Accueil Blog Page 29

15 mai : Le Moogho Naaba Baongo invite les Burkinabè à prioriser l’éducation des enfants

15 mai : Le Moogho Naaba Baongo invite les Burkinabè à prioriser l’éducation des enfants

Ouagadougou, 15 mai 2025 (AIB) – Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo a célébré, ce jeudi 15 mai, dans la cour royale à Panghin, la Journée des coutumes et traditions, sous le thème : « L’éducation dans le Moogho, un terreau fertile de promotion du patriotisme, du civisme et des valeurs coutumières traditionnelles. »

Le Ouidi Naaba, doyen des ministres, qui a livré le message du Moogho Naaba, a indiqué que Sa Majesté souhaite que chaque Burkinabè puisse connaître sa culture et la pratiquer.

« Il nous faut donner une bonne éducation aux enfants, car c’est par elle que nous pouvons distinguer le bien du mal, que nous pouvons avoir le respect des autres et vivre ensemble de façon harmonieuse », a déclaré le Moogho Naaba Baongo.

Il a par ailleurs souhaité que les enfants écoutent les enseignements des aînés, puissent les appliquer et que tout ce que l’on fait soit au service de l’intérêt général.

Sa Majesté le Moogho Naaba Baongo a conclu en formulant des vœux de sécurité et de paix pour le pays, d’une bonne pluviométrie afin de nourrir la population et de favoriser le vivre-ensemble.

Le représentant du chef de l’État, le ministre en charge de la Défense, le général Célestin Simporé, a, quant à lui, remercié Sa Majesté pour le choix du thème de cette célébration.

« Ce sont les enfants qui assurent la perpétuation et le développement des sociétés. L’importance que nous accordons à leur éducation est le signe d’un avenir radieux. Nous serons heureux de voir que les graines que nous avons semées ont germé, grandi et que les arbres portent de bons fruits », a-t-il déclaré.

L’un des panélistes, Dr Patrice Kouraogo, a soutenu que dans la culture moaga, il existe plusieurs catégories de savoirs transmis par les Moosé pour éduquer les enfants.

« La première catégorie, c’est la crainte de la honte. Le Moaga est très regardant et rigoureux sur ce point. Deuxièmement, il y a le savoir-faire en matière de parole : parler le mooré. Conscients que la parole est difficile à manier, les Moosé éduquent leurs enfants avec des outils très précis. Enfin, la troisième catégorie concerne le savoir : savoir se protéger, se défendre, faire la guerre et se marier », a-t-il expliqué.

Pour l’ancien ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, invité à cette cérémonie, la célébration de cette journée est une reconnaissance des coutumes, des valeurs et des traditions, et constitue une occasion de promouvoir la paix et la cohésion sociale.

La célébration de cette journée à Panghin a commencé dans la matinée du 15 mai 2025 par un rituel et un cérémonial marqués par l’arrivée solennelle du Moogho Naaba Baongo, les honneurs coutumiers à travers les salutations des ministres, la haie d’honneur formée par les cavaliers, ainsi que les bénédictions et consignes de Sa Majesté.

Rappelons que la Journée des coutumes et traditions a été instituée par le gouvernement burkinabè en Conseil des ministres, le 6 mars 2024.

Agence d’information du Burkina

BBP/FO/ZAF/ata

Zondoma/Journée des coutumes et traditions : Deux Haïtiens ont pris part à la célébration au Palais Royal de Courcy.

Zondoma/Journée des coutumes et traditions : Deux Haïtiens ont pris part à la célébration au Palais Royal de Courcy.

Gourcy, le 15 mai 2025 (AIB)- Sa Majesté Naaba Baongho de Gourcy a reçu deux Haïtiens Claude Maxime, et Rudolf Arnaux qui ont pris part à la journée des traditions et coutumes célébrée ce 15 mai 2025 au Palais Royal de Gourcy.

AK/DN

Agence d’Information du Burkina

Sanguié/Coutumes et traditions : « Le 15 mai est une journée de cohésion avec toutes les confessions religieuses », Bassolma Bazié

BURKINA-SANGUIE-JOURNEE-COUTUMES-CELEBRATION

Sanguié/Coutumes et traditions : « Le 15 mai est une journée de cohésion avec toutes les confessions religieuses », Bassolma Bazié

Koukouldi, 15 mai 2025 (AIB)- Le promoteur du Centre culturel Yilo de Koukouldi (CCYK), Bassolma Bazié, a déclaré, jeudi, à Koukouldi, dans la commune de Ténado, que la journée des coutumes et traditions est une occasion de communion et de cohésion entre les Burkinabè quels que soient leurs confessions religieuses.

« La journée d’aujourd’hui est une journée de cohésion et de communion et j’invite l’ensemble des Burkinabè à l’intégrer », a indiqué le promoteur, Bassolma Bazié.
«Ces n’est pas parce qu’on dit que c’est la journée des coutumes et traditions, que les frères des autres confessions n’ont pas leurs», a-t-il ajouté.

Selon M. Bazié, cette journée est une occasion de fraternité de l’ensemble des Burkinabè d’où qu’ils viennent.
Il s’exprimait jeudi à Koukouldi, lors de la célébration de la journée des coutumes et traditions, sous le thème : «La contribution de l’initiation dans la formation d’un citoyen discipliné et ordonné».

« Nous avons axé le thème de la commémoration de cette année sur la contribution de l’initiation à la formation des citoyens responsables, disciplinés et ordonnés dans le cadre de la gestion de notre pays », a précisé Bassolma Bazié.
Pour lui, les difficultés que rencontre le Burkina Faso notamment le terrorisme, sont dues aux conséquences des manquements au niveau de l’éducation que nos grands-parents nous ont légués à travers les coutumes et les traditions.
Aux dires du promoteur, l’impérialisme instrumentalise nos enfants parce qu’ils ignorent leurs sources.

« Si nous avions été maintenus sur la droiture du chemin tracé par les coutumes et les traditions, en parlant d’initiation, il n’allait pas y avoir de traîtres, ni de menteurs », a-t-il ajouté.

M. Bazié a invité les Burkinabè à revenir à leurs valeurs coutumières et traditionnelles, afin de forger des hommes de dignité, d’honneur, d’intégrité et d’amour.
Le représentant du premier ministre, le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a soutenu que notre pays est engagé dans la lutte contre le terrorisme qui n’est qu’en réalité la subséquence de l’impérialisme à travers des valets locaux qui sont les terroristes et leurs commanditaires.

« A ce moment historique, nous devons être capables d’aller dans les sources ancestrales et culturelles pour puiser les savoirs afin de restaurer la paix dans notre pays », a noté le ministre Bayala.

A l’en croire, si nous ne voulons pas déambuler dans les méandres de l’histoire, nous devons retrouver notre authenticité.
Il a également signifié que nous devons retrouver nos cultures pour améliorer notre divinité dans tous ses compartiments.
La co-patronne de la cérémonie, Valérie Kaboré, ancien ministre en charge de la Culture, a mentionné qu’il faudrait de plus en plus de centres comme celui de Yilo pour la formation des jeunes à la base.
« Vous savez que dans nos sociétés traditionnelles, il y avait des périodes d’initiation pour les garçons et pour les filles. Ces centres pourraient réveiller ces valeurs, pour que les enfants même scolarisés, reviennent puiser à la source pour avancer et affronter ce monde de conflits, un monde où chacun doit savoir qui il est pour savoir où il va », a-t-elle expliqué.

Défilés de coutumiers, de dozos, de chasseurs, prestation de masques de Pouni ainsi que la remise de présents aux partenaires, ont été les temps forts de la cérémonie.

Agence d’information du Burkina
ZO-HB/bz

Burkina/ 15 mai : Le ministre Gilbert Ouedraogo souhaite une bonne fête au chef coutumier de Ziniaré

Burkina/ 15 mai : Le ministre Gilbert Ouedraogo souhaite une bonne fête au chef coutumier de Ziniaré

Ziniaré, 15 mai 2025 ( AIB) – Le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Guilbert Ouedraogo, a rendu visite jeudi à Naaba Saneem de Ziniaré dans le cadre de la célébration du 15 mai.
Agence d’information du Burkina
Plus d’informations à venir

Kaya/Journée des coutumes et des Traditions: Le Sanmatenga commémore l’événement sous le signe du soutien patriotique

Kaya/Journée des coutumes et des Traditions:
Le Sanmatenga commémore l’événement sous le signe du soutien patriotique

Kaya, 14 mai 2025, (AIB) – A l’instar des autres communautés coutumières du Burkina Faso, celle du canton du Sanmatenga à commémoré le 15 mai 2025, la deuxième édition des Journées des coutumes et traditions (JCT). Placée sous le présidence de Son Excellence le Naaba Kom, chef dudit canton, cette deuxième édition à mobiliser les acteurs des coutumes et de la tradition dans une ambiance festive et à permis aux autorités coutumières de manifester leur soutien au fonds patriotique.

