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Prix burkinabè de la qualité : La SN Citec décroche le diamant dans la catégorie A

Prix burkinabè de la qualité : La SN Citec décroche le diamant dans la catégorie A

Ouagadougou, 16 nov. 2024 (AIB)-Le prix d’excellence, ou prix diamant, dans la catégorie des entreprises employant plus de 100 personnes, a été décerné hier vendredi à la Société Nouvelle Huilerie et Savonnerie (SN Citec) pour la qualité de sa démarche managériale, lors du 13e Prix burkinabè de la qualité.

Vendredi, lors de la 13e édition du Prix burkinabè de la qualité, l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) a décerné 12 prix officiels ainsi que des prix spéciaux à des entreprises ou organismes publics et privés du pays qui se sont illustrés par la qualité de leur système de management.

La SN Citec a reçu deux prix spéciaux, dont celui du ministère de l’Environnement pour sa maîtrise de la gestion des déchets, la protection et la préservation de l’environnement, ainsi que le prix diamant dans la catégorie des entreprises employant plus de 100 personnes.

Le directeur général de la SN Citec, Ibrahim Traoré, a exprimé sa fierté à l’endroit de tous les acteurs ayant contribué à ce succès et a assuré que « les méthodologies les plus pertinentes seront dégagées » pour permettre à l’entreprise de maintenir son niveau d’excellence.

Dans la même catégorie, les prix or et argent n’ont pas été attribués. Le prix bronze a été décerné à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

Dans la catégorie des entreprises employant entre 20 et 100 personnes (catégorie B), l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) a remporté le prix diamant. L’or, l’argent et le bronze ont été attribués respectivement à l’École nationale des régies financières (ENAREF), à l’École supérieure polytechnique de la jeunesse (ESUP-J) et à « Faso Atiéké ».

Dans la catégorie C, dédiée aux sociétés ayant entre 1 et 20 employés, les entreprises HARRY’S CONSULT, AFRICASOFT SARL et ETT PRO ont décroché respectivement le bronze, l’argent et le diamant.

Le ministre en charge du Commerce, représenté par le Secrétaire général (SG), Oumarou Barro, a félicité les entreprises lauréates pour leur résilience et a rappelé que « l’organisation du Prix burkinabè de la qualité vise à améliorer la culture de la qualité et à inciter les organismes publics et privés à mettre la qualité au cœur de leurs activités ».

Le SG Barro a également invité les entreprises à s’inscrire dans un processus de production de biens et services de qualité pour bâtir une économie souveraine et résiliente, en vue de satisfaire le marché national et de conquérir les marchés régionaux et internationaux.

32 entreprises publiques ou privées ont pris part à cette 13e édition du Prix de la qualité, contre 25 en 2023.

Agence d’information du Burkina

YOS/no/ata

 

 

Sissili : 62754 enfants de moins cinq ans seront vaccinés contre la poliomyélite

Burkina- Sissili- Vaccination -Poliomyélite

Sissili : 62754 enfants de moins cinq ans seront vaccinés contre la poliomyélite

Léo, 14 nov. 2024 (AIB)-Le district sanitaire de Léo a organisé le jeudi 14 novembre 2024 dans ladite localité, une rencontre d’échanges avec les autorités provinciales, les médias et les leaders d’opinions sur le 2e round de la vaccination contre la poliomyélite couplée aux journées nationales de supplémentation en vitamine A + (JVA+), de déparasitage et de dépistage de la malnutrition. Au total 62754 enfants de moins cinq ans seront vaccinés du 15 au 18 novembre 2024 contre la poliomyélite lors de la présente campagne de vaccination.

Les participants ont également eu droit à des orientations essentielles sur la conduite de la vaccination contre la poliomyélite couplée aux JVA+ de déparasitage et de dépistage de la malnutrition lors des échanges le jeudi 14 novembre 2024 dans la « cité des ignames ».

Selon le Médecin chef du district (MCD) sanitaire de Léo, Dr Aboubacary