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Burkina/Promotion des activités féminines: Une association échange sur l’autonomisation des femmes déplacées de Marcoussis

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Burkina/Promotion des activités féminines: Une association échange sur l’autonomisation des femmes déplacées de Marcoussis

Ouagadougou, 1er mars 2025 (AIB) – En prélude à la célébration du 8 Mars marquant la journée internationale des droits des femmes, Lions club Ouagadougou Rubis a échangé, samedi à Marcoussis, dans l’arrondissement 9 avec les femmes déplacées internes sur leur autonomisation sociale.

« Pour la troisième année consécutive, Lions club Ouagadougou Rubis est venu s’entretenir avec les femmes à statut de Personnes déplacées internes (PDI) de Marcoussis », a affirmé la présidente du Lions club Ouagadougou Rubis, Zalissa Koumaré/Ouillio. Pour elle, depuis quelques années, le site de Marcoussis dans l’arrondissement 9 de la ville de Ouagadougou regroupe plusieurs femmes déplacées et il était important pour son association, d’échanger avec celles-ci sur leurs conditions de vie.Mme Koumaré s’exprimait samedi, au cours d’une journée d’échanges qui a pour thème «  Résilience et autonomisation : Reconstruire sa vie malgré les défis », en marge de la célébration anticipée de la journée internationale des droits des femmes. Elle a, par ailleurs, précisé que les entretiens avec les femmes déplacées sur la promotion de leurs Activités génératrices de revenus (AGR) se déroulent chaque année au mois de mars. La présidente du Lions club Ouagadougou Rubis a expliqué que trois sous-activités ont ponctué la journée d’échanges.

Il s’agit de la communication sur la résilience et l’autonomisation de la femme, d’un don d’une tonne de riz, d’une centaine de paquets de spaghetti, de plus 750 vêtements pour enfants et femmes et d’un repas communautaire au profit de 500 personnes à ce début du mois de jeûne.

« C’était des femmes, qui à l’origine, dans leurs villages étaient occupées dans l’élévage, le commerce, la maraiche culture et qui sont à Ouagadougou, du fait de l’insécurité », a-t-elle confié.Selon Zalissa Koumaré/Ouillio, sa structure a jugé nécessaire d’échanger avec ces mères et sœurs pour leur accompagner, afin qu’elles puissent continuer à entreprendre comme elles le faisaient au village. Elle dit être soutenue par le ministère en charge de la Femme, à travers sa communication sur les rudiments nécessaires pour l’obtention des microcrédits aux femmes, afin qu’elles puissent mener à bien leurs activités.

« Notre démarche a été bien appréciée par les femmes PDI. Je pense que nous allons revenir pour la concrétisation de ces financements à leur profit », a ajouté Mme Koumaré. Saisissant l’occasion, l’association a encouragé les femmes PDI à entreprendre des AGR et à aller vers le ministère en charge de la Femme pour leurs accompagnements.

Elle a également insisté sur l’entrepreneuriat féminin et la formation sur les différentes activités à mener tout en leur exhortant à ne pas céder au découragement au regard de leur situation.Le responsable des PDI de Marcoussis, Souleymane Nacanabo s’est dit satisfait du geste posé par l’association qui selon lui, constitue une bouffée d’oxygène pour les femmes. M. Nacanabo a assuré que les échanges des hôtes du jour avec les femmes vont leur permettre d’exercer des AGR et de se prendre en charge.

Il a aussi invité les autres associations à emboîter les pas du Lions club Ouagadougou Rubis qui prône le bien-être des PDI dans la société.La PDI, Minata Belem qui excellait dans le tissage dans son village situé au Nord du Burkina Faso, a salué l’initiative de l’association qui va leur permettre de trouver un métier. Sa collègue, Sadia Komi, originaire de la même région et qui était dans l’élévage des animaux, a, quant elle, sollicité un soutien financier pour mener à bien son activité qui lui est bénéfique.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA/ak

Bogandé : la population de Bilanga fait don de vivres aux VDP

Bogandé : la population de Bilanga fait don de vivres aux VDP

Bogandé, 28 février 2025 (AIB) – La population de Bilanga, à l’initiative d’un groupe de jeunes dénommé Leaders engagés pour Bilanga, a offert, mardi 25 février 2025, un lot de vivres pour soutenir les forces engagées dans la sécurisation du territoire.

Le don, composé d’une tonne de riz, de trois bidons d’huile de 25 litres et de huit paquets de cubes Maggi, a été remis au deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune, Pierre Guida, en faveur des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Bilanga.

L’initiative est née de la marche de soutien aux autorités organisée le 17 février 2025 à Bilanga. À cette occasion, les organisateurs ont lancé une collecte volontaire afin d’acquérir des vivres pour les forces combattantes.

Ce geste témoigne du soutien indéfectible des populations aux forces locales engagées dans la lutte contre l’insécurité. Une représentante des donateurs a exprimé son engagement en faveur des forces combattantes, saluant leur courage et leur dévouement pour la protection des habitants de Bilanga.

En recevant les dons, le deuxième vice-président de la délégation spéciale communale de Bilanga, Pierre Guida, a exprimé sa gratitude au nom des bénéficiaires et a assuré que ces vivres seront utilisés à bon escient pour renforcer le moral des VDP sur le terrain.

Ce don s’inscrit dans une dynamique de solidarité nationale visant à soutenir les acteurs de la sécurité communautaire, particulièrement dans les zones confrontées à des défis sécuritaires.

Agence d’Information du Burkina

 Mouhoun/Enseignement secondaire : Le bilan du premier trimestre de la direction régionale passé au peigne fin

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Mouhoun/Enseignement secondaire : Le bilan du premier trimestre de la direction régionale passé au peigne fin

Dédougou, le 1er mars 2025 (AIB)-Les acteurs de la direction régionale de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique de la Boucle du Mouhoun, ont tenu, le vendredi 28 février 2025 à Dédougou, la deuxième session du conseil de direction au titre de l’année scolaire 2024-2025.

 Cette rencontre du vendredi 28 février 2025 à Dédougou, a connu la présence des directeurs provinciaux, des chefs de service de la direction régionale et des partenaires sociaux a été présidée par le directeur régional, Raoul Sanon.

 La deuxième session du conseil de direction avait pour objectif de faire le point des rapports de rentrée, présenter le bilan pédagogique du premier trimestre et faire le point des préparatifs des examens de fin d’année.