C’est par des rituels faits dès 7h que la journée des coutumes et des Traditions à débuté ce jeudi 15 mai 2025 au palais royal de Son Excellence le Naaba Koom du Sanmatenga au secteur 6 de la cité du cuir et des brochettes au coura coura.
Alors que la place publique grouille de monde venu de tous horizons et tenu en haleine par des animations des troupes culturelles, Son Excellence fait une sortie triomphale sur un cheval joliment harnaché comme l’ont fait ses prédécesseurs conformément aux coutumes. Il est excorté par une horde d’équidés pour un bain de foule.
Installé ensuite devant son palais, il reçoit les allégeance de ses ministres et des délégations dans un ordre bien défini.
Au nombre des délégations, celle des autorités administratives de la région conduite par Mme Adenyo/Sermé Bernadette, secrétaire général de la region du Centre-Nord est bien visible. La communauté du canton de pissila, des personnes déplacées internes et parents a plaisenterie de celle du canton du Sanmatenga, avec en tête le naaba Saaga de Noaka, ne s’est pas faite conter l’événement.
Le secrétaire général de la région dit etre venu au nom du gouverneur, présenter les voeux les meilleurs à SE le naaba Koom et lui souhaiter une bonne fête.
« Au regard de l’engouement, je me réjouis que les acteurs se soient approprié véritablement de l’idée que le gouvernement a voulu donner à cette journée. » confie l’autorité administrative qui souhaite que les autres composantes religieuses puissent également porter cette journée au profit de la paix et de la cohésion sociale.
Les JCT ont été l’occasion pour les coutumiers du canton du Sanmatenga de remettre officiellement leur contribution au fonds de soutien patriotique dun montant total de 1 800 000Fcfa. « Nous sommes très ravie parce que nous voyons que les autorités coutumiers ont pris à bras le corps la lutte et donne aussi l’exemple aux populations en s’engageait aux côtés du gouvernement à travers cet appui au fonds de soutien patriotique.  » apprécie le secrétaire général de la région.
La JCT à été marquée par une exposition des potentialités culturels du canton et des réjouissances populaires au rythme des mélodies du terroir.
 » La commemoration de la JCT est aussi un moment de réflexion sur la contribution des communautes coutumières à l’édification d’une nation forte. » A expliqué le Naaba Koom qui se dit satisfait de la mobilisation.

Agence d’Infornation du Burkina

ATA

Le Naba Saaga de Méguet invoque les ancêtres pour la paix et la protection du Burkina Faso

Burkina-Ganzourgou-Coutumes-Traditions-Célébration

Le Naba Saaga de Méguet invoque les ancêtres pour la paix et la protection du Burkina Faso

Méguet, 15 mai 2025 – À l’occasion de la 2ᵉ édition des Journées des coutumes et traditions ce jeudi 15 mai, le Naba Saaga, chef coutumier de Méguet, a offert en sacrifice aux ancêtres, des poulets et un bélier dans son palais. Une démarche spirituelle au cours de laquelle il a imploré la paix pour le Burkina Faso, une bonne saison pluvieuse, et la protection divine pour le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

« Toutes les religions sont venues trouver nos traditions. Mais les traditions n’avaient pas de journée qui leur est dédiée. Le gouvernement a très bien fait en instituant cette journée, et cela réjouit les coutumiers et les traditionalistes », a salué le chef de Méguet à l’issue du rituel.

Le sacrifice traditionnel a été exécuté par le Tingsoaba de Méguet, en présence des autorités coutumières locales, des directeurs et chefs de services provinciaux, avec à leur tête le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba.

Cette commémoration, voulue comme un moment de valorisation des racines culturelles, s’inscrit dans une dynamique de renforcement du lien social et de reconnaissance des traditions dans la construction d’un Burkina apaisé.

Agence d’information du Burkina
MS/ata

Sapouy célèbre ses coutumes et traditions

Sapouy célèbre ses coutumes et traditions

Sapouy, (AIB)- La ville de Sapouy a célébré ce jeudi 15 mai 2025. La Journée des coutumes et traditions.

Le top départ de cette célébration riche en couleurs et en symboles a été donné par Nama Ouitié Paulin, membre de la cour royale.

En présence du Haut-commissaire du Ziro, Saïba Zoromé en compagnie de ses collaborateurs, l’événement a rassemblé notables, populations locales et curieux, venus honorer les valeurs ancestrales et promouvoir la richesse culturelle du terroir.

Agence d’information du Burkina

Ouahigouya : lancement officiel des travaux d’assainissement, de drainage et de voiries dans le cadre du PMDUVS

Ouahigouya : lancement officiel des travaux d’assainissement, de drainage et de voiries dans le cadre du PMDUVS

Dans le cadre du Projet de Mobilité et de Développement Urbain des Villes Secondaires (PMDUVS), un atelier technique marquant le démarrage officiel des travaux d’assainissement, de drainage des eaux pluviales et de réhabilitation de voiries dans la ville de Ouahigouya s’est tenu le mercredi 14 mai 2025 dans la salle de conférences de la mairie.

La rencontre a été présidée par le gouverneur de la région du Nord, M. Thomas YAMPA, en présence du Conseiller technique du ministère des Infrastructures et du Désenclavement, M. Abdoulaye OUÉDRAOGO, du Coordonnateur du PMDUVS, M. Mathieu LOMPO, du Directeur général de l’AGETIB, M. Ollo Franck Hervé KANSIÉ, du Président de la Délégation spéciale de la commune de Ouahigouya, M. Amos LANKOANDÉ, ainsi que de nombreux acteurs techniques, autorités locales, coutumières et religieuses.

Dans son intervention, le Conseiller technique du ministère des Infrastructures a rappelé que l’objectif principal de cet atelier est de mobiliser et sensibiliser les parties prenantes sur les enjeux et exigences liés à la bonne exécution des travaux. Il a insisté sur l’importance de la synergie entre tous les acteurs pour atteindre les résultats escomptés du projet.

Prenant la parole à son tour, le gouverneur Thomas YAMPA a procédé au lancement officiel des travaux. Il a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance au ministère et à ses partenaires techniques et financiers pour le choix porté sur la ville de Ouahigouya. « Ce projet représente une opportunité majeure pour améliorer le cadre de vie des populations, renforcer la résilience urbaine et générer des emplois pour la jeunesse locale », a-t-il souligné, avant d’inviter les populations à accompagner les entreprises chargées de l’exécution des travaux.

Au cours de l’atelier, le Directeur général de l’AGETIB, M. Ollo KANSIÉ, a présenté les objectifs du projet et détaillé la nature des travaux à réaliser. Il a rassuré les habitants de Ouahigouya sur le respect des délais d’exécution et sur la qualité des ouvrages qui seront livrés.

Les échanges ont pris fin par une session interactive de questions-réponses, d’observations et de recommandations formulées par les participants, en vue de garantir la réussite des travaux engagés.

DCRP/MID

Agence d’Information du Burkina

Traditions Ioba / Dano JCT : Sa Majesté Naonfa 2 offre un taureau aux ancêtres

Burkina – Ioba – Journée – Coutumes –

Traditions Ioba / Dano JCT : Sa Majesté Naonfa 2 offre un taureau aux ancêtres

Dano, 15 mai 2025 (AIB)- La 2e édition de la journée des coutumes et traditions (JCT) est célébrée à Dano à travers le culte des ancêtres sous la conduite du chef de canton Naonfa 2, ce 15 mai 2025.

La commémoration de la 2e édition de la JCT est marquée par deux actes principaux à Dano. Le chef de canton, Naonfa 2 et ses notables organisé les rituels pour le culte ancestral dans la matinée. Ils ont fait des offrandes au flanc de la colline sacrée en face de la police nationale à Dano. C’est par un poulet que les offrandes ont débuté. Il a été égorgé et après s’être débattu, il s’est retrouvé sur le dos les deux pattes en air.

