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Nahouri/ Effort de guerre : Les coutumiers et religieux offrent plus de deux millions de francs CFA et des vivres 

Nahouri/ Effort de guerre : Les coutumiers et religieux offrent plus de deux millions de francs CFA et des vivres 

 

Pô, 20 mars 2023 (AIB)-Les autorités coutumières et religieuses de la province du Nahouri ont organisé une marche silencieuse lundi, suivie d’une remise d’une somme de 2 millions 51 mille 800FCFA, des vivres, et des effets d’habillements pour les FDS, VDP et les PDI.

 

Initiée par sa majesté le Pô-Pê, cette marche a pour objectif de soutenir les forces de défenses et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie.

 

Partis de la place Nemaro de Pô, les marcheurs ont parcouru les artères de la ville avant de se retrouver au haut-commissariat de Pô pour remettre les dons, composés d’une somme de 2 millions 51 mille 800FCFA, des vivres, et des effets d’habillements pour les FDS, VDP et les PDI.

 

Cette marche silencieuse a connu une grande mobilisation des Forces vives de la province avec à leur tête les autorités coutumières et religieuses venues des cinq communes que compte la province.

 

Le Namogo Pê, a au nom de sa majesté le Pô-Pê, salué l’effort que fournissent les forces combattantes sur le terrain.

 

«Nous sommes engagés à soutenir nos Forces combattantes engagées sur le théâtre des opérations par nos prières et bénédictions, chaque Burkinabé doit apporter sa contribution quelle que soit la nature pour soutenir les FDS, VDP et les PDI.

 

Nous devrons être solidaire des PDI parce que la situation qu’elles vivent, elles l’ont pas souhaitée», a-t-il dit.

 

L’autorité provinciale Auguste Kinda a félicité les autorités coutumières et religieuses de la province pour cette initiative avant d’inviter les populations du Nahouri à collaborer étroitement avec les FDS, à soutenir les VDP et à être solidaire envers les personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata

Burkina : Des étudiants de l’université Thomas Sankara à l’école de l’entrepreneuriat

Burkina- Entrepreneuriat

Burkina : Des étudiants de l’université Thomas Sankara à l’école de l’entrepreneuriat

Ouagadougou, 18 mars 2023 (AIB)- Des étudiants de l’université Thomas Sankara ont été formés au métier de l’entrepreneuriat le samedi 18 mars 2023 à l’université Thomas Sankara de Ouagadougou, par la multinationale asiatique Longrich.

Une formation en entrepreneuriat par la multinationale asiatique Longrich a été dispensée aux étudiants de Thomas Sankara de Ouagadougou, le samedi 18 mars 2023 par le leader, Richard Sebgo sous le thème thème « Comment entreprendre en milieu estudiantin ».

Pour l’occasion, les étudiants se sont mobilisés pour renforcer leurs capacités dans le domaine de l’entrepreneuriat au Burkina Faso.

Selon le conférencier, le leader Richard Sebgo, l’activité de Longrich vise à susciter l’esprit d’entrepreneurial à l’ère du numérique dans le milieu estudiantin.

Quatre heures durant M. Sebgo et ses pairs ont expliqué aux participants, les concepts employés, travailleur indépendant, entrepreneur et investisseur selon le guide le quadrant du cash-flow.

Ils se sont également appesantis sur les stratégies et les méthodes, qu’un étudiant peut employer pour entreprendre et parvenir à une autonomie financière sans impacter ses études.

D’après l’invité d’honneur de la conférence, Razak Rabo, tout homme est prédisposé à une réussite financière pour peu qu’il s’investisse dans une activité.

M. Rabo a fait cas de son parcours et des résultats auxquels, il est parvenu au niveau des finances.

Pour les participants, les modules de la conférence ont été édifiants pour eux.

Les étudiants ont effet souligné que leur misère financière sera bientôt un vieux souvenir, car ils viennent de découvrir que l’argent est à la portée de mains.

 

Les organisateurs de cette conférence ont mis à profit l’évènement pour faire connaitre aux participants les produits Longrich.

Agence d’information du Burkina

PD/no/ci/bz

 

 

 

 

 

Ganzourgou : Des FDS et des agents formés sur la mobilité et la traite des enfants

Burkina-Ganzourgou-Formation

Ganzourgou : Des FDS et des agents formés sur la mobilité et la traite des enfants

Zorgho, (AIB)- Le Réseau de protection de l’enfant (RPE) du Ganzourgou a organisé une formation à l’intention des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des agents de l’Etat civil des communes de la province du Ganzourgou le 28 février 2023 à Zorgho.

La problématique de la mobilité et de la traite des enfants est une réalité dans la province du Ganzourgou. C’est pour cela que le Réseau de protection de l’enfant (RPE) du Ganzourgou a initié une formation au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des agents de l’Etat civil des communes de la province.

Selon le directeur provincial en charge de la protection de l’enfance du Ganzourgou, Jacques Hermann Soubeiga, 381 enfants en situation de mobilité ont été interceptés dans la province entre 2021 et 2022 et remis à leurs familles.

Pour mettre fin à cette situation et contribuer à protéger les droits des enfants, le RPE a bénéficié de l’accompagnement financier de l’ONG Terre des hommes.

L’ouverture de la formation a été présidée par madame le haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba. Elle a salué le dynamisme du RPE/Ganzourgou dont les actions ont permis d’intercepter plusieurs enfants en situation de mobilité dans la province.

Mme Gouba a souhaité que la formation puisse permettre aux participants de travailler afin d’empêcher les enfants à abandonner les classes pour les sites d’or. La première responsable de la province a invité les parents à jouer pleinement leur rôle dans l’éducation des enfants.

Après la présentation du Réseau faite par son coordonnateur, Albert Tarpaga, le directeur provincial en charge de la protection de l’enfance du Ganzourgou, Jacques Hermann Soubeiga a exposé la situation de la mobilité des enfants dans la province.

Pour lui, plusieurs acteurs sont impliqués dans la lutte contre le phénomène, mais le manque d’une synergie d’action rend les résultats mitigés.

M.Tarpaga a aussi relevé l’extrême pauvreté des familles, l’absence de moyens de prise en charge et le placement en apprentissage des enfants interceptés comme difficultés dans la lutte.

Il a par ailleurs salué les efforts de l’ONG Terre des hommes dans la prise en charge et le placement en apprentissage des enfants. « Sans terre des hommes, ça n’allait pas être facile pour nous dans la province » a-t-il dit.

Le juge des enfants au tribunal de grande instance de Ziniaré, Ibrahim Mission a présenté les textes juridiques qui encadrent la protection de l’enfant dans le domaine de la mobilité et de la traite.

Selon lui, la traite des enfants est prévue et réprimée par le code pénal du Burkina. « Les peines vont de 5 à 10 ans d’emprisonnement et lorsque certaines situations aggravantes sont commises, les peines peuvent aller de 11 à 20 ans d’emprisonnement voire même un emprisonnement à vie », a-t-il illustré.

Ibrahim Mission a cependant noté la complexité de la répression, du fait que la plupart du temps, ce sont les parents des enfants qui sont à l’origine de leur mobilité.

