Accueil Blog Page 296

Kourwéogo/Journée nationale de l’arbre : 1 050 plants de renfort pour la forêt villageoise de Barama

BURKINA-KOURWEOGO-ARBRE-JOURNEE-CELEBRATION

Kourwéogo/Journée nationale de l’arbre :
1 050 plants de renfort pour la forêt villageoise de Barama

Boussé, (AIB)-Les forces vives de la province du Kourwéogo ont célébré, le 25 juillet 2024, la Journée nationale de l’arbre, dans la commune de Laye. Placée sous le parrainage du président du conseil d’administration de la SOTRACO, El hadj Amado Sawadogo, l’activité a permis de renforcer la densité du couvert végétal de la foret villageoise de Barama avec la plantation de 1 050 arbres d’espèces endogènes.

Organisée avec l’appui de la grande muraille verte, l’édition 2024 de la Journée nationale de l’arbre au Kourwéogo, s’est déroulée dans la forêt sacrée de Barama.

Autorités administratives, coutumières, religieuses, responsables associatifs, et services techniques de la province, ont participé à l’opération de reforestation.

Les plantes choisies pour cette année sont composées de baobab, de tamarinier, de Zamné et de lianes.

«Des essences locales adaptées aux conditions climatiques de la région, retenues également pour leurs utilités tant alimentaires qu’économique», a indiqué le directeur provincial en charge de l’Environnement, Tasséré Ouédraogo.

Pour le site, il a relevé que la forêt de Barama qui occupe environ 89 hectares, présente un bon état de conservation.

Cependant, a dit Tasséré Ouédraogo, des clairières perceptibles par endroit, demandent à être comblées.

Le haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Barro, a expliqué que l’objectif de l’activité vise à sensibiliser et à susciter davantage d’engouement des populations en faveur de la préservation et la restauration du couvert végétal sur le territoire national en commençant par l’environnement immédiat de chacun.

«La forte pression humaine exercée sur les ressources forestières dans la province et les conséquences qui en découlent en terme de baisse de la fertilité des sols, de dérèglement climatique et partant de la paupérisation des populations, commande la mobilisation de tous les acteurs afin d’inverser cette tendance», a affirmé le haut commissaire.

Pour se faire, Siaka Barro, a interpelé les leaders d’opinion et les populations du Kourwéogo à redoubler d’efforts en vue du renforcement de l’existant et de récupération des écosystèmes dégradés par des actions aussi bien individuelles que collectives.

Dans le même sens, le parrain, Amado Sawadogo, a mis l’accent sur le devoir collectif de surveillance et d’entretien des plants mis enterre ce jour.

Il a félicité la communauté de Barama pour l’effort consenti dans la préservation de la forêt centenaire et les a invités à une meilleure organisation afin que ce couvert végétal soit un exemple de réussite dans la province.

La forêt villageoise de Barama a changé de statut et devient désormais une forêt communale, par la délégation spéciale de la commune de Laye le 24 juillet 2024.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

Musique : L’artiste Da Yeri présente son Kundé de l’espoir aux journalistes de Gaoua

Musique : L’artiste Da Yeri présente son Kundé de l’espoir aux journalistes de Gaoua

Gaoua, 27 juil.2024(AIB)-Lauréate du Kundé de l’espoir 2024, l’artiste Da Yeri a présenté son trophée aux journalistes de Gaoua, le lundi 22 juillet 2024, dans les locaux de la RTB/Sud-Ouest.

En séjour dans sa ville d’origine, Gaoua, l’artiste Da Yeri, lauréate du Kundé de l’espoir 2024, est passée dans les locaux de la RTB2/Sud-Ouest le lundi 22 juillet 2024 afin de présenter son trophée aux journalistes de Gaoua.

Elle a profité de l’occasion pour remercier toute la population pour les soutiens multiformes qui lui ont valu cette distinction au plan national.

« Je rends grâce à Dieu. Quand vous faites un travail qui est récompensé, cela fait plaisir et donne de la force. Je suis très heureuse », a-t-elle confié, tout en remerciant sa communauté et les journalistes pour leur soutien.

Pour maintenir la barre haute, Da Yeri, de son vrai nom Yeri Angèle Da, compte travailler dur et prévoit une tournée dans la région du Sud-Ouest pour se faire connaître davantage.

Le prix du Kundé de l’espoir est un défi majeur pour l’artiste qui espère, avec le soutien de ses mélomanes, gravir les échelons pour atteindre le sommet.

Pour s’imposer dans sa région d’origine puis à l’extérieur, son manager, Adama Cissé, prévoit des stratégies pour encadrer l’artiste afin de lui préparer un avenir meilleur.

« L’artiste est de la région, il est important de se faire connaître par les siens. Nous ne pouvons rien faire sans impliquer le Sud-Ouest », a-t-il indiqué.
Agence d’information du Burkina
BJMT/ata

Banwa : Journée de prières et de bénédictions pour une stabilité au Burkina Faso

Burkina-Banwa-Journée-Prière

Banwa : Journée de prières et de bénédictions pour une stabilité au Burkina Faso

Solenzo, (AIB)- Les fidèles musulmans « Soufi » de la ville de Solenzo ont fait des prières et des bénédictions à la mosquée du secteur 4 pour un retour de la paix au Burkina Faso, le samedi 27 juillet 2024 dans la matinée.

Pour l’occasion, les femmes et les enfants étaient habillés en blanc, « symbole de paix».

