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Burkina : La loi portant amnistie et conditions d’octroi de la grâce amnistiante n’est pas une remise en cause de l’insurrection » (ministre)

Burkina : La loi portant amnistie et conditions d’octroi de la grâce amnistiante n’est pas une remise en cause de l’insurrection » (ministre)

Ouagadougou, 30 déc. 2024 (AIB) – L’Assemblée législative de Transition a adopté ce lundi matin à Ouagadougou le projet de loi portant amnistie et conditions d’octroi de la grâce amnistiante, qui, selon le ministre chargé de la Justice, « n’est pas une remise en cause de l’insurrection ».

Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des Sceaux, Rodrigue Edasso Bayala, a affirmé que cette loi ne remet pas en question l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Il a précisé que, sur la soixantaine de condamnés dans cette affaire, une trentaine ont déjà purgé leurs peines, deux sont décédés, et cinq, condamnés avec sursis, ne sont pas en détention.

« À ce jour, 80 % des civils et militaires condamnés dans cette affaire sont libérés depuis plusieurs années après avoir purgé leurs peines », a-t-il indiqué.

Le ministre a ajouté que certains de ces anciens condamnés sont actuellement engagés sur le théâtre des opérations :
« Ils ont fini de purger leurs peines, ils ne sont pas radiés. Ils sont donc retournés dans leurs unités d’origine et travaillent », a-t-il expliqué.

Il a également assuré que le projet de loi ne porte pas atteinte aux intérêts des parties civiles.

« Mieux encore, l’État s’engage à faire en sorte que les parties civiles entrent en possession de leurs droits, notamment des 947 millions de FCFA », a-t-il souligné.

Le ministre Bayala a déclaré avoir rencontré les victimes et les avoir rassurées sur l’absence d’impunité dans cette affaire.

Pour lui, il est nécessaire de passer d’une justice punitive, « qui a prévalu pendant longtemps et qui, selon moi, a été une erreur », à une justice réparatrice, visant à protéger l’intérêt de la société et des différentes parties impliquées.

Par ailleurs, les députés ont également adopté un projet de loi portant modification de la loi relative à la description et à la signification des armoiries du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

La ville de Gayéri ravitaillée pour la deuxième fois en moins de deux mois

La ville de Gayéri ravitaillée pour la deuxième fois en moins de deux mois

Fada N’Gourma, 29 déc. 2024 (AIB) – La ville de Gayéri a été de nouveau ravitaillée en produits de première nécessité ce samedi 28 décembre 2024, sous escorte du 20e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) de Gayéri.

Située dans la province de la Komondjari, la ville de Gayéri a reçu ce ravitaillement aux environs de 19 heures, heure locale, sans qu’aucun incident de route ne soit signalé.

Parti de Fada N’Gourma le 26 décembre 2024 aux environs de 4 heures du matin, le convoi, escorté par le 20e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR), est finalement arrivé à Gayéri ce samedi 28 décembre, après une escale de deux jours à Yamba.

À son arrivée, il a été accueilli par les acclamations d’une foule qui l’attendait depuis trois jours.

Grâce au professionnalisme et au dévouement des éléments du BIR, le convoi a parcouru son trajet en toute sécurité.

Selon Emmanuel Lankouandé, premier adjoint de la délégation spéciale de la commune de Gayéri, ce ravitaillement est une véritable bouffée d’oxygène pour la population à l’approche des festivités de fin d’année.

« Nous saluons l’arrivée de ce convoi à quelques jours du Nouvel An, car il permettra à la population de se ravitailler pour la fête », a déclaré M. Lankouandé.

Agence d’Information du Burkina

Kourittenga/Commune de Baskouré : Le Plan de développement intégré communautaire 2025-2027 validé 

BURKINA-KOURITTENGA-PROJET-VALIDATION

Kourittenga/Commune de Baskouré : Le Plan de développement intégré communautaire 2025-2027 validé

Kourittenga, (AIB)- Les responsables communaux et les membres des cellules communales et techniques de la commune de Baskouré, ont validé, le samedi 28 décembre 2024 à Baskouré, le Plan de développement intégré communautaire (PDIC) du projet REDD+, de 300 000 000 de FCFA.

Le Plan de développement intégré communautaire (PDIC) du projet REDD+ de 300 000 000 de F CFA, a été adopté et approuvé à l’unanimité le samedi 28 décembre 2024 à Baskouré de 2025 à 2027.

Le chef coutumier du village de Toéssin, dans la commune de Baskouré, s’est réjoui du projet pour développer la commune.

« Nous voulons que tout le monde accepte le travail et s’engage pour que Baskouré soit développé. Mon village va bénéficier de ce projet, des forages pour que nous puissions faire le jardinage et d’autres cultures de contre saison. J’apprécie beaucoup », a-t-il expliqué.

Selon la présidente des femmes de la commune de Baskouré, Viviane Kima/Nadembèga, les réalisations que prévoit le projet, va apporter un changement au profit des femmes.