C’était la joie car selon le chef de terre, cette position finale du poulet montre que les ancêtres ont accepté les offrandes. Sa Majesté Naonfa 2 obtient ainsi l’autorisation d’offrir un taureau aux ancêtres pour demander la sécurité et la protection dans la santé et la prospérité pour les populations de la province du Ioba. Il a aussi invoqué les mânes des ancêtres pour un retour de la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Il a prié pour la reconquête de l’intégralité du territoire national et pour la clairvoyance des plus hautes autorités du pays. Il a salué comme l’an passé, le Président du Faso pour cette journée dédiée à la religion traditionnelle. Le chef de canton a innové cette année en invitant les élèves à participer aux rituels et autres activités. « Je voudrais initier les élèves qui sont la relève à notre culture. Il faut qu’ils sachent d’où ils viennent et apprennent les rites coutumiers de chez eux » a soutenu Naonfa 2.

«  Je prie Dieu et les mânes des ancêtres de bénir les élèves, les fonctionnaires et les producteurs de notre pays ». Après ces bénédictions du garant des traditions de Dano , la série des sacrifices individuels fut ouverte . Chacun tenait à formuler un vœu auprès des ancêtres et surtout à voir son poulet accepté. D’autres venaient remercier car leur sollicitation de l’année dernière a trouvé une suite favorable.

En début de soirée, il est prévu une cérémonie officielle à laquelle les autorités provinciales et l’ensemble des corps constitués sont invités. À cette occasion, un repas est servi à tous les invités par le chef de canton de Dano toujours sous les manguiers. Le plat central est le couscous local fait à base de maïs et du sorgho appelé « sawalè » en dagara. Le reste de la soirée est consacré à une réjouissance populaire.

Agence d’information du Burkina SZ / dnk / ata

Commune de Ouahigouya : un projet structurant d’environ 14 milliards FCFA pour contribuer à l’assainissement et au drainage des eaux pluviales

BURKINA / Nord – Ouahigouya – Ouvrages d’assainissement – Atelier de lancement

Commune de Ouahigouya : un projet structurant d’environ 14 milliards FCFA pour contribuer à l’assainissement et au drainage des eaux pluviales

Ouahigouya, 15 mai 2025 (AIB) – Dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement et du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD), la commune de Ouahigouya a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale pour la construction d’ouvrages d’assainissement, de drainage des eaux pluviales et de voiries connexes. L’atelier technique de lancement des travaux s’est tenu le 14 mai 2025, sous la présidence du gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa.

Ce projet d’assainissement, au profit de la cité de Naaba Kango, qui concernera cinq secteurs de la ville de Ouahigouya, se veut une réponse proactive aux enjeux du développement urbain durable et de l’inclusion sociale dans un contexte de vulnérabilités croissantes.

Afin de permettre une bonne exécution du projet, un atelier technique de lancement a été organisé pour communiquer sur ses enjeux et les conditions nécessaires à l’atteinte de ses objectifs immédiats. Responsables de l’administration publique, personnes affectées par le projet, autorités coutumières, religieuses et associatives, ainsi que techniciens chargés de l’exécution des travaux ont pris part à cet atelier de sensibilisation.

Organisé par le ministère des Infrastructures et du Désenclavement, à travers le Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS) et l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB), en collaboration avec la Délégation spéciale de la commune de Ouahigouya, l’atelier visait à mettre tous les acteurs au même niveau d’information sur les enjeux du projet, afin d’établir un partenariat solide pour sa réussite.

Au cours de l’atelier, le coordonnateur du PMDUVS, Mathieu Lompo, a présenté la genèse du projet et les raisons du choix de la ville de Ouahigouya pour sa mise en œuvre. Le directeur général de l’AGETIB, Franck Ollo Hervé Kanzié, a quant à lui exposé les objectifs de l’atelier, les résultats attendus, le rôle des parties prenantes, les mesures d’accompagnement souhaitées, ainsi qu’une description technique des travaux.

Le projet, dont la mise en œuvre s’étalera sur 12 mois (hors saison pluviale), prévoit, d’ici au 8 juillet 2026, la réalisation de 24 kilomètres de caniveaux, le curage de 4 kilomètres de caniveaux existants, ainsi que l’éclairage de 10 kilomètres de rues dans la ville de Ouahigouya, pour un financement global de 13 816 555 442 FCFA.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, marquant également le lancement officiel des travaux, le gouverneur Thomas Yampa a souligné que le projet contribuera à améliorer les conditions de vie des populations de Ouahigouya. Il a, à cet effet, invité les entreprises chargées de l’exécution à veiller à la fluidité et à la sécurité de la circulation pendant les travaux, à préserver l’environnement et, surtout, à respecter les règles de l’art et les délais contractuels.

En rappel, le PMDUVS a été lancé à Bobo-Dioulasso le 5 avril 2025 par le chef du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo, en présence du gouverneur de la région du Nord, Thomas Yampa, et du président de la Délégation spéciale de Ouahigouya, Amos Lankoandé. Trois villes sont concernées par ce projet : Bobo-Dioulasso, Kaya et Ouahigouya.

Agence d’information du Burkina
pn/ata

Sourou: Le chef de terre de Tougan salue le choix de la journée du 15 mai.

Sourou: Le chef de terre de Tougan salue le choix de la journée du 15 mai.

Tougan, 15 mai. 2025 (AIB) – Le chef de terre de Tougan a salué, jeudi, le choix du 15 mai par le gouvernement pour célébrer nos coutumes et traditions.

Le 15 mai est désormais connu comme une date de célébration des coutumes et traditions au Burkina Faso. À Tougan dans le Sourou, la journée a été commémorée au secteur 5, quartier couramment appelé Samogotchi.

Après des pratiques coutumières et ancestrales, le chef de de Tougan, Adama Djanlè Drabo a salué le choix d’une date par les dirigeants du pays pour commémorer les coutumes et traditions. Pour lui, la commémoration des coutumes et traditions est source de cohésion sociale et de changement de mentalités.

« Merci aux plus hautes autorités pour le choix de la date du 15 mai pour célébrer nos coutumes et traditions. Nous sommes très honorés. Cela est source de rassemblement et de cohésion sociale et va contribuer beaucoup à éradiquer le mal qui nous ronge » a-t-il dit.

Il a prononcé des bénédictions à l’endroit du haut-commissaire et de tous les travailleurs en général et en particulier, ceux de Tougan.

Pour le haut-commissaire, Désiré Badolo, c’est la conjugaison de toutes les énergies qui permettra de venir à bout de l’ennemi commun.

« Nous sommes venus au nom du gouvernement pour communier avec les légitimités coutumières, cette journée parce-qu’il faut que nous puisons dans nos coutumes et traditions, des ressources qui nous permettrons de faire face à l’ennemi commun. Toutes les énergies qui peuvent être conjuguées afin de venir à bout de l’ennemi commun sont à réunir » a dit Désiré Badolo.

Notons que la commémoration de la journée du 15 mai s’est poursuivie, à Tougan avec des pas de danse traditionnelle et les présentations de meilleurs voeux par d’autres couches religieuses et sociales.

Agence d’Information du Burkina

Poni / Journée des coutumes et traditions : les filles et fils de Bafuji en communion avec leurs ancêtres

Burkina – Poni – Journée – Coutumes – Commémoration

Poni / Journée des coutumes et traditions : les filles et fils de Bafuji en communion avec leurs ancêtres

Gaoua, 15 mai 2025 (AIB) – Le chef de terre de l’ancêtre Bafuji, Kpélété Hien, a conduit jeudi, dans les bois sacrés, les rituels ancestraux marquant la commémoration de la deuxième édition de la Journée nationale des coutumes et traditions du Burkina Faso.

La cérémonie a débuté tôt dans la matinée au domicile du chef de terre, où les notables se sont réunis autour du goûter sacré (réservé à ceux qui sont honnêtes et intègres), marqué par la dégustation du premier canari de dolo.

Ce moment de communion a été suivi d’une marche vers le lieu central des rituels, situé dans les bois sacrés, où se trouve également le mausolée de l’ancêtre Bafuji.

Là, les différentes étapes ont été menées selon les coutumes : libations, invocations et immolations d’animaux en guise d’offrandes.
Le premier poulet a été sacrifié au nom du chef de terre, suivi de ceux du détenteur du couteau rituel, des notables et des chefs de famille.

