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Le Sénat français appelle à mobiliser la nation pour lutter contre l’influence étrangère

POLITIQUE: SÉNAT-INFLUENCE-FRANCE

Le Sénat français appelle à mobiliser la nation pour lutter contre l’influence étrangère

PARIS, le 25 juillet. /TASS/. La commission d’enquête du Sénat français a publié le rapport intitulé « Lutte contre les influences étrangères malveillantes. Pour une mobilisation de toute la nation face à la néo-guerre froide », préparé « au terme de six mois d’auditions et de déplacements en France et à l’étranger », 120 personnalités dont 5 ministres ayant participé à sa rédaction.

Selon les auteurs du texte, la France devient souvent victime de manipulations d’informations. En vue d’y faire face, 47 recommandations sont proposées.

Notamment, il est conseillé de conférer au service Viginum « un statut d’agence de l’État dotée d’une autonomie de gestion et placée sous la tutelle du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) », tout en renforçant ses capacités juridiques et en le dotant de « moyens humains et matériels en adéquation avec sa mission de chef de file en matière de protection du débat public numérique ».

La Finlande, l’Estonie et Taïwan sont mentionnés en tant qu’exemples de résilience collective efficace. Sortir de la passivité et assumer une véritable politique d’influence affirmative porteuse de narratifs défendant les valeurs et les intérêts français, tel est l’un des piliers promus par le corapporteur Rachid Temal.

Avec TASS

Des clubs UNESCO commémorent leur cinquantenaire du 27 juillet au 05 août 2024

Burkina-Unesco-Cinquantenaire

Des clubs UNESCO commémorent leur cinquantenaire du 27 juillet au 05 août 2024

Ouagadougou, 25 juillet 2024 (AIB) – La Fédération Burkinabè des Associations et Clubs pour l’UNESCO (FBACU) a annoncé mercredi qu’elle va commémorer les 50 ans de son existence du 27 juillet au 05 août 2024.

Du 27 juillet 2024 au 05 août 2024, les clubs pour UNESCO du Burkina Faso célèbreront cinquante ans d’existence sur le thème : « Les clubs pour l’UNESCO du Burkina Faso, 50 ans d’engagement à l’édification de la paix et du développement durable : bilan, défis et perspectives ».

L’information a été donnée mercredi à Ouagadougou lors d’une conférence de presse par le président de la Fédération Burkinabè des Associations et Clubs pour l’UNESCO, Ankirzomè Delphin Hien.

Selon le président de la FBACU, cette commémoration sera marquée par une série d’activités telles que le camp de reboisement, les actions communautaires, la collecte d’argent au profit du fonds de soutien patriotique et la nuit des ambassadeurs de la paix.

Pour M. Hien, cette activité sera une occasion pour les clubs de l’UNESCO d’inculquer la culture de la paix et du vivre-ensemble à leurs membres dans ce contexte particulier difficile pour le pays.

Les clubs UNESCO peuvent prendre plusieurs formes (clubs scolaires, clubs universitaires, civils). Ce sont des groupements de personnes de tous âges, de tous horizons et de toutes conditions qui croient fermement aux idéaux de l’UNESCO.

Les clubs UNESCO ont pour objectif de construire la paix dans l’esprit des hommes à travers quatre leviers que sont la science, l’éducation, la communication et la culture.

Agence d’information du Burkina
BA/ata

Lutte contre le terrorisme: La police exhortée à jouer pleinement son rôle

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Lutte contre le terrorisme: La police exhortée à jouer pleinement son rôle

Ouagadougou, 25 juillet 2024 (AIB) – Le nouveau Directeur général de la police, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga, exhorté jeudi, ses collègues à jouer pleinement leur rôle aux côtés des autres Forces, dans la restauration de l’intégrité territoriale.

« Chaque policier peut et doit apporter sa contribution (contre le terrorisme) de sorte que, quand le clairon de la victoire sonnera, la part contributive de la police soit écrite en lettres d’or», a déclaré le nouveau directeur général de la police nationale, Wennélebsida Jean-Alexandre Darga.

M. Darga s’exprimait jeudi à Ouagadougou lors son installation

Selon M. Darga, la lutte engagée pour la reconquête du territoire national, la sécurisation des villes et campagnes, et pour une véritable souveraineté nationale implique une détermination sans faille des policiers.

C’est pourquoi le patron des policiers a invité ses confrères à œuvrer main dans la main avec les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie et les populations pour relever le défi du moment.

Il a par ailleurs rendu un vibrant hommage à ses prédécesseurs qui ont su, par leur détermination, incarner la fonction de directeur général de la police nationale.

Wennélebsida Jean-Alexandre Darga a été nommé lors du conseil des ministres du mercredi 17 juillet 2024. Il succède à l’inspecteur général de police Roger Ouédraogo, appelé à d’autres fonctions.

Agence d’information du Burkina
BA/yos/ata

Burkina : Le chef de bataillon Hamado Bambara commande désormais la 1ere région militaire

Burkina : Le chef de bataillon Hamado Bambara commande désormais la 1ere région militaire

Kaya, 25 juil.2024(AIB)- Le chef d’Etat-major de l’Armée de terre, le colonel Théophile Nikiema, a installé jeudi le Commandant de la première région militaire et commandant d’armes de la place, le chef de bataillon Hamado Bambara.

Installé le 12 juin 2024 dans ses fonctions de commandant de la Première région militaire couvrant le Centre-Nord et le Nord et commandant d’armes de la place de Kaya, le chef de bataillon Hamado Bambara a officiellement pris son bâton de commandement le jeudi 25 juillet 2024 à Kaya des mains du chef d’état-major de l’Armée de terre (CEMAT), le colonel Théophile Nikiema.

Après avoir installé le nouveau commandant de la Première région militaire (1re RM), le CEMAT Nikiema lui a souhaité plein succès dans ses missions pour la reconquête du territoire national. « Il a également besoin de l’accompagnement de ses frères d’armes, des autorités administratives et des populations pour une franche collaboration dans la lutte contre l’hydre terroriste », a exhorté le colonel Théophile Nikiema.

Dans son allocution, le commandant de la 1re RM a remercié sa hiérarchie militaire pour la confiance placée en sa modeste personne. « Je vous rassure de mon engagement et de ma détermination à accomplir ma mission avec dévouement et loyauté », a-t-il promis.

L’officier supérieur Bambara a aussi fait une mention spéciale à ses quatre officiers frères du Mali et du Niger présents à la cérémonie avec qui il a travaillé dans le cadre de la force militaire de l’Alliance des États du Sahel (AES).

