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Yatenga : ARCAN recense et capitalise les valeurs traditionnelles de démocratie à l’africaine

Yatenga : ARCAN recense et capitalise les valeurs traditionnelles de démocratie à l’africaine

Ouahigouya, 30 octobre 2024 (AIB) – L’Association pour la Relance Culturelle et Artistique Nouvelle (ARCAN) a, dans le cadre de la mise en œuvre de son projet « Gardiens de nos Valeurs » (GaVaL), organisé une rencontre intergénérationnelle sur l’apport des valeurs sociétales traditionnelles et modernes à l’ancrage d’une démocratie locale. Cette rencontre a eu lieu le dimanche 27 octobre au Palais Royal du Yatenga à Ouahigouya.

Les « GaVaL » sont des cellules de veille dédiées à la prévention et la gestion des conflits ainsi qu’à la promotion du dialogue, à travers la création et l’animation de plateformes pour la diffusion de contenus dans un espace numérique entièrement dédié à la participation des jeunes et des femmes à la consolidation de l’État de droit.

Dans le cadre de ce projet, une rencontre intergénérationnelle a été organisée. L’objectif principal de cette activité était de renforcer les connaissances des participants sur l’apport des valeurs traditionnelles et modernes aux pratiques démocratiques.

À cette occasion, les résultats provisoires d’une recherche-action participative, menée dans le cadre du projet, ont été restitués aux participants, incluant chefs coutumiers, leaders religieux, personnes ressources et jeunes.

Ali Komi, consultant principal du groupe de recherche pluridisciplinaire auprès d’ARCAN, a présenté une cartographie des valeurs sociales et culturelles de la région du Nord contribuant à la promotion de la démocratie.

En introduction aux résultats de l’étude, le chef coutumier du village de Naamsiguia (Yatenga) a exposé l’histoire du royaume du Yatenga. Dans le cadre de l’étude, 56 personnes ont été interrogées et ont fait ressortir, en synthèse, plusieurs valeurs essentielles telles que la justice, l’amour du prochain, la résilience, la sagesse, l’intégrité, le dialogue social, la parenté à plaisanterie, etc.

Au cours des échanges intergénérationnels, l’objectif était de comprendre comment ces valeurs partagées influencent la perception et la pratique de la démocratie au niveau local, afin de fournir une base de référence pour la promotion et l’adaptation des principes démocratiques. La rencontre au palais royal entre jeunes et anciens a été un moment de partage, visant à enrichir les résultats de l’étude.

Pour le Directeur d’ARCAN, Rakiswendé Germain Ouédraogo, cette étude, suivie des échanges entre coutumiers, personnes âgées et jeunes, permettra véritablement de poser les bases d’une autre manière de percevoir la démocratie en lien avec les valeurs locales.

« Le projet a pour ambition de renforcer les capacités des jeunes, de leur fournir des outils, des connaissances et un savoir-faire traditionnel afin qu’ils puissent exercer la démocratie et la paix à travers des comportements civiques et démocratiques. Les jeunes pourront ainsi impacter leurs communautés en partageant les connaissances acquises dans le cadre du projet », a affirmé M. Ouédraogo.

 

Selon le directeur d’ARCAN, un comité de suivi, incluant divers acteurs (chercheurs, hommes de médias, communautés locales), sera mis en place pour diffuser les résultats de l’étude et toucher le plus grand nombre de Burkinabè.

Un appel a été lancé aux autorités pour soutenir cette initiative et en faciliter l’extension, afin que la notion de démocratie à l’africaine prenne racine dans les traditions et valeurs locales, a soutenu Rakiswendé Germain Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

PN/ata

Burkina: la gouverneure du Centre-sud appelle à honorer la mémoire des martyrs

La gouverneure du Centre-Sud, Yvette Nacoulma, appelle à honorer la mémoire de tous les martyrs du Burkina.

Burkina: la gouverneure du Centre-sud appelle à honorer la mémoire des martyrs

Manga, 31 oct. 2024 (AIB)-La gouverneure du Centre-Sud, Yvette Nacoulma, a exhorté jeudi, les Forces vives de la région à travailler pour honorer la mémoire des martyrs afin que leurs sacrifices ne soient pas vains.

À l’instar des autres régions du pays, les forces vives du Centre-Sud ont rendu hommage jeudi aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014, date de l’insurrection populaire contre le régime de l’ex-président Blaise Compaoré.

« Je voudrais vous exhorter à œuvrer pour que le sacrifice de ceux qui sont tombés pour la nation ne soit pas vain », a déclaré la gouverneure du Centre-Sud, Yvette Nacoulma, à l’issue de la minute de silence synchronisée au niveau national à partir de 10h00 en mémoire des victimes.

Les Corps constitués et les Forces vives du Centre-Sud ont rendu hommage aux martyrs pour leur sacrifice à la nation

La gouverneure a rappelé que le combat de « ceux qui ont consenti le sacrifice suprême » était pour l’intérêt général et la cause de la nation, et que, de ce fait, tous les citoyens, en particulier ceux du Centre-Sud, devraient « rester dans la même dynamique ».

La vision actuelle du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est la même, a-t-elle précisé, ajoutant que la dynamique actuelle vise « notre souveraineté totale et la libération complète de notre territoire ».

« Il est essentiel de vous rappeler que nous devons persévérer dans cette dynamique et transmettre ce message à vos collaborateurs et partenaires, tant au niveau national qu’international, afin que les relations que vous entretiendrez soient empreintes de sincérité et s’inscrivent pleinement dans cette vision », a déclaré Yvette Nacoulma aux forces vives et aux corps constitués de la région du Centre-Sud.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

 

 

Un cadre de concertation veut promouvoir l’éducation sociale et financière dans les écoles burkinabè

Un cadre de concertation veut promouvoir l’éducation sociale et financière dans les écoles burkinabè

 Ouagadougou, 29 oct. 2024 (AIB)-Le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base au Burkina Faso (CCEB-BF) entend promouvoir l’éducation sociale et financière du préscolaire à l’université, en inculquant aux apprenants, la différence entre les besoins et les désirs et la nécessité d’épargner en vue de créer des entreprises.

«L’éducation financière facilite l’appropriation de notions importantes telles que l’épargne, la dépense, l’établissement d’un budget et le développement d’aptitudes pour la mise en œuvre d’entreprises sociales et financières adaptées à l’âge des apprenants », a précisé le président du conseil d’administration du CCEB-BF, Ilboudo Kassou.

