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Balé : Des communautés villageoises équipent et réfectionnent le CSPS de Kopoie à plus de 3 millions francs CFA

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Balé : Des communautés villageoises équipent et réfectionnent le CSPS de Kopoie à plus de 3 millions francs CFA

Boromo, 5 fév. 2025 (AIB) – Les communautés du rayon sanitaire du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Kopoie dans la commune rurale de Pa ont offert du matériel médical et réfectionné les bâtiments de leur centre de santé à hauteur de plus de 3 millions FCFA.

La cérémonie de remise du matériel a eu lieu le samedi 1er février 2025 à Kopoie en présence du haut-commissaire de la province, des autorités locales et sanitaires et une délégation de la diaspora de la localité.

Les communautés de l’aire sanitaire du centre de santé et de promotion sociale de Kopoie se sont engagées dans la promotion de l’offre de santé et l’amélioration des conditions de travail du personnel soignant.

A cet effet, elles ont remis aux autorités administratives pour les besoins du CSPS 10 lits et matelas médicaux, une table d’accouchement, des mobiliers divers, une moto à deux roues. Elles ont également réfectionné les locaux du centre de santé, construit en 1983. Les donateurs ont estimé à 3 250000 francs CFA le coût du don.

Selon le représentant des ressortissants de la diaspora, Jeans Baptiste Vogna, le matériel médical et la réfection des locaux ont été possibles grâce à la contribution volontaire des ménages, du comité de gestion et la diaspora des villages de Didié, Voho et Kopoie qui constituent l’aire sanitaire.

Cette initiative endogène est partie de l’appel du personnel soignant et l’aspiration des communautés locales à améliorer le fonctionnement et l’offre sanitaire à la population.

Ainsi, les différents apports ont également permis d’équiper la nouvelle martinée construite et non équipée en 2023 par la mairie. La cérémonie de remise a été l’occasion pour le représentant de la diaspora, Jean Baptiste Vogna, de féliciter les villages pour leur mobilisation et soutien à l’initiative.

Il a également traduit la reconnaissance des communautés aux autorités administratives et au personnel soignant. M. Vogna a appelé les populations à fréquenter le centre de santé et les agents de santé à doubler d’effort pour l’accueil et les soins.

Les autorités administratives présentes à la cérémonie ont fortement apprécié l’initiative endogène des communautés. Selon le haut-commissaire, Ibrahim Boly, l’exemple de Kopoie doit inspirer les autres CSPS de la province.

C’est un élan patriotique qui me réconforte, le chef de l’état a invité les communautés à être les premiers acteurs de leur développement, a dit M. Boly.

Aussi, le haut-commissaire a dit d’être venu dans le village de Kopoie pour d’autre part saluer l’esprit de résilience des communautés. Il y a quelques mois personnes ne pouvait se rendre dans cette localité, le village a été libéré grâce aux courages des FDS et VDP, a dit l’autorité qui se réjouit du retour de la sécurité et la sérénité.

Dans le même sens, le président de la délégation spéciale de PA, Thomas Hien, a également traduit sa gratitude aux donateurs.

La cérémonie de remise a donné lieu à des festivités. La troupe traditionnelle du village et des célébrations populaires ont marqué la journée des populations de Kopoie et des villages environnants qui ont retrouvé leur paix et joie de vivre d’antan, selon les habitants.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

District sanitaire de Tougouri : 32 067 enfants seront rattrapés lors des vaccinations de routine contre la fièvre typhoïde

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District sanitaire de Tougouri : 32 067 enfants seront rattrapés lors des vaccinations de routine contre la fièvre typhoïde

Tougouri, 3 fév. 2025 (AIB)- Le district sanitaire de Tougouri, dans la province du Namentenga pourra rattraper si possible les 32 067 enfants de 9 mois à 14 ans qui n’ont pas encore reçu leurs doses de vaccination contre la fièvre typhoïde, au cours des séances de vaccination de routine dans les centres de vaccination.

Le district sanitaire de Tougouri, dans la province du Namentenga (Centre-Nord) a vacciné du 23 au 29 janvier 2025, 122 039 enfants de 9 mois à 14 ans contre la fièvre typhoïde des enfants sur les 154 106 prévus.

Dr Kiema a precisé que les vaccinations de routine sont des opportunités pour rattraper les 32 067 enfants qui n’ont pas reçu leurs doses

Selon le médecin-chef du district (MCD) de Tougouri, Dr Eric Kiema, l’accès difficile de certaines zones à fort défi sécuritaire par les agents vaccinateurs a été la principale cause de ce taux de 79,2%.

Le MCD a saisi l’occasion pour remercier les différentes équipes qui se sont déployées dans les sites de vaccinations identifiés pour la campagne de vaccination contre la typhoïde.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

 

Etalon en Or : Seydou Kéita et les ministres des sports de l’AES pour rehausser le niveau de l’événement 

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Etalon en Or : Seydou Kéita et les ministres des sports de l’AES pour rehausser le niveau de l’événement 

Ouagadougou, 5 fév. 2025 (AIB) – Les ministres en charge des sports des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et l’ex international footballeur malien Seydou Kéita pourront contribuer à rehausser le niveau de la cérémonie de remise des trophées Etalons en Or le 13 juin prochain, a annoncé mardi soir à Ouagadougou le Commissariat général, organisateur de cet évènement de renommée international, au cours d’une audience avec le ministre burkinabè des sports Roland Somda.

Le 13 juin prochain sera proclamé l’Etalon en or. Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda a reçu l’information du Commissaire général de l’événement, Lassina Sawadogo, en exclusivité.

Cette annonce a été faite au ministre Somda en compagnie de son chargé de mission Hubert Zoungrana et son directeur de la communication et des relations publiques Gildas Ouédraogo.

Le commissaire général Lassina Sawadogo a profité de l’occasion pour dévoiler les grandes articulations de cette édition 2025 de Etalon en Or qui, en plus des récompenses fera un clin d’œil aux acteurs qui ont changé leur vie et celle de leur communauté grâce au succès dans leur carrière.

Le prix de la reconnaissance à cet effet sera attribué à l’ancienne gloire du football malien, Seydou Kéita du Mali qui a créé une entreprise dans son pays. Cette entreprise a créé de nombreux emplois, contribuant à l’épanouissement des populations et à la lutte contre le chômage.