« Je demande aux femmes de la commune de Baskouré de se mettre main dans la main pour accompagner les activités de réalisations du projet. Si tout le monde se réuni pour faire quelque chose, forcement ça va réussir et les difficultés des femmes auront une solution et le développement de la commune sera réel», a-t-elle affirmé.

Le secrétaire général de la mairie de Baskouré, Idriss Sanon, a demandé à la population d’accompagner le projet, d’être aux côtés des acteurs de réalisation pour la bonne marche du projet pour que la commune soit parmi les meilleures dans l’exécution.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Mouhoun : Mgr Prosper Bonaventure Ky célèbre l’année jubilaire 2025 

BURKINA-MOUHOUN-RELIGION-JUBILE

Mouhoun : Mgr Prosper Bonaventure Ky célèbre l’année jubilaire 2025

Dédougou, (AIB)-LEvêque du diocèse de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure Ky, a présidé, le dimanche 29 décembre 2024 à la cathédrale Sainte Anne de Dédougou, louverture solennelle de la célébration eucharistique de l’année jubilaire 2025.

Le premier dimanche après la fête de Noël, est célébré la solennité de la fête de la sainte famille de Nazareth.

Pour cette année, la fête marque louverture officielle de l’année jubilaire 2025, le dimanche 29 décembre 2024 à la cathédrale Sainte Anne de Dédougou, un temps de grâce et de renouvellement spirituel pour l’ensemble de la communauté chrétienne universelle sous le thème : « Pèlerins de lEsperance ».

La célébration a été marquée par la grande procession vers la cathédrale, louverture des portes saintes, l’aspersion deau bénite sur les fidèles qui entrent dans la cathédrale.

Le signe particulier de louverture solennelle de l’année jubilaire est le pèlerinage c’est-à-dire la marche dans la foi qu’ont fait les fidèles avec l’entrée en procession de la famille diocésaine, derrière la sainte croix, dans la cathédrale où lEvêque exerce son autorité qui consiste à enseigner la foi chrétienne, à guider les fidèles et à veiller à leur formation spirituelle et doctrinale.

L’ Evêque de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure Ky, a axé sa méditation sur la famille qui est la première école de la foi où lamour se vit en premier.

« En la fête de la Sainte Famille, nous contemplons la vie de Jésus, Marie et Joseph, qui, ensemble, ont formé un modèle de foi, d’unité et de confiance en Dieu. Leur parcours de vie, marqué par la simplicité, l’humilité et la fidélité, nous inspire à devenir des pèlerins d’espérance dans nos propres vies. En ce moment particulier, la famille de Nazareth nous invite à suivre leur exemple, à vivre dans l’amour mutuel et à être des témoins vivants de l’espérance chrétienne dans nos familles, nos communautés et notre monde », a indiqué Mgr Ky.

Il a exhorté les fidèles à vivre pleinement leur vocation familiale tout en assurant aux enfants une bonne éducation dans lamour.

« Comme toute mère et tout père, l’attention de Marie et de Joseph est aussi dirigée avec soin vers Jésus, mais dans la conscience que leur fils appartient à Dieu et qu’ils sont les gardiens de sa vie. Comme eux, tous les parents sont les gardiens de la vie de leurs enfants et non les propriétaires ; ils doivent les aider à grandir, à mûrir », a-t-il souligné.

En parlant de l’année jubilaire, le père de la famille diocésaine de Dédougou, a dit que le Christ est le lien entre louverture de la porte sainte ou année jubilaire et la nativité.

« En communion avec lÉglise universelle, en célébrant lamour du Père manifesté dans la chair du Verbe fait homme et dans le signe de la croix, ancre du salut, nous ouvrons solennellement l’année jubilaire pour notre Église-famille de Dédougou. Ce rite est pour nous le prélude à une riche expérience de grâce et de miséricorde, toujours prêts à répondre à quiconque nous demande de rendre raison de lespérance qui est en nous, surtout en ces temps de guerre et de troubles », a-t-il expliqué.

Il a en outre souligné quen ouvrant le jubilé de l’année de grâce 2025, lEglise famille de Dieu à Dédougou rend grâce à Dieu pour son jubilé des 25 ans de création de son diocèse et du jubilé de l’enfance et de la jeunesse organisé par la paroisse cathédrale en prélude à son centenaire en 2029.

Il a invité les fidèles à saisir cette opportunité de l’année jubilaire car elle offre de nombreuses grâces à ceux qui s’engagent à ranimer lespérance.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Yatenga/formation à l’ISGO : 16 nouvelles compétences pour relever les défis du développement

 Burkina-Economie-Gestion-Soutenance-ISGO

Yatenga/formation à l’ISGO : 16 nouvelles compétences pour relever les défis du développement

Ouahigouya, 29 déc. 2024 (AIB)-L’Institut supérieur de gestion de Ouahigouya (ISGO) a organisé samedi la soutenance de mémoire de 16 de ses étudiants inscrits dans les 4 filières de formation professionnelle, a constaté l’AIB.