Les participants ont pris l’engagement de redoubler d’effort dans la lutte contre la mobilité et la traite des enfants.

En rappel, le RPE du Ganzourgou a été en 2010 et regroupe les services techniques et des Organisations de la société civiles (OCS) de la protection des droits de l’enfant dans la province.

Agence d’information du Burkina

MS/ci/no/ata

 

Bam : Le haut-commissaire salue la discipline des populations face au couvre-feu

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Bam : Le haut-commissaire salue la discipline des populations face au couvre-feu

Kongoussi,(AIB)-Le haut-commissaire de la province du Bam, Adama Jean Yves Béré a salué le mardi 14 mars 2023 , la discipline observée par la population du Bam, rélatif au couvre feu instauré du 5 au 20 mars de 22 h à 5h du matin.

Le haut-commissaire s’exprimait en marge de la première session ordinaire du Cadre de concertation provinciale tenue ce 14 mars 2023.

« Je tiens à remercier l’ensemble de la population de la province qui observe les mesures du couvre-feu dans la disciplin, en dépit en des différentes contraintes qu’elles imposent » a-t-il relevé.

Toutefois, Adama Jean Yves Béré a averti la population que la mesure est passible de prorogation si les circonstances l’exigent.

 « Cette mesure s’étant jusqu’au 20 mars et nous apprécierons en fonction de l’évolution sur le terrain quant à la nécessité de sa prorogation ou non. Mais en temps opportun, vous serez informés » a-t-il précisé.

Il a également informé l’opinion provinciale que les fiches de souscription volontaire à l’effort de guerre sont disponibles au haut-commissariat pour tous ceux qui voudront contribuer.

En rappel, le couvre-feu a été décreté pour des raisons de sécurité. Depuis son application, une vaste opération de sécurisation des communes, en proie aux attaques terroristes est en cours dans le Bam.

 La commune de Bourzanga qui était coupée de Kongoussi a même été travaillée par voie terrestre avec succès.

Agence d’information du Burkin

AR/no/bh/ ata

Burkina : L’inspection du travail a résolu 2825 conflits en 2021, resp

Burkina : L’inspection du travail a résolu 2825 conflits en 2021, resp

 

Ouagadougou, 20 mars 2023 (AIB)-L’inspection générale du travail a annoncé lundi, avoir contrôlé 309 778 travailleurs en 2021 et avoir résolu à l’amiable, 2 825 cas de conflits sur un total de 5 104 sur la même période.

 

«La mission de conciliation, c’est la mission qui permet aux inspecteurs du travail de résoudre à l’amiable les conflits qui lient les travailleurs à leurs employeurs», a affirmé le Directeur général par intérim de l’inspection générale du travail, Daouda Ouattara.

 

M. Ouattara a précisé que son institution a traité 5 104 conflits individuels de travail et a pu concilier 2 825 cas au titre de l’année 2021.

 

Il s’exprimait lundi à Ouagadougou, lors de la remise du rapport 2021 de sa structure au Premier ministre Apollinaire Kyelem.

 

Selon lui, les sommes reversées aux travailleurs à l’issue de la conciliation s’élèvent à 1 milliard 421 million 901 mille 095FCFA.

 

Le Directeur général par intérim de l’inspection générale du travail Daouda Ouattara a indiqué que le rapport se décline en trois parties.

 

Une première partie est consacrée au système d’inspection du travail, la deuxième aux ressources humaines, matériels et financiers et la troisième aux activités.

 

«Il faut noter que ce rapport est établi sur la base de deux conventions ratifiées par le Burkina Faso en 1974. La convention 81 et la convention 129 sur l’inspection du travail», a-t-il soutenu.

 

Selon M. Ouattara, le Burkina doit fournir son rapport annuel avant le 31 mars 2023 pour répondre à une exigence internationale dans le domaine du travail.

 

D’après lui, sur 1 853 établissements contrôlés au Burkina Faso, entre la période du 1er janvier au 31 décembre 2021, ce sont 309 778 travailleurs qui ont été touchés avec 100 663 cas d’infractions.

 

«En plus, en termes d’appui conseil, nous appuyons également les entreprises à la mise en place des comités de sécurité de santé de travail et l’élection des délégués du personnel», a-t-il poursuivi.

 

Le DG intérimaire de l’inspection générale du travail a noté qu’au titre des comités de sécurité de santé du travail, sa structure a pu appuyer 67 installations.

Agence d’Information du Burkina

CI-FT-NO/ata

Fin de parcours d’intégration numérique et d’accompagnement entrepreneurial pour 60 jeunes à Mogtédo

Burkina-Formation-Jeunes-Entreprenariat

Fin de parcours d’intégration numérique et d’accompagnement entrepreneurial pour 60 jeunes à Mogtédo

Zorgho, (AIB)- Le secrétaire général de la province du Ganzourgou, Harouna Karambiri, représentant Mme le haut-commissaire de la province, a présidé une cérémonie de fin de parcours d’intégration numérique et digitale et d’accompagnement entrepreneurial de jeunes porteurs de projets à Mogtédo le 10 mars 2023. Initiée dans le cadre du projet RESOLAB, la cérémonie fut l’occasion de remettre des kits d’installation à 60 jeunes bénéficiaires du projet.

Dans le cadre du projet de la Réinsertion socioéconomique des jeunes et des enfants par la mise à disposition d’espaces digitaux et d’incubation au service de l’éducation et de l’accès au monde du travail (RESOLAB), la fin du parcours d’intégration numérique et digitale et d’accompagnement entrepreneurial de 60 jeunes porteurs de projets d’entrepreneuriat a été célébrée à Mogtédo.

Extirpés des sites d’orpaillage, ces jeunes ont intégré l’espace d’innovation de Mogtédo où ils ont appris des métiers innovants dans divers domaines de leur choix : couture, broderie numérique, informatique, électronique, maintenance informatique. Dans le but d’aider les jeunes de fin de parcours à s’installer à leur propre compte, le projet les a doté chaque nouveau entrepreneur un kit de travail.

La cérémonie marquant la fin de leur parcours d’intégration et la remise des kits a connu la présence des autorités locales, des parents des bénéficiaires et des membres du consortium de mise en œuvre du projet.

Pour le chef de projet RESOLAB, Abdoulaye Traoré, il ne s’agit pas simplement de former et de trouver du travail pour les jeunes et les enfants, mais il s’agit de créer un cadre et les conditions qui favorisent leur épanouissement et leur insertion socioéconomique.

Selon lui, dans l’espace d’innovation de Mogtédo, outre les ateliers de formation qui sont organisés, cet espace constitue pour certains enfants un cadre de divertissement, d’information et de l’auto-formation.

A en croire M. Traoré, un enfant qui entre dans l’espace ressort toujours avec le développement d’une compétence de base. Pour lui, l’espace est « un tremplin de savoir, de savoir-faire et développement de l’expertise au niveau local ».