Les différentes couches sociales présentes et les représentants des autorités administratives ont pris la parole avant le début de la cérémonie pour exprimer leur soutien à cette journée de prières et de bénédictions organisée par le Cheick Abdoul Karim Tiama.
Avant sa prise de parole, le Cheikh Abdoul Karim Tiama, s’est agenouillé pour demander la permission à la délégation de Bobo et à l’ensemble des fidèles musulmans de Solenzo.

De son avis, cette journée est dédiée aux invocations et à la prière pour une véritable paix et de quiétude dans tout le pays.
Il a également fait des bénédictions aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) déployés sur le théâtre des opérations et aux autorités du pays.
La prière a duré près d’une heure et les organisateurs ont donné rendez-vous à leurs fidèles pour une prêche dans les prochains jours.

Agence d’information du Burkina
SO/dnk/ata

Ioba : Effort de paix / Plus de 2 millions de FCFA remis à l’issue de la marche de soutien à Dano

Burkina – Ioba – Soutien – Transition

Ioba : Effort de paix / Plus de 2 millions de FCFA remis à l’issue de la marche de soutien à Dano

Dano, 27 juillet 2024 (AIB) – La coordination provinciale de soutien à la transition du Ioba a remis la somme de 2 176 700 francs CFA au haut-commissaire de la province, Bernadette Adenyo/Sermé, pour le fonds de soutien patriotique, le samedi 27 juillet 2024 à l’issue d’une marche à Dano.

Cette marche/meeting de soutien à la transition, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) est la deuxième du genre organisée par la coordination provinciale du Ioba à Dano.

Une fois encore, les populations sont sorties nombreuses pour réaffirmer leur engagement à soutenir la transition et le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Elles ont marché de la mairie de Dano pour rejoindre le haut-commissariat de Dano en passant par la gendarmerie.

Pancartes et drapeaux du Burkina, du Niger, du Mali et de la Russie en main, les marcheurs ont scandé des slogans d’encouragement à la transition, aux FDS et VDP pour leur détermination à ramener la paix partout au Faso.

Ils ont été reçus par le haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo/Sermé, accompagnée du secrétaire général de la province, André Lankoandé, du préfet, PDS de la commune de Dano, Denis Zanré, et des FDS.

Les membres de la coordination ont remis à la première responsable de la province la somme de 2 176 700 francs CFA comme contribution au fonds de soutien patriotique.

À l’unisson, le public a entonné l’hymne national le Ditanyè, marquant le début des interventions.

Le coordinateur provincial de soutien à la transition, Aristide Youorikiè Dabiré, a salué la mobilisation constante des populations de Dano et leur solidarité en faveur des FDS et VDP.

« L’objectif de cette marche est de démontrer à nouveau le soutien indéfectible des populations du Ioba à la transition pour le leadership vertueux du Capitaine Ibrahim Traoré pour les cinq prochaines années », a déclaré Aristide Youorikiè Dabiré.

En plus, il ajoute que le rassemblement de ce jour permet d’exprimer leur fierté à l’égard des FDS et VDP pour les énormes sacrifices qu’ils consentent jour et nuit dans le cadre de la reconquête de l’intégralité du territoire national.

M. Dabiré demande une nouvelle constitution dans laquelle les aspirations du peuple seront prises en compte.

Le coordinateur provincial a affirmé leur soutien à la création de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Il a félicité les FDS et VDP de la province pour leur engagement à maintenir la sérénité et la paix dans le Ioba.

Aristide Dabiré a formulé une doléance pour l’ouverture de postes de police ou de gendarmerie dans certaines communes de la province du Ioba.

Il a remercié toutes les forces vives du Ioba pour leur solidarité et leur contribution à l’organisation de cette manifestation de soutien à la transition, aux FDS et VDP.

Le haut-commissaire a remercié les populations pour avoir donné la main d’association au gouvernement dans cette lutte qu’il mène contre l’hydre terroriste.

Dans ce combat, chaque Burkinabè a son rôle à jouer pour la reconquête du territoire national, a-t-elle déclaré.

« L’an passé, vous avez apporté votre soutien et cette année encore vous donnez cette contribution inestimable au retour de la paix et de la sécurité dans notre pays », a poursuivi Mme Adenyo.

Pour elle, la chaîne de soutien autour de la transition dont a parlé le Président du Faso ne doit jamais se rompre jusqu’à ce que l’hydre terroriste soit vaincu.

Elle exhorte les populations à faire en sorte que leurs actions ne soient pas des problèmes à résoudre par la transition, mais bien au contraire, qu’elles soient des solutions dans ce combat libérateur.

Elle a remercié les populations et les ressortissants de la province du Ioba pour avoir répondu à l’appel du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Cheikh Bassirou Guira indique que chaque citoyen doit être un combattant à sa manière. Le président du conseil provincial des personnes âgées du Ioba, Dindomè Albert Somé (bonnet), affirme que les personnes âgées soutiennent fermement le Capitaine Ibrahim Traoré et son équipe.

Une séance de don de sang est organisée par la coordination provinciale de soutien à la transition du Ioba, le dimanche 28 juillet 2024 au musée de la Femme de Dano.

Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE
AIB / IOBA

Burkina : Plus de 300 plants mis en terre sur le site de production pénitentiaire de Sourgoubila

Burkina : Plus de 300 plants mis en terre sur le site de production pénitentiaire de Sourgoubila

Ouagadougou, 27 juillet 2024 (AIB) -Sous le parrainage de la Faîtière des caisses populaires du Burkina, les Forces de sécurité intérieure burkinabè ont planté samedi, plus de 300 pieds d’arbres sur le site du centre de production pénitentiaire de Sourgoubila, dans la province du Kourwéogo.