Ilboudo Kassoum s’exprimait lundi à Ouagadougou lors du lancement de la deuxième édition de la semaine nationale de l’éducation, affirmant que sa structure soutient l’initiative d’intégrer l’éducation sociale et financière dans le cursus scolaire.

Selon lui, l’éducation sociale et financière vise à transformer les adolescents et jeunes en agents de changement, en promouvant une culture de responsabilité sociale et économique.

D’après Ilboudo Kassoum, ce programme fournit des connaissances et des compétences essentielles aux jeunes pour les aider à prendre des décisions éclairées concernant leurs finances et leur bien-être personnel.

L’approche de l’éducation financière se décline comme suit : au préscolaire, on parle d’Aflatot, au primaire d’Aflatin, au secondaire d’Aflatin+, et au niveau universitaire d’Aflayou », a précisé le représentant pour l’Afrique francophone d’Alfatoun, Assane Dramane Sankara.

« L’approche repose sur cinq thématiques : la compréhension et l’exploration personnelles, les droits et responsabilités, l’épargne et les dépenses, la planification et le budget, ainsi que la création d’entreprise », a-t-il expliqué.

D’après lui, la thématique de l’épargne et des dépenses enseigne aux apprenants à éviter le gaspillage et à faire la différence entre les besoins et les désirs.

« La notion de planification et de budget vise à apprendre aux élèves à planifier pour épargner et établir leur propre budget en fonction de leurs revenus », a-t-il ajouté.

M. Sankara a par ailleurs mentionné que l’éducation sociale et financière est intégrée au programme d’éducation civique et morale dans plus de 40 établissements.

Il a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien au CCEB-BF dans la rédaction des curricula et la formation des enseignants chargés de la mise en œuvre de l’initiative.

Il convient de noter que le CCEB-BF organise sa deuxième édition de la semaine de l’éducation du 26 au 31 octobre 2024 sur le site de la Maison de la Femme à Ouagadougou. Le thème choisi pour cette édition est : « Contribution de l’éducation à la résilience socio-économique des populations au Burkina Faso : cas de la promotion de l’éducation sociale et financière en milieu scolaire ».

La cérémonie de lancement de l’activité a été présidée par le ministre en charge de l’Education nationale, Jacques Sosthène Dingara, représentant le Premier ministre, Dr Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

Bam : Une minute de silence observée en mémoire des martyrs de la Nation burkinabè

Bam : Une minute de silence observée en mémoire des martyrs de la Nation burkinabè

Kongoussi, 31 oct. 2024 (AIB)-Les Forces vives de la province du Bam ont rendu jeudi, hommage aux martyrs du Burkina Faso, en observant une minute de silence au haut-commissariat de Kongoussi, suivie d’un message du haut-commissaire Adama Jean Yves Béré.

C’est à 10 heures, heure universelle, que la minute de silence a été observée. Pendant le recueillement, une sirène a retenti pour inviter tous à garder le silence en mémoire des martyrs de la Nation.

À l’issue de cette phase, l’hymne national a été entonné avant que le haut-commissaire Béré ne prenne la parole pour livrer son message. Adama Jean Yves Béré a rappelé l’institution de cette journée d’hommage aux martyrs par l’Assemblée législative de transition. En effet, la loi n°004-2022/ALT portant statut de martyr et d’invalide de la Nation, adoptée le 10 juin 2022, consacre cette journée.

Le haut-commissaire a également précisé que le choix du 31 octobre pour la commémoration n’est pas fortuit, car il renvoie à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, qui a entraîné de nombreux morts et blessés. « Je m’incline, au nom de toute la province, avec la reconnaissance et le respect dus à ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour les autres. Désormais, plus jamais une telle forfaiture au Burkina Faso », a-t-il déclaré.

En rappel, le martyr de la Nation est défini par la loi comme « toute personne tuée ou décédée des suites de blessures ou de supplices, enlevée ou disparue dans des circonstances mettant en péril sa vie à l’occasion de crises politiques, de soulèvements populaires ou, de manière générale, pour une cause d’intérêt national ».

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Chine : Fin de formation sur la presse et la culture à l’ère du numérique pour des responsables de médias burkinabè 

Burkina-Chine-Média-Formation

Chine : Fin de formation sur la presse et la culture à l’ère du numérique pour des responsables de médias burkinabè 

Changsha, 31 oct. 2024 (AIB) – Des responsables de médias du Burkina Faso ont achevé une formation de trois semaines sur la presse et la culture à l’ère du numérique, jeudi à Changsha, dans la province chinoise du Hunan.

Les séminaristes burkinabè ont exprimé leur satisfaction à l’issue de la formation  de trois semaines marquée par des cours magistraux, des visites-terrains et des sorties touristiques dans trois villes de la province du Hunan du 11 au 31 octobre 2024.

Au nom du gouvernement burkinabè, la délégation a traduit ses remerciements à la Chine et à l’Institut professionnel du commerce extérieur du Hunan, organisateur du séminaire

«Je souhaite que cette coopération puisse se maintenir et se consolider en vue d’un partenariat gagnant-gagnant entre les médias de la province du Hunan et ceux du Burkina Faso», a déclaré Bakary Koné, chef de la délégation burkinabè.

«Nous avons appris, nous avons vu et nous sommes émerveillés», a ajouté M. Koné par ailleurs Chargé de mission au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Le directeur du département du Tourisme du Hunan, Ye Lie a souhaité que les participants et les organisateurs de cette formation puisse poursuivre la collaboration au-delà de la formation et qu’ils permettent d’établir de nouvelles relations de coopération et d’amitié entre le Burkina Faso et la République populaire de Chie.

«Vous êtes toujours les bienvenus à Hunan», a dit M. Ye lie

La cérémonie de clôture, présidée par M. Ye, a eu lieu à l’hôtel Meyes de Changsha en présence du directeur de la faculté de la formation à l’aide étrangère, Tang Zhiyuan et du chef de projet de formation, Mme Xu Qianya.

