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Bam : La CODEC-Ouahigouya forme des agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles

Bam : La CODEC-Ouahigouya forme des agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles

Kongoussi, 30 août 2024 (AIB) – Plus de 60 personnes de la commune de Sabcé, composées majoritairement de femmes, ont été formées par la Coopérative diocésaine d’épargne et de crédit de Ouahigouya (CODEC-Ouahigouya) du 26 au 28 août 2024 à Sabcé sur les bonnes pratiques agricoles en vue d’améliorer leur production.

Ce sont 67 personnes venues des villages de Nôh, Zandkom, Bissa Sabcé, Ouazelé, Boussouma, Nôh, Souryala, Mafoulou, Lefourba et Ouintini de la commune de Sabcé qui ont bénéficié de cette formation de trois jours.

Selon le directeur général de la CODEC-Ouahigouya, Antoine Ouédraogo, les participants ont été formés sur les nouvelles techniques de production agricole (céréalière et légumineuse) et l’approche chaîne de valeur. « Cette formation vise à outiller les intéressés sur comment améliorer leur productivité agricole à travers les nouvelles techniques de production, le choix des intrants agricoles, les techniques de conservation des récoltes et la recherche des débouchés, tout en espérant une bonne saison », a-t-il précisé.

Pour M. Ouédraogo, cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet dénommé : « Financement du secteur agricole pour réduire la pauvreté dans la région du Centre-Nord du Burkina Faso », pour le compte des activités du programme “Africa Trade & Investment”. Il est cofinancé par l’USAID et Feed the Future.

Les participants ont bien assimilé les connaissances acquises, selon leur représentante, Pascaline Sanfo, du secteur 3 de Sabcé.

« Nous avons beaucoup appris et nous sommes très contentes de la CODEC-Ouahigouya et de ses partenaires, en l’occurrence l’USAID et Feed the Future. Nous avons appris les différentes techniques de production agricole et comment conserver les productions après récolte.

Par exemple, nous ne savions pas que les femmes ne devaient pas manipuler les pesticides et autres produits. Avec cette formation, nous avons appris tout cela, et nous allons même partager les acquis avec nos coépouses qui n’ont pas été retenues », a indiqué dame Sanfo.

Cette session de formation, la quatrième du genre, est une des activités spécifiques du projet, parmi lesquelles figurent le financement des microprojets, la couverture du risque de sécheresse à travers la souscription à l’assurance agricole, et l’accompagnement pour la formalisation des entreprises agricoles.

En rappel, la CODEC-Ouahigouya a été créée le 6 septembre 2008 sous le leadership de Monseigneur Justin Kientega, évêque du diocèse de Ouahigouya, et reconnue officiellement le 8 mai 2009.

Elle intervient dans les régions du Nord et du Centre-Nord avec cinq agences, dont une basée à Kongoussi.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Burkina : le gouvernement invite les populations à rester vigilantes

Burkina : le gouvernement invite les populations à rester vigilantes

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale a invité, hier jeudi, les forces vives de la province du Tuy, dans la région des Hauts-Bassins, à rester vigilantes face à l’ennemi.

La délégation gouvernementale, composée du ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro, de la ministre déléguée au Budget, Fatoumata Bako Traoré, et du Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Mathias Traoré, a échangé avec les populations de la province du Tuy.

« Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vous exhorte à la cohésion, à la solidarité et à la coordination pour mener le combat », a déclaré le chef de la délégation, le ministre Baro, à l’endroit des populations.

« Il vous invite également à collaborer avec les FDS, à rester vigilants dans vos entourages et à signaler tout mouvement suspect aux forces de défense et de sécurité », a ajouté le ministre en charge de l’Environnement.

Roger Baro a par ailleurs salué tous les acteurs de la province pour leur contribution « inlassable » à la reconquête de l’intégrité du territoire national. Il les a invités à maintenir le cap pour gagner ce pari.

« C’est dans l’unité, la collaboration et la cohésion que nous pourrons obtenir des résultats satisfaisants », a insisté le Secrétaire général du gouvernement, Mathias Traoré.

Cette rencontre a été aussi l’occasion pour les membres du gouvernement de recueillir les préoccupations des forces vives sur la vie de la nation, qui, de l’avis de Roger Baro, seront transmises au président Traoré.

Les populations ont encouragé le président du Faso pour son leadership et son combat pour un Burkina Faso véritablement indépendant.

Agence d’information du Burkina
YOS-NO/ata

Tuy :Le ministre Baro appelle les FDS et les VDP à l’union et à la cohésion dans la lutte contre l’ennemi

Tuy :Le ministre Baro appelle les FDS et les VDP à l’union et à la cohésion dans la lutte contre l’ennemi

Houndé, 30 août 2024 (AIB)- Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, à la tête d’une délégation gouvernementale en séjour à Houndé, a appelé les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province du Tuy à l’union et à la cohésion dans la lutte contre le terrorisme.

«Sur le terrain du combat, le combat est commun mais les positions sont différentes. Et quand il y a difficultés on fait coalition pour bouter l’ennemi… » a déclaré Roger Baro.

Le ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, à la tête d’une délégation gouvernementale composée de la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie et des finances, chargée du budget, Fatoumata Bako et du Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré, s’adressait aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province du Tuy au cours d’une rencontre le jeudi 29 août 2024 à Houndé.

Roger Baro a traduit aux forces combattantes du Tuy les félicitations et les encouragements du président du Faso et du premier ministre pour leur engagement et leur détermination dans la guerre contre le terrorisme.

« On vous invite à garder le cap et à rester très vigilant. Il faut rester très alerte et solidaire», a-t-il conseillé.

En outre, M. Baro a exhorté les forces combattantes à éviter les actions isolées et à suivre les instructions données par le commandement.

« La coordination et la mise en œuvre des instructions du commandement sont les clés pour la réussite de la mission » a-t-il soutenu.

Le chef de la délégation gouvernementale a par ailleurs, invité les FDS et les VDP du Tuy engagés dans la lutte contre le terrorisme à établir des relations cordiales avec les populations.

Pour sa part, le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres, Mathias Traoré a exprimé sa fierté vis-à-vis des forces combattantes.

« Aujourd’hui, on est sensible au travail que vous avez déjà abattu. (..). Malgré les difficultés vous avez atteint des résultats qui nous permettent aujourd’hui d’être fier de vous » a-t-il indiqué.

Les FDS et VDP de la province, par la voix de leur porte-parole, le Directeur provincial en charge de l’environnement du Tuy, Paulin Bationo ont réaffirmé leur engagement dans la lutte pour la sécurisation de la province et exprimé leurs préoccupations à la délégation dépêchée par les plus hautes autorités du pays.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ATA

Nahouri/Assurance maladie universelle : Leaders d’opinion et acteurs de la santé échangent sur sa mise en œuvre

BURKINA-NAHOURI-SANTE-ASSURANCE-UNIVERSELLE

Nahouri/Assurance maladie universelle : Leaders d’opinion et acteurs de la santé échangent sur sa mise en œuvre

Pô, 29 août 2024 (AIB) – L’association des jeunes pour la promotion des orphelins (AJPO), a organisé le mercredi 28 août 2024 à Pô, dans la province du Nahouri, une rencontre communautaire d’échanges et de visibilité sur le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). C’était sous la présidence du secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima.

