L’ artiste Chioma Victoria sur le plateau de l’AlB parle de son single » laafi « .
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Retrait de la CEDEAO : les ministres des Affaires étrangères de l’AES rendent compte de leurs travaux au Président du Faso
Retrait de la CEDEAO : les ministres des Affaires étrangères de l’AES rendent compte de leurs travaux au Président du Faso
(Ouagadougou, 27 janvier 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a reçu en audience, ce lundi en fin de matinée, les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des États du Sahel, en séjour à Ouagadougou dans le cadre d’une réunion d’échanges sur les contours de la future collaboration avec la CEDEAO.
Pour le ministre chargé des Affaires étrangères de la République du Mali, Abdoulaye DIOP, dont le pays assure la présidence de l’AES, cette audience, au-delà d’une visite de courtoisie au Président du Faso, est un rendez-vous pour les ministres des Affaires étrangères de l’AES pour rendre compte au Chef de l’État de leur réunion qui a pris fin hier dimanche dans la soirée.
La délégation des ministres des Affaires étrangères a présenté au Président Ibrahim TRAORÉ les pistes qui ont été dessinées au cours des travaux de Ouagadougou en vue de leur validation par les Chefs d’État.
Le ministre Abdoulaye DIOP indique que les échanges avec le Président du Faso se sont déroulés dans une atmosphère de cordialité, de fraternité, mais aussi avec une très grande convergence sur l’ensemble des questions qui ont été discutées. « Il est important pour nous de pouvoir avoir une approche commune en tant que Confédération des États du Sahel pour porter les préoccupations de nos Chefs d’État, mais aussi les préoccupations des populations du Sahel dans le cadre d’un dialogue avec la CEDEAO ou toute autre entité, qui préserve les intérêts fondamentaux de nos populations », souligne le ministre DIOP.
« Nous avons aussi en retour recueilli les orientations du Président du Faso par rapport à la poursuite de ce travail. Je pense que le Président du Faso comme le Président du Mali et le Président du Niger sont sur la même longueur d’onde », ajoute le porte-parole de la délégation.
La délégation des ministres des Affaires étrangères se dit « réconfortée par le message très clair, l’engagement du Président du Faso, sa vision et sa détermination de maintenir le cap et d’avancer pour pouvoir aller très rapidement à la préservation de la paix et de la sécurité dans nos pays, de travailler à renforcer notre action diplomatique ».
Les ministres des Affaires étrangères entendent rassurer les populations de l’espace AES que la marche de la Confédération se poursuit sans aucune inquiétude. « Nos Chefs d’État ont pris une décision qui a été mûrement réfléchie », rassure le ministre malien des Affaires étrangères. Il en veut pour preuve la mise en circulation à partir du 29 janvier prochain du passeport de la Confédération des États du Sahel.
Selon le porte-parole de la délégation, cette rencontre de Ouagadougou a « pour objectif essentiel pour nos pays de pouvoir discuter des relations entre la Confédération des États du Sahel et la CEDEAO un an après avoir acté le 28 janvier 2024 notre sortie de cette organisation, pour pouvoir gérer la suite de ce retrait ».
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Sissili : Le représentant de la communauté mossi à Léo installée
Burkina- Sissili-Communauté-Installation-Représentant
Sissili : Le représentant de la communauté mossi à Léo installé
Léo, 27 janv. 2025 (AIB)- Le représentant de la communauté mossi de Léo a été officiellement présenté le samedi 25 janvier 2025 au public, par sa Majesté, le chef de canton, Léo Piyo Dan Zwè.
Le représentant de la communauté mossi de Léo a été officiellement présenté le samedi 25 janvier 2025 au public, au cours d’une cérémonie, par sa Majesté, le chef de canton Léo, Piyo Dan Zwè
Placée sous le parrainage de l’opérateur économique, Tinga Dominique Guissou, cette cérémonie d’installation a également connu la présence des autorités administratives, judiciaires et coutumières de la province de la Sissili.
Le chef de canton de Léo, Piyo Dan Zwè s’est félicité de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre toutes les communautés vivant dans la province.
Sa Majesté a indiqué que la diversité ethnique et culturelle constituent le socle d’un développement harmonieux durable et de paix.
Il a exprimé ses bénédictions et ses vœux de santé et de bonheur à l’endroit de l’élu du jour. Piyo Dan Zwè a imploré les mânes et les ancêtres de l’accompagner dans sa tâche.
Le parrain de la cérémonie, Tinga Dominique Guissou a traduit sa gratitude et sa reconnaissance à l’endroit des autorités traditionnelles et coutumières de Léo pour ce bel exemple d’hospitalité dont elles ont toujours su faire montre.
Pour ce faire, M. Guissou a invité la communauté mossi de Léo a prôné l’entente et la cohésion en leur sein et à se départir de tout comportement de nature à entacher le vivre ensemble avec leurs hôtes.
Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a remercié les organisateurs davoir associé son image à cette cérémonie en tant qu’invité d’honneur.
Pour le premier responsable de la province, cette cérémonie revêt une signification particulière pour la communauté mossi mais aussi pour l’ensemble de la province.
Selon M.Sia, elle marque un moment de renouveau, de solidarité et de renforcement des liens sociaux.
Il a ensuite félicité le nouveau représentant de la communauté mossi à Léo avant de l’inviter à porter cette responsabilité avec dignité, équité et dévouement.
Le haut-commissaire de la province a rendu hommage à toutes les anciennes et actuelles personnalités qui ont œuvré pour la préservation de l’identité et des valeurs de la communauté mossi.
À l’en croire, leurs initiatives ont contribué à la stabilité et au développement de la province de la Sissili.
Le nouveau représentant de la communauté mossi à Léo, le Naaba Guigue- polé à l’État civil, Koudougou Tiendrebéogo est né en 1949 à Doulougou, dans la province du Bulkiemdé. Il s’est lancé très tôt dans la vie active et arrivé à l’âge de 24 ans à Léo.
Ses domaines dintervention dès son arrivée dans la cité de Mandengha sont, entre autres, l’agriculture, l’élevage et le commerce. Il s’est investi pendant la révolution à la construction de l’école primaire publique de Léo-Mano A de son secteur.
Le nouveau représentant de la communauté mossi a bénéficié des qualités de sagesse, de rassembleur et de confiance auprès des autorités coutumières autochtones.Ce qui l’a permis dêtre le successeur du feu Naaba Koanga. Il a trois femmes avec 16 enfants.