Dans la même veine, le commissaire général a demandé au ministre Somda d’intercéder auprès de ses collègues du Mali et du Niger afin qu’ils soient à ses côtés le jour de l’événement pour ensemble le présider. Le chef du département en charge des sports a marqué son accord et a salué la pertinence de l’évènement en promettant de prendre langue avec ses collègues malien et nigérien.

« Monsieur le Ministre nous a prêté une oreille attentive. Il a marqué son accord pour que les démarches nécessaires soient entreprises en vue de garantir le succès de la cérémonie qui mettra en lumière les sportifs burkinabè », s’est exprimé le commissaire général de Etalon en Or Lassina Sawadogo.

La machine de la 3e édition de Etalon en Or est donc lancée et avec le quitus du Comité scientifique de l’événement, le président du jury Pascal Ouédraogo et son équipe sont déjà à pied d’œuvre pour trouver les successeurs de Edmond Tapsoba (Etalon en Or catégorie Football), Hugues Fabrice Zango (Etalon en Or disciplines associées), Marthe Yasmine Koala (la Burkindi de la meilleure sportive Burkinabè) et la Fondation Bertrand Traoré (prix Noufou Ouédraogo pour la solidarité).
Agence d’information du Burkina
as/ata

Contrôle des prix et des produits périmés dans les Cascades:58 084 500 F CFA recouvrés pour les caisses de l’Etat

Contrôle des prix et des produits périmés dans les Cascades:58 084 500 F CFA recouvrés pour les caisses de l’Etat

La direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec la gendarmerie nationale et la police nationale, a animé une conférence de presse, le vendredi 31 janvier 2025 à Banfora. Face aux hommes de médias, il est revenu sur les opérations de contrôle menées par son service de contrôle économique et de la répression des fraudes au cours de l’année 2024.

Le département de l’Industrie, du Commerce, et de l’Artisanat, entend assainir les marchés, de veiller au respect des prix administrés et d’assurer la protection du consommateur. C’est dans dynamique que la direction régionale en charge du Commerce des Cascades a entrepris des opérations de contrôle en 2024 pour s’assurer du respect de la réglementation par les commerçants dans la région. Le vendredi 31 janvier 2025, le directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat des Cascades, Kobié Nébié, a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de ces opérations.

Plus de 1 185 commerçants, aux dires de M. Nébié, ont été contrôlés dont plus de 125 contrôles des procédures d’importation et d’exportation de bien ont été effectués et onze  déclarations de lieux de stockage ont été effectuées par les professionnels du commerce conformément à l’obligation de déclaration des lieux de stockage de produits destinés à la vente. « Ceux qui s’adonnaient à des pratiques de prix illicites ont été sanctionnés conformément à la règlementation », a indiqué Kobié Nébié. Les infractions les plus récurrentes, aux dires du directeur régional en charge du Commerce des Cascades, sont entre autres l’inobservation des conditions d’exercer, le défaut de publicité de prix, les pratiques de prix illicites, l’atteinte à la sécurité du consommateur, le non-respect des règles de facturation, la non délivrance des factures.

Le non-respect des règles relatives au commerce de distribution, la vente ou détention de produits prohibés ou périmés impropre à la consommation, le non-respect des mesures d’interdiction d’exportation de certains produits sont aussi d’autres infractions constatées par les équipes de la direction régionale au cours de leur mission de contrôle. Pour ces différentes infractions, les contrôleurs, pour faire appliquer la loi, ont procédé à des saisies. Il s’est agi de onze bidons de 25 litres de produits haoussa dits (lave-cœur), de dix cartons de cigarettes, de 5 000 paquets, de 40 cartons de liqueurs frelatées (mentha, café rhum, Win, calao, pastis, fina etc.), de 71 cartons de boissons prohibées énergisantes (VODY).

De nombreuses saisies 

Aussi, ils ont mis la main sur huit cartons de boissons aphrodisiaques (Amour profond), 351 pagnes contrefaits du 8-Mars 2024, 100 packs de boissons sucrées périmées, 240 de pneus, 40 tonnes d’engrais et environ une tonne de plusieurs autres produits alimentaires périmés, dont des boites de mayonnaises, de beure, de sardine, du jus, des biscuits, des huiles, etc. « L’exportation de certains produits comme les amandes de karité, les céréales, et le niébé a été temporairement suspendue, malgré cette suspension, force est de constater que certains acteurs tentent de contourner la mesure », a expliqué le directeur régional. En conséquence, la veille assurée par la DRICA-CAS, en collaboration avec la police nationale et la gendarmerie nationale a permis  d’intercepter huit camions au cours de l’année 2024.

« Ces camions transportaient au total  2 488 sacs de 100 Kg de céréales composées du petit mil et sorgho, 170 sacs de 100 Kg d’amandes de karité, 200 sacs de 50 Kg de farine de maïs », a détaillé Kobié Nébié. La valeur de l’ensemble de ces saisies est estimée à plus de 50 millions de francs CFA.

« Les sanctions infligées aux fautifs ont permis de recouvrer en termes d’amendes et confiscations au titre de l’année 2024, la somme de 58 084 500 FCFA au profit du budget de l’Etat », a soutenu le directeur régional. M. Kobié a traduit toute sa reconnaissance aux autorités du ministère en charge de l’Industrie et le gouverneur de la région des Cascades qui les accompagnent sur le terrain ce qui leur a permis de réussir cette opération de contrôle. Il a également témoigné sa gratitude à la Police nationale et à la Gendarmerie de la région pour leur accompagnement constant dans l’exécution de leurs missions.

Le DRICA-CAS a saisi cette occasion pour remercier également les consommateurs ainsi que leurs organisations qui collaborent avec la DRICA-CAS à travers les dénonciations et les plaintes qu’ils formulent par le biais des numéros verts. Il a aussi invité la population de la région des Cascades à collaborer avec la DRICA-CAS en appelant ces numéros verts 80 00 11 84/85/86 pour les dénonciations et les plaintes.

Jean Paul YEKPAYE

AIB/Comoé

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso:Mgr Laurent Birfuoré Dabiré prend canoniquement possession du siège métropolitain

Archidiocèse de Bobo-Dioulasso:Mgr Laurent Birfuoré Dabiré prend canoniquement possession du siège métropolitain

Le nouvel archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Monseigneur Laurent Birfuoré Dabiré, a pris possession de son siège, le dimanche 2 février 2025, au cours d’une messe d’Action de grâce à la cathédrale Notre-Dame de Lourdes. Il devient ainsi le 4e évêque et 3e archevêque de la province ecclésiastique de Bobo-Dioulasso.