Agence d’Information du Burkina

CK/ata

 

Tour du Faso 6e étape: Wahabou Bouda sauve l’honneur du Burkina

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Tour du Faso 6e étape: Wahabou Bouda sauve l’honneur du Burkina

Bobo-Dioulasso, 30 oct. 2024 (AIB) – Le cycliste burkinabè Abdoul Wahabou Bouda de l’équipe régionale du Centre a remporté mercredi à Bobo-Dioulasso la 6e étape du Tour du Faso (107km) devant le Malien Tiémoko Diallo, sauvant l’honneur du Burkina Faso qui n’avait toujours enregistré aucune victoire d’étape depuis le début de la compétition le 25 octobre dernier.

C’est fait. Les Etalons cyclistes ont sonné la révolte mercredi sur le Boulevard de la révolution de Bobo-Dioulasso lors du critérium, la 6e étape, en remportant la première victoire du Burkina Faso depuis le début du tour international du Faso.

Le sprinter burkinabè Wahabou Bouda a bouclé les 107km en 2h42mn44secondes, soit une vitesse moyenne de 39,455Km/h devançant le Malien Diallo aux aguets, sur la ligne d’arrivée. L’année dernière c’est également un Burkinabè Paul Daumont qui s’était imposé sur ce même boulevard et gagné la course.

Le travail pour cette victoire a commencé par Kanhaye Soulama qui a réalisé l’une des plus longues échappées du Tour du Faso avec dans ses roues le Camerounais Steeve Ngueguim Auriol. Ils ont pratiquement tenu la dragée haute en dominant la course dans les 7 tours de piste sur 10, se partageant les 3 sprints intermédiaires de bonification.

Une course similaire à celle de 2004?

Les Etalons cyclistes étaient dans la même galère en 2004 dans un Tour du Faso aussi relevé que celui de 2024. La révolte burkinabè avait été sonnée à l’époque, à l’étape de Bobo-Dioulasso avec la victoire d’Abdoul Wahab Sawadogo, l’enfant de Boussé, qui remporta du même coup la compétition.

Cette année c’est un autre Wahab, un professeur d’EPS, enseignant à Boussé qui revient sur les traces de son homonyme et remporte l’étape de Bobo, la première des Etalons cyclistes depuis le début de la compétition. Il n’a pas chipé le maillot jaune le plus prestigieux, des épaules du Marocain El Kouradji Mohcine, mais a donné un grain d’espoir à toutes les trois équipes du Burkina Faso qui prennent part à la compétition. Ça rassure tout le monde jusqu’aux autorités.

« Je voudrais rassurer l’ensemble du peuple burkinabè que tout se passe bien jusqu’à présent. Cette étape est quand même particulière pour le Burkina Faso. C’est l’étape où nos volontaires pour la défense de la patrie ont servi le meilleur menu au peuple burkinabè. Cette victoire est la preuve de résilience pour nos coureurs. L’espoir est permis pour ce que les Etalons nous ont donné de voir aujourd’hui », s’est réjouit le ministre en charge des sports Roland Somda.

« Depuis le début du Tour on a toujours rêvé de faire mieux et d’avoir un maillot sur nos épaules », s’est exprimé le vainqueur de l’étape Wahabou Bouda.

Le maillot jaune reste incontestablement sur les épaules du Marocain El Kouradji Mohcine qui ne compte pas le céder. Le meilleur des Burkinabè, Bamassi Soulama est classé 5e au général, à 2mn25 secondes de la précieuse tunique jaune.

Cette 6e étape est le 13e circuit fermé de Bobo-Dioulasso depuis sa création en 1987. Dans les années 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1995, 2000 et 2007, soit 8 ans, la ville de Bobo-Dioulasso enregistrait 2 arrivées par an. Sya a donc déjà à son actifs, accueilli 40 arrivées d’étape en 35 éditions. Cette 6e étape est la 41e arrivée. Sur ces arrivées le Burkina en a remporté 15 dont celle de Wahab Bouda.

La 7e étape du Tour va se disputer demain 31 octobre entre Bobo-Dioulasso, longue de 130,800km.
Agence d’information du Burkina
as/ata 

 

 

Sourou : Le lycée provincial mobilise la somme de 135 025 FCFA pour la construction des postes de surveillance à Tougan

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Sourou : Le lycée provincial mobilise la somme de 135 025 FCFA pour la construction des postes de surveillance à Tougan

Tougou, 30 oct. 2024 (AIB) – Une délégation du personnel du lycée provincial de Tougan conduite par son proviseur, Abdoulaye Touze Zina, a remis le mercredi 30 Octobre 2024 à Tougan la somme de 135 025 FCFA au président de la délégation spéciale de la communale, Ouiougou Tiendrébéogo, pour la contribution des postes de surveillance dans la ville de Tougan.
Selon le Président de la délégation spéciale de la commune de Tougan, ce geste est une réponse à l’appel à contribution lancé par les autorités locales pour la construction de postes de surveillance en vue de sécuriser la ville.
Une semaine plutôt, c’était le Comité provincial de crise d’appui au Sourou (CPCAS) qui remettait la somme de 550 000 FCFA pour l’achat de 5 tonnes de ciment.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Communication en temps de guerre : Une conférence pour la contribution efficace des jeunes à la lutte contre le terrorisme

Communication en temps de guerre : Une conférence pour la contribution efficace des jeunes à la lutte contre le terrorisme

Kaya, (AIB)-Une conférence publique s’est tenue le 24 octobre 2024 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, sur le thème « Stratégie de communication en temps de guerre, le civisme et la nécessité de l’engagement », à l’intention des populations locales et des déplacés internes.

Cette conférence, organisée sous la bénédiction de Sa Majesté le Naaba Sigri, Roi de Boussouma, et sous la présidence du Colonel-Major Z. Blaise Ouédraogo, gouverneur de la région du Centre-Nord, a été initiée par Issa Lagvaré, Chargé de mission à la Présidence du Faso, et ses points focaux, le jeudi 24 octobre 2024, à la salle polyvalente de Kaya.

Co-animée par Adama Amadé Siguiré, écrivain professionnel et consultant, et Lianhoué Imhotep Bayala, spécialiste en littérature africaine, la conférence a mobilisé des autorités administratives, coutumières et religieuses, ainsi que des leaders d’organisations de la société civile et des membres de la veille citoyenne de la région du Centre-Nord autour du thème « Stratégie de communication en temps de guerre, le civisme et la nécessité de l’engagement ».