Il a salué l’équipe d’encadrement pour la qualité du travail. « Il y a des activités que même des universitaires n’arrivent pas à faire mais qu’un enfant qui quitte un site d’orpaillage et qui n’a jamais été à l’école arrive à faire. » a-t-il témoigné.

Abdoulaye Traoré a demandé l’accompagnement des parents et des autorités locales pour relever les défis qui restent. « Aux termes du projet, l’espace soit toujours fréquenté et animé avec le relais des services sociaux et la direction provinciale de la jeunesse pour accompagner la mise en œuvre des activités », a-t-il souhaité.

La représentante du consortium, Mme Julienne Wanré/ Ouédraogo a remercié les autorités locales, la direction provinciale en charge de la protection de l’enfance, la direction provinciale de la jeunesse et les relais communautaires pour avoir accepté le projet et accompagné sa mise en œuvre.

Elle a félicité les bénéficiaires et leur a indiqué que le combat commence maintenant. « Vous avez reçu le matériel, c’est à vous de batailler dur maintenant pour pouvoir vous insérer dans votre domaine. Ce n’est pas chose aisée mais ne vous découragez pas. On sera toujours là pour vous accompagner à vous installer », a-t-elle encouragé.

La représentante des bénéficiaires a témoigné la gratitude de ses pairs aux initiateurs du projet. Elle les a remerciés pour la qualité de leur apprentissage et pour le matériel reçu. Elle dit prendre l’engagement de mettre en application les compétences acquises et d’utiliser le matériel à bon escient.

Le secrétaire général de la province, Harouna Karambiri a, au nom de madame le haut-commissaire, félicité le consortium « Tdh et Wakat Lab » pour la mise en œuvre du projet. Selon lui, en 34 mois, le projet RESOLAB a engrangé d’énormes résultats et a relevé de nombreux défis liés à la réduction de la fracture numérique et à l’autonomisation socioéconomique des jeunes et des enfants du Ganzourgou. Il a remercié l’agence belge de développement Enabel pour le financement du projet.

Agence d’information du Burkina

MS/ho/ata/bz

L’ancienne résidence du commandant de cercle de Léo nettoyée

Burkina-Sissili-Salubrité

L’ancienne résidence du commandant de cercle de Léo nettoyée

Léo, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a organisé le mercredi 15 mars 2023, une journée de salubrité pour assainir l’ancienne résidence du commandant de cercle de Léo.

Le président de la délégation spéciale, Kassoum Koalaga a indiqué que la mobilisation des populations a permis d’assainir l’ancienne résidence du commandant de cercle de Léo.

« Notre appel au nettoyage du site a été soutenu et encouragé par des personnes de bonnes volontés en cette matinée du mercredi 15 mars 2023 », s’est réjoui M. Koalaga.

Il a adressé toute sa gratitude et reconnaissance à l’endroit d’un fils de la localité qui a mis à leur disposition un camion benne qui a facilité l’évacuation des ordures collectées sur le site.

« La collecte et le ramassage des ordures ont été rendus possibles grâce à la contribution sans faille d’une association des jeunes », a-t-il ajouté.

Le président Koalaga a profité de l’occasion pour inviter les populations riveraines notamment les commerçants à avoir des comportements éco-citoyens et d’éviter de considérer ‘’la cours du plus vieux bâtiment colonial de la province’’ comme un dépotoir.

« En perspective, nous allons initier des campagnes de sensibilisation et d’information pour amener les usagers du marché à avoir le réflexe de jeter les ordures dans des bacs », a- t-il renchéri.

« Dans le cadre du partenariat public privé nous envisageons dans un cours terme de transformer cette bâtisse séculaire en musée communal où sera exposé les œuvres d’art et les objets de valeurs », a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina

OAN/ho/ata/bz

Sissili : Des leaders religieux volent au secours des déplacés internes

BURKINA-SISSILI-CHEFFERIE-PDI-DON-VIVRES

Sissili : Des leaders religieux volent au secours des déplacés internes

Léo, (AIB)- L’Association des chefs coutumiers et traditionnels de Léo, a offert le vendredi 17 mars 2023 à Léo, des vivres et des effets d’habillement aux Personnes déplacées internes de la province de la Sissili. C’était en présence du Gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré.

La province de la Sissili a enregistré 17 168 Personnes déplacées internes (PDI) à la date du 28 février 2023 du fait de l’insécurité.

Ces personnes forcées à quitter leurs terroirs arrivent le plus souvent sans un minimum vital, parce qu’ayant tout abandonné.

Cette situation de désolation ne peut laisser indifférents les bonnets rouges du canton de Léo.

Pour marquer sa solidarité à l’endroit de ces personnes victimes des attaques terroristes, l’Association des chefs coutumiers et traditionnels de Léo, a décidé de faire un don de vivres pour soulager un tant soit peu leur souffrance.

La cérémonie a eu lieu le vendredi 17 mars 2023 à Léo, sous le parrainage du directeur général de la Société Wend Waoga Nabonswende (S2WN), Moustapha Souli et en présence du gouverneur de la région du centre-ouest,Boubacar Nouhoun Traoré.

Le don est composé de 140 sacs de 50 kg de maïs, 10 sacs de 100kg de maïs, 07 sacs de 50kg de riz, 02 sacs de farine de maïs, un bidon de 05 litres d’huile, des effets d’habillement et une somme de 750 000 F CFA.

« Ce jour est un grand jour pour eux en ce sens que leur cri de cœur pour la manifestation de la solidarité envers les PDI a été entendu et soutenu par des bonnes volontés », a déclaré sa majesté Chef de canton de Léo.

Il a traduit sa reconnaissance au parrain qui n’a ménagé aucun effort pour les accompagner dans leur élan de solidarité à l’endroit de leurs frères en détresse.

Le Chef de canton de Léo a enfin salué et félicité le gouverneur de la région du Centre-Ouest, venu échanger avec les forces vives de la province de la sissili sur l’insécurité.

Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubacar Nouhoun Traoré, a dit être venu porter un message de paix.

« Il est temps de nous parler, plus jamais ça. Si les armes pouvaient tout faire, les Etats-Unis allaient gagner toutes leurs guerres. Aucun militaire, gendarme ou policier n’est fier de tirer sur son frère. Si nous sommes arrivés à ce point c’est parce que nous voulons nous défendre», a fait savoir le Gouverneur.

Pour lui, la famille ne doit pas voler en éclat parce que l’on ne s’entend pas.

« Il va falloir que nous fassions corps dans une bonne intelligence, nous regarder dans les yeux et nous dire que ça suffit. Autant de PDI que de morts et d’orphelins et se demander qu’avons-nous fait à Dieu pour mériter ce triste sort », a déploré M. Traoré.

Il a ensuite invité l’ensemble des forces vives individuellement ou collectivement à travailler en étroite collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP), pour un retour à la paix.

Le Gouverneur Traoré a invité le Haut-Commissaire à œuvrer avec les présidents des délégations spéciales pour la mise en place et la dynamisation des cellules de veille de la jeunesse à travers toute la province.

« Ce qui permet de dénoncer tous les cas suspects », a-t-il précisé.