Agence dinformation du Burkina
OAN/NO/ATA
JBD/NO/ATA
Burkina : 8 langues burkinabè utilisées comme langues d’enseignement dans les écoles
BURKINA-EDUCATION-BILINGUE-ENSEIGNEMENT
Burkina : 8 langues burkinabè utilisées comme langues d’enseignement dans les écoles
Ouagadougou, 27 janv. 2025 (AIB) – Le mooré, le dioula, le fulfulde et 5 autres langues burkinabè sont utilisées comme langues d’enseignement, notamment au sein des écoles bilingues, ouvertes il y a 30 ans au Burkina Faso, en complément du français.
Le mooré, le dioula, le fulfulde, le lyélé, le gulmancema, le dagara, le bissa et le nuni, sont les 8 langues nationales d’enseignement dans les écoles bilingues expérimentées au Burkina Faso après les états généraux sur l’éducation tenus à Ouagadougou en 1994.
Les premières écoles bilingues, ouvertes à Nomgana et à Goué, dans la commune de Loumbila en 1994 puis étendues à d’autres régions, ont montré que les élèves couvraient le cycle primaire en 5 ans au lieu de six ans, réalisant un taux de réussite supérieur au taux national de succès.
Dans ces écoles, les élèves sont d’abord instruits dans les langues maternelles qu’ils maitrisent, avant d’apprendre progressivement les connaissances en français.

Les élèves des écoles bilingues «valorisent leur culture, savent et aiment faire de la production», selon un document de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique.
Depuis 2023, le Burkina Faso a hissé toutes les langues parlées par les différents groupes ethniques au rang de langues nationales.
Dans le même temps, le français, introduit par les colons et érigé en langue nationale jusqu’alors, a été rétrogradé en langue de travail, au même titre que l’anglais.
En 30 ans de mise en œuvre, l’école bilingue burkinabè s’est retrouvée face à des difficultés dont entre autres, le manque de formation suffisante des enseignants bilingues, de matériels didactiques, la gestion de la diversité linguistique des élèves ou encore l’abandon des activités comme le tissage, le jardinage, l’élevage dû au manque de moyens.
Agence d’Information du Burkina
HB/ck
Thèse de doctorat : La qualité des travaux n’est pas la seule cause de la dégradation précoce des routes, (Dr Ilboudo)
Burkina -Soutenance-Doctorat-Physique Appliquée-Génie civil
Thèse de doctorat : La qualité des travaux n’est pas la seule cause de la dégradation précoce des routes, (Dr Ilboudo)
Ouagadougou, 25 janv. 2025 (AIB)- Pour l’obtention de son grade de Docteur en physique appliquée spécialité génie civil et transferts thermiques, Paul Ilboudo a démontré le samedi 25 janvier 2025 à l’Université Joseph KI -Zerbo que la qualité des travaux exécutés n’est pas la seule cause de la dégradation précoce des infrastructures routière au Burkina Faso. Les fortes températures et les surcharges sont à prendre en compte.
Portant sur le theme « Étude Numérique et Expérimentale de la Dégradation des Chaussées Bitumineuses sous l’Effet des Fortes Températures et de la Pression du Trafic en Climat Chaud et Sec : Cas du Burkina Faso »,Cette recherche met en lumière les défis auxquels font face les infrastructures routières au Burkina Faso, où les conditions climatiques extrêmes et le trafic intense entraînent une dégradation rapide des chaussées.
Monsieur Ilboudo a démontré que la dégradation n’est pas seulement le résultat d’une mauvaise exécution des travaux, mais est également influencée par des facteurs climatiques, notamment les températures élevées qui dépassent les seuils de ramollissement du bitume.
Les résultats de ces études montrent que les chaussées bitumineuses enregistrent de fortes températures et elles se ramollissent très vite. Sous l’effet du trafic, elles pourraient se déformer rapidement et par conséquent elles se dégraderont plus vite que prévue. Par conséquent il faut redéfinir une température d’équivalence en prenant en compte les phénomènes de changement climatiques, l’utilisation des matériaux composites, la création des normes de conception et de dimensionnement de chaussées pour la construction des routes dans le contexte climatique chaud et sec.
Les recommandations issues de cette étude visent à adapter les normes de conception routière et à revoir la réglementation du trafic, afin d’assurer une meilleure durabilité des routes.
Le professeur Dieudonné-Joseph Bathiébo, directeur de These, a salué la détermination de Monsieur Ilboudo face aux difficultés rencontrées lors de sa recherche.
Le président du jury Professeur Salifou Ouiminga quant à lui, a également souligné l’importance des résultats obtenus par Dr Ilboudo, pouvant guider le gouvernement dans l’amélioration des infrastructures routières.
Cette thèse représente une avancée significative pour le développement des routes au Burkina Faso et pourrait avoir un impact positif sur l’économie locale.
Ce travail vient montrer une particularité de l’évolution de la température à l’intérieur des structures des chaussées en climat chaud et sec. Il met en exergue la température de ramollissement du bitume utilisé dans la construction des routes au Burkina Faso contrairement à certains auteurs qui ont mené ces mêmes études dans de contexte climatique tropical humide et moins agressif sur le plan thermique. Il vise à améliorer la prise en compte des effets de la température et des chargements des véhicules qui affectent la dégradation prématurée des chaussées bitumineuses en climat chaud et sec.
Les résultats présentés dans cette thèse, seront sans doute exploités pour l’amélioration dans le cadre de la gestion et de la construction des routes en pays sahéliens. Ces résultats pourront être utilisés dans le cadre de l’approfondissement de la recherche dans les universités et dans les bureaux d’études du Burkina d’une part et d’autre part dans les pays soudano-sahélienne afin d’améliorer la qualité des études dans le domaine des routes.
La démarche entreprise dans ce travail de thèse ne se limitera pas uniquement au niveau des infrastructures routières pour les véhicules. Elle peut être étendue dans les infrastructures routières des chaussées bitumineuses aéronautiques ou les mouvements d’atterrissage et de décollage des avions appliquent une grande pression sur les chaussées.
Agence d’Information du Burkina
Gourma : Le cabinet d’études ‘’Notre Santé’’ renforce la capacité des acteurs de santé
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Gourma : Le cabinet d’études ‘’Notre Santé’’ renforce la capacité des acteurs de santé
Fada N’Gourma, (AIB)-Le Cabinet d’études notre santé (CNS), a initié, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma, une formation professionnelle et internationale en santé et nutrition communautaire au Burkina Faso et dans 08 pays francophones que sont le Cameroun, le Tchad, la Centrafrique, le Congo-Kinshasa, le Congo-Brazzaville, le Mali, le Niger et le Benin.
La malnutrition et les problèmes de santé communautaire constituent des défis majeurs dans plusieurs pays du monde.
Pour répondre efficacement à ces enjeux, le Cabinet d’études notre santé (CNS), a trouvé essentiel de renforcer les capacités des professionnels de la santé et des acteurs communautaires, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma.