Selon les organisateurs, cette conférence s’inscrit dans le cadre de la formation des jeunes de la région du Centre-Nord. « Le thème est d’actualité et vise à renforcer le civisme chez les jeunes de notre région », a précisé le chargé de mission à la Présidence.

Pour Adama Amadé Siguiré, les jeunes font déjà du bon travail sur le terrain en matière de communication, mais il existe des lacunes à combler.

La conférence a donc été pour lui une occasion de « les recadrer et surtout de leur permettre de mettre l’accent sur l’essentiel ».

Selon le conférencier, « ces jeunes sont comme des soldats et doivent rester concentrés sur l’essentiel ». Les intervenants se sont donc attardés sur la manière de communiquer en période de guerre pour contribuer efficacement à la lutte contre le terrorisme, en insistant sur les notions de civisme et de patriotisme.

L’initiative a été saluée par les autorités locales. Wendingoudi Fidèle Ouédraogo, conseiller technique représentant le gouverneur de la région du Centre-Nord, a invité les participants à tirer le meilleur des communications présentées par les éminents conférenciers.

Agence d’information du Burkina
AIO/ata

Ioba : Action Diaspora Dano offre des vivres aux enfants malnutris du CMA

Le PDS a de la commune de Dano, Denis Zanré (à gauche) a demandé au responsable du CMA de Dano Dr Dayaissé Renaud de faire bon usage des vivres reçus au profit des enfants malnutris

Burkina-Ioba-Santé-Don-Vivres

Ioba : Action Diaspora Dano offre des vivres aux enfants malnutris du CMA

Dano, (AIB)-L’association Action Diaspora Dano (ADD) a offert des vivres au Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) du CMA de Dano, le samedi 19 octobre 2024, au profit des enfants malnutris de la province du Ioba.

La remise du don a été présidée par le préfet, président de la délégation spéciale (PDS) communale de Dano, Denis Zanré, en présence des bénéficiaires. Selon le coordonnateur de l’Action Diaspora Dano, Batamaka Somé, ce don est composé de 5 tonnes de riz, 50 kilogrammes de poisson, de haricots, de petit mil, de maïs, d’huile et de mille boules de soumbala.

Batamaka Somé a salué l’initiative des agents de santé du CREN du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Dano, visant à remédier à l’insuffisance alimentaire des enfants malnutris internés et de leurs mères. Il a expliqué que l’ADD a été sollicitée pour apporter une modeste contribution afin de soutenir ces enfants et leurs accompagnantes.

Le responsable du CMA de Dano Dr Dayaissé Renaud visiblement satisfait de voir le magasin rempli de vivres divers

« Notre motivation vient du fait que les enfants sont l’avenir de notre pays. Nous ne savons pas lequel d’entre eux nous sauvera peut-être un jour d’une situation difficile », a déclaré M. Somé. Il a ajouté que leur plaidoyer a été favorablement accueilli par certaines bonnes volontés et structures, telles que la commission de réception de la gestion des dons de la présidence, ce qui a permis d’organiser cette donation de vivres au CREN de Dano.

« Les donateurs souhaitent que ces vivres soient utilisés pour les enfants et leurs mères, et nous vous faisons confiance pour réaliser ce vœu. Nous espérons que cela réduira votre stress et vous permettra de vous consacrer pleinement au traitement de ces enfants », a-t-il adressé au personnel du CREN.

Le coordonnateur de l’ADD a officiellement remis un échantillon des vivres au PDS de la commune de Dano, qui les a ensuite confiés au médecin responsable du CMA de Dano, le Dr Palinguéwindé Renaud Dayaissé, pour l’alimentation des enfants malnutris internés au CREN.

Amsétou salue la générosité des donateurs

Le premier responsable de la commune de Dano a souligné que ce geste de l’ADD témoigne de l’attachement des membres de la diaspora à leur localité. Pour lui, il s’agit d’une marque de fraternité, de solidarité et d’amour envers les citoyens en situation difficile. Denis Zanré a remercié l’ADD pour cet acte patriotique et a félicité les agents de santé pour leur engagement auprès des malades.

« J’exhorte les mères des enfants malnutris à suivre scrupuleusement les directives du personnel soignant pour sortir de cette situation, car une commune sans enfants est une commune sans avenir », a-t-il conclu.

Le médecin responsable du CMA de Dano s’est réjoui de la réception de ces vivres. Selon Dr Palinguéwindé Renaud Dayaissé, la province du Ioba enregistre le plus de cas de malnutrition dans la région du Sud-Ouest.

Le CREN de Dano peut recevoir 40 enfants par mois. « La malnutrition aiguë sévère est liée à une carence en nutriments. Au premier semestre de cette année, nous avons constaté un taux d’abandon de 4,4 %. Une analyse nous a permis de comprendre que cela est dû à une insuffisance de vivres pour accompagner les mères des enfants malnutris.

Ce don de vivres diversifiés va soulager les mères et leurs enfants malnutris. C’est pourquoi je remercie les membres de l’ADD pour leur soutien généreux. Je les rassure quant à l’utilisation effective de ces vivres », a déclaré Dr Dayaissé.

Il a saisi cette opportunité pour lancer un appel aux bonnes volontés afin d’obtenir un renouvellement des matelas usés de la pédiatrie et du CREN du CMA de Dano.

Pour Christelle Somda et Amsétou Barry, mères d’enfants malnutris, ce don de l’ADD va sans nul doute sauver la vie de leurs enfants et accélérer leur rétablissement. Elles ont exprimé leur gratitude aux donateurs, aux autorités communales, aux membres de l’ADD et aux agents de santé du CMA de Dano.

Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE
AIB / IOBA

Centre-Sud/Mois du consommons local : Des étudiants s’imprègnent de la politique de promotion des produits locaux 

Les participants se réjouissent de la tenue de l’atelier.

Centre-Sud/Mois du consommons local : Des étudiants s’imprègnent de la politique de promotion des produits locaux 

Manga, 29 oct. 2024 (AIB)-Des acteurs de la région du Centre-Sud, composés majoritairement d’étudiants en filière agrosylvopastorale du Centre universitaire de Manga, ont pris part, mardi, à un atelier d’information et d’échanges sur la politique gouvernementale visant la promotion des produits locaux, à l’initiative de la direction régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Centre-Sud.

« L’objectif de cet atelier est d’informer les étudiants, notamment ceux qui évoluent en agrosylvopastoral, du contenu du ‘’Mois du consommons local’’ et de la promotion des produits locaux », a expliqué Guillaume Dofini, le directeur régional de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Centre-Sud.

Il s’exprimait après l’ouverture des travaux de l’atelier d’information et d’échanges, organisé par sa structure au profit des étudiants du Centre universitaire de Manga (CUM) et des acteurs de la chaîne de transformation des produits locaux de la région du Centre-Sud.

Pour M. Dofini, le choix de faire participer majoritairement des étudiants à cette rencontre n’est pas anodin.

Le directeur en charge de l’Artisanat, Guillaume Dofini, souligne l’importance de sensibiliser les étudiants à la thématique du consommer local.

« Nous avons estimé qu’au regard de ce qui est projeté pour eux après leur formation, il était pertinent de leur donner des bases sur ce que le gouvernement entreprend en matière de promotion des produits locaux », a-t-il expliqué.

Il a ajouté qu’il était opportun d’outiller ces étudiants qui « sont de futurs promoteurs d’entreprises dans le secteur de la transformation agroalimentaire, ou de futurs cadres qui mettront leurs compétences au service des entreprises évoluant dans ce domaine ».

Eliane Nana, étudiante en S3 en Agrosylvopastoral au CUM, partage l’avis du directeur régional en charge de l’Artisanat du Centre-Sud.

« En tant qu’étudiante en agrosylvopastoral, ces informations me sont utiles, car j’aspire à entreprendre dans la transformation des produits agricoles à la fin de mon cursus universitaire. Je trouve donc important de connaître les initiatives du gouvernement dans ce domaine », a-t-elle confié.

L’étudiante Eliane Nana trouve essentiel d’assister à la rencontre.

Herman Zoungrana, président régional de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Centre-Sud, se réjouit également de la participation des étudiants, « futurs entrepreneurs », à la mobilisation communautaire pour la promotion des produits locaux.

Il se félicite, par ailleurs, de la coïncidence de la célébration locale du Mois du consommons local (MCL) 2024 avec le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), deux événements qui valorisent le savoir-faire local auprès du public national et international.

L’État burkinabè s’est en effet engagé à valoriser les produits locaux dans le but de promouvoir, entre autres, l’augmentation significative de leur part de marché, l’accroissement du volume des matières premières transformées et la stimulation de l’émergence des secteurs primaire, secondaire et tertiaire.

Cette démarche rejoint celle des ministres en charge du commerce des pays membres de l’UEMOA, qui ont décidé lors de leur conférence du 25 octobre 2019 de consacrer le mois d’octobre à la promotion du consommer local au sein de l’espace UEMOA.

L’édition 2024 du Mois du consommons local (MCL), célébrée dans la région du Centre-Sud comme dans toutes les autres régions du Burkina Faso, se tient sous le thème : « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA ».

« Ce thème, aussi pertinent qu’actuel, s’inscrit dans les aspirations de notre pays, qui cherche à bâtir une économie locale structurée, fondée sur nos potentialités endogènes », a déclaré la gouverneure du Centre-Sud, Yvette Nacoulma, qui a présidé les travaux de l’atelier.

Outre cette rencontre, une visite des unités industrielles et de transformation de produits locaux est prévue dans le cadre de la célébration locale de la 5e édition du MCL, avec les membres des corps constitués de la région.

Agence d’information du Burkina
Mamady ZANGO

 

Le CSC marque sa disponibilité à accompagner l’AIB

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Le CSC marque sa disponibilité à accompagner l’AIB

Ouagadougou, le 30 oct. 2024 (AIB)- Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a dit mercredi sa disponibilité à accompagner, sur le volet communicationnel, l’Agence d’information du Burkina, nouvellement érigée en Etablissement public de l’Etat (EPE).

« Nous sommes venus vous féliciter et vous encourager pour la mission qui vous a été confiée (…), vous assurer de la disponibilité du CSC concernant la communication, à être un partenaire qui va vous accompagner non seulement dans la restructuration en cours   et aussi dans la prise en charge de vos missions », a déclaré mercredi le président du Conseil Supérieur de la Communication, Jean louis modeste Ouédraogo.

MOuédraogo, accompagné de plusieurs de ses collaborateurs, s’est ainsi exprimé lors d’une visite au siège de l’Agence d’information du Burkina à Ouagadougou.

Le président du CSC a salué les efforts actuels de l’AIB pour la qualité de ses informations et a affirmé la disponibilité du CSC à demeurer un partenaire privilégié pour toute action future.

La Directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé Millogo a présenté à la rédaction, l’historique et les nouvelles missions de l’agence.

Selon Mme Somé, l’AIB compte jouer pleinement son rôle de grossiste de l’information et d’accompagnement des politiques publiques en fournissant des informations fiables et accessibles aux Burkinabè.

L’agence prévoit d’étendre sa couverture à l’ensemble des provinces du Burkina Faso, avec des correspondants jusqu’au niveau communal, a ajouté Séraphine Somé.

L’AIB envisage également de conclure des contrats avec des organismes pour garantir une information accessible et de qualité. La directrice générale a exprimé sa volonté de voir une transformation significative de l’AIB d’ici à 2025.

Le Rédacteur en chef de l’AIB, Tilado Apollinaire Abga, et le représentant du Chef de service technique et multimédia, Jean Paul Tougma, ont expliqué aux visiteurs le fonctionnement de leurs services respectifs.

Le Président du CSC est la première autorité publique burkinabè que l’AIB reçoit depuis son érection en EPE le 21 août 2021.

Agence d’Information du Burkina

OSA/ata/sms

 

 

 

 

Burkina: Les cartes de presse et les laissez-passer sont désormais délivrés par le ministère de la Communication

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Burkina: Les cartes de presse et les laissez-passer sont désormais délivrés par le ministère de la Communication

Ouagadougou, 30 oct. 2024 (AIB)-La Direction générale de la communication et des médias (DGCM) va désormais s’occuper de la délivrance des cartes de presse et des laissez-passer, suite au transfert, mercredi, du comité technique de délivrance de la carte de presse du Conseil supérieur de la communication (CSC) au ministère en charge de la communication.

« Le ministère en charge de la communication héberge dès maintenant le comité technique de délivrance de la carte de presse. Ce nouvel ancrage a été voulu par le ministère en accord avec le CSC », a déclaré la représentante du président dudit comité, Nadège Yé.