Il a demandé aux uns et aux autres à avoir le sens de l’humanisme, le respect des valeurs sociales et morales, à se rendre utile pour eux et pour leur entourage.

« Même si nous arrivons un jour à vaincre le terrorisme et que les logiciels de fonctionnement de nos sociétés ne changent pas nous allons vivre pires maux que le terrorisme », a-t-il interpellé.

Agence d’information du Burkina

OAN/hb/bz

 

 

Sissili : Le Lycée municipal sacré champion de la finale USSU-BF, 2023

BURKINA-SISSILI-FOOTBALL-USSUBF-FINALE

Sissili : Le Lycée municipal sacré champion de la finale USSU-BF, 2023

Léo, (AIB)- L’édition 2023 de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso (USSU-BF) de la Sissili, a connu son apothéose le samedi 18 mars 2023 au stade municipal « Zio Abdoulaye » de Léo. L’équipe du lycée municipal a remporté la finale face à celle du lycée provincial.

Lancée le samedi 11 février 2023, de l’Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso (USSU-BF), 2023, a connu la participation de 16 équipes.

La finale qui a mis aux prises la formation du lycée municipal à celle du lycée provincial a eu lieu le samedi 18 mars 2023 au stade municipal « Zio Abddoulaye » de Léo.

Ces deux formations visiblement déterminées à se lancer à la conquête du trophée de l’édition 2023 ont donné à voir aux nombreux spectateurs présents au stade, une finale de belle facture.

A l’entame de jeu, les 22 acteurs se sont livrés à un véritable derby en multipliant les offensives de parts et d’autres.

Malgré les multiples tentatives, aucune des deux formations ne parvient à s’imposer devant son adversaire.

Elles se sont quittées dos à dos par un score de parité un but partout au terme du temps réglementaire.

C’est à l’issue des épreuves fatidiques de tirs au but que l’équipe du lycée municipal s’est montrée plus réaliste et a pu dicter sa loi sur son vis à-vis par le score de 5 à 4 et remporte ainsi la finale de l’USSU-BF, 2023.

En plus du trophée, elle obtient un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe financière.

La finaliste malheureuse s’est consolée avec un jeu de maillots, un ballon plus une enveloppe financière.

L’USSU-BF, 2023 a été parrainée par le promoteur de la pharmacie médecis de Léo, Dr Denis Yaolpougda.

Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, par ailleurs promoteur de la coupe, s’est dit satisfait du bon déroulement des différentes compétitions.

Il a ensuite salué à sa juste valeur la mobilisation de la population surtout des élèves, signe que le sport en général et le football en particulier est un facteur de cohésion, d’union et de vivre ensemble.

M. Sia a exprimé ses sincères remerciements au parrain pour son accompagnement et au comité d’organisation qui a travaillé pour la réussite de cet événement.

Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, a enfin félicité l’ensemble des équipes qui se sont engagées dans cette belle aventure.

Le Chef d’agence d’ECOBANK de Léo, Steven Touré, au nom du parrain empêché, s’est dit honoré du choix porté sur sa modeste personne pour parrainer cette édition 2023 de l’USSU-BF.

L’occasion a été également pour lui de témoigner toute sa reconnaissance au Haut-Commissaire de la province de la Sissili pour la confiance placée en lui.

M. Touré a félicité les équipes finalistes et a formulé ses encouragements à l’endroit des équipes éliminées lors des compétitions, car pour lui, l’essentiel c’est de participer.

Il a au nom du parrain rassuré le comité d’organisation de son entière disponibilité à accompagner de telles initiatives.

Agence d’information du Gouvernement

OAN/hb/bz

 

Burkina : Soutien militaire ivoirien  et visites ministérielles, au menu des quotidiens des burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Soutien militaire ivoirien  et visites ministérielles, au menu des quotidiens des burkinabè

Ouagadougou, 20 mars 2023 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi font le compte rendu des visites de ministres à Bobo-Dioulasso (Ouest), sans oublier l’encadrement de la vente de cartes SIM et le soutien militaire de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso.

« Soutien militaire ivoirien au Burkina : Le cadeau gênant d’un +valet local+ de l’impérialisme », arbore en première page, le doyen des quotidiens privés burkinabé, L’Observateur Paalga dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement’’.

Selon le journal, « l’on a appris le week-end dernier, par Omega FM et RFI, à la demande du Burkina, la Côte d’Ivoire a récemment fait dont à notre pays du matériel militaire d’une valeur d’environ de deux milliards de francs CFA ».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, sous le titre : « Soutien militaire ivoirien  au Burkina, si on l’avait compris plus tôt ».

L’éditorialiste du quotidien bobolais croit savoir que « si tout le monde avait compris plus tôt que le terrorisme tel qu’il est, nécessitait la conjugaison des énergies et des moyens,  certainement que depuis longtemps, avait fini avec ce phénomène ».

Sous un autre angle, L’Express du Faso barre à sa Une : « Réhabilitation de la route Bo-Orodara : Le ministres des infrastructures s’assure du démarrage effectif des travaux ».

Le même journal titre : « Djené industrie/ Bobo : Le ministre du commerce émerveillé par la qualité des produits ».

Le quotidien bobolais souligne que le ministre   du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprise, Serge Gnaniodem Poda, a effectué une visite à Djené industrie à Bobo-Dioulasso.

Il  relate que « Djené industrie » a une capacité de production journalière de 60 mille sacs, 5 mille bidons et 20 mille opercules.

A ce propos, L’Observateur Paalga fait observer que le premier responsable du département en charge de l’industrie  est allé s’imprégner de la santé économique des unités industrielles dans la partie Ouest du pays.

Selon le journal,  le ministre Serge Poda appelle les acteurs industriels a persévéré dans la production  pour approvisionner le pays en produits de grande consommation.

« Fond minier et vente des cartes SIM : Les députés interpellent le gouvernement », affiche à sa Une, le quotidien public Sidwaya qui informe que l’Assemblée législative de la transition (ALT) a organisé, le vendredi 17 mars 2023 à Ouagadougou, une séance plénière avec des débats.

Le quotidien national précise que les débats à l’hémicycle ont  porté sur l’utilisation des Fonds miniers alloués aux collectivités et l’encadrement de la vente de cartes SIM dans le contexte de lutte contre l’insécurité.

A en croire Sidwaya, le ministère en charge de la communication électronique a fait savoir que depuis 2018, avec la montée de l’insécurité, le gouvernement a entrepris la réforme de l’accès aux services de communication électronique par les usagers.

A ce sujet, le journal privé Le Pays relate que la ministre  en charge de la communication électronique, Aminata Zerbo/ Sabané a noté les difficultés liées à la problématique globale d’identification des populations et la non mise en application de l’interconnexion de la base de données des opérations à celle de l’Office national d’identification (ONI).

Le confrère renseigne que selon le ministre en charge de la décentralisation, Boukaré Zoungrana, les ressources collectées au titre du Fonds minier du développement local (FMDL) de 2020, reparties au profit des 351 communes et des 13 régions s’élèvent à 144 002 774 813,52 FCFA.

