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SITHO 2024 : le Premier ministre se réjouit de la tenue de la 14e édition

SITHO 2024 : le Premier ministre se réjouit de la tenue de la 14e édition

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, représenté par le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a exprimé jeudi sa joie pour la tenue effective de la 14e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), dans un contexte de crise.

« C’est une fierté pour le Burkina Faso, malgré les défis sécuritaires, de continuer de dérouler ses grandes manifestations culturelles, dont le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) », a déclaré, au nom du chef du gouvernement, le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

Pour lui, la tenue de la 14e édition du SITHO est une preuve supplémentaire que le Burkina Faso reste debout et résolument engagé à garantir les conditions nécessaires à son développement.

Le ministre d’État a saisi l’occasion pour rendre hommage à l’ensemble des forces combattantes engagées dans la lutte contre l’insécurité et dans la protection des sites touristiques.

Bassolma Bazié s’exprimait le jeudi 28 novembre 2024 à Ouagadougou, lors de l’ouverture de la 14e édition du SITHO, prévue du 28 novembre au 1er décembre 2024 dans la capitale burkinabè.

Placé sous le thème : « Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », cet événement a connu la participation des Républiques sœurs du Mali et du Niger, pays invités spéciaux.

Pour le ministre Bazié, en alliant tourisme et valorisation des identités culturelles, le SITHO 2024 a le mérite de proposer à chaque citoyen des produits touristiques dans lesquels il se reconnaît.

« Ce salon doit être un cadre de rencontres d’affaires, de découverte de nos réalités, de brassage culturel, mais aussi de réjouissance pour traduire notre résilience malgré l’adversité », a affirmé le ministre d’État.

À l’en croire, le tourisme permet à l’homme de se construire, de renforcer la cohésion sociale entre citoyens et communautés, en ce sens qu’il lui offre l’opportunité de méditer et d’entrer en contact avec d’autres hommes et d’autres milieux.

Pour le ministre d’État en charge du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le SITHO 2024 constitue un cadre pour revaloriser davantage les potentiels touristiques et démontrer que l’espace AES, et en particulier le Burkina Faso, reste une destination incontournable.

Il a saisi l’occasion pour inviter les Burkinabè à promouvoir le tourisme interne, tout en étant les premiers visiteurs de leur patrimoine touristique et culturel.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Sissili : L’ONG Action éducation célèbre en différé la journée mondiale de l’enfance 

Burkina-Sissili- Célébration- Journée

Sissili : L’ONG Action éducation célèbre en différé la journée mondiale de l’enfance 

Léo, 27 nov. 2024(AIB)- L’ONG Action éducation, à travers son projet  «Investir dans l’éducation et la protection de la petite enfance (IEPPE), en collaboration avec le ministère  en charge de l’Education a célébré  en différé le mercredi 27 novembre 2024 à Léo, la journée mondiale de l’enfance. C’était sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia.

La célébration de la journée mondiale de l’enfance sous le thème : « protéger les droits de l’enfant: un engagement de tous pour un avenir meilleur », s’est tenue le  mercredi 27 novembre 2024 à Léo.

Selon les organisateurs, ladite journée  est célébrée le 20 novembre de chaque année, pour promouvoir et défendre les droits de l’enfant dans le monde entier.

Le directeur provincial en charge de l’éducation préscolaire primaire, Soungalo Traoré a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit des premiers responsables de l’ONG Aide et Action, à travers son projet IEPPE pour le choix porté sur la province de la Sissili, pour célébrer la journée mondiale de l’enfance.

À l’instar des autres provinces, la province de la Sissili connaît un faible taux de préscolarisation a- t- il évoqué.

Pour lui, cette situation s’explique par le fait que la communauté méconnaît l’importance des Centre d’éducation et d’éveil préscolaire (CEEP) pour l’épanouissement des enfants.

  1. Traoré a également indiqué que la présence des tous petits dans les circuits d’apprentissage préscolaire permet aux parents et aux mères de vaquer librement à leurs occupations et de mener des activités génératrices de revenus (AGR).

De son avis, l’accompagnement du projet IEPPE en faveur  des CEEP de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Léo facilitera la transition entre le préscolaire et le primaire et améliora le taux d’accès et de maintien  à l’école primaire.

Il a rassuré l’ONG Action éducation et l’ensemble des partenaires de son entière disponibilité et de celle des acteurs à œuvrer pour la réussite du  projet dans la CEB de Léo.

Pour la coordinatrice du projet IEPPE, représentant la directrice pays de l’ONG Aide et action Burkina, Florence Fanjarinoro, la journée représente  un cadre important de réflexions sur les responsabilités collectives envers les enfants et à garantir leurs droits fondamentaux.

Le haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a invité l’ensemble des acteurs à agir pour garantir à chaque enfant un avenir où il pourra grandir en toute sécurité, s’épanouir et contribuer au développement de la société.

M. Sia a remercié l’ONG Action éducation et ses partenaires pour toutes ses actions en faveur de la promotion des droits de l’enfant.

Les trois CEEP ont été gratifiés de fournitures scolaires par le projet IEPPE. Aussi, cinq écoles primaires de la CEB de Léo ont reçu chacune, un globe terrestre et une carte géographique.

La journée mondiale de l’enfance a été couplée à celle internationale de la langue maternelle marquée par une montée des couleurs au CEBNF de Léo, en présence des autorités locales, des corps constitués et des acteurs du système éducatif.

Agence  d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

Loroum : Des producteurs reçoivent des intrants et des équipements agricoles

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Loroum : Des producteurs reçoivent des intrants et des équipements agricoles

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remis, le  mardi 26 novembre 2024 à Titao, des intrants et des équipements agricoles gracieusement offerts par le ministre en charge de l’Agriculture.