« Ce matin, nous nous sommes retrouvés ici, dans les bois sacrés, pour implorer les mânes de nos ancêtres afin qu’ils veillent sur notre pays, nos dirigeants, les Forces de défense et de sécurité, ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour que la paix revienne dans notre chère patrie », a déclaré Sa Majesté Bifaté II.

« Nous avons également demandé la santé, une bonne pluviométrie, la cohésion sociale et le bon vivre-ensemble entre les communautés », a poursuivi Sa Majesté.

La cérémonie officielle des festivités est prévue à 14 heures, sur le terrain des commerçants. À l’issue de celle-ci, les populations auront droit à une rue marchande et à des animations populaires.

Agence d’information du Burkina
SM-YOS/

Nandiala/développement local : la cohésion sociale et la sécurisation foncière au cœur des débats

BURKINA-CENTRE-OUEST-COMMUNE-DÉVELOPPEMENT-LOCAL-CONCERTATION

Nandiala/développement local : la cohésion sociale et la sécurisation foncière au cœur des débats

Nandiala, 15 mai 2025 (AIB) – La salle polyvalente de la mairie de Nandiala dans la région du Centre-Ouest, a accueilli le mardi 13 mai, un cadre de concertation communal sur la cohésion sociale, la sécurisation foncière et l’assainissement, pour le développement local, a constaté l’AIB.

Initiée par la délégation spéciale de la commune, cette rencontre a rassemblé divers acteurs locaux, allant des chefs de villages et présidents des Conseils villageois de développement (CVD) aux représentants d’associations, en passant par les services déconcentrés de l’Etat et les partenaires au développement.

L’objectif principal de ce cadre de concertation était de créer un espace de dialogue et d’échanges entre les parties prenantes sur ces enjeux majeurs. Il s’agissait également de rendre compte des actions menées par la délégation spéciale et de recueillir les propositions et suggestions de la population afin d’orienter les futures décisions du conseil municipal.

Caroline Bassono, cheffe du projet Terroirs d’une ONG active dans la commune, a souligné l’importance de cette initiative : « vu la thématique du cadre de concertation qui concerne les questions de sécurisation foncière et de cohésion sociale, nous avons jugé très opportun de pouvoir accompagner la commune afin de sensibiliser les populations sur ces thématiques essentielles qui concourent aux objectifs globaux du projet ».

Elle a par ailleurs insisté sur la nécessité pour les populations de s’impliquer activement dans les projets de développement pour en maximiser les bénéfices et potentiellement attirer des financements supplémentaires.

La présidente de la délégation spéciale communale de Nandiala, Aminata Diallo, a exprimé sa satisfaction à l’issue de la rencontre. « Après la tenue de ce cadre de concertation, c’est un sentiment de joie qui m’anime et je tiens à remercier les partenaires NITIDAE, tout en saluant leur engagement et leur dévouement sur le terrain », a-t-elle dit.

Il est prévu d’organiser ce type de rencontres au moins deux fois par an, afin de maintenir un dialogue permanent avec la population.

Pour le chargé de projet à NITIDAE Moussa Bingbouré, « cette journée de dialogue à Nandiala a permis de renforcer les liens entre les différents acteurs et de susciter un engagement renouvelé en faveur de la cohésion sociale et de la sécurisation foncière, des piliers essentiels pour un développement local harmonieux et durable », ajoutant que « les propositions recueillies lors de cette rencontre devraient guider les actions futures de la commune, plaçant les besoins et les aspirations des populations au cœur des priorités ».

La cheffe du projet OKDB-Terroirs, Caroline Bassono, a quant à elle, rassuré quant à la poursuite des activités en cours, notamment l’aménagement de sites maraîchers, et l’intégration de nouveaux villages d’intervention dans les mois à venir.

Pour rappel, NITIDAE est l’ONG qui met en œuvre le projet, en consortium avec APAD Sanguié, CERDE et INADES Formation. Ce projet, financé par l’Union Européenne à hauteur de 5 millions d’euros pour une durée de 4 ans (2024-2027), est mis en œuvre dans 9 villages des provinces du Sanguié et du Boukiemdé.
Agence d’information du Burkina
FGB/PB/AS/ATA

Sanguié/Journée des coutumes et traditions : Bassolma Bazié invite chaque Burkinabè à plus de responsabilité

Sanguié/Journée des coutumes et traditions : Bassolma Bazié invite chaque Burkinabè à plus de responsabilité

Koukouldi, 15 mai 2025 (AIB) -Le promoteur du centre culturel Yilo de Koukouldi, Bassolma Bazié, a lancé, jeudi, la journée des coutumes et traditions en invitant les Burkinabè à plus de responsabilité.
Agence d’information du Burkina

Burkina Faso – République de Türkiye : deux Accords signés pour renforcer davantage la coopération 

Burkina Faso – République de Türkiye : deux Accords signés pour renforcer davantage la coopération 

(Ouagadougou, le 15 mai 2025)

Le Ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a reçu dans la soirée du 14 mai, le Vice-ministre des Affaires étrangères de la Türkiye, le Professeur Burhanettin DURAN.

Tout d’abord, les deux hommes ont longuement passé en revue la coopération entre le Burkina Faso et la République de Türkiye, une coopération dynamique dans plusieurs domaines à commencer par la défense sécurité, la Türkiye ayant permis au Burkina Faso de changer de paradigme dans la lutte contre le terrorisme à travers un accompagnement technique et technologique.

Les autres domaines de coopération concernent les secteurs du développement, de l’économie, du transport, des échanges commerciaux entre autres, et présentent également des résultats tangibles à la satisfaction des deux pays.

À l’issue de l’audience, les deux ministres ont procédé à la signature de deux Accords pour approfondir les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République de Türkiye.

Le premier est un Mémorandum d’entente sur l’établissement d’un mécanisme de consultations politiques entre le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso et le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Türkiye.

Quant au second, il s’agit d’un Protocole d’accord de coopération entre le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l’Extérieur du Burkina Faso et le Ministère des Affaires Etrangères de la République de Türkiye en matière de protocole.

Après l’acte de signature, SEM Burhanettin DURAN a d’abord exprimé l’amitié des premières autorités turques à l’endroit du peuple burkinabè, avant de souligner que sa visite « donne l’occasion d’élever les relations entre les deux pays à un autre niveau ».

Dans cette dynamique, la Türkiye et le Burkina Faso envisagent d’élargir encore leur champ de coopération à travers un partenariat multidimensionnel.

« Nous avons discuté de notre coopération dans le domaine de l’industrie, de la défense et de la sécurité, mais nous avons aussi décidé d’approfondir nos relations dans le domaine de la culture, de l’agriculture, et de l’industrialisation », a précisé le Vice-ministre turc.

Le ministre en charge des Affaires étrangères burkinabè, a indiqué que la signature des Accords donne un espace de dialogue entre les deux ministères en charge des Affaires étrangères.

« La Türkiye, fait partie des partenaires stratégiques du Burkina Faso. Elle était là au moment où le pays souffrait du confinement politique économique et financier. Elle a été présente au moment où le pays souffrait du manque de partenariat stratégique pour acquérir de la logistique, c’est un témoignage d’amitié et de fraternité », a déclaré SEM Karamoko Jean Marie TRAORE.

Le ministre a renchéri ses propos en affirmant que « notre quête de la paix ne pourra être évoquée demain, en faisant abstraction du rôle majeur joué par les partenaires stratégiques tels que la Türkiye. »

Le Chef de la diplomatie burkinabè a par ailleurs salué ce partenariat fondé sur le respect mutuel et qui tient compte de la vision du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et des aspirations profondes du peuple burkinabè.

« Nos relations avec la Türkiye sont construites sur la base de cette orientation. Tout ce que nous avons réalisé dans notre parcours, accorde une place de choix aux besoins prioritaires du Burkina Faso. » s’est t-il félicité.

« C’est une relation qui procure satisfaction mais qui est encore en deçà de tout le potentiel qu’elle comporte en terme d’exploitation des axes stratégiques » a fait remarquer SEM Karamoko Jean Marie TRAORE.

Après la signature de ces deux Accords, les deux ministres burkinabè et turc se sont engagés à renforcer la concertation, et à travailler à developper encore plus cette coopération exemplaire, et lui donner plus de contenu.