S’adressant à ses collaborateurs directs, le chef de bataillon Hamado Bambara a sollicité leur plein engagement et accompagnement pour la réussite de leur mission, surtout dans ce contexte particulier qui requiert plus de sacrifices dans la rigueur et la discipline militaire.

De ce fait, il a rassuré de son esprit d’ouverture et de sa disponibilité permanente à aplanir dans la mesure du possible les difficultés qui pourraient constituer un frein à l’atteinte de ses objectifs.

« Je reste aussi disponible et engagé à travailler avec toutes les autres forces militaires, paramilitaires et civiles présentes dans la région, car ce n’est qu’ensemble que nous pourrons aller loin », a déclaré le commandant de la 1re région militaire.

Aux autorités administratives, judiciaires, coutumières et religieuses, Hamado Bambara a sollicité leur accompagnement, prières et bénédictions pour la réussite de sa mission.

Il est le 11e commandant de la 1re région militaire en remplacement du lieutenant-colonel Éric Constantin Tapsoba, qui a commandé du 14 novembre 2022 au 12 juin 2024.

Créée le 8 août 1994, la 1re région militaire couvre actuellement les régions du Centre-Nord et du Nord avec sept provinces sur une superficie de 36 028 km² et 470 km de frontières avec le Mali.

Agence d’information du Burkina
Émil Abdoul Razak SEGDA

An 1 du CNSP/Zinder : « Malgré les sanctions injustes, illégales et inhumaines … le CNSP et le Gouvernement ont pu assurer le fonctionnement de l’Administration et réaliser des investissements dans les domaines économiques et socio-culturels

An 1 du CNSP/Zinder : « Malgré les sanctions injustes, illégales et inhumaines … le CNSP et le Gouvernement ont pu assurer le fonctionnement de l’Administration et réaliser des investissements dans les domaines économiques et socio-culturels

Zinder, 25 Juillet (ANP) – Le 26 juillet 2023, le Niger a ouvert une nouvelle page de son histoire avec l’avènement du CNSP au pouvoir sous la conduite de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Cet événement constitue un tournant décisif dans l’évolution politique du Niger. Pour apprécier le bilan des actions de l’an 1 de l’arrivée au pouvoir du CNSP dans la Région de Zinder, l’ANP a rencontré le Secrétaire Général du Gouvernorat de la Région M. Maman Harou. Il nous dresse ici les grandes réalisations patiemment et efficacement accomplies par le CNSP après une année au pouvoir.

« Aujourd’hui plus que jamais, les Nigériens sont convaincus d’une chose : la détermination et l’engagement des nouvelles autorités à défendre la souveraineté et les intérêts de leur pays », a déclaré derechef le Secrétaire Général de la Région de Zinder, selon qui, « malgré les sanctions injustes, illégales et inhumaines prises par la CEDEAO et l’UEMOA ainsi que certains partenaires stratégiques notamment la Banque Mondiale, les Etats-Unis et l’Union Européenne contre notre pays, le CNSP et le Gouvernement ont pu assurer le fonctionnement de l’Administration et réaliser des investissements dans les domaines économiques et socio-culturels ».

Selon lui, dans la Région de Zinder, les réalisations concernent, sans être exhaustives, les domaines de l’Agriculture, de l’Hydraulique, du Génie rural, de la Santé et de l’Education.

Au cours de cette première année (du 26 juillet 2023 à nos jours), les réalisations physiques et financières du secteur agricole de la région de Zinder se présentent comme suit :

Les engrais chimiques : la région a reçu 833,889 tonnes pour un coût global de 500 333 400 FCFA.

Produits phytosanitaires et appareils de traitement d’une valeur totale de 228 298 200 de F CFA ;

Renforcement des capacités de 1767 agents pour un montant de 86 300 000 de F CFA

Semences 1680,327 tonnes estimées à un montant de 1 733 664 900 de F CFA

Infrastructures à caractères économiques : Banque céréalière et banque Aliments pour bétails 19 500 000 de F CFA

Le secteur agricole dans la région de Zinder a bénéficié d’un investissement de deux milliards cinq cent soixante-dix-sept million cinq cent quatre – vingt seize mille cinq cents (2 577 596 500) F CFA.

En matière d’hydraulique, il a été réalisé en un an du CNSP :

4 mini AEP pour 388 672 270 FCFA

38 équivalant-points d’eau modernes soit 617 786 650

25 Postes d’Eau Autonomes (PEA) pour un coût total de 138.165.000FCFA.

La population desservie est de 28.500 habitants.

Le montant global de l’investissement est de 1.406.364.120 de FCFA

En matière d’assainissement, 105 latrines ont été réalisées dans les écoles, les CSI et au niveau communautaire dont le coût est de 150. 054. 135 F CFA.

Sur le plan du génie rural, la Région de Zinder a bénéficié de la réhabilitation et de l’extension du périmètre de Kassama de 100 Ha pour un coût global de 900 millions de F CFA sur fonds propre de l’Etat et bien d’autres ouvrages dont la valeur cumulée avoisine 1. 400. 000. 000 de FCFA.

Sur le plan de résilience et dans le cadre de la mise en œuvre du plan 2024 de réponses à l’Insécurité alimentaire et nutritionnelle, l’Etat et ses partenaires ont initié plusieurs activités d’atténuation des effets du déficit enregistré au cours de la campagne agropastorale 2023.

Parmi ces activités, on peut citer entre autres : la vente des céréales à prix modéré, la distribution gratuite ciblée, le cash for Work, le cash transfert, les appuis en aliments pour bétail, les kits petits ruminants, la farine fortifiée pour enfants, appui en semences pluviales entre autres.

Au cours de cette année 2023, les populations vulnérables de la Région de Zinder ont bénéficié d’une phase de distribution gratuite ciblée. Ainsi, sur les 55 communes que compte la région, 43 communes sont déclarées zones vulnérables et ces dernières ont bénéficié de cet appui.

Au total, la région a bénéficié de 4250 tonnes de vivres toutes catégories confondues (mil, sorgho, maïs). Ces tonnages étaient destinés à 42500 ménages pour 297500 personnes.

En ce qui concerne la distribution gratuite aux sinistrés (DGC) des inondations, au total 641,2 tonnes de vivres ont été distribués aux sinistrés des inondations par l’Etat à travers la CCA pour un cout global de 198 772 000 FCFA.

Relativement à l’opération Vente de céréales à prix modéré, la région de Zinder a bénéficié en 2023 de 12 000 tonnes de vivres destinées à 120 000 ménages pour 840 000 personnes bénéficiaires. Cela a été réalisé en 4 phases.

Pour 2024, sur les sept phases prévues par le Gouvernement, deux phases ont été exécutées à la date de 12 juillet 2024, les autres phases le seront dans les prochains mois.