30 tonnes de semences de pomme de terre, 24 tonnes d’engrais NPK, 1 000 tubes PVC, 100 appareils de traitement, 100 arrosoirs, 10 motopompes, ont composé le lot de matériel mis à la disposition des  producteurs et productrices pour la relance de leurs activités agricoles dans la province du Loroum.

Ce matériel a été remis par le ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, aux autorités régionales pour le compte de la province du Loroum.

« Nous sommes très contents. Ce don est comme une femme qu’on donne à un homme. C’est un réel besoin de notre population », a indiqué le responsable des maraîchers de Titao, Daouda Kirakoya.

Pour Lizata Kagoné, une des bénéficiaires, elles vont sensibiliser les femmes à se remettre au travail.

« Il faut qu’elles arrivent à tirer profit de ce don car quand on te lave le dos, il faut laver ton ventre », a-t-elle indiqué.

Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a invité les producteurs à faire bon usage.

« Nous avons reçu un don du ministère de l’agriculture à remettre aux producteurs. Tout le monde sait que le Loroum est la zone de production de la pomme de terre, il faut qu’on se battent pour bien produire », a souligné l’autorité provinciale.

Il a par ailleurs ajouté que l’État a joué sa partition et qu’il appartient aux producteurs de jouer la leur.

« Nous allons veiller à la bonne utilisation des semences et équipements agricoles », a soutenu le haut-commissaire Bassolé.

Il faut noter que c’est le 22 novembre 2024 que le ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, a remis aux autorités régionales du Nord, un lot d’intrants et de matériel d’équipements agricole à distribuer gratuitement aux producteurs du Loroum.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Kossi/Commune de Nouna : Le budget 2025 de plus de 140 millions F CFA adopté

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Kossi/Commune de Nouna : Le budget 2025 de plus de 140 millions F CFA adopté

Nouna, (AIB)-Les membres statutaires de la délégation spéciale de la commune de Nouna, ont adopté, ce mardi 26 novembre 2024, le budget  primitif de l’exercice 2025 de la commune qui s’élève à 140 724 434 F CFA, équilibré en ressources et en dépenses. C’était sous la présidence du président de la délégation spéciale de la commune, Souleymane Tiono.

La 4e session ordinaire de l’année 2024 de la délégation spéciale de la commune de Nouna, s’est tenue le mardi 26 novembre 2024.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a invité les membres statuaires à une pleine participation aux travaux afin que le budget primitif de l’exercice 2025 réponde aux attentes de la population.

La majorité des membres présents ont adopté à l’unanimité le budget primitif de l’exercice 2025 de la commune de Nouna qui s’élève à 140 724 434 F CFA, équilibré en ressources et en dépenses.

Selon le comptable de la mairie, Justin Dakio, a présenté le budget et répondu aux préoccupations des membres statutaires.

La lecture et l’amendement du procès-verbal de la troisième session ordinaire a permis d’apporter des corrections dans la forme.

La mise en place du comité de gestion des 15 tricycles offerts à la commune de Nouna dans le cadre de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire, a été reportée en attendant les instructions officielles relatives à leur gestion.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Burkina: Le ministre de la Sécurité échange avec l’ambassadeur du Tchad

Burkina: Le ministre de la Sécurité échange avec l’ambassadeur du Tchad

Le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, a accordé une audience ce jeudi 28 novembre 2024 à l’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso, Mahamat Saleh Adoum Ahmat.

Conduite par l’ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Ahmat, la délégation tchadienne comprenait le Directeur de la Coopération et de la Programmation, Souleymane Abdoulaye Tahir, ainsi que le Conseiller à la Coopération extérieure et aux Partenariats du ministère tchadien de la Sécurité publique et de l’Immigration.

À sa sortie d’audience, l’ambassadeur du Tchad a déclaré être venu transmettre, entre autres, un message au Ministre de la Sécurité dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux États.

Les échanges entre le diplomate tchadien et le Ministre de la Sécurité ont également porté sur la formation. À ce sujet, l’ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Ahmat a salué la qualité de la formation des policiers tchadiens à l’Académie de Police du Burkina Faso. « L’académie forme des produits très compétitifs. Ces produits, ce sont les Tchadiens qui retournent servir leur pays, mais aussi l’Afrique, dans l’esprit du panafricanisme », a-t-il affirmé.

Concernant la formation, il a suggéré que des Burkinabè puissent également bénéficier des infrastructures de formation disponibles au Tchad.

Par ailleurs, l’ambassadeur a souligné l’importance d’adapter les formations aux enjeux contemporains. « Les formations doivent être alignées sur les défis actuels. Nous devons nous préparer à affronter toutes les menaces, qu’elles soient militaires, diplomatiques ou politiques », a-t-il précisé.

#DCRP_MSECU

Développement durable au Burkina Faso : Le premier ministre invite à franchir un grand pas vers des actions concrètes

BURKINA-ENVIRONNEMENT-CONFERENCE-DEVELOPPEMENT-DURABLE

Développement durable au Burkina Faso : Le premier ministre invite à franchir un grand pas vers des actions concrètes

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB)-Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a invité, jeudi, les Burkinabè à franchir un grand pas vers les actions concrètes au détriment des concepts qui sont toujours dynamiques pour un développement durable du pays.