Avant cette séance d’échanges et de signature d’Accords, le Vice-ministre des Affaires étrangères turc a été reçu par le Premier ministre burkinabè, pour discuter également du renforcement de l’axe Ouagadougou-Ankara.

DCRP/MAECR-BE

Agence d’Information du Burkina

Bobo-Dioulasso : La jeunesse invitée à entreprendre avec patriotisme et civisme

Bobo-Dioulasso : La jeunesse invitée à entreprendre avec patriotisme et civisme

Bobo-Dioulasso, 14 mai 2025 (AIB) – Dans la dynamique d’accompagner et de pérenniser la politique et l’idéologie du Capitaine Ibrahim Traoré, ERETZ LEADER et NT-FORMATION ont organisé une conférence publique, le mercredi 14 mai 2025 à Bobo-Dioulasso, au profit de la jeunesse.

Placée sous le thème « Entreprendre avec éthique : allier compétences entrepreneuriales et impact social », cette conférence à l’intention des jeunes étudiants a été parrainée par le coordonnateur national du mouvement Planète des Jeunes Panafricains (PJP-BF), Nestor Poodassé.

Elle avait pour objectif de sensibiliser les jeunes à l’éthique dans l’entrepreneuriat, en mettant l’accent sur l’importance du patriotisme et du civisme dans la création et la gestion d’une entreprise.

Il s’agissait également de promouvoir l’entrepreneuriat à impact social, en encourageant les jeunes à créer des entreprises répondant à des besoins sociaux.

Selon le fondateur d’ERETZ LEADER, Dié Fernandez, cette conférence s’inscrit dans la vision de leur idéologie : le leadership patriotique. Pour lui, cette idéologie représente la synergie entre le développement de compétences et la recherche de l’intérêt général de la nation.

Pour le parrain de la conférence, entreprendre avec éthique est bien plus qu’une stratégie : c’est un engagement.

« C’est un choix courageux de bâtir, ici et maintenant, les fondations d’un avenir meilleur pour sa nation. Un entrepreneur patriote, c’est celui qui choisit de créer des emplois plutôt que d’en chercher à l’étranger. C’est celui qui refuse la corruption, même si cela ralentit son projet. C’est celui qui investit dans les besoins réels de sa communauté », a-t-il déclaré.

La conférence a été animée par deux communicateurs. Le premier, Crépin Somda, directeur régional de la Jeunesse et de l’Emploi des Hauts-Bassins, a abordé le sous-thème « Les initiatives institutionnelles sur l’entrepreneuriat des jeunes ».

Le second sous-thème, « Entreprendre avec assez d’éthique pour la société », a été développé par Dr Siaka Séré, promoteur de NT-FORMATION. Selon lui, il est impératif d’inciter les jeunes à entreprendre de manière honnête et patriotique : « Être moins véreux et se mettre davantage au service de la société », a-t-il insisté.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Bougnounou : Un Réseau communal s’engage pour la protection de l’enfant

Ziro/Centre-Ouest

Bougnounou : Un Réseau communal s’engage pour la protection de l’enfant

Bougnounou, 14 mai 2025 (AIB) – Le Réseau pour la protection de l’enfant du Ziro a organisé, les 13 et 14 mai 2025, une formation intensive à Bougnounou au profit du Réseau communal pour la protection de l’enfant (RCPE), composé d’une quarantaine de personnes issues de diverses composantes de la société. Objectif : renforcer les capacités locales en matière de protection des droits de l’enfant et d’alerte en cas de maltraitance.

Pilotée par le Réseau provincial pour la protection de l’enfant (RPE) dans le Ziro, avec le formateur Jean Séverin Bakala, rapporteur du Réseau provincial, cette session a permis d’outiller le Réseau communal sur les mécanismes de prévention, de signalement et d’intervention face aux abus et négligences dont peuvent être victimes les enfants.

Moment fort de l’activité : l’installation officielle du bureau du RCPE par le coordonnateur du Réseau provincial, Adams Davou. Cet acte marque un tournant symbolique dans la lutte contre les violences faites aux enfants dans la commune de Bougnounou.

Le bureau est composé de cinq membres : un coordonnateur, un vice-coordonnateur, un rapporteur, un premier vice-rapporteur et un deuxième vice-rapporteur.

Il regroupe des représentants issus de différents secteurs socioprofessionnels, garantissant ainsi une approche inclusive et communautaire de la protection de l’enfance.

Le RCPE de Bougnounou aura pour mission de veiller activement à la protection des enfants, de signaler les cas de maltraitance et de collaborer étroitement avec les services compétents pour une prise en charge rapide et efficace.

Le RCPE, à l’issue de la formation, a pris l’engagement solennel de dénoncer systématiquement toute forme de violence, d’abus ou de négligence constatée à l’encontre des enfants dans la commune.

« À partir de cet instant, je m’engage à dénoncer auprès des autorités compétentes tout cas d’abus ou de maltraitance d’enfant constaté », a laissé entendre Séni Naminata, une participante, à l’issue de la formation et de l’installation du bureau.

Pour accompagner cette dynamique, le nouveau chef du service social communal de Bougnounou, Issaka Sambaré, est installé pour recueillir les plaintes, suivre les cas et assurer la coordination des réponses avec les structures concernées.

Avec cette initiative, Bougnounou se dote d’un rempart citoyen pour défendre les droits des plus vulnérables que sont les enfants.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AKO/ata

Burkina Faso : Lancement des conférences sur le civisme et la paix en milieu scolaire

Burkina-Lancement-Conférence-Civisme

Burkina Faso : Lancement des conférences sur le civisme et la paix en milieu scolaire

Ouagadougou, 13 mai 2025 (AIB) – Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue Bayala, a officiellement lancé, au lycée technique Aboubacar Sangoulé Lamizana, une série de conférences sur le civisme et la paix destinées aux élèves de 50 établissements de la capitale.

Cette initiative, placée sous le parrainage du ministre de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales, M. Jacques Sosthène Dingara, du ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, s’inscrit dans le cadre des Journées nationales d’engagement patriotique.

Me Bayala a souligné que ces conférences visent à « semer au sein de nos établissements les graines du civisme et de la paix, afin de construire un environnement scolaire sain et paisible » et à « éduquer une jeunesse intellectuellement et socialement capable de se hisser à la hauteur des défis et des enjeux du moment ».
Il a également encouragé les élèves à participer activement aux conférences afin d’en tirer le maximum de bénéfices pour leur développement personnel et pour la construction d’une société burkinabè plus juste et pacifique.

Le ministre a par ailleurs rappelé les acquis de la première édition de ces journées, notamment la mise en place de clubs de citoyenneté et de droits humains dans plusieurs établissements scolaires, qui ont contribué à renforcer la culture civique parmi les élèves.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
MZ/ZO/ata

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟏𝟒 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟐𝟓

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟏𝟒 𝐌𝐀𝐈 𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 14 mai 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 53 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎

Le Conseil a adopté un décret portant création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina (IPN/Farafina).
Dans son message à la Nation du 31 décembre 2024, Son Excellence Monsieur le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a clairement exprimé sa volonté de restaurer l’ex-Institut des peuples noirs (IPN), pour en faire une structure d’attraction intellectuelle et identitaire, destinée à accueillir les peuples noirs du monde entier, à sauvegarder leurs héritages culturels et à moderniser les savoirs endogènes. La création de l’Institut des Peuples Noirs/Farafina est la traduction concrète de cette vision du Chef de l’Etat.

Cet institut est une structure panafricaine à vocation scientifique, idéologique, diplomatique et culturelle. Il a pour mission d’œuvrer à la réaffirmation des idéaux de souveraineté, de panafricanisme et de renaissance culturelle africaine.
L’IPN est une initiative du Président Thomas SANKARA portée sur les fonts baptismaux au cours d’un symposium international tenu en 1986 à Ouagadougou en réponse à la négation du rôle et de la contribution des Africains dans l’histoire du monde. Cet Institut a connu de nombreuses difficultés dans son fonctionnement avant de disparaître dans le tourbillon des actions d’effacement de la mémoire du Capitaine Thomas SANKARA.

L’adoption de ce décret permet de créer l’Institut des Peuples Noirs/Farafina et de réaffirmer le leadership du Burkina Faso dans la promotion du panafricanisme.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐃𝐄𝐅𝐄𝐍𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐂𝐈𝐄𝐍𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓𝐓𝐀𝐍𝐓𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2025-0096/PRES/PM/MDAC du 12 février 2025 portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants.
Cette modification consacre la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso.

Depuis son accession à l’indépendance, le Burkina Faso dépend quasi exclusivement de la formation à l’étranger pour le perfectionnement de ses officiers supérieurs, ce qui limite l’effectif des personnels bénéficiaires en raison des coûts élevés. En outre, il est noté une inadéquation contextuelle du contenu des programmes et une dépendance stratégique vis-vis des pays d’accueil. Face à cette situation, la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur au Burkina Faso apparait comme une nécessité stratégique. Sa mise en place s’inscrit dans une logique de renforcement de la résilience nationale face aux menaces multiformes et de professionnalisation durable des Forces armées nationales.

Cette institution d’enseignement militaire supérieur a entre autres pour attributions :
– de former localement une élite militaire dotée de compétences en stratégie, commandement, gestion de crise et géopolitique ;
– d’adapter les curricula aux réalités sécuritaires nationales et sous-régionales ;
– de renforcer la souveraineté du pays en matière de formation militaire de haut niveau ;

– de promouvoir la recherche dans les domaines de la défense et de la sécurité ;
– de développer une coopération sous-régionale et régionale par l’accueil d’officiers de pays voisins ou amis afin de contribuer à la sécurité collective.
L’adoption de ce décret permet la modification du décret portant organisation du ministère de la Défense et des anciens combattants pour prendre en compte la création d’une institution d’enseignement militaire supérieur.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à la location d’immeubles.
Il s’agit de la location de deux (02) immeubles à Ouagadougou et à Gaoua au profit des ministères en charge de l’Economie et de l’Enseignement secondaire.
L’adoption de ce rapport permet la location desdits immeubles en vue d’offrir de meilleures conditions de travail aux agents publics de l’Etat et de service aux usagers clients de l’administration.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant érection du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR-FG) en Centre hospitalier régional universitaire de Fada N’Gourma (CHRU-FG).
Cette érection mettra désormais le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma dans la catégorie des hôpitaux universitaires et à ce titre, il fonctionnera selon le statut particulier des centres hospitaliers universitaires.

L’objectif de cette transformation est de contribuer à la décentralisation de la formation supérieure et de la recherche en sciences de la santé en offrant des terrains d’apprentissage aux apprenants et de recherche aux praticiens.
L’adoption de ce décret permet d’ériger le Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma en Centre hospitalier régional universitaire et de doter la région de l’Est d’un centre hospitalier de référence pour les soins, l’enseignement supérieur et la recherche en santé.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant organisation et fonctionnement de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Ce décret vise l’application de la loi n°046-2024/ALT du 30 décembre 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet de renforcer la mission de la Cellule nationale de traitement des informations financières pour la rendre plus opérationnelle en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération des armes de destruction massive.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.
La loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, en son article 190, renvoie à la prise d’un texte règlementaire pour définir les modalités de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Cependant, près d’une décennie après l’entrée en vigueur de ladite loi, la procédure de mise en demeure se fait toujours conformément à l’ancien décret n°98-374/PRES/PM/MFPDI/MEF du 15 septembre 1998 portant modalités de mise en demeure des fonctionnaires et contractuels de l’Etat en cas d’abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné. Ce décret vise l’application de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

Le décret comporte les innovations suivantes :
– l’application des dispositions dudit décret uniquement aux fonctionnaires régis par le statut général de la Fonction publique d’Etat ;
– la constatation de l’abandon de poste désormais par un rapport du supérieur hiérarchique immédiat, ou d’un des supérieurs dans la ligne hiérarchique ;

– l’élargissement des canaux de diffusion du communiqué de mise en demeure ;
– le changement de l’autorité chargée d’enclencher la procédure de mise en demeure en cas de refus de rejoindre le poste assigné qui est désormais l’autorité bénéficiaire de l’affectation ou de la mise à disposition au lieu de celle investie du pouvoir d’affectation ;

– la précision de la date d’effet du licenciement pour refus de rejoindre le poste assigné qui prend désormais effet à compter de la notification de l’acte de mise à disposition ou d’affectation afin de mettre fin aux diverses interprétations.

L’adoption de ce décret permet d’actualiser les textes de mise en demeure du fonctionnaire d’Etat pour abandon de poste ou refus de rejoindre le poste assigné.

Le second décret porte modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

La notification des actes administratifs individuels est une mesure de publicité qui a pour objet d’avertir le destinataire d’un acte qu’une mesure administrative a été prise à son égard. Elle s’opère par la remise aux personnes intéressées d’une ampliation de l’acte à notifier. C’est ainsi qu’aux termes de l’article 75 de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, il est prescrit qu’à l’exclusion des actes publiés au Journal Officiel, tous les actes concernant sa situation administrative lui soient notifiés. Il en résulte que la notification est la condition d’entrée en vigueur des actes individuels et le point de départ du délai de recours pour excès de pouvoir.

Cependant, force est de constater que les modalités de notification des actes administratifs aux agents publics ne sont toujours pas définies. Cette situation porte atteinte aux droits des agents publics et cause préjudice aux intérêts de l’Etat sur le plan du contentieux.

L’adoption de ce décret permet de se conformer à la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat concernant les modalités de notification des actes administratifs à caractère individuel du fonctionnaire d’Etat.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐈𝐆𝐈𝐓𝐀𝐋𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐎𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐄𝐋𝐄𝐂𝐓𝐑𝐎𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, de délivrance de l’identifiant unique électronique de la personne physique et procédure de rectification dans le registre national de l’identifiant unique.

Ce décret est une application de la loi n° 027-2024/ALT du 11 octobre 2024 portant identification électronique de la personne physique. Il précise la procédure de rectification des données biographiques et biométriques inexactes ou incomplètes contenues dans le registre national de l’identifiant unique, d’une part et les modalités d’inscription des données biographiques et biométriques, d’autre part.
L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adéquats relatifs à la délivrance de l’identifiant unique.

𝐈.𝟔. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓

Le Conseil a adopté un décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires.

Depuis avril 2009, le Gouvernement a entrepris de simplifier et rationaliser les procédures d’obtention des licences d’affaires. Ces licences comprennent toutes les autorisations nécessaires pour le démarrage et le fonctionnement des activités économiques.
C’est ainsi que le décret n°2013-1151/PRES/PM/MICA/MRAH/MCT du 12 décembre 2013 portant détermination d’un délai préfixé de délivrance de 109 licences d’affaires et le décret n°2014-546/ PRES/PM/MICA/MEF du 24 juin 2014 portant détermination des délais préfixés dans la délivrance de 63 licences d’affaires ont été adoptés.

Cependant, un diagnostic fait en 2023 a révélé des difficultés administratives, financières et de collaboration entravant la mise en œuvre desdits décrets. Ce décret vise l’abrogation des deux (02) décrets ci-dessus cités.

Les innovations majeures du décret portant préfixation des délais de délivrance des licences d’affaires sont :
– l’exclusion de 91 licences d’affaires relevant des domaines de la souveraineté de l’Etat, notamment la santé publique, l’environnement et la sécurité ;
– l’exclusion de 26 licences, de la liste des licences d’affaires à délais préfixés nécessitant une enquête de moralité dans leur processus de délivrance ;

– l’instauration de nouveaux délais de délivrance de certaines licences d’affaires afin de mieux se conformer à la réalité ;
– l’inscription de 66 nouvelles licences sur la liste des licences d’affaires à délais préfixés.

L’adoption de ce décret permet de dynamiser et d’optimiser le dispositif institutionnel en vue d’améliorer l’environnement des affaires au Burkina Faso.

𝐈.𝟕. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté un décret portant licenciement d’un chercheur du Centre national de la recherche scientifique et technologique.

Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique (physique des matériaux et énergétique), affecté à l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) relevant du Centre national de la recherche scientifique et technologique, est irrégulièrement absent de son poste de travail depuis le 1er janvier 2025, date de sa prise de service après son autorisation de jouissance de congé administratif.

Malgré le communiqué de mise en demeure radiodiffusé, l’intéressé ne s’est pas présenté jusqu’à expiration du délai.

L’adoption de ce décret permet le licenciement de la Fonction publique de Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 216 572 S, Directeur de recherche en physique, pour abandon de poste, conformément au décret n°2015-1366/PRES-TRANS/PM/MESS/MRSI/MS/MEF/MFPTPS du 20 novembre 2015 portant modalités de mise en demeure des enseignants-chercheurs, des enseignants hospitalo-universitaires et des chercheurs en cas d’abandon de poste ou de refus de rejoindre le poste assigné.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

𝐈𝐈.𝟏. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil une communication relative aux résultats de la prévision saisonnière des cumuls pluviométriques des périodes de Juin-juillet-août (JJA) et Juillet-août-septembre (JAS) ainsi que des caractéristiques agro-climatiques de la campagne agropastorale, au titre de l’année 2025.

Durant la période Juin-juillet-août 2025, il est attendu sur les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Ouest, du Centre, du Centre-Sud, du Nord, du Centre-Nord, du Sahel, du Plateau-Central et de la moitié Ouest de la région du Centre-Est, des cumuls pluviométriques normales (proche de la moyenne 1991-2020) à tendance excédentaire (supérieurs à la normale).

Sur la région de l’Est et la moitié Est de la région du Centre-Est, une situation déficitaire avec une tendance proche de la normale est probable.

Sur la région des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, une situation excédentaire avec une tendance proche de la normale est probable.
Durant la période Juillet-août-septembre 2025, il est prévu sur l’ensemble du territoire, des cumuls pluviométriques excédentaires à tendance normale.

La prévision saisonnière des paramètres agro-climatiques pour la saison pluvieuse de l’année 2025 donne des dates d’installation tardive à tendance proche de la normale sur les régions du Sahel, du Centre-Nord, du Nord, de l’Est, du Centre-Est, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Plateau-Central, du Centre et de la Boucle du Mouhoun.
Pour les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Sud-Ouest, des dates d’installation proches de la normale avec une tendance précoce sont attendues.
Quant à la fin de la saison des pluies, il est attendu pour l’ensemble du pays, une fin tardive avec une tendance normale.

𝐈𝐈.𝟐. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2024, au 31 décembre 2024.

Au 31 décembre, le budget de l’Etat, exercice 2024, a été exécuté à hauteur de 2 947,67 milliards F CFA en recettes et de 3 666,13 milliards F CFA en dépenses pour des prévisions annuelles respectives de 3 155,65 milliards F CFA et de 3 706,12 milliards F CFA.

A fin décembre 2024, au titre de la gestion de la trésorerie, 3 919,20 milliards F CFA ont été encaissés sur des comptes de disponibilités des comptables directs du Trésor, contre 3 709,98 milliards F CFA au 31 décembre 2023, soit un taux de progression annuel de 5,64%.

Le montant des décaissements s’élève à 3 814,86 milliards F CFA contre 3 751,46 milliards F CFA à la même période en 2023, soit un taux de progression annuel de 1,69%. Il se dégage un solde créditeur de 104,34 milliards F CFA.

𝐈𝐈.𝟑. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la programmation de la 22e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La 22e édition de la SNC aura lieu du 25 avril au 02 mai 2026 à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Culture, jeunesse et transmission des valeurs sociales ». Ce thème s’inscrit en droite ligne de la volonté du Gouvernement de lutter contre la déperdition des valeurs culturelles fondamentales de la société et de promouvoir le retour aux valeurs sociétales qui ont jadis caractérisé le Burkinabè.

En prélude à la tenue de cette 22e édition, des phases éliminatoires dénommées « Semaines régionales de la culture » se dérouleront du 06 septembre au 09 novembre 2025 dans toutes les régions du Burkina Faso et au profit de la diaspora burkinabè vivant dans les pays voisins que sont, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Niger.

La Semaine nationale de la culture est une vitrine de promotion et de valorisation de nos cultures et savoirs ancestraux dans leur diversité, un cadre d’échanges et d’acquisition de savoirs sur les us et coutumes des communautés du Burkina Faso.

𝐈𝐈.𝟒. Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la commémoration de la Journée mondiale de l’environnement, prévue le 05 juin 2025 à Kaya.
Cette Journée vise à attirer l’attention du monde entier sur les problèmes environnementaux afin d’amener les peuples à devenir des agents actifs d’un véritable développement durable.

Au Burkina Faso, elle sera célébrée sous le thème « lutte contre la pollution plastique » et permettra de susciter une prise de conscience des populations sur les enjeux de la pollution due aux plastiques.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄

– Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil,1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Nadji BANI, Mle 247 540 L, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département de la matérialisation et du suivi des contentieux au Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières.

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
– Monsieur Victor SAWADOGO, Mle 104 739 X, Ingénieur d’agriculture, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Economie rurale », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’économie rurale ;
– Monsieur Bendi TANDAMBA, Mle 285 828 X, Ingénieur d’élevage et de santé animale, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Tapoa.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
– Monsieur Lassané DANGO, Mle 91 668 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
– Monsieur Sidwayan Eric Alphonse KOMPAORE, Mle 54 646 R, Administrateur des services financiers,1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
– Monsieur Moussa BATIONO, Mle 59 855 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société nationale de gestion des stocks de sécurité (SONAGESS) ;

– Monsieur René DONDASSE, Mle 40 426 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Société burkinabè d’intrants et de matériels agro-pastoraux (SOBIMAP) ;
– Monsieur Mahamadou DRABO, Mle 59 878 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de la Sécurité ;
– Monsieur Hamadou OUATTARA, Mle 380 160 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire régional de Ouahigouya ;

– Monsieur Abdoulaye SANGNE, Mle 208 075 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement ;

– Monsieur Inoussa OUEDRAOGO, Mle 33 988 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT);
– Monsieur Mahama TIETIEMBOU, Mle 216 157 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de la Cour de Cassation ;

– Madame Awa Souleymane LANOU / TRAORE, Mle 104 274 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA);

– Madame Téwindé Marie Paulette SANDWIDI, Mle 97 617 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Agence nationale de promotion du tourisme « FASO TOURISME » ;
– Madame Alima DIABO/CONGO, Mle 32 013 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;

– Monsieur Rémi KABORE, Mle 239 631 A, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Comptable principal des matières du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) ;

– Monsieur Patoudougdi Stéphane OUEDRAOGO, Mle 210 832 F, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Comptable principal des matières de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC) ;

– Madame Sita Tiéssala HEMA/TOU, Mle 228 784 J, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Comptable principal des matières de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel (ABCA) ;
– Monsieur Sidgnassa Mahamadi Charlemagne PAMTABA, Mle 334 176 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial du Contrôle des marchés publics et des engagements financiers des Banwa.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐄𝐂𝐔𝐑𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 102 412 S, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Tégawindé Moïse OUEDRAOGO, Mle 245 891 B, Officier de police, catégorie II, 1er échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Aly SAWADOGO, Mle 227 583 D, Officier de police, catégorie II, A2e échelon, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Lébendé ZOMBRE, Mle 33 28, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Yakouba ZONGO, Mle 32 66, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;

– Monsieur Alhassane MAIGA, Mle 33 10, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Elisé KI, Mle 32 42, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police ;
– Monsieur Moussa YALOUE, Mle 32 41, Sous-officier de gendarmerie, est nommé Contrôleur des Forces de police.

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈
– Monsieur Saïdou Bruno OUEDRAOGO, Mle 211 778 Y, Conseiller de Jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Ganzourgou ;
– Monsieur Désiré Hyacinthe YELEMOU, Mle 280 525 D, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Houet ;
– Monsieur Nouhoun TRAORE, Mle 329 697 U, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de la Kossi ;

– Monsieur Sayouba Paouélguédé OUEDRAOGO, Mle 97 584 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Kourwéogo ;
– Monsieur Fousseni PARE, Mle 220 382 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Mouhoun ;
– Monsieur Marcel ZONGO, Mle 97 595 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Nayala ;

– Monsieur Ousseny OUEDRAOGO, Mle 278 349 J, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Noumbiel ;
– Monsieur Yohobi TAPSOBA, Mle 237 955 T, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi de l’Oubritenga ;
– Monsieur Seydou BELOU, Mle 226 355 C, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Sourou ;

– Monsieur Doubassin DEMBELE, Mle 220 374 X, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de la jeunesse et de l’emploi du Tuy ;
– Monsieur Simphorien HIEN, Mle 94 661 R, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs des Balé ;
– Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 207 664 B, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Ganzourgou ;

– Monsieur Tiga KALMOGO, Mle 217 129 P, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Kourwéogo ;
– Monsieur Pousga Pascal NIKIEMA, Mle 304 319 Y, Maître d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Kossi ;
– Monsieur Yakouba OUEDRAOGO, Mle 94 689 D, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de l’Oubritenga ;
– Monsieur Dieudonné YARO, Mle 217 111 S, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs du Sourou.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de la société Faso Transit et Logistique (FTL) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;
– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) et du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement ;
– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;

– de l’Université Nazi BONI (UNB) et de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ;
– de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI), du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) et de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Haoua SORGHO/SOKOUNDO, Mle 212 621 U, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la société Faso Transit et Logistique (FTL) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Borlli Michel Jonas SOME, Mle 102 929 F, Enseignant-chercheur, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

– Monsieur Hakim Tidiane OUATTARA, Mle 251 384 Z, Attaché en études et analyses.