Il est à noter que pour les deux phases exécutées, 6100 tonnes de céréales ont été vendues à prix modéré à raison de 13000 francs le sac de 100kg alors que cette même quantité se vend actuellement sur le marché à 42000 FCFA.

Ainsi, 42.7000 personnes pour 61.000 ménages ont été touchées par cette opération.

Pour ce qui concerne la vente des aliments bétails, au total 6170 tonnes ont été mises en place par l’Etat au niveau de la région et vendues à un prix modéré.

Au titre du cash transfert, au total 297 022 800 FCFA ont été distribués à 8833 ménages vulnérables de la Région.

Sur le plan sanitaire, les principales réalisations de l’an 1 du CNSP au pouvoir font état de l’acquisition de 4 ambulances, 4 incinérateurs modernes, un camion, 10 véhicules frigorifiques ; la dotation en médicaments d’une valeur de plus de cent cinquante millions (150.000.000) de FCFA ; la construction d’un bloc d’hospitalisation de deux cent millions (200.000.000) de FCFA à Doungass.

Sur le plan éducatif, en matière d’infrastructures, la région a bénéficié d’un bloc de 6 classes à niveau (étage), 2 blocs où se déroulent les activités pratiques d’apprentissage appelés ‘’ateliers’’, un centre de documentation, une salle informatique équipée, un forage, un bloc servant de cafétéria, un mur de clôture.

En outre, il a été mis à la disposition de la région les fournitures scolaires nécessaires pour bien assurer la rentrée scolaires 2023-2024. Il a été enregistré un important lot de matériel et fournitures scolaires d’environ quatre cent cinquante tonnes (450 T).

Aussi, la région de Zinder, en plus d’une dotation conséquente de manuels, fournitures et matériels scolaires, a reçu dix (10) motos neuves tout terrain de marques TV S STAR HLX 125 et TV S ZT 125 pour assurer l’encadrement pédagogique de proximité pour promouvoir une éducation de qualité.

SY/KPM/ANP 0167 Juillet 2024

KENEDOUGOU : Presta-Sud Babali clôt ses activités de production

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KENEDOUGOU: Presta-Sud Babali clôt ses activités de production

Orodara, (AIB)- Les activités de production de Presta Sud Babali au titre de la campagne 2024 ont pris fin le samedi 20 juillet 2024 à Orodara, au cours d’une sobre cérémonie qui a connu la présence de plusieurs partenaires, des amis et du personnel.

La tradition a été encore respectée cette année à Presta Sud Babali à travers la cérémonie de fin de campagne de production qui s’est déroulée le Samedi 20 juillet 2024 .

Une occasion pour les responsables de Presta Sud Babali, de jeter un regard rétrospectif sur les activités de la campagne écoulée mais aussi de formuler des perspectives.

Tout en saluant le travail abattu au quotidien durant toute la campagne par son personnel, le Président directeur général (PDG) de Presta Sud Babali, Mahamadou Barry, leur a prodigué des conseils pour l’émergence de la société.
La cérémonie a été marquée par un don de sang, un jeu de tombola moto, des conférences au profit du personnel et un match de football qui s’inscrit dans le cadre de la finale de la Coupe du PDG.
Le jeu de tombola a permis à 25 agents de bénéficier des motos gracieusement offertes par la direction générale de Presta Sud Babali.

Le PDG a offert un forage aux fidèles de la mosquée du CERFI, au secteur 5 de Orodara, mais aussi pour les populations riveraines.

Ce geste a été positivement apprécié par la communauté musulmane, le CERFI, les femmes, le Cadre de concertation des jeunes opérateurs économiques de l’Ouest, qui ont remercié le donateur dans leurs différentes interventions.
Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Burkina : Une marche sportive pour renforcer la cohésion entre des travailleurs

Burkina : Une marche sportive pour renforcer la cohésion entre des travailleurs

Ouagadougou, 25 juillet 2024 (AIB) – La Grande chancellerie des ordres burkinabè, en collaboration avec la présidence du Faso et les structures environnantes, a organisé jeudi une marche sportive en vue de renforcer la cohésion sociale et de raffermir les liens de fraternité entre les travailleurs.

Partis de la Grande chancellerie des ordres burkinabè, les participants sont passés devant l’hôtel Lancaster (ex-hôtel Libya) avant de rejoindre le monument des martyrs pour une séance d’aérobic.

Selon le grand chancelier des ordres burkinabè, le général de brigade Pingrenoma Zagré, cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la semaine nationale du sport, vise à promouvoir l’intérêt de la pratique du sport pour la santé, la cohésion sociale et la fraternité.

Aussi, a poursuivi le grand chancelier des ordres burkinabè, cette marche permettra aux travailleurs de se mettre dans une bonne disposition physique pour bien accomplir leurs missions.

« Nous magnifions la pratique du sport, c’est pourquoi nous exprimons notre solidarité à la Grande chancellerie des ordres burkinabè », a déclaré pour sa part le secrétaire exécutif du Centre d’analyse des politiques économiques et sociales, Dr Victor Sanou.

Pour lui, avec le sport, l’on peut fraterniser et sympathiser entre structures voisines ou entre collègues de service.

Agence d’information du Burkina
OSA/yos/ata

Mouhoun/Bilan de l’année scolaire 2023-2024 : Les directeurs régionaux échangent avec la presse

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-EXAMENS-BILAN

Mouhoun/Bilan de l’année scolaire 2023-2024 : Les directeurs régionaux échangent avec la presse

Dédougou, (AIB)-Le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire, Dr Denis Vimboué et son collègue de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Boucle du Mouhoun, Philibert Hyacinthe Coulibaly, ont animé conjointement, ce jeudi 25 juillet 2024 à Dédougou, une conférence de presse, pour présenter le bilan de l’année scolaire écoulée avec un focus sur les examens scolaires.

Après neuf mois de dures labeurs couronnés par l’organisation des examens scolaires de la session de 2024, il était de bon ton que les premiers responsables en charge de l’Education de la Boucle du Mouhoun, fassent le bilan à leurs partenaires.

C’est dans ce cadre que la rencontre avec la presse a été initiée par les directeurs régionaux en charge de l’Education, le jeudi 25 juillet 2024 à Dédougou, afin de partager ce bilan qui s’est plus focalisé sur les examens scolaires de la session de 2024.

Dans le bilan présenté, le directeur régional des Enseignements post-primaire et secondaire, Dr Denis Vimboué et son collègue de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Boucle du Mouhoun, Philibert Hyacinthe Coulibaly, ont salué le courage et la résilience des différents acteurs qui ont permis l’organisation des examens.

Ils ont également salué la grande implication des autorités administratives et militaires qui se sont investies pour le bon déroulement de l’année scolaire et des examens dans les six provinces de la région malgré le contexte sécuritaire difficile.