« Après plusieurs années de conceptualisation du développement durable, nous devons maintenant changer de paradigme et franchir un grand pas vers les actions concrètes et à fort impact au détriment des concepts qui sont toujours dynamiques », a déclaré le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro qui a lu le discours du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Pour lui, la conférence offre l’opportunité aux acteurs de faire le bilan de leurs actions concrètes sur le terrain en matière de développement durable et de cerner la contribution de ces actions en faveur de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

« Cette démarche s’inscrit dans la vision du gouvernement traduite dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement», a-t-il indiqué.

Le ministre Baro s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la 6e session de la Conférence nationale du développement durable (CONADD), sous le thème « Développement durable au Burkina Faso : des concepts aux actions concrètes pour la paix et la sécurité ».

Il a par ailleurs affirmé que la principale préoccupation du gouvernement demeure la quête de sécurité pour les populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

Roger Baro a aussi précisé que plusieurs initiatives endogène et intégrées de développement ont été lancées par l’Etat dont leur mise en œuvre permettra de booster l’économie, de renforcer le tissu social avec une attention particulière sur l’environnement.

« La paix est indissociable et indispensable au développement et le développement est indispensable à l’établissement d’une cohésion sociale durable dans un pays », a-t-il lancé.

Il a ajouté que des documents et des guides stratégiques ont facilité la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des projets concrets dans les régions du pays.

« Le Burkina Faso bénéficie de 9 projets en cours d’exécution financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), pour un montant de 23 milliards 486 millions 115 mille F CFA », a poursuivi le ministre en charge de l’Environnement.

Selon lui, pour la 8e reconstitution du FEM couvrant la période 2022 à 2026, le Burkina Faso possède 4 notes conceptuelles déjà approuvées pour un montant global de 18 milliards 776 millions 332 mille 800 F CFA.

« Notre pays a mobilisé de 2020 à 2024, 2,5 milliards de FCFA pour des activités habilitantes pour lever des fonds d’investissement », a-t-il expliqué.

Le ministre a soutenu que les différents projets développés se focalisent principalement sur des problématiques liées à la gestion durable des terres et des écosystèmes, les systèmes alimentaires, les énergies renouvelables, le transport modal, la gestion des ressources en eau.

Il convient de noter que les participants ont deux jours pour réfléchir sur la périodicité de la conférence dont la précédente a eu lieu en 2018.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

Libéria : Mort de l’ex chef de guerre Prince Johnson

Libéria : Mort de l’ex chef de guerre Prince Johnson

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-L’ex chef de guerre libérien, devenu politicien, Prince Johnson est mort jeudi, à l’âge de 72ans, selon plusieurs médias.
Agence d’information du Burkina

Zondoma: un citoyen haïtien retrouve ses origines à Gourcy

Zondoma: un citoyen haïtien retrouve ses origines à Gourcy

Gourcy, 25 novembre 2024 (AIB)-L’écrivain haïtien Gaétan Mentor, en quête de ses origines africaines, a parcouru des milliers de kilomètres pour se retrouver dans la province du Zondoma (Nord du Burkina). Adopté et intronisé prince par Sa Majesté le Naaba Baongo et ses notables, il a pour nom de baptême Yab Soré Warma et a offert un poulet à ses ancêtres, en l’honneur de sa renaissance.
La cour royale de Gourcy a connu une ambiance particulière dans la matinée du lundi 25 novembre 2024.

Pourtant, il ne s’agissait ni du Napoussoum, ni d’une des cérémonies habituelles auxquelles sont accoutumés les visiteurs de la cour.
Il s’agissait plutôt de ce qu’on pourrait appeler une cérémonie d’adoption d’un « prince ».

Ce prince aura parcouru des milliers de kilomètres pour venir à Gourcy, qu’il considère désormais comme la terre de ses ancêtres, son origine.

Ce visiteur d’un autre genre a été accueilli par le chef de Gourcy, entouré des notables et des membres de la famille Warma.
« Je suis à la recherche de mes racines », a déclaré Gaétan Mentor, car c’est de lui qu’il s’agit, en guise d’explication sur les raisons de sa présence à Gourcy.

« Tout Noir a ses origines en Afrique ; il est donc extrêmement important pour tout Afro-descendant de revenir à la source. Le Burkina Faso est une terre ancestrale d’où certains Haïtiens sont venus », a-t-il ajouté.
Après avoir expliqué les circonstances de sa rencontre avec le visiteur et exprimé sa ferme volonté de se faire adopter comme fils de Gourcy et de la famille Warma, le chef de Gourcy a laissé les notables se prononcer.

Ces derniers, sans hésitation, ont salué l’initiative et la démarche de leur hôte avant de l’accepter dans la famille. « Gaétan, nous t’acceptons comme membre de la famille. Tu es désormais chez toi », a déclaré le porte-parole des sages.

Pour marquer son entrée dans la famille, M. Mentor a été baptisé « Yaab Soré », ce qui signifie littéralement « route des ancêtres », en référence à son choix de partir sur les traces de ses origines.
Vêtu de nouveaux vêtements africains et de ses attributs de prince, « Yaab Soré », visiblement ému, a exprimé sa reconnaissance au chef et aux notables pour leur accueil chaleureux.

Après ces premiers mots, le nouveau prince de Gourcy a reçu les bénédictions des notables et des gardiennes du palais. Mieux encore, il a été autorisé à offrir un poulet en sacrifice aux ancêtres.
« Le Burkina est un beau pays. J’aime ce pays et j’invite tous ses fils à l’aimer et à le protéger », a déclaré fièrement M. Mentor. Il a également exhorté tous les Afro-descendants à rechercher leurs origines, car, selon lui, « si quelqu’un ne sait pas d’où il vient, comment voulez-vous qu’il sache où il va ? ».