Selon le rapport de rentrée, pour le volet enseignement général, la région de la Boucle du Mouhoun, compte au premier trimestre de l’année scolaire en cours, 308 établissements fonctionnels avec un effectif de 85 580 élèves dont 45 410 filles contre 77 010 élèves en 2024 à la même période.

Pour le volet technique, la région compte 11 établissements techniques avec un effectif de 2108 élèves dont 547 filles.

Le bilan pédagogique donne des performances satisfaisantes dont un taux de réussite de 61.59% au poste primaire et 52.85% au secondaire soit un taux global de réussite de 59.65%.

Un zoom a été fait sur les classes d’examen. Le taux de réussite global pour les classes de troisième est de 24.91%.

Pour les classes de terminales, le taux donne 16.27% pour la série A, 96.30% pour la série C et 16.38% pour la série D.

Au regard de ce bilan, les acteurs ont relevé certaines difficultés qui impactées négativement les résultats.

Il s’agit entre autres, des cas d’indisciplines de certains élèves, le désintérêt de certains parents aux études de leurs enfants, l’insuffisance de latrines pour les élèves dans certains établissements et les conditions difficiles de travail dans certaines localités à cause de la situation sécuritaire.

Face à cette situation, le conseil a donné des orientations pour l’amélioration des résultats pour le second trimestre.

Il s’agira d’organiser les élèves en groupes de travail, le renforcement de l’encadrement de proximité des enseignants, l’opérationnalisation de la cantine dans certains établissements, la sensibilisation des élèves sur les mariages précoces et les grossesses en milieu scolaire.

Le directeur régional, Raoul Sanon, a instruit les directeurs provinciaux et les chefs de services à travailler à être ponctuels et assidus dans leur lieu de travail.

Les directeurs provinciaux ont été instruits à faire de la montée des couleurs chaque lundi une réalité dans les établissements.

Pour le volet enseignement technique et professionnel, une invite a été faite afin que la question de la matière d’œuvre soit prise au sérieux avec des travaux dirigés utiles.

Pour Raoul Sanon, la situation sécuritaire a affecté le secteur de l’éducation dans la région et on dénombre 169 établissements fermés, 56 réouverts et 37 délocalisés.

Cette situation est à l’origine de la baisse du nombre de candidats aux différents examens scolaire de la session de 2025 et entrainera un nombre réduit des acteurs dans l’organisation de ces examens.

Il a félicité les différents acteurs à tous les niveaux pour les performances enregistrées ce qui dénote un sérieux dans le travail.

« Malgré les conditions souvent difficiles, chacun à son niveau abat un travail remarquable qui permet de relever les défis en ce qui nous concerne » a-t-il dit.

Les différentes préoccupations posées par les acteurs ont trouvé des réponses satisfaisantes.

Le conseil de direction a été l’occasion pour remettre du matériel informatique aux directeurs provinciaux pour leur service d’études et de la planification qui sont chargés d’élaborer les statistiques.

Ce matériel permettra de renforcer les capacités opérationnelles dans la production des statistiques de qualité pour l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.

Agence d’information du Burkina

 

SB/hb/yo

 

Kombissiri : Les VDP outillés à la protection des droits humains

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Kombissiri : Les VDP outillés à la protection des droits humains

Kombissiri, 28 fév. 2025 (AIB) – Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune de Kombissiri ont bénéficié d’une formation en droits humains, les 28 février et 1er mars 2025, grâce à un financement de la délégation spéciale de ladite commune.

Cette formation qui vise à renforcer les connaissances des VDP en droits humains pour une meilleure intervention sur le terrain dans leur mission de lutte contre le terrorisme, est organisée grâce à un financement de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri.
La formation axée sur 4 modules a été assurée par le commissariat central de police de la ville de Kombissiri.

Selon le commissaire central de police de Kombissiri, Boureima Koussé, cette formation a essentiellement porté sur la généralité des droits humains, la protection des droits des enfants dans la lutte contre le terrorisme, la collaboration entre les forces de défense et de sécurité (FDS), les VDP, les communautés et les autres acteurs intervenant dans la protection des droits humains.

À ces modules, s’ajoute celui du rôle et de la responsabilité de l’État, des FDS et des VDP dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Le développement de tous ces modules a pour but de renforcer les capacités des VDP sur le terrain afin d’éviter toutes exactions et surtout de favoriser une parfaite collaboration avec les communautés, a indiqué l’un des formateurs, le lieutenant de police Joseph Marie Yaro.
Pour le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri, le lieutenant des eaux et forêts Yacouba Porgo, membre de la délégation spéciale, cette initiative de la commune répond à l’appel des plus hautes autorités du pays qui demandent aux collectivités territoriales et à toute bonne volonté d’accompagner les VDP dans leur mission de lutte contre le terrorisme.

Le représentant des bénéficiaires de la formation, Zakaria Nikièma, a au nom de ses frères d’armes remercié la délégation spéciale de Kombissiri pour cette initiative.

« On remercie surtout le commissaire et ses hommes pour la qualité de l’encadrement et la formation qui nous aide énormément sur le terrain », a-t-il ajouté.

Pour rappel, cette formation sur les droits humains en faveur des VDP communaux intervient après celle sur les techniques de combat qui a eu lieu en mi-janvier dernier.
Agence d’information du Burkina

TPT/dnk/ata

Finances publiques: Vers une dégradation de la note de la France, (Agence de notation)

Finances publiques: Vers une dégradation de la note de la France, (Agence de notation)

Ouagadougou, 28 fév. 2025 (AIB)-L’agence de notation Standar &Poor’s, pointant des finances publiques « sous pression » et le soutien politique aux réformes « limité », a ouvert la porte vendredi à un abaissement de la note de la France, ce qui pour le ministère de l’Economie « rappelle l’ampleur du défi » pour réduire le déficit.

L’agence de notation a annoncé vendredi avoir laissé inchangée la note de la dette de la France mais en l’assortissant d’une perspective négative, ce qui signifie qu’une dégradation est désormais possible.

La note reste AA- ce qui correspond à une « haute » qualité de crédit, tandis que la perspective passe de « stable » à « négative ».

L’agence souligne « le soutien politique inégal à la consolidation budgétaire », et le caractère « temporaire » des mesures visant à réduire le déficit.

« La stratégie budgétaire au-delà de 2025 reste incertaine », commente aussi S&P, qui « prévoit que la croissance du PIB tombera en dessous de 1% cette année ».