L’Association des jeunes pour la promotion des orphelins (AJPO), membre du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) en partenariat avec l’UNICEF, a mis en œuvre un projet de contrôle citoyen de l’effectivité de la mesure gouvernementale de gratuité des soins au profit des femmes enceintes et des enfants de moins de cinq ans dans les centres de santé.

Cette mesure de gratuité des soins et bien d’autres initiatives d’exemption de paiement sont des actions préparatoires tendant vers la mise en œuvre effective de l’Assurance maladie universelle (AMU) et notamment vers la couverture sanitaire universelle.

Aussi, la société civile doit contribuer de façon significative à la mise en œuvre réussie de ce processus.

La veille communautaire dans le domaine de la santé est une occasion pour ces OSC de s’impliquer davantage dans le suivi de l’accès aux services de santé.
La rencontre de ce mercredi 28 août 2024, visait donc à renforcer les connaissances des leaders d’opinion et solliciter leur engagement et accompagnement dans la mise en œuvre du RAMU.

Après une communication sur le projet de veille communautaire et le RAMU faite par le chargé de projet au SPONG, Eugène Bakouan, la trentaine de participants s’est engagée à mobiliser les communautés pour une mise en œuvre réussie du RAMU dans le district sanitaire de Pô.
Le secrétaire général de la province du Nahouri, Sanfiénalé Joseph Sirima, a invité les participants à être des relais auprès des populations pour les sensibiliser à un changement de mentalité et à adhérer à ce régime.

Satisfaction également pour le chargé de programme du SPONG, car selon lui, les participants ont adhéré au processus et se sont engagés à sensibiliser et à mobilier les communautés afin que celles-ci accompagnent la mise en œuvre réussie du RAMU dans le district sanitaire de Pô.
L’activité a été rendue possible grâce au soutien du SPONG et son partenaire l’UNICEF.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

 

Kossi : Une délégation gouvernementale porte le message du président du Faso aux autorités locales et aux FDS

BURKINA-KOSSI-GOUVERNEMENT-DELEGATION

Kossi : Une délégation gouvernementale porte le message du président du Faso aux autorités locales et aux FDS

Nouna, (AIB)-Une délégation gouvernementale conduite par le ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, accompagné du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a séjourné dans l’après midi du 29 août 2024 à Nouna, pour porter un message du président du Faso, sur l’union des fils et filles de la province de la Kossi.

Après les étapes de Tougan et Dédougou, c’est au tour de Nouna de recevoir la visite du ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, le jeudi 29 août 2024, pour porter le message du Capitaine Ibrahim Traoré président du Faso, aux autorités locales et aux FDS.
Il s’agit déjà, selon le ministre Zerbo, de féliciter les FDS pour le travail déjà abattu au quotidien au péril de leur vie.

Mais aussi, dira-t-il, de les encourager à continuer le travail pour la libération du territoire.
Il a invité les FDS et la population à la cohésion et entre les populations entre elles et demandé à la population de soutenir les FDS dans leurs activités de tous les jours.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale, a bien insisté sur l’union sacrée de la population en vue de parvenir à l’effort de paix.

Emile Zerbo étant fils de la région de la Boucle du Mouhoun, se voit dans l’obligation de transmettre le message du président du Faso.

Selon lui, le président du Faso suit de près la question sécuritaire de la région et a affirmé qu’aucun village n’est oublié.
«La venue du ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, et sa délégation, constitue un espoir pour les populations résilientes de la Kossi», a affirmé le porte parole des autorités traditionnelles et religieuses, l’évêque Joseph Sama.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Bassinga, a indiqué que des vivres sont en voies d’être acheminés à Nouna au nom du gouvernement pour soulager la peine des déplacées internes.
Les autorités coutumières, religieuses ont exprimé tour à tour leur soutien à la transition et ils ont formulé des bénédictions en faveur du président et du gouvernement pour les sacrifices consentis.

HB/CA

Corruption, football et rencontre gouvernement avec des forces vives, à la Une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Corruption, football et rencontre gouvernement avec des forces vives, à la Une des journaux

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB)- Les quotidiens burkinabè du vendredi font écho de la liste de 25 étalons retenus pour les 2 matchs des éliminatoires CAN Maroc 2025, de La 3e session du comité anticorruption et la rencontre  gouvernement-forces vives des régions du Centre-Est et Centre-Ouest.

« Reconquête du territoire national : des délégations gouvernementales saluent les efforts des forces vives du Centre-Est et Centre-Ouest », affiche à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Selon le journal, deux équipes gouvernementales ont échangé sur la situation nationale, le mercredi 28 août avec les populations du Centre-Ouest et du Centre-Est.

Le quotidien public rapporte que dans le Centre-Ouest la délégation a invité Chaque village ou quartier à s’organiser et avoir son propre plan de riposte face à une attaque.

Dans le centre Est, poursuit Sidwaya, les forces vives ont été sollicitées à resserrer les rangs face aux ennemies de la nation.

Dans un autre registre, les journaux abordent la 3e session ordinaire du cadre de concertation entre le ministre en charge de Finances et les membres du comité anticorruption.

« Lutte contre la corruption : quand les argentiers donnent l’exemple », écrit dans ses colonnes le doyen de quotidiens privés L’Observateur Paalga qui informe que les acteurs de lutte contre ce fléau ont tenu  hier jeudi à Ouagadougou, la 3e session ordinaire de leur cadre de concertation.

A propos, le journal Le Pays, indique que l’objectif de la rencontre  est d’évaluer les progrès enregistrés au cours de l’année 2023, statuer sur les défis et partager les orientations, afin d’accroitre efficacement la lutte contre la corruption au sein du ministère en charge des finances.

Et  le journal public d’informer qu’au cours de la session, il est ressorti que 25 comités anticorruption officialisés, sur 30 ont fait le point de leurs activités réalisées en 2023.

Le confrère soutien 34 cas de dénonciations ont été enregistrés à la présidence du Faso à la date du 29 août 2024.

En sport, la liste des 25 étalons du Burkina devant défier les lions du Sénégal et les Flammes de Malawi été révélé hier par le sélecteur national Brama, lors d’une conférence de presse.

Selon L’Observateur Paalga, le sélectionneur national a encore driblé Bertrand et Dayo. Le journal fait remarquer que depuis sa nomination, le coach a opté une approche résolument différente marquée par l’absence de 2 cadres de l’écurie : Bertrand Traoré et Issoufou Dayo.

Et le pays d’ajouter  que dans cette liste, on note le retour du gardien de but Hervé Kouakou Koffi.

 

Agence d’information du Burkina

YOS/no/ata

Trump a qualifié les armes nucléaires de principal problème des États-Unis et du monde

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-TRUMP-ARMES

Trump a qualifié les armes nucléaires de principal problème des États-Unis et du monde

Ouagadougou, 30 août 2024 (AIB/TASS)- L’ancien dirigeant américain et candidat du Parti républicain à la présidence des États-Unis, Donald Trump, considère les armes nucléaires comme le problème clé de son pays et du monde.

« Le plus grand problème de notre pays, le plus grand problème du monde, c’est l’arme nucléaire », a-t-il déclaré.

« C’est une force destructrice que personne n’a jamais vue, et nous devons nous assurer qu’elle ne sera jamais utilisée », a ajouté M. Trump.

L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre. Le Parti démocrate devait être représenté par le dirigeant américain sortant Joe Biden, mais après sa performance ratée lors du débat de juin avec Trump, qui est devenu le candidat du Parti républicain, il a décidé de se retirer de la course et a soutenu la candidature de Harris officiellement approuvée par les délégués de la convention du Parti démocrate à Chicago en tant que candidat à la présidence des États-Unis.