À l’occasion de la 10e édition de la journée de reboisement des Forces de sécurité intérieure, plus de 300 plantes pourvoyeuses de produits forestiers non ligneux ont été mises en terre par les corps paramilitaires, sur le centre de production pénitentiaire de Sourgoubila.

Selon le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, ce reboisement organisé par les Forces de sécurité intérieure est « un symbole de cohésion et de fraternité entre les personnels et les Forces de défense et de sécurité ».

Il a également saisi l’occasion pour remercier tous les partenaires qui ont soutenu l’organisation de cette journée de reboisement avant de livrer les raisons de l’ouverture du site de production pénitentiaire.

À en croire le ministre, l’État ne veut plus détenir des bras valides à la charge de la société.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ce centre de production, qui se veut être une prison à ciel ouvert, a été initié afin que les personnes en conflit avec la loi participent elles-mêmes à leur propre prise en charge mais aussi à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

La journée de reboisement a été coparrainée par la directrice générale de la faîtière des caisses populaires du Burkina, Azaratou Sondo/Nignan, représentée par son adjoint, Aryeonne Innocent Somé.

Selon M. Somé, le réseau des caisses populaires n’a pas hésité à accompagner cette activité, car elle entre en droite ligne de sa mission, qui est d’améliorer les conditions de vie de ses membres et de toutes les populations en général.

Pour lui, le changement climatique affectant les conditions de vie des populations, sa structure ne peut rester en marge de cette initiative de restauration du couvert végétal.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

L’Afrique australe est frappée par la pire sécheresse depuis 100 ans (ONU)

SOCIÉTÉ: AFRIQUE-SÉCHERESSE-ONU

L’Afrique australe est frappée par la pire sécheresse depuis 100 ans (ONU)

PRETORIA, 27 juillet. /TASS/. La pire sécheresse depuis 100 ans a frappé l’Afrique australe, laissant 27 millions de personnes dans la région au bord de la famine, a déclaré Lola Castro, directrice régionale par intérim du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies pour l’Afrique australe.

« L’Afrique australe connaît une sécheresse sans précédent depuis 100 ans, qui a détruit une grande partie des récoltes de la région, en particulier les céréales », a déclaré Lola Castro, citée par la station de radio locale EWN. « Dans de nombreuses régions, les agriculteurs n’ont rien récolté et la prochaine récolte n’aura pas lieu avant avril 2025. C’est maintenant qu’arrive la période la plus difficile, la famine menaçant 27 millions de personnes. »

Cette année, cinq pays du sud du continent – le Lesotho, le Malawi, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe – ont déclaré l’état de catastrophe alimentaire en raison de la sécheresse. La situation est difficile dans le secteur agricole en Angola et au Mozambique.

Selon Mme Castro, la sécheresse a détruit 70% des récoltes en Zambie et 80% au Zimbabwe. « Cela a déjà provoqué une hausse des prix des denrées alimentaires dans la région. La situation est extrêmement préoccupante. » Les experts du PAM estiment que 6 millions de personnes dans les pays d’Afrique australe ont besoin d’une aide alimentaire d’urgence. Cette aide nécessite 409 millions de dollars, dont la moitié a été récoltée jusqu’à présent, a indiqué Mme Castro.

Le Programme alimentaire mondial est une organisation des Nations unies. Créé en 1961, il distribue chaque année environ 4 millions de tonnes de nourriture aux personnes dans le besoin dans de nombreux pays du monde. Le siège du PAM se trouve à Rome.

Avec TASS

Burkina / Soutenance : Brahima Sodré se penche sur les violences électorales de 2016 dans la commune rurale de Saponé

Burkina – Soutenance – Master

Burkina / Soutenance : Brahima Sodré se penche sur les violences électorales de 2016 dans la commune rurale de Saponé

Ouagadougou, 26 juil. 2024 (AIB) – L’étudiant en sociologie Brahima Sodré, a soutenu jeudi son Master II qui aborde entre autres, les déterminants socio-politiques à la base des violences électorales de 2016 dans la commune rurale de Saponé.

« Mon étude est partie d’un constat à la suite des élections municipales de mai 2016 où il y a eu plusieurs reports dans certaines communes du Burkina Faso », a indiqué l’impétrant Brahima Sodré, en fin de formation en Master II de sociologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ).

Pour lui, 19 communes au total, dont celle de Saponé, étaient concernées par ce report des scrutins locaux, à cause des mésententes liées soit à la légitimité des candidats, soit à leur statut de résidence.

M. Sodré, qui s’exprimait jeudi à l’UJKZ de Ouagadougou lors de sa soutenance, a rappelé que le conseil municipal de Saponé a été dissous deux fois, du fait des violences électorales et du manque de consensus pour la mise en place de l’organe exécutif de la commune.

À l’écouter, celles-ci se justifieraient par plusieurs causes telles que les imperfections liées à l’organisation des primaires, le choix des candidats en tête de liste et l’implication de certains leaders de partis pour le choix du candidat à voter.

« En tant que sociologue, je me suis dit pourquoi ne pas mener une recherche pour mieux comprendre la façon dont les déterminants socio-politiques alimenteraient les violences électorales dans la commune rurale de Saponé », a-t-il ajouté.

Brahima Sodré dit avoir réalisé, du 6 au 23 octobre 2023, des entretiens auprès des anciens conseillers municipaux des différents partis politiques qui composaient le conseil municipal de Saponé et des personnes ressources pour s’imprégner du déroulement réel du scrutin au niveau de la commune rurale de Saponé.

L’impétrant a noté que la question de la légitimité des candidats qui se présentent pour les élections municipales demeure une véritable problématique au niveau de plusieurs communes et que la commune rurale de Saponé ne faisait pas exception, car cette situation fait naître des conflits intra-partis et même communautaires.