Après la visite du bosquet du Naaba Baongo et du musée Birgui Julien Ouédraogo, le « nouveau fils de Gourcy », écrivain et auteur de plusieurs livres, regagnera son Haïti natal avec le sentiment d’avoir retrouvé ses origines, auxquelles il accorde une grande importance.

Agence d’Information du Burkina
AKI/ata

Inauguration de l’usine de transformation de tomate : le Président du Faso à Bobo-Dioulasso

Inauguration de l’usine de transformation de tomate : le Président du Faso à Bobo-Dioulasso

(Bobo-Dioulasso, 28 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé, ce jeudi en fin de matinée, à Bobo-Dioulasso.

Dans la capitale économique, le Chef de l’État va procéder à l’inauguration de l’usine de transformation de tomate, ce samedi 30 novembre.

Les travaux de construction de l’usine ont été lancés le 23 septembre 2023 par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération sino-burkinabè : La province du Henan souhaite concrétiser les conclusions du 9e FOCAC

Coopération sino-burkinabè : La province du Henan souhaite concrétiser les conclusions du 9e FOCAC

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu en audience, ce mardi 26 novembre 2024, à Ouagadougou, une délégation de responsables de la province chinoise du Henan. Cette délégation était conduite par le vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire de la province du Henan, Liu Nanchang.

Le 9e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est tenu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, en Chine.

Chef de la délégation du Burkina Faso, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, avait effectué une visite dans la province du Henan en marge de ce sommet.

Des mois plus tard, des émissaires de cette province chinoise du Henan ont fait le déplacement à Ouagadougou avec pour objectif la concrétisation des conclusions issues de la 9e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a soutenu que de nombreux projets concrets témoignent de l’évolution positive de notre partenariat avec la Chine.

« Nous avons aussi mis en place une société de fabrication de rails avec la Chine. Dans tous les domaines, la coopération est en mouvement », a expliqué le Premier ministre.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a émis le souhait de l’élargissement de la collaboration avec la Chine en lien avec les activités culturelles.

« Nous voulons que les Chinois puissent intervenir dans tous les domaines. Bientôt, il y aura le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Si nous pouvons avoir des cinéastes ou des acteurs chinois qui participent à cet événement, cela va augmenter l’aura de l’événement. Nous avons aussi la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se passe à Bobo-Dioulasso. Nous voulons que des artistes chinois puissent participer aussi à cette manifestation culturelle », a-t-il plaidé.

En outre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a invité la Chine à jouer un rôle important dans la concrétisation des projets de construction d’infrastructures.

« Maintenant que vous êtes au Burkina Faso, je souhaite que vous profitiez de votre séjour pour envisager toutes les opportunités d’investissement et de coopération. Ce que nous cherchons actuellement, c’est de pouvoir construire des logements en hauteur, que ce soit pour les habitations ou pour les services administratifs. Tout cela fait partie des champs de coopération », a-t-il exprimé.

Selon lui, les infrastructures de transport sont aussi importantes pour renforcer nos échanges économiques et culturels.

C’est pourquoi il a souhaité une ligne aérienne reliant Ouagadougou à Pékin, afin de faciliter les déplacements et le transport.

À l’entendre, la coopération entre la province du Henan et Ouagadougou est une opportunité unique pour accélérer notre développement.

« Plus particulièrement concernant Ouagadougou, puisqu’elle est jumelée avec Zhengzhou, capitale du Henan, j’espère que beaucoup de choses seront faites pour propulser notre progression à un niveau de non-retour », a mentionné le Chef du Gouvernement.

D’ailleurs, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a signifié que la Chine est un partenaire clé dans notre stratégie de développement.

« Nous voulons que la Chine soit un partenaire stratégique dans tous les domaines, que ce soit militaire, économique, etc. Nous sommes conscients de ce que nous pouvons gagner avec la Chine, et tout ce que nous souhaitons, c’est pouvoir renforcer nos relations avec elle », a-t-il déclaré.

Aussi, le Chef du Gouvernement a évoqué le potentiel de la Chine dans divers secteurs.

« Nous avons beaucoup à apprendre et à gagner en explorant toutes les possibilités que la Chine peut nous offrir », a-t-il fait savoir.

Pour l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, « la coopération décentralisée fait partie des relations bilatérales, et si on peut renforcer cette coopération, les relations bilatérales peuvent avoir plus d’opportunités et plus de dynamisme ».

Le diplomate a aussi ajouté que la province du Henan est une province riche économiquement, qui a des avantages dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des mines, que le Burkina Faso pourrait exploiter.

DCRP/Primature

Guerre Russie-Ukraine: Donald Trump veut obtenir « la paix par la force »

Guerre Russie-Ukraine: Donald Trump veut obtenir « la paix par la force »

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-Le futur locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a choisi jeudi, le général Keith Kellogg pour dit-il obtenir « la paix par la force » en Ukraine et rendre le monde à nouveau sûr, a appris l’AIB.

« Keith Kellogg est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau ! », a écrit Donald Trump sur son réseau « Truth Social ».

Cette annonce intervient alors que la guerre en Ukraine a pris une autre tournure, marquée par l’utilisation de missiles européens sur le territoire russe et des menaces de Moscou d’user de l’arme nucléaire.

Donald Trump qui doit prendre officiellement le pouvoir le 20 janvier 2025, a dit plusieurs fois pendant la campagne électorale, qu’il allait mettre fin à cette guerre en 24h si il est élu.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Burkina : Le ministère en charge des infrastructures se félicite des actions menées pour rétablir le réseau routier

Burkina : Le ministère en charge des infrastructures se félicite des actions menées pour rétablir le réseau routier

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB)-Le ministère en charge des Infrastructures a salué hier mardi, les efforts déployés ses techniciens pour maintenir la mobilité et réhabiliter les infrastructures endommagées par les pluies diluvienne.