Selon le président directeur général du CNS par ailleurs expert en Nutrition-Santé, Jean Ouédraogo, l’objectif général de la formation, est de doter les participants des connaissances et compétences nécessaires pour intervenir efficacement dans les domaines de la santé et de la nutrition communautaire.
Il a précisé que la formation, dispensée en ligne via Google Meet va durer un mois soit deux séances par semaine, vise à augmenter l’employabilité des étudiants et permet une flexibilité maximale.
« Des professionnels de la santé, des acteurs communautaires et des ONG, des responsables de programmes de nutrition ainsi que des personnes intéressées par les enjeux de santé et nutrition communautaire les 08 pays francophones suivent cette formation en ligne », a ajouté Jean Ouédraogo.
Le président directeur général du CNS, a souligné qu’à Fada N’Gourma, 10 personnes suivent la formation en présentiel.
A l’endroit des étudiants et des professionnels de santé, M. Ouédraogo, les a invités à se former, à renforcer leurs capacités pour être opérationnels sur le terrain, afin de répondre de manière efficace et efficiente aux besoins sensibles des populations.
Pour l’apprenante par ailleurs agent de santé itinérant qui travaille comme volontaire national à Fada N’Gourma, Reine Pélagie Somandé, cette formation est la bienvenue car elle va renforcer leur capacité et améliorer leurs actions sur le terrain au regard des grands défis du moment liés au terrorisme.
Le travailleur humanitaire, Ali Diallo, a renchéri en soutenant cela va accroître la capacité des étudiants dans la sensibilisation sur les diversités alimentaires dans le domaine de la malnutrition et dans la démonstration culinaire pour la prévention du fléau.
Plusieurs experts et consultants interviennent dans cette formation.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo
Mouhoun : La commune de Safané déterminée à soutenir les autorités de la Transition
BURKINA-MOUHOUN-TRANSITION-SOUTIEN
Mouhoun : La commune de Safané déterminée à soutenir les autorités de la Transition
Dédougou, (AIB)-Les forces vives de la commune de Safané, dans la province du Mouhoun, ont organisé, le samedi 24 janvier 2025 à Safané, une marche de soutien aux autorités du pays et des forces combattantes qui abattent au quotidien un travail inlassable dans la reconquête du pays. Elles ont mobilisé 2 millions de F CFA pour le fonds de soutien patriotique, 500 000 F CFA pour les VDP et 20 tonnes de vivres pour les VDP et les PDI de la commune.
La commune de Safané a connu une mobilisation exceptionnelle le samedi 24 janvier 2025. Venus des quatre coins de la commune et d’autres localités du pays, les filles et fils de la commune ont décidé de se retrouver pour une marche de soutien aux autorités de la Transition, sous le leadership du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.
Cette marche visait à montrer le soutien des forces vives de la commune de Safané aux forces combattantes dans leur mission de reconquête du territoire national. Elle a aussi été l’occasion pour le lancement des activités de la veille citoyenne de cette commune.
Pour manifester leur soutien aux autorités de la Transition, les populations de la commune de Safané, répartie dans les 40 villages, ont mobilisé la somme de 2 millions de F CFA pour le fonds de soutien patriotique et 20 tonnes de vivres au profit des VDP et des PDI et 500 000 F CFA pour le carburant des VDP.
Une somme de 77 750 F CFA a été mobilisée sur place pour accompagner l’initiative.
Le chef de canton de Safané, El Hadj Sina Séré, a traduit sa reconnaissance à la population sortie nombreuse pour la marche et la invitée à faire un dépassement de soi pour accompagner la vision du capitaine Ibrahim Traoré.
« Je suis comblé de voir ce dynamisme animé les populations et j’invite chacun et chacune à adhérer à la veille citoyenne et à s’intéresser davantage aux initiatives communautaires », a-t-il soutenu.
Pour le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nacanabo, ce rassemblement témoigne de l’adhésion de la population de la commune de Safané aux actions des plus hautes autorités du pays.
« Nous remercions le chef de l’Etat pour son leadership et son dévouement. Grâce à lui, nous avons compris que ce pays n’a jamais été pauvre. Aujourd’hui c’est un grand jour de démonstration de force, montrer aux yeux du monde dans la commune de Safané. Nos grands-parents ont mis les petits plats dans les grands pour sauvegarder ce pays qui nous ont permis d’hériter ce beau pays. C’est à nous la jeunesse de prendre la relève avec responsabilité », a-t-il dit.
Le haut-commissaire de la province du Mouhoun, a rassuré l’ensemble de la communauté de son entière disponibilité à accompagner toutes initiatives communautaires qui pourraient accompagner les idéaux du Capitaine Traoré.
Les représentants des jeunes, des communautés religieuses, des femmes et des communautés de l’AES dans la commune, ont tour à tour salué la vision du Capitaine Ibrahim Traoré, qui prône le développement du Burkina Faso à travers plusieurs initiatives déjà engagées.
Ils ont salué le courage et la détermination des forces combattantes qui ouvrent pour la reconquête du territoire national et ont invité les populations à une forte mobilisation derrière les autorités et les forces combattantes pour une victoire imminente sur le terrorisme afin d’amorcer le développement harmonieux du pays.
La Coordonnatrice provinciale de la coordination nationale des associations de la veille citoyenne (CNAVC) du Mouhoun, Salimatou Compaoré, a félicité la population de Safané pour la forte mobilisation qui témoigne de leur soutien indéfectible aux autorités de la Transition.
Elle a invité la population à s’inscrire dans l’accompagnement des différents chantiers de développement et aux activités de la veille citoyenne.
Mme Compaoré, a souhaité que les populations adhèrent massivement aux initiatives communautaires.
Ces contributions ont réjoui le Président de la délégation spéciale (PDS) de Safané, Ali Traoré, qui a félicité les populations pour leur soutien et les a invités à accompagner les idéaux du président du Faso.
« Nous sommes disponibles pour accompagner la veille citoyenne. Le concours de tout un chacun est demandé pour relever le défi sécuritaire, le développement endogène ce qui va permettre au pays de se développer », a soutenu M. Traoré.
Le PDS de Safané, a demandé à chacun doit de prier à sa manière et contribuer pour le rayonnement de la patrie.
« Nous devons renverser les tendances pour que d’ici-là, les autres pays viennent vers nous » a conclu Ali Traoré.
Agence d’information du Burkina
SB/hb/yo
FESPACO 2025: une délégation du Pays invité d’honneur en séjour à Ouagadougou
FESPACO 2025: une délégation du Pays invité d’honneur en séjour à Ouagadougou
Dans le cadre des préparatifs de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO, a reçu en audience, une délégation du Pays invité d’honneur, conduite par le Secrétaire général du Ministère du Développement touristique, de la Culture et de l’Artisanat du Tchad, Abdoulaye Souleymane BABALE, ce 27 janvier 2025 à Ouagadougou.