Après trois années de formation de leurs étudiants en licence professionnelle, l’administration, en collaboration avec le comité scientifique de l’ISGO a organisé ce samedi 28 décembre 2024 les soutenances de mémoires. Ils étaient au total 16 impétrants à défendre le travail de fin de formation couronné par des stages pratiques qu’ils ont effectués dans les différentes institutions bancaires et entreprises de gestion de la place.

L’étudiante en fin de formation en licence professionnelle option Comptabilité-Contrôle-Audit, WendSongré Priscille Ouédraogo a donné le top de  départ des soutenances avec son thème : « la procédure de financement de l’avance sur marché dans les institutions bancaires du Burkina-Faso : cas de International Business Bank Burkina ».

Le travail de  Priscille Ouédraogo a été sanctionné de la note de 18 sur 20. L’impétrante a exprimé sa satisfaction pour la note obtenue qu’elle a jugé méritée au regard des efforts fournis dans le cadre de ses recherches et sa prestation au cours de la soutenance de son mémoire. Elle a remercié les responsables du groupe ISGO de l’avoir permis pendant trois ans, d’étudier dans de bonnes conditions.

« Je rends grâce à Dieu pour ce jour, tout en disant merci à mes parents pour les énormes sacrifices consentis pour ma formation. Je vais m’inscrire en Master professionnel pour parfaire mes connaissances. » a soutenu Priscille Ouédraogo.

Dans la même foulé de la soutenance inaugurale, c’est Abdoul Razzac Sawadogo qui a défendu son mémoire aussi dans la filière Marketing et gestion commerciale. Abordant son thème « stratégie marketing à l’amélioration de la politique de distribution au sein de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) », l’impétrant a passé en revue les compartiments de la chaine de distribution en lien avec l’aspect marketing.

Avec une note de 16/20 du jury et des observations afin de parfaire le mémoire, Abdoul Razzac s’est dit satisfait et espère par la même occasion avoir des contrats de travail et envisager par la suite parachever sa recherche.

En rappel l’ISGO a été autorisé à ouvrir par arrêté ministériel en 2006 comme établissement d’enseignement supérieur privé en gestion. Son crédo est l’excellence avec pour ambition de former en Afrique des managers du monde. Depuis sa création plusieurs promotions d’étudiants qualifiés contribuent au développement dans leurs domaines de compétence dans les administrations publiques et dans des structures privées au Burkina, en Afrique de l’Ouest et Centrale.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

Léraba/Commune de Niankorodougou : Une compagnie de transport ouvre une nouvelle gare 

BURKINA-LERABA-GARE-TRANSPORT-POPULATION-INAUGURATION

Léraba/Commune de Niankorodougou : Une compagnie de transport ouvre une nouvelle gare

Sindou, (AIB)-Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé, le samedi 28 décembre 2024 à Niankorodougou, l’ouverture de la gare d’une nouvelle compagnie de transport dénommée « Majestic transport Maïga (MTM) VIP.

Niankorodougou, une commune rurale située à 30 km de celle urbaine de Sindou, chef-lieu de la province de la Léraba, a bénéficié, le samedi 28 décembre 2024, la gare d’une nouvelle compagnie de transport dénommée « Majestic transport Maïga (MTM) VIP).

« C’est dans l’espoir de soulager le besoin de transport de la population de Niankorodougou, une commune rurale de la province de la Léraba, que l’idée d’ouvrir une gare est venue », nous a confié le président-directeur-général (PDG) de « Majestic transport Maïga (MTM) VIP», Alidou Maïga.

Il a demandé aux autorités d’envisager la réparation du tronçon Niankorodougou-Sindou presqu’impraticable.

Conscient des avantages liés à la présence de cette compagnie en matière de mobilité dans la province, le haut-commissaire de la Léraba Mahamadi Congo, a appelé la jeunesse à soutenir leur frère Maïga pour le bien être de la compagnie.

Il les a demandés de s’inspirer du parcours du PDG pour leur propre avenir.

L’idée de création de l’entreprise est née quand Alidou Maïga est venu rendre visite à ses parents en 2022 et a vécu la difficulté liée au manque de cars de transport pour son retour à Bobo.

Il décida de payer un 1er car de 50 places, qui effectue sa 1ère sortie le 23 avril 2023.

Alidou Maïga était un conducteur de taxi. Il a pu acheter un minibus de 14 places qui transportait des élèves de l’école française et ceux de l’école Turque à Bobo.

C’est après avoir acquis 04 cars que l’idée d’ouvrir la gare de transport en commun lui est venue, avec 09 cars de 50 places et emploie 40 jeunes.

Le président de la délégation spéciale de Niankorodougou, Nadembéga Salif et le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, ont promis accompagner l’initiateur du projet toute fois que besoin se fera sentir.

A l’instar du chef de village de Niankorodougou, Yaya Ouattara et les 20 autres chefs de village du département de Niankorodougou, ont marqué leur présence et ont promis leur engagement d’accompagner le PDG dans son projet.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

Burkina/Chef d’État-Major : Le Général de brigade Moussa Diallo s’engage à servir avec loyauté et patriotisme

Burkina – État-Major – Prise de fonctions

Burkina/Chef d’État-Major : Le Général de brigade Moussa Diallo s’engage à servir avec loyauté et patriotisme

Ouagadougou, 30 déc. 2024 (AIB) – Le Chef d’État-Major général des armées, le général de brigade Moussa Diallo, s’est engagé lundi à servir avec loyauté et patriotisme dans ses nouvelles fonctions, a rapporté le média en ligne Burkina 24.