Avec TASS

Yatenga: Des populations impactées par la crise sécuritaire bénéficient de l’appui de FHRAOC III

Yatenga: Des populations impactées par la crise sécuritaire bénéficient de l’appui de FHRAOC III

Ouahigouya, 30 août 2024 (AIB) – L’ONG globale de coopération pour le développement et d’action humanitaire (EDUCO) et ses partenaires ont organisé un atelier de clôture des activités du « Projet intégré d’accès à l’éducation, à la nutrition, à la protection et aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement pour les enfants affectés par la crise sécuritaire dans la région du Nord (FHRAOC III) ». C’était le mardi 27 août 2024 au siège de l’ONG à Ouahigouya, sous la présidence du Gouverneur de la Région du Nord, représenté par M. Kouilga Albert Zongo, Secrétaire Général de la Région.

Ce projet, mis en œuvre sur une durée de 12 mois, visait à améliorer l’accès à l’éducation, à la protection, aux services WASH, ainsi qu’à la couverture et à la qualité de la prise en charge de la malnutrition aiguë pour les communautés déplacées et hôtes de la région du Nord, à travers une réponse multisectorielle et intégrée. Les communes de Séguénéga, Ouahigouya, Kossouka (province du Yatenga) et Titao (province du Loroum) ont été les zones d’intervention du projet.

L’organisation de cette activité de redevabilité, qui a connu la présence effective des autorités régionales, du Directeur Pays de EDUCO, Oscar Palé, et de ses collaborateurs, a permis de partager les résultats du projet et de favoriser des échanges sur les moyens et les stratégies à mettre en œuvre pour garantir la durabilité des acquis obtenus.

Au cours de la présentation des résultats de mise en œuvre par Idrissa Ouédraogo, coordonnateur du projet, il est ressorti qu’en matière d’éducation, FHRAOC III a pu mettre en place 40 clubs d’écoute pour les apprentissages par la radio dans les 4 communes (Kossouka, Ouahigouya, Séguénéga et Titao) et doter 1 334 ménages vulnérables de postes radio et de clés USB pour les apprentissages scolaires à domicile.

En outre, 40 clubs d’écoute, 6 espaces amis des enfants et 1 334 ménages vulnérables ont été dotés de récipients de stockage d’eau, de kits d’hygiène et de prévention contre les maladies, ainsi que de kits de gestion hygiénique des menstrues pour 600 filles vulnérables.

Les activités de protection n’ont pas été en reste, avec la mise en place de 6 espaces amis des enfants dans 4 communes, la prise en charge de 400 enfants en situation d’extrême précarité, l’établissement de 2 000 actes de naissance et de 1 000 CNIB au profit des communautés hôtes et déplacées des communes de Séguénéga et de Titao, ainsi que la prise en charge de 50 survivants de violences basées sur le genre (VBG).

Ce projet a été financé par le Fonds Humanitaire Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (FHRAOC) pour un montant de 420 700 000 F CFA. Il a été mis en œuvre par EDUCO et ses partenaires opérationnels que sont l’Association Appui Moral Matériel et Intellectuel de l’Enfant (AMMIE), l’Association Théâtre du Loroum (ATL) et l’Association Sini Gnassigui (ASG), en parfaite collaboration avec les services techniques de l’État.

M. Kouilga Albert Zongo, au nom du gouverneur de la région, a félicité l’ONG EDUCO et ses partenaires pour le partage des résultats de mise en œuvre du projet, qui a atteint un taux de réalisation physique et financière de 105,5 %.

Il a réaffirmé l’accompagnement de l’administration pour les actions d’EDUCO, qui contribuent à atténuer les peines des populations impactées par la crise sécuritaire et humanitaire dans la région du Nord.
Agence d’information du Burkina
PN/ata

Yatenga: Le PNUD fait don de matériels techniques et roulants au CFPO**

Yatenga: Le PNUD fait don de matériels techniques et roulants au CFPO**

Ouahigouya, 30 août 2024 (AIB) – Dans le cadre de son Programme de Relèvement et de Renforcement de la Résilience (P3R), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a remis, au cours d’une cérémonie, un lot de matériels au Centre de Formation Professionnelle de Ouahigouya (CFPO), anciennement ANPE. C’était ce mardi 28 août 2024 à Ouahigouya, sous la présidence du Gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo.

Ce don s’inscrit dans un programme d’appui aux structures régionales de formation. Le CFPO a ainsi reçu du PNUD un renforcement de ses capacités opérationnelles.

D’un montant de 44 millions de francs CFA pour la région du Nord, le don est composé de deux véhicules didactiques, de motos et d’autres matériels d’équipement pour les ateliers de formation du centre.

En réceptionnant le don au nom des bénéficiaires, le Gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, accompagné du directeur régional en charge de la formation professionnelle, Moussa Tassembédo, s’est réjoui de ce geste du PNUD qui s’aligne sur la vision et les actions concrètes du gouvernement en matière de renforcement des capacités des jeunes.

L’autorité a profité de l’occasion pour inviter toutes les structures à s’inscrire dans la dynamique du PNUD et a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage du matériel.

Célestin Zongo, chargé du programme P3R au PNUD, a souligné dans son discours que, face à la crise que connaît le Burkina Faso, l’agence onusienne de développement se tient aux côtés du gouvernement pour apporter sa contribution en termes de préparation des communautés au relèvement.

« Cette initiative vient renforcer les capacités opérationnelles du CFPO ici, dans la région du Nord, en mécanique auto-moto, en coupe-couture, en électricité, en énergie solaire, etc. Nous osons espérer que cet appui permettra aux apprenants d’acquérir de solides compétences qui feront d’eux des professionnels aguerris et compétitifs, prêts à affronter le monde du travail », a indiqué M. Zongo.

Agence d’information du Burkina
PN/ata

Google annonce la construction d’un centre de données en Uruguay

Google annonce la construction d’un centre de données en Uruguay

Montevideo, Uruguay

Google a annoncé jeudi la construction d’un centre de données en Uruguay, le deuxième du géant américain en Amérique du Sud, représentant un investissement de 850 millions de dollars.Il verra le jour dans le Parque de las Ciencias, à environ 30 km du centre-ville de Montevideo, et sera chargé des services numériques de Google tels que Search, YouTube, Maps et Workspace, selon un communiqué de l’entreprise.

« Nous sommes très heureux d’annoncer cette étape importante qui s’inscrit dans le cadre de trois engagements clés: notre engagement soutenu envers l’Amérique latine, notre objectif en matière de durabilité et notre forte conviction que l’Uruguay est un centre d’innovation dans la région », a déclaré Eduardo Lopez, président de Google Cloud Latin America, dans le communiqué.

Ce centre de données sera le deuxième du géant de la technologie en Amérique du Sud, après celui de Quilicura, au Chili, qui a ouvert ses portes en 2015.

Les négociations pour l’installation de ce siège en Uruguay avaient débuté en 2019, sous le gouvernement de l’ancien président Tabaré Vazquez et Google a annoncé sa construction jeudi, après avoir obtenu les permis environnementaux requis.

La quantité d’eau quotidienne nécessaire à un centre de données de Google a soulevé des questions en Uruguay de la part d’écologistes et d’universitaires, en particulier après la crise d’approvisionnement en eau potable causée par une sécheresse historique en 2023.