Cette décision « rappelle l’ampleur du défi de redressement de nos finances publiques, défi que le gouvernement est déterminé à relever », a commenté vendredi le ministère de l’Economie auprès de l’AFP.

« La loi de finances pour 2025 témoigne d’un virage historique vers la résorption de nos déficits », selon Bercy qui assure avoir « mis en place les mesures de contrôle et de pilotage nécessaires pour assurer l’exécution du budget 2025 et maîtriser l’endettement de notre pays ».

Il souligne enfin que la note AA-, inchangée, témoigne « d’une signature de très haute qualité ».

– « Grand théâtre » –

S&P est toutefois dubitative. « D’ici 2028, nous prévoyons que le coût moyen de la dette de la France sera à peu près égal à la croissance nominale du PIB, ce qui signifie que pour réduire le ratio dette/PIB, la France devra dégager un excédent budgétaire primaire, ce qu’elle n’a pas réalisé depuis 2001 », observe encore l’agence de notation.

Eric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management, avait estimé auparavant qu’ »abaisser la perspective à négative, ça se justifierait ».

L’économiste observait que, malgré l’adoption du budget, il n’y a guère eu de progrès dans la gestion des finances publiques françaises depuis la dernière notation de S&P, le 29 novembre.

« Après tout un grand théâtre dramatisé autour du budget », on s’apprête seulement à passer d’un déficit public de 6 ou 6,1% du PIB en 2024 à un déficit de 5,4% cette année, évolution qui ne représente « presque rien », disait-il.

De surcroît, le caractère temporaire de certaines hausses de prélèvements, comme la surtaxe d’impôt sur les sociétés des entreprises réalisant plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, annoncée pour une durée d’un an, « reporte l’effort structurel sur les années suivantes », remarque M. Dor.

La note de la dette française est classée par l’agence Moody’s Aa3 avec perspective « stable », et Fitch la note AA- aussi, avec une perspective « négative ».

Afin d’éviter en 2025 un nouveau dérapage du déficit public par rapport aux prévisions, le ministre de l’Economie Eric Lombard a promis début février la mise en place « d’outils de pilotage budgétaire inédits », notamment en réunissant « les responsables de la dépense publique tous les mois afin de vérifier que le cadrage de la dépense publique est respecté ».

Avec Amélie de Montchalin, sa collègue chargée des Comptes publics, il doit présenter lundi un plan d’action pour améliorer le pilotage des finances publiques, qui s’inspire des conclusions des travaux d’un comité d’experts installé mi-novembre.

Agence d’information du Burkina

FESPACO 2025 : Le réalisateur Bernard Yaméogo fait un plaidoyer pour la réhabilitation de Daniel Ouezzin Coulibaly

FESPACO 2025 : Le réalisateur Bernard Yaméogo fait un plaidoyer pour la réhabilitation de Daniel Ouezzin Coulibaly

Ouagadougou, 28 fév. 2025 (AIB) – Le film « Ouezzin Daniel Lazare Coulibaly, voie d’Afrique » a été projeté jeudi après-midi à l’auditorium de la mairie centrale de Ouagadougou devant un parterre de cinéphiles burkinabè, mais aussi africains et européens. Son réalisateur, Bernard Yaméogo, a appelé à réhabiliter le premier dirigeant de la Haute-Volta pour « la conscience historique, l’unité nationale et le respect de ceux qui sont partis ».

« Je suis content que le film soit sorti, même si cela n’a pas été facile. Ce film peut nous permettre de réhabiliter davantage le président Daniel Ouezzin Coulibaly. Ce serait bénéfique pour la conscience historique, pour l’unité nationale et pour le respect de ceux qui nous ont quittés », a affirmé Bernard Yaméogo jeudi soir après la projection.

Le président Daniel Ouezzin Coulibaly a pris la tête du premier gouvernement de l’histoire de la Haute-Volta et de l’Afrique noire le 17 mai 1957 en tant que vice-président du Conseil de gouvernement, affirmant toute son indépendance vis-à-vis du gouverneur français Yvon Bourges, qui était alors président du Conseil de gouvernement et dirigeait le pays jusqu’à cette date.

« Le gouvernement que je préside et dont les membres sont solidaires dans leurs actes entend assumer toutes nos responsabilités. Il s’engage à répondre par tous ses moyens et de toute sa volonté à l’attente des populations », déclarait le président Daniel Ouezzin Coulibaly dans son premier discours.

Pour le réalisateur Bernard Yaméogo, « c’est un péché de mémoire que notre histoire ne retienne pas Ouezzin Coulibaly comme président de la Haute-Volta », car, précise-t-il, de vice-président, il est devenu président du Conseil de gouvernement en juillet 1958, en remplacement du gouverneur Bourges.

Le film nous plonge dans le discours-programme du président Daniel Ouezzin Coulibaly, prononcé le 20 mai 1958 devant les députés voltaïques à Ouagadougou, dans lequel il annonce la construction de l’hôpital de Ouagadougou, aujourd’hui Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo, l’intensification de la culture du riz, la mécanisation de l’agriculture et le compromis politique avec la chefferie coutumière.

En tant que tout premier ministre de l’Information de la Haute-Volta, le président Daniel Ouezzin Coulibaly a, durant son court mandat, lancé les travaux d’édification de la radiodiffusion-télévision de la Haute-Volta.

Le réalisateur a également regretté qu’aucun édifice officiel ne porte son nom dans la capitale burkinabè, Ouagadougou. « C’est ici, à Ouagadougou, que l’on aurait dû baptiser la présidence de Koulouba en son nom, car il a été le premier président. C’est parce qu’il avait les pouvoirs d’un président qu’il a nommé Maurice Yaméogo comme son intérimaire fin juillet 1958, lorsqu’il est tombé malade », a-t-il souligné.

Le réalisateur a insisté sur le fait que « tant que nous ne demanderons pas pardon à toutes ces personnes qui ont posé les bases de ce pays et que nous avons oubliées, nous n’aurons pas la paix entre nous », car, selon lui, « ils ne peuvent pas veiller sur des gens ingrats après avoir tout fait pour eux ».

« En travaillant sur le président Daniel Ouezzin Coulibaly, je me suis rendu compte que ce personnage est inépuisable. Aucun film ne peut contenir toute la vie de Ouezzin. Nous allons essayer de rassembler un maximum d’informations sur lui et de les consacrer dans trois épisodes », a-t-il promis.