Selon Abdoulaye Souleymane BABALE, la délégation a été dépêchée à Ouagadougou par les plus hautes autorités de la République du Tchad pour peaufiner les derniers réglages avec la partie burkinabè et accélérer les préparatifs de la participation de son pays en tant que Pays invité d’honneur au FESPACO 2025.
La délégation tchadienne est venue rendre compte du niveau des préparatifs de leur côté au Ministre burkinabè en charge de la Culture et lui présenter les civilités et les salutations fraternelles des autorités et du peuple tchadien.
Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUÉDRAOGO s’est réjoui des avancées des préparatifs au niveau de N’Djamena et a exprimé sa reconnaissance aux autorités ainsi qu’au peuple frère du Tchad.
DCRP/MCCAT
Namentenga/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Le haut-commissaire se réjoui des résultats encourageants sur le terrain
Burkina-Namentenga-Vaccination-Fièvre-Typhoïde
Namentenga/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Le haut-commissaire se réjoui des résultats encourageants sur le terrain
Boulsa 24 janv. 2025 (AIB)- 278 334 enfants âgés de 9 mois à 14 ans seront immunisés contre la fièvre typhoïde du 23 au 29 janvier 2025, dans la province du Namentenga. Le premier responsable de la province, Adama Conseiga, s’est réjoui le vendredi 24 janvier 2025, au cours d’une tournée aux différents sites de vaccination, du fait que les résultats sur le terrain sont très encourageants à deux jours de ladite campagne de vaccination.
« Les résultats sur le terrain sont très encourageants à deux jours de la campagne», a indiqué le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, à l’issue d’une visite aux différents sites de vaccination contre la fièvre typhoïde.
Ainsi, 278 334 enfants de 9 mois à 14 ans seront vaccinés du 23 au 29 janvier 2025 au cours de la campagne de vaccination dans la province.
M. Conseiga dit venir pour encourager les acteurs sur le terrain d’une part et d’autre part, s’imprégner de visu du déroulement de la campagne contre la fièvre typhoïde dans quelques sites de vaccination.
« Le public cible du district sanitaire de Boulsa est estimé à 124 228 contre 154 106 dans le district de Tougouri soient 278 334 enfants de 9 mois à 14 ans dans l’ensemble de la province », a confié le Médecin-chef du district (MCD) de Boulsa, Emile Compaoré.
Selon lui et son collègue de Tougouri, Dr Eric Kiema , le bilan partiel est plus de 20% d’enfants vaccinés au 1er jour.
Le haut-commissaire, président des conseils de santé de Boulsa et de Tougouri, Adama Conseiga s’est réjoui du bon déroulement de la campagne et des résultats auxquels les deux districts ont enregistrés au premier jour de la campagne.
A cet effet, il a salué les MCD et leurs différentes équipes de vaccination tout en soulignant que les résultats sont prometteurs à Boulsa.
Il convient de noter que le haut-commissaire avait à ses côtés ses collaborateurs et le président de la délégation spéciale de la commune de Tougouri, Dieudonné Diasso.
Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA
Sissili : Le plan d’action 2025 pour la protection de l’enfance adopté
Burkina-Sissili-Réseau-Protection-Enfance
Sissili : Le plan d’action 2025 pour la protection de l’enfance adopté
Léo, 24 janv. 2025 (AIB)- Les membres du réseau provincial de protection de l’enfance se sont réunis le vendredi 24 janvier 2025 à Léo en assemblée générale ordinaire pour adopté un plan d’action 2025 pour le bien-être des hommes de demain.
Les membres du Réseau provincial de protection de l’enfance (RPE) se sont retrouvés en Assemblée générale (AG) le vendredi 24 janvier 2025 à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili, dans la région du Centre- ouest en vue d’adopter un plan d’action 2025 pour l’épanouissement des enfants.
Pour l’occasion, le plan d’action 2025 du RPE, faite par la directrice provinciale de l’Action humanitaire et de la solidarité de la Sissili, Larissa Carine Kanyala a été amendé et adopté à l’unanimité par l’ensemble des participants à la rencontre.
La cérémonie d’ouverture présidée par le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a également connu la présence du Président de la délégation spéciale de la commune (PDS) de Léo, Kassoum Koalaga.
Cette AG du réseau de protection de l’enfance a pour objectif non seulement de faire le bilan de mise en œuvre des activités du plan d’action 2024 mais aussi d’amender et d’adopter celui de 2025.
Le coordonnateur du Réseau de protection de l’enfance (RPE), Noufou Kindo par ailleurs substitut du procureur près le tribunal de grande instance (TGI) de Léo a fait aux participants, une présentation du plan d’action 2024 du réseau de protection de l’enfance (RPE).
Dans sa présentation, il est ressorti que la mise en œuvre des activités du plan d’action 2024 a connu des difficultés.
Pour M. Kindo, ces difficultés se résument à l’insuffisance des moyens matériels et financiers, à la faible mobilisation des ressources pour le financement des actions en faveur des enfants, à l’absence d’un centre de transit pour les enfants en situation de mobilité.
Il a aussi fait cas de l’insuffisance de renforcement des capacités des acteurs intervenants dans la protection de l’enfance et des victimes de traite et des autres formes de violences
Pour lui, en termes de bilan, la coordination a pu organiser deux rencontres de plaidoyer avec les autorités administratives pour demander leur soutien et leur accompagnement, une rencontre d’échange avec les transporteurs sur la protection de l’enfance et les communautés musulmanes sur la situation des enfants dans les foyers coranique.
« Au titre du renforcement de la collaboration et du partenariat coordination a pu tenir six rencontres sur douze prévues dans le plan d’action 2024 », a relevé le coordonnateur du RPE.
Noufou Kindo a expliqué que les réseaux constituent des mécanismes essentiels dans le Système de protection de l’enfant (SPE) au regard de leur caractère synergique et de proximité qui facilite la prévention et le processus de réponses apportées aux enfants qui ont besoin de protection.
A ses dires, il est important pour tous les acteurs engagés à accompagner la mise en œuvre des activités pour le bien- être des groupes cibles.
Agence d’information du Burkina
OAN/NO/ATA
Namentenga/Route Boulsa-Kalwartenga : Le ministère en charge des Infrastructures somme l’entreprise d’accélérer les travaux
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Namentenga/Route Boulsa-Kalwartenga : Le ministère en charge des Infrastructures somme l’entreprise d’accélérer les travaux
Boulsa, 24 janv. 2025 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a animé une conférence de presse le vendredi 24 janvier 2025 avec les influenceurs et les journalistes de la province sur le projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga. Au cours de cette rencontre, le ministère des Infrastructures et du désenclavement a sommé l’entreprise d’accélérer les travaux, au regard du retard constaté sur l’état d’avancement desdits travaux.