Google a déclaré jeudi que ce nouveau centre de données utiliserait une « technologie de refroidissement par air » qui est « respectueuse de l’environnement ».

« La durabilité est au cœur de tout ce que nous faisons, et nos centres de données sont conçus et exploités selon ses principes. Il s’agit d’une valeur partagée avec la communauté uruguayenne, et nous nous engageons à développer nos activités en Uruguay et dans le monde entier de manière responsable », a affirmé M. Lopez.

Google précise qu’une fois opérationnel, le nouveau site uruguayen sera intégré au réseau mondial de l’entreprise, qui compte 28 centres de données dans le monde.

Avec AFP

Le patron de la messagerie Telegram Pavel Durov inculpé, Moscou se dit inquiet

Le patron de la messagerie Telegram Pavel Durov inculpé, Moscou se dit inquiet

Paris, France

Liberté retrouvée pour Pavel Durov après quatre jours de détention en France, mais le patron de Telegram, qui possède des passeports russe, français et émirati, est inculpé pour de nombreuses infractions liées à son application de messagerie et interdit de quitter le pays.Pull à capuche, casquette et lunettes de soleil, vêtu de noir comme à son habitude, Pavel Durov s’est engouffré mercredi soir dans le véhicule qui l’attendait à sa sortie du palais de justice de Paris, après avoir remercié son avocat d’une accolade.

Si le milliardaire de 39 ans a été libéré, il est astreint à un contrôle judiciaire lourd, prévoyant une caution de cinq millions d’euros, un pointage au commissariat deux fois par semaine et l’interdiction de quitter le territoire français.

Personnalité énigmatique, M. Durov fait face à de nombreux chefs d’accusation pour son refus de toute modération sur la messagerie Telegram, qui compte plus de 900 millions d’abonnés actifs.

Selon le parquet de Paris, il est notamment inculpé pour « refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi » et complicité de délits et de crimes organisés via la plateforme: trafic de stupéfiants, criminalité, escroquerie et blanchiment en bande organisée.

« Il est totalement absurde de penser que le responsable d’un réseau social puisse être impliqué dans des faits criminels qui ne le regardent pas, ni directement ni indirectement », a réagi son avocat, Me David-Olivier Kaminski.

A Moscou, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a averti que ces poursuites contre un « citoyen russe » ne devaient pas « se transformer en persécution politique ».

Parmi les soutiens notoires à l’homme d’affaires, on trouve le lanceur d’alerte américain établi en Russie Edward Snowden ainsi que le magnat de la technologie Elon Musk.

 

– Au moins quatre passeports –

Pavel Durov a été arrêté samedi soir à l’aéroport du Bourget, proche de Paris, et sa garde à vue s’est achevée mercredi.

Selon une source proche du dossier, lui et son frère Nikolaï, co-fondateurs de Telegram, faisaient l’objet depuis mars de mandats de recherche émis par la justice française dans le cadre d’une enquête préliminaire.

Une seconde enquête a par ailleurs été ouverte contre le milliardaire pour des « violences graves » commises à Paris sur l’un de ses fils né en 2017, a indiqué une autre source proche du dossier à l’AFP.

Les liens complexes de Pavel Durov – dont la fortune est estimée en 2024 par Forbes à 15,5 milliards de dollars – avec les autorités russes comme avec celles de ses pays d’adoption suscitent de nombreuses interrogations sur les raisons et le timing de son arrestation.

Il a quitté la Russie en 2014, alors en délicatesse avec le Kremlin. Il avait refusé de remettre aux services de sécurité russes (FSB) les données personnelles d’utilisateurs, notamment celles de militants pro-européens ukrainiens, sur un autre réseau social lancé en 2006, VKontakte (VK). VK est devenu le réseau le plus utilisé dans son pays d’origine et a été repris depuis par des proches du pouvoir.

Fondée en 2013, la messagerie Telegram, qui a toujours affirmé respecter les lois européennes , s’est engagée à ne jamais dévoiler d’informations sur ses utilisateurs.

Pavel Durov, installé à Dubaï, a obtenu la nationalité de l’île caribéenne Saint-Kitts-et-Nevis puis des Emirats arabes unis, avant d’y ajouter, en août 2021, la citoyenneté française grâce à une procédure rare sur laquelle Paris reste très discret.

A Belgrade, le président Emmanuel Macron a déclaré jeudi « assumer totalement » cette naturalisation, dans le cadre d’une « stratégie totalement assumée », concernant des personnalités qui « font l’effort d’apprendre la langue française » et « rayonnent dans le monde ».

– Macron « pas au courant » –

 

Son départ de Russie n’aurait pas été un exil brutal : selon le site russophone Vazhnye Istorii, citant des informations ayant fuité des autorités frontalières, il s’y serait rendu plus de 50 fois entre 2015 et 2021.

Selon une source proche du dossier, Pavel Durov a par ailleurs évoqué durant sa garde à vue ses liens avec le président Macron, qui s’était défendu lundi de toute interférence, évoquant une pure « enquête judiciaire ».

Jeudi, le chef de l’Etat a assuré qu’il n’était « absolument pas au courant » de la venue en France du patron de Telegram.

Le quotidien Le Monde a fait état de plusieurs rencontres entre les deux hommes avant l’obtention par le chef d’entreprise de la nationalité française.

Le Wall Street Journal a aussi affirmé que le président lui avait, lors d’un déjeuner en 2018, suggéré d’installer le siège de l’application à Paris. En vain.

Dans une rare interview au journaliste ultra-conservateur américain Tucker Carlson, le libertarien revendiqué louait récemment les Emirats comme « un endroit formidable » pour abriter Telegram, en raison de leur « neutralité ».

Un responsable émirati a assuré à l’AFP être « en contact avec les autorités françaises au sujet de cette affaire et avec les représentants de Pavel Durov ».

bur-cl/cf-dla/dth

 

© Agence France-Presse

Balé : Les corps constitués se concertent sur l’organisation du plan de secours et la situation humanitaire de la province

Burkina-Balé-CCP

Balé : Les corps constitués se concertent sur l’organisation du plan de secours et la situation humanitaire de la province

Boromo, (AIB) – Les parties prenantes ont tenu la première session du cadre provincial de concertation (CCP) de l’année, le vendredi 16 aout 2024 à Boromo, sous la présidence du haut-commissaire, Ibrahim Boly. Ils ont suivi une communication sur le plan d’organisation des secours et la situation humanitaire dans la province.

Le haut-commissaire de la province des Balé, Ibrahim Boly, a saisi cet espace d’échange pour féliciter tous les acteurs socioprofessionnels, coutumiers et religieux et les forces combattantes pour leur forte implication dans les actions de développement local et sécuritaire.
«La situation sécuritaire s’est améliorée dans notre province grâce l’engagement patriotique, l’esprit de résilience et la contribution de tout un chacun », s’est réjoui M. Boly.

Aussi les efforts de développement continuent à travers la mise en œuvre de différents projets pour le bonheur des populations, a-t-il ajouté.
En outre, il a invité les acteurs à accompagner d’avantage les actions en faveur de la reconquête du territoire et les initiatives du développement.

Puis, les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt deux communications.
La première a porté sur l’Organisation du plan provincial de secours (Plan ORSEC). La communication a été livrée par la brigade des sapeurs-pompiers. Elle a permis aux participants de comprendre les enjeux du plan ORSEC et les responsabilités des acteurs pour une résolution réussite des situations en de secours d’urgence.