« Je salue le courage et le sens du sacrifice de tous les acteurs qui ont bien voulu mettre l’intérêt des élèves au-dessus de tout, en retournant dans ces localités pour y assurer la continuité éducative » a dit Dr Denis Vimboué.

En présentant le bilan de la gestion administrative, il ressort que les deux directions régionales en charge de l’éducation ont exécuté leur programme d’activités de 2024 qui connait un bon taux d’exécution qui est au-dessus de 50.

En termes de résultats des examens scolaires, les conférenciers du jour ont affirmé que les différents examens ont pu se tenir dans la région de la Boucle du Mouhoun à l’instar des autres régions de notre pays.

Ces différents examens organisés par leurs directions respectives se sont bien déroulés avec le concours de tous les acteurs.

La région a enregistré pour le CEP, un taux de succès de 76,50%, le BEPC 44,26%, le BEP 83,52%, le CAP 93,65% et le BAC 53,79%.

Pour ces résultats, les directeurs régionaux ont souligné que ces performances sont à l’actif des acteurs de l’éducation.

Ils ont rendu un vibrant hommage aux Forces de défense et de sécurité ( FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour l’effort consenti qui a permis un déroulement des activités dans la quiétude et la sérénité.

S’exprimant sur l’utilisation du logiciel SIGEC pour l’administration des examens scolaires, Dr Denis Vimboué a souligné que pour cette session, le processus a connu une nette amélioration avec le logiciel SIGEC qui est à sa deuxième année de mise œuvre.

« En dépit de quelques difficultés, les acteurs retenus pour son utilisation le domptent de mieux en mieux. En tant qu’outil, il reste perfectible et toute la chaîne de décision est mobilisée pour son amélioration » a-t-il dit.

Des questions liées à la réouverture des centres d’examen, les difficultés dans l’organisation des examens, les résultats des examens ont été posées par les hommes de médias et qui ont trouvées réponses satisfaisantes.

Ils ont en outre traduit leur reconnaissance à la presse pour le travail de visibilité des actions de leurs directions respectives et souhaité un accompagnement pour les activités à venir.
Agence d’information du Burkina
SB/hb/bz

 

Prix d’excellence en journalisme financier : Mahamadi Sebogo lauréat dans la catégorie « Histoire de la croissance africaine « 

Prix d’excellence en journalisme financier : Mahamadi Sebogo lauréat dans la catégorie « Histoire de la croissance africaine « 

Ouagadougou, 25 juil.2024(AIB)-Mahamadi Sebogo de « Les Éditions Sidwaya », a remporté jeudi soir, à Johannesburg (Afrique du Sud), le premier prix de la catégorie « Histoire de la croissance africaine » des Prix d’excellence en journalisme financier.
Agence d’information du Burkina
Plus d’informations à venir

Candidature à la présidence de la FBF : le dossier de Ali Guissou incomplet et non validé

Candidature à la présidence de la FBF : le dossier de Ali Guissou incomplet et non validé

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – le dossier de candidature du président de l’AS Douanes Ali Guissou au poste de Président de la Fédération burkinabè de football n’a pas été validé par la commission électorale, a constaté l’AIB.

La commission électorale a validé deux candidatures sur quatre. Il s’agit du dossier du colonel major Oumarou Sawadogo et de l’ex international burkinabè Jonathan Pitroipa.

Le candidat Moctar Diallo qui avait déposé sa candidature l’a retiré par la suite.
Le dossier de Ali Guissou a été invalidé parce que des 20 membres qui composent son équipe, un a retiré sa candidature, laissant un dossier incomplet, a expliqué Isaac Domba, membre de la commission électorale.
Agence d’information du Burkina
As/ata

46e session du Comité du patrimoine mondial à New Dehli: le Ministre d’État Jean Emmanuel OUEDRAOGO échange avec le Ministre de la Culture de la République fédérale de l’Inde

46e session du Comité du patrimoine mondial à New Dehli: le Ministre d’État Jean Emmanuel OUEDRAOGO échange avec le Ministre de la Culture de la République fédérale de l’Inde

Le Ministre d’État, Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, en séjour à New Delhi, a échangé dans l’après-midi de ce jeudi 25 juillet 2024 avec son homologue Ministre de la Culture de la République fédérale de l’Inde, Gajender Singh SEKHAWAT.

Au cours des échanges, les deux personnalités ont d’abord fait le point de la coopération culturelle entre les deux pays liés par un Accord de coopération existant depuis 1987 et qui appelle à être renforcé. Le Ministre d’Etat Jean Emmanuel a salué l’excellence des relations de coopération entre le Burkina Faso et la République fédérale de l’Inde surtout dans le domaine de la culture.

« Nous avons affiché l’intérêt mutuel de créer les conditions d’échanges culturels afin que nos artistes puissent se rencontrer pour faire de la co-création mais également profiter d’autres espaces de production et de représentations », a-t-il soutenu.

Le Chef du Département de la Culture a profité de l’occasion pour inviter son homologue Indien au prochain FESPACO qui se tiendra en mars 2025. Il a reçu également en retour l’invitation du Ministre Indien au prochain Festival du Cinéma qui tiendra en novembre 2023.

Jean Emmanuel OUEDRAOGO a par ailleurs plaidé pour le soutien de l’Etat fédéral de l’Inde à la candidature du Burkina Faso pour l’inscription de la Cour royale de Tiébélé dans la Liste du patrimoine mondiale de l’UNESCO.

Ce vendredi 26 juillet 2024, devant les responsables du Comité mondial, l’équipe du Burkina défendra l’inscription de la Cour royale de Tiébélé dans la Liste du patrimoine mondial. Le Chef du département de la Culture se dit confiant au regard de la qualité du dossier présenté par les techniciens qui ont travaillé en amont.

Si toutefois l’inscription de la Cour royale de Tiébélé est prononcée, le Burkina Faso enregistrera son quatrième site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, ce, après les Ruines de Loropeni (en 2009), le Complexe W-Arly-Pendjari (en 2017) et les Sites de métallurgie ancienne de fer (en 2019).

DCRP-MCCAT

Décès de Sansan Dongo Kambou, journaliste de la Radiodiffusion Télévision du Burkina à la retraite

Burkina-Société-Décès

Décès de Sansan Dongo Kambou, journaliste de la Radiodiffusion Télévision du Burkina à la retraite

Ouagadougou, 25 juil. (AIB) – Sansan Dongo Kambou, ancien présentateur de télévision nationale publique et ancien directeur de la radio rurale, est décédé ce jeudi à l’ l’hôpital Bogodogo de Ouagadougou, selon ses proches.
«Il s’est éteint aujourd’hui matin 25 Juillet 2024 à l’hôpital de Bogodogo», peut-on lire sur la page facebook de Jeannine Walkoye Kambiré, journaliste à la Radiodiffusion Télévision du Burkina.