Le transfert de responsabilité entre le CSC et la DGCM s’est concrétisé ce mercredi 30 octobre 2024 à Ouagadougou par le transfert des archives et la signature de documents officiels.

Selon madame Yé, depuis sa création en 2009, le comité technique de délivrance de la carte de presse était logé au CSC suite à un accord entre cette institution, le ministère en charge de la communication et les organisations professionnelles des médias.

Elle a souligné que c’est en 2021 que cette attribution est revenue au ministère, à travers sa direction générale des médias.

Vu l’importance de ce comité pour le bon fonctionnement du métier de journaliste, elle a souhaité que l’autorité dote la structure de moyens conséquents pour mener à bien sa mission.

« Durant les 15 années de fonctionnement, l’une des principales difficultés auxquelles le comité a été confronté est l’insuffisance de ressources financières », a soutenu Nadège Yé.

 

Pour le représentant du ministère en charge de la communication, Fidèle Aymar Tamini, par ailleurs secrétaire général, cette passation de charges entre le CSC et le ministère symbolise non seulement un transfert de responsabilités, mais également un engagement à promouvoir la liberté de la presse.

Selon lui, cela permettra de mieux protéger les droits des journalistes et de garantir la transparence et l’efficacité dans la délivrance des cartes de presse et des laissez-passer.

Il a également salué le CSC pour le travail exemplaire accompli jusque-là dans la délivrance des documents destinés aux professionnels des médias.

« Votre expertise et votre dévouement ont été précieux pour assurer la continuité et la qualité du service pendant cette période de transition », a-t-il ajouté.

Le représentant du CSC, Fousséni Kindo, a indiqué que la crise qui a frappé son institution en 2016-2017 a lourdement fragilisé le comité technique de délivrance de la carte de presse.

Il a reconnu la pertinence du transfert du comité au ministère et a promis le soutien du CSC à cette nouvelle dynamique.

De 2020 à 2024, le comité technique a délivré 441 documents aux journalistes, dont 429 cartes de presse et 12 laissez-passer.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina : L’État injecte plus de 20 milliards FCFA dans les cantines scolaires

Burkina-Education-Cantines-Atelier-Validation

Burkina : L’État injecte plus de 20 milliards FCFA dans les cantines scolaires

Ouagadougou, 30 oct. 2024 (AIB) – Le président du Cadre technique de concertation de l’Initiative présidentielle (CTC-IP) « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » et Secrétaire général (SG) de la Primature, Abdou Salam Gampéné, a indiqué mercredi que plus de 20 milliards FCFA ont été investis dans les cantines scolaires au Burkina Faso par le gouvernement et ses partenaires.

« Au Burkina Faso, ce sont plus de 20 milliards FCFA qui sont injectés par l’État et ses partenaires techniques et financiers pour l’alimentation des enfants à l’école », a affirmé Abdou Salam Gampéné, président du Cadre technique de concertation de l’Initiative présidentielle (CTC-IP) et Secrétaire général (SG) de la Primature.

M. Gampéné a par ailleurs précisé que, malgré les efforts consentis, ces fonds ne permettent pas de couvrir toutes les écoles en cantines scolaires adéquates.

Le président du CTC-IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors d’un atelier national de validation de l’avant-projet de loi sur l’alimentation et la nutrition scolaires au Burkina Faso.

Selon lui, l’Initiative présidentielle (IP) est un programme innovant qui vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants en âge scolaire d’une part, et celle des ménages vulnérables en état de précarité alimentaire d’autre part.

Le SG de la Primature a souligné que l’IP crée également un lien formel entre la production locale et l’approvisionnement des cantines scolaires.

D’après Abdou Salam Gampéné, lors de sa session ordinaire du 30 mars 2022, le CTC-IP a recommandé la réalisation d’une étude sur les différentes approches d’approvisionnement des cantines scolaires pour identifier les meilleurs mécanismes garantissant un approvisionnement optimal.

Il a noté que cette étude a révélé plusieurs causes majeures de dysfonctionnement des cantines scolaires, notamment l’absence d’un cadre juridique de référence.

« Le présent atelier national de validation de cet avant-projet de loi va permettre à toutes les parties prenantes d’aboutir à un consensus et de s’approprier les enjeux de l’alimentation et de la nutrition scolaires », a-t-il ajouté.

La Secrétaire permanente de l’IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Alice Sidibé, a exprimé sa reconnaissance aux autorités du pays pour la confiance placée en eux.

Selon elle, cette confiance se traduit aujourd’hui par l’élaboration d’un premier avant-projet de loi sur les cantines scolaires au Burkina Faso.

« Ce n’est pas un texte ordinaire. Il vise à encadrer toutes les interventions dans notre pays en matière d’alimentation et de nutrition scolaires », a poursuivi Mme Sidibé.

Pour elle, l’État doit s’appuyer sur le domaine éducatif pour un développement harmonieux et durable du pays.

Lancée officiellement en juin 2021, l’IP « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour » vise à promouvoir l’alimentation et la nutrition scolaires au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Kourittenga/Commune de Kando : La deuxième session du cadre de concertation communal tenue avec succès.

BURKINA-KOURITTENGA-CONCERTATION-ECHANGES

Kourittenga/Commune de Kando : La deuxième session du cadre de concertation communal tenue avec succès.

Koupéla, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de Kando, Arana Paré, a présidé, le lundi 28 octobre 2024 à Kando, sa 2e session du Cadre de concertation communal (CCC), avec l’appui financier de l’Agence de coopération internationale de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie (APEFE). C’était en présence des autorités communales, des partenaires techniques et financiers et des chefs coutumiers.

La 2e session du Cadre de concertation communal de Kando s’est déroulée, le lundi 28 octobre 2024 à Kando, sous la présidence du président de la délégation spéciale de Kando, Arana Paré.

Quatre communications sur le décret portant mise en place des Comités villageois de développement (COVED), la grande muraille verte, la fixation des prix des Attestations de possession foncière rurale (APFR) dans la commune de Kando et le Comité local de l’eau (CLE), ont été présentées.

«Ce cadre de concertation nous a permis de comprendre beaucoup de choses à travers les communications sur les différents points abordés. Nous avons trouvé satisfaction et nous disons merci à la Délégation Spéciale et ses partenaires pour l’occasion», a déclaré le secrétaire du Conseil villageois de développement (CVD) du village de Mobeiga, Salfo Ouédraogo.