La deuxième communication a permis d’informer sur la situation humanitaire dans la province. Elle a été assurée par la directrice provinciale en charge de l’action humanitaire, Lamoussahan Souali. Le flux de personnes déplacées internes connait une baisse considérable, a noté la communicatrice. Les communes de Boromo, Sibi, Poura et Fara sont les communs hôtes.

Selon Mme Souali, il existe un logiciel commun du ministère du ministère de l’action humanitaire qui permet l ’enregistrement et la gestion des personnes déplacées internes.
De son avis, les actions d’assistance sont ainsi mieux coordonnées.

Les différentes communications ont été suivies d’échanges fructueux. Le président du cadre a félicité les communicateurs et les participants pour leur assiduité aux travaux. Aussi, il a exprimé sa joie pour la tenue et le succès de cette première session du cadre de concertation de l’année 2024

Agence d’information du Burkina
OM/dnk/ata

Transformation et commercialisation des noix de cajou:Une activité à visage féminin

Transformation et commercialisation des noix de cajou

Une activité à visage féminin

Troisième produit d’exportation agricole au Burkina Faso, l’anacarde ou noix de cajou occupe une place dans l’industrialisation du pays. Elle est considérée comme une culture à forte potentialité économique et de lutte contre la pauvreté dans les zones rurales et urbaines. Les femmes sont de plus en plus actives dans cette filière. Elles constituent le poumon de la transformation et de la commercialisation des noix de cajou.

Vendredi  21 juin 2024. Il est environ 12 heures 30 minutes au secteur n°22 de Bobo-Dioulasso,. Nous sommes à l’entreprise de transformation et de commercialisation de noix de cajou, non loin du Lycée Professionnel Régional Guimbi Ouattara précisément. A peine le seuil du portail franchi, le vrombissement d’une grosse chaudière nous accueille.  « La vapeur quitte cette chaudière pour arriver sur l’autoclave et la chaleur permet de fragiliser l’amande de cajou afin de faciliter le décorticage », confie la promotrice, Kadidia Diallo sur la fonctionnalité de la machine. Etape par étape, Mme Diallo explique le processus de transformation. « Les femmes s’assurent de la qualité des noix en élevant tous les débris qu’elles passent à la machine qui sert à les tamiser en fonction de leurs tailles », poursuit la promotrice.

À l’issue de cette étape, indique-t-elle, les noix passent dans de gros torréfacteurs sous une température « très chaude ». Selon les explications de Kadidia Diallo, cette étape consiste à mettre les noix de cajou propres et décortiqués dans un torréfacteur à sec pendant 20 à 25 minutes exposées à une chaleur intense variante entre 140 à 150°C.  De cette unité sortent des produits comme l’amande crue et des produits dérivés tel que, les amandes grillées, torréfiées, la pâte à tartiner, la pâte à cuisiner, le savon, des biscuits aux amandes, du tourteau à base d’amande huileuse pour les bétails et même du charbon de cuisine faite à base de la coque des noix.

A en croire Kadidia Diallo, cette unité semi-industrielle spécialisée dans la transformation des noix de cajou a été créée en 2017 et emploie aujourd’hui environ 116 personnes dont 109 femmes. A cause de la rareté et cherté des matières premières  sur le marché, l’usine se désole dame Diallo, tourne au ralenti. Selon elle, ces problèmes sont dus à l’exportation abusive des noix brutes de cajou vers des marchés étrangers. « Le second problème est lié à la mauvaise qualité des noix brutes disponibles sur le marché et aux initiatives de contrôle insuffisantes sur marché », fait-elle savoir.

Les femmes actives

 A Diarradougou, quartier situé sur l’avenue de la Liberté au secteur N°1 de la ville de Sya, nous assistons à une chaîne de travaille au bord de deux magasins jumelés. Dans une ambiance favorable, les hommes déchargent des camions remplis de plusieurs tonnes de noix de cajou. Tandis que les femmes s’assurent de la qualité des noix de cajou en les débarrassant des mauvaises graines.

Le triage des noix de cajou nourrit son homme.

 

Du ramassage des noix dans les champs, au triage des graines, en passant par la transformation jusqu’à la commercialisation des noix de cajou, les femmes sont sur toute la chaine. Ces femmes sont actives dans les entreprises formelles et informelles de l’anacarde. Avec un gain de 400 F CFA par sacs, Sali Ouattara s’occupe du triage des noix brute de cajou chez l’un des commerçants de la ville. Dame Ouattara s’occuper d’enlever les débris végétaux et les mauvaises noix tels que, les noix immatures, atrophiées, vides, piquées ou moisies afin d’obtenir un produit de bonne qualité propre à la commercialisation.

A l’écouter, ce travail qu’elle pratique depuis cinq ans lui permet de soulager un tant soit peu quelques dépenses du ménage. « Ce travail nous permet d’avoir un peu d’argent pour prendre en charge quelques besoins du ménage », indique-t-elle sourire aux lèvres. D’un site à un autre site, le même constat. Au secteur n°15, non loin de la station Marodi, à environ 50 mètres de l’avenue Nelson Mandela, dans une unité de transformation de noix d’anacardes les femmes s’adonnent aux mêmes taches : triage, nettoyage, les mises en sac, etc. Pour Aminata Ouédraogo, c’est travail un peu contraignant qu’elles sont obligées de faire, dit-elle, pour espérer avoir encore le renouvellement de leurs contrats. « Le travail est assez pour nous, normalement on devait se limiter au triage seulement, mais on nous demande de ranger ces sacs, c’est très fatigant », affirme-t-elle. Cette chaîne de travail des femmes est loin d’être terminée, car certaines d’entre elles sont spécialisées dans la vente.

Une activité génératrice de revenu

 Des noix de cajou fraîches, grillées et torréfiées dans les emballages avec ou sans les enseignes commerciales, sur les tables au bord de la rue. Nous sommes au côté Est du grand marché de Bobo-Dioulasso. Les femmes sont à la recherche de leur pain quotidien, pour ces dernières, la vente des noix de cajou est « très bénéfique et rentable ». Au-delà de cette richesse que la vente des noix de cajou procure aux femmes, c’est une activité pérenne qui dure depuis des décennies.

Charifatou Sanou, a hérité de la vente des noix de cajou de sa génitrice. « Nous sommes née et grandi dans la vente des noix de cajou, nous avons hérité cela de nos mamans », nous confie-t-elle avec enthousiasme.  Pour Korotimi Manasé, la vente des noix de cajou transformées est très rentable. Sur le boulevard de l’indépendance, les femmes courent derrière les passagers pour proposer leurs différents produits. Parmi ces produits on y trouve aussi des noix de cajou qu’elles vendent au prix de 4 000 et 6 000 F CFA le kilogramme.

Selon Korotimi Manasé, après avoir acheté les noix décortiquées dans les unités, elles les passent à l’huile pour obtenir une couleur rougeâtre et le goût croustillant. C’est après ces étapes qu’elles les mettent dans les emballages pour la vente. Malgré les économies que cette filière génère pour les femmes, ces dernières font face à de gros risques liés au manque de protection au travail. En témoigne les lésions au bout des doigts de certaines femmes et les mains brûlées des écorceuses travaillant dans certaines unités de transformation. Ces lésions sont causées par le contact des mains nues avec la noix de cajou qui contient un liquide dangereux.