La rencontre entre les influenceurs, les journalistes de la province et le haut-commissaire, Adama Conseiga sur le projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga s’est déroulée le vendredi 24 janvier 2025 à Boulsa.
Lors de cette conférence presse, il est ressorti que l’entreprise recrutée pour la réalisation du projet enregistre un retard dans l’exécution des travaux. Pour l’occasion, une mission du ministère en charge des Infrastructures, à l’issue de son séjour sur le chantier le 23 janvier 2025 a sommé l’entreprise d’accélérer les travaux.
Ce projet de construction et de bitumage va coûter à l’Etat de 10 milliards 56 5 millions 507 mille 10 FCFA avec un délai d’exécution de 20 mois hors saison. L’entreprise s’est présentée en mars 2024 à Boulsa pour le début des travaux.
Pour le directeur provincial des Infrastructures et du désenclavement Noël Nadinga, les réalisations sur le terrain, sont entre autres, les déviations balisées, les dalles et les grilles pour les caniveaux entreposées.
M.Nadinga a fait savoir que l’entreprise effectue actuellement des travaux de terrassement, de nettoyage, de décapage. Il a par ailleurs expliqué que l’itinéraire des caniveaux a été identifié.
« Dans le cadre du projet, 6 forages seront réalisés dont deux à Kalwartenga et 4 dans la commune de Boulsa. La validation de l’étude du prolongement de la route Raoboulli à Nièga et de Nièga à Sanguin principalement est en cours », a-t-il poursuivi.
Saisissant l’opportunité, les influenceurs et les journalistes ont porté leurs préoccupations sur les caractéristiques du bitume et de la route.
Selon M.Nadinga, la route ne sera pas en double sens et en matière de voirie, un des canaux reliés aux caniveaux de drainage des eaux prendra sa source à partir du jardin du maire pour se jeter dans le cours d’eau de Bonkin.
« Le 2e canal longera la nationale 15 pour se jeter au barrage de Boulsa au secteur 4 », a-t-il précisé.
Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a demandé à chacun des participants, de donner l’information juste à ses auditeurs, à ses lecteurs pour les sensibiliser.
M. Conseiga a salué la contribution de la délégation spéciale communale pour son implication à la résolution de certaines difficultés sur le terrain.
Le premier responsable de la province a également remercié les services de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et de la nationale d’électricité qui ont accepté déplacer certaines de leurs infrastructures pour faciliter le tracé de la route.
Agence d’information du Burkina
JBD/NO/ATA
Gourma/Sport : Plus de 50 écoles prennent part aux activités sportives et culturelles de la CEB Fada 1
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Gourma/Sport : Plus de 50 écoles prennent part aux activités sportives et culturelles de la CEB Fada 1
Fada N’Gourma, (AIB)-Les activités sportives et culturelles de la Circonscription d’éducation de Base (CEB) de Fada N’Gourma 1, ont été lancées, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma par le président de l’édition de 2025, Ahadi Idani. Plus de 50 écoles prendront part aux différentes compétitions.
La Circonscription d’Education de Base (CEB) de Fada N’Gourma 1 a lancé officiellement, le samedi 25 janvier 2025 à Fada N’Gourma, les activités sportives et culturelles de la saison 2025, sous le thème « Le sport et la culture en milieu scolaire, tremplins pour la promotion de la cohésion sociale et la paix ».
Pour cette saison, plus de 50 écoles vont prendre part aux différentes compétitions telles que la lutte traditionnelle, le football, l’athlétisme, le théâtre, le ballet, la danse traditionnelle et le slam.
Le président de l’édition par ailleurs Chef de circonscription d’éducation de Base (CCEB), Ahadi Idani, a déclaré que le rôle du sport et de la culture dans l’éducation de l’enfant, futur citoyen, est indiscutable.
Pour lui, ces activités contribuent à l’épanouissement intégral des jeunes et renforcent les valeurs de disciplines, de solidarité et de résilience.
« C’est fort de cette évidence, que l’Organisation nationale du sport scolaires (ONASS) œuvre sans relâche depuis plusieurs années, pour promouvoir le sport et les activités culturelles en milieu scolaire », a soutenu, Ahadi Idani.
Le CCEB a indiqué que la lutte traditionnelle est une discipline qui incarne des valeurs profondes telles que le courage, le respect de l’adversaire, l’honneur et la résilience.
« Ces valeurs leur sont utiles compte tenu des enjeux et défis auxquels qu’ils font face depuis plusieurs années », a affirmé M. Idani.
La première journée en plus de la lutte traditionnelle, a connu une séance d’aérobic qui a regroupé plus de 200 participants et un match de football qui a mis en compétition les écoles du secteur 11 A et celle de Bansoundi avec le score nul d’1 but partout.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo
Kourweogo/Vaccination contre la fièvre typhoïde : « 68,88% de la population cible couverte », Médecin
BURKINA-KOURWEOGO-SANTE-VACCINATION-FIEVRE-TYPHOIDE
Kourweogo/Vaccination contre la fièvre typhoïde : « 68,88% de la population cible couverte », Médecin
Boussé, (AIB)-Le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Boussé, Dr Adeline Dabiré/Salou, a salué, le samedi 26 janvier 2025 à Boussé, au cours de sa sortie de supervision des activités sur le terrain, le taux de performance de 68,88% de la couverture de la province, au troisième jour de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde.
A l’instar des autres localités du Burkina Faso, la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde a commencé le 23 dernier et va se poursuivre jusqu’au 29 janvier 2025 dans la province du Kourwéogo.
Les populations concernées sont les enfants de 9 mois à 14 ans.
Au cours de sa sortie de supervision des activités sur le terrain, le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Boussé, Dr Adeline Dabiré/Salou, a visité des centres de vaccination fixes et les équipes mobiles de la commune de Boussé.
« Le taux de couverture de la province est de 68,88% en ce troisième jour. Une performance qui est encourageante pour la suite de la campagne », a-t-elle indiqué.
Elle a appelé à la mobilisation des parents d’enfants et des acteurs communautaires, afin qu’aucun enfant ne soit oublié.
A son avis, les activités se déroulent bien dans son district et les données en sa procession indiquent que 32 formations sanitaires sur les 34 que compte le district ont franchi la barre des 50% de couverture de leurs populations cibles.
L’équipe conduite par la MCD, s’est arrêtée au grand marché de Boussé, un site mobile relevant du CSPS urbain.
Cette halte a permis au premier responsable du district de s’enquérir du déroulement de la campagne et d’encourager le personnel.
« Dans ce centre de santé, l’objectif assigné est de vacciner 7026 enfants », a laissé entendre, l’infirmier chef de poste, Moumouni Sawadogo, qui a précisé que 5514 enfants de la tranche d’âge concernée ont déjà été touchés.
