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Cascades ; CFPNF de Koutoura lance ses activités pour cette rentrée 2024-2025
Banfora, (AIB) – Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a lancé ce lundi 25 novembre 2024, a lancé les activités du Centre de formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura pour cette rentrée 2024- 2025.
Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Sosthène Dingara, a saisi l’occasion pour inviter les leaders d’opinion, les partenaires sociaux, les notabilités coutumières et religieuses, les animateurs/enseignants, les autorités politiques et administratives, l’ensemble de la communauté éducative de la région et enfin les amis du Burkina Faso à travailler de manière à accroître la visibilité du centre et à développer son pénitentiel de formation.
En effet, le Centre de Formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura, est un établissement public de formation professionnelle à vocation agro-sylvo-pastorale et halieutique ayant pour medium d’enseignement le français et les langues nationales.
Ouvert en 2009, le CFPNF-K accueille et forme les jeunes âgés de 16 à 25 ans venant des CEBNF, des structures classiques, des CPAF. Le niveau d’étude exigé est le Cours Moyen.
Il offre des formations en agriculture et aux métiers connexes de l’agriculture, en élevage (embouche bovine) ovine, porcine, aviculture,) pisciculture, apiculture, transformation agroalimentaire, plantes médicinales, et médecine traditionnelle, saponification, confection de grillage et en entrepreneuriat. Ces formations qui durent 2 ans sont sanctionnées par le CQP fermier agricole et des attestations.
Pour cette rentrée 2024-2025, ce sont 110 pensionnaires dont 28 filles et 82 garçons qui sont inscrits. Parmi eux, 23 sont sous l’égide du programme de l’initiative présidentielle pour la formation des jeunes.
Le fonctionnement du centre est assuré par 14 agents publics et trois agents non permanents recrutés par le CFPNF-K.
Le ministre a rappelé que la réouverture du centre est une instruction du chef de l’Etat. En effet, lors de son passage dans la région, les forces vives lui avaient adressé une requête dans ce sens.
Un centre de formation non formelle fait référence à des structures éducatives qui offrent des programmes d’apprentissage en dehors du cadre formel des écoles ou universités. Ces Centres visent généralement à fournir des compétences pratiques, des connaissances spécifiques et un soutien pour le développement personnel et professionnel, mais sans les exigences académiques strictes du système éducatif formel, a rappelé le Ministre en charge de l’enseignement de Base.
A l’en croire, conscient que le secteur agricole constitue le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 80% d’actifs dans son économie, le gouvernement du Burkina Faso entend investir dans les métiers agro-sylvo-pastoraux.
La création des centres de formations professionnelles non formelle (CFPNF) de Koutoura et de Dori, en 2009 par le ministère de l’éducation nationale, participe de cette volonté.
Le Centre de Koutoura, a été fermé cinq années durant pour diverses raisons.
« Nous avons l’obligation de le réouvrir, afin d’être en phase avec les aspirations profondes des communautés », a ajouté M. Dingara.
Selon lui, des actions fortes sont entreprises par son département, non seulement, allant dans le sens de la conception des curricula qui consacrent une part importante aux valeurs endogènes, au niveau du formel, mais aussi au niveau de la formation professionnelle et technique, à travers le développement et la vocation des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) et des centres de formations professionnelle non formelle (CFPNF), d’où sortiront des jeunes aptes à entreprendre.
Il a salué le représentant résident de l’UNICEF et ses collaborateurs, pour la prise en charge des dépenses de réhabilitation du CFPNF-K à environ 45 000 000 F CFA.
Le premier responsable du ministère en charge de l’éducation a également exhorté les apprenants venus de tous les horizons du Burkina, à se mettre au travail car ils constituent l’espoir de demain.
Quant au directeur du CFPNF-K, Seydou Barro, a manifesté toute sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du pays, pour l’initiative visant à booster les activités agro-sylvo pastorales et halieutique et à renforcer les capacités des adolescents et des jeunes par la formation en vue de booster le développement durable.
Il a également remercié le Ministre en charge de l’éducation de base ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cette noble œuvre.
Le délégué général des apprenants, Issouf Diallo, a exprimé ses remerciements à l’endroit du Président du Faso, pour cette belle initiative en faveur du développement et du renforcement des compétences des jeunes et des adolescents. Cette initiative nous offre la chance et l’opportunité de bien nous former afin de maitriser les métiers agro-sylvo pastoraux en vue d’une insertion socio-économique réussie, s’est-il réjoui.
Le délégué général, a pris l’engagement au nom des apprenants du centre de Koutoura de bien suivre la formation pour être des modelés inspirants du développement rural.
Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata