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Burkina/Cinéma : L’institut Imagine, un important centre de formation des acteurs du cinéma, sis à Ouagadougou

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Burkina/Cinéma : L’institut Imagine, un important centre de formation des acteurs du cinéma, sis à Ouagadougou

Ouagadougou, 18 février 2025 (AIB) – L’Institut Imagine, érigé à Ouagadougou en 2003 par le réalisateur Gaston Kaboré, a formé plus de 3 000 professionnels du cinéma issus de divers corps de métier du 7ᵉ art, a indiqué Toussaint Zongo, responsable des formations dudit institut, lors d’un entretien avec l’AIB en début février 2025 à Ouagadougou.«L’Institut a formé plus de 3 000 personnes provenant de 26 pays d’Afrique et du monde.

La formation couvre toute la palette des métiers du cinéma et de l’audiovisuel, notamment l’écriture de scénario, la mise en scène, le décor, la prise de son, l’image, le mixage, l’étalonnage, etc. », a déclaré Toussaint Zongo.M. Zongo a rappelé que l’Institut Imagine dispense des formations aussi bien aux professionnels expérimentés qu’aux jeunes débutants souhaitant évoluer dans le cinéma ou cherchant juste à comprendre le langage cinématographique.

Formé comme réalisateur à l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), le patron de l’institut Imagine souligne que, tout comme lui, de nombreux techniciens et réalisateurs arrivent à Imagine pour un perfectionnement, après leurs études à l’ISIS.

« L’atout majeur de l’Institut Imagine réside dans le fait que la plupart des formateurs viennent de l’étranger avec une vision nouvelle et des expériences diversifiées dans le cinéma », a-t-il précisé.Le cinéma étant un métier en constante évolution, Toussaint Zongo estime qu’il est essentiel pour les professionnels de se frotter à d’autres experts d’horizons divers afin de se tenir à jour sur les nouvelles tendances et avancées techniques.L’Institut Imagine, qui célèbrera ses 22 ans le 28 février prochain, peut se féliciter d’avoir formé de nombreux réalisateurs dont les œuvres sont aujourd’hui diffusées sur des plateformes internationales.

 

« Parmi nos anciens étudiants, qu’ils soient Nigériens ou Sud-Africains, plusieurs ont des films sur Netflix ou participent à des festivals à travers le monde », s’est réjoui M. Zongo.Toussaint Zongo a rappelé que les films « Patriote » et « L’Innocence », sélectionnés au FESPACO 2023, ont été réalisés par des cinéastes ayant bénéficié d’un perfectionnement à Imagine.Pour l’édition 2025, c’est le film « Vérité des cœurs », écrit par Justin Stanislas Drabo et réalisé par Delphine Yerbanga, qui représentera l’Institut en sélection officielle.Au-delà des formations, Gaston Kaboré, fondateur de Imagine, assure également un coaching sur le scénario et la post-production.« Il visionne les films et apporte des conseils techniques et artistiques. Cet accompagnement est très bénéfique pour les professionnels », a expliqué M. Zongo.Le coût moyen d’un atelier de formation, d’une durée de deux à trois semaines, est fixé à 150 000 FCFA.

Agence d’information du Burkina

ZO-DNK/ata/amk/ak

Zondoma : Plus 4 800 apprenants enregistrés dans la région du Nord pour la campagne d’alphabétisation 2025

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Zondoma : Plus 4 800 apprenants enregistrés dans la région du Nord pour la campagne d’alphabétisation 2025

Gourcy, 18 janv. 2025 (AIB) – Le Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DREPPNF) du Nord, Pascal Waongo, a lancé officiellement la campagne d’alphabétisation 2024-2025, le lundi 13 janvier 2025 à Gourcy. Plus de 4 800 apprenants sont inscrits dans la région du Nord au compte de cette campagne.

C’est le centre de Bisnaba dans le secteur 3 de Gourcy qui a abrité le lancement officiel de la campagne d’alphabétisation 2024-2025, le lundi 13 janvier 2025. Cette activité présidée par le directeur régional en charge de l’éducation, Pascal Waongo, a connu la présence du directeur provincial en charge de l’éducation au Zondoma, Karim Sawadogo, entouré de ses collaborateurs et des opérateurs en alphabétisation de la province du Zondoma.

Pour M. Waongo, la présente campagne s’inscrit dans la vision des autorités du pays de faire de la promotion des langues nationales une priorité. Il a félicité les acteurs qui se sont mobilisés pour le bon déroulement de la campagne en particulier les apprenants, en majorité des femmes. « Je vous exhorte à nous gratifier de bons résultats en fin d’année », a-t-il déclaré tout en traduisant la disponibilité de ses services techniques à accompagner les opérateurs pour le succès de la campagne qui vient de s’ouvrir.

« Je ne suis pas allée à l’école, c’est pourquoi j’ai saisi cette opportunité pour apprendre à lire et à écrire dans ma langue, le mooré, et cela va beaucoup me servir », a confié Balguissa Ouédraogo âgée de 42 ans. Comme elle, ils sont plus de 4 800 apprenants dans la région du Nord, qui ont choisi de quitter le statut d’analphabète en s’inscrivant dans les 160 centres ouverts cette année, principalement dans deux langues à savoir le mooré et le fulfuldé.

Pour la province du Zondoma qui a accueilli le lancement officiel, 26 centres seront ouverts dont 24 financés par le Fonds national pour l’alphabétisation (FONAENF) et 4 à titre privé.
Rendez-vous est pris dans 4 mois pour l’évaluation finale qui sera sanctionnée par une certification pour les candidats admis.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Burkina/Cinéma : Le plaidoyer d’un scénariste pour des films burkinabè de grande qualité

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Burkina/Cinéma : Le plaidoyer d’un scénariste pour des films burkinabè de grande qualité

Ouagadougou, 19 fév. 2025 (AIB) – Le scénariste burkinabè Justin Stanislas Drabo a plaidé, lors d’un échange avec l’AIB, pour un renforcement des moyens financiers et techniques en faveur des acteurs burkinabè du cinéma dans leurs efforts de productions de films compétitifs à l’international. « Le cinéma n’est pas un art modeste en matière d’investissement.

 

Si nous voulons des films de qualité, il faut consentir à doter nos réalisateurs de moyens suffisants et les accompagner dans leur formation », a affirmé d’emblée, Stanislas Drabo. Selon le scénariste burkinabè, cet appui est indispensable pour produire des films de qualité, capables de rivaliser sur la scène internationale et de décrocher l’Étalon d’or de Yennenga au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).Depuis la victoire de Gaston Kaboré en 1997 avec son film Buud Yam, aucun réalisateur burkinabè n’a remporté l’Étalon d’or de Yennenga. Pour Justin Stanislas Drabo, cette situation s’explique en grande partie par le manque de moyens financiers et techniques à la disposition des réalisateurs burkinabè. « Le FESPACO est une tribune d’expression de notre souveraineté et de notre identité culturelle.

L’État doit donc investir dans la production cinématographique afin que nos films reflètent les réalités du pays. Cette originalité nous permettra de nous démarquer et de remporter davantage de distinctions », a-t-il souligné.Scénariste, mais aussi écrivain et dramaturge, Justin Drabo a insisté sur la nécessité de renforcer la formation dans les métiers du cinéma. Il recommande ainsi que les écoles spécialisées soient dotées de moyens conséquents pour assurer une formation de qualité.

« La formation est la base de la production de films compétitifs. Sans elle, nous ne pourrons pas rehausser l’image du cinéma burkinabè », a-t-il déclaré.M. Drabo, dont le scénario a été adapté par Delphine Yelbanga dans son film La vérité des cœurs, sélectionné pour la compétition officielle du FESPACO 2025, propose également que les cinéastes burkinabè s’ouvrent davantage à l’international pour s’inspirer des meilleures pratiques en matière de production cinématographique.

Le scénariste estime que le FESPACO ne doit pas se limiter à un simple événement culturel, mais doit aussi être un cadre de plaidoyer et de renforcement de l’industrie cinématographique africaine. Il exhorte les autorités à dépasser l’aspect folklorique du cinéma et à prendre des mesures concrètes pour sortir le secteur de sa léthargie.

Enfin, il a invité les cinéastes burkinabè à travailler avec rigueur et professionnalisme, afin de proposer des films plus compétitifs sur le marché international.« Vos œuvres ne doivent pas seulement amuser la galerie. Vous êtes des médiateurs, des ambassadeurs de paix. Que chacun s’investisse pleinement dans son art », a-t-il exhorté.Pour la 29ᵉ édition du FESPACO, qui se tiendra du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025, 31 films burkinabè dont deux longs-métrages en compétition, ont été sélectionnés sur un total de 81 films enregistrés.

Agence d’information du Burkina

ZO-DNK/ata/ck/ak

Zondoma/Culture : Bonheur 1er dédicace son album « Espoir » le samedi 22 février à Gourcy

Zondoma/Culture : Bonheur 1er dédicace son album « Espoir » le samedi 22 février à Gourcy

Gourcy, 18 fév. 2025 (AIB) – En prélude au lancement officiel de son troisième album, baptisé « Espoir », l’artiste musicien Bonheur 1er a organisé une conférence de presse le mardi 18 février 2025 au CITÉS de Gourcy. Objectif : remplir la salle de cinéma de Gourcy le 22 février 2025.

Après « Bark Wendé » et « Noma Wa Sido », « Espoir » est le nom du troisième album de Bonheur 1er, dont la dédicace est prévue le samedi 22 février 2025, à partir de 20 heures, dans la salle de cinéma de Gourcy.

C’est dans cette perspective que l’artiste et son équipe ont initié une conférence de presse au CITÉS de Gourcy. Avec les journalistes, il s’est agi d’une part de présenter l’œuvre et d’autre part d’échanger sur l’organisation du concert de dédicace prévu pour samedi.

« J’invite la population du Zondoma, en particulier les jeunes, à venir découvrir les 11 titres que j’ai préparés avec beaucoup d’ardeur pour leur satisfaction », a déclaré l’artiste, qui souhaite que les médias locaux l’accompagnent dans la mobilisation des mélomanes.

Cet album de 11 titres aborde des thématiques telles que la cohésion sociale, la solidarité, l’amour, la jeunesse, la santé et la culture. Il sera présenté au public du Zondoma lors du concert.

Les chansons, interprétées en plusieurs langues, sont accompagnées de rythmes du terroir. Certains titres ont été réalisés en featuring avec Azeta Ouédraogo de Gourcy, Dj Barça, Le 10 et Wousking.

Natif de Kolkom, dans la province du Zondoma, Bonheur 1er, de son vrai nom Harouna Savadogo, a fait son entrée dans la musique en 2020 et totalise aujourd’hui trois albums réalisés avec ses propres moyens.

« Cet artiste est un battant et il mérite vraiment d’être accompagné dans son élan de promotion de notre culture », a indiqué El Adj Lebyiri Sawadogo, invité d’honneur à cette activité.

La conférence de presse a enregistré la présence du Directeur provincial de la culture, des arts, du tourisme et de la communication du Zondoma, Kassoum Sawadogo, qui a saisi l’occasion pour adresser ses félicitations et encouragements à la vedette du jour, ainsi qu’à tous ceux qui œuvrent pour le rayonnement de la culture dans la province.

L’album « Espoir » est disponible sur clé USB au 67 40 45 52.

Agence d’Information du Burkina
AK/dnk/ata

Niger : Les assises nationales recommandent la création et l’encadrement des groupes d’auto-défense

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Niger : Les assises nationales recommandent la création et l’encadrement des groupes d’auto-défense

Niamey, 19 fév. 2025 (AIB)-Après quatre jours de travaux en sous-commissions, les membres des assises nationales se sont retrouvés ce mercredi au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey en plénière pour harmoniser leurs résultats. Des recommandations, l’on retient la création et l’encadrement des groupes d’auto-défenses.

Les travaux des assises nationales ont pris fin ce mercredi soir au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey par la présentation et les échanges sur les travaux des sous-commissions. Ces dernières ont fait plusieurs recommandations notamment la création et l’encadrement des groupes d’auto-défenses et des brigades de veille à déployer au niveau des frontières.

Il est aussi préconisé de développer le service de renseignement, identifier tous les utilisateurs de téléphonie mobile, renforcer la collaboration des populations avec les FDS, rechercher et couper les sources de financement du terrorisme, renforcer les programmes d’activité civilo-militaires.

Les sous-commissions exhortent également les autorités, à recruter et assurer la formation des jeunes dans le domaine agricole pour servir dans l’auto-défense et dans le renseignement sous la responsabilité des chefs de canton, des administrateurs délégués en parfaite collaboration avec la gendarmerie.

Elles proposent aussi de mutualiser les forces entre les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), de développer de nouveaux partenariats militaires, de réviser tous les accords de défense non respectueux de la souveraineté du Niger et de s’ouvrir à d’autres partenaires plus efficaces et de renforcer la coopération militaire avec les pays africains amis.

Concernant l’AES, il est aussi conseillé d’harmoniser les textes régissant les Transitions dans les trois pays, d’inscrire la question du chemin de fer dans les projets de l’AES ainsi que la création d’une centrale nucléaire civile dans la confédération, de renforcer la stratégie de communication à travers la création d’une radio, d’une télé, d’un site web de l’AES, de finaliser l’installation de la fibre optique dans l’espace et de créer une base militaire commune des pays de l’AES.

Les cinq sous-commissions ont proposé une Transition de 3 à 5 ans renouvelable pour le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) de même que la mise en place d’un Conseil consultatif de Transition, d’une cour constitutionnelle de Transition, d’une cour de compte de Transition, d’un Observatoire national de la Transition, d’un Haut conseil de la chefferie traditionnel.

La cérémonie officielle de clôture des assises nationales qui ont démarrées le samedi 15 février dernier, est prévue demain jeudi 20 février au Centre International de Conférence Mahatma Gandhi de Niamey.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 FEVRIER 2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 FEVRIER 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 février 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 18 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société « Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques.
L’accord-cadre est un contrat administratif conclu entre une ou plusieurs autorités contractantes et une ou plusieurs personnes publiques ou privées ayant pour objet d’établir les termes régissant les marchés à passer au cours d’une période qui ne saurait excéder 04 ans, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas échéant, les quantités envisagées.
Cet accord-cadre émane de la volonté politique du Gouvernement de promouvoir un développement endogène qualitatif en synergie avec les acteurs économiques, afin de favoriser l’émergence d’un tissu économique national dynamique et compétitif.
La société « Horizon industries » est une unité industrielle établie au Burkina Faso, spécialisée dans l’assemblage d’ordinateurs portables, de téléphones, de tablettes et d’équipements électroménagers.
L’Etat burkinabè participe au capital de la société « Horizon industries » à hauteur de 35%, à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).
Le présent accord-cadre permettra entre autres, de :
– favoriser l’émergence de champions nationaux dans divers secteurs de l’industrie dont celui des technologies de l’information et de la communication ;
– garantir l’écoulement et la promotion des produits de l’usine naissante à travers la commande publique ;
– réaliser au profit de l’Etat des économies d’échelle à travers des achats groupés ;
– satisfaire aux besoins de l’Etat tout en profitant des évolutions technologiques ;
– garantir à la société « Horizon industries » une base d’engagement auprès de ses partenaires techniques et financiers pour le développement et l’extension de l’usine.
L’adoption de ce rapport permet la signature d’un accord-cadre entre l’Etat burkinabè et la société « Horizon industries » pour l’acquisition d’équipements informatiques au profit de l’administration publique.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Cherif HACENE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.
Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Julio Amaury Justo DUARTE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Dominicaine auprès du Burkina Faso, avec résidence à Rabat, au Royaume du Maroc.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique.
Au regard des opportunités économiques et de la forte communauté burkinabè résidant à Houston, cette nomination permettra de renforcer les relations d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique et d’assurer une meilleure protection consulaire et la défense des intérêts des Burkinabè qui y vivent.
L’adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Windpouire Ghislain Isidore KIENTEGA, en qualité de Consul honoraire du Burkina Faso à Houston, aux Etats-Unis d’Amérique, conformément au décret n°2024-0453/PRES-TRANS/PM/MAECRBE/MEFP du 17 avril 2024 portant règlementation de l’ouverture des postes consulaires honoraires et de l’exercice de la fonction de Consul honoraire du Burkina Faso à l’étranger.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte nomination de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Le second décret porte renouvellement de mandats de Membres de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
L’adoption de ce décret permet le renouvellement de mandats de deux (02) Membres à la Commission de l’informatique et des libertés, conformément à la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

II. COMMUNICATION ORALE

II. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan à mi-parcours de la campagne cotonnière 2024/2025.
En dépit d’une subvention de 39,512 milliards F CFA visant à rendre les intrants accessibles aux producteurs, (10,979 milliards F CFA consentis par l’Etat, 1,456 milliards F CFA supporté par l’Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina et 27,077 milliards F CFA supportés par les sociétés cotonnières), les résultats provisoires de la campagne 2024/2025 au titre du coton conventionnel en fin janvier 2025 s’établissent à 286 623 tonnes contre 386 794 tonnes en 2023/2024.
Ce niveau de production ressortirait en baisse de 26% par rapport à celle de la campagne 2023/2024. Par contre, le rendement moyen connaitrait une amélioration et s’établirait à 827 kg/ha.
Pour la production spécifique du coton graine biologique, le volume prévisionnel attendu est de 942 tonnes avec un rendement moyen attendu de 372 kg/ha.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Nazaire THIOMBIANO, Mle 52 156 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chef de Cabinet du Directeur exécutif du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Madame Mariam TIDIGA, Ingénieur de la météorologie, est nommée Directrice générale de l’Agence nationale de la météorologie.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Kiswendssida Issaka YAMEOGO, Mle 212 319 Y, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chef de département de la Surveillance multilatérale et projets communautaires de développement.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
– Monsieur Sidiki SERE, Mle 40 059 C, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur général de la Fonction publique ;
– Monsieur Kouakou Makoua DA, Mle 111 105 F, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances ;
– Monsieur Issoufou OUEDRAOGO, Mle 105 246 A, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la sécurité sociale.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
– Monsieur Patouinewende BELEM, Mle 371 767 Z, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Koulpélogo ;
– Monsieur Kpagnanin Yaniopuoruo Bouverot SOMDA, Mle 371 652 K, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Kourwéogo ;
– Monsieur Leidi Hermann OUEDRAOGO, Mle 371 741 B, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Culture, des arts et du tourisme du Nahouri ;
– Monsieur Fassoha Sylvestre SOME, Mle 358 943 C, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Noumbiel ;
– Monsieur Kowoma Marc DOH, Mle 211 795 X, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de l’Oubritenga ;
– Monsieur Albert HEMA, Mle 53 386 J, Instituteur principal, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Poni ;
– Monsieur Yaya GANEMTORE, Mle 359 227 A, Conseiller des services touristiques, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sanguié ;
– Monsieur Mamadou HEBIE, Mle 371 699 N, Conservateur-restaurateur de musée, 1ère classe, 2e échelon est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Sissili ;
– Madame Sarimata MASSIMBO, Mle 371 765 R, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme de la Tapoa ;
– Monsieur Ismaël BATIONO, Mle 359 279 F, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Tuy ;
– Monsieur Abdoulaye KAGAMBEGA, Mle 216 701 B, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Ziro.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Les personnes dont les noms suivent sont nommées, au titre des Associations nationales des professionnels de l’informatique, à la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) pour un dernier mandat de cinq (05) ans :
– Madame Rasmata COMPAORE/TIENDREBEOGO, Informaticienne ;
– Monsieur Halidou ROUAMBA, Informaticien.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres du Collège des commissaires de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), pour la durée du mandat restant :
– Monsieur Lassina GUITI, Député à l’Assemblée législative de Transition, en remplacement de Monsieur Wilfried Prospère BAKO ;
– Madame Irène Rosalyne BASSOLE/KABORE, Magistrat, en remplacement de Monsieur Pascal BAMOUNI, appelé à d’autres fonctions.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Ali Badra PARE, Mle 303 468 L, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la promotion et de la coopération à la Direction générale de l’artisanat ;
– Monsieur Bruno YAMEOGO, Mle 238 376 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la règlementation des entreprises publiques et parapubliques ;
– Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 117 065 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la coordination des actions de développement du secteur privé ;
– Madame Marie Reine TALL/OUATTARA, Mle 343 491 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice du contrôle, de l’audit des entreprises publiques et parapubliques et de la formation ;
– Monsieur Levin Médard SIB, Mle 200 578 T, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur régional de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat des Hauts-Bassins.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT
– Madame Aïcha Hafçatou NABARE/TOURE, Mle 216 123 K, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Conseiller technique ;
– Monsieur Moumouni ILBOUDO, Mle 110 828 M, Conseiller en statistique et en analyse du développement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de département de suivi-évaluation et de la gestion environnementale et sociale au Secrétariat technique des Travaux routiers à Haute intensité de main d’œuvre.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES
– Monsieur Bénéwendé Bonaventure SEGUEDA, Mle 48 454 W, Inspecteur général de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 058 « Accès à l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’accès à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire ;
– Monsieur Marcel GUIGMA, Mle 40 321 E, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 3e échelon, est nommé Responsable du Programme « Qualité de l’éducation formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la qualité de l’éducation préscolaire et primaire ;
– Monsieur D. Ouédan Jean-Noël TAGNABOU, Mle 32 554 X, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Responsable du Programme « éducation non formelle et promotion des langues nationales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’éducation non formelle ;
– Monsieur Wendemmi Sylvain OUEDRAOGO, Mle 208 071 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Responsable du Programme « Pilotage et soutien aux services de l’éducation formelle et non formelle », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
– Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur, catégorie P2, grade initial, 1er échelon, est nommé Directeur du développement de la recherche scientifique et de l’innovation ;
– Madame Sylvie ZONGO, Mle 249 855 W, Chercheur, catégorie P3, grade intermédiaire, 1er échelon, est nommée Directrice de la promotion des savoirs endogènes ;
– Madame Wendkuuni Florencia DJIGMA, Mle 250 660 N, Professeur titulaire, catégorie P2, 1er échelon, est nommée Directrice de la coordination et du contrôle de la recherche scientifique et de l’innovation.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Kawiba Moïse SIA, Mle 46 063 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Somnoma Guy OUEDRAOGO, Mle 269 541 V, Conseiller en études et analyses, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;
– Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Balé ;
– Monsieur Mahamadou ZOUGRANA, Mle 109 139 P, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Bam ;
– Monsieur Teegwende Somapyimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts des Banwa ;
– Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Bazèga ;
– Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Bougouriba ;
– Monsieur Hamadou MONE, Mle 29 643 J, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulgou ;
– Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Boulkiemdé ;
– Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Comoé ;
– Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ganzourgou ;
– Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts de la Gnagna ;
– Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Gourma ;
– Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale des eaux et forêts du Houet ;
– Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial des eaux et forêts du Ioba.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
– Monsieur Pegdwendé Aimé Camille SOUBEIGA, Mle 214 905 N, Architecte, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Fidèle SANKARA, Mle 39 721 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

M. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Diaboado Marius Trésor LOMPO, Enseignant, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Alimata SOUGUE, Mle 211 782 A, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice des stratégies éducatives et de la protection des jeunes ;
– Monsieur Raoul BAYALA, Mle 220 380 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion de l’éducation permanente ;
– Monsieur Camille Guieswendé TAMALGO, Mle 97 598 B, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la coopération, de l’organisation de la jeunesse et de la vie associative ;
– Madame Mwinzié-Abé Cécile SOMDA/SOMDA, Mle 225 910 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice du partenariat et de la coopération en matière d’emploi ;
– Madame Djénéba BALBONNE, Mle 246 756 B, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice des normes et de la réglementation de l’emploi ;
– Monsieur Moussa ZOUNDI, Mle 279 890 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’économie informelle ;
– Monsieur Aimé YAMEOGO, Mle 216 699 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des stratégies d’emploi et d’insertion professionnelle.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

A. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Issiaka KONATE, Mle 110 720 160 002, Agent de bureau, Administrateur représentant les stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour la durée de son mandat de délégué général.

B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Laoko dit Pascal PARE, Mle 517, Cadre commercial, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Emmanuel BONZI.

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La promotion 2023-2024 de l’ENAM reconnaissante du soutien de la Directrice générale de l’AIB

La promotion 2023-2024 de l’ENAM reconnaissante du soutien de la Directrice générale de l’AIB

Ouagadougou, 19 fév. 2025 (AIB) – Le Bureau des élèves de la promotion 2023-2024 de l’École nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) a décerné, ce mercredi, une attestation de reconnaissance à la Directrice générale de l’Agence d’Information du Burkina (AIB), Séraphine Somé/Millogo, pour son appui à la réalisation de leurs activités dans la région du Sud-Ouest.

« Grâce à votre accompagnement, nous avons pu rencontrer les autorités de la région du Sud-Ouest et découvrir ses potentialités touristiques », a déclaré le représentant du Bureau des élèves de la promotion 2023-2024 de l’ENAM.

Il s’exprimait à l’issue d’une audience accordée par la Directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé/Millogo.

Selon lui, ses camarades et lui ont bénéficié d’un soutien précieux de Mme Somé lorsqu’elle était Directrice régionale en charge de la Culture du Sud-Ouest, notamment lors de plusieurs activités.

La promotion a également saisi l’occasion pour lui souhaiter plein succès dans ses nouvelles fonctions à la tête de l’AIB.

En signe de reconnaissance, le Bureau des élèves lui a remis une attestation.

Pour sa part, Séraphine Somé s’est dite honorée par cette distinction.

« Je n’ai fait qu’accomplir ma mission régalienne », a-t-elle indiqué, avant d’assurer qu’elle continuera à soutenir toute structure souhaitant découvrir les potentialités touristiques de la région du Sud-Ouest et du Burkina Faso en général.

Agence d’Information du Burkina

YOS/ATA

 

 

Kénédougou/Festival Nangnerki de Sikasso : Une mission de la délégation spéciale de Orodara invitée à prendre part

BURKINA-KENEDOUGOU-DELEGATION-SEJOUR

Kénédougou/Festival Nangnerki de Sikasso : Une mission de la délégation spéciale de Orodara invitée à prendre part

Orodara, 19 fév. 2025 (AIB)-Une mission de la délégation spéciale de la commune de Orodara, conduite par le premier vice-président de ladite commune, Sidiki Mathieu Traoré, a séjourné, le mardi 18 février 2025 à Sikasso, en république du Mali. Elle a été invitée à prendre part à la 6e édition du festival Nangnerki qui se tiendra du 18 au 22 février 2025.

La mission forte de trois membres est conduite par le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Orodara, Sidiki Mathieu Traoré, s’est rendue le mardi 18 février 2025 à Sikasso, au Mali, pour prendre part à la 6e édition du festival Nangnerki, qui se tiendra du 18 au 22 février 2025.

La délégation burkinabè a rendu une visite de courtoisie, dans la matinée du mercredi 19 février 2025, au maire de la commune de Sikasso, Kalifa Sanogo.

Le bourgmestre de la ville de Sikasso, s’est réjoui d’accueillir sur ses terres hospitalières et légendaires, la mission de la délégation spéciale de la commune urbaine de Orodara.

Il  a  aussi  rappelé  les liens séculaires et de fraternité qui existent entre Orodara et Sikasso.

Kalifa Sanogo a invité ses hôtes à accompagner les efforts de paix des trois chefs d’Etat de l’AES pour une souveraineté totale de nos pays respectifs.

Sidiki Mathieu Traoré a présenté les excuses du président de la délégation spéciale de la commune de Orodara, pour son absence indépendante de sa volonté.

Il a traduit sa gratitude et sa reconnaissance aux autorités communales de Sikasso  pour l’accueil chaleureux mais aussi pour l’honneur fait à la cité du verger à travers cette invitation pour prendre part au festival Nangnerki.

La mission de la délégation spéciale de Orodara, a rendu visite à certaines autorités administratives, politiques et coutumières et prévu des visites touristiques.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/yo

Opération ville propre : «African Initiative» et l’association Teel-taaba assainissent l’école primaire Solidaire Paas-yam de Nioko2

Opération ville propre : «African Initiative» et l’association Teel-taaba assainissent l’école primaire Solidaire Paas-yam de Nioko2

Ouagadougou, (AIB)-Dans le cadre du projet « Opération ville propre », l’association russo-burkinabè « African Initiative » et  l’Association Teel-taaba ont organisé mercredi, une journée de salubrité au profit de l’école primaire Solidaire Paas-yam de Nioko2.

Martin Yaméogo, représentant d’African Initiative, a souligné l’importance de cette activité qui vise à assainir le cadre de vie et d’étude des élèves. Cette journée a été initiée à la demande du fondateur de l’école en partenariat avec l’association des femmes Teel-taaba.

Pour garantir le succès de cette opération, African Initiative a fourni tout le matériel nécessaire : pelles, râteaux, brouettes et autres outils de nettoyage.

Selon la présidente de l’association Teel-taaba Ouédraogo Fatimata, cette initiative est à saluer. «Nous avons voulu marquer notre présence pour nettoyer l’école de nos enfants», a-t-elle expliqué.

Raogo Abdoulaye Nana, Directeur de l’école Solidaire Paasyam, dit apprécier la contribution de l’association russo-burkinabè a sa juste valeur. «Nous les remercions, les encourageons et les invitons à étendre leur initiative à d’autres écoles », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le programme de volontariat dresse un bilan satisfaisant  après 4 mois d’exécution du PRCJ

BURKINA-VOLONTARIAT-PROJET-RENCONTRE

Burkina : Le programme de volontariat dresse un bilan satisfaisant  après 4 mois d’exécution du PRCJ

Ouagadougou, 19 fév. 2025 (AIB)- Le Groupement d’intérêt public-programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB),a dressé, mercredi un bilan positif de la mise en œuvre du Projet de renforcement des capacités des jeunes au Burkina Faso (PRCJ) sur une période de 4 mois.

«La mise en œuvre du PRCJ a nécessité la mobilisation et le déploiement de 53 volontaires nationaux dans les communes de la région du Centre sur une période de 4 mois, allant de septembre 2024 à janvier 2025», a indiqué le Directeur général(DG) du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), Djourmité Nestor Noufé.

Le DG du programme s’exprimait mercredi, à Ouagadougou, lors d’une rencontre bilan de mise en œuvre du PRCJ afin de tirer des conclusions en vue de mieux réussir les futures initiatives.

M. Noufé a soutenu que l’objectif recherché à travers ce projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vies des personnes déplacées internes, des communautés hôtes et à l’employabilités des jeunes.

Pour lui, le projet intervient dans l’encadrement préscolaire, l’agriculture hors sol, l’entretien et la réparation des routes à travers la technique du « Do Nou », le sport et la cohésion sociale.

« La valeur ajoutée par rapport à cette initiative, pour le cas, par exemple, du Do Nou, est de recruter des volontaires et les former afin qu’ils transfèrent leurs  compétences aux populations hôtes », a-t-il expliqué.

La représentante de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Michie Takasu, a souligné que  dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Japon et le Burkina Faso, c’est la première année de mener des projets de renforcement des capacités de la jeunesse.

Elle a remercié les 53 volontaires qui ont travaillé dans des conditions difficiles pendant 04 mois.

«Grâce à vos efforts, des PDI et des communautés hôtes se sont sentis accompagnés et soutenus et cela n’a pas de prix », s’est réjoui, Mme Takasu qui a également noté que les résultats obtenus sont satisfaisants.

Le Projet de renforcement des capacités des jeunes au Burkina Faso (PRCJ), a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des PDI, des communautés hôtes et de l’employabilité des jeunes.

La mise en œuvre du projet s’est déroulée dans la région du Centre à travers les communes de Ouagadougou, Pabré, Komki Ipala, Tanghin Dassouri, Komsilga, Saaba et Koubri et a mobilisé des communautés hôtes et des PDI.

2 599 personnes ont été touchées dans les différents domaines d’intervention du projet.

Agence d’information du Burkina

HB/yos/yo

Audience du Premier ministre et rapport du CSC au Président à la Une des parutions

Audience du Premier ministre et rapport du CSC au Président à la Une des parutions

Ouagadougou, 19 fév. 2025 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi mettent en lumière les échanges entre le Premier ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo, et l’ambassadrice du Canada, Tina Guthrie, ainsi que la remise des rapports publics du Conseil supérieur de la communication (CSC) des années 2022 et 2023 au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Régulation des médias : le CSC au rapport », titre en Une le quotidien privé Le Pays.

Le journal informe que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a reçu mardi les rapports publics du CSC portant sur les années 2022 et 2023.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, souligne que le président du CSC a bénéficié des conseils du chef de l’État sur les actions de communication à entreprendre afin que l’institution puisse véritablement contribuer au rayonnement du pays.

Dans un autre registre, les journaux évoquent la rencontre entre la diplomate canadienne Tina Guthrie et le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Selon Sidwaya, les échanges entre ces deux personnalités, qui ont eu lieu le mardi 18 février à Ouagadougou, ont porté sur l’économie, la santé, l’éducation et les questions humanitaires.

« Le Canada reste engagé à soutenir les secteurs stratégiques tels que la santé et l’éducation, qui constituent des piliers essentiels du développement durable », rapporte Le Pays, citant les propos de Tina Guthrie.

Agence d’information du Burkina
DM/YOS/ATA

Sahel : Le commandant Ismaël Sombié visite un site pilote de production de blé sur les berges de la mare de Dori

Sahel : Le commandant Ismaël Sombié visite un site pilote de production de blé sur les berges de la mare de Dori

Dori, 18 fév. 2025 (AIB) – Le ministre de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié, a visité un site aménagé de 22 hectares sur les berges de la mare de Dori où travaillent plus de 1000 producteurs dont 300 PDI.

Cette superficie a été cultivée par 1 000 producteurs, dont 300 personnes déplacées internes (PDI), avec diverses spéculations agricoles telles que le maïs, le blé, la pomme de terre, le chou, l’oignon, la tomate et la laitue.

Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi des activités de la campagne agricole sèche, a confié le ministre Sombié.

Le lundi 25 novembre 2024, la direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Sahel avait procédé à la distribution de cinq tonnes de semences de pommes de terre, de blé, d’oignons et de tomates aux coopératives de maraîchers de Dori.

Cette remise de matériel et d’intrants agricoles, initiative du gouvernement burkinabè, marquait le lancement des activités de la campagne agricole sèche.

 

Quatre mois après cet acte solennel, les producteurs de Dori ont aménagé un impressionnant site maraîcher de 22 hectares, que la délégation ministérielle est venue découvrir sur les berges de la mare de Dori.

Dans son adresse aux producteurs, le commandant Ismaël Sombié s’est dit agréablement surpris par les performances atteintes en dépit des nombreuses contraintes.

Il a encouragé les maraîchers à poursuivre leurs efforts afin de rendre la région du Sahel autosuffisante et a assuré que le gouvernement continuerait à leur apporter le soutien nécessaire.

Par ailleurs, il a annoncé l’installation prochaine de cages flottantes dans la mare de Dori et le barrage de Yacouta afin d’intensifier la production de tilapia.

Le ministre a également instruit les services techniques de veiller à la distribution des sous-produits agro-industriels pour accompagner les éleveurs de la région.

Les producteurs ont exprimé leur gratitude au gouvernement pour son appui en matériel et en intrants. Toutefois, ils ont relevé plusieurs difficultés, notamment le tarissement précoce de la mare, l’insuffisance des superficies aménagées et le manque de certaines spéculations.

Ali Mamoudou Maïga
AIB Séno

Formation professionnelle : Le centre de Louda se réjouit du soutien matériel du PCRSS

Formation professionnelle : Le centre de Louda se réjouit du soutien matériel du PCRSS

Kaya, 18 fév. 2025 (AIB) – La directrice du Centre d’étude de base non formelle (CEBNF) de Louda, Fatimata Sawadogo, a indiqué mardi que les équipements fournis par le Projet communautaire de relèvement et de stabilité du Sahel (PCRSS) facilitent la formation des apprenants dudit centre.

« Nous remercions le PCRSS qui nous a remis 50 machines à coudre, 50 fers à repasser, 50 tables de coupe, des mètres rubans, des ciseaux et du tissu pour nos apprenants », a affirmé Mme Sawadogo.

Relevant de la commune de Boussouma, le CEBNF de Louda accueille 88 élèves, dont 17 garçons et 71 filles, répartis en trois filières de formation : la coupe-couture, la mécanique à deux roues et la coiffure.

Mme Sawadogo, qui s’exprimait à l’occasion d’une tournée des acteurs du PCRSS et des autorités régionales sur les équipements du projet, a précisé que la formation dure deux ans et est sanctionnée par le Certificat de qualification professionnelle (CQP). Elle a également souligné que la langue mooré est enseignée dans le centre.

La délégation, conduite par le gouverneur de la région du Centre-Nord, le colonel-major Zoewendmanego Blaise Ouédraogo, s’est ensuite rendue sur un autre site de la même commune, où elle a constaté la construction de trois magasins de stockage identiques, d’une capacité de 500 tonnes chacun, réalisés par le PCRSS.

Après Boussouma, l’équipe s’est déplacée dans la commune de Korsimoro, où de nombreuses dotations et réalisations ont été faites au grand bonheur des personnes déplacées internes et des populations hôtes vulnérables.

 

Dans cette commune, le PCRSS a soutenu la coopérative Téwendé-Tiwensongdo des femmes du village de Koupéla, composée de 43 membres, en lui offrant un groupe électrogène pour la maraîchiculture. Le centre de formation Adama Sanfo a également bénéficié de matériel de couture et d’autres équipements.

Par ailleurs, le projet a construit 15 boutiques de rue dans la ville de Korsimoro et procède actuellement à l’extension d’une école avec trois salles de classe, un bureau et un magasin.

Selon Fatimata Compaoré, présidente de la coopérative féminine, grâce au groupe électrogène offert par le PCRSS, les femmes produisent désormais des oignons, des tomates, des carottes, du piment, du haricot et du gombo.

Mme Compaoré a souligné que ce soutien leur permet de subvenir à leurs besoins et de scolariser leurs enfants grâce aux revenus générés par le jardinage. Elle a toutefois sollicité du PCRSS un appui en semences, en intrants ainsi que la réalisation d’un forage pour pallier l’assèchement de leur barrage.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale de la commune de Korsimoro, le Naaba Saneem, a salué l’accompagnement du projet, qui contribue à l’épanouissement des femmes de Koupéla.

« Si le PCRSS n’existait pas, il aurait fallu le créer, car il prend en compte les préoccupations des populations à la base pour les soutenir. Son action en faveur des PDI et des populations hôtes est une grande fierté pour nous », a-t-il déclaré.

Même son de cloche pour la directrice de l’école C de Korsimoro, Bertine Tougouma/Gouem, qui apprécie l’extension des trois salles de classe réalisées par le projet.

« Cette nouvelle infrastructure va nous soulager, car notre quatrième classe n’est pas normalisée », a-t-elle ajouté.

Le PCRSS recense les doléances les plus urgentes des populations et les accompagne en fournissant des équipements et en construisant des infrastructures sociales, éducatives et sanitaires. Son principal bailleur de fonds est la Banque mondiale.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Niger/Assises nationales : Des innovations proposées dans les domaines de la sécurité, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale

Le président de la sous-commission « Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale », Idi Ango Omar

Niger/Assises nationales : Des innovations proposées dans les domaines de la sécurité, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale

Niamey, 19 fév. 2025 (AIB) – Au cours de ses travaux, la sous-commission « Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale » a proposé des innovations dans les domaines de la sécurité, de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale, a appris mardi l’envoyé spécial de l’AIB auprès du premier responsable.

« Comme innovation dans le domaine de la sécurité, nous avons proposé que, dans chaque région, un mémorial soit construit en hommage aux soldats tombés sur le champ d’honneur. Nous avons fait cette proposition parce que la sépulture des défunts revêt une grande importance dans nos cultures respectives », a affirmé mardi soir à Niamey le président de la sous-commission, Idi Ango Omar.

Il a souligné qu’un parent de Diffa, de Téra, de Garoua ou d’ailleurs, qui envoie son enfant dans l’armée et qui le perd au combat, doit pouvoir se recueillir dans un mémorial régional, même si le corps n’est pas rapatrié. « Le nom de son fils figurerait sur une stèle, ce qui permettrait d’honorer sa mémoire », a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la cohésion sociale, la sous-commission a proposé « d’uniformiser les horaires de prière dans les régions, comme à Niamey ». « Il n’est pas acceptable que l’on observe des écarts de 10 à 15 heures entre les horaires de prière d’une région à l’autre. Il est important d’adopter une réglementation pour éviter les nuisances sonores qui impactent les voisins », a-t-il suggéré.

À propos de la réconciliation nationale, la sous-commission a estimé que, pour qu’elle soit durable et non éphémère, elle doit reposer sur la justice. « Lorsqu’un préjudice est causé, il doit être répertorié et traité par la justice. Ce n’est qu’après cela que l’on peut envisager le pardon et la réconciliation nationale. Il faut éviter d’agir dans la précipitation », a préconisé Idi Ango Omar.

Les travaux des cinq sous-commissions ont pris fin mardi soir et seront restitués ce mercredi matin à la commission nationale au cours d’une plénière.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Niger/Assises nationales : « Nous devons prendre des mesures pour dissuader les prochains dirigeants de commettre des dérives » (Abdou Beidou)

Le président du Rassemblement des Nigériens au Canada Abdou Beidou

Niger/Assises nationales : « Nous devons prendre des mesures pour dissuader les prochains dirigeants de commettre des dérives » (Abdou Beidou)

Niamey, 19 fév. 2025 (AIB) – Le président du Rassemblement des Nigériens au Canada, Abdou Beidou, présent aux assises nationales, a préconisé mardi, au cours des débats au sein de la sous-commission « Refondation politique et institutionnelle », que des mesures soient prises pour empêcher les futurs dirigeants du pays de commettre des dérives, a appris l’AIB.

« J’ai proposé que des mesures très strictes soient prises contre tous les acteurs qui nous ont conduits à cette situation. Ils doivent être identifiés et sanctionnés de manière à ce que plus jamais personne ne songe à poser les mêmes actes. Les hommes passent, mais le pays, lui, demeure », a confié mardi Abdou Beidou.

Il a révélé avoir proposé à sa sous-commission la mise en place d’un contrôle populaire, à l’image du système suisse, qui repose sur trois outils : l’initiative populaire, le référendum facultatif et le référendum obligatoire. « La population doit être capable d’initier une proposition et, si le quorum est atteint, de la soumettre à un référendum. Cela permet de contrôler les actions des dirigeants », a-t-il expliqué.

Il a également suggéré que, sur la base des valeurs qui seront inscrites dans la prochaine charte, des personnes d’une probité morale exemplaire soient identifiées pour occuper les différents postes stratégiques, afin de permettre au pays de relever ses défis.

« À l’issue des assises, je souhaite que l’on n’utilise plus le terme « gouvernement de transition » mais plutôt « gouvernement de refondation » », a-t-il déclaré.

Abdou Beidou a souligné que sa sous-commission est à la dernière étape de ses travaux : la rédaction de la charte. Selon lui, au-delà du Niger, « c’est l’avenir de l’Afrique qui est en train de se dessiner ».

Plus de 700 participants, issus de toutes les couches socioprofessionnelles du pays et de la diaspora, prennent part aux travaux des assises nationales au sein des cinq sous-commissions mises en place après la cérémonie d’ouverture, le samedi 15 février 2025, sous la présidence du chef de l’État et président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tiani.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Niger/Assises nationales : Finalisation des réflexions sur la durée et la gestion de la Transition

Le président de la sous-commission « Justice et Droits de l’Homme » Dr Dagra Mamadou

Niger/Assises nationales : Finalisation des réflexions sur la durée et la gestion de la Transition

Niamey, 19 fév. 2025 (AIB) – Les travaux axés sur la durée et la gestion de la Transition ont pris fin mardi soir à Niamey et seront restitués ce mercredi matin devant la commission nationale.

« Nous avons débattu de la question transversale soumise à toutes les sous-commissions, relative à la durée de la période de Transition et à la charte qui régira cette période », a affirmé mardi soir le président de la sous-commission « Justice et Droits de l’Homme », Dr Dagra Mamadou, au cours d’une conférence de presse.

« Mardi matin, les rapporteurs ont finalisé notre projet de rapport et nous sommes en train de le valider », a-t-il poursuivi.

De son côté, le président de la sous-commission « Refondation politique et institutionnelle », Nouhoun Mahamadou Arzika, a affirmé devant la presse qu’ils ont préconisé la mise en place d’un certain nombre d’institutions pendant la période de Transition, afin de favoriser la refondation ainsi que le système politique qui lui succédera.

« Vous découvrirez au cours de la plénière les mesures que nous avons recommandées pour améliorer notre système politique, ainsi que les institutions à mettre en place pour concrétiser cette volonté de refondation de notre République », a-t-il souligné.

Après l’ouverture officielle des assises nationales le samedi 15 février 2025 par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), chef de l’État, le général de brigade Abdourahamane Tiani, cinq sous-commissions ont été mises en place pour travailler sur des thématiques spécifiques couvrant tous les aspects de la société nigérienne.

Les travaux des cinq sous-commissions ont pris fin mardi soir et seront restitués ce mercredi matin à la commission nationale au cours d’une plénière.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Niger/Assises nationales : Les travaux des sous-commissions seront présentés ce mercredi matin en plénière

Le président de la Sous-commission « Géopolitique et environnement international » Illo Adani.

Niger/Assises nationales : Les travaux des sous-commissions seront présentés ce mercredi matin en plénière

Niamey, 19 fév. 2025 (AIB) – Après quatre jours de réflexions et de propositions dans le cadre des assises nationales, les travaux des sous-commissions seront présentés ce mercredi matin en plénière au Centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey.

Pendant ces quatre jours, cinq sous-commissions ont travaillé sur des thématiques spécifiques englobant tous les aspects de la vie nationale du Niger. À l’issue de ces travaux, la restitution de leurs propositions est prévue ce mercredi 19 février 2025 au Centre international de conférence Mahatma Gandhi de Niamey.

Le président de la sous-commission « Économie et Développement durable », Salha Haladou, s’est réjoui mardi soir, au cours d’une conférence de presse, du parachèvement de leurs travaux. « Cet après-midi de mardi, nous avons validé le projet de rapport final de nos débats et nous allons le soumettre ce mercredi matin à la commission nationale », a-t-il affirmé à la presse.

Il a expliqué que le projet de rapport est articulé autour de quatre dimensions : économique, environnementale, sociale et de gouvernance. « Il doit permettre la confirmation de la souveraineté nationale, non seulement dans la gestion de nos ressources et de nos potentiels, mais surtout dans le comportement du Nigérien nouveau, conscient de ses responsabilités », a-t-il souligné.

La sous-commission « Géopolitique et Environnement international » a également achevé ses travaux et adopté son projet de rapport, selon son président, Illo Adani.

« Elle a formulé de nombreuses recommandations pour remettre sur les rails la diplomatie nigérienne, sur la base d’une politique extérieure résolument orientée vers la refondation, en conformité avec les nouveaux paradigmes internationaux, mais aussi alignée sur la construction et l’approfondissement de la Confédération des États du Sahel, en vue d’aller vers une fédération », a-t-il fait savoir.

Il a néanmoins précisé que « ces recommandations ne seront valides que si elles sont adoptées par la commission nationale ».

Après l’ouverture officielle des assises nationales le samedi 15 février 2025 par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), chef de l’État, le général de brigade Abdourahamane Tiani, cinq sous-commissions ont été mises en place pour travailler sur des thématiques spécifiques couvrant tous les aspects de la société nigérienne.

Les travaux des cinq sous-commissions ont pris fin mardi soir et seront restitués ce mercredi matin à la commission nationale au cours d’une plénière.

Plus de 700 participants, issus des différentes couches socioprofessionnelles du Niger et de la diaspora, prennent part aux assises nationales qui se déroulent du 15 au 19 février 2025.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial à Niamey

Kourittenga : Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur échange avec les chefs d’établissement du Kourittenga

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Kourittenga : Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur échange avec les chefs d’établissement du Kourittenga

Koupéla, 18 fév. 2025 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement secondaire, Boubacar Savadogo, a échangé, le mardi 18 février 2025 à Koupéla, avec les chefs d’établissements de la province du Kourittenga, sur la vision du ministère à maximiser sur la formation professionnelle et technique dans un avenir proche.

Le ministre en charge de l’Enseignement secondaire, Boubacar Savadogo, à l’occasion de sa tournée dans le Centre-Est pour échanger avec les chefs d’établissements, ce mardi 18 février 2025, a assisté à la montée des couleurs nationales au lycée professionnel Naaba Zanré de Koupéla.

«Des orientations très claires qui doivent entrer dans la vision du président du Faso, chef de l’Etat, ont été données qui est de faire en sorte que tout enfant qui va rentrer dans nos structures éducatives puisse ressortir avec les compétences qui lui permettent de s’insérer facilement dans la vie active», a indiqué M. Savadogo.

Le ministre a dit être déjà avertis des préoccupations soulevées par les acteurs qui sont principalement des questions de bourse, de la cantine, de l’insuffisance des enseignants et des salles de classe.

« Nous voulons mettre en place une nouvelle structure au sein du ministère de l’enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique qui va s’occuper des œuvres sociales », a-t-il ajouté.

Boubacar Savadogo, a poursuivi qu’il y aura au minimum 4 matières qui seront traitées à savoir les bourses, la cantine, les manuels et la santé en milieu scolaire.

« En ce qui concerne les infrastructures, nous sommes en train de négocier avec le ministère de l’économie et des finances afin de mettre bon nombre de chose en place », a rassuré le ministre.

Il a invité tout le monde à œuvrer pour que dans un avenir proche la vision du ministère qui est d’avoir 60% d’élèves dans la formation professionnelle et technique soit atteint.

Selon le représentant de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), Lucien Kaboré, il y a une satisfaction.

« Nous espérons qu’il mettra les bouchons doubles pour que les problèmes traditionnels par lesquels nous sommes confrontés puissent être résolus », a-t-il souhaité.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

Namentenga/Effort de paix : Les personnes déplacées internes du village de  Kogsablogo mobilisent 250 000 F CFA

BURKINA-NAMENTENGA-PDI-SOUTIEN

Namentenga/Effort de paix : Les personnes déplacées internes du village de  Kogsablogo mobilisent 250 000 F CFA

Boulsa, le 19 fév. 2025 (AIB)-Les représentants des Personnes déplacées internes (PDI) du village de Kogsablogo, dans la commune de Dargo, ont remis, le 18 février 2025 à Boulsa, au secrétaire général de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara, la somme de 250 000 F CFA, pour les actions menées par le gouvernement sur le terrain dans la restauration de l’intégralité du territoire national.

Des personnes déplacées internes (PDI) auparavant à Kogsablogo, village de la commune de Dargo, ont mobilisé, dans leurs divers sites d’accueils,  une somme de 250 000 F CFA, qu’ils ont remis, le 18 février 2025 à Boulsa, au secrétaire général de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara.

« Nous voulons par ce geste encourager les forces combattantes et les autorités administratives de la province. Nous voulons leur montrer que nous  sommes contents des actions menées sur le terrain relativement à la récupération de notre commune, il y a un an était sous emprise terroristes », a indiqué le représentant des habitants de  Kogsablogo, le chef coutumier Naba Koanga de Kogsablogo.

Il a précisé que ce qu’ils veulent maintenant, c’est leur réinstallation dans leurs localités respectives.

Alain Zidouemba auparavant intendant au collège d’enseignement général (CEG) de Kogsablogo, a expliqué que c’est au téléphone qu’ils ont pu toucher les populations de Kogsablogo dans leurs différents sites pour mobiliser le montant.

Le secrétaire général de la province du Namentenga, a félicité les PDI  qui malgré leur situation, ont montré leur patriotisme en soutenant le gouvernement dans ses efforts de reconquête de notre territoire.

Bassouleymane Ouattara, les a encouragés et les a rassurés que leur requête sera transmise à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

JBD/hb/yo

 

Sissili : Un consortium d’ONG organise des journées portes ouvertes sur l’éradication de l’excision

BURKINA-SISSILI-EXCISION-ERADICATION

Sissili : Un consortium d’ONG organise des journées portes ouvertes sur l’éradication de l’excision

Léo, 15 fév. 2025 (AIB)-Un consortium d’ONG du Togo, du Ghana et du Burkina Faso avec l’appui technique et financier du ministère Allemand de coopération (BMZ) et l’ONG Intact, a organisé du 15 au 16 février 2025 à Anié au Togo, des journées portes ouvertes pour l’éradication du phénomène transfrontalière de l’excision, sous le thème : « Stratégies pour finir avec l’excision ».

Les journées portes ouvertes pour l’éradication du phénomène transfrontalière de l’excision au Togo- Burkina- Ghana, tenues du 15 au 16 février 2025 à Anié au Togo, ont été placées sous la présidence du préfet de Anié, le colonel Souley Abdrahamane.

Elles ont également connu la présence des députés de la région du Plateau Central, Audin Eké Kouakou et Adjola Abalo Emmanuel, de la présidente de l’ONG Intact, Christa Mueller ainsi que le Haut- commissaire de la province du Koulpelogo, Saïdou Ouédraogo.

Dans la province de la Sissili, l’association « sanga douan ne pour le développement », est la structure de mise en œuvre du projet transfrontalier de lutte contre l’excision au Burkina, Ghana et Togo.

« En vue d’endiguer la pratique avilissante de l’excision nos gouvernants ont voté des lois et pris des mesures pour l’interdire », a indiqué le coordinateur de l’ONG OREPSA, Bomh Sougouli, par ailleurs point focal de lutte contre le phénomène transfrontalier de l’excision.

Selon lui, ces mesures ont permis de réduire un tant soit peu la pratique.

« Cependant la pratique a continué dans la clandestinité de part et d’autre des frontières profitant des mouvements transfrontaliers et d’interpénétration des populations parmi lesquelles s’infiltrent les praticiens  de l’excision pour opérer », a relevé Bomh Sougouli.

Le coordinateur de l’ONG OREPSA, a ajouté qu’au regard de cette situation, l’ONG INTACT et ses partenaires à travers le projet «Eradication des mutilations génitales féminines dans la région frontalière du Ghana, Burkina Faso et Togo », ont défini des stratégies idoines pour la stopper.

De l’avis de M. Sougouli, la mise en œuvre des activités du projet a permis d’engranger des résultats à la hauteur des attentes du partenaire technique.

« Il ressort que 111 exciseuses et 127 gardiens de la tradition se sont reconvertis en acteurs de lutte », a-t-il noté.

Il a poursuivi que sur 453 villages, 446 ont été libérés de l’excision grâce à l’appui de ces exciseuses et gardiens de la tradition reconverties en animateurs et animatrices endogènes.

Le coordinateur de l’ONG OREPSA, a exprimé sa gratitude aux autorités administratives et traditionnelles particulièrement au préfet d’Anié, pour sa disponibilité et son engagement à soutenir leurs actions.

Bomh Sougouli a rendu un hommage à la présidente de l’ONG INTACT, Christa Müller pour ses œuvres bienfaisantes.

Le Haut-commissaire de la province du Koulpelogo, Saïdou Ouédraogo, a indiqué que malgré l’adoption et l’application des textes et lois, la mise en place d’un comité national de lutte contre les mutilations génitales aux Burkina Faso des cas persistent et perdurent.

« Il s’avère impérieux pour les trois pays d’unir leurs actions au niveau des frontières pour mettre fin à cette pratique », a- t- il reconnu.

Le Haut-commissaire a invité l’ensemble des acteurs à travailler à pérenniser les acquis du projet afin d’éradiquer dans un avenir très proche la pratique de l’excision dans nos communautés respectives.

M.Ouédraogo, a rassuré les uns et les autres que l’administration de la province du Koulpelgo ne ménagera aucun effort pour œuvrer dans cette lutte.

La cérémonie a pris fin par l’enterrement du matériel ayant servi à l’excision et la lecture de la déclaration officielle d’abandon de la tradition par les exciseuses, gardiens de la tradition reconvertis et les victimes.

Agence d’information du Burkina

OAN/hb/yo

 

 

 

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