Agence d’information du Burkina

FT/ak

Bazèga : Le festival Rayimi Kudemdé pour promouvoir la cohésion sociale à Doulougou

Bazèga : Le festival Rayimi Kudemdé pour promouvoir la cohésion sociale à Doulougou

Ouagadougou, 19 mars 2023(AIB)-La jeunesse de Doulougou a organisé le dimanche 19 mars 2023, la première édition du festival Rayimi Kudemdé, afin de promouvoir la cohésion sociale et la paix.

 

«Nous devons travailler à valorisation notre culture, travailler à retrouver les acquis culturels perdus et travailler à empêcher ces acquis de disparaitre» a laissé entendre Sambo Ilboudo, président du comité d’organisation du festival Rayimi Kudemdé.

 

Pour lui, ce festival sera un moyen d’unir davantage la jeunesse de Doulougou et de promotion de la cohésion sociale.

 

La manifestation s’est caractérisée par une course cycliste, une compétition de danse (warba, liwaga, mennim) et de matchs galas opposant d’une part les chefs coutumiers aux jeunes de la commune, et d’autres part les mariés aux célibataires.

 

Les chefs coutumiers sortent vainqueurs de ce match suite à un but marqué à la première mi-temps.

Les célibataires se sont imposés facilement face aux mariés par trois buts à zéro.

 

A la fin de ce festival, tous les participants aux différentes compétitions, ont reçu des récompenses.

Le chef de canton Naaba Saneem a manifesté sa joie quant à la réussite de ce festival et a souhaité plein succès à l’initiative.

«Voir une jeunesse mobilisée de la sorte, il faut un endroit où ils pourront se rencontrer pour échanger afin de trouver des solutions idoines pour développer leur commune et je pense que nous avons le devoir de les soutenir. C’est une promesse que je fais» a affirmé le parrain Saidou Compaoré.

 

Il a souligné que le thème : «Pour la paix et la cohésion sociale» de cette première édition du festival rayimi kudemdé est porteur d’un grand message qui cadre avec le contexte sécuritaire au Burkina Faso.

 

En rappel, depuis 2015 le Burkina Faso est en proie à l’hydre terroriste causant des morts et des déplacés internes.

 

Pour Saidou Compaoré, il faudra travailler à pérenniser les acquis engrangés et travailler de sorte à améliorer les éditions à venir car aucun développement n’est possible sans cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

PJO/ata

Centenaire de la paroisse saint Joseph de Pabré : les fidèles invités à bâtir un monde meilleur

Centenaire de la paroisse saint Joseph de Pabré : les fidèles invités à bâtir un monde meilleur

Ouagadougou, 19 mars 2023 (AIB)-Le Cardinal Philipe Ouédraogo a invité dimanche, les fidèles de Pabré célébrant le centenaire de la paroisse Saint Joseph, à contribuer à l’édification d’un monde meilleur et plus tolérant.

Les fidèles catholiques de la paroisse Saint Joseph de Pabré (périphérie Nord de Ouagadougou), ont célébré, le dimanche 19 mars 2023, le jubilé d’eau (100 ans) de leur édifice, sous le patronage du Cardinal Philippe Ouédraogo, Archevêque métropolitain de Ouagadougou.

 

«Un jubilé ce n’est rien d’autre qu’une action de grâce. Nous nous sommes retrouvés pour dire merci au Seigneur pour ces merveilles d’amour manifesté par son serviteur Monseigneur Joanny Thévenoud, tous les missionnaires, les prêtres et tous les laïcs qui se sont donné pour faire de l’Eglise ce qu’elle est aujourd’hui», a dit le premier responsable de l’Eglise catholique romaine au Burkina Faso.

La célébration a été marquée par la consécration du nouvel autel de l’Eglise qui symbolise la présence de Jésus-Christ, explique-t-il.

Le Cardinal a appelé les chrétiens lors de cette célébration, à contribuer pour un monde meilleur, plus tolérant, de fraternité et d’amour.

 

Pour le curé de la paroisse de Pabré, l’abbé Vincent Ilboudo, le thème du jubilé est «enraciné en Jésus, uni dans la foi, construisons notre paroisse».

 

«Le travail qui reste est de continuer à faire en sorte que les fidèles puissent prendre le Christ comme model, se donner à lui et sortir de la peur de certaines réalités pour vivre vraiment l’Evangile», a exhorté abbé Ilboudo.

 

Le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a représenté le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a cette célébration des 100 ans de cette église locale.

 

En rappel, la paroisse Saint Joseph de Pabré a vu le jour grâce au père Joanny Thévenoud, (1878 -1949), un des bâtisseurs de l’Eglise du Burkina.

Pabré a eu pour premier curé noir abbé Dieudonné Yougbaré.

Agence d’information de Burkina

FT/ata

Mandat d’arrêt contre Poutine: Moscou ouvre une enquête pénale contre des magistrats de la CPI

CONFLIT-CRIMINALITÉ-UKRAINE-RUSSIE-JUSTICE-ENQUÊTE,LEAD

Mandat d’arrêt contre Poutine: Moscou ouvre une enquête pénale contre des magistrats de la CPI

 

MOSCOU, 20 mars 2023  – La Russie a annoncé lundi l’ouverture d’une enquête pénale contre le procureur et trois juges de la Cour pénale internationale (CPI), après l’émission par cette juridiction d’un mandat d’arrêt visant Vladimir Poutine pour la « déportation » illégale d’enfants en Ukraine.

 

Ces magistrats, dont le procureur de la CPI Karim Khan, « ont rendu des décisions illégales (visant à) arrêter le président de la Fédération de Russie et la commissaire aux droits des enfants », a indiqué le Comité d’enquête russe dans un communiqué.

 

« Une enquête pénale a été ouverte », est-il précisé.

 

Karim Khan, le procureur de la CPI, est ainsi visé aux motifs d’avoir « engagé des poursuites pénales à l’encontre d’une personne notoirement innocente, combinée à l’accusation illégale d’avoir commis un crime grave ou particulièrement grave », ainsi que de « préparer une attaque envers un représentant d’un Etat étranger ».

 

Vladimir Poutine est accusé par la CPI, basée à La Haye aux Pays-Bas, de crime de guerre pour la « déportation » de milliers d’enfants ukrainiens dans le cadre du conflit entre Moscou et Kiev.

 

Si Volodymyr Zelensky a qualifié cette décision d' »historique » et Joe Biden de « justifiée », Moscou l’a brocardée comme étant « nulle et non avenue », car la Russie n’est pas membre de la CPI et elle ne reconnaît donc pas la compétence de ce tribunal, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

 

Selon le Comité d’enquête russe, « la poursuite pénale est évidemment illégale, puisqu’il n’y a pas de motif de responsabilité pénale ». Il a indiqué que Vladimir Poutine, en tant que chef de l’Etat, « jouit de l’immunité absolue vis-à-vis de la juridiction des Etats étrangers ».