Décrivant le dispositif mis en place pour le besoin de cette campagne, M. Sawadogo, a fait savoir que ce sont une quarantaine d’agents de santé et de volontaires qui sont mobilisés.
« Reparties en 8 équipes, elles ont pour tâche d’assurer l’opération dans les sites fixes mais aussi de sillonner les établissements scolaires, les yaars, les marchés et les lieux de cultes », a-t-il ajouté.
Il a exprimé sa reconnaissance à l’endroit de ses collaborateurs et de ses partenaires, pour leur engagement, qui dit-il va permettre l’atteinte des objectifs.
Agence d’information du Burkina
DB/hb/yo
Mouhoun : La coordination de veille citoyenne offre 40 postes récepteurs et 02 tonnes de vivres aux forces combattantes
BURKINA-MOUHOUN-VEILLE-COORDINATION-DON
Mouhoun : La coordination de veille citoyenne offre 40 postes récepteurs et 02 tonnes de vivres aux forces combattantes
Dédougou, (AIB)-La coordination régionale des associations de la veille citoyenne, a remis, le vendredi 24 janvier 2025, 40 postes récepteurs et de 2 tonnes de vivres aux forces combattantes de la Boucle du Mouhoun. D’une valeur totale de 3 031 625 F CFA, ce don a été rendu possible grâce à une collecte de fonds mobilisant la communauté locale.
Parrainée par sa Majesté le Chef de Canton de Dédougou, la cérémonie de remise de 40 postes récepteurs et de 2 tonnes de vivres aux forces combattantes de la Boucle du Mouhoun, a eu lieu le vendredi 24 janvier 2025 à Dédougou.
En octobre 2024, lors dune marche de soutien aux autorités de la Transition, la coordination régionale du mouvement de la veille patriotique du Faso, avait lancé un appel à contribution afin d’acquérir du matériel pour les forces de défense et de sécurité de la région de la Boucle du Mouhoun, sous le parrainage du chef de canton de Dédougou.
Après quelques mois de collecte, cette initiative a permis de mobiliser la somme de 3 031 625 F CFA et a permis lachat de 40 postes de communication pour les FDS et 02 tonnes de riz pour les VDP.
La présidente de la coordination de la veille patriotique de Dédougou, Salimatou Compaoré, a souligné que ce geste a pour symbolique de réitérer l’engagement et l’encouragement de la veille citoyenne pour les forces combattantes qui abattent un travail exemplaire sur le terrain dans la reconquête du territoire national.
« La remise de ce don est le résultat d’une collecte de fonds réussie, qui a mobilisé des acteurs de la société civile, des entreprises locales et des citoyens désireux de contribuer à l’effort de guerre », a-t-elle indiqué.
Pour la présidente de la coordination de la veille patriotique de Dédougou, les postes récepteurs sont essentiels pour améliorer la communication au sein des unités et les vivres permettront de répondre aux besoins alimentaires des VDP.
Salimatou Compaoré, a souligné que la veille citoyenne continuera dappeler la population résiliente de la Boucle du Mouhoun à une mobilisation autour de nos FDS et VDP dans leurs actions de reconquête.
Le Chargé de l’expédition des affaires courantes de la 5e région militaire, le Lieutenant Colonel Sosthène Coulibaly, a exprimé sa profonde gratitude envers la veille citoyenne.
Il a salué lesprit de solidarité qui renforce le moral des troupes et souligne l’importance d’un soutien communautaire dans les efforts de lutte contre le terrorisme.
Le Lieutenant Colonel Coulibaly, a également appelé la population à rester mobilisée autour de l’armée pour garantir la sécurité et la paix dans la région.
Pour le haut-commissaire de la province du Mouhoun, Souleymane Nakanabo, ce geste patriotique est à saluer et répond à lappel à lélan patriotique lancé par le Président du Faso.
« Ce don a lieu dans un contexte qui est celui de la reconquête du territoire national et entre en droite ligne à lappel lancé par le Président Ibrahim Traoré au soutien patriotique. Nous remercions la veille citoyenne pour son engagement et ce geste patriotique à laccompagnement de la lutte pour la reconquête du territoire national », a dit M. Nakanabo.
En recevant le don, le chef de corps du 51e RIC de Dédougou, le Capitaine Ambroise Belemkoabga, a témoigné sa reconnaissance à la veille citoyenne pour les postes récepteurs qui permettront daccroitre les capacités de communication des FDS sur le terrain et les vivres pour accroitre les capacités alimentaires des VDP qui font un bon travail sur le terrain.
Il a invité la veille citoyenne à continuer à se mobiliser derrière les forces combattantes pour les accompagner dans leurs actions de reconquête vers la victoire finale.
La cérémonie de remise, sobre soit-elle, a été un moment fort de solidarité et d’engagement envers les forces combattantes de la Boucle du Mouhoun.
Elle rappelle à tous l’importance de l’unité et de la mobilisation collective pour faire face aux défis sécuritaires.
Grâce à des initiatives comme celle-ci, la population de Dédougou démontre sa détermination à soutenir ceux qui protègent leur sécurité et leur avenir.
Agence d’information du Burkina
SB/hb/yo
Promotion du livre burkinabè : la librairie HOFIO organise à Ouahigouya un espace de loisirs littéraires
Burkina/Yatenga-Culture-Promotion du livre
Promotion du livre burkinabè : la librairie HOFIO organise à Ouahigouya un espace de loisirs littéraires
Ouahigouya, 26 janvier 2025 (AIB) – La librairie HOFIO organise, du 24 au 27 janvier, ses journées promotionnelles de vente de livres burkinabè et d’ailleurs. La cérémonie de lancement s’est tenue à la place de la Nation de Ouahigouya, en présence des autorités locales, de plusieurs acteurs culturels, d’élèves et d’autres amoureux de la lecture. À cette occasion, un lot d’ouvrages d’une valeur de 500 000 francs CFA a été remis à la bibliothèque communale de Ouahigouya, comme l’a constaté un journaliste de l’AIB.
Active dans le domaine du livre depuis 2018, la librairie HOFIO s’inscrit dans une dynamique de développement culturel et éducatif endogène, ainsi que de formation continue, gage de performances accrues.

Cette « librairie autrement » se veut un canal de promotion de la lecture, de l’écriture, et des ressources culturelles et éducatives au Burkina Faso. Elle s’engage également à promouvoir et à rendre accessibles des livres spécialisés dans divers domaines pour tous les publics.
Selon la directrice générale de HOFIO, Estelle Yaméogo, son entreprise propose des ouvrages destinés à tous les publics, en particulier aux enfants, à la jeunesse et à tous les passionnés de lecture.