Selon le média, le général de brigade Moussa Diallo a officiellement pris le commandement de l’État-Major général des armées du Burkina Faso ce lundi 30 décembre 2024, à Ouagadougou.

Lors de sa prise de fonctions, le nouveau Chef d’État-Major s’est engagé à remplir cette mission avec dévouement, a précisé le journal.

Le général de brigade Moussa Diallo a été nommé Chef d’État-Major général des armées par décret présidentiel en date du 19 décembre 2024.

Il succède au général de brigade Célestin Simporé, appelé au gouvernement en tant que ministre d’État, ministre en charge de la Défense.

Le général Moussa Diallo occupait précédemment les fonctions de Chef d’État-Major général adjoint des armées et de commandant de la Brigade spéciale d’intervention rapide.

Il a été nommé général de brigade le 17 décembre 2024 par le président du Faso, qui lui a remis ses attributs le 20 décembre.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Kompienga : Les forces vives réitèrent leur soutien aux autorités de la Transition

BURKINA-KOMPIENGA-PAMA

Kompienga : Les forces vives réitèrent leur soutien aux autorités de la Transition

Pama, (AIB)-Les forces vives de la ville de Pama, ont réitéré le samedi 28 décembre 2024, leur soutien aux autorités de la Transition à travers un message livré au haut-commissaire de la province, Ismaël Ouattara.

En lieu et place d’une marche meeting qui était prévu ce samedi 28 décembre, les forces vives de Pama, ont livré leur message au haut-commissaire de la province, Ismaël Ouattara, en compagnie des corps constitués.

Les forces vives de la province de la Kompienga, par la voix de leur porte-parole, Sabdano tueakan, ont réitéré leur soutien aux idéaux de la Transition.
Elles ont demandé entre autres, un convoi de ravitaillement en urgence, l’ouverture des voies d’accès à la commune et la sécurisation.

Agence d’information du Burkina
AO/hb/yo

Kossi : La coordination provinciale des associations de la veille citoyenne offre un drone aux FDS

BURKINA-KOSSI-DON-DRONE

Kossi : La coordination provinciale des associations de la veille citoyenne offre un drone aux FDS

Nouna, (AIB)-La coordination provinciale des associations de la veille citoyenne, ont offert, le samedi 28 décembre 2024, un drone d’une valeur de 9 600 000 F CFA et des vivres aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont reçu, le samedi 28 décembre 2024, un drone d’une valeur de 9 600 000 F CFA et des vivres par les filles et fils de la Kossi, portée par la coordination provinciale des associations de la veille citoyenne.

L’initiative a été bien accueillie par les autorités coutumières et traditionnelles.
Une contribution volontaire de 2 000 F CFA a été demandée par concession dans la commune de Nouna.

Les villages de la commune ont contribué à hauteur de 200 000 F CFA et les ressortissants de Nouna résidents à Dédougou avec 350 000 FCFA.
Le cumul des contributions s’élève à 10 594 630 F CFA.

« La remise du drone a été possible grâce à la résilience de la population, ce qui démontre que le train de la révolution est en marche dans la Kossi », a indiqué le président du comité d’organisation, Adama Cissé.
Pour lui, l’achat du drone et sa remise n’a pas été un fleuve tranquille, malgré les tempêtes.

Le coordonnateur provincial des associations de la veille citoyenne, Adama Dao, a précisé que la coordination a réussi à mobiliser la population autour de la vision du président du Faso le capitaine Ibrahim Traoré.

Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a salué l’initiative et a appelé les filles et fils de la Kossi, à l’union et à la cohésion car a-t-il conclu, « C’est ensemble que l’on gagnera les batailles ».

Le président de la délégation spéciale de Nouna, Souleymane Tiono, a remis des vivres aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le coordonnateur provincial des associations de la veille citoyenne, Adama Dao, a remis le drone au haut-commissaire qui a ensuite remis l’appareil aux FDS.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/yo

Loroum : Une journée des communautés organisée pour recoudre le tissu

URKINA-LOROUM-PAIX-COHESION-SOCIALE

Loroum : Une journée des communautés organisée pour recoudre le tissu

socialTitao, (AIB)-L’Association monde rural (AMR) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation pour le Sahel (PCRSS), a organisé, le jeudi 26 décembre 2024 à Titao, une journée des communautés pour recoudre le tissu social.

Plusieurs communautés ont montré leurs savoir-faire endogènes en termes de promotion de la paix et du vivre-ensemble, le jeudi 26 décembre 2024 à Titao, lors de la journée des communautés. Certaines communautés ont présenté des pas de danses au rythme d’instruments de musique locaux et des chansons du terroir, d’autres ont montré leur capacité de transformation des produits alimentaires locaux.