Avec l’AFP

 

 

Houet/Lutte contre le terrorisme : Les journalistes appelés à « un sens élevé » de responsabilité sociale

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Houet/Lutte contre le terrorisme : Les journalistes appelés à « un sens élevé » de responsabilité sociale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a appelé lors de son séjour du 15 au 19 mars 2023 à Bobo-Dioulasso, les journalistes à ‘’un sens élevé’’ de responsabilité sociale, dans le cadre de l’exercice de leur métier afin de contribuer davantage à la lutte contre le terrorisme qui sévit le Burkina Faso depuis 2016.

Dans un contexte difficile caractérisé par la crise sécuritaire et la prolifération des fake news, la désinformation et les discours de haine sur les réseaux sociaux, la tâche des professionnels de l’information et de la communication devient plus complexe.

C’est pour trouver le juste milieu dans une telle situation que le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo, a échangé avec les journalistes sur leur responsabilité sociale dans l’exercice de la profession.

Pour le premier responsable de l’organe de régulation de l’information et de la communication, dans cette situation de « crise grave, l’on doit faire en sorte que les médias professionnels soient plus forts pour diffuser une information saine et vraie ».

A la question de savoir quel type de journaliste, a-t-on besoin pour faire face à la crise sécuritaire difficile, le président du CSC dit renvoyer les professionnels des médias à « leur lourde responsabilité sociale en plus du respect de l’éthique et de la déontologie du métier ».

« Ce que chacun de nous publie ou diffuse peut aider le pays dans cette crise. Nous sommes désormais tous responsables dans cette situation. Avant de publier ou de diffuser, il faut réfléchir par deux fois sur la portée positive ou négative du message ou de l’information. Si ce message peut aider à sortir de la situation, il faut publier. Dans le cas contraire, abstenez-vous », a souhaité M. Bamogo.

Rappelons que la crise sécuritaire que traverse le pays a occasionné plus 1,8 millions de personnes déplacées internes et des centaines de centres de santé et scolaires fermés.

Abdoulazize Bamogo a indiqué que le Burkina Faso compte plus de 2 000 000 d’abonnés des réseaux sociaux qui diffusent à longueur de journée, des millions d’images, de messages et d’informations sur les différentes plateformes.

Conscients de cette responsabilité sociale pour une sortie de crise, les journalistes de Bobo-Dioulasso, par la voix du président de l’Union des journalistes, communicateurs et correspondants de presse des Hauts-Bassins, Moutamou Kani, ont souhaité un accompagnement du CSC pour des formations adaptées à cette situation.

Le président du CSC a par ailleurs invité les quelques 2 000 000 abonnés des réseaux sociaux à faire preuve de responsabilité dans tout ce qu’ils diffusent ou publient sur leurs pages afin d’aider le pays à sortir du terrorisme.

En marge de ce séjour, le Président du CSC a rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières, religieuses, et administratives de la ville de Sya, et à certains organes de presse pour partager la vision de l’institution de régulation de l’information.

Agence d’information du Burkina

KF/ho/bz/ata

Houet : Le ministre Sorgho se rassure du démarrage des travaux de la RN7

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Houet : Le ministre Sorgho se rassure du démarrage des travaux de la RN7

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, a effectué une visite de terrain le vendredi 17 mars 2023, pour se rassurer du démarrage de la réhabilitation de l’axe Bobo-Dioulasso-Orodara et de prendre le degré de dégradation de l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora.

Fortement dégradée, la route Bobo-Dioulasso-Orodara, longue de 76 kilomètres (km), sera réhabilitée dans 18 mois.

Le gouvernement de transition, à travers le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), a décaissé plus de 12 milliards F CFA pour ces travaux confiés au groupement SOGEDIM BTP/SOBATRAP.

Pour galvaniser et se rassurer du démarrage des travaux, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a effectué une sortie sur le chantier, le vendredi 17 mars 2023.

« Par cette sortie sur la RN7, nous avons pu constater l’effectivité du démarrage des travaux. L’entreprise est à la phase des points d’attente et du nettoyage. Un début qui nous rassure », a déclaré le ministre Sorgho.

Selon le responsable de la mission de contrôle ACIT/TRENGINEERING/GIE, Jean-Marie Toé, les travaux à réaliser sur cet axe, sont principalement le recyclage de la couche de base existante « de façon partielle » sur environ 26 km, le renforcement par la litho-stabilisation, le traitement des nids de poule, et le revêtement en béton bitumineux semi-graineux.

« Le trafic est très important sur cette route. Par jours, nous avons un trafic de 366 poids lourds. Mais lorsqu’on applique le coefficient d’agressivité de la route qui est de 2,32, on se retrouve avec près de 800 poids lourds par jour », a clarifié M. Toé.

Il a ajouté que les travaux ne sont donc pas adaptés au regard du flux du trafic sur cette route communautaire qui reçoit plus de 350 camions poids lourds au quotidien.

C’est pourquoi la mission de contrôle et le ministre ont convenu d’une revue de l’étude pour évaluer les travaux les mieux adaptés.

« Des études réalisées par AGETIB en 2018 pour cette route, prévoyaient le renforcement pour la remettre aux standards des routes communautaires de l’UEMOA. Ces travaux devraient consister à mettre en place une couche de fondation en recyclant l’actuel couche de base améliorée au ciment sur 23 cm avec une couche de base en grave bitume et couche en béton bitumineux à module élevé », a expliqué Jean-Marie Toé.

Après Bobo-Dioulasso-Orodara, la mission conduite par le ministre Sorgho, a mis le cap sur l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora, long de 85 km.

Le ministre a indiqué que le gouvernement et des partenaires sont en pourparlers pour acquérir le financement de sa réhabilitation.

« Nous avons constaté des dégradations sur cette route et nous sommes en discussion avec certains bailleurs de fonds, notamment la BID, la BAD et la Banque mondiale qui ont manifesté leur intérêt au financement de ce tronçon », a fait savoir Adama Luc Sorgho.

Outre les deux axes principaux, le ministre et sa délégation ont aussi fait le tour de la ville de Banfora pour se rassurer de la résistance de la voirie urbaine réalisée à l’occasion des festivités du 11-décembre 2020.

Le Directeur régional des infrastructures et du désenclavement des Cascades, Karim Traoré, a expliqué qu’après trois années, la voirie urbaine de la cité du Paysan noir résiste au temps.

En marge de cette visite, le ministre a échangé avec le personnel de la direction régionale des Cascades de son département.

« Depuis deux ans nous n’avons pas eu de marché d’entretien courant des routes dans la région et cela a beaucoup joué sur leur état », a dit Karim Traoré.

Le ministre Sorgho a fait savoir que les directions régionales seront désormais responsables des travaux d’entretien courant des routes.

« Bientôt, le personnel de la direction régionale des Cascades sera à la tâche pour offrir des chaussées de qualité aux usagers », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Houet : Le ministre du commerce visite l’usine d’égrenage Bobo III

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Houet : Le ministre du commerce visite l’usine d’égrenage Bobo III

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre du Développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises, Serge Poda, accompagné de ses collaborateurs, a visité le 18 mars 2023, l’usine d’égrenage Bobo III de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

L’usine d’égrenage Bobo III de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) est située à la zone industrielle de Bobo-Dioulasso. Elle est actuellement en pleine activité, à la faveur de la campagne d’égrenage de la société.