Le décès a aussi été annoncé plus tôt par le site d’information Bafudji.info
Selon le programme indicatif des funérailles, la levée du corps est prévue demain vendredi à 16 heures à la morgue de l’hôpital Bogodogo, pour son domicile à Karpala.

Le corps sera ensuite amené à Gaoua dans la commune de Nako/Kouténa, samedi matin, pour l’inhumation le dimanche 28 juillet, dans la matinée.

Agence d’Information du Burkina

Coopération parlementaire : le Président du Faso échange avec le Chef du parlement malien

Coopération parlementaire : le Président du Faso échange avec le Chef du parlement malien

(Ouagadougou, 25 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce jeudi, le Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick DIAW à la tête d’une délégation de parlementaires maliens présente au Burkina Faso dans le cadre d’une visite officielle.

Le Colonel DIAW a dit être venu rendre une visite de courtoisie au Président du Faso, lui transmettre les salutations fraternelles et chaleureuses de son frère et ami, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition du Mali, et remercier le peuple frère du Burkina Faso pour tous les efforts consentis au profit du peuple malien.

Au cours de l’audience, les deux personnalités ont surtout parlé de coopération parlementaire. « Le Président du Faso nous a invités à renforcer les liens parlementaires qui ont toujours existé entre nos deux pays et qui vont s’élargir très bientôt. Nous savons que le Burkina a toujours été une destination pour les autorités maliennes. Aujourd’hui, nous parlons du Traité de la Confédération, et très prochainement le parlement de la confédération de l’AES verra le jour », a soutenu le Président du CNT de la République du Mali qui a salué le leadership et la clairvoyance des Chefs d’Etat du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Le Colonel Malick DIAW va coparrainer avec le président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane BOUGOUMA, ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’Etudes et de Protection civile (ISEPC).

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le Burkina veut accorder des privilèges à l’AIEA pour accélérer la construction de sa centrale nucléaire

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Le Burkina veut accorder des privilèges à l’AIEA pour accélérer la construction de sa centrale nucléaire

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso a adopté un projet de loi, mercredi, autorisant des privilèges et des immunités au profit des experts et fonctionnaires de l’Agence de l’énergie atomique (AIEA) que le pays accueillera pour la construction de sa centrale nucléaire.

Le gouvernement a marqué son accord pour que le projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), soit transmis à l’Assemblée législative de transition.

Ces privilèges et immunités, à la demande de l’AIEA, vont faciliter les activités et la mobilité des experts et fonctionnaires de l’agence et réduire les délais d’autorisation de leurs missions, de l’avis du gouvernement.

Le Burkina Faso s’est lancé dans la construction d’une centrale nucléaire d’ici 2030 afin de faire face à des besoins croissants en électricité et appelés à tripler dans quelques années.

Le projet de la centrale nucléaire, évoqué par le président Ibrahim Traoré avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lors du sommet Russie-Afrique en juillet 2023, connait une accélération dans sa mise en oeuvre.

Après la signature d’une feuille de route en fin mars 2024, les partenaires burkinabè et russes ont procédé en juin dernier à la signature de trois mémorandums relatifs à la construction de la centrale nucléaire, prévoyant aussi l’arrivée de techniciens russes à Ouagadougou et la définition d’un cadre global de coopération nucléaire, comme prochaine étape.

«Nous voulons aller très vite suivant les instructions du Président du Faso», avait laissé entendre le ministre en charge de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba.
CK/ata

Le Burkina envisage l’agriculture climato-intelligente dans un vaste programme agricole quinquennal de 120,89 milliards FCFA

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Le Burkina envisage l’agriculture climato-intelligente dans un vaste programme agricole quinquennal de 120,89 milliards FCFA

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè vient d’adopter un important programme agricole quinquennal d’un coût de 120 893 950 000 FCFA incluant l’agriculture climato-intelligente, l’intensification de la production du riz, du blé et du maraîchage ainsi que la mobilisation de l’armée pour l’attente de la sécurité alimentaire.
Ce vaste programme adopté hier mercredi en conseil des ministres sous la dénomination d’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A) est subdivisée en 4 composantes.

La première composant vise la mise en place d’une agriculture climato-intelligente sur 5 000 ha, en lien avec l’adaptation et l’atténuation du changement climatique
La deuxième composante, appelée «Initiative d’urgence pour l’intensification de la production du riz du blé et des produits maraîchers au Burkina Faso», sera implémentée sur 16 000 ha
La troisième composante est dite Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) et couvrira des espaces agricoles de 6 750 ha.

Enfin, la quatrième composante ou Programme production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) occupera 5 000 ha, avec 3 500 ha attendus de la Société sucrière de la Comoé et des villages alentours, pour dit-on «une production avec les VDP et les différentes coopératives et 1 500 ha de production avec la Chambre nationale d’agriculture.

«Cette initiative présidentielle (…) vise également à assurer la sécurité alimentaire ainsi que le bien-être des agriculteurs au Burkina Faso», a justifié le gouvernement.
Les forces vives du Burkina Faso ont accordé un mandat de 5 ans à compter de juillet 2024 au capitaine Ibrahim Traoré pour conduire la Transition et les différentes réformes pour la lutte contre le terrorisme, la refondation de l’Etat et la bonne gouvernance entre autres.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Ouverture à Ouagadougou d’un important colloque sur Thomas Sankara le révolutionnaire

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Ouverture à Ouagadougou d’un important colloque sur Thomas Sankara le révolutionnaire

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Un colloque international consacré à l’ancien président révolutionnaire du Burkina Faso, Thomas Isidore Noël Sankara et au développement endogène, s’est ouvert ce jeudi à Ouagadougou au sein de l’université qui porte son nom.
Placé sous le thème «Thomas Sankara et le développement», le colloque a connu la participation d’éminentes personnalités du monde politique et universitaire.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Dr Appolinnaire Joachimson Kyélèm de Tambèla. Le chef du gouvernement a développé le thème sur «Politiques de développement endogène : Une réponse aux crises en Afrique»

Thomas Sankara a dirigé le Burkina Faso entre 1983 et 1987. Dès son arrivée au pouvoir il a œuvré à transformer les mentalités de ses concitoyens pour une auto-prise en charge loin de l’aliénation

Agence d’Information du Burkina

Politiques de développement endogène : Cours magistral du Premier ministre à l’université Thomas Sankara

Politiques de développement endogène : Cours magistral du Premier ministre à l’université Thomas Sankara

A l’occasion de l’ouverture des travaux du Colloque international Thomas Sankara, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, a livré une communication sur le thème : « Politiques de développement endogène : Une réponse aux crises en Afrique « , ce jeudi 25 juillet 2024, à l’université Thomas Sankara, à Ouagadougou. Selon lui, « pour qu’un peuple dominé se mette à travailler pour lui-même, il doit d’abord prendre conscience du degré de son aliénation, et se doter d’une volonté de déconstruire les différents schémas d’aliénation ». L’intégralité de son intervention.