« Ce sont des mets locaux qui sont servis en des circonstances particulières notamment les fêtes traditionnelles », a indiqué un habitant. Des personnes âgées ont fait des démonstrations de jeux de walé, une façon pour la vieille génération de passer le relais aux jeunes.

Le représentant de l’Association monde rural (AMR), Soumaila Mandé, a indiqué que l’ensemble des savoirs endogènes vise à rappeler les anciennes habitudes des communautés et à promouvoir la paix et la cohésion sociale au sein des communautés.

« L’objectif de cette journée est de favoriser le brassage des communautés. A travers ces actions les jeunes apprennent des anciens et cela permet de conserver nos traditions », a soutenu M. Mandé.Pour le responsable d’une troupe traditionnelle, Mady Komi, il y a lieu de se retrouver pour semer la joie dans les cœurs.

« Nous nous sommes retrouvés ici pour échanger et communier avec les autres communautés », a-t-il dit. Selon lui il y a des chansons et des pas de danses qui permettent de créer de la joie même à des moments difficiles et qu’il faut savoir se pardonner et aller à l’essentiel.

« Ce qui est arrivé est arrivé. Même si ça arrive, il faut qu’on se pardonne et qu’on passe à autre chose », a précisé Mady Komi.La responsable communale des femmes, Aminata Kagoné, s’est dite émerveillée par l’exposition des mets traditionnels.« L’activité nous a permis de découvrir des potentialités ee chez nous qu’on ignorait. Nous avons des mets qu’on ne fait plus.

Cela nous a permis de connaître l’ingéniosité de nos ancêtres en art culinaire. Ce sont des connaissances qu’on doit sauvegarder », a-t-elle suggéré. Mme Kagoné a dit avoir découvert également des expressions culturelles qui sont la preuve de la richesse de notre patrimoine.

« Il y a des pas de danses que j’ai vu. Ce sont de véritables merveilles à passer à la jeune génération », a-t-elle stipulé. La journée des communautés a également permis de montrer le rôle et les attributions des communautés. Les forgerons ont présenté à l’assistance leur rôle de médiateur dans les conflits et ont invité les jeunes à promouvoir les mécanismes endogènes de prévention et gestion des conflits.

L’aggravation de la situation sécuritaire et humanitaire a exacerbé les tensions entre les communautés et ces différentes initiatives contribuent à favoriser le brassage et réduire les fractures sociales.

Agence d’information du Burkina ASO/hb/yo

Tuy : Du théâtre forum pour promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble

BURKINA-TUY-COHÉSION-SENSIBILISATION

Tuy : Du théâtre forum pour promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble

Houndé, (AIB) – La direction provinciale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Tuy a animé, le dimanche 8 décembre 2024, un théâtre forum dans un village de la commune de Koumbia. L’objectif était de renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans la localité.

Promouvoir une culture de la paix, gage d’un renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Tel est l’objectif poursuivi par la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Tuy, qui s’est engagée à sensibiliser les populations des localités accueillant des Personnes déplacées internes (PDI) dans la province, à travers des théâtres fora.

C’est dans ce cadre qu’elle a animé, le dimanche 8 décembre 2024, un théâtre forum dans un village de la commune de Koumbia pour sensibiliser les populations sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

La rencontre a regroupé diverses composantes de la population à la place publique du village.

Les sketches présentés ont abordé plusieurs thématiques, notamment les conflits communautaires, les questions religieuses, les conflits entre agriculteurs et éleveurs, les conflits entre agriculteurs et orpailleurs, ainsi que les conflits liés à la construction d’infrastructures dans le village.

À travers ces représentations théâtrales, les populations ont été sensibilisées aux valeurs de paix et de vivre-ensemble, au respect des différences culturelles, religieuses et ethniques, à la gestion pacifique des conflits, ainsi qu’à la lutte contre la stigmatisation et la marginalisation des communautés.

Les échanges qui ont suivi les sketches ont permis aux populations d’exprimer leurs préoccupations relatives à la cohésion sociale dans leur localité. Par ailleurs, les participants se sont engagés à promouvoir la solidarité dans leurs pratiques quotidiennes et l’entraide entre communautés.

L’agent de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Tuy, Yacou Michaël Ido, a salué la forte mobilisation des populations qui, d’après lui, témoigne de leur intérêt pour l’activité. Il a félicité les participants qui, à cœur ouvert, se sont exprimés sur les sujets abordés. M. Ido a exhorté les populations à l’union et à l’adoption des bonnes pratiques.

Signalons que les communes de Boni, Béréba, Founzan et Békuy, dans la province du Tuy, ont également été concernées par ces activités de sensibilisation, menées à travers le théâtre forum. La mise en œuvre de ces activités a été rendue possible grâce à l’appui financier du projet OKDB (Ouagadougou-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso) du Tuy.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

USA:Jimmy Carter meurt à l’âge de 100 ans

USA:Jimmy Carter meurt à l’âge de 100 ans

Ouagadougou, 29 déc. 2024(AIB)-L’ancien président américain Jimmy Carter est décédé ce dimanche à l’âge de 100 ans, selon plusieurs médias.
Agence d’information du Burkina

45e édition du Sabre National du Niger : Le Premier ministre, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, assiste à la finale.