« Le ministère a prouvé qu’il était à la hauteur des attentes malgré les conditions difficiles. Nous avons quasiment oublié les difficultés rencontrées », a déclaré lors d’un point de presse, le directeur général des infrastructures de transport, Moumouni Ilboudo.

Pour les conférenciers, grâce à l’entretien et le balisage rapide des déviations secondaires, le montage des ponts métalliques à Bama, Badara et Tarfila et le renforcement et la reconstruction des talus et blocs techniques, notamment à Takalédougou et Kourinion, ont permis de rétablir le trafic routier.

A cela s’ajoutent les actions de communication et sensibilisation sur les mesures de sécurité.

Selon le directeur général de l’entretien routier, Salfo Pacéré, cette mobilisation a été soutenue par le gouvernement avec à sa tête le ministre des infrastructures, Adama Luc Sorgho, le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), les Forces de défense et de sécurité, EKS, la SN SOSUCO, les autorités coutumières, religieuses, les collectivités territoriales, les médias.

En rappel, les pluies diluviennes de juillet à octobre 2024 ont entraîné des submersions, des effondrements d’ouvrages et des coupures de routes, perturbant la circulation des personnes et des biens, les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins.

On peut citer entre autres, les submersions répétées du pont de Hèrèdougou et d’un tronçon de la RN14 entre Dédougou et Nouna, dans la boucle du Mouhoun, et le départ des blocs techniques du pont de Tarfila et l’érosion des talus sur la RN07 dans les Cascades.

En perspectives, les directeurs généraux, Salfo Pacéré et Moumouni Ilboudo ont laissé entendre que le ministère a envisagé des mesures à court, moyen et long termes pour renforcer la résilience du réseau routier.

À court terme, il s’agit de l’exécution du programme d’entretien courant 2024, le lancement des travaux de construction des ouvrages de Hérèdougou, Bama et des décharges sur la RN14.

À moyen et long termes, la réhabilitation des routes nationales 07, 08 et 14, et l’opérationnalisation des brigades d’entretien dans chaque région.
Agence d ‘information du Burkina
YOS/ata

Le Niger organise une Semaine de l’intelligence artificielle et des technologies géospatiales*

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*Le Niger organise une Semaine de l’intelligence artificielle et des technologies géospatiales*

Ouagadougou, 27 nov. (AIB) – La Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies géospatiales (SIATEG) du Niger s’est ouverte ce mercredi à Niamey à l’initiative de l’Agence nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en partenariat avec la société GeoMinds Africa, selon l’Agence nigérienne de presse.

Ouverte au Palais des Congrès de Niamey sous le thème «Intelligence artificielle et technologies géospatiales : Catalyseurs de progrès et de durabilité pour les pays africains», la SIATEG est consacrée aux opportunités offertes par l’intelligence artificielle et les défis à y faire face.

«Cet événement n’est pas seulement une célébration des technologies de pointe, mais également une opportunité de réfléchir collectivement à leur rôle dans le développement de notre pays. C’est aussi une vitrine pour montrer au monde que le Niger regorge de compétences prêtes à relever les défis globaux», a déclaré le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique,. Sidi Mohamed Raliou à l’ouverture de l’événement.

Le ministre Raliou a aussi rappelé que depuis plusieurs années, son pays déploie des efforts pour intégrer les nouvelles technologies dans tous les secteurs de l’économie nationale.

«Aujourd’hui, nous franchissons une étape importante en mettant en lumière deux domaines stratégiques : l’intelligence artificielle (IA), qui est devenue un moteur d’innovation dans le monde entier, et les technologies géospatiales qui offrent des solutions précises et adaptées aux défis de gestion des ressources naturelles et de planification territoriale», a-t-il ajouté.
Il s’est dit convaincu que, ces technologies, loin d’être de simples faits des tendances, sont des leviers essentiels pour un progrès durable pour le Niger et offrent des opportunités concrètes pour transformer la société.

Il a appelé la jeunesse créatrice et le secteur privé à investir en synergie d’actions avec les institutions publiques pour tirer le plus grand profit de l’intelligence artificielle et des technologiques géospatialres.
Le directeur général de l’ANSI, Ali Salatou Adji pour sa part, a mentionné que le thème de la Semaine s’inscrit pleinement dans les axes prioritaires que l’ANSI s’est fixés pour moderniser notre administration et stimuler l’innovation dans notre pays.

Agence d’Information du Burkina
Avec l’ANP

Burkina : Le parlement renouvelle son bureau

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Burkina : Le parlement renouvelle son bureau

Ouagadougou, 27 novembre 2024 (AIB) – L’Assemblée législative de Transition (ALT) a renouvelé, mercredi, lors d’une séance plénière présidée par son président, Dr Ousmane Bougouma, les membres de son bureau.

Les 71 députés de l’ALT ont voté à bulletin secret, ce mercredi 27 novembre 2024 à Ouagadougou, pour le renouvellement des membres du bureau. Après le dépouillement du scrutin et le décompte des voix, le député Dafidi David Lompo a été élu 1er vice-président de l’institution parlementaire.

Les députés Haoua Fofana, Hermann Yelkouni et Daouda Diallo ont été respectivement élus 2e, 3e et 4e vice-présidents de l’ALT.

Le président de l’Assemblée, Dr Ousmane Bougouma, a salué l’ensemble des parlementaires pour le bon déroulement du scrutin et a souhaité une mission fructueuse aux membres du bureau élu.