C’est entre les bruits des machines et les va-et-vient des agents que le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat, et des Petites et moyennes entreprises, Serge Poda, a visité le 18 mars 2023, le complexe Bobo III.

Accompagné de ses collaborateurs, il s’est rendu tour à tour au laboratoire de contrôle qualité et de certification des semences, au service de pont bascule, à l’usine d’égrenage et à la salle d’analyses, de classement et technologie coton.

Le Directeur général (DG) de la SOFITEX, Boubacar Sidiki Babilé Seye, et ses agents ont expliqué le fonctionnement des différents compartiments de Bobo III à leur hôte du jour.

Ainsi, il a signifié au ministre que le laboratoire travaille à fournir des semences de qualité qui puissent répondre aux besoins des producteurs, de la SOFITEX et de la filature.

De l’usinage d’égrenage qui tourne en plein régime avec des installations de pointe, le ministre a achevé sa visite dans la salle d’analyses, de classement et technologie coton où se détermine la valeur marchande du coton.

Ce laboratoire accrédité par le système Ouest africain d’accréditation est classé troisième sur le plan mondial, foi des premiers responsables de la SOFITEX.

A l’issue de la visite, Serge Poda s’est dit impressionné par l’avancée technologique et le dévouement des travailleurs dans le traitement du coton.

« Je repars avec beaucoup de satisfaction et de fierté après avoir fait le tour du complexe industriel d’égrenage de coton de la SOFITEX. Nous avons visité l’ensemble des installations qui nous réconfortent car ces installations de dernière génération vont lui permettre de jouer pleinement son rôle de leader dans le secteur du coton dans la sous-région », a-t-il indiqué.

Serge Poda, a dit rester convaincu que le Burkina Faso pourra récupérer sa place de leader dans la production du coton dans la sous-région. Il a alors invité la société à mettre à la disposition des producteurs, des semences de bonne qualité au rendement élevé.

Il a souhaité l’augmentation des superficies emblavées afin d’avoir suffisamment de coton qui puisse permettre à la SOFITEX de reprendre son rang de leader tant au niveau africain et même mondial.

Le DG de la SOFITEX, a salué la visite du ministre qui contribue à galvaniser le personnel et a permis d’avoir une juste mesure de ce qui a été fait et de ce qui se fait.

« Cela peut permettre de faire passer un certain nombre de doléances auprès du gouvernement lequel subventionne le prix des intrants afin de booster la production du coton », a-t-il précisé.

L’usine d’égrenage Bobo III de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) a ouvert ses portes en 1989 et s’étend sur 15 hectares.

Elle est la plus grande unité d’égrenage des 15 usines que compte la nationale des fibres textiles et la « plus moderne » de l’Afrique de l’Ouest avec une capacité journalière d’égrenage de 600 tonnes.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Houet : Une Convention de plus de 100 millions F CFA signée pour relancer la production du blé

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Houet : Une Convention de plus de 100 millions F CFA signée pour relancer la production du blé

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre en charge de l’Agriculture, Dénis Ouédraogo, a signé le vendredi 17 mars 2023, à Bobo-Dioulasso, une Convention avec la Direction régionale de l’Ouest de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), pour relancer la production du blé au Burkina Faso.

La production en masse du blé tient à cœur au gouvernement burkinabè.

C’est dans ce sens que le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo, a signé une convention avec la Direction régionale de l’Ouest de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), le vendredi 17 mars 2023, à Bobo-Dioulasso.

Le montant de la Convention s’élève à 113 209 769 F CFA.

Pour le ministre en charge de l’agriculture, cette convention vise à améliorer l’approvisionnement du Burkina Faso en blé et à réduire sa dépendance des importations.

« L’INERA se positionne comme un partenaire stratégique et sûr pour le ministère. Il dispose de nombreux résultats et d’une grande expérience dans le domaine du blé », s’est félicité Dénis Ouédraogo.

Selon lui, rendre disponible les semences est un premier pilier de la relance et d’autres activités et initiatives suivront.

« A partir d’octobre 2023, la production à petite échelle devrait pouvoir commencer en attendant que la semence améliorée soit produite en grande quantité pour tous les producteurs qui seront intéressés », a-t-il affirmé.

Pour se rendre compte de l’effectivité de la production du blé, le ministre a visité une parcelle de production et d’expérimentation d’un demi-hectare de l’INERA.

Pour le responsable de l’équipe technique consacrée à la recherche sur le blé à l’INERA/Ouest, Dr Jacob Sanou, une centaine de variétés y sont présentement en production.

« Il s’agit de 50 variétés de blé tendre et 49 de blé dur. Au moins 10 tonnes de semence de base seront remises au ministère au plus tard en mars 2024 », a indiqué Dr Sanou.

Il a promis que son équipe fera tout pour être à la hauteur de l’engagement du gouvernement.

Quant au directeur de l’INERA/Ouest, Vincent Dao, qui s’est réjoui de la signature de cette convention, il a rassuré le ministre que l’Institut est disposé à accompagner le gouvernement afin qu’il atteigne ses objectifs d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations.

Après la signature de convention, le ministre a visité, entre autres, une ferme avicole à Kodéni dans la périphérie de Bobo-Dioulasso, puis le champ d’un producteur agricole modèle à Santidougou à une vingtaine de kilomètres de la ville.

La ferme de Dramane Traoré à Kodeni, a une capacité de production de 10 500 œufs de poule par jour et entre 4 000 à 5 000 poulets par mois pour le marché local.

L’aviculteur a expliqué que la vision de la ferme est de mettre en place une production intégrée en partant du poussin au poulet prêt à être consommé et augmenter les capacités de production.

Egalement président de l’Union nationale des aviculteurs du Burkina Faso, M. Traoré a évoqué le renchérissement du coût des matières premières dont le maïs comme l’une des principales difficultés que traverse le secteur.

La visite du ministre s’est poursuivie à Santidougou, dans le modèle d’exploitation de Zakaria Sanou.

Ce producteur travaille toute l’année et produit plusieurs spéculations dont le maïs, le blé, le manioc, l’aubergine, l’oseille et l’oignon sur sa superficie de 5 hectares.

Dénis Ouédraogo s’est dit édifié par tout ce qu’il a pu voir dans les différentes exploitations au cours de sa visite.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

L’association « Burkina Dambè Lundè » réfléchi avec des leaders pour le retour de la paix 

 

L’association « Burkina Dambè Lundè » réfléchi avec des leaders pour le retour de la paix 

Ouagadougou, 19 mars 2023 (AIB) – L’association « Burkina Dambè Lundè » (ensemble restaurons nos valeurs pour la paix au Burkina) a organisé dimanche à Ouagadougou, une rencontre d’échange avec les autorités coutumières et religieuses, des leaders d’opinions et des personnes de ressources de la communauté peulh pour la recherche de la sécurité, de la paix et de la cohésion sociale au Burkina, a constaté un journaliste de l’AIB.