Au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur :

– Madame Inès BAKIO, Mle 104 407 Y, Conseiller des affaires étrangères, en remplacement de Monsieur Dominique KABORE.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur Yamatien Ibrahim HEMA, Mle 247 159 P, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES EXPERTS DE LA CATEGORIE C

– Monsieur Nessan Désiré COULIBALY, Mle 00 41 672 R , Chargé de recherche.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES BUREAUX D’ETUDES ET CONSEILS EN DEVELOPPEMENT DU BURKINA FASO (ABECD-BF)

– Madame Fatimata SEGDA/SABO ;
– Monsieur Mohamed Amani Mounkaila OUEDRAOGO.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ASSOCIATION DES CONSULTANTS INDEPENDANTS ET ASSOCIES (ACIA-B)

– Madame Isabelle R. TAPSOBA/KIENTEGA ;
– Monsieur Piga Pierre GUIGMA.

Le troisième décret nomme Monsieur Joseph OUEDRAOGO, Mle 51 966 D, Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐈𝐍𝐅𝐑𝐀𝐒𝐓𝐑𝐔𝐂𝐓𝐔𝐑𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐃𝐄𝐒𝐄𝐍𝐂𝐋𝐀𝐕𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Mwinmalo Conrad SOME, Mle 117 483 P, Sociologue, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur en génie civil.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Célestin ZOUNGRANA, Mle 118 700 A, Economiste.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Yacouba Augustin SAVADOGO, Mle 112 755 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS), à titre de régularisation, pour compter du 30 mars 2024, pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐅. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Jules OUEDRAOGO, Etudiant en 2e année de Licence de lettres modernes, Administrateur représentant les étudiants au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB), pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur Abdoul Kader OUATTARA.

Le second décret nomme Monsieur Armand Claude Mittebouaoga KABRE, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’administration de l’Agence nationale de biosécurité (ANB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Fidèle BAKIONO.

𝐆. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil ;

– Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Monsieur Etienne KABORE, Mle 344 048 R, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE (CNPB)

– Monsieur Inoussa KABORE, Gestionnaire de sociétés.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

– Monsieur André GANSONRE, Mle 59 697 M, Conseiller en gestion des ressources humaines.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE L’ONEF

– Monsieur Tienti Dieudonné GNOUMOU, Mle 226 372 N, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES CENTRALES SYNDICALES

– Monsieur Mohamed Lamine OUEDRAOGO, Mle 225 824 F, Ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel.

Le troisième décret nomme Monsieur Parbignaré Julien ZANZE, Mle 212 146 A, Administrateur civil, Président du Conseil d’administration de l’Observatoire national de l’emploi et de la formation (ONEF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement,

𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝𝐞́ 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

#ConseilDesMinistres
#SigBurkina
#Com_Gouv_BF
#BurkinaFaso

Balé: Une famille exhume un trésor ancestral enfoui depuis des générations

Balé: Une famille exhume un trésor ancestral enfoui depuis des générations

Boromo, 14 mai 2025 (AIB) – La famille Lamien, à Bagassi, a retrouvé la fortune enfouie par ses aïeux depuis plusieurs générations. Ce patrimoine familial est composé de plusieurs canaris remplis de cauris ainsi que de pièces d’argent de 5 francs de la République française, datées de 1938 et 1939. Le trésor a été exhumé le 7 mai 2025, lors de travaux de construction sur l’ancien site de la résidence familiale, dans le quartier chef. Les héritiers ont présenté les objets retrouvés à une délégation des autorités provinciales dépêchée sur les lieux le 8 mai.

Le porte-parole de la famille, Frédéric Lamien, a expliqué à la délégation les origines des objets retrouvés et les circonstances ayant conduit à leur découverte.

« Nous avons appris de nos pères qu’une richesse familiale avait été volontairement enfouie dans le sol par nos grands-pères, pour des raisons que nous ignorons. Mais il n’était pas permis d’entreprendre délibérément des recherches pour la retrouver. Toutefois, si l’un des nôtres s’engageait à le faire et que les fouilles s’avéraient négatives, les conséquences seraient irrévocables pour ce dernier », a expliqué M. Lamien.

« Les générations qui se sont succédé ont effectué de nombreux rituels et sacrifices afin d’implorer les mânes des ancêtres pour qu’ils nous guident. Aujourd’hui, nous sommes très fiers de retrouver ce patrimoine qui, autrefois, faisait le prestige de notre famille. Nous sommes passés du mythe à la réalité. Nous croyons enfin aux chants des griots du village et à tout ce que nos pères nous ont raconté », a-t-il poursuivi.

Selon lui, les griots du village ont toujours affirmé, dans leurs louanges, que la nature avait gratifié la famille d’une grande richesse depuis les temps anciens.

À cela s’ajoutaient les railleries de leurs parents à plaisanterie, qui disaient qu’ils étaient devenus pauvres parce que leurs ancêtres avaient caché leur richesse et en avaient oublié l’emplacement. « Pour nous, ce n’étaient que des récits historiques, souvent difficiles à croire », a ajouté M. Lamien.

« Aujourd’hui, tous les habitants du village et des environs sont témoins de notre passé glorieux de famille fortunée, tant racontée », s’est réjoui l’héritier Frédéric.

Le porte-parole de la famille a conclu en déclarant que ces objets ont une valeur sacrée pour eux. « Nous les protégerons, car ils sont la racine de notre bonheur matériel. C’est pourquoi ils ont été placés dans la case à fétiche. »

La famille Lamien poursuivra les sacrifices et les consultations des ancêtres afin d’obtenir toutes les orientations nécessaires pour une meilleure jouissance de ce patrimoine.

Elle se dit également disposée à collaborer avec l’administration en charge de la protection, de la gestion, de la sécurisation, de la documentation et de la valorisation du patrimoine burkinabè.

La délégation des autorités administratives était conduite par le directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme, Seydou Bagagnan. Le trésorier principal de Boromo, Seydou Ouattara, et le trésorier départemental de Bagassi, Gérard Thiao, faisaient aussi partie de la mission.

Les membres de la mission ont eu des échanges fructueux avec la famille Lamien et des personnes ressources du village.

La quantité et la qualité des cauris et des pièces d’argent ont impressionné la délégation. Celle-ci a salué et apprécié favorablement l’initiative des héritiers d’avoir informé les autorités dans ce contexte de valorisation du patrimoine national.

Selon le directeur provincial de la Culture, Seydou Bagagnan, l’objectif de la mission était de s’enquérir de la nature des objets découverts, d’échanger avec la famille et les responsables locaux sur les circonstances de la découverte, les mesures à prendre pour assurer la sécurité des objets, les perspectives à envisager, et de faire un rapport à la hiérarchie.

Les objets découverts sont d’anciennes pièces de monnaie de la République française.
Des canaris ont été exhumés, tous remplis de cauris, pour un volume équivalant à un sac de 50 kg. L’extraction a malheureusement endommagé une bonne partie des récipients.

De l’avis des financiers, une telle quantité de cauris représentait autrefois une valeur équivalente à des millions de francs en termes d’échange. Selon eux, cette découverte témoigne également de la dynamique économique passée du village de Bagassi et prouve que les ancêtres connaissaient déjà les mécanismes d’épargne et de sécurisation de leurs richesses.

Pour les membres de la mission, les cauris et les pièces découverts doivent être vus comme un patrimoine matériel de la famille Lamien, mais aussi comme un héritage pour toute la nation.

Agence d’Information du Burkina
OM/dnk/ata

Dernières publications