Selon M. Sodré, les autorités doivent revoir les textes et le code électoral pour instaurer le suffrage direct en lieu et place du vote indirect, afin de permettre aux populations de choisir directement leurs maires dans les communes.

Au terme de sa soutenance de Master II en sociologie, sa thématique, qualifiée d’intéressante et d’actualité, a été jugée recevable par le jury.

Le co-directeur de mémoire, le Maître-Assistant en sociologie, Dr Paul-Marie Moyenga, a pour sa part fait remarquer que Brahima Sodré a réalisé un excellent travail sur les violences électorales dans le cadre des élections municipales et en particulier en ce qui concerne le cas de la commune rurale de Saponé.

D’après Dr Moyenga, le jury a estimé que l’étudiant a adopté une méthodologie pertinente pour cerner la thématique de sa recherche.

« On se rappelle que la commune de Saponé, qui est son terrain d’investigation, a été l’objet de violences lors des dernières élections municipales, entraînant la dissolution du conseil municipal », a-t-il dit.

Le Maître-Assistant en sociologie a par ailleurs expliqué qu’au-delà de la commune rurale de Saponé, un ensemble de communes avaient été touchées par ce phénomène des violences électorales.

« Nous sommes tout heureux de trouver un étudiant qui part à l’information et utilise des techniques et méthodes pour explorer le problème sociologique », a confié Dr Paul-Marie Moyenga.

En rappel, en 2016, la commune rurale de Saponé a vécu des difficultés de fonctionnement de son conseil municipal à la suite des violences électorales. En février 2017, le conseil municipal de Saponé a été dissous par les autorités burkinabè.

Agence d’information du Burkina
NO/ho/ata

Bogandé : Un plaidoyer pour réussir la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier

Bogandé : Un plaidoyer pour réussir la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier

Bogandé, 25 juillet 2024 (AIB) – Le haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a présidé, jeudi à Bogandé, une rencontre de plaidoyer pour une campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) réussie dans le district sanitaire de Bogandé.

La campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) consiste à administrer aux enfants en bonne santé de 3 à 59 mois des médicaments pour les protéger de la maladie du paludisme pendant la saison des pluies. Elle est couplée au dépistage de la malnutrition et à l’identification et la destruction des gîtes larvaires.

Selon le communicateur Ba-Mohammed Sessouma, le médicament administré est destiné uniquement à la prévention et non au traitement du paludisme.

Le premier passage de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) du district sanitaire de Bogandé se tient du 26 au 29 juillet 2024. La campagne est ponctuée par 4 passages espacés de 28 jours les uns des autres.

Pour un bon déroulement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier, le haut-commissaire de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, avec les autorités sanitaires, ont mené un plaidoyer auprès des autorités coutumières et religieuses et des leaders communautaires. Ce faisant, le haut-commissaire a sollicité le soutien des leaders communautaires et associatifs dans la mobilisation de leurs communautés pour l’atteinte des objectifs.

La stratégie du porte-à-porte et celle du site fixe sont utilisées par les distributeurs ou agents de santé pour atteindre la cible. Selon le Dr Moussa Sawadogo, médecin-chef du district sanitaire de Bogandé, les enfants malades du paludisme ou en traitement avec du Cotrimoxazole ne doivent pas être administrés. « Ils doivent impérativement être traités et guéris avant d’être administrés », a-t-il recommandé.

Il est également conseillé, en cas d’effets indésirables majeurs, de référer aussitôt le cas au centre de santé et de promotion sociale le plus proche. Aussi, si l’enfant fait des vomissements après chaque prise du médicament, et au moins après deux prises, l’administration du médicament doit être obligatoirement suspendue.

Agence d’Information du Burkina
Ardjima Yempabou TINDANO

Solenzo: les populations invitées à participer massivement à la campagne de chimio-prévention du paludisme

Solenzo: les populations invitées à participer massivement à la campagne de chimio-prévention du paludisme

Solenzo, 27 juil 2024 (AIB) – Le Secrétaire Général de la province des Banwa, Abdoul Kader Kongzabré, a présidé un plaidoyer sur la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) ce vendredi 26 juillet dans la soirée, au district sanitaire de Solenzo.

La campagne, qui a débuté le vendredi 26 juillet matin, prendra fin le 29 juillet et concernera les enfants de 3 à 59 mois sur toute l’étendue du territoire provincial.

Le Médecin Chef du district sanitaire de Solenzo, Yelkouni Kouka, a animé le plaidoyer devant les responsables des différentes couches sociales de la province.

« De janvier 2024 à maintenant, nous avons enregistré 30 116 cas de paludisme, dont 10 332 enfants de moins de 5 ans avec 7 décès parmi lesquels 6 enfants. Il faut donc nous aider à faire passer l’information afin que cette campagne soit une réussite », a déclaré Yelkouni Kouka, MCD de Solenzo.

Pour cette campagne de vaccination, la stratégie porte-à-porte et la stratégie fixe sont préconisées afin de toucher tous les enfants cibles.

Yelkouni Kouka a affirmé que les gîtes larvaires seront détruits par les agents vaccinateurs dans les concessions pour empêcher la prolifération des moustiques.

Durant 4 jours, des comprimés antipaludiques seront donnés aux enfants bien portants de 3 à 59 mois.

Le Secrétaire Général de la province, Abdoul Kader Kongzabré, a interpellé chaque personne à sensibiliser son entourage, surtout dans les lieux publics et de culte, pour qu’aucun enfant n’échappe à cette campagne.