45e édition du Sabre National du Niger : Le Premier ministre, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, assiste à la finale.

Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, a pris part, ce dimanche 29 décembre 2024, à la finale de la 45e édition du Sabre National, championnat de lutte traditionnelle du Niger, dans la ville de Dosso, localité située à 130km au Sud-est de Niamey.

Après Agadez en 2023, la ville de Dosso a abrité du 20 au 29 décembre 2024, le Sabre National KOKOWA 2024. La finale s’est déroulée dans l’arène Salma Dan Rani sous la présidence de Son Excellence Monsieur Ali Lamine Zeine, Premier ministre du Niger, avec à ses côtés ses homologues du Mali et du Burkina.

Le sacre tant convoité est reparti à Niamey aux mains de Ibrahim Abba, qui dépossède ainsi le natif de Dosso, Kadri Abdou, lutteur le plus titré de l’histoire du Niger. Le Premier ministre du Niger a remis au vainqueur, devant des milliers de spectateurs, un chèque de 12 millions FCFA .

Le vice-champion a reçu sa récompense d’une valeur de 7 millions FCFA des mains du Premier ministre du Mali.
Le 3e du championnat a eu l’honneur de recevoir son prix d’une valeur de 3 millions FCFA des mains de Son Excellence Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

La présence des trois personnalités de l’Alliance des Etats du Sahel à ce grand rendez-vous culturel du Niger a été chaleureusement saluée par un public des grands jours, signe de la grande adhésion des populations aux idéaux de la Confédération.

La lutte est un sport culturellement pratiquée dans les pays de l’AES. Elle est un instrument de cohésion sociale et de brassage culturel. Témoin de cet événement sportif, le ministre burkinabè en charge des Sports, Roland Somda, a félicité les organisateurs de la compétition et déclaré que des concertations en cours entre ses homologues de l’AES aboutiront bientôt à l’organisation des Jeux de l’Alliance des Etats du Sahel comme annoncé par le Premier ministre burkinabè lors de sa Déclaration de Politique Générale.

DCRP/Primature

Solidarité : Une association célèbre Noël en différé avec plus de 300 enfants de PDI et d’orphelins de combattants tombés

Solidarité : Une association célèbre Noël en différé avec plus de 300 enfants de PDI et d’orphelins de combattants tombés

Ouagadougou, 29 déc. 2024 (AIB) – L’Association Neer Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté a organisé, ce samedi, un Noël en différé, dans le but d’offrir la joie à au moins 300 enfants de Personnes Déplacées Internes (PDI) et d’orphelins de combattants, résidant au quartier Pazani de Ouagadougou.

Sous le parrainage du Secrétaire général du gouvernement, l’Association Neer-Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté a organisé une journée de partage à l’attention de plus de 300 enfants des personnes déplacées internes et des enfants de forces combattantes tombées.

Au programme de cette journée : un repas communautaire, des échanges de cadeaux et des distributions de vêtements.
« Nous avons organisé cette activité pour permettre à ces enfants de se sentir comme les autres enfants du Burkina Faso et de leur faire vivre la joie de Noël, comme si leurs parents étaient là », a indiqué le président de l’association, Martin Nacoulma.

Selon M. Nacoulma, cette journée vise également à rendre un vibrant hommage aux forces combattantes qui ont fait le sacrifice suprême pour que le pays reste debout.

Saluant l’initiative de l’association, le parrain Ousmane Ouattara a, pour sa part, indiqué que cette action de solidarité fait partie de celles fortement encouragées par le gouvernement burkinabè.

Selon le Secrétaire général du gouvernement, cette activité permet non seulement aux PDI de renforcer leur cohésion avec les populations hôtes, mais témoigne aussi du soutien de la Nation aux enfants des soldats décédés.

« Chers enfants, la situation que vous vivez n’est que transitoire », a lancé M. Ouattara aux enfants des PDI, avant de leur assurer que leurs localités d’origine sont en train d’être reconquises par les combattants.

Le représentant des bénéficiaires a exprimé la gratitude des enfants à l’association pour l’organisation de la 3e édition de l’arbre de Noël.

« Ici, à Pazani, nous vivons en parfaite harmonie avec les populations hôtes », a-t-il ajouté.

En marge de cette activité, une séance d’enrôlement des populations à la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) est organisée du 28 au 29 décembre 2024.

Créée en 2019 et reconnue officiellement en 2020, l’Association Neer-Boada pour l’autopromotion des personnes en difficulté est une organisation apolitique à but non lucratif, œuvrant dans la protection des droits humains et des groupes spécifiques.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Sabou/Football: Noessin vainqueur de la coupe de la Fraternité de Nariou

Burkina-Centre Ouest-Nariou-Football

Sabou/Football: Noessin vainqueur de la coupe de la Fraternité de Nariou

Sabou, 28 déc. 2024(AIB)-L’équipe de Noessin a remporté samedi, la troisième coupe de la Fraternité de Nariou en battant celle de Soula par la plus petite marque.