Nommé par le Pape François le 18 décembre dernier, Mgr Laurent Birfuoré Dabiré a canoniquement pris possession de son siège à Bobo-Dioulasso. Il a été installé par le Cardinal Philippe Ouédraogo, le dimanche 2 février 2025 lors d’une messe d’Action de grâce à la cathédrale Notre-Dame de Lourdes de Bobo-Dioulasso. Une foule de fidèles et de personnalités sont venues participer à cet acte important pour l’Église catholique. Mgr Laurent Birfuoré Dabiré succède ainsi à Mgr Paul Ouédraogo, qui a renoncé à ses charges après 14 ans de service. Aussitôt installé, le nouveau pasteur a célébré sa première messe en tant qu’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso. La prise de possession canonique d’un diocèse par un évêque, à l’entendre, est aussi une présentation de l’évêque à son peuple, qui le présente à son tour à Dieu. « Aujourd’hui, moi, Laurent Birfuoré Dabiré, je compte sur la grâce de Dieu et sur votre bienveillance pour être présenté au Seigneur, purifié, fortifié et consacré à la mission », a-t-il lancé aux fidèles catholiques. Le nouvel évêque métropolitain de Bobo-Dioulasso a ainsi partagé sa vision pastorale qui est le désir de voir une famille diocésaine unie et laborieuse, et de poursuivre le travail pastoral de ses prédécesseurs. « Nous aurons une attention particulière pour le dialogue avec les autres croyants et les autorités coutumières, pour la conservation et la transmission de nos valeurs authentiques, ainsi que pour la promotion de la solidarité dans la lutte pour le développement, la construction d’une société de justice et de paix », a-t-il précisé. Pour lui, sa devise personnelle, « Que ta volonté soit faite », n’est pas seulement un acte de soumission, mais aussi un appel à l’unité dans la recherche de la volonté divine, un appel à éviter les divisions créées par les volontés humaines et à se concentrer sur ce qui rapproche et unit.

Gouverner dans la solidarité, l’écoute et le discernement

La devise de Mgr Dabiré reflète ainsi son désir de gouverner dans la solidarité, l’écoute et le discernement collectif. « Mon rôle n’est pas de commander, mais de chercher, avec vous, ce que Dieu veut pour cette communauté », a-t-il ajouté, en invitant les fidèles à se retrouver dans la même direction spirituelle pour accomplir la volonté divine au service du bien commun. La cérémonie a été marquée par la présence significative d’invités officiels, notamment des présidents d’institution et une délégation du gouvernement conduite par le directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson D. Médah. Ce dernier, représentant le président du Faso à l’événement, a félicité le nouveau pasteur métropolitain de Bobo-Dioulasso pour sa nomination. Il a également souligné la force symbolique de cette célébration dans un contexte où le pays traverse des épreuves majeures. Selon lui, l’unité et la cohésion sont des valeurs primordiales pour surmonter les défis actuels. « Nous devons rester soudés et unis pour vaincre les forces du mal. C’est cette communion qui nous permet de dire que nous sommes tous frères, unis pour un même objectif », a-t-il insisté. Quant à Mgr Paul Ouédraogo, désormais retraité, il a félicité son successeur pour sa nomination à la tête de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso. Tout en remerciant la famille diocésaine pour le temps passé ensemble, il les a invités à ne pas céder à la tentation et à accompagner le nouvel archevêque dans l’accomplissement de sa mission. « Dans la succession apostolique, on ne remplace pas, on succède. Avec beaucoup d’espérance, je transmets le témoin et je vous fais confiance. Je fais confiance à cette famille diocésaine avec qui j’ai cheminé pendant 14 ans et je vous dis, n’ayez pas peur. Je suis heureux que votre confiance en lui soit manifestée dans votre devise : Que ta volonté soit faite », a-t-il ajouté.

Noufou NEBIE

Marie Fleur Traoré

(Stagiaire)

Infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso:Les travaux de l’hôpital de référence sont au niveau d’achèvement

Infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso:Les travaux de l’hôpital de référence sont au niveau d’achèvement

En séjour à Bobo-Dioulasso, le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a fait le tour de quelques infrastructures sanitaires de la ville pour prendre le pool des chantiers en cours et encourager les agents de santé. Cette visite l’a conduit à l’hôpital de référence en construction, au centre de la radiothérapie, et à la maternité Guimbi Ouattara.

Pour sa première sortie dans la région des Hauts-Bassins depuis sa nomination à la tête de la primature, le chef du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a visité certaines infrastructures de santé de la ville de Bobo-Dioulasso dans l’après-midi du vendredi 24 janvier 2025. Et c’est au chantier de l’hôpital de référence que la délégation a débuté cette tournée. Les travaux de construction de cet hôpital de référence, au stade de finition, sont à un taux d’exécution supérieur à 95% à la date du passage de premier ministre venu s’enquérir du niveau d’avancement des travaux. Les quelques 660  locaux et 123 chinois présentement en activité sur le site, s’activent à rendre l’infrastructure dans les délais prévus courant mars 2025. Les équipements médicaux pour cet hôpital de haut standing sont commandés et seront acheminés en trois vagues dont la première vague est attendue à Sya en fin février 2025, selon les explications du coordonnateur du projet, Constantin Worozou Sanon. Composé de 90 salles de consultation, d’un service d’imagerie à la pointe de la technologie, de 25 lits d’hémodialyse, de 11 salles opératoires, de 14 lits pour les soins intensifs, cet hôpital de 500 lits au total, et d’un coût de plus de 60 milliards de francs CFA, est un don de la République populaire de Chine à l’Etat burkinabè. Après avoir fait le tour de quelques compartiments de l’infrastructure en cours d’achèvement, le chef du gouvernement s’est dit satisfait de l’évolution et de la conduite des travaux. « C’est une infrastructure réalisée à près de 98% qui nous a été donnée de voir. Seulement deux défis majeurs ont été portés à notre connaissance. Il s’agit de la voie d’accès à l’hôpital et de l’installation d’une ligne d’alimentation spéciale à haute tension. Tout sera mis en œuvre pour que ces points soient satisfaits dans les meilleurs délais », a rassuré le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. L’objectif d’ailleurs fixé au ministère de la santé, a fait savoir le chef du gouvernement, est de faire en sorte que dès la réception, l’hôpital soit fonctionnel.