Agence d’information du Burkina
Salifou Ouedraogo
AIB Banwa

Bogandé : Le haut-commissaire Jean Baptiste Béogo galvanise les corps constitués

Bogandé : Le haut-commissaire Jean Baptiste Béogo galvanise les corps constitués

Bogandé, 26 juillet 2024 (AIB) – Le haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a initié une rencontre de concertation avec les Corps constitués de son territoire administratif.

Les corps constitués de la Gnagna ont répondu le vendredi 26 juillet 2024 à l’invitation du haut-commissaire Jean Baptiste Béogo. C’est la salle de réunion du haut-commissariat de Bogandé qui a servi de cadre pour cette rencontre de concertation initiée par la première autorité provinciale.

Un tour de table a permis à chaque membre des corps constitués, notamment les services techniques et les structures associatives, de dresser un bilan succinct des activités. Malgré la situation sécuritaire délétère, tous les services ont assuré la continuité du service public dans une résilience absolue.

Les examens scolaires se sont bien déroulés et les taux de succès sont en hausse comparativement à la session dernière, tant au CEP, au BEPC qu’au Baccalauréat. Au cours de l’année scolaire 2023-2024, deux établissements secondaires fermés ont rouvert leurs portes à Bilanga et Manni.

Au plan sanitaire, des stratégies ont été déployées pour faire face aux besoins pressants en soins de santé au regard des déplacements massifs des populations dans les localités d’accueil.

En effet, les Centres de Santé et de Promotion Sociale (CSPS) fermés ont été rouverts dans les centres-villes comme des postes avancés de santé afin de satisfaire les nombreux besoins en soins de santé.

La principale difficulté demeure la situation sécuritaire qui demeure préoccupante. Cela inclut des restrictions sur la liberté de mouvement et des impacts économiques.

La direction provinciale de l’action humanitaire a plaidé pour un accompagnement des populations hôtes qui sont durement touchées du fait qu’elles ne produisent plus dans les champs alors que la plupart sont sans source de revenus.

Selon la Direction provinciale des Infrastructures et du Désenclavement de la Gnagna, plusieurs infrastructures routières sont en souffrance par manque d’entretien.

Les entreprises commises à la tâche peinent à s’exécuter en raison du contexte sécuritaire. Le tronçon Bogandé-Manni, en passant par Thion, menace de se couper si rien n’est fait dans les prochains jours.

Les corps constitués ont également émis le vœu de voir rouvrir les institutions financières et le retour des services techniques des finances dans la province afin de faciliter les transactions.

Les capacités de transactions des mobiles money, les seuls moyens de transfert monétaire, sont faibles. Il faut passer plusieurs jours devant les agences avant d’être satisfait.

À tous les acteurs et membres des corps constitués de la province de la Gnagna, le haut-commissaire Jean Baptiste Béogo a adressé ses encouragements pour les efforts consentis mais aussi pour leur résilience.

Aux Forces de Défense et de Sécurité ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie, il a réitéré ses encouragements tout en les remerciant pour les résultats engrangés dans le cadre de la lutte contre l’insécurité.

Puis il les a exhortés à poursuivre le combat pour la libération totale de la province de la Gnagna du terrorisme.

Les participants ont loué l’initiative et ont sollicité auprès de l’autorité que de telles rencontres soient multipliées pour la mutualisation des forces.

Agence d’Information du Burkina
Ardjima Yempabou TINDANO

Burkina : Lancement du projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire

Burkina-Education-Citoyenneté-Cohésion-Projet-Sensibilisation

Burkina : Lancement du projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire

Ouagadougou, 27 juil. 2024 (AIB)-L’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) a procédé ce samedi matin à Ouagadougou, au lancement du «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso».

«Les traditionnels, les coutumiers et les religieux travaillent déjà quotidiennement sur les concepts de citoyenneté, de civisme, de vivre ensemble, et de cohésion sociale», a affirmé ce samedi le président de l’Association pour la tolérance religieuse et le dialogue intercommunautaire (ATR/DI) Issaka Sourwema.

Il a néanmoins précisé que «toute connaissance ayant des limites, nous allons contribuer à travers le projet, à ajouter à leur connaissance ce que les sciences et les techniques modernes ont en matière de compréhension de ces concepts».

La mise en œuvre du projet va également permettre «d’imaginer une synthèse réussie des mécanismes de prévention et de résolution des conflits dans les religions traditionnelles, chez les chrétiens et les musulmans pour obtenir des mécanismes alternatifs», a souligné Issaka Sourwema.

Le «projet éducation à la citoyenneté et cohésion sociale au sein des acteurs traditionnels, coutumiers et religieux dans les treize régions du Burkina Faso» est une sous composante du projet «Espace civique» qui est mis en œuvre par un consortium d’organisations de la société civile dont le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité Genève (DCAF) assure le lead.

Après le lancement intervenu ce samedi, l’ATR/DI prévoit le début de la mise en œuvre du projet pour la semaine prochaine du 1er au 8 août prochain à Bobo-Dioulasso (capitale économique) par l’organisation de deux activités, a informé le président de l’ATR/DI.

Il a indiqué que la première activité sera une session de formation sur le civisme, la citoyenneté, les techniques d’animation et de plaidoyers au profit de 30 membres de l’association venus des 13 régions du pays, afin de les outiller pour la mise en œuvre réussie du projet.

La seconde activité sera le renforcement des capacités des élèves, étudiants et stagiaires de l’université Nazi Boni dans la lutte contre l’extrémisme violent et favoriser la cohésion sociale, a-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ATA

La ville de Gayéri dispose d’un nouveau rond-point

La ville de Gayéri dispose d’un nouveau rond-point

Gayéri, le 24 juillet 2024 (AIB) – La ville de Gayéri dispose d’un nouveau rond-point grâce à la solidarité de sa population.