En plus de l’épisode projeté au FESPACO, consacré aux actions du président Daniel Ouezzin Coulibaly en Haute-Volta, actuel Burkina Faso, le réalisateur prévoit deux autres épisodes. Le deuxième sera consacré à son séjour au Sénégal en tant que formateur et syndicaliste.

Daniel Ouezzin Coulibaly a dirigé la célèbre école William Ponty de Gorée au Sénégal pendant dix ans (1935-1945) en tant que surveillant général, formant ainsi la première génération de chefs d’État et de dirigeants africains.

Co-fondateur du premier syndicat des enseignants à Dakar en 1937 avec le futur premier président du Mali, Modibo Keïta, Daniel Ouezzin Coulibaly a mené le combat pour l’égalité des diplômes et des droits entre Noirs et Blancs.

Le troisième épisode abordera la carrière du sénateur, du député et du leader du Rassemblement démocratique africain (RDA), qui a parcouru toute l’Afrique noire pour l’émancipation des peuples africains. Cette partie mettra en lumière les leaders avec lesquels le président Coulibaly a lutté, notamment le premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, avec qui il a cofondé le RDA en 1946 à Bamako (Mali), mais aussi le premier président de la Guinée, Sékou Touré, et celui du Niger, Hamani Diori.

« Ils étaient des révolutionnaires, et beaucoup ont suivi le président Ouezzin Coulibaly dans ces combats. C’est le cas du premier président malien, Modibo Keïta, qui a véritablement souffert et connu la prison. Ils étaient de véritables leaders panafricains. On a tout fait pour les réduire au silence. Aujourd’hui, nous avons la liberté d’écriture pour les ressusciter, les réhabiliter et perpétuer leur mémoire », a-t-il affirmé.

Parmi les cinéphiles présents, l’Ivoirien Serge Hyacinthe Kessié estime que le film « contient beaucoup d’éléments de recherche qui peuvent servir aux élèves, aux étudiants, mais aussi aux chercheurs pour mieux comprendre l’histoire de l’Afrique ».

« Je ne connais pas très bien Ouezzin Coulibaly, mais je sais qu’il existe une école primaire à Korhogo (Nord de la Côte d’Ivoire), dans un quartier résidentiel, qui porte son nom. À travers ce film qui retrace sa vie, je retrouve l’histoire de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique », a-t-il souligné.

Serge Hyacinthe Kessié encourage la diffusion de ce film au-delà du Burkina Faso, notamment en Côte d’Ivoire. « C’est un film qui connaîtra du succès et gagnera en notoriété », affirme-t-il avec conviction.

Le président Daniel Ouezzin Coulibaly a été le premier dirigeant de la Haute-Volta en remplacement du colon, en tant que vice-président puis président du Conseil de gouvernement, du 17 mai 1957 au 7 septembre 1958.

Sa disparition a propulsé au pouvoir son ministre de l’Intérieur et numéro deux du régime, Maurice Yaméogo, qui a poursuivi son combat pour l’émancipation de la Haute-Volta et proclamé l’indépendance du pays le 5 août 1960.

Le film Ouezzin Daniel Lazare Coulibaly, voie d’Afrique est en compétition à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui se déroule du 22 février au 1er mars 2025.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Sissili : La commune de Biéha mobilise plus de 5 millions FCFA pour l’effort de paix

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Sissili : La commune de Biéha mobilise plus de 5 millions FCFA pour l’effort de paix

Ouagadougou, 28 fév. 2025 (AIB) – A l’initiative du chef de canton, la commune de Biéha dans la province de la Sissili a apporté jeudi sa contribution, composé de vivres et une somme d’argent, le tout d’une valeur de 5 millions 560 mille, à l’effort de paix.

La contribution de la commune de Biéha est constituée de 6,9 tonnes de maïs en soutien aux personnes déplacées internes de la commune, d’une demi-tonne de riz destinée aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), de 30 bidons d’huile de 3 litres et de 16 lampes torches pour faciliter les patrouilles des braves combattants.

Il est également constitué de 4 motocyclettes de type Aloba, dont la livraison est retardée par des procédures administratives, mais qui seront remises dans les plus brefs délais.

La commune a aussi remis la somme de 300 000 FCFA pour l’approvisionnement en carburant des forces de sécurité et 500 000 FCFA, versés au Trésor public au profit du Fonds de Soutien Patriotique.

Selon sa Majesté, cette initiative placée « sous le sceau de la solidarité et de l’engagement patriotique » est une « réponse à l’appel du Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, exhortant chaque citoyen à se mobiliser pour le triomphe de la nation ».

« À cet égard, les chefs coutumiers de notre commune ont pris l’initiative louable d’organiser cette collecte en faveur de nos forces de sécurité, des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des personnes déplacées internes », a-t-il expliqué.

Ces dons, bien que modestes au regard de l’ampleur des besoins, traduisent notre détermination à apporter une pierre à l’édifice national. Nous exhortons les bénéficiaires à en faire un usage judicieux et à poursuivre, avec la même ardeur, la mission qui leur est confiée, a-t-il lancé aux forces combattantes

De son avis, l’engagement patriotique ne se limite pas aux contributions matérielles.

Il s’incarne aussi dans l’attitude de chaque citoyen au quotidien. J’invite donc toute la population à une collaboration franche avec les forces de sécurité, a indiqué le chef de canton.

« La vigilance est de mise : tout individu au comportement suspect doit être immédiatement signalé aux autorités compétentes. La sécurité de notre communauté est l’affaire de tous, et nous devons, ensemble, en être les gardiens vigilants », a-t-il exhorté.

Sa Majesté a saisi l’occasion pour solliciter à court terme, un renforcement des effectifs des VDP et, à long terme, la création d’une garnison militaire afin d’assurer une protection plus efficace de la commune qui abrite des espaces naturels d’une importance capitale, notamment la forêt classée de la Sissili et le ranch de Nazinga

Agence d’information du Burkina

DNK/zo/yos

Sissili: Le Haut-commissaire échange avec l’organe exécutif et les services de l’administration communale

Burkina-Sissili-Mission-Appui-Conseil

Sissili: Le Haut-commissaire échange avec l’organe exécutif et les services de l’administration communale

Léo, 25 fév.2025 (AIB)- Le Haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a échangé le mardi 25 février 2025 avec une mission d’appui conseil de la commune urbaine de Léo.

