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Gourma/Journée nationale de l’arbre : 2 000 plants mis en terre

Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a présidé le samedi 22 juin 2024, la célébration de la 6e édition de la journée de l’arbre à Fada N’Gourma.

C’est dans un contexte marqué par la crise sécuritaire, que la 6e édition de la journée nationale de l’arbre avec comme thème interpellateur «  Arbre, capital de résilience pour un développement endogène » a été célébrée le samedi 22 juin 2024, dans la région de l’Est à l’instar des autres localités du pays.

Selon le directeur régional de l’Environnement de l’Est, le lieutenant-colonel Romuald Nikiéma, la région de l’Est abrite d’énormes aires de protection naturelles comme entre autres les parcs nationaux (W, Arly), les réserves de faune, les forêts communales, les faunes, les forêts villageoise d’intérêts cinétiques et les bois sacrés.

Malheureusement, a fait constater le directeur régional, ces potentialités naturelles connaissent une dégradation accélérée à cause surtout des actions néfastes de l’homme, des changements climatiques et de la situation sécuritaire.
Le secrétaire général de la région, Siaka Ouattara, a soutenu que chaque année le Burkina Faso perd plus de 83 000 hectares d’arbres.et de forêts.

Pour renverser cette tendance de dégradation et assurer durablement la gestion des ressources forestières, le gouvernement burkinabé a institué la journée nationale de l’arbre pour qu’une responsabilisation et un engagement plus écologique et éco-citoyen soient constatés au sein de l’ensemble de la population, a déclaré le secrétaire général de la région.
Ainsi, pour cette édition il est prévu de planter 2 000 arbres constitués de plusieurs espèces dont 500 sur le site de la ferme agro-sylvo-pastorale et halieutique de l’association TIN-BA Les plants restants seront distribués à d’autres associations et individus pour être reboiser également sur des sites sécurisés.

Siaka Ouattara a invité les populations à planter utile c’est-à-dire planter sur un site sécurité, planter ce qu’on peut protéger et entretenir durant toute la campagne.
L’évaluation de l’édition de 2023 nous montre un taux de survie des plants de plus de 80%.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

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Gourma/Journée des communautés : Le haut-commissaire plante un arbre de paix à Diapangou

Diapangou, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, a présidé ce samedi 22 juin 2024 à Diapangou, la journée des communautés pour le renforcement de la cohésion sociale dans la cité du guerrier.

Le Burkina Faso traverse plus de huit (08) ans une période de crise sécuritaire qui impacté négativement le vivre-ensemble et la cohésion sociale par endroit.
C’est dans le cadre de prévenir la détérioration de la paix qu’une journée des communautés pour renforcer la cohésion sociale à Diapangou a été organisée le samedi 22 juin 2024.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de Diapangou, Jean Youma, a laissé entendre que sa circonscription administrative qui s’étend sur une superficie de 573 km2 compte trente et un (31) villages et abrite plusieurs communautés comme les Gourmantché, les Zaogo, les Peuls et les Yadsé.
Malheureusement, a fait constater Monsieur Youma, le phénomène de l’insécurité, la ville de Diapangou et bien d’autres villages ont accueilli plusieurs milliers de Personnes déplacées internes qui ont fui les zones à forts défis sécuritaires.

Le PDS de Diapangou a indiqué ces derniers temps, des conflits communautaires sont enregistrés par ci et par là sur son territoire et ces conflits ont tendance à mettre en mal le vivre-ensemble et la cohésion sociale, d’où la naissance d’un climat de peur généralisée.
« L’organisation de cette journée des communautés vise prévenir la détérioration de la paix par le renforcement de la cohésion sociale », a ajouté Jean Youma.
Les représentants des différentes communautés de Diapangou sont unanimes que leur vivre-ensemble doit se fonder sur des valeurs d’acceptation de l’autre, du pardon et de sagesse. Donc, ils se sont engagés à faire de Diapangou une localité où règne la paix.