Sur les grandes voiries de la ville, les vendeuses de noix de cajou grillées courent encore plus de risques. Elles sont confrontées à des risques d’accidents qui virent souvent à la mort. « Un jour, pendant que je vendais, un client m’as abordée de l’autre côté de la route, en voulant traverser pour le rejoindre une voiture ma renversée », relate Korotimi Manasé, victime d’un accident lors de la vente.  Malgré ces risques énormes, Korotimi Manasé et ses camarades disent n’avoir aucune autre issue et compte rester toujours résilientes pour affronter les difficultés.

 Des initiatives pour Booster la filière

Selon le directeur du Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA), Ouéhimié Clément Attiou, il est nécessaire de renforcer la règlementation du circuit de commercialisation de la noix brute de cajou au Burkina Faso et les opérations de contrôles du marché afin de pallier aux problèmes liés à l’exportation abusive et à la mise sur le marché des mauvaises noix brute de cajou.

Pour lui, le dispositif de contrôle du marché sera renforcé à travers la réglementation et un meilleur suivi du circuit de commercialisation de la noix brute de cajou. « C’est pourquoi le CBA a initié une série de formations et de sensibilisations des producteurs sur les bonnes pratiques agricoles et de post-récoltes. Ce qui pourrait contribuer à améliorer la qualité des noix mises sur le marché », souligne-t-il.

Le CBA, poursuit son directeur, contribue à fournir l’appui-conseil dans le domaine de la production, de la transformation, de la commercialisation, et de la promotion de l’anacarde en poursuivant l’opération de regroupement des producteurs en sociétés coopératives pour négocier collectivement les prix avec les commerçants ou les acheteurs pour leur permettre d’avoir plus de pouvoir de négociation et d’obtenir des prix plus justes. « Le CBA entrevoit le développement de marchés alternatifs à travers exploration de nouveaux marchés pour la noix de cajou brute ou transformée, en plus des marchés traditionnels », confie le directeur du CBA.

A l’en croire, le succès de la lutte contre le non-respect du prix de la noix brute de cajou et de l’accompagnement des acteurs de la filière anacarde repose sur une collaboration « étroite » entre les différents acteurs, notamment les producteurs, les commerçants, les transformateurs, les autorités publiques et les partenaires techniques et financiers. Pour mémoire, le prix plancher de la campagne 2023-2024 de l’anacarde a été fixé à 310 F CFA le kilogramme la noix brutes par un arrêté conjoint des ministres chargés du commerce et de l’agriculture.

BS

Arrondissement n°6 de Bobo-Dioulasso: 350 plants à la trame verte

Ce sont au total 350 plants qui ont été mise en terre.

Arrondissement n°6 de Bobo-Dioulasso

350 plants à la trame verte

L’arrondissement n°6 de Bobo-Dioulasso a organisé une séance de reboisement le samedi 17 août 2024 sur le site de la trame verte au secteur n°18 e la ville. Ce sont au total 350 pieds d’arbres qui ont été mis en terre par les populations.

L’arrondissement n°6 de Bobo-Dioulasso a répondu à l’appel du président du Faso, le capitaine Ibrahim Troaré, pour un « Burkina vert ». En effet, à l’initiative de la délégation spéciale de cet arrondissement, les populations, munies de pioches et de dabas, ont pris d’assaut la trame verte du secteur 18 de la ville face au lycée privée Sya Sanou ce samedi 17 août 2024 où elles ont mis en terre 350 pieds.

Cette action fait aussi suite à l’invite du président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Bobo-Dioulasso, Laurent Koutougou Kontogom, à l’ensemble des PDS des arrondissements, et aux opérateurs économiques de la ville, à mener des activités de reboisement. « L’importance de l’arbre pour notre vie n’est plus à démontrer. La nature se surchauffe par le fait de l’homme et pour survivre à ce changement climatique, il faut que nous plantions utile », a indiqué la présidente de la délégation spéciale de l’arrondissement n°6, Salamata Sinaré, sur l’importance de l’arbre.

Pour garantir une chance de survie aux arbres plantés, Mme Sinaré a confié que les 350 plants seront suivis par les populations. Pour ce faire, il est prévu un forage sur le site pour l’entretien de ces arbres pendant la saison sèche. « Nous avons en projet d’installer un forage et un château pour faciliter l’arrosage. Mais avant que la mairie ne puisse installer le forage, nous avons pris un engagement avec le fondateur du lycée Sya Sanou, pour pouvoir utiliser son forage dès qu’il y’aura une poche de sécheresse pour l’arrosage », a dit Mme Sinaré. Dans cette dynamique, la PDS a invité les bonnes volontés à soutenir l’arrondissement pour la clôture du site en grillage.

Convaincue que l’activité industrielle est une grande source de pollution, Salamata Sinaré a lancé un appel à l’implication et à la responsabilité sociétale des sociétés implantées dans la zone industrielle de l’arrondissement pour les actions de sauvegarde de l’environnement. Ces sociétés, a-t-elle dit, doivent prendre conscience de la nécessité de protéger et préserver cette trame verte.

Kamélé FAYAMA

Entrepreneuriat agricole : Issiaka  Zoubga,  le  producteur modèle  sur   les  collines  de  Bouakuy

Avec des cordons pierreux constitués à mains nues, le producteur a rendu l’exploitable de la colline possible.

Entrepreneuriat agricole

Issiaka  Zoubga,  le  producteur modèle  sur   les  collines  de  Bouakuy

Issiaka  Zoubga  est  un producteur modèle à Houndé, dans la  province du Tuy. Passionné de l’entrepreneuriat agricole, sieur Zoubga a  dompté les collines du secteur n°2 de  la ville pour y installer son projet agro-sylvo-pastoral. Dans sa ferme, il a mis sur ces collines des manguiers, des  anacardiers,  des papayers, et y  pratique  l’élevage. Retour sur le parcours d’un producteur modèle  et  résilient.

C’est après quelques années passées à l’aventure, que Issiaka  Zoubga, 47 ans  et père de 12 enfants, du  retour  au bercail, décide  en  2015  de  se lancer dans l’agro-sylvo-pastoral. Pour réaliser son projet, à défaut de terres basses, l’ancien aventurier élit domicile au sommet des collines de Bouakuy au secteur n°2 de Houndé. Ces terres, à priori hostiles à la production agricole, caractérisées par des sols pierreux très durs et  difficiles à travailler lui ont fait douter de  la viabilité de son projet.

Mais convaincu  et déterminé à mener son projet  à  bien, le  natif  de   Loaga, village  de  la  commune de Poa dans le Boulkiemdé (Koudougou), s’appuie sur la force de ses bras  et  de son ingéniosité pour dompter  son environnement. Les mains nues, il ramasse les blocs de pierres qui  jonchent le terrain, pour réaliser des cordons pierreux.

Une fois les cordons pierreux constitués, il apporte par endroit de la bonne terre pour  rendre le terrain exploitable. « Au début, j’étais considéré comme un fou (…) sans trop prendre en considération tout ce qui se disait, j’ai travaillé sans relâche pour transformer la colline en marigot pour pouvoir  produire à tout moment », révèle  M. Zoubga. Une fois son terrain propice à la production, il confie avoir débuté ses activités par la  plantation des manguiers et des anacardiers.