La troisième édition de la coupe de la Fraternité de Nariou a connu son épilogue le samedi 28 décembre 2024 dans les installations sportives du Lycée Privé la Solution Koudougou Noaga.

Ce 32è et dernier match de la compétition a opposé l’équipe de Soula (commune de Thyou) à celle de Noessin (commune de Poa) pour les deux fois 20 mn.

Au bout d’un match joué dans un esprit de convivialité et de fair-play, c’est finalement Noessin qui prend le dessus sur Soula en marquant l’unique but de la finale, à une minute de la fin du temps réglementaire.

Noessin remporte ainsi le trophée, un ballon, un jeu de maillots, une attestation et une enveloppe de 500 000FCFA.

Soula qui n’a pas démérité reçoit un ballon, un jeu de maillots, une attestation et une enveloppe de 400 000FCFA.

Les troisième et quatrième équipes reçoivent respectivement 300 000 et 200 000FCFA.

Le promoteur de la coupe de la Fraternité de Nariou, Désiré Nikiema a remercié leurs Majestés Chefs de canton Naaba Tigré de Thyou et Naaba Yembé II de Sabou pour leur présence à la cérémonie et leurs bénédictions.

 » Dans le contexte actuel du Burkina Faso poursuit-il, cette cérémonie se veut résiliente et c’est aussi notre façon de ne pas céder au découragement ou à la fatalité. En effet, l’un des principaux objectifs est de cultiver la cohésion sociale entre les populations des quatres communes et bien d’autres »

Selon Monsieur Nikiema, ces genres d’initiatives ont permis de former des internationaux à l’image de :
Issa Kaboré, Charles Kaboré, Hervé Koffi, Jonathan Pitroipa, Edmond Tapsoba et bien d’autres.

« Pour atteindre ces objectifs, je m’en voudrais de ne pas demander toujours les bénédictions des autorités administratives, politiques, coutumières, religieuses et de toutes les forces vives des quatre communes. Restons déterminés et courageux pour soutenir nos FDS et nos VDP » a-t-il ajouté .

Désiré Nikiema a décliné les objectifs de son engagement qui sont de renforcer les équipes des différents clubs du pays, de l’équipe nationale en particulier, de faciliter l’accession à des carrières internationale et in fine créer dans les années à venir une école de football dans la commune de Sabou (ou dans le chef-lieu de la commune de Koudougou).

Selon le comité d’organisation 32 matchs ont été joués pour 78 buts marqués, 41 cartons jaunes et 2 rouges distribués.

Notons que la troisième édition de la coupe de la Fraternité de Nariou était placée sous le patronage de Franck Alain Kaboré, PDG de Nerwaya Multivision, Dr Kassoum Traoré, DG du CBC et sous la présidence de Adama Ilboudo, DG des Douanes du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
KJP/ata

Sourou: Le Gouverneur rassure les populations que leurs difficultés sont prises en compte par les plus hautes autorités

Burkina-Sourou-Visite-Gouverneur

Sourou: Le Gouverneur rassure les populations que leurs difficultés sont prises en compte par les plus hautes autorités

Tougan, 28 déc. 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga, a rassuré la population de Tougan, ce samedi, que les difficultés qu’elle endure sont bien perçues et prises en compte par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

En visite à Tougan, dans la province du Sourou, le gouverneur a rencontré différentes couches sociales pour écouter leurs préoccupations.

Cette visite a offert une occasion aux habitants d’exprimer leurs doléances.

Des chefs coutumiers aux représentants religieux, en passant par les entités socioprofessionnelles, tous ont exprimé les mêmes préoccupations : le renforcement de la sécurité dans le Sourou, le retour des personnes déplacées internes (PDI), et la libération de la vallée du Sourou, entre autres.

Certaines voix ont exprimé un sentiment d’abandon, comme en témoigne la coordinatrice provinciale des femmes, Madame Yelemou/Toé Christine, qui a déclaré : « À un certain moment, je me demandais si le Sourou faisait encore partie du Burkina. »

Pour Boro Toro Malik, fonctionnaire à la retraite et représentant des retraités, cette visite a été une opportunité inespérée pour transmettre un message au gouverneur. Il a affirmé avoir été soulagé par les réponses apportées par celui-ci.

Le gouverneur a tenu à rassurer les habitants, affirmant que leurs doléances ne tomberaient pas dans l’oreille d’un sourd :
« Ce qui peut être fait sur place sera fait. Ce qui ne peut pas être fait sur place sera transmis à qui de droit. Nous sommes conscients que la vallée du Sourou seule peut nourrir tout le Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Il a toutefois appelé à la patience et à l’unité :
« Le temps de la population n’est pas forcément celui du gouvernement. Mais je vous invite à rester patients et unis, car l’union fait la force. »

Au cours de sa visite, le gouverneur a également encouragé les équipes du Centre médical de Tougan ainsi que les forces du 52e Régiment d’infanterie commando (RIC) basé à Tougan.