Introduction

1- Ce thème est à la fois profond et pertinent, tellement sa réalité est violente dans l’Afrique actuelle, et surtout dans le Burkina Faso d’aujourd’hui. Les crises qui surviennent dans le continent africain sont pour la plupart le résultat de la non-adaptabilité des faits politiques aux réalités sociales et sociologiques.

2- En Afrique, et principalement en Afrique francophone, ce qui se constate facilement, c’est la persistance de l’auto colonisation qui est le fait que le colonisé trouve valorisant de ressembler au colonisateur, de sorte que ce dernier n’a aucun effort à faire pour imposer sa culture.

3- En 1377, Ibn Khaldun expliquait le phénomène de l’auto colonisation en ces termes : « Les vaincus veulent toujours imiter le vainqueur dans ses traits distinctifs, dans son vêtement, sa profession et toutes ses conditions d’existence et de coutumes. La raison en est que l’âme voit toujours la perfection dans l’individu qui occupe le rang supérieur et auquel elle est subordonnée. Elle le considère comme parfait, soit parce que le respect qu’elle éprouve [pour lui] lui fait impression, ou parce qu’elle suppose faussement que sa propre subordination n’est pas une suite habituelle de la défaite, mais résulte de la perfection du vainqueur. Si cette fausse supposition se fixe dans l’âme, elle devient une croyance ferme. L’âme alors, adopte toutes les manières du vainqueur et s’assimile à lui. »

4- Si l’on considère que la victoire peut être militaire ou culturelle, le constat d’Ibn Khaldun s’est toujours appliqué en tout temps et en tout lieu. Dans l’Antiquité, le peuple juif a toujours été divisé entre la fidélité à son Dieu, et l’admiration et l’adoption des croyances et des civilisations des vainqueurs : Égyptiens, Assyriens, Babyloniens, Romains.

5- Alexandre Le Grand a vaincu militairement la Perse, mais il a succombé sous le charme de la supériorité de la civilisation perse. De même en fut-il de Rome qui vainquit la Grèce, mais succomba aussi sous le charme de sa civilisation.

6- Un peuple vaincu, militairement ou culturellement, et qui accepte sa défaite, ne se perçoit qu’à travers le reflet du vainqueur. Sa vie sociale, culturelle et économique s’organise en fonction des réalités du vainqueur. Les aspirations du vainqueur deviennent ses propres aspirations. Parfois même, le vaincu cherche à aller au-devant des aspirations du vainqueur pour mieux réussir son assimilation et recevoir les félicitations du vainqueur.

7- De nos jours, ce phénomène se constate facilement dans les anciennes colonies, principalement les anciennes colonies françaises d’Afrique où les alphabétisés et les lettrés vivent les pieds en Afrique et la tête en Occident. Plutôt que d’être continuellement tiraillé entre l’Afrique et l’Occident, mieux vaut aller directement vivre en Occident et être en harmonie avec soi-même, d’autant plus que cela confère un certain prestige. C’est ce qui explique la ruée de jeunes Africains, aliénés par la culture occidentale, vers l’Europe et l’Amérique du Nord, quitte à braver tous les obstacles.

8- Dans un tel contexte, il est difficile de parler de développement endogène. Celui-ci exige des préalables qui sont la décolonisation des mentalités (I), et une volonté politique assumée de gouverner différemment (II).

I- De la décolonisation des mentalités

9- Dans son Discours programme du 1er mai 1981, le Président Saye Zerbo de la Haute-Volta déclarait : « C’est pourquoi, en tout premier lieu, s’impose la décolonisation de nos mentalités longtemps acquises à l’idée de la « pauvreté presque irréversible de la Haute- Volta » que d’aucuns se plaisent à accréditer. » Il y a dans cette déclaration une prise de conscience d’une certaine réalité. Cependant, tout porte à croire que Saye Zerbo voyait les choses sous l’angle principalement économique. Il s’agissait de démentir l’idée qui prévalait alors que la Haute-Volta était un pays pauvre sans issue. Il s’emble que l’essentiel lui échappait.

10- Le vrai problème sera diagnostiqué un peu plus tard par le Président Thomas Sankara. Arrivé au pouvoir dans la nuit du 4 août 1983, dès le lendemain il déclarait que sa principale préoccupation était de transformer les mentalités, de transformer la façon d’être et de penser des Burkinabè.

11- Pour qu’un peuple dominé se mette à travailler pour lui-même, il doit d’abord prendre conscience du degré de son aliénation, et se doter d’une volonté de déconstruire les différents schémas d’aliénation. Tâche d’autant plus difficile que l’aliénation aura parfois affecté tous les aspects de la vie en société, jusqu’aux moindres réflexes.

II- De la volonté politique de déconnexion

12- Une fois que le diagnostic est posé, il faut prescrire le traitement et l’appliquer. C’est souvent à ce niveau que tout pèche. Un membre gangréné ne saurait se traiter avec des calmants. Il faut une chirurgie parfois radicale qui peut aller jusqu’à l’amputation du membre pour sauver la vie du patient.

13- Dans les années 1970, le Président Mobutu avait décrété la politique de l’authenticité. Cela avait conduit au changement du nom du pays qui, de République démocratique du Congo, était devenu le Zaïre. S’ensuivit la zaïrisation qui voulait que les noms des villes prissent des noms autochtones. Léopoldville la capitale devint ainsi Kinshassa. Élisabethville et Stanley ville changèrent aussi de noms pour devenir Lubumbashi et Kisangani. Les prénoms devaient aussi s’adapter à la nouvelle donne. Le Président Joseph Désiré Mobutu devint Sese Séko Mobutu.

14- Ce mouvement fut légèrement suivi au Togo où le Président Étienne Gnassingbé devint Éyadéma Gnassingbé, et au Tchad où le Président François Tombalbaye devint N’Garta Tombalbaye. En dehors de ce saupoudrage, rien de substantiel ne fut entrepris pour une décolonisation des mentalités. L’impact de ce mouvement fut de faible portée dans la mentalité des citoyens. De nos jours cette politique est pratiquement ignorée, et les Congolais rivalisent plutôt d’ardeur dans l’appropriation des valeurs culturelles occidentales. Un Congolais qui n’a pas encore fait un séjour à Paris ou à Bruxelles se sent dévalorisé. Les Congolais rivalisent, jusqu’au ridicule, dans l’imitation du style vestimentaire occidental à travers la sapologie qui est la manifestation de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE).