Le chantier du centre de radiothérapie en retard de plus de 27 mois

Pour ce faire, les questions d’administration de création de l’hôpital ainsi que la mise en place des kits d’urgence sont prises par anticipation pour son fonctionnement une fois les travaux finis, à en croire M. Ouédraogo. De l’hôpital de référence, le premier ministre s’est rendu au centre de radiothérapie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dafra. A son arrivée, c’est un calme plat qui régnait sur le chantier comme si les travaux étaient à l’arrêt. Une situation qui n’a pas été du tout du goût du chef du gouvernement. « C’est avec un goût amer que nous avons constaté l’état de ce chantier qui accuse déjà un retard de près de 27 mois. L’entreprise a pris des engagements fermes pour que juin 2025 soit la date de fin des travaux. Nous avons insisté et nous allons nous donner les moyens pour que ce délai soit respecté afin que Bobo-Dioulasso et l’ensemble de la région aient son centre de radiothérapie », a indiqué Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. Il est inacceptable, a-t-il poursuivi, qu’en dépit des conditions difficiles et de l’insécurité, l’Etat tienne ses engagements et qu’en retour l’entreprise se paye le luxe d’être en retard dans la conduite des travaux d’une infrastructure « aussi importante et stratégique » pour la santé des populations. C’est à la maternité Guimbi Ouattara que le premier ministre a terminé sa visite des infrastructures sanitaires de Bobo-Dioulasso. Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a justifié son passage à ce centre de santé par le sursaut patriotique d’un certain nombre de citoyens, et l’action citoyenne du comité de gestion qui ont compris qu’en se mettant ensemble, ils peuvent apporter une solution et porter le projet de réhabilitation de cette maternité vielle de plus 60 ans. De salle en salle, le premier ministre a fait le tour de l’ensemble des services de la maternité pour saluer l’engagement du personnel soignant.

Kamélé FAYAMA

Société nationale burkinabè d’hydrocarbures:Un dépôt de produits liquides de 104 000 m3  à Péni

Société nationale burkinabè d’hydrocarbures:Un dépôt de produits liquides de 104 000 m3  à Péni

Le premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a inauguré, le vendredi 24 janvier 2025, le dépôt d’hydrocarbures liquides de Péni, dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins. D’une capacité de stockage de 104 000 m3, cette infrastructure vient renforcer les capacités de la nationale des hydrocarbures.

La Société national burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) renforce ses capacités pour satisfaire les besoins des populations en produits pétroliers. La nationale des carbures a inauguré à cet effet son dépôt d’hydrocarbures liquides de Péni, à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, sur l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora. D’une capacité de stockage de 104 000 m3, cette infrastructure est composée de trois bacs de super de 20 000 m3, de deux bacs de gasoil de 20 000 m3, de deux bacs de pétrole de 1 000 m3 et de deux bacs de DDO de 1 000 m3.

Le dépôt d’hydrocarbures de Péni a coûté d’environ 32 milliards de francs CFA à la SONABHY et à ses partenaires. Elle est la matérialisation de la vision du chef de l’Etat et du gouvernement d’œuvrer au renforcement de la souveraineté économique et sociale du Burkina Faso, aux dires du premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. « Sa réalisation s’inscrit pleinement dans les grandes orientations du président du Faso déclinées dans le Plan d’action de stabilisation et le développement (PSD). Elle est également en phase avec le plan d’action 2023-2027 de la SONABHY, en particulier avec le contrat plan signé entre elle et l’Etat qui permet, notamment de renforcer ses produits pétroliers liquides », a indiqué le premier ministre Ouédraogo.

Ainsi, après la mise en service de la partie gaz en 2017, cet ouvrage, a poursuivi le chef du gouvernement burkinabè, vient renforcer les capacités opérationnelles de la société pour répondre aux besoins énergétiques croissants des populations. Pour le Directeur général (DG) de la SONAHY, Aimé Wendpanga Nongkouni, l’infrastructure pétrolière de Péni représente une vision « claire et ambitieuse » de faire du Burkina Faso un acteur « incontournable » dans l’approvisionnement énergétique. « A travers ce dépôt, non seulement nous renforçons la sécurité de notre pays, mais nous ouvrons véritablement la voie capable de servir toute la région des Hauts-Bassins et au-delà », a fait savoir M. Nongkouni.

Faciliter l’importation des hydrocarbures vers les pays de l’AES

La SONABHY, à en croire son DG, à travers ce dépôt, ne compte pas se contenter seulement de répondre aux défis internes, mais de pouvoir satisfaire les besoins des autres pays en facilitant l’importation d’hydrocarbures vers les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Le Burkina Faso se place ainsi en avant-garde, a-t-il dit, d’une coopération énergétique inter-régionale. « Le dépôt de Peni est un symbole de notre détermination à construire un avenir énergétique durable, fort de nos ambitions régionales et de notre responsabilité nationale », a soutenu Aimé Wendpanga Nongkouni. Et au-delà de la modernisation des infrastructures, le dépôt de Péni incarne une démarche de responsabilité sociétale en engageant la SONABHY, selon M. Nongkouni, à respecter les normes environnementales et en intégrant des mesures « rigoureuses » pour la gestion des risques.L’inauguration de ce dépôt, s’est convaincu le premier ministre, ne se limite pas à une amélioration de ces infrastructures pétrolières. « Elle participe à l’accès des populations à l’énergie et ouvre de belles perspectives économiques et sociales du pays des Hommes intègres, en général, et des Hauts-Bassins en particulier », a-t-il dit. Avant de procéder à la coupure du ruban officialisant la mise en route du dépôt de Péni, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a engagé la nationale des hydrocarbures, à travers le ministère du Commerce et de l’Artisanat, à poursuivre les projets de construction des dépôts régionaux en cours, et à travailler à la réalisation d’autres projets retenus dans les autres régions du Burkina Faso. « La réalisation de ces projets va renforcer la capacité de notre pays à répondre à la demande nationale, et à assurer un approvisionnement continu des populations en produits pétroliers », a conclu le premier ministre.

Kamélé FAYAMA

Ségou : Les États membres de l’AES réaffirment leur fraternité sur les berges du fleuve Niger

Ségou : Les États membres de l’AES réaffirment leur fraternité sur les berges du fleuve Niger

Ségou, 4 février 2025 (AIB) – La Semaine de la Fraternité de la Confédération des États de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est ouverte mardi soir à Ségou, sur les berges du fleuve Niger.