En marge de l’exposition-vente, un lot de livres d’une valeur de 500 000 francs CFA a été offert à la bibliothèque municipale de la cité de Naaba Kango.
Présent à la cérémonie de lancement, le conseiller technique du gouverneur de la région du Nord, Karim Tasbédo, a salué l’initiative de la librairie HOFIO et son choix de la région du Nord pour ses journées de promotion et de vente de livres burkinabè et étrangers.
Il a également remercié la responsable de la librairie pour avoir enrichi la bibliothèque communale avec de nouveaux ouvrages, avant d’encourager les populations, notamment les étudiants et les élèves, à venir s’approvisionner en livres pour enrichir leurs connaissances.

Dans son allocution, Mme Yaméogo a expliqué : « Ouahigouya est une grande ville qui abrite d’importantes institutions privées et publiques, notamment des écoles professionnelles telles que l’université Lédea Bernard Ouédraogo, ainsi que des collèges. C’est la raison pour laquelle HOFIO a choisi cette belle cité pour encourager un plus grand intérêt pour la lecture, d’autant plus que c’est une zone éloignée de la capitale, où l’accès à certains documents et ouvrages reste souvent difficile. »
Mme Yaméogo a également souligné le manque de promotion et la difficulté d’accès aux livres burkinabè, souvent dues à l’absence de cadres appropriés pour valoriser les productions locales.
Cette situation oblige les auteurs à promouvoir leurs œuvres de manière isolée. Elle a invité les acteurs du secteur à collaborer avec HOFIO pour renforcer la visibilité des livres burkinabè.
Pendant ces journées promotionnelles, des activités ludiques, telles que des jeux et des concours autour du livre, animées par l’équipe de HOFIO, sont prévues, dans un esprit de convivialité avec la population.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata
Promotion de la paix : une association galvanise les ressortissants de Barga
Burkina/Yatenga-Barga-Veille citoyenne
Promotion de la paix : une association galvanise les ressortissants de Barga
Ouahigouya, 26 janv. 2025 (AIB)-L’association Veille citoyenne de la commune de Barga a organisé, ce dimanche, une conférence publique à l’intention de ses ressortissants déplacés internes et des personnes ressources résidant dans la cité de Naaba Kango. Cet événement a été marqué par un moment de partage d’idées, comme l’a constaté un journaliste de l’AIB.

Placée sous le thème « Engagement citoyen et cohésion sociale à Barga : des leviers essentiels pour renforcer la résilience de la communauté », cette conférence a été présidée par le président de la Délégation spéciale communale de Barga, Augustin Ilboudo.
Elle a également réuni plusieurs ressortissants de la localité, dont sa notabilité Naaba Saaga de Ramdola.

Déplacée à cause de l’insécurité, la commune de Barga, située à une trentaine de kilomètres de Ouahigouya, reste résiliente malgré les défis.
Pour encourager cet esprit de résilience, empreint d’espoir d’un retour prochain dans leur localité, l’association Veille citoyenne a organisé cette rencontre afin de regrouper ses ressortissants autour d’un idéal commun : l’engagement de tous pour le retour à la paix et à la sécurité.
Selon le président de la Délégation spéciale de Barga, Augustin Ilboudo, ce rassemblement avait pour objectif de renforcer l’engagement patriotique.

« Nous sommes réunis aujourd’hui grâce à la coordination de la Veille citoyenne des ressortissants de Barga pour échanger autour des thèmes de cohésion sociale et de patriotisme.
Il s’agit d’inculquer à chacun ces valeurs de paix, d’engagement patriotique et de résilience, promues par les plus hautes autorités du pays, dans l’intérêt de la sécurité et du développement de nos villages », a-t-il expliqué.
Pour sa part, sa notabilité Naaba Saaga, chef du village de Ramdola, a souligné l’importance de l’union face aux enjeux sécuritaires, portée par l’initiative de la Veille citoyenne.

« Nous avons été contraints de quitter nos villages à cause du terrorisme, mais grâce au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, et au travail efficace des FDS (Forces de défense et de sécurité) et des VDP (Volontaires pour la défense de la patrie) sur le terrain, nous constatons une nette amélioration de la situation. Nous espérons que, dans un délai proche, notre retour dans nos villages deviendra une réalité », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Ce que nous traversons est une leçon. Une fois de retour chez nous, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la paix, la sécurité et le développement de notre commune et de nos populations. »
Les participants, venus nombreux, ont activement pris part aux échanges et ont exprimé leur joie de se retrouver.
À l’issue des discussions, des recommandations ont été formulées en vue de favoriser un retour des populations dans un avenir proche.
Agence d’Information du Burkina
PN/ata
Boulgou : Pèlerinage paroissial à Zabré, une célébration sous le signe de la foi et de la gratitude
Burkina-Centre Est-Religion-Pèlerinage
Boulgou : Pèlerinage paroissial à Zabré, une célébration sous le signe de la foi et de la gratitude
Zabré, 25 janvier 2025 (AIB) – Ce dimanche 25 janvier, les catholiques de la paroisse Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Zabré, dans la province du Boulgou (région du Centre-Est), se sont réunis au sanctuaire Notre-Dame de Sangou pour leur pèlerinage annuel. Dans une ambiance empreinte de foi et de ferveur, le curé de la paroisse, l’abbé Jean Denis Ilboudo, a exprimé sa confiance en Dieu et sa reconnaissance pour la réussite de cet événement.
Les fidèles, venus des chapelles des communes de Zabré, Zoaga et Zonsé, ont prié et médité sur les textes liturgiques du jour.
L’abbé Ilboudo a encouragé les participants à lire, écouter et méditer la Parole de Dieu afin qu’elle demeure une source de paix, de force et de guérison.
La cérémonie a également connu la présence des autorités administratives et coutumières.
Le préfet et président de la délégation spéciale de Zabré a souligné l’importance des communautés religieuses dans le processus de réconciliation nationale et de retour à la paix au Burkina Faso.
« La religion est un vecteur de solidarité et de tolérance, et notre présence ici témoigne de notre soutien à cette initiative », a-t-il déclaré.
Le président du Conseil paroissial, Tobouré Jules Yigo, a pris la parole pour remercier les autorités, les organisateurs et les cinq chorales qui ont animé la célébration.
Une quête réalisée au cours de l’événement a permis de récolter plus d’un million et demi de francs CFA, destinés à la poursuite des travaux du sanctuaire Notre-Dame de Sangou.
Le pèlerinage a également coïncidé avec la célébration de la Journée de la Bible, renforçant ainsi l’importance de la Parole de Dieu dans la vie spirituelle des fidèles.
La journée s’est conclue par une adoration solennelle du Saint-Sacrement, moment de recueillement intense pour les participants.
