable du département en charge de l’Administration territoriale a expliqué que la présente session intervient après celle de mars dernier et reste un cadre approprié pour faire le bilan de la mise en œuvre des actions de gestion de nos frontières courant 2023.

« Aussi, j’en appelle à l’implication de l’ensemble des acteurs et à la mutualisation des moyens et des actions autour des conclusions qui seront dégagées », a-t-il renchéri.

M. Zerbo a soutenu que l’objectif de la SNGF est de contribuer à l’impulsion du développement socio-économique et culturel durable des espaces frontaliers dans un environnement de paix et de sécurité.

À l’écouter, les axes portent, entre autres, sur la maîtrise des limites territoriales du pays, la sécurisation des frontières et des zones frontalières, l’amélioration de la présence et de limage de l’État dans les zones frontalières, l’accompagnement et le renforcement de la coopération transfrontalière.

Le ministre a salué l’ensemble des acteurs et des partenaires techniques et financiers qui, durant ces huit années de mise en œuvre, contribuent dune manière ou dune autre à l’atteinte des objectifs fixés.

Notons que cette session se tient dans un contexte particulier pour le Burkina Faso, en quête de sa souveraineté, matérialisée par des prises de décisions fortes dont le retrait de la CEDEAO et la création avec les pays frères du Mali et du Niger de l’Alliance des États du Sahel.

L’objectif premier poursuivi est la restauration de la sécurité dans ces trois États afin de booster le développement pour le bonheur des populations.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Gnagna/Solidarité : Une association offre des vivres d’une valeur de3.600.000 FCFA à 240 ménages de Piéla

Burkina-Don-PDI-Personnes-Vulnérables

Gnagna/Solidarité : Une association offre des vivres d’une valeur de3.600.000 FCFA à 240 ménages de Piéla

Bogandé, (AIB) – L’Association départementale pour le développement économique et cocial de Piéla a offert, jeudi 21 mars 2024 à Piéla dans la province de la Gnagna dans la région de l’Est du maïs blanc  d’une valeur de 3.600.000 FCFA à 240 ménages de Personnes déplacées internes (PDI) et vulnérables de la localité.

 

L’Association départementale pour le développement économique et social de Piéla (ADDESP) entend contribuer sensiblement à l’effort de paix. Elle a fait un don d’une trentaine de tonnes de vivres d’une valeur de 3.600.000 FCFA au profit des Personnes déplacées internes (PDI) et personnes vulnérables de la commune de Piéla.

Les vivres ont été acquis auprès de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SO.NA.GE.S.S.) et mis à la disposition des bénéficiaires.

 

La remise des vivres s’est effectuée le jeudi 21 mars 2024 en présence des autorités administratives au niveau du siège de l’ADDESP sis au secteur 2 de Piéla. Selon le président de l’ADDESP, Jérémie Lankoandé, ce don vise à alléger le fardeau des PDI et personnes vulnérables qui éprouvent d’énormes difficultés pour se nourrir.

 

 

De nouveau,  il a lancé un appel vibrant appel aux filles et fils de la commune de Piéla ainsi que toutes les bonnes volontés pour plus de soutien en faveur des personnes vulnérables.

 

Au total, 240 ménages soit 200 ménages de PDI et 40 ménages de personnes vulnérables ont bénéficié du don. Chaque ménage a reçu entre 2 à 3 sacs de maïs de 50 kg en fonction de la taille de celle-ci, ce, pour une durée de deux mois de ration. Pour ce faire, le service social départemental est chargé de la distribution des vivres selon les normes préconisées par le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR).

 

Pour Dahandi Dori, chef de ménage  bénéficiaire du don, le geste est salutaire. En remerciant les donateurs, il a plaidé auprès des autorités administratives et militaires pour un retour de toutes les personnes déplacées internes dans leurs localités respectives.

 

Visiblement la chaîne de solidarité se poursuit de plus belle dans diverses localités. Le représentant du président de la délégation spéciale communale de Piéla, Ali Belemou, a saisi l’occasion pour remercier l’ADDESP pour les multiples actions entreprises dans la collectivité. Au regard du nombre et des conditions de vie des PDI et de certaines couches vulnérables, Ali Belemou, a invité l’ensemble des filles et fils du département de Piéla à se mobiliser davantage afin de multiplier ce genre d’actions.

 

En plus des vivres, du carburant d’une valeur de 600 000 FCFA avait été remis aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des produits pharmaceutiques au District sanitaire de Piéla.

    Agence d’Information du Burkina

   OAYT/DNK

Tapoa : La vie reprend dans un village grâce à l’action des Forces combattantes

Tapoa : La vie reprend dans un village grâce à l’action des Forces combattantes

Diapaga, 21 mars 2024 (AIB) – Après une incursion terroriste en mi-octobre 2023 qui avait causé des dégâts matériels importants et des pertes en vies humaines, la vie a repris dans un village situé à quelques encablures de Diapaga. Cela, grâce à une opération de reconquête lancée à partir du 08 février 2024 par les hommes du capitaine O.T, appuyés par les VDP. Ils ont réussi à sécuriser et à réinstaller le village, intervenant le 28 février 2024, pour le bonheur des populations qui avaient perdu tout espoir de retour.

Poumon économique de la commune de Diapaga, ce village avec son lac de 17 km et son périmètre irrigué de 160 hectares, reconquis, sécurisé et consolidé, approvisionne la ville en poisson d’eau douce, en légumes et en fruits et permet aux animaux de s’y abreuver toute la saison.

Le lundi 18 mars 2024, soit vingt jours après leur installation, l’AIB a mis le cap sur ce village afin de constater de visu les réalités de ces populations qui viennent de recouvrer leur dignité.

Le village tourne à plein régime, des check-points à toutes les sorties tenus de main de maîtres par les FDS et les VDP. Les commerces ont rouvert, la pêche, principale activité dans ce village, a repris, le maraîchage avec plus de 200 producteurs qui travaillent d’arrache-pied pour approvisionner la ville de Diapaga d’ici les fêtes de Pâques et de Ramadan.

Tout cela se déroule sous l’œil vigilant des VDP, la sentinelle locale qui assure la relève. Les hommes du capitaine O.T préparent d’autres fronts dans le cadre de la reconquête du territoire.

Interrogé sur ce qu’il pense, P. A, gestionnaire du périmètre irrigué, n’en croit pas ses yeux, il ne tarit pas d’éloges à l’endroit du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, mais aussi à l’endroit des FDS et des VDP dont la détermination et l’engagement leur ont permis de revenir chez eux.

Idem pour les femmes vendeuses de poisson qui prient Dieu pour qu’il couvre de sa grâce les FDS et VDP afin qu’ils triomphent sur les ennemis du peuple.

Cependant, les producteurs ont une doléance : ils demandent au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré de les aider en intrants agricoles et de renforcer la sécurité afin que d’autres villages puissent goûter au bonheur de la réinstallation.

Si le poisson inonde déjà le marché à Diapaga, les producteurs promettent d’approvisionner en légumes et fruits la ville d’ici la fin du mois.

L’opération se poursuit et d’autres villages attendent impatiemment d’être réinstallés, surtout que l’on sait que certains villages en sont à leur deuxième année sans labour.
Agence d’information du Burkina

Dernières publications