Placée sous le thème « Trois États, une vision commune, un destin commun », la cérémonie a été présidée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, en présence de ses homologues en charge de la Culture et du Tourisme des pays membres de l’AES. Ces derniers ont unanimement souligné l’importance de la culture et de l’artisanat dans la consolidation de l’organisation.

Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a affirmé que cette semaine symbolise la volonté commune de bâtir un espace culturellement et économiquement souverain au profit des populations.

Il a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso pour la promotion de la culture au sein de l’AES, précisant que le pays a mis en place une Commission nationale dédiée à la coordination et au suivi des activités de la Confédération.

De son côté, le ministre nigérien de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou, a insisté sur le rôle transversal de la culture, affirmant qu’elle est essentielle à l’identité et à la souveraineté de l’AES.

Quant au ministre malien de la Culture, Mamou Daffé, il a estimé que la culture et les arts constituent les socles fondamentaux du développement.
Le lancement de la Semaine de la Fraternité s’est fait simultanément avec l’ouverture de la foire de Ségou, une composante majeure du festival Ségou Arts sur le Niger.

Selon Boureima Diarra, coordinateur de la foire, près de 400 exposants venus de 30 pays et 350 000 participants sont attendus durant les sept jours de la manifestation. Il espère un chiffre d’affaires de 800 millions de FCFA pour cet événement culturel.

Pays invité d’honneur, le Burkina Faso a été représenté par une forte délégation conduite par le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, qui a exprimé sa gratitude aux autorités maliennes pour leur accueil chaleureux. Il a souligné que plusieurs artistes burkinabè parmi lesquels la troupe Bolomacoté de Bobo-Dioulasso, le sculpteur Siriki Ki et musicien Alif Naaba sont présents à Ségou dans le cadre du festival.

Le ministre a également annoncé la tenue prochaine du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), prévu du 22 février au 1er mars 2025 à Ouagadougou. Cette 29e édition mettra en lumière les expressions culturelles et artisanales des acteurs de l’AES, renforçant ainsi les liens fraternels entre les États membres.

Agence d’Information du Burkina

Tilado Apollinaire ABGA

L’association Sambissi plaide pour la reconnaissance et l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes

Burkina – Association – Coutumes

L’association Sambissi plaide pour la reconnaissance et l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes

Ouagadougou, 29 janvier 2025 (AIB) — La Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains de l’Assemblée législative de transition (ALT) a tenu une séance de travail ce mercredi matin avec l’Association Sambissi Solidarité des Jeunes pour le Développement. Il a été question de l’unicité des mariages et de l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes.

L’Association Sambissi, dans sa présentation, estime que les spécimens ou copies intégrales de l’acte et du registre de mariage, transcrits en version bilingue (français et toute langue nationale), peuvent être adaptés à tout mariage enregistré au Burkina Faso.

Face à la Commission des Affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH) de l’Assemblée législative de transition (ALT), les représentants de l’association Sambissi Solidarité des Jeunes pour le Développement ont défendu leur projet visant à faire reconnaître l’enregistrement de tous les mariages en version bilingue et selon les dates africaines-grégoriennes dans la loi du Code des personnes et de la famille en cours de relecture.

Sambissi plaide également pour la prise en compte des personnes morales burkinabè relevant des droits coutumiers ou traditionnels, à travers l’adoption d’une loi portant statut de la chefferie traditionnelle et coutumière.

« Nous souhaitons aussi la prise en compte de textes juridiques burkinabè appropriés à la sauvegarde des cavernes, sanctuaires et lieux sacrés relevant des droits coutumiers », a ajouté Yarga Ouédraogo, Secrétaire général de l’association.

Les membres de la CAGIDH ont exprimé leurs préoccupations concernant la prolifération des chefs coutumiers et la question de la dot.

L’Association Sambissi est une fédération d’associations nationales de développement intervenant dans les domaines humanitaires et de la laïcité. Elle contribue à la promotion de la paix, de la cohésion sociale, du vivre-ensemble, de l’emploi, des valeurs culturelles et de l’éveil des consciences.

Agence d’Information du Burkina

Gourma/Religion : Des prières et invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso

BURKINA-GOURMA-RELIGION-PRIERE

Gourma/Religion : Des prières et invocations pour le retour de la paix au Burkina Faso

Fada N’Gourma, 04 fév. 2025 (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a lancé officiellement ce mardi 04 février 2025 à Fada N’Gourma, le mois de la prière pour la paix et la cohésion sociale.

Depuis près de 10 ans, la paix est devenue une denrée prisée dans la plupart des localités du Burkina Faso à cause des multiples attaques terroristes qui ont endeuillé des milliers de familles et occasionné des multiples déplacements des populations.

Pour contribuer à la restauration de la paix, différentes confessions religieuses organisées dans un cadre appelé Collège de dialogue et de médiation (CDM) et les plus hautes autorités de la région de l’Est, ont initié un mois de prière et d’invocations pour le retour de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso en général et  dans leur localité en particulier.

Ce mois de prières et d’invocations a été lancé par le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, prévue du mardi 04 au vendredi 28 février 2025, dans les lieux de culte des communautés religieuses et coutumières.

Ce mois d’imploration au seigneur et aux mânes des ancêtres prendra fin par une journée de prières de toutes les confessions religieuses et coutumières, pour la paix et la cohésion sociale, le samedi 1er mars 2025 au mémorial des héros du Gulmu.

Le président du CDM, pasteur Namihanla Albert Yonli, a indiqué que dans l’objectif de participer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, il est important que les confessions religieuses prient pour le Burkina Faso et que les leaders communautaires, les autorités administratives, militaires et paramilitaires fédèrent leurs énergies pour la cause commune.

Pour le pasteur Yonli,  c’est ce qui justifie l’organisation du mois de prières et d’invocations pour la concorde sociale car a-t-il dit, le Burkina Faso a tant souffert depuis  2014.

Le président  régional des églises et missions évangéliques du Burkina (FEME), pasteur Ardjima Haro, a souligné que si le Christ a donné sa paix aux humains, c’est pour qu’elle soit partagée et serve de base pour la cohésion sociale et le pardon.