15- La politique d’authenticité prônée par Mobutu n’avait pas pris conscience de l’ampleur du problème. Peut-être n’était-ce qu’une diversion de Mobutu destinée à gagner du temps face à des difficultés internes ! il est vrai que les symboles peuvent avoir un rôle à jouer, mais la volonté de décolonisation doit aller plus loin que les faits superficiels, et s’attaquer aux racines mêmes de l’aliénation des mentalités. Il s’agit de déconstruire les fondements économiques et culturels de la domination étrangère. C’est donc un processus méthodique, patient, permanent, de long terme qui doit aboutir au changement de comportement et de penser des citoyens. Cela nécessite une meilleure compréhension des termes développement (A) et développement endogène (B).

A) Du développement

16- En parlant de sociétés humaines, c’est avec beaucoup de réserve que le terme développement doit être employé. Développement sied mieux à des créatures inanimées qu’à des êtres animés, surtout quand il s’agit de l’être humain. On peut dire qu’une plante, une usine, une agglomération se développe. Peut-on dire autant d’une personne ? Les sentiments, les perceptions, les analyses, les possibilités de choix sont plus importants pour les personnes humaines que l’accumulation ou l’accroissement des biens matériels.

17- On voit des personnes quitter des pays dits développés, et aller s’établir dans des pays dits pauvres et y trouver leur bonheur. De même, les candidats à l’émigration vers les pays dits développés ne sont pas toujours les plus pauvres, car pour ce faire, il faut réunir une certaine somme qui aurait pu être utilement investie dans les lieux de départ. Des plus pauvres qu’eux ont choisi de rester sur place pour se battre, et s’en sortent. C’est donc plutôt la perception que l’on a de soi-même et de la vie qui prime. Le terme développement est donc impropre. Il conviendrait de trouver un terme mieux adapté comme émancipation, épanouissement, progrès ou fierté.

C’est donc par défaut, et pour se conformer à l’usage que le terme développement est employé dans ce contexte.

B) Du développement endogène

18- Le développement endogène ou autocentré n’est pas assimilable à la croissance économique. Comme le fait bien remarquer Joseph Ki-Zerbo « à quoi servirait la croissance dans la dépendance ? A quoi sert de grossir si l’on grossit comme esclave et si, par-là, on progresse dans la servitude ? » Le Président Saye Zerbo semblait avoir cerné la notion. Dans son discours programme du 1er mai 1981 il déclarait : « À notre sens, le concept de développement doit être entendu comme la volonté farouche d’un peuple à maîtriser son destin par le travail, l’acquisition de connaissances et de savoir-faire, pour aboutir à l’épanouissement total de la personne et de la collectivité. »

19- Dans le développement endogène, il s’agit en réalité « de s’organiser pour inventer de nouveaux modes de vie, situés entre une modernisation dont on souffre mais qui procure néanmoins quelques avantages et une tradition dont il est possible de s’inspirer tout en sachant qu’il est impossible de la faire revivre. » Pour réaliser un tel projet, il y a un préalable qui est la nécessité de procéder à la rupture avec le système économique et culturel existant marqué par l’extraversion économique et culturelle. Le développement endogène est incompatible avec une économie extravertie dont les impératifs sont dictés de l’extérieur, et qui fonctionne pour répondre à des intérêts étrangers, en faisant fi de l’harmonie sociale.

20- Une fois la rupture décidée et assumée, il convient d’en examiner la méthode et le processus de la mise en œuvre. Une rupture brutale et incomprise par la population peut remettre en cause tout le processus, car le développement endogène doit nécessairement être accompagné par la population sur qui repose l’initiative et la réalisation de la plupart des projets à impact social direct. La population doit donc être préparée à la rupture, et doit la souhaiter dans sa majorité, en dépit de l’opposition inévitable des classes privilégiées qui profitent de la dépendance économique et culturelle à l’égard de l’étranger. La rupture devra donc se faire progressivement en fonction de la situation économique réelle de chaque pays.

21- Dans le cas du Burkina Faso, après la brève expérience de la Révolution démocratique et populaire (R.D.P.) de 1983 à 1987, les nouvelles autorités se sont engagées dans la voie du développement endogène. Elles ont en vue tous les segments de l’économie.

22- Dans le domaine agricole, il s’agit d’encourager la production et la consommation des produits locaux. À cet effet, du matériel agricole a été acquis en grand nombre. Pour limiter l’importation du riz, les moyens sont mis en œuvre pour en accroître la production, notamment par la sécurisation des sites de production malgré le terrorisme, et la mise à disposition de terres et de semences adaptées. La filière anacarde a été restructurée et dynamisée. Des essais sont en cours pour la production locale de blé, de café et de cacao. Ce qui à terme, limitera l’importation de ces produits et de leurs dérivés.

23- Dans le domaine artisanal, des dispositions ont été prises pour encourager le port du Faso Dan Fani qui est un tissu produit localement de manière artisanale, à partir du coton local. À terme, cela conduira à la limitation de l’importation des tissus. Les locaux administratifs sont prévus pour être maintenant équipés par les artisans en lieu et place du mobilier qui était importé.

24- Dans le domaine commercial, la suspension de l’exportation des céréales vise à en assurer la consommation locale au meilleur prix. Au besoin à en assurer la transformation. Des centrales d’achat sont prévues pour contribuer à l’écoulement des produits agricoles locaux à travers tout le territoire au meilleur prix. Des opérations de sensibilisation au « consommer local » ont déjà été menées, et d’autres sont en cours.

25- Dans le domaine industriel, l’État a procédé à la nationalisation de la Société sucrière de la Comoé (SO.SU.CO) qui souffrait de manque d’investissements, de mauvaise gestion et d’insuffisance de production. La Brasserie du Faso (BRAFASO) qui a toujours peiné à démarrer a été reprise par l’État pour lui insuffler le dynamisme nécessaire. Les brasseries seront encouragées à l’utilisation accrue de matières premières locales. Des usines textiles sont en construction pour contribuer à résorber la production nationale de coton. Des usines de transformation de la tomate sont en construction et seront bientôt fonctionnelles. Au niveau des mines, une usine de traitement des résidus miniers a été mise en place, et une raffinerie d’or est en construction.

26- L’activité économique est sous-tendue par le système financier. C’est pourquoi dans ce secteur, l’État a procédé à la redynamisation de la Banque agricole du Faso et à l’opérationnalisation de la Banque du Trésor et de la Banque postale. Ce, dans le but de se donner des leviers indispensables au soutien de la politique économique.