Cette mission d’appui conseil conduite par le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia s’est déroulée le mardi 25 février 2025 à Léo, chef-lieu de la province de la Sissili dans la région du Centre-Ouest.

Elle s’est déroulée en présence du secrétaire général de la province, Baowindsida Bingo et de deux agents du haut- commissariat de Léo.

Selon les organisateurs, cette mission s’inscrit dans le cadre de l’exercice de la tutelle rapprochée et a pour objectif de s’assurer du bon fonctionnement de la délégation spéciale et de celui de l’administration communale.

Le fonctionnement de l’organe exécutif de la commune, des commissions permanentes et le respect des normes dans la gestion administrative étaient au menu des échanges.

L’occasion a permis à l’équipe du haut- commissariat de Léo de s’entretenir avec le président de la délégation spéciale de la commune Kassoum Koalaga, les vice-présidents, les présidents de commission et le secrétaire général de la mairie.

Il a été également question de la vérification des actes, des registres et autres supports ou outils de gestion des différents services.

À terme, la mission d’appui conseil à relever des forces et des faiblesses dans le fonctionnement de la commune de Léo. Elle a en outre formulé des recommandations, en vue de l’amélioration quantitative de l’offre, en matière du service public communal au profit de la population.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemplarité fiscale : le personnel de la Présidence du Faso passe au guichet des impôts

Exemplarité fiscale : le personnel de la Présidence du Faso passe au guichet des impôts

(Ouagadougou, 28 février 2025). Le Directeur de Cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a procédé ce vendredi dans la matinée au lancement de la Journée de l’exemplarité fiscale pour le compte de la Présidence du Faso.

A cette occasion, une équipe de la Direction générale des impôts a été déployée au Palais de Kosyam pour permettre au personnel de la Présidence du Faso de s’acquitter de leurs taxes.

Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a remercié la Direction générale des impôts pour avoir initié les journées de l’exemplarité fiscale qui rapprochent les services des impôts des contribuables afin qu’ils s’acquittent de leur devoir fiscal. Pour le Directeur de cabinet du Président du Faso, cette activité qui se tient à la Présidence témoigne de l’engagement des plus hautes autorités à promouvoir le civisme fiscal et partant le devoir citoyen.

Pour Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH cette journée d’exemplarité fiscale va au-delà des montants à recouvrer. Il s’agit d’encourager l’accomplissement d’un devoir, un acte citoyen et patriotique. « Tous les Burkinabè doivent prendre cet exemple pour que le paiement des impôts entre dans nos habitudes », ajoute le Capitaine MEDAH.

Selon la Directrice générale des impôts, Eliane DJIGUEMDÉ, cette exemplarité au sommet de l’État constitue « un puissant motif de transformation » de la société en matière de mobilisation des ressources fiscales « socles de notre souveraineté ».

Ces journées d’exemplarité fiscale initiées par la Direction générale des impôts visent à impulser une nouvelle dynamique dans la mobilisation des ressources de l’État.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

FESPACO-2025:L’ambiance sur le site en images

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aib/fespaco2025
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FESPACO 2025 : La réalisatrice guadeloupéenne Mariette Monpierre invite les femmes à faire attention aux réseaux sociaux

FESPACO 2025 : La réalisatrice guadeloupéenne Mariette Monpierre invite les femmes à faire attention aux réseaux sociaux

Ouagadougou, 27 fév. 2025 (AIB) – La réalisatrice guadeloupéenne Mariette Monpierre, à travers sa série Manmzel New York, a invité jeudi, lors de la projection de son film au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), les femmes à faire attention aux réseaux sociaux, qu’elle considère comme un terrain propice aux prédateurs.

Dans le cadre de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), la série Manmzel New York, en compétition, a été projetée ce jeudi 27 février 2025 au CBC.

« J’appelle les femmes à faire attention aux réseaux sociaux, car ils sont des lieux où sévissent des prédateurs susceptibles de leur porter préjudice », a averti la réalisatrice.

Elle a précisé que sa série raconte l’histoire d’Isabelle, une jeune fiancée qui, lors de son passage à l’âge adulte, ignorait que sa valeur en tant que femme ne dépendait pas du nombre de followers sur Instagram, mais allait bien au-delà.

« C’est une série puissante, où l’on passe du rire aux larmes. Les paysages en Guadeloupe sont magnifiques. C’est une œuvre originale, féminine et engagée », a souligné Mariette Monpierre.

Pour la réalisatrice, Isabelle veut vivre pleinement en dehors des réseaux sociaux tout en mettant en avant sa force et son indépendance.

Selon elle, il n’est pas toujours évident pour une femme de bien se positionner à l’âge adulte, car l’amour peut parfois mener à des trahisons.

« C’est le cas d’Isabelle, amoureuse d’un homme que sa mère souhaitait la voir épouser en raison de sa richesse. Mais elle ne l’aime pas réellement », a-t-elle poursuivi.

D’après Mariette Monpierre, Isabelle réalise à la dernière minute, le jour de son mariage, qu’elle est en train de suivre la volonté de sa mère sans éprouver de véritables sentiments pour son futur mari.

La réalisatrice a révélé que ce personnage principal entraîne derrière elle toute une communauté de femmes et d’hommes, grâce à son charisme et son énergie.

« On perçoit bien le pouvoir des réseaux sociaux sur la famille. Les jeunes veulent être connectés à leur communauté en ligne plutôt que de partager des moments avec leurs proches », a-t-elle constaté.

Mariette Monpierre aborde également dans sa série la question de l’excision, notamment à travers la reconstruction du clitoris du personnage principal. Elle met ainsi en lumière une femme qui s’approprie son corps et aspire à vivre pleinement sa sexualité.

Elle souhaite aussi établir une passerelle culturelle entre l’Afrique, les Antilles et la Guadeloupe, en intégrant des acteurs africains, notamment d’origine ivoirienne et congolaise.

L’un des acteurs de la série, Bruno Henry Galian, a indiqué que son personnage apparaît à partir de l’épisode 4 de Manmzel New York.

Par ailleurs le réalisateur, M. Galian a souligné qu’Internet pousse souvent les jeunes à inventer des vies idéalisées pour donner l’illusion d’un bonheur constant.

Le cinéphile Sansan Somé a, quant à lui, salué l’originalité de la série et son ancrage dans l’actualité.