Il a ajouté que cela est possible pour peu que chacun accepte la différence comme un don de Dieu et promeut autour de lui les valeurs cardinales de la non-violence, de l’amour fraternel et de la tolérance.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

 

 

 

Nahouri : Un accident de circulation fait 5 morts et 4 blessés à Pô

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Nahouri : Un accident de circulation fait 5 morts et 4 blessés à Pô

Pô, 4 fev. 2025 (AIB)-  Un accident de circulation survenu sur la nationale n°5, à l’entrée de la ville de  Dakola a fait 5 morts et 4 blessés, a constaté sur place  mardi, un correspondant de l’AIB.

L’accident qui s’est produit ce mardi 4 février 2025 sur la nationale n°5, à l’entrée de la ville de Dakola, dans la commune de Pô a fait 5 morts dont 3 adolescents et 4 blessés transportés au centre médical de Pô pour être pris en charge.

Pour l’instant, les causes de l’accident ne sont pas connues.

Agence d’information du Burkina

HKO/NO/AS

 

 

Burkina/Justice : 9 membres du CSM s’engagent à remplir « fidèlement » leur mission

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Burkina/Justice : 9 membres du CSM s’engagent à remplir « fidèlement » leur mission

Ouagadougou, 4 fév. 2025 (AIB)- Neuf membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), ont prêté serment mardi à Ouagadougou devant les juges du Conseil constitutionnel et se sont engagés à accomplir leur mission en « toute intégrité, impartialité et indépendance dans la rigueur de la loi », a constaté un journaliste de l’AIB.

Je jure de « bien et fidèlement remplir ma mission en toute intégrité, impartialité et indépendance dans la rigueur de la loi et de garder le secret des délibération », ont déclaré tour à tour chacun des neuf juges du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui n’avaient pas pu prêter serment le 12 juillet 2024 dernier.
A l’issue de cet engagement, le présent du Conseil constitutionnel (CC), Me Barthélemy Kéré n’a pas manqué de rappeler aux membres, leur rôle dans l’édification d’un Burkina juste.
« Votre rôle au CSM c’est fondamentalement l’édification d’une justice moderne et d’un système judiciaire inspirant confiance et respect », a-t-il indiqué.
« Vous avez la lourde responsabilité de décider des nominations et des affectations des magistrats du siège, sur la base de la compétence, de l’expérience et de l’intégrité morale », a insisté Me Kéré.

Parmi les membres, huit sont des membres de droit. Il s’agit de Fanta Yaro/Sanogo, Cyprien Dabiré, Edilbert Somé, Adama Kafando, Constantin Somé, Poulmé Poda, Yacouba Nacambo et Pascal Bamoumi.
Le Neuvième nommé par le président du Faso est un professeur agrégé des facultés de Droit, en la personne de Djibrihina Ouédraogo.

Le premier président de la Cour de Cassation, Pascal Bamoumi a saisi l’occasion pour inviter ses collaborateurs à travailler ensemble, dans la dignité et le respect de leur serment au profit des acteurs de la justice et de la population en général.

Agence d’information du Burkina
zo/dm/as/ata

Culture et Artisanat: Les pays de l’AES plaident pour une coopération renforcée

Culture et Artisanat: Les pays de l’AES plaident pour une coopération renforcée

Ségou, 4 février 2025 (AIB)-Convaincus que la culture et l’artisanat sont des stratégiques au même titre que la défense et la diplomatie, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont plaidé mardi à Ségou, pour une coopération renforcée dans ces secteurs au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

« Nos peuples, bien que divisés par des frontières héritées de la colonisation, partagent une histoire commune, des pratiques sociales similaires et un riche patrimoine culturel. La culture est le socle sur lequel nous devons bâtir notre unité », a déclaré Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, mardi à Ségou.

Le ministre burkinabè de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme s’exprimait mardi à la suite de la signature de la convention pour la validation des documents de la Politique culturelle commune et la Stratégie de développement de l’artisanat de la Confédération des Etats du Sahel (AES).

La signature de ces documents se tient dans le cadre de la Semaine de fraternité de l’AES qui se tient du 3 au 9 février 2025.

Selon Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, ces instruments permettront une meilleure mutualisation des événements culturels et la valorisation du patrimoine des États membres.

 » Ces initiatives sont essentielles pour consolider les fondements de l’AES. Ensemble, nous devons mener le combat de l’unité, de la solidarité et de la fraternité », a-t-il exhorté.

Le ministre s’est dit convaincu que grâce à la culture, la paix reviendra au sein de l’AES.

Le ministre malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a souligné l’importance de la culture et de l’artisanat dans la construction de confédération.

« Aujourd’hui, nous avons touché le sacré. Cette étape va être cruciale dans la construction de notre État confédéral », a-t-il déclaré.

Le ministre a insisté sur la richesse culturelle de l’AES, qu’il considère comme une véritable « puissance culturelle mondiale ».

« En termes de musique, d’art contemporain, de patrimoine culturel immatériel, nous sommes un réservoir immense. Ces politiques communes vont nous permettre d’exploiter ces gisements culturels, qui sont le fondement de notre identité commune », a-t-il affrmé.

Mamou Daffé a salué la volonté des chefs d’État de mettre en place une politique culturelle commune et de promouvoir l’artisanat.

« À partir d’aujourd’hui, nous allons organiser de grands événements labellisés AES, promouvoir la production culturelle et développer un circuit intégré de tourisme entre nos trois États », a-t-il annoncé.

Il a appelé à la valorisation des savoirs et des connaissances transmises de génération en génération.

« Travaillons ensemble avec les acteurs culturels, les artistes et même nos ancêtres pour valoriser notre patrimoine immatériel et construire un avenir harmonieux pour nos populations », a-t-il conclu.

La ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, Guichen Aghaichata Atta a appelé à une union pour renforcer la production et la consommation locale des produits de l’artisanat, en réduisant les importations.

« En dehors des frontières imaginaires, c’est la culture qui nous unit. Ce n’est pas la peine de singer et d’imiter l’autre. Gardons notre originalité. Valorisons ce que nous avons et avançons », dira le ministre nigérien de la Culture, le colonel-major Abdourahamane Amadou.

La Semaine de la fraternité de l’AES marque ainsi une étape importante dans la mise en place d’une coopération culturelle ambitieuse et dans la consolidation de l’État confédéral.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA
Envoyé spécial à Ségou au Mali

Gayéri : un nouveau CSPS privé ouvre ses portes

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Gayéri : un nouveau CSPS privé ouvre ses portes

Fada N’Gourma, 4 fév. 2025 (AIB)- L’Association Todi-yaba pour le développement du Gulmu (ATDG) a ouvert le 30 janvier 2025, un CSPS privé à Gayéri au profit de la population de la Komondjari, a constaté l’AIB.