Selon le chef de service départemental en charge de l’Agriculture de Kando, Soumaila Ganemtoré, les communications ont été vraiment fructueuses pour eux ».

Pour le responsable du service suivi-évaluation au niveau de la coordination nationale de la grande muraille verte du Burkina Faso, Jean Jacques Teegawendé Bayiri, lui, n’a pas manqué de souligner la pertinence des thématiques abordées dans le cadre de concertation.

« Nous tenons à remercier les autorités de la commune pour la tenue effective du présent cadre de concertation. J’ai senti que les participants étaient motivés autour des différentes communications », a-t-il indiqué.

Jean Jacques Teegawendé Bayiri, a invité la population à mettre en pratique les conseils prodigués lors de ce cadre de concertation notamment ceux entrant dans le cadre de la gestion du foncier et de la gestion des ressources en eau.

Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Kando, Arana Paré, l’objectif du cadre de concertation, c’est de réunir les acteurs terrains qui œuvrent pour le développement de la commune et leur permettre d’échanger sur un nombre de thématique.

Il a aussi marqué sa satisfaction aux partenaires techniques et financiers et l’intérêt que les participants ont accordé à la rencontre.

Arana Paré, a invité les populations de Kando, à adhérer aux initiatives et accompagner le dynamique de développement afin d’apporter de meilleure condition pour l’ensemble de la population.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Cadre de Concertation Provincial : le bilan des activités de l’année 2023-2024 au menu

Cadre de Concertation Provincial : le bilan des activités de l’année 2023-2024 au menu

Bogandé, 28 oct. 2024 (AIB) Les membres statutaires du Cadre de Concertation Provincial de la Gnagna se sont réunis, lundi , en session ordinaire au titre de l’année 2024 pour dresser le bilan des activités. Les travaux ont été présidés par le Secrétaire général de la province de la Gnagna, Mendien dit Moussa Soma.

Lors de cette session ordinaire du Cadre de Concertation Provincial (CCP) de la Gnagna, les participants ont fait le bilan des activités au titre de l’année 2023-2024 avant d’envisager les perspectives pour 2024-2025. La situation des activités du cadre de concertation civilo-militaire de la Gnagna a également été examinée.

À cette occasion, le Secrétaire général de la province de la Gnagna a exprimé sa satisfaction et sa gratitude au Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR).

Selon lui, la mise en œuvre de ses activités a énormément contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires. Le PUDTR appuie la décentralisation à travers des investissements d’urgence facilitant l’accès aux infrastructures socioéconomiques de base dans les collectivités territoriales, l’accès aux infrastructures routières et virtuelles, la relance économique et l’autonomisation ainsi que les activités génératrices de revenus.

Il a également ajouté que le PUDTR œuvre dans l’engagement citoyen et le renforcement de la présence de l’État dans les zones à fort défi sécuritaire.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle de la Gnagna, Salam Ouédraogo, a fait le bilan des activités de l’année scolaire écoulée et émis des perspectives pour l’année en cours.

« L’année scolaire 2023-2024 a été certes perturbée par le défi sécuritaire qui a occasionné la fermeture de plusieurs écoles, mais la résilience des acteurs a permis d’obtenir de bons résultats aux différents examens scolaires de 2024 », a-t-il déclaré. Il a plaidé pour un meilleur accompagnement de la part des partenaires afin de relever les défis liés au manque d’infrastructures d’accueil, de mobilier scolaire et de manuels.

En ce qui concerne les actions civilo-militaires, le coordinateur provincial des Organisations de la Société Civile (OSC) de la Gnagna, Djibo Lankoandé, a encouragé la poursuite des activités impliquant les civils et les Forces de Défense et de Sécurité. Selon lui, une franche collaboration entre les acteurs permettra de venir à bout du mal commun.

Institué depuis le 18 décembre 2009, le Cadre de Concertation Provincial (CCP) a pour vocation d’être un espace de dialogue entre les acteurs du développement rural décentralisé, en vue de la recherche d’une synergie d’actions et d’harmonisation des interventions pour un impact plus grand sur le développement des collectivités territoriales. Ainsi, les membres statutaires se réunissent périodiquement pour échanger, dialoguer et partager leurs préoccupations et leurs interrogations d’actualité.

Agence d’Information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Burkina-SIAO-Exposants

SIAO 2024 : À la découverte du jus naturel à base de canne à sucre

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – L’une des découvertes de la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) est le jus naturel à base de canne à sucre, produit par l’entreprise Tropical Bio, basée dans la région des Hauts-Bassins.

« Je fais des jus naturels à base de canne à sucre. Il y a le jus simple à base de canne à sucre et celui à base de canne à sucre avec citron. La machine extrait le jus de la canne à sucre, et on ajoute le citron si vous le souhaitez », a expliqué samedi Mme Zongo, de l’entreprise Tropical Bio.

Selon elle, ce jus qu’elle commercialise dans la région des Hauts-Bassins a été découvert et apprécié par de nombreux visiteurs au cours de la deuxième journée du SIAO.

« Les jeunes apprécient, les enfants veulent eux-mêmes presser la canne à sucre pour mixer. J’ai un petit champ de canne à sucre. Nous produisons 1 200 bouteilles de jus par jour, ce qui nécessite 52 tiges », a-t-elle ajouté.

En plus du jus, l’entreprise Tropical Bio fabrique aussi des biscuits à la mangue, au moringa, ainsi que des cocktails de moringa-ananas, moringa-citron, banane et gingembre.

L’entreprise Tropical Bio expose des produits issus de la région des Hauts-Bassins, une région présente au SIAO 2024, à l’instar des autres régions du pays, pour mettre en valeur ses richesses culturelles.

Selon la directrice de l’Artisanat de la région des Hauts-Bassins, Mariam Ouédraogo/Traoré, la région présente des produits agroalimentaires, du beurre de karité et ses produits dérivés, des jus, des sculptures et bien d’autres articles.

« Nous sommes ici pour accompagner les artisans dans la vente de leurs produits, mais aussi pour promouvoir la région des Hauts-Bassins », a-t-elle souligné.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

SIAO 2024 : L’École polytechnique de Ouagadougou présente sa création de colorants naturels

Burkina-SIAO-Exposants

SIAO 2024 : L’École polytechnique de Ouagadougou présente sa création de colorants naturels

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – L’École polytechnique de Ouagadougou est présente au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour présenter sa création de colorants naturels.