Mais très tôt, dit-il, il est   confronté au problème  d’eau pour l’entretien de ses jeunes plants. « J’allais  puiser  de  l’eau avec 3 bidons de 20 litres sur ma moto en ville pour arroser les  plants », se remémore-t-il. Dans ces conditions, Issaka Zoubga avait besoin de quatre jours pour  arroser les plants mis en terre. « Chaque manguier a besoin de 1 à 2 litres d’eau par jour. Avec un  bidon  de 20 litres, je pouvais servir 10  à  15  pieds. Ainsi  avec les  3 bidons, je pouvais arroser 45  pieds, soit environ 200 plants par jour », conte-t-il. Aujourd’hui, Issiaka  Zoubga dispose de plus 1 000  pieds de  manguiers et d’au moins 800  pieds  d’anacardiers  dans  sa  ferme  qui  s’étend sur environ 6 hectares (ha).

Une diversité d’activités

Depuis 2023, il a entrepris la   diversification de ses activités grâce au soutien  du  Projet  de  résilience  pour la compétitivité agricole (PReCA) qui lui a   permis  de  construire  un forage. A l’arboriculture fruitière,  il a associé la maraîcher-culture (papaye, tomate,…), l’apiculture et   l’élevage. « Présentement, j’ai des poules locales et quelques petits  ruminants. Sans  eau, il  m’était difficile de pratiquer  l’élevage »,   indique Issaka Zoubga. Dans sa ferme, il emploie deux ouvriers  permanents et au besoin plusieurs personnes pour des travaux  journaliers.

Issa  Ouédraogo  est  l’un  de  ses employés. Depuis quatre ans, il travaille  dans la  ferme sur les collines où  il  vit  avec  sa  femme  et leur fillette. « Je fais du jardinage, j’aide à réaliser les cordons pierreux et je cultive à la daba. Je veille également sur les arbres pour empêcher que les animaux en divagation ne les détruisent », explique M. Ouédraogo. Issa Ouédraogo  désirait se rendre en Côte d’Ivoire pour travailler dans  les  plantations,  mais il a finalement renoncé à  ce  projet  pour travailler  dans  la  ferme  où il est rémunéré à 375 000 F CFA l’année.

Malgré les caprices    pluviométriques de la campagne agricole 2023-2024, Issaka Zoubga a  vu  sa  production de  mangues  augmenter par  rapport  aux  années  antérieures. « Au lieu d’une tonne comme les années antérieures, j’ai pu récolter cette  année (ndlr 2024) sept tonnes de mangues dont 2 tonnes en avril, 3 tonnes en mai et 2 tonnes en juin », explique-t-il.  Actuellement, en phase de  production, le  projet  agro-sylvo-pastoral  de  M. Zoubga fait  face  à plusieurs  défis au nombre desquels le  problème de la divagation des animaux. « J’ai besoin d’un grillage  pour  clôturer tout le terrain.

La  clôture  me permettra  de  contrôler les entrées et les sorties dans la ferme »  souligne-t-il.  M. Zoubga  plaide  également pour  des formations qui lui permettront de se perfectionner dans le domaine  agro-sylvo-pastoral. Il y a aussi la  non-maîtrise  du système d’irrigation. « J’ai un forage surmonté d’un polytank de 1 000 litres mais le matériel  d’irrigation du périmètre demande beaucoup de technique pour faciliter  les travaux », soutient le dompteur des collines.

L’arrosage, poursuit-il,  se fait toujours à la main. Malgré ces difficultés, Issiaka Zoubga prévoit  diversifier encore ses  activités. En plus de l’existant, il compte additionner la pisciculture et l’élevage des vaches laitières pour la  production du lait. De nombreux riverains qui, au début, étaient   sceptiques quant à l’aboutissement du « fou », ont fini par reconnaître son exploit.

L’homme aux bidons

Parmi eux, figure Moïse Sanou, un  employé d’usine qui l’avait         surnommé « l’homme aux bidons ». « Je le voyais chaque fois   trimballer  ses  bidons  pour  aller  chercher  de l’eau. C’est ainsi   après  renseignement on m’a dit qu’il a un  verger sur la colline », fait-il savoir. Mais après l’avoir jugé trop vite, Moïse Sanou a fini par découvrir  l’exploit réalisé par le producteur. « Au début, je le prenais pour un fou. J

e pensais que c’est quelqu’un qui a reçu un choc. Mais quand je suis  arrivé un jour sur le site, j’ai compris qu’il était fou même s’il faisait  un  travail  de  fou », relate M. Sanou. Mahamadi Malgoubri, un autre riverain, éleveur de son état, raconte avoir connu M. Zoubga à ses  débuts lorsqu’il allait  faire  paitre son troupeau sur la colline qui était un  endroit touffu et caillouteux. « Je le voyais planter des arbres et puis  aller enlever de l’eau avec sa moto pour les arroser » se souvient-il.

 


Le technicien d’agriculture, Salif Samandoulgou a exhorté le producteur à continuer la collaboration avec les services techniques.

Même son de cloche pour Abel Ido, un producteur voisin  de  la ferme des collines. « Issaka Zoubga a commencé ses activités devant moi. Il  creusait des trous pour planter des manguiers et transportait de l’eau  depuis la ville  pour  venir arroser les plants ».  Selon  lui, le producteur  modèle a profondément transformé ce terrain, autrefois évité par tous pour une quelconque activité agricole du fait des nombreux cailloux. Dans la mise en œuvre de son projet, Issiaka Zoubga entretient de   bonnes relations avec les techniciens agricoles.

Selon Salif Samandoulgou, technicien d’agriculture, par  ailleurs directeur des affaires domaniales et du foncier  de  la  mairie  de  Houndé,  M. Zoubga   collabore avec son service depuis 2018. « On a été vraiment très surpris de voir que quelqu’un arrive à transformer une montagne en une  zone de culture. Il  faut le dire une montagne  qui  est  pleine  de  roches, de quartz qui sont très durs à écarter de leur zone   d’extraction  mais  il  l’a  fait », se félicite M. Samadoulgou.

Pour la réussite de son projet, le directeur affaires domaniales et du foncier  de  la  mairie  de  Houndé exhorte, celui qu’il appelle  affectueusement « le chinois burkinabè » à  continuer de se faire accompagner par les services de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement.

Zakaria Ilboudo, chef de service des études statistiques sectorielles à la direction provinciale en charge de l’Agriculture du Tuy, reconnait Issiaka  Zoubga   comme un producteur  modèle et un battant. « Nous apprécions son travail et l’accompagnons dans ses activités. Nous avons fait un accompagnement  technique. Il y a  eu  aussi des soutiens en intrants à travers les appuis de l’Etat à  prix  subventionnés », fait savoir Zakaria Ilboudo.

Le chef de service des études statistiques sectorielles à la direction provinciale en charge de l’Agriculture du Tuy exhorte le producteur à travailler à obtenir des  produits de qualité afin de pouvoir  conquérir le marché. Pour cela, il le  conseille d’être rigoureux dans le traitement des arbres.

BEB

 

Les États-Unis ont confirmé la perte d’un premier avion de combat F-16 en Ukraine

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-UKRAINE-

Les États-Unis ont confirmé la perte d’un premier avion de combat F-16 en Ukraine

NEW YORK, 29 août. /TASS/. Un haut fonctionnaire américain a confirmé au Wall Street Journal que l’Ukraine avait perdu l’un des avions de combat F-16 qui lui avaient été livrés.