Sur l’initiative des autorités communales de Gayéri, avec l’appui des points focaux de l’initiative présidentielle, de la population de la ville de Gayéri et de la coordination des associations de veille citoyenne de la Komondjari (CPAVC), la ville de Gayéri, dans la province de la Komondjari, a pu réaliser un nouveau rond-point au cœur de la ville.

 

Ce rond-point va contribuer à la régulation de la circulation dans la ville et servir de point de rencontre pour les grands événements.

En rappel, les travaux de réalisation dudit rond-point ont débuté le 24 juin 2024 et ont pris fin le 4 juillet 2024.

Agence d’information du Burkina 

LNY/ata

 

Gayéri : Lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) 2024

Gayéri : Lancement de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) 2024

Gayéri, le 25 juillet 2024 (AIB) – Une rencontre de plaidoyer sur la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier (CPS) 2024 s’est tenue le 23 juillet dans la salle de réunion du district sanitaire de Gayéri.

Sur invitation du Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, une rencontre de plaidoyer sur la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier s’est tenue au district sanitaire de Gayéri le 23 juillet 2024.

L’objectif de cette rencontre était de présenter les orientations sur la mise en œuvre de la campagne de chimio-prévention du paludisme saisonnier aux parents ou tuteurs, aux hommes et femmes de médias, aux autorités coutumières et religieuses, aux responsables de marché, yaars et gares, aux autorités administratives et aux organisations de la société civile (associations, groupements).

Selon le communicateur, la chimio-prévention du paludisme saisonnier est l’administration intermittente d’une dose curative de médicaments antipaludiques aux enfants à haut risque de paludisme grave vivant dans des zones de transmission saisonnière, qu’ils soient ou non infectés par le paludisme.

Le public cible de cette campagne est les enfants de 3 à 59 mois. La campagne, qui se tiendra du 26 au 29 juillet 2024, compte toucher 55 624 enfants au premier passage, 56 860 enfants au deuxième passage, 58 310 enfants au troisième passage et 59 648 enfants au quatrième passage dans le district sanitaire de Gayéri.

Agence d’information du Burkina 

LNY/ata

Lutte contre le terrorisme : Un fils de Solenzo offre 20 motos et de l’argent aux VDP

Lutte contre le terrorisme : Un fils de Solenzo offre 20 motos et de l’argent aux VDP

Solenzo, 27 juil. 2024 (AIB) – Un fils de la commune de Solenzo a fait un don samedi, de 20 motos Sanili et une somme de 500 000 FCFA aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Solenzo.

Le Chef de canton de Solenzo, représentant le donateur, a affirmé dans son discours : « C’est un fils de la commune de Solenzo, sa famille et ses amis qui ont payé ces motos pour les VDP. Ils ont aussi donné 500 000 F pour le carburant mais le donateur refuse d’être cité ».

Le Secrétaire général de la province des Banwa, Abdoul Kader Kongzabré, qui a reçu ce don pour les VDP, s’est dit très fier et a invité l’ensemble des filles et fils de la province à faire de même dans toutes les communes des Banwa.

L’association des retraités de Solenzo a également profité de cette cérémonie pour remettre au Secrétaire général de la province des Banwa, la somme de 50 000 FCFA en soutien à l’effort de paix.
Agence d’information du Burkina
SO/ata

Namentenga : Les membres du cluster échangent sur la promotion de la cohésion sociale

Burkina- Namentenga- Echanges- Cohésion

Namentenga : Les membres du cluster échangent sur la promotion de la cohésion sociale

Boulsa 26 juil. 2024 (AIB)- Les membres du cluster ou groupe cohésion sociale du Namentenga ont échangé le 26 juillet 2024 à Zorgho (Ganrourgou) sur l’état des lieux de la cohésion sociale et la communication sensible aux conflits dans la province du Namentenga.
Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, présidant le cadre de concertation a remercié les membres pour leurs contributions et le Projet d’appui aux déplacés internes et de renforcement de la résilience des communes d’accueil (PDICA) qui a facilité la tenue de la rencontre.

Le délit de faciès, les abus sexuels, le mauvais état de l’ensemble du réseau routier de la province, la morosité des activités socioéconomiques dans les villages réinstallés, le manque de respect des ainés tels sont, entre autres, les obstacles jugés préjudiciables à la promotion de la cohésion sociale relevés par les participants.

Face à ces défis, les membres du cluster, à savoir les représentants des organisations de la société civile, les responsables religieux, les coutumiers et traditionnels, les responsables des services déconcentrés de l’Etat et les forces de défense et de sécurité ont convenu de créer un groupe WhatsApp pour promouvoir le vivre-ensemble.

Ils ont décidé de l’implication les leaders coutumiers et religieux dans la mise en œuvre du processus de réinstallation des populations, de l’organisation des convois des commerçants dans les villages réinstallés.

Les membres ont également évoqué l’initiation des activités civilo-militaires pour faciliter l’intégration, la dénonciation des cas d’abus, la réalisation des activités de sensibilisation à travers des émissions interactives.

Le représentant de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire a partagé les difficultés que sa structure rencontre avec les humanitaires et les personnes déplacées internes (PDI) dans le cadre du recensement et de la distribution des vivres et non vivres.
Dans leurs témoignages, les sages ont insisté sur l’importance du respect des ainés et de l’autorité. Selon eux, le développement d’un pays passe par la discipline et le respect.