Le diocèse de Manga prévoit un autre grand rassemblement le 9 février 2025 à Sakouilga, dans la commune de Manga, pour le pèlerinage diocésain. Ce sera une nouvelle occasion pour les fidèles de se retrouver et de renforcer leur foi.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
JPB/ata
Burkina : les formalités de séparation de la CEDEAO au menu des échanges un an après le retrait des pays de l’AES
Burkina : les formalités de séparation de la CEDEAO au menu des échanges un an après le retrait des pays de l’AES
(Ouagadougou, le 26 janvier 2025)
Les ministres des Affaires étrangères de la Confédération des Etats du Sahel tiennent ce dimanche 26 janvier 2025 à Ouagadougou, une réunion dont l’objectif est de dégager une approche commune dans la définition des formalités de séparation avec la CEDEAO.
SEM Karamoko Jean Marie TRAORE et ses homologues de la République du Niger SEM Bakary Yaou SANGARE, et SEM Abdoulaye DIOP de la République du Mali examinent un document commun de stratégie en vue des négociations sur la sortie des trois pays de l’AES de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
L’ouverture de la réunion a été présidée par SEM Abdoulaye DIOP, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, pays assurant la présidence en exercice de la Confédération de l’AES.
Prononçant le discours d’ouverture officielle de cette réunion majeure, SEM Abdoulaye DIOP a salué l’esprit d’unité, de solidarité et de fraternité imprimé par les trois Chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel.
Il a également salué la dynamique et la démarche de coordination diplomatique pour parler d’une seule voix et porter ensemble la vision de la Confédération des Etats du Sahel à travers le monde.
« Je félicite le gouvernement du Burkina Faso pour la préparation de cette présente réunion et ce, de manière inclusive et participative », a-t-il indiqué.
S’agissant des travaux préparatoires des hauts fonctionnaires de la Confédération des Etats du Sahel en prélude à la réunion ministérielle, SEM Abdoulaye DIOP a reconnu la qualité des travaux et la pertinence des documents soumis à leur appréciation.
« Leurs recommandations pertinentes nous rappellent l’importance de maintenir une vigilance constante dans le cadre de la gestion des implications de notre retrait de la CEDEAO », dira le Chef de la diplomatie malienne, avant de souligner que «ce retrait nous offre une opportunité de parvenir à une fraternité réelle, sans aucune ingérence ; une autre façon d’arriver à une intégration réelle, sans manipulation mais aussi sans esprit de domination d’un pays par un autre, d’un peuple sur d’autres peuples ».
Dans son intervention, le Chef de la diplomatie du burkinabè SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a souhaité que cette réunion aboutisse « à la création d’un espace sous régional plus fort et plus en phase avec les aspirations profondes des vaillantes population ».
Le ministre en charge des Affaires étrangères du Niger SEM Bakary Yaou SANGARE a également formulé le vœu qu’à l’issu de cette réunion, la Confédération puisse disposer d’un document de stratégie qui permettra de mener à bien les discussions avec la CEDEAO.
DCRP/MAECR-BE
Sortie CEDEAO : une délégation nigérienne accueillie à Ouagadougou pour la mobilisation historique du 28 janvier 2025
Sortie CEDEAO : une délégation nigérienne accueillie à Ouagadougou pour la mobilisation historique du 28 janvier 2025
Ouagadougou, 26 janv. 2025 (AIB) – Une délégation nigérienne, conduite par le président du Comité de soutien à l’Alliance des États du Sahel pour une conscience patriotique (COSAES/CP), Mohamed Doro, a été accueillie dimanche à l’aéroport de Ouagadougou en vue de la mobilisation historique prévue le 28 janvier 2025 pour acter la sortie définitive de l’AES de la CEDEAO.
« Je remercie tous ceux qui se sont déplacés pour m’accueillir ce matin à l’aéroport international de Ouagadougou. Cela me va droit au cœur, et les mots me manquent. Je vous dis bravo », a déclaré Mohamed Doro, président du COSAES/CP du Niger.
M. Doro, à la tête d’une délégation, a indiqué être venu prendre part à la mobilisation historique prévue dans la capitale burkinabè, le 28 janvier 2025, pour officialiser la sortie définitive de l’AES de la CEDEAO.
Il a également souligné avoir rallié Ouagadougou avec la compagnie aérienne Air Burkina, afin de transmettre un message fort aux peuples burkinabè, malien, et nigérien, ainsi qu’au reste du monde.
« Ce déplacement s’inscrit dans le cadre de la grande mobilisation qui aura lieu dans nos trois États, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a-t-il affirmé.
Le président du COSAES/CP du Niger était accompagné de son homologue du Haut Conseil des Burkinabè au Niger, Ali Tindano.
Mohamed Doro a, par ailleurs, exhorté la population de Ouagadougou et des environs à sortir massivement le 28 janvier pour participer à cette marche historique en soutien aux pays de l’AES, qui, selon lui, marquera les esprits et hantera à jamais les impérialistes.
« Nos trois chefs d’État ont décidé de quitter librement la CEDEAO tout simplement parce qu’elle ne répondait plus aux attentes de nos trois communautés.
La CEDEAO était devenue un syndicat de chefs d’État et un refuge pour les enfants d’anciens Premiers ministres, ceux qui ont dirigé les pays sous le règne de la démocratie », a-t-il déclaré.
De son côté, le président du Conseil des jeunes de l’AES au Burkina Faso, Sidnomwendé Ismaël Sawadogo, a salué les présidents du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le général Assimi Goïta, et du Niger, le général Abdourahamane Tiani, pour leur leadership et leur vision en faveur de l’épanouissement des peuples de l’AES.
« Nous sommes là pour accueillir le président du COSAES/CP du Niger, Mohamed Doro, dans le cadre de notre marche qui se tiendra le 28 janvier 2025 à Ouagadougou. À travers cette marche, le monde entier parlera de nous. Nous avons dit non à la CEDEAO et nous disons oui à l’AES », a-t-il confié.
Selon lui, un point de presse sera organisé demain, lundi, avec le président Doro sur la grande mobilisation du 28 janvier, tout en révélant que sa structure avait transmis un carton symbolique à l’institution ouest-africaine.
M. Sawadogo a également rappelé que des Maliens avaient été accueillis la semaine passée pour la même manifestation prévue le mardi 28 janvier 2025.
Les trois pays de l’AES, que sont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, cesseront, à partir du 29 janvier 2025, d’être membres de la CEDEAO.
Lors du sommet ordinaire tenu le dimanche 15 décembre 2024 à Abuja, la capitale du Nigéria, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont acté le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger, avec un délai de rétractation de six mois.
Agence d’information du Burkina
NO/AS/ATA







