« J’ai suivi un reportage sur ce film à la télé et j’ai appris que la réalisatrice venait le présenter au FESPACO 2025. Je suis venu le voir et j’ai trouvé cela vraiment intéressant », a-t-il confié.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

𝐅𝐄𝐒𝐏𝐀𝐂𝐎 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝

𝐅𝐄𝐒𝐏𝐀𝐂𝐎 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐭𝐞 𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐓𝐜𝐡𝐚𝐝

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendu, ce vendredi 28 février 2025, au village du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). À l’issue de sa visite, il a exprimé son admiration pour la richesse culturelle tchadienne et souligné l’importance de la culture dans le renforcement des liens entre les peuples africains.

Ce village a été mis en place pour donner aux festivaliers un aperçu du patrimoine culturel du Tchad. Par cette visite, le Chef du Gouvernement a pu découvrir les multiples facettes de l’identité culturelle tchadienne. Entre artisanat, gastronomie, danses traditionnelles et mode vestimentaire, cette immersion lui a permis d’apprécier un pan du patrimoine du pays invité d’honneur de la 29e édition du FESPACO.

Le Premier ministre a également été témoin du savoir-faire tchadien dans plusieurs domaines. « Nous avons découvert ici un savoir-faire, en matière d’art culinaire, en matière d’art vestimentaire, en matière d’habitat, mais aussi le patrimoine immatériel, à travers toutes ces danses authentiques toutes aussi belles les unes que les autres », a-t-il affirmé à l’issue de sa visite.

Cette visite a également permis de souligner les liens culturels entre les deux nations. « L’enseignement que nous tirons également, c’est cette similitude entre certains pans de ce que nous avons vu et la culture de certaines communautés au Burkina Faso », a expliqué le Premier ministre.

Convaincu que la culture est un levier essentiel pour l’unité et le développement de l’Afrique, le Chef de Gouvernement a insisté sur la nécessité de la valoriser davantage. « Je pense que c’est aussi un message pour dire aujourd’hui que nous avons la conviction que c’est par la culture que nous allons mener tous les combats actuels derrière cet engagement historique des chefs d’État », a-t-il souligné.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a encouragé les festivaliers à visiter le village du Tchad, afin d’apprécier toute la richesse culturelle qu’il propose. Le FESPACO est une occasion de célébrer le cinéma et ses acteurs ; cette 29ᵉ édition aura été une plateforme de visibilité pour la culture tchadienne en particulier et un tremplin d’échanges et de découvertes entre les peuples en général.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Promotion de la bonne gouvernance : le Trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso installé

Promotion de la bonne gouvernance : le Trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso installé

(Ouagadougou, 28 février 2025). Le Trésorier institutionnel auprès de la Présidence du Faso, Daouda TRAORÉ a pris fonction le jeudi 27 février 2025, dans la matinée.

Nommé le 7 février 2025 par le ministre de l’Économie et des Finances, l’inspecteur des impôts Daouda TRAORÉ a été installé dans ses fonctions par une mission de l’inspection technique du Trésor, conduite par Ali ILBODO.

Selon M. ILBODO, la mise en place des Trésoreries ministérielles et institutionnelles traduit la volonté́ de moderniser l’administration publique, de promouvoir la transparence, la performance et l’efficacité́.

« Je demeure conscient des enjeux et des attentes liés à cette nouvelle responsabilité et je voudrais rassurer les uns et les autres que je ne ménagerai aucun effort pour mener à bien cette mission et du même coup consolider la confiance de ma hiérarchie », déclare le nouveau Trésorier.

Selon Daouda TRAORÉ, les missions de la Trésorerie sont entre autres, le recouvrement des recettes de services, le paiement des dépenses, le règlement des opérations de dépenses au profit d’autres comptables, le transfert des opérations au profit d’autres comptables. Il s’est engagé́ à poursuivre la mobilisation des recettes de service selon les objectifs de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique (DGTCP), à payer à bonne date les dépenses publiques dans le strict respect des textes en vigueur et à produire et transmettre dans les délais réglementaires les comptes gestions du poste.

« Je serai un fervent VDP des finances afin de m’inscrire dans la dynamique actuelle de développement de notre pays, imprimée par le Gouvernement sous le leadership du Président du Faso », soutient-il.

M. Amidou TRAORÉ, Chargé d’études, représentant le Secrétaire général de la Présidence du Faso, a invité le nouveau Trésorier institutionnel à travailler à atteindre les objectifs qui lui sont fixés.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

𝐌é𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨û𝐭𝐬 𝐫é𝐜𝐮𝐫𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐢𝐠é𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐬’𝐢𝐦𝐩𝐫è𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐩é𝐫𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è

𝐌é𝐜𝐚𝐧𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐝𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨û𝐭𝐬 𝐫é𝐜𝐮𝐫𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐁𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 : 𝐮𝐧𝐞 𝐝é𝐥é𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐢𝐠é𝐫𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐬’𝐢𝐦𝐩𝐫è𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐱𝐩é𝐫𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛è

(Ouagadougou, le 28 février 2025). Madame le ministre délégué, chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE, s’est entretenue ce vendredi 28 février 2025, avec une délégation du ministère de l’Economie et des Finances du Niger. Conduite par l’Inspecteur général des Finances en chef, Abdallah Harouna, cette délégation est venue s’imprégner de l’expérience du Burkina Faso, en matière de financement des coûts récurrents par la Banque mondiale.

Dans le cadre de ce mécanisme de financement des coûts récurrents, le Burkina Faso a déjà réalisé deux opérations avec la Banque mondiale. C’est pour s’enquérir de l’expérience du Burkina Faso, que la délégation venue du Niger, séjourne à Ouagadougou, depuis le mardi 25 février dernier.

Le financement des coûts récurrents par la Banque mondiale désigne le soutien financier temporaire accordé pour couvrir certaines dépenses régulières de fonctionnement. Ce financement est accordé sous conditions strictes, afin d’éviter une dépendance prolongée et d’assurer la viabilité budgétaire des pays bénéficiaires.

Au cours de son séjour, la délégation nigérienne a rencontré des représentants de la Banque mondiale, des ministères sectoriels concernés, de la Direction générale de la coopération (DGCOOP), de l’Inspection générale des Finances (IGF) qui assure l’audit du financement, et du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) qui porte le projet de protection du capital humain.

Par ailleurs, la délégation nigérienne a témoigné sa solidarité envers le peuple burkinabè, à l’occasion de cette audience avec Madame le ministre délégué, chargé du Budget, en remettant une enveloppe financière pour le Fonds de soutien patriotique (FSP).