Le jeudi 30 janvier 2025, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari Valentin Gnanou, a procédé à l’inauguration du tout premier CSPS privé de Gayéri construit par l’Associations Todi-yaba pour le développement du Gulmu (ATDG).

Le premier responsable de la province a salué l’initiative du promoteur, qui selon lui vient à point nommé avec l’augmentation accrue du nombre de Personnes déplacées internes (PDI) de la ville de Gayéri dû au déguerpissent des villages environnants.
Selon M. Valentin Gnanou, «avec l’augmentation accrue du nombre de Personnes déplacées internes ( PDI) dans la ville de Gayéri dû au déguerpissent des villages environnants, l’ouverture de ce centre de santé privé vient à point nommé car il va permettre d’augmenter l’offre des soins de santé dans la commune de Gayéri et partant dans la province. Je salue à sa juste valeur l’Association Todi-yaba pour le Développement du Gulmu (ATDG) pour ce joyau offert à la population de Gayéri ».

Agence d’information du Burkina

Tuy/Montée des couleurs : Le Haut-commissaire invite les populations à collaborer sincèrement avec les forces combattantes

Tuy/Montée des couleurs : Le Haut-commissaire invite les populations à collaborer sincèrement avec les forces combattantes

Houndé, 4 fév 2025, (AIB)-Le Haut-commissaire, Issiaka Segda a invité, le lundi 3 février 2025, les populations des sept communes du Tuy à collaborer sincèrement avec les forces combattantes pour faciliter l’éradication de l’insécurité dans la province.

<< Si l’année 2025 a connu un recul de l’insécurité dans notre province, ce résultat révèle le professionnalisme et la détermination de nos FDS ainsi que de nos VDP à éradiquer ce phénomène…>> a déclaré le Haut-commissaire, Issiaka Segda.

M. Segda s’exprimait, ce lundi 3 février 2025 lors de la cérémonie de montée des couleurs nationales à la mairie de Houndé. <<L’éradication complète de ce fléau passe par une collaboration franche, courageuse et discrète entre population et FDS>> a-t-il indiqué.

Il a traduit la reconnaissance de la population aux plus hautes autorités du pays pour le renforcement de la sécurité à travers le déploiement du 7e Bataillon d’intervention rapide (BIR 7) dans la province.

Il a invité les populations des sept communes du Tuy à collaborer sincèrement avec le BIR 7 en leur facilitant le travail comme elles ont toujours su le faire avec les autres forces combattantes présentes dans la province.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ATA

Montée des couleurs à la DPEPPNF Gnagna : L’éducation pose un acte citoyen

Burkina-Gnagna-Citoyenneté-Montée-Couleurs

Montée des couleurs à la DPEPPNF Gnagna : L’éducation pose un acte citoyen

Bogandé, 4 fév. 2025 (AIB) – La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, Primaire et non formelle (DPEPPNF) de la Gnagna a organisé, lundi, une cérémonie solennelle de montée des couleurs qui a mobilisé les acteurs de l’éducation sous la présidence du directeur provincial Sylvain Thiombiano.

Les acteurs de l’éducation ont posé un acte citoyen en effectuant une montée solennelle des couleurs nationales ce lundi 3 février 2025 à la Direction provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, à Bogandé.

La cérémonie a été marquée par un message fort du directeur provincial Sylvain Thiombiano. Il a rappelé le rôle fondamental de l’éducation dans la résilience nationale face aux défis sécuritaires. Pour lui, la montée des couleurs est un acte symbolique chargé de patriotisme.

« En décidant de hisser solennellement nos couleurs nationales ce matin, nous concrétisons et exprimons notre amour pour la patrie, ainsi que notre attachement à une communauté sociale et politique que nous sommes prêts à défendre au prix du sacrifice », a déclaré M. Thiombiano dans son allocution.

« Nous nous battons pour que notre pays reste debout », a-t-il martelé, en soulignant l’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la reconquête du territoire national.

Convaincu de l’impact de l’éducation sur la construction d’une nation forte et unie, le DPEPPNF Thiombiano a rappelé le rôle de sa structure dans la transmission des valeurs patriotiques aux jeunes générations. « Grâce à elle, nous transmettrons aux jeunes générations des valeurs de patriotisme pour poursuivre la lutte », a-t-il affirmé, soulignant également son pouvoir de transformation sociale.

« Nous pouvons influencer les cœurs, éveiller le bien chez nos ennemis au détriment du mal et semer des graines d’humanisme pour un vivre-ensemble dans la paix et l’harmonie. » a-t-il conclu.

A cette montée des couleurs, les élèves de l’école primaire publique Yentougri ont exécuté l’hymne national en langue gulmantchéma.

Agence d’Information du Burkina

Namentenga : Le haut-commissaire encourage les acteurs du contrôle  technique des véhicules

Burkina-Namentenga-Sécurité-Routière

Namentenga : Le haut-commissaire encourage les acteurs du contrôle  technique des véhicules

Boulsa, 4 fev.2025 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a effectué ce mardi 4 février 2025,  une sortie à la gare routière de Boulsa pour  constater de visu le déroulement du contrôle technique des véhicules automobiles et encourager les acteurs.

« Les mots nous manquent pour traduire notre reconnaissance au 1er responsable de la province qui a facilité l’intervention  du Centre du contrôle de véhicules automobiles (CCVA)  à Boulsa », a  indiqué le président des transporteurs  de Boulsa, Noufou Kafando.

Au cours de ce contrôle technique, les propriétaires des différentes catégories de véhicules automobiles vont passer devant la comptabilité pour honorer leurs frais de visite.

Le  haut-commissaire de la province du  Namentenga, Adama Conseiga et sa délégation ont échangé avec une mission  du CCVA à la gare routière de Boulsa où se  déroule l’opération de contrôle.

Saisissant l’opportunité, M. Conseiga a également encouragé les acteurs pour le travail abattu dans le contrôle  technique des véhicules.

Il a remercié le CCVA  pour sa présence et a invité les responsables des transporteurs à se mobiliser davantage  les détenteurs de véhicules automobiles en  général et les détenteurs de tricycles, en particulier  pour l’obtention  du certificat de conformité  d’une part et   du contrôle technique d’autre part.