Agence d’information du Burkina
SSA/ata

Sourou : Le gouverneur Bassinga exhorte les leaders coutumiers et religieux à rester unis et à prier davantage pour le Burkina

Sourou : Le gouverneur Bassinga exhorte les leaders coutumiers et religieux à rester unis et à prier davantage pour le Burkina

Tougan, 28 déc. 2024 (AIB) – Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Pierre Babo Bassinga, a exhorté samedi, les leaders coutumiers et religieux, à rester unis et à prier sans relâche pour le Burkina Faso.

En visite à Tougan, dans le Sourou, le gouverneur Pierre Babo Bassinga a été reçu avec tous les honneurs dans la cour de la chefferie traditionnelle.

Il y a rencontré les leaders coutumiers ainsi que des délégations de toutes les confessions religieuses, une situation qui l’a pleinement satisfait et rassuré sur l’existence de la cohésion sociale et du vivre-ensemble dans la province.

Le chef du village de Tougan, Abraham Lamoukiri, a saisi cette occasion pour saluer les efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui ont permis de lever le blocus sur la route Tougan-Toma.

Il a également présenté plusieurs doléances, parmi lesquelles la poursuite de la reconquête, le retour des personnes déplacées internes, ainsi que l’approvisionnement en quantité suffisante des stocks de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS) et des pharmacies.

Face à ces doléances, le gouverneur a promis de les transmettre aux autorités compétentes tout en appelant la population du Sourou à faire preuve de patience.

Il a également renouvelé son exhortation aux leaders coutumiers et religieux à rester unis et à intensifier leurs prières pour le pays.

« J’exhorte les chefs coutumiers et toutes les légitimités religieuses à continuer de prier pour les plus hautes autorités. Et restez surtout unis, car l’union fait la force », a-t-il déclaré.

Sa Majesté Abraham Lamoukiri a, pour sa part, prononcé des bénédictions à l’endroit du gouverneur, des autorités nationales et des forces combattantes, tout en lui souhaitant un bon séjour à Tougan.

Agence d’information du Burkina
SSA/ata

Burkina : Le conseil des jeunes de l’AES plaide pour la réduction des prix des casques

Burkina : Le conseil des jeunes de l’AES plaide pour la réduction des prix des casques

Ouagadougou, 29 déc. 2024 (AIB)-Le conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (AES) a plaidé dimanche pour la réduction des prix des casques de moto afin de faciliter leur accessibilité aux usagers des engins à deux roues.

« Nous faisons vraiment des plaidoyers auprès des autorités pour qu’elles puissent diminuer les prix des casques. Si, avec 5 000 FCFA, on peut avoir un casque, ce serait bien », a indiqué le président du conseil des jeunes de l’AES, Ismaël Sawadogo.

Il s’exprimait dimanche 29 décembre 2024 à Ouagadougou, lors d’une séance de sensibilisation sur l’importance du port du casque.

Selon le président, l’annonce du ministère de la Sécurité concernant le contrôle du port obligatoire du casque à partir de janvier 2025, est déjà actée.

Pour permettre à la population d’être en phase avec cette annonce, M. Sawadogo a souhaité que les autorités baissent les prix des casques sur toute l’étendue du territoire national, notamment par le biais de subventions, afin de permettre à tous ceux qui n’en disposent pas d’en acheter à moindre coût.

Toujours selon M. Sawadogo, le port du casque est une obligation pour les usagers des engins à deux roues, car il permet de minimiser les risques en cas d’accident. C’est pourquoi son association place la sensibilisation sur cette thématique au cœur de ses priorités.

À l’entendre, le message des autorités à l’endroit des populations sur le port du casque aura les effets escomptés grâce à la sensibilisation.

Son association compte poursuivre les actions de sensibilisation sur la question dans les 13 régions du pays, a-t-il ajouté.

Ismaël Sawadogo a par ailleurs appelé les Organisations de la société civile (OSC) et les Organisations non gouvernementales (ONG) à mettre l’accent sur la sensibilisation et à subventionner le prix des casques au profit de la population.

La conseillère du conseil des jeunes de l’AES, Karidjatou Tao/Ganamé, a invité les femmes à ne pas négliger le port du casque.

« J’appelle toutes mes sœurs, mes coépouses et les enfants dans les quatre coins du Burkina Faso à prendre le port du casque très au sérieux. Parce que moi-même, j’ai vécu un incident en 2023. Sans le casque, peut-être que je ne serais pas là aujourd’hui », a-t-elle confié.

Elle a également demandé aux structures en charge de la sécurité, notamment la police nationale et la police municipale, de redoubler d’efforts dans la sensibilisation des usagers.

Mme Tao a par ailleurs invité les vendeurs de motos à faire preuve d’honnêteté en intégrant le casque dans le prix des motos, sans toutefois pratiquer de surenchère.

Il convient de préciser que le conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel a été créé en 2024. L’association est présente au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Son objectif principal est d’accompagner les initiatives de développement lancées par les trois présidents de l’AES.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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