Il convient de rappeler que l’article 91 de la Constitution stipule que les membres du bureau du parlement burkinabè sont élus pour un an renouvelable.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Tuy / Causeries éducatives : Des élèves sensibilisés pour lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation à Houndé

Tuy / Causeries éducatives :
Des élèves sensibilisés pour lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation à Houndé

Houndé, le 24 novembre 2024 (AIB) – La direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Tuy a animé une causerie éducative sur l’extrémisme violent et la radicalisation, le jeudi 21 novembre 2024, au lycée privé Saint Alex de Houndé. L’objectif était de faire des élèves des acteurs de la lutte contre ces phénomènes afin de renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

La direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale entend renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble avec le concours des élèves dans la province du Tuy.

Pour ce faire, elle a initié des causeries éducatives au profit des élèves des établissements secondaires de la province.

Le jeudi 21 novembre 2024, une de ses équipes a échangé avec les élèves du lycée privé Saint Alex de Houndé sur les notions d’extrémisme violent et de radicalisation.

Pendant une heure, les animateurs ont sensibilisé les élèves sur les causes, les manifestations et les conséquences de ces phénomènes. Ils ont également abordé les stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation.

Pour prévenir l’extrémisme violent, les animateurs ont invité les élèves à cultiver des valeurs telles que l’amour du prochain, le patriotisme, la tolérance religieuse, la communication communautaire et la bonne gouvernance.

Ils leur ont également conseillé de ne jamais céder au gain facile et de privilégier le travail honnête pour ne pas succomber à la tentation du terrorisme.

À l’issue de la causerie, Jean de Dieu Kaboré, agent à la direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Tuy, s’est réjoui de l’intérêt manifesté par les élèves, tout en saluant leur participation active aux échanges.

Selon lui, cette initiative vise également à faire des élèves des relais de la lutte contre l’extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme au sein de leurs communautés.

Les élèves ont particulièrement apprécié cette causerie. Déborah Koussoubé a déclaré : « Nous devons nous aimer malgré nos différences et aimer notre patrie. »

De son côté, Aristide Sanon s’est engagé à sensibiliser ses proches pour lutter contre ces fléaux.

Pour rappel, ces causeries éducatives, entamées le 15 novembre dernier, se poursuivront jusqu’au 15 décembre 2024. Elles concernent les établissements secondaires des sept communes de la province du Tuy.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Armoiries du Burkina Faso : vers une révision de la loi y relative

Armoiries du Burkina Faso : vers une révision de la loi y relative

(Ouagadougou, 27 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi 27 novembre, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et des décisions prises pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 1er août 1997 portant description et signification des Armoiries du Burkina Faso. Pour le ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, ce projet de loi fait suite à la révision de la loi constitutionnelle ayant consacré le changement de la devise de notre pays qui est désormais « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ».

Selon le ministre BAYALA, les Armoiries comportant la devise sont définies dans une loi. « L’entrée en vigueur de la loi constitutionnelle qui a changé la devise imposait la modification de la loi du 1er août 1997 qui définit les Armoiries du Burkina Faso ».

Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté deux décrets en application du nouveau code minier en vue d’enrichir l’ordonnancement juridique dans la gestion du secteur minier.

Le premier décret, qui porte fixation des taxes et redevances minières, a prévu un certain nombre d’innovations, selon le ministre chargé des Mines, Yacouba Zabré GOUBA. « Il a été procédé à la revue générale des taxes et redevances minières, à la hausse de certaines rubriques des taxes et redevances minières. Le conseil a également décidé du déplafonnement des redevances perçues sur la production de l’or destiné à l’exportation », a indiqué le ministre GOUBA.

Le second décret porte conditions et modalités de gestion des actifs de l’Etat et vient combler, selon le ministre, un vide juridique. Ce décret va permettre une meilleure gestion des actifs miniers de l’Etat, une augmentation de la contribution au budget de l’Etat et un assainissement du cadastre minier.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Zondoma/Agriculture : Une association forme des producteurs à la fabrication de bio-pesticides

Zondoma/Agriculture : Une association forme des producteurs à la fabrication de bio-pesticides

Gourcy, 24 novembre 2024 (AIB)-Afin de renforcer leur résilience, des producteurs de la commune de Gourcy ont été initiés à la production et à l’utilisation de bio-pesticides. Cette formation, organisée par l’Association Monde Rural (AMR), s’est tenue les 22 et 23 novembre 2024 à Gourcy.

Des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des populations hôtes vulnérables de la commune de Gourcy ont bénéficié de cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS).

Selon Ozonan Bassia, spécialiste en agriculture et facilitateur de la formation, l’objectif principal de l’activité était de renforcer les capacités de résilience des bénéficiaires à travers la promotion d’une agriculture durable et écologique.

La session s’est déroulée en deux grandes étapes. Dans un premier temps, les participants ont été sensibilisés aux avantages des bio-pesticides et à leur impact positif sur l’environnement, tout en mettant en évidence les dangers liés à l’utilisation des pesticides chimiques.

« Les pesticides de synthèse présentent des dangers pour l’espèce humaine, les animaux, le sol et l’environnement », a expliqué le facilitateur.

Plusieurs participants ont confirmé ces propos à travers des témoignages relatant des cas d’intoxications, de décès d’animaux et d’apparition de maladies.

La seconde étape a été consacrée à la formulation pratique de plusieurs types de bio-pesticides, élaborés à partir d’ingrédients naturels tels que les feuilles, les graines et l’huile de neem, l’alcool, l’ail, l’oignon, le gingembre, le savon et le piment.