27- Dans le domaine de l’environnement, une politique hardie de reboisement est en cours avec pour objectif un Burkina vert. Il s’agit de reverdir les villes et les grands axes du pays. Chaque citoyen est appelé à donner sa contribution pour la réalisation de ce projet gigantesque.

28- Pour soutenir les activités économiques, le système d’enseignement connait une certaine refonte. L’initiation aux métiers est progressivement introduite au primaire, et l’enseignement des métiers au secondaire et au supérieur. L’apprenant, en plus des connaissances théoriques, devra aussi apprendre à faire usage de ses mains en fonction de son environnement. Ce qui contribuera à faciliter son insertion professionnelle, quelle que soit l’issue de son cursus scolaire.

29- L’Association pour la promotion de l’économie communautaire (A.P.E.C.) a été mise en place pour inciter les citoyens à s’investir pour la promotion économique du pays, et recueillir les diverses contributions. Les fonds ainsi récoltés sont orientés dans la création d’entreprises et d’usines, contribuant ainsi à la transformation des produits locaux et à la création d’emplois. Chaque contributeur se sent ainsi concerné par les projets économiques de l’A.P.E.C.

30- Un développement sans sécurité peut être facilement remis en cause par des facteurs internes ou externes. Le Burkina Faso l’a expérimenté avec d’abord, à partir du début des années 2000, les bandits de grand chemin, couramment appelés « coupeurs de route », qui braquaient en rase campagne les véhicules de transport collectif et même des véhicules particuliers, et maintenant avec le terrorisme qui sévit dans le pays depuis 2015.

31- En plus des corps militaires et paramilitaires constitués, la participation citoyenne à la sécurisation du territoire se fait à travers le corps des Volontaires pour la défense de la patrie (V.D.P.), et les structures traditionnelles de défense et de protection comme les « koglewéogho » et les « dozos ». Un Fonds de soutien patriotique (F.S.P.) a été mis en place pour recueillir les contributions des citoyens au renforcement de la sécurisation du territoire. Chaque citoyen est ainsi interpellé, et se sent concerné par les problèmes de sécurité.

32- Pour impliquer l’ensemble de la population à la gestion des affaires du pays, une loi a été votée portant institution des Comités de veille et de développement (COVED). Le Coved est une organisation civile, apolitique, sui generis, chargé de la promotion de l’action citoyenne. Il est appelé à s’implanter dans chaque secteur et chaque village du territoire national. Il aura en charge la participation à la gestion du secteur ou du village dans tous les aspects de la localité.

Conclusion

33- Le développement endogène doit prendre en compte tous les aspects de la vie de la nation avec la participation réelle des citoyens qui font de leur affaire la gestion du pays. Le développement endogène c’est l’émancipation de l’Homme et de tout l’Homme. L’Homme dans ses besoins physiques et matériels, et dans ses besoins psychiques, morales et spirituels. Dans le développement endogène l’Homme est pris en compte dans son entièreté, en tant qu’individu et élément de la société à la fois.

34- Les crises surviennent à la suite de dysfonctionnement entre la perception que les citoyens ont de la façon dont ils sont gouvernés, et l’insatisfaction qu’ils éprouvent quant à la prise en compte de leurs aspirations. Sans un tel dysfonctionnement, la source des crises s’assèche. Le développement endogène entrainant la participation de chacun à la gestion de la communauté et de la société, les contestations individuelles ou collectives deviennent illégitimes. D’où la résorption des crises sociales et la stabilité politique et sociales. Exemple peut être pris des sociétés traditionnelles africaines dans lesquelles le chef ou le roi était rarement contesté. Elles ont connu ainsi des siècles de stabilité intérieure.

35- Le développement endogène tend à la marginalisation du capitalisme individuel et sauvage au profit d’une organisation sociale de la production, de la distribution et de la consommation. Il tend à favoriser les coopératives, la propriété collective et communautaire, et le capitalisme populaire.

36- Remettant en cause le modèle économique dominant actuel fondé sur l’ultralibéralisme et le capitalisme sauvage, toute tentative d’entreprendre une politique de développement endogène sera combattue par tous ceux qui tirent profit du système économique dominant actuel. C’est pourquoi, dès le départ, il faudra veiller à la mise en place d’une politique de résistance contre les infiltrations, les sabotages de tous ordres et les tentatives de déstabilisation politique et économique. Pour n’avoir pas pris suffisamment en compote cet aspect, de nombreuses tentatives ont été fourvoyées ou trahies. Ce qui instaure le doute et le scepticisme dans l’esprit des partisans du développement endogène quant à sa pertinence, et marque des victoires d’étape de l’ultralibéralisme.

37- Le développement endogène qui incorpore les citoyens dans leurs préoccupations, ingère les crises sociales qui peuvent être absorbées avant même leur manifestation. Il se présente donc comme la seule perspective pour résoudre les crises multiformes qui secouent actuellement les sociétés africaines.

38- Dans la mesure où les citoyens, à travers leurs organisations, sont associés à la gestion des pouvoirs économiques et politiques, les trop grandes disparités de rémunérations ne peuvent se justifier. D’où une harmonisation sociale pour une paix générale.

Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, Premier ministre du Burkina Faso

DCRP/Primature

Namentenga : La population accueille avec fierté le radié du barrage de Boulsa réfectionné

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Namentenga : La population accueille avec fierté le radié du barrage de Boulsa réfectionné

Boulsa  25 juil. 2024 (AIB)- La population de la province du Namentenga en général et les différents usagers de la Route nationale n°15 en particulier   ont accueilli le 24 juillet 2024, avec fierté le radier nouvellement réfectionné par les forces vives de la province et ses partenaires suite à l’appel du haut-commissaire, Adama Conseiga du 20 juillet passé.

Débutés le 21 dimanche   juillet 2024, les travaux de réparation du radier de Boulsa qui était en voie d’effondrement total ont pris fin le lundi 22 juillet 2024 et l’ouvrage a été mis en service aux différents usagers le mercredi 24 juillet 2024.

Cet acte de participation citoyenne a permis d’éviter l’enclavement de la commune de Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord.

La population, les Forces de défense et de sécurité (FDS), l’entreprise adjudicataire du projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga  était à pied-œuvre sur le chantier pour la réfection du radier de l’ouvrage hydraulique.

La population de Boulsa a souhaité également les autorités provinciales la mise en œuvre rapide du projet de construction et de bitumage du tronçon Boulsa-Kalwartenga sur la Route nationale n°15.

Notons que ce projet de bitumage prend en compte près de 300m au-delà du radier.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 

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