Fatoumata BAKO/TRAORE a salué la démarche des visiteurs du jour. Elle a rassuré la délégation sur la disponibilité de notre pays à toujours l’accompagner.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Sissili : La commune de Biéha mobilise plus de 5 millions FCFA pour l’effort de paix

Burkina-Sissili-Effort-Paix

Sissili : La commune de Biéha mobilise plus de 5 millions FCFA pour l’effort de paix

Ouagadougou, 28 fév. 2025 (AIB) – A l’initiative du chef de canton, la commune de Biéha dans la province de la Sissili a apporté jeudi sa contribution, composé de vivres et une somme d’argent, le tout d’une valeur de 5 millions 560 mille, à l’effort de paix.

La contribution de la commune de Biéha est constituée de 6,9 tonnes de maïs en soutien aux personnes déplacées internes de la commune, d’une demi-tonne de riz destinée aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), de 30 bidons d’huile de 3 litres et de 16 lampes torches pour faciliter les patrouilles des braves combattants.

Il est également constitué de 4 motocyclettes de type Aloba, dont la livraison est retardée par des procédures administratives, mais qui seront remises dans les plus brefs délais.

La commune a aussi remis la somme de 300 000 FCFA pour l’approvisionnement en carburant des forces de sécurité et 500 000 FCFA, versés au Trésor public au profit du Fonds de Soutien Patriotique.

Selon sa Majesté, cette initiative placée « sous le sceau de la solidarité et de l’engagement patriotique » est une « réponse à l’appel du Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, exhortant chaque citoyen à se mobiliser pour le triomphe de la nation ».

« À cet égard, les chefs coutumiers de notre commune ont pris l’initiative louable d’organiser cette collecte en faveur de nos forces de sécurité, des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et des personnes déplacées internes », a-t-il expliqué.

Ces dons, bien que modestes au regard de l’ampleur des besoins, traduisent notre détermination à apporter une pierre à l’édifice national. Nous exhortons les bénéficiaires à en faire un usage judicieux et à poursuivre, avec la même ardeur, la mission qui leur est confiée, a-t-il lancé aux forces combattantes
De son avis, l’engagement patriotique ne se limite pas aux contributions matérielles.
Il s’incarne aussi dans l’attitude de chaque citoyen au quotidien. J’invite donc toute la population à une collaboration franche avec les forces de sécurité, a indiqué le chef de canton.

« La vigilance est de mise : tout individu au comportement suspect doit être immédiatement signalé aux autorités compétentes. La sécurité de notre communauté est l’affaire de tous, et nous devons, ensemble, en être les gardiens vigilants », a-t-il exhorté.

Sa Majesté a saisi l’occasion pour solliciter à court terme, un renforcement des effectifs des VDP et, à long terme, la création d’une garnison militaire afin d’assurer une protection plus efficace de la commune qui abrite des espaces naturels d’une importance capitale, notamment la forêt classée de la Sissili et le ranch de Nazinga
Agence d’information du Burkina
DNK/zo/yos

Léraba : Le nouveau  Haut-commissaire s’engage à réussir la mission qui l’attend

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Léraba : Le nouveau  Haut-commissaire s’engage à réussir la mission qui l’attend

Sindou, (AIB)- Le nouveau Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, s’est engagé, le mardi 25 février 2025 à Sindou, lors de son installation, à réussir sa mission et a reconnu la grandeur des charges qui l’attendent.

Nommé en conseil des ministres du mercredi 12 février 2025, le nouveau Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a été installé, le mardi 25 février 2025.

Il s’est engagé à réussir sa mission tout en reconnaissant la grandeur des charges au regard des  défis qui l’attendent.

  1. Sawadogo, a rassuré atteindre les objectifs qui lui sont assignés.

Le nouveau Haut-commissaire de la province de la Léraba, a dit compter sur l’accompagnement de l’ensemble des corps constitués, des autorités coutumières et religieuses et des filles et fils de sa circonscription.

« Merci aux plus hautes autorités de notre pays pour la confiance placée a ma modeste personne en  me confiant la charge de cette belle province », s’est-il exprimé.

Quant au Haut-commissaire sorti, Mahamadi Congo, il dit être disponible pour travailler de concert avec son remplaçant pour les projets déjà en gestation.

« Si j’ai un mot à dire à mon remplaçant, c’est de lui dire de s’armer du courage, d’être toujours à l’écoute des préoccupations des populations et surtout prôner le dialogue pour la cohésion sociale et le vivre ensemble», a indiqué M. Congo.

Il a lancé un appel à l’endroit du ministre de la Santé pour la pose de la première pierre concernant la construction de l’hôpital.

Le secrétaire général de  la région des Cascades, Toussaint Méda, a avoir félicité le nouveau Haut-commissaire et l’a invité à s’approprier très rapidement les dossiers afin que les processus enclenchés puissent connaître un heureux aboutissement.

Yacouba Sawadogo était le secrétaire général de la province du Boulkiemdé, depuis 2022.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

Ioba : La 18e édition du tournoi inter service lancé

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Ioba : La 18e édition du tournoi inter service lancé

Dano, 26 fév. 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Ioba, Innocents Ouattara, a présidé la cérémonie d’ouverture du tournoi inter services, le samedi 15 février 2025 à Dano. Le lancement officiel de la 18e édition du tournoi inter service (TIS) du Ioba s’est déroulé sur le terrain du centre d’éveil et d’éducation préscolaire (CEEP) communal Dreyer de Dano.

Étaient présents à l’ouverture du TIS, le parrain de la 18e édition, le président directeur général (PDG) des établissements Ouédraogo et frères (EOF) El Adj Salif Ouédraogo, le préfet de Dano et les directeurs et chefs de services du Ioba. Les amoureux du football ne se sont pas fait conter cet événement.

Le match d’ouverture a opposé l’équipe des forces de défense et de sécurité (FDS) à celle du personnel du ministère de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN). Le public a eu droit à un match plaisant avec plusieurs occasions nettes de buts de part et d’autres sans aucune réalisation. Au coup de sifflet final, les deux équipes se sont quittées sur le score nul et vierge de zéro but partout. En tout, six équipes prennent part à ce tournoi.

Le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé a dit que l’organisation de cette compétition vise à renforcer les liens d’amitié et de fraternité entre les travailleurs du public et ceux du privé. En plus, elle permet de se faire davantage connaissance, a-t-il poursuivi. Le parrain El Adj Salif Ouédraogo a relevé que le lancement du TIS est un moment de renforcement de liens qui unissent les acteurs du développement.