Le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo, s’est réjoui de voir les différentes communautés sous une même ombre pour célébrer la Journée des communautés.

Il a invité les différends leader de ces communautés à perpétuer et à travailler à garder la flamme de la paix et de vivre-ensemble dans cette commune car, selon lui, la paix n’est pas un acquis définitif mais plutôt une conquête permanente.

Donc, pour matérialiser son interpellation, Silas Nacanabo a planté un arbre par l’ensemble de ces communautés à l’école primaire de Diapangou «  A » qui est un temple de savoir, un temple où l’on peut acquérir la sagesse qui est une valeur fondamentale dans la recherche de la paix.

« Prenez soin de cet arbre, je ne serai pas là. Mais je voudrais que chaque fois que le vivre-ensemble veut se détériorer que vous rappeliez que vous devriez vous retrouver sous cet arbre que vous avez planté ensemble pour chercher une solution responsable », a martelé Silas Nacanabo.
Les autorités ont visité les stands d’exposition de productions agropastorales et artisanales et ont assisté à des danses traditionnelles de ces communautés.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Bogandé : célébration en différé de la journée de l’enfant africain à travers une remise de vivres à des enfants issus de familles défavorisées

Bogandé, 22 juin 2024 (AIB) – Les Centres pour Développement des Enfants et des Jeunes ( CDEJ) de la commune de Bogandé ont célébré, samedi, en différé, la journée dédiée à l’enfant africain, à Bogandé dans la Gnagna. A l’occasion des vivres ont été offerts à des enfants issus de milieux défavorisées.

La Journée de l’enfant africain (JEA) a été célébrée en différé, samedi 22 juin 2024, à Bogandé dans la province de la Gnagna. L’initiative est des Centres de Développement pour Enfants et Jeunes ( CDEJ) en collaboration avec les églises évangéliques de Bogandé.

La cérémonie commémorative a été ponctuée par des allocutions, des prestations des enfants et une remise de vivres. Au total, 60 sacs de 25 kilogrammes de riz d’une valeur de 720.000 francs ont été distribués à des enfants aux conditions de vie familiales difficiles. Selon le président du comité d’organisation, Daniel Tindano cette action de solidarité vise à soulager un tant soit peu les bénéficiaires.

L’évènement a mobilisé en plus des enfants, les autorités administratives, coutumières et religieuses. Le thème retenu pour cette édition est « Problématique de protection des droits de la famille et de l’enfant dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».

Pour Mahama Bassirou Zagré, chef du service de la Solidarité à la Direction provinciale de l’action humanitaire, de la reconciliation nationale, du genre et de la famille, le thème interpelle tous les acteurs à plus d’attention et d’actions en faveur des enfants en cette période difficile que traverse le Burkina Faso. Au porte parole des enfants Sonia Yebougou, de plaider auprès des plus hautes autorités pour un soutien complet au profit de tous les enfants et plus d’égard pour les enfants victimes du terrorisme.

 » Les Centres de Développement pour Enfants et Jeunes accueillent dans la commune de Bogandé 1300 pensionnaires parmi lesquels 1191 sont inscrits au primaire et au secondaire » nous a confié le pasteur Fidel Tindano de l’église des Assemblées de Dieu. En somme, les CDEJ constituent des cadres d’accueil des enfants afin d’assurer leur développement holistique.

Le représentant du haut commissaire de la Gnagna, Aldjima Lankoandé a salué les efforts consentis par l’ONG Compassion à travers la mise en place des CDEJ depuis 2015 dans la Gnagna. Il a également félicité les organisateurs pour l’initiative avant d’inviter les acteurs et partenaires à plus d’engagement afin d’assurer une protection spéciale aux enfants

La finale de la compétition en football entre CDEJ a mis un terme à cette journée commémorative de la journée de l’enfant africain.

Agence d’Information du Burkina
Oyé Ardjima Yempabou TINDANO