Selon  le chef de mission du CCVA  à Boulsa, Blaise Dayamba, le travail se passe bien. Il a expliqué que depuis 4 ans, le CCVA ne s’est pas présenté à Boulsa, à cause de l’insécurité.

Dayamba  a également rassuré les usagers et la population que  le rythme normal du contrôle sera désormais rétabli.

« Nos membres étaient obligés de se rendre dans les localités voisines qui recevaient le CCVA  pour pouvoir effectuer nos visites techniques durant ces 4 dernières années », a confié indiqué le président des transporteurs  de Boulsa, Noufou Kafando

A ses  dires, il se rendait directement   à Kaya, à Pouytenga à Koupèla   ou  à Ouagadougou  pour le contrôle de leurs véhicules

« Pour cette  dernière sortie, nous remercions sans cesse le haut-commissaire pour avoir facilité le déplacement du CCVA  à Boulsa. Nous comptons accentuer la mobilisation des détenteurs au regard du délai imparti qui est de 2 jours », a-t-il  poursuivi.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/AS

 

Nahouri : Les populations  invitées à honorer la mémoire de ceux qui se battent pour libérer le Burkina

BURKINA-NAHOURI-MONTEE-COULEURS

Nahouri : Les populations  invitées à honorer la mémoire de ceux qui se battent pour libérer le Burkina

Pô, 4 fév. 2025 (AIB)- Le  président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a invité, le mardi 04 février 2025 à Pô, les forces vives de la commune, à honorer la mémoire de ceux qui se sont battus et continuent de se battre pour libérer le Burkina Faso. C’était lors de la cérémonie de la montée des couleurs.

Les forces vives de la commune de Pô, province du Nahouri, se sont retrouvées dans l’enceinte de la mairie ce mardi 4 février 2025, pour la montée traditionnelle des couleurs, initiée tous les premiers mardi du mois par les autorités communales.

Une occasion pour le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Ilassa Dianda, de saluer la forte mobilisation du jour et d’inviter les populations à honorer la mémoire de ceux qui se sont battus et continuent de se battre pour la libération totale  du Burkina.

L’autorité communale a également exhorté les forces vives à rester mobiliser à tous les niveaux pour  la libération totale du pays.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Mali : À Ségou, le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo fait la promotion du FESPACO

Mali : À Ségou, le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo fait la promotion du FESPACO

Ségou, 4 février 2025 (AIB) — Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, a assuré mardi à Ségou que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de la 29e édition du FESPACO, prévue du 22 février au 1er mars 2025 à Ouagadougou.

« Le Burkina Faso est une plaque tournante de la culture dans la sous-région et dans le monde », a affirmé le ministre Gilbert Pingdwendé Ouédraogo devant ses homologues du Mali et du Niger, réunis dans le cadre de la Semaine de la fraternité de l’AES.

Il a saisi cette tribune de solidarité pour promouvoir l’image d’un FESPACO résilient, dont la 29e édition s’annonce prometteuse.

Selon Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, le nombre de pays participants est passé de 48 à 35 en 2023, avec 235 films inscrits contre 130 lors de l’édition précédente.

Le ministre a également souligner la fraternité entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Après la SNC 2023 et le SIAO 2024, où le Mali et le Niger étaient les pays d’honneur, le Burkina Faso mettra cette fois ci en lumière un autre pays frère : le Tchad.

« L’esprit de l’AES est un esprit panafricain. Nous avons espoir d’accueillir d’autres pays au sein de cette alliance », a expliqué Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

Il a invité l’assistance à se rendre à Ouagadougou pour célébrer la grande fête du cinéma africain, prévue du 22 février au 1er mars 2025.

Agence d’information du Burkina
Tilado Apollinaire ABGA, envoyé spécial à Ségou (Mali)

Passoré: Le haut-commissaire invite les responsables de service  à l’effectivité de la montée des couleurs

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Passoré: Le haut-commissaire invite les responsables de service  à l’effectivité de la montée des couleurs

Yako, 3 fév. 2025 (AIB) – Le haut- commissaire de la province du Passoré, Daouda Sangaré a invité hier lundi, les premiers responsable de chaque structure à prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre effective la traditionnelle montée des couleurs.

Cette traditionnelle montée des couleurs qui se tient  chaque premier lundi du mois s’est  déroulée le lundi 3 février 2025 à la compagnie de la gendarmerie nationale de Yako.

A cette occasion, le haut-commissaire de la province du Passoré, Daouda Sangaré  a exhorté les premiers responsable de chaque structure à prendre toutes les dispositions nécessaires pour rendre effective la traditionnelle montée des couleurs.

M. Sangaré a remercié l’ensemble des corps pour la tenue de cette traditionnelle montée des couleurs.

«  Les mois à venir, nous allons nous déporté vers les directions au fur et à mesure pour que cet acte patriotique soit une réalité sur toute l’étendue de la province.» a indiqué le premier responsable de la province.

La cérémonie a connu la participation de la chargée de mission de la présidence du Faso pour le compte de la région du Nord, Sanata. Ouédraogo.

Mme Ouédraogo a félicité l’ensemble des chefs de service présents et dit avoir pour mission de suivre toutes les initiatives du président sur l’éducation, la santé et le développement.

Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Yako, le lieutenant Yaméogo Gilbert a saisi l’occasion pour expliquer la population que la sous-unité  n’est pas une brigade de recherche mais un peloton de sécurité et d’intervention qui a pour mission de renforcer les brigades, d’effectuer des patrouilles, d’assurer le maintien de l’ordre.

Les cinq sous-unités sont la brigade territoriale de Lato-den, de Tema-Bokin, de Grand-Samba, de Yako et le peloton de sécurité et d’intervention de la gendarmerie de Yako.

Le commandant Yaméogo a  expliqué  que la sous-unité est peu connue  et n’est pas en contact direct avec la population. Selon lui, une nouvelle réforme  a vu le jour et définit les zones de compétences et de responsabilités entre la police et la gendarmerie.

Il a précisé que  les communes urbaines sont sous la responsabilité de la police et les communes sous la responsabilité de gendarmerie en  notant que cette première phase d’expérimentation a commencé cette année qui a  pour but de mettre fin au doublon force.

« La deuxième phase sera mise en œuvre l’année prochaine qui va concerner le redéploiement des agents », a-t-il soutenu.

Il  convient de noter que la prochaine montée des couleurs se déroulera dans la commune de La- de Lato-den.

Agence d’information du Burkina

 EZS/NO/AS

 

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