« A travers cette compétition, ce sont des opportunités de tisser des relations durables et raffermir la cohésion sociale qui s’ouvrent », a indiqué le PDG de EOF.
Il a félicité le comité d’organisation et remercié les autorités provinciales pour la considération. Le haut-commissaire du Ioba, Innocents Ouattara a souhaité un déroulement du TIS 2025.

Ce tournoi va créer la cohésion sociale entre les travailleurs du secteur public et du secteur privé et entre travailleurs et populations, a-t-il soutenu. « Nous invitons l’ensemble des équipes à jouer fair-play afin que nous puissions atteindre les objectifs escomptés » a ajouté M. Ouattara.

A la fin du match d’ouverture le capitaine de l’équipe du MEBAPLN, Gildas Somda, a déclaré que le fair-play a été respecté. « Nous avons manqué notre objectif qui était de remporter la victoire », a-t-il déploré. Le capitaine de l’équipe des FDS, Issa Ouédraogo, est resté optimiste.

« Au prochain match, nous allons essayer d’engranger les points de la victoire. Dans l’ensemble du jeu, la cohésion sociale a gagné », a-t-il lancé.

Avant le début du match de lancement, les responsables de chacune des six équipes s’est engagé par une signature à respecter les closes du code de bonne conduite à la 18e édition du TIS de Dano.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Nahouri : Un projet pour accroître la résilience des populations du Centre-Sud lancé

Burkina-Nahouri-Environnement

Nahouri : Un projet pour accroître la résilience des populations du Centre-Sud lancé

Pô, 26 fév. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le mardi 25 février 2025  à Pô, l’atelier de lancement du projet « Tiga wou Djenin », la terre en disparition, projet porté par  l’association Ga Mo Wigna du Nahouri,«la nature c’est la vie» » et ses partenaires.

L’association Ga Mo Wigna  du Nahouri, a réalisé des projets de développement au profit des populations de la région du Centre-Sud en partenariat avec le fond vert canadien et le Comité de Solidarité/Trois Rivières du Québec au Canada.

Le lancement a eu lieu le mardi 25 février 2025 à Pô.

Selon le coordonnateur technique du projet, Issouf Ouandjagabou,   ce projet fait suite  aux doléances formulées par les bénéficiaires  en 2023 lors de l’atelier bilan du projet,  « Apprendre pour Changer, le Nahouri s’adapte aux défis du changement climatique».

Il a indiqué que la mise en œuvre de ce  projet permettra de réaliser un Système d’information et d’alertes précoces pour la région du Centre-Sud (sinap-rcs), basé sur des profils climatiques mesurés et de réaliser et d’éditer un recueil de plantes médicinales et aromatiques ainsi que l’installation des unités de valorisations de produits forestiers non ligneux aux profits des communautés de la région.

«En plus de ces priorités, la préservation et la valorisation des plantes médicinales et aromatiques de la zone sont ciblées afin d’augmenter la résilience des populations», a-t-il dit.

Le coordonnateur a ajouté qu’un inventaire ainsi qu’un recueil vulgarisé des plantes seront réalisés et diffusés en plus d’une étude portant sur la mise en marché de certaines plantes dans un souci de préservation durable des ressources.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, a, au nom du gouverneur, dit sa satisfaction de voir le projet se réaliser.

Pour lui, ce projet est le résultat tangible des projets réalisés pour consolider les acquis  et orienter les communautés vers un changement véritable de comportement indispensable à l’amélioration de la résilience  face aux défis  du changement climatiques.

De son avis, ce projet sera d’un apport inestimable pour la préservation et la valorisation des ressources naturelles d’une part et d’autre part,  permettra aux   communautés d’intégrer le phénomène de changement climatique dans leur comportement quotidien.

A la fin des travaux, le coordonnateur technique du projet  s’est dit satisfait  de l’engagement de tous les acteurs à accompagner la mise en œuvre dudit projet dans les 19 communes de la région du Centre-sud.

Ce projet s’inscrit dans le plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) du gouvernement du Québec à travers son programme changement climatique international (PCCI) et porté par l’association Ga Mo Wigna et le comité solidarité Trois-Rivières (CS3R).

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 Kourweogo : Mahamadi Congo prend les rênes de la province

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 Kourweogo : Mahamadi Congo prend les rênes de la province

 Boussé, 27 fév. 2025 (AIB)-Nommé en conseil des ministres du 12 février 2025, Mahamadi Congo, a officiellement pris fonction en tant que Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, le mercredi 26 février 2025 à Boussé, sous la présidence du secrétaire général de la région du Plateau Central, Ibrahim Boly, des corps constitués et des partenaires au développement.

Le nouveau Haut-commissaire de la province du Kourweogo, Mahamadi Congo, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour la confiance placée en lui et a réaffirmé son engagement à œuvrer pour le développement du Kourwéogo.

« Je vous appelle tous à l’union afin que nous continuions à regarder dans la même direction en nous focalisant sur l’essentiel, celui du développement du Kourwéogo», a-t-il déclaré.

Il a également souligné l’importance de la collaboration avec les différents secteurs de l’administration pour assurer la mise en œuvre efficace des politiques gouvernementales.

Mahamadi Congo succède à Siaka Barro, qui a dirigé la province pendant deux ans et huit mois avant d’être promu gouverneur de la région du Sud-Ouest.

M. Barro, a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées sous son mandat, avec un taux de réalisation des objectifs atteignant 97,01 % en 2024.

Il a remercié les autorités locales et les forces vives de la province pour leur soutien et leur engagement dans la mise en œuvre des projets de développement.

Le secrétaire général de la province du Kourweogo, Harouna Kombasséré, a salué le travail accompli par Siaka Barro, le qualifiant d’administrateur civil rigoureux et méthodique.

Il a également adressé ses encouragements au nouveau Haut-commissaire, l’assurant de la disponibilité des services administratifs et de la population pour l’accompagner dans sa mission.

Ibrahim Boly a exhorté Mahamadi Congo à mettre son expérience au service du Kourwéogo, rappelant qu’il a déjà occupé des fonctions similaires.

Il lui a recommandé de travailler dans l’intérêt général et de maintenir une gouvernance inclusive et participative.

Agence d’information du Burkina

 DB/hb/yo

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