Une démonstration sur les techniques d’utilisation a également eu lieu dans un jardin sélectionné à cet effet.

En plus de Gourcy, la commune de Ouahigouya a également bénéficié de la même formation.

Les participants ont été sensibilisés à d’autres problématiques, notamment les violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels ainsi que le harcèlement sexuel.

Au total, 200 personnes ont pris part à ces activités, organisées dans le cadre du PCRSS.

Ce projet, une initiative de l’État burkinabè en collaboration avec la Banque mondiale, vise à soutenir la résilience des populations affectées par la crise sécuritaire, particulièrement dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Festival Rakiiré : Un samo reclame son loyer à sa Majesté Naaba Baongho

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Festival Rakiiré : Un samo reclame son loyer à sa Majesté Naaba Baongho

Ouagadougou, 27 nov. 2024 (AIB)- Une délégation du comité d’organisation de la 1re édition du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) a sollicité mercredi, les bénédictions de sa Majesté Naaba Baongho pour la réussite de l’événement qui se tiendra du 29 novembre au 1er décembre prochain au terrain Newton de Wayalghin. Pour l’occasion, un samo faisant partie dudit comité a réclamé son loyer.

S’estimant propriétaire de la ville de Ouagadougou, un samo faisant partie de la délégation du comité d’organisation de la 1re édition du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) a réclamé mercredi, à sa Majesté Naaba Baongho son loyer et séance tenante, on lui a remis son argent.

« Nous sommes venus demander des bénédictions et des conseils à sa Majesté Naaba Baongho pour la réussite du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) » qui est à sa première édition », a déclaré le coordonnateur de L’ Association Faso Rakiiré, Benoît Ilboudo.

M. Ilboudo et président du comité d’organisation du festival à sa sortie d’audience, a précisé que l’événement se déroulera du 29 novembre au 1er décembre 2024 au terrain Newton de Wayalghin de Ouagadougou sous le thème « Culture, sport, le Rakiiré pour vivre-ensemble harmonieux ».

Pour lui, diverses activités seront au programme du Festival Faso Rakiiré. Il s’agit, entre autres, une compétition de football regroupant les différentes communautés que sont les bissas, les bobos, les peuhls, les mossi, les samos, les gourmantchés, les Yadécés les dagari, les lobi, dune course féminine avec la participation de 2 femmes par communauté et dun Raki-Raaga.

« Les Zaossé et les Yana, ceux de Saponé et de Manga seront présents au FIPAP 2024 pour montrer leurs talents culturels », a-t-il ajouté.

Le président du comité d’organisation du FIPAP a par ailleurs soutenu qu’au total 14 communautés vont participer à ce premier rendez-vous culturel dont chacune exposera son savoir-faire au public.

Il a par ailleurs signalé qu’une collecte de fonds et de don de sang seront initiés par L’ Association Faso Rakiiré pour soutenir les personnes déplacées et les Forces combattantes engagées dans la reconquête du territoire national.

Benoît Ilboudo a aussi appelé toutes les communautés du Burkina Faso en général et celles de la ville de Ouagadougou à participer massivement à la 1re édition du FIPAP pour promouvoir le vivre- ensemble et la cohésion sociale.

Le Moogho Naaba Baongho, pour sa part, sest réjoui de la tenue du festival Faso Rakiiré qui favorise la promotion du vivre-ensemble dans le pays.

Il a en outre prodigué des conseils à la délégation du comité d’organisation du FIPAP tout en prônant l’entente entre les membres et être un bon exemple pour la future génération.

Pour cette 1re édition du FIPAP, le Niger est le pays invité d’honneur et le Ghana comme un pays modèle.

Créée en octobre 2022, le FIPAP se veut être une vitrine de valorisation de la culture burkinabè et de promotion du vivre- ensemble.

Agence d’information du Burkina

NO/IK/ATA

 

Comoé : Opération coup de balai volontaire, un engagement citoyen au service de la communauté, volontaire

Burkina-Comoé-PNVB-Salubrité

Comoé : Opération coup de balai volontaire, un engagement citoyen au service de la communauté, volontaire

Banfora, 27 nov. 2024 (AIB) – Au troisième jour de l’Opération coup de balai volontaire, ayant permis encore d’assainir des services de la ville de Banfora, des volontaires engagés dans l’activité apprécient l’initiative.« C’est vraiment une fierté de se retrouver en famille pour travailler pour la cause commune.

Banfora, c’est notre ville à tous. Par conséquent, la rendre propre, c’est profitable pour tout le monde. On doit faire en sorte que la ville soit comme notre propre cour », a indiqué, la volontaire au Programme national de volontariat (PNVB), Fatimata Yao. Elle s’est engagée comme volontaire, pour donner le bon exemple. De son avis, il s’agit d’un acte patriotique Aussi Mme Yao, s’est engagée à sensibiliser ses sœurs en vue de les mobiliser pour les actions futures.

Souleymane Soulama est étudiante en 3e année histoire et engagé comme volontaire.Selon lui, c’est une opération « qui nous permet de prendre en main la propriété de la commune », et, « c’est un devoir pour nous, fils de la région, de nous engager dans cette action citoyenne ».

Pour M. Soulama, la mobilisation des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des Volontaires adjoints de sécurité (VADS) aux côtés des civils pour l’Opération coup de balai volontaire, est une action louable. « Cela a été également une occasion pour nous, de nous rapprocher d’eux, de tisser des liens forts.