 

C’est sous l’égide de Sa Majesté le Mogho-Naaba Baongo, représenté par le Kouriteng-Song-Kogl-Naba Karfo que ces échanges ont été ouverts dans la capitale burkinabè en présence des autorités coutumières et religieuses, des leaders d’opinions et des personnes de ressources de la communauté peulh.

 

Le thème, « Pour la sécurité, la paix et la cohésion sociale, je m’engage », a eu un engouement des grands jours au vue de la mobilisation des différents acteurs.

Selon le secrétaire général de l’association Tégawendé Alfred Simporé « l’objectif premier c’est de contribuer à la recherche de la paix qui, aujourd’hui, est le maître mot qui préoccupe tout Burkinabè ».

L’ambition de ‘’Burkina Dambè Lundè » est de pouvoir réunir toute la soixantaine d’ethnies au Burkina Faso pour travailler à un retour vers les nobles valeurs ancestrales, a dit M. Simporé.

 

«Ces valeurs qui ont toujours fondé le bien vivre ensemble de nos communautés et qui ont toujours permis que nos parents, nos grands parents vivent dans une paix et dans une solidarité merveilleuse, nous les avons aujourd’hui perdues», a souligné le SG Simporé.

 

Il pense que c’est parce que nous avons perdu de ces valeurs que nous vivons dans cette situation et qu’il faut travailler pour un retour vers nos valeurs.

Et cela passera par l’engagement des leaders dont les voix portent.

« Il faut travailler sans accusation, sans préjuger, pour un retour à une paix durable », insiste M. Simporé.

 

Construire quelque chose de solide pour la postérité

 

Le représentant de Sa Majesté le Mogho-Naaba, le Kouriteng-Song-Kogl-Naba Karfo a été, on ne peut plus clair :

 

« L’association a même mis du temps avant de naître. Si elle était née il y a trois ans, beaucoup de choses avaient trouvé solutions. Mais mieux vaut tard que jamais. Le Burkina est entrain de retrouver petit à petit ses valeurs ».

 

« Il faut que la soixantaine d’ethnies au Burkina Faso sache qu’elles sont toutes issues d’Adam et Eve. On a tourné dans plusieurs localités du Burkina et nous continuons de tourner et s’il plait à Dieu le Burkina Faso va retrouver sa stabilité. Nous sommes dedans et nous sommes en train de construire quelque chose de solide pour la postérité », foi du chef coutumier.

 

L’Emir de Baraboulé Hamadou Hamadoun Dicko qui réside depuis 7 ans à Ouagadougou avec sa famille pour cause d’insécurité, ne souhaite que le retour de la paix au Burkina.

 

« On va essayer en tant que coutumier, de véhiculer des messages au niveau des jeunes et on va se comprendre. Nous vivions ensemble des décennies durant sans problème et on souhaite retrouver cette même ambiance », dit-il, mentionnant avoir appris par les médias que « 500 jeunes ont déposé leurs armes au Niger pour la paix ».

 

« La voix du peuple c’est la voix de Dieu. Nous allons rencontrer les leaders des autres localités nous allons trouver des solutions. De la soixantaine d’ethnies au Burkina, aucune ne peut vivre sans l’autre. Elles sont d’une même mère et d’un même père », a fait savoir le président de l’association « Burkina Dambè Lundè » Idrissa Zongo.

 

L’association était à Bobo la semaine dernière et a pu rencontrer les communautés de l’Ouest du Burkina Faso pour le, même message.

 

Les trois mots qui composent Burkina Dambè Lundè sont en langue Mossi, Dioula et Peulh respectivement, pour symboliser l’unicité des ethnies au Burkina.

 

L’association est née courant novembre 2022 avec pour objectif, la recherche de la sécurité, de la paix et de la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

AS/ata

Cadre Régional de Dialogue du Nord : Une session sur fond de satisfaction et d’optimisme

Cadre Régional de Dialogue du Nord : Une session sur fond de satisfaction et d’optimisme

 Ouahigouya, 17 mars 2023 (AIB)- Les membres statutaires du Cadre Régional de Dialogue du Nord (CRD) ont tenu leur 1ère session ordinaire de l’année 2023. C’était sous la présidence de Raymond David Valentin Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord.

Cette toute première session de l’année de l’instance régionale de validation des rapports de performance de mise en œuvre du référentiel national de développement, s’est tenue dans un contexte particulier de crise sécuritaire.

Les membres se sont penchés le vendredi 17 mars 2023 sur l’ordre du jour inscrit au programme de cette session à savoir le projet de rapport de performance annuelle 2022 de la mise en œuvre du plan d’action régional de la Transition (PART) et du plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et les perspectives 2023-2025.

Des différentes présentions du Directeur régional de l’économie et de la planification du Nord Sanousso Sawadogo qui était accompagné de ses collaborateurs, il est ressorti que le plan d’action régional de la transition validée lors de CRD 2022 était de l’ordre 12 milliards 134 millions CFA.

On enregistre un taux d’exécution financière de 73,55% et un taux de réalisation physique de 68,48%.

En termes de perspectives pour 2023, le coût du plan d’action tourne autour de 19 Milliards CFA.

Les investissements concerneront les axes essentiels du pilier 3 du plan d’action de la transition notamment la stabilisation et le développement, les questions de gouvernance, l’amélioration des conditions de vies des populations, l’éducation, la santé et bien d’autres secteurs indispensables pour le bien être des communautés.

Les échanges ont abouti à l’adoption à l’unanimité des membres du CRD des projets de rapports de performance annuelle 2022 du plan d’action régional de la Transition (PART), du plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) et des perspectives 2023-2025.

Raymond David Valentin Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord tout en remerciant les partenaires techniques et financiers pour leur soutien, a félicité les membres du cadre pour leur mobilisation et la qualité de leur contributions aux débats.

L’autorité régionale s’est dite optimiste au regard des indicateurs de performance et des perspectives dégagées pour le développement de la région.

Agence d’information du Burkina

PN/Ata

Humanitaire : Le transfert monétaire suspendu dans le Centre-Nord 

Humanitaire : Le transfert monétaire suspendu dans le Centre-Nord 

Kaya, 17 mars 2023(AIB)-Dans une lettre du 15 mars 2023 adressée aux responsables de structures et agences intervenant dans le Centre-Nord, le gouverneur de ladite région à suspendu les transferts monétaires cash à l’endroit des personnes déplacées internes sur son ressort territorial.

Evoquant « certaines exigences », le Colonel-Major Zoewendmanego Blaise Ouédraogo espère qu’un « nouveau consensus sur ce mode d’assistance » sera trouvé.

Dans le contexte de sécurité difficile marqué par le déplacement massif des populations vers les principales villes de la région, des acteurs humanitaires ont initié le transfert cash en guise d’assistance aux plus vulnérables.

Selon le conasur, 38,89% des 1 million 938 mille 792 PDI enregistrées au 31 janvier 2023 au niveau national, ont exprimé en priorité un besoin en argent liquide.

A cette même période et selon la même source, le Centre-Nord, avec 486 mille 637 PDI soit 25,1% de l’effectif national, a été classée deuxième région abritant le plus de PDI après le Sahel.

Agence d’information du Burkina

AIO/ata

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