Les participants ont échangé sur le thème « La communication sensible aux conflits » développé par l’animateur du PDICA, Zoumana Traoré
A l’issue des échanges, le président du cluster a félicité le projet pour son accompagnement et les participants pour les résultats engrangés.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

Burkina : Le SND remercie ses partenaires pour le soutien reçu depuis 40 ans

Burkina-Administration-SND-Quarantenaire

Burkina : Le SND remercie ses partenaires pour le soutien reçu depuis 40 ans

Ouagadougou, 27 juil. 2024 (AIB)-Le Service national de développement (SND) a remercié vendredi toutes les structures publiques et privées qui le soutiennent depuis quarante ans, pour la mise en place d’initiatives et de politiques en faveur du bien-être de milliers de Burkinabè.

Créé le 18 juillet 1984, le SND fête en ce mois de juillet 2024 ses 40 ans d’existence. Pour l’occasion, la structure a rendu hommage, le vendredi 26 juillet 2024 à ses partenaires pour leur soutien permanent.

Selon le Directeur général du SND, l’intendant colonel-major, Mathieu Bénao, sa structure, durant ces 40 années, a su tisser avec la jeunesse burkinabè un solide partenariat et constituer avec elle une véritable force au service du développement.

« Nous célébrons aujourd’hui un voyage collectif marqué par des défis relevés avec nos différents partenaires », a indiqué le DG.

Pour lui, la synergie d’action entre le SND et ses partenaires a permis, au fil des ans, de mettre en place des initiatives qui ont touché positivement la vie de nombreux citoyens.

C’est pourquoi il a salué les partenaires institutionnels, les ONG et les entreprises ayant participé à la réalisation des projets du SND.

« Ensemble, nous avons démontré que le développement n’est pas seulement une question de ressources, mais aussi une question de volonté collective », a reconnu Mathieu Bénao.

M. Bénao a également invité les partenaires du SND à continuer à travailler ensemble pour un développement inclusif et responsable du Burkina Faso.

En signe de reconnaissance, le SND a décerné des attestations à ses anciens collaborateurs et à ses différents partenaires.

Le SND, dans la mise en œuvre de sa politique, travaille avec des structures telles que le Trésor public, la Commission d’informatique et des libertés, la Loterie nationale burkinabè et la Brasserie du Burkina Faso / Société de Distribution de Boissons (BRAKINA/SODIBO).

Le SND est un service national obligatoire à caractère civique et ayant essentiellement pour but le développement socio-économique du Burkina Faso.

Il a pour objectif d’offrir aux jeunes un cadre de participation aux tâches de développement socio-économique du pays et de donner une formation professionnelle de base à ceux issus du milieu rural ou très tôt déscolarisés.

Le SND œuvre également à développer chez les jeunes l’esprit d’initiative et de patriotisme en leur inculquant des valeurs telles que la tolérance et la solidarité.

Agence d’information du Burkina  

ZO-OSA/ata

France/Jeux Olympiques : Les évêques déplorent des « scènes de dérision et de moquerie du christianisme »

France/Jeux Olympiques : Les évêques déplorent des « scènes de dérision et de moquerie du christianisme »

Ouagadougou, 27 juil. 2024 (AIB)-Les évêques de France ont marqué samedi leur désapprobation après que des artistes, généralement associés aux homosexuels (drag queens), ont imité, pendant l’ouverture des Jeux olympiques, le dernier repas de Jésus-Christ avec ses apôtres (Sainte Cène).

« La cérémonie d’ouverture proposée par le COJOP a offert hier (vendredi) soir au monde entier de merveilleux moments de beauté, d’allégresse, riches en émotions et universellement salués. Cette cérémonie a malheureusement inclus des scènes de dérision et de moquerie du christianisme, ce que nous déplorons très profondément », écrivent-ils dans un communiqué, cosigné par les organisateurs des « Holy Games » – programme de l’Église catholique pour concilier sport et foi.

Si les scènes ne sont pas précisément évoquées, un moment marquant de la cérémonie a été un tableau intitulé « Festivité » commençant par l’image d’un groupe à table, dont plusieurs drag queens, faisant penser à la Cène, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres.

« Nous pensons à tous les chrétiens de tous les continents qui ont été blessés par l’outrance et la provocation de certaines scènes. Nous souhaitons qu’ils comprennent que la fête olympique se déploie très au-delà des partis pris idéologiques de quelques artistes », ajoutent la Conférence des évêques et les organisateurs des « Holy Games ».

Ils remercient également « les membres des autres confessions religieuses qui nous ont exprimé leur solidarité ».

Des voix à droite, et plus encore à l’extrême droite, se sont aussi indignées depuis vendredi soir d’une cérémonie d’ouverture « wokiste », avec, entre autres, une vision qui « cherche à ridiculiser les chrétiens ».

« À tous les chrétiens du monde qui regardent la cérémonie d’ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations », a ainsi lancé l’eurodéputée Marion Maréchal (ex-Reconquête) sur le réseau social X.

En Occident, les drag queens sont des artistes masculins qui s’habillent grotesquement comme des femmes pour réaliser des spectacles. Ils sont généralement pris pour des homosexuels.

AIB avec AFP.

Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

Burkina-Bazèga-Plantation-Arbre

Kombissiri/Journée communale de plantation d’arbres : Plus de 7000 plants mis en terre

Kombissiri, (AIB) – A la faveur de la journée communale de plantation d’arbres, les autorités et les citoyens de la ville de Kombissiri dans la province du Bazèga, région du Centre -sud ont procédé le vendredi 26 juillet 2024, à la mise en terre de plus de 7060 plants de diverses espèces.