Et ça montre également que la propriété est l’affaire de tous », s’est-il réjoui.La volontaire Karidjia Barry, a invité toute la population à adhérer à la nouvelle dynamique impulsée par les plus hautes autorités. « La propriété autour nous, nous profite d’abord. Car, elle permet d’éviter certaines maladies, notamment le paludisme et la dingue qui sont favorisées par l’insalubrité », a-t-elle fait savoir.

« Cette opération nous permet de jouer notre rôle dans la propriété du pays. Un pays sérieux, c’est aussi un pays propre », a noté l’étudiant volontaire, Batiéba Diabaté. De son avis, il ne faut pas attendre que des gens viennent de l’extérieur pour « nous apprendre comment rendre propre notre pays ». Il a invité tout le monde à mettre la main dans la patte pour que « notre pays soit propre ».

L’Opération Coup de Balai Volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération coup de balai volontaire mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, et se poursuit du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.Agence d’information du Burkina

DNK

Cascades ; CFPNF de Koutoura lance ses activités pour cette rentrée 2024-2025

Burkina-Comoé-Ouverture-Centre-Formation-Professionnelle

Cascades ; CFPNF de Koutoura lance ses activités pour cette rentrée 2024-2025

Banfora, (AIB) – Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a lancé ce lundi 25 novembre 2024, a lancé les activités du Centre de formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura pour cette rentrée 2024- 2025.

 

 

 

Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Sosthène Dingara, a saisi l’occasion pour inviter les leaders d’opinion, les partenaires sociaux, les notabilités coutumières et religieuses, les animateurs/enseignants, les autorités politiques et administratives, l’ensemble de la communauté éducative de la région et enfin les amis du Burkina Faso à travailler de manière à accroître la visibilité du centre et à développer son pénitentiel de formation.

En effet, le Centre de Formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura, est un établissement public de formation professionnelle à vocation agro-sylvo-pastorale et halieutique ayant pour medium d’enseignement le français et les langues nationales.

Ouvert en 2009, le CFPNF-K accueille et forme les jeunes âgés de 16 à 25 ans venant des CEBNF, des structures classiques, des CPAF. Le niveau d’étude exigé est le Cours Moyen.

Il offre des formations en agriculture et aux métiers connexes de l’agriculture, en élevage (embouche bovine) ovine, porcine, aviculture,) pisciculture, apiculture, transformation agroalimentaire, plantes médicinales, et médecine traditionnelle, saponification, confection de grillage et en entrepreneuriat. Ces formations qui durent 2 ans sont sanctionnées par le CQP fermier agricole et des attestations.

Pour cette rentrée 2024-2025, ce sont 110 pensionnaires dont 28 filles et 82 garçons qui sont inscrits. Parmi eux, 23 sont sous l’égide du programme de l’initiative présidentielle pour la formation des jeunes.

Le fonctionnement du centre est assuré par 14 agents publics et trois agents non permanents recrutés par le CFPNF-K.

Le ministre a rappelé que la réouverture du centre est une instruction du chef de l’Etat. En effet, lors de son passage dans la région, les forces vives lui avaient adressé une requête dans ce sens.

Un centre de formation non formelle fait référence à des structures éducatives qui offrent des programmes d’apprentissage en dehors du cadre formel des écoles ou universités. Ces Centres visent généralement à fournir des compétences pratiques, des connaissances spécifiques et un soutien pour le développement personnel et professionnel, mais sans les exigences académiques strictes du système éducatif formel, a rappelé le Ministre en charge de l’enseignement de Base.

A l’en croire, conscient que le secteur agricole constitue le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 80% d’actifs dans son économie, le gouvernement du Burkina Faso entend investir dans les métiers agro-sylvo-pastoraux.

La création des centres de formations professionnelles non formelle (CFPNF) de Koutoura et de Dori, en 2009 par le ministère de l’éducation nationale, participe de cette volonté.

Le Centre de Koutoura, a été fermé cinq années durant pour diverses raisons.

« Nous avons l’obligation de le réouvrir, afin d’être en phase avec les aspirations profondes des communautés », a ajouté M. Dingara.

Selon lui, des actions fortes sont entreprises par son département, non seulement, allant dans le sens de la conception des curricula qui consacrent une part importante aux valeurs endogènes, au niveau du formel, mais aussi au niveau de la formation professionnelle et technique, à travers le développement et la vocation des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) et des centres de formations professionnelle non formelle (CFPNF), d’où sortiront des jeunes aptes à entreprendre.

Il a salué le représentant résident de l’UNICEF et ses collaborateurs, pour la prise en charge des dépenses de réhabilitation du CFPNF-K à environ 45 000 000 F CFA.

Le premier responsable du ministère en charge de l’éducation a également exhorté les apprenants venus de tous les horizons du Burkina, à se mettre au travail car ils constituent l’espoir de demain.

Quant au directeur du CFPNF-K, Seydou Barro, a manifesté toute sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du pays, pour l’initiative visant à booster les activités agro-sylvo pastorales et halieutique et à renforcer les capacités des adolescents et des jeunes par la formation en vue de booster le développement durable.

Il a également remercié le Ministre en charge de l’éducation de base ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cette noble œuvre.

Le délégué général des apprenants, Issouf Diallo, a exprimé ses remerciements à l’endroit du Président du Faso, pour cette belle initiative en faveur du développement et du renforcement des compétences des jeunes et des adolescents. Cette initiative nous offre la chance et l’opportunité de bien nous former afin de maitriser les métiers agro-sylvo pastoraux en vue d’une insertion socio-économique réussie, s’est-il réjoui.

Le délégué général, a pris l’engagement au nom des apprenants du centre de Koutoura de bien suivre la formation pour être des modelés inspirants du développement rural.

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk/ata

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