« Aujourd’hui, nous sommes là pour présenter une innovation dans le domaine de l’habillement et du textile. Nous travaillons sur le colorant naturel pour l’appliquer au Faso Danfani afin de valoriser ce que nous avons ici au Burkina Faso », a affirmé samedi l’ingénieur textile de l’École polytechnique de Ouagadougou, Assimi Nikiema, au micro de l’AIB.

M. Nikiema a indiqué que ces colorants naturels permettront de remplacer les colorants synthétiques, lesquels ont montré leurs limites, car ils polluent l’environnement et ont des conséquences sur la santé.

« Nous travaillons à utiliser des plantes burkinabè dont nous avons extrait le colorant, qui est naturel et écologique. Ces colorants ne sont pas polluants et viennent remplacer les colorants chimiques », a-t-il souligné.

L’École polytechnique de Ouagadougou expose pour la première fois au Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) grâce au soutien de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), dont la mission est de protéger les différentes créations et inventions.

L’ingénieur textile Nikiema profite des visites à son stand pour présenter également l’École polytechnique de Ouagadougou, une école d’ingénieurs en génie de conception avec des classes préparatoires intégrées.

L’École compte actuellement cinq grandes filières : le génie textile, le génie mécanique, le génie industriel, le génie informatique et le génie des télécommunications. C’est une école publique accessible par concours.

Les nouveaux bacheliers peuvent intégrer l’École en classes préparatoires après avoir passé le test d’entrée. Deux ans après, ils accèdent au cycle ingénieur, qui dure trois ans. À l’issue de cette formation, les étudiants obtiennent un diplôme d’ingénieur de conception.

Non loin de là se trouve le stand de l’actionnariat communautaire, lancé en 2023 par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon la chef de service de l’actionnariat communautaire, Manassira Sanou/Traoré, ils ont enregistré une centaine de souscriptions dès le deuxième jour de l’exposition, signe que, selon elle, le message passe bien.

Elle a lancé un appel aux Burkinabè pour atteindre l’objectif de 100 milliards de souscriptions.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina/SIAO 2024 : Les parkeurs saluent la sécurité déployée sur le site qui facilite leurs activités

Burkina/SIAO 2024 : Les parkeurs saluent la sécurité déployée sur le site qui facilite leurs activités

Ouagadougou, 28 oct. 2024 (AIB) – Les parkeurs présents à la 17e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ont salué, lundi, le déploiement des forces de l’ordre sur le site pour assurer la sécurité des festivaliers, ce qui facilite également leurs activités.

Les parkeurs de l’édition 2024 du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) ont exprimé, ce lundi 28 octobre 2024, leur satisfaction quant au déploiement des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des festivaliers et des visiteurs.

Pour eux, cette forte présence des éléments de sécurité facilite leurs activités de parking, car, selon eux, les bandits ne peuvent plus se promener dans le périmètre.

Le parkeur Ismaël Kabré, résidant au quartier Yamtenga de Ouagadougou, a indiqué que le marché est actuellement timide quatre jours après l’ouverture de la 17e édition de la biennale de l’artisanat africain.

À l’entendre, il encaisse environ 15 000 FCFA à la fin de sa journée. Son collègue Adama Tapsoba, travaillant dans la même zone, affirme empocher la somme de près de 20 000 FCFA par jour.

Quant à Adama Congo, un autre parkeur résidant à Ragnongo, il dit être fier de la tenue effective du SIAO.

Il a par ailleurs expliqué que l’organisation de l’événement témoigne de la résilience du peuple burkinabè, malgré le contexte sécuritaire et humanitaire du pays.

 

D’après le parkeur Congo, ses recettes s’élèvent à peu près à 50 000 FCFA par jour.

Les clients Salam Kaboré et David Ouédraogo ont exprimé leur reconnaissance aux parkeurs, qui veillent à la sécurité de leurs engins sur le site du SIAO.

Selon eux, ils ont déboursé la somme de 200 FCFA pour pouvoir garer leurs montures aux parkings.

Les parkeurs ont également rendu hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui se battent au quotidien, au péril de leur vie, contre le terrorisme.

Ils ont aussi félicité le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour son engagement dans la reconquête de l’intégrité du territoire national.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Namentenga : Les gestionnaires de la province outillés sur la gestion administrative

Burkina- Namentenga- Formation

Namentenga : Les gestionnaires de la province outillés sur la gestion administrative

Boulsa 29 oct. 2024 (AIB)- Le secrétaire général de la province de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara, représentant le haut-commissaire a présidé le mardi 29 octobre 2024 à Boulsa, une formation au profit des agents chargés des ressources humaines des différentes structures déconcentrés et décentralisées sur la gestion administrative des sorties définitives des fonctions, les modalités et les droits des agents « Quel document et à quel moment, faut-il avoir pour préparer une sortie définitive », telle était la préoccupation principale à laquelle, le directeur régionale de la fonction publique du Centre-Nord, Madi Zango a apporté des solutions adéquates ce mardi 29 octobre 2024, au cours d’une formation à Boulsa.

Cette formation placée sous le thème « gestion de départ à la retraite » a permis aux participants de connaître les outils juridiques qui encadrent les sorties définitives, d’appréhender les modalités et d’acquérir une bonne connaissance des droits des agents.

A cet effet, leurs préoccupations ont notamment porté sur le départ anticipé et la démission, les réquisitions, les agents improductifs, les frais de cercueil et les enjeux de la détention préventive. Ainsi, les apports des uns et des autres ont contribué à éclairer la lanterne des participants lors des échanges . L’attaché d’administration scolaire et universitaire à la direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Namentenga, Ferdinand Nacoulma s’est dit satisfait de la tenue de la formation.

M. Nacoulma a souhaité que les frais d’achat du cercueil d’un agent décédé soient disponibles au niveau local, en vue de faciliter son acquisition aux héritiers du défunt pour éviter les procédures souvent lentes. Le directeur régional de la fonction publique du Centre-Nord s’est également réjoui de la participation effective des participants à la formation. Le représentant du haut-commissaire de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a remercié la direction générale du Centre-Nord pour son initiative et les participants pour leur mobilisation.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

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