Les autorités administratives, coutumières et des citoyens de la ville de Kombissiri, ont observé la journée communale de plantation d’arbres. C’est le centre de tri des déchets solides de la ville qui a servi de site pour cette opération de reboisement à l’occasion de la journée communale de plantation d’arbres.
Selon le président de la Délégation spéciale de la commune de Kombissiri, Boukary Porgo, cette activité au niveau du centre de tri, entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale (PGES) dont l’objectif est de contribuer à restaurer les ressources forestières qui ont été détruites pendant les travaux d’aménagement du centre de tri et la décharge des déchets solides de la ville de Kombissiri.
Au total 7060 plants de plusieurs espèces ont été mises en terre soit 2060 plants au centre de tri et 5000 autres mis en terre quelques jours plutôt au niveau de la décharge située hors de la ville.
Pour le Haut-commissaire de la province du Bazèga, Téné Justine Kientega/ Ilboudo qui a présidé l’activité, la journée communale de plantation d’arbres répond à la vision du gouvernement du Burkina Faso qui a instauré la journée nationale de l’arbre (JNA) dont le thème cette année 2024
est : «Arbre, un capital de résilience pour un développement endogène». Elle a, à cette occasion, invité les citoyens de Kombissiri à l’entretien des arbres plantés.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Ioba : La province célébre la journée de l’Enfant africain en différé

Burkina-Ioba-Journée-Enfant-Africain

Ioba : La province célébre la journée de l’Enfant africain en différé

Dano, (AIB) – La région du Sud-ouest a commémoré la journée de l’Enfant Africain le 19 juin 2024 à Dano sous la présidence de la haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo née Sermé.
C’est la commune de Dano qui a abrité la célébration en différé de la 34e journée de l’Enfant africain (JEA) dans la région du Sud-ouest.

La JEA a été commémorée cette année sous le thème national : « Problématique de la protection et de la promotion des droits de la famille et de l’enfant dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».

La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des services en charge de la famille, de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua et de l’ONG Compassion International.
Des enfants des autres provinces du Sud-ouest à savoir la Bougouriba, le Noumbiel et le Poni étaient présents à cette commémoration.

La cérémonie officielle a été marquée par plusieurs interventions et des prestations d’enfants et d’un artiste musicien.
Une troupe d’enfants des églises évangéliques et celle de l’école primaire catholique Germain Nadal de Dano ont émerveillé le public à travers une pièce de théâtre, de la danse traditionnelle dagara et bwaba et un sketch sur les recommandations divines pour le bien-être de l’enfant.

Le président provincial du parlement des enfants du Ioba, Serges Ayoro, a salué l’effort des parents dans l’éducation de leurs progénitures. Néanmoins, il a souligné que les enfants ont encore plus besoin de l’accompagnement des parents dans une situation de crises sécuritaire et humanitaire.

Pour lui, les enfants doivent également respecter leur devoir.
Cela se traduit, entre autres, par l’obéissance et l’obtention de bons résultats scolaires pour être la fierté de la nation entière.
M. Ayoro a invité les autorités provinciales à dynamiser le parlement des enfants.

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Dano, Denis Zanré, a relevé que la famille est confrontée de nos jours à d’énormes défis aggravés par un contexte sécuritaire et humanitaire difficile. C’est pourquoi, il encourage les parents à plus d’ardeur et de résilience dans l’encadrement de leurs enfants à travers l’approche de la parenté positive.
Selon lui, cette démarche permet d’avoir une relation de confiance et un modèle d’exemplarité envers les enfants.

Pour le directeur de Plan International antenne régionale du sud-ouest / Gaoua, Clément Méda, le gouvernement du Burkina Faso travaille à assurer une éducation de qualité et inclusive pour tous les enfants du pays même en situation d’urgence. M. Méda soutient que c’est une opportunité de se réunir avec tous les acteurs pour réviser toutes les actions réalisées afin de permettre aux enfants de jouir de leurs droits. Il a relevé que depuis cinq ans, Plan International œuvre avec les services en charge de l’action humanitaire à renforcer les systèmes nationaux et les mécanismes communautaires de protection et de promotion des droits de l’enfant dans la région du Sud-ouest.

Quant au représentant de l’ONG Compassion Internationale, Lassina Toé, a indiqué que la vision de cette organisation est la protection de l’enfant.
« Chaque enfant doit être connu, aimé et protégé », tel est l’objectif premier de l’ONG Compassion selon M. Toé.

Compassion Internationale cherche à amener les enfants à être des adultes responsables pour la nation.
C’est pourquoi, l’ONG soutient une éducation qui impacte des vies afin d’instaurer un véritable changement à la base avec les enfants, a-t-il ajouté.

La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé, a dit que dans la région du Sud-ouest, le thème retenu pour la commémoration de la journée de l’enfant est : « la parentalité positive comme levier de protection des enfants contre les violences dans un contexte de crises sécuritaire et humanitaire ».

Ce thème interpelle l’ensemble des parents sur leur rôle majeur dans la protection de leurs enfants, a-t-elle souligné. Cela nécessite d’eux, l’adoption d’une approche bienveillante basée sur l’intérêt supérieur de l’enfant, a ajouté Bernadette Adenyo.
Elle a relevé que ce titre parental met l’accent sur l’empathie, l’affection, l’estime de soi et la non-violence.

La première responsable du Ioba stipule qu’il est donc nécessaire d’assainir davantage la relation parent – enfant et cela à travers une bonne communication et un environnement harmonieux.

Elle a remercié Plan International Bureau de Gaoua, l’ONG Compassion Internationale, les directions de l’action humanitaire, de la solidarité, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille pour leurs contributions à la tenue de cette cérémonie.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Dernières publications