Les faits se sont produits lundi, « quelques semaines seulement après l’arrivée des premiers avions de combat américains en Ukraine ». Selon le représentant des autorités américaines sous couvert d’anonymat, le F-16 n’a pas été abattu, mais s’est écrasé à la suite d’une erreur de pilotage. Dans le même temps, il est souligné que le crash s’est produit au milieu de « tirs de missiles massifs ».

En réponse à une demande du média, le Pentagone lui a conseillé de s’adresser à l’armée de l’air des forces armées ukrainiennes, mais il n’a pas confirmé l’accident ni fourni d’informations sur l’état de santé du pilote.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré le 7 août que les avions de combat F-16 ne seraient pas une panacée susceptible d’influencer le cours des hostilités et qu’ils seraient « systématiquement détruits par les forces armées russes ».

Avec TASS

Le Burkina participe à la 4e session du Comité régional de l’OMS à Brazzaville

Le Burkina participe à la 4e session du Comité régional de l’OMS à Brazzaville

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Variole du singe : Le système de surveillance est en marche selon le CORUS

**Burkina/Variole du singe : Le système de surveillance est en marche selon le CORUS

Ouagadougou, 28 août 2024 (AIB)-Le directeur technique du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), Dr Watton Rodrigue Diao, a indiqué mercredi que le système de surveillance contre la variole de singe ou M POX est en marche et que le pays est prêt à faire face à la maladie au cas où elle se déclarerait.

« Je peux dire qu’à ce jour, il n’y a aucun cas confirmé de “M POX” (variole de singe) au Burkina Faso. Cependant, vu que notre système de surveillance est en marche, nous avons enregistré 12 cas suspects qui ont rapidement fait l’objet d’une prise en charge clinique des patients », a déclaré Dr Watton Rodrigue Diao.

M. Diao, par ailleurs directeur technique (DT) du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), a précisé que des investigations et des prélèvements ont été acheminés au laboratoire national des fièvres hémorragiques virales pour pouvoir confirmer le diagnostic.

À l’écouter, les résultats du laboratoire ont été négatifs, ce qui signifie que le pays n’enregistre pas de cas positifs de “M POX”.

Le DT du CORUS s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre d’informations et d’échanges avec les journalistes sur la variole de singe.

Pour lui, depuis le mois dernier, des cas positifs de l’épidémie ont été enregistrés en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire avec deux cas suspects au début du mois d’août.

« Dès lors, le Burkina Faso, à travers le CORUS, a transmis une notification d’alerte à l’ensemble du système de santé pour que chacun soit alerté, afin de renforcer la surveillance et commencer la préparation de la riposte contre la maladie », a-t-il dit.

Dr Rodrigue Diao a souligné que les symptômes de la maladie sont, entre autres, les maux de tête, la fièvre, la fatigue intense, les douleurs et l’apparition de boutons cutanés.

Le DT du CORUS a signalé que le plan de riposte datant de 2022 a été mis à jour pour prévenir et prendre en charge les patients de l’épidémie dans les centres de santé, à travers des soins sûrs, adaptés et progressifs.

D’après lui, les directeurs régionaux et les médecins-chefs de districts des hôpitaux, qu’ils soient publics ou privés, ont déjà été formés sur la question de la riposte.

En termes de précautions, Diao a exhorté les citoyens, entre autres, à éviter tout contact avec les animaux, à bien cuire leur viande, à isoler tout cas suspect de malade, à se laver les mains régulièrement avec du savon, à utiliser des gels hydroalcooliques et à porter des masques.

Il a invité la population à faire confiance aux agents de santé en se rendant dans les centres sanitaires en cas de manifestation de symptômes de la maladie.

D’autres pays africains sont touchés par la maladie du “M POX” ou variole de singe. Il s’agit du Burundi avec 171 cas confirmés, de l’Afrique du Sud avec 24 cas et 3 décès, du Cameroun avec 5 cas et 2 décès, de la République centrafricaine avec 45 cas, du Nigeria avec 40 cas, du Liberia avec 6 cas, du Rwanda avec 4 cas, de la Côte d’Ivoire avec 28 cas et 1 décès, de l’Ouganda avec 3 cas, et du Kenya avec 1 cas.

Notons que le virus de la variole du singe a été découvert en 1958 dans un laboratoire de Copenhague chez des macaques (*Macaca fascicularis*) importés de Singapour. Il se transmet d’homme à homme ou de l’animal à l’être humain.
Agence d’information du Burkina
NO/ata

La victoire sur le terrorisme passe par l’union des Burkinabés, loin des agendas politiques, ministre

La victoire sur le terrorisme passe par l’union des Burkinabés, loin des agendas politiques, ministre

 

Diapaga, 29 août 2024(AIB)-Le ministre de l’Enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, a exhorté mercredi, les populations de la Tapoa à la solidarité agissante, car selon lui, le chemin de la victoire face au terrorisme passe par l’union des Burkinabés, loin des agendas politiques.

Dans le cadre d’une tournée de travail et de prise de contact initiée par le gouvernement, une délégation conduite par les ministres de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Adjima Thiombiano, de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Nandy Some/Diallo ; du gouverneur de l’Est, du premier vice-président de l’ALT et du chargé de mission de la Présidence, s’est rendue à Diapaga, dans la Tapoa, le mercredi 28 août 2024.

La délégation a d’abord échangé avec les FDS et les VDP, puis a rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses avant de s’entretenir avec les forces vives de la province.

Cette rencontre s’est tenue à la mairie de Diapaga. Elle a regroupé environ une centaine de personnes, composées de plusieurs responsables des différentes couches socio-professionnelles de la province.

D’entrée, le chef de mission a précisé l’objet de la mission, qui s’inscrit dans le cadre des résolutions prises par le gouvernement sur instruction du Président du Faso, visant à prendre contact avec les populations de base pour donner la vraie information sur la situation nationale.

Dans un langage franc et direct, le ministre Thiombiano a affirmé que le chemin de la victoire face au terrorisme passe par l’union des Burkinabés, loin des agendas politiques.

Pour lui, la culture de la haine et la division inutile des citoyens ne font qu’apporter de l’eau au moulin des ennemis du Burkina.

Il a également invité les populations à se départir des communications sur les réseaux sociaux qui ne font que l’apologie des terroristes.

Ainsi, au nom du Président, le capitaine Ibrahim Traoré, le ministre a félicité les populations de la province pour leurs efforts, leur dynamisme et leur disponibilité à accompagner la transition.

Cependant, beaucoup reste à faire dans la Tapoa, car elle fait toujours partie des localités où les valeurs morales et sociales s’effritent. C’est pourquoi il a appelé chaque Tapoalais à jouer sa partition, car ce qui a prévalu à notre engagement sur la voie de l’indépendance totale du pays doit continuer jusqu’à l’aboutissement total du processus, à savoir la reconquête du territoire. C’est un travail qui demande beaucoup d’efforts et de persévérance de la part de tous.

Les préoccupations essentielles de la population de la Tapoa se sont focalisées sur les problèmes alimentaires, de santé, d’éducation, de mobilité dans la province et sur le retour des déplacés dans leurs villages.

À toutes ces inquiétudes, et avec l’appui de la ministre de l’Action humanitaire, la délégation a su apporter des réponses satisfaisantes.

Et c’est un tonnerre d’applaudissements qui a mis fin à la rencontre, signifiant l’unité d’action autour du Président du Faso et de son gouvernement, mais surtout l’engagement pour les futures batailles.

LIDO K. Boureima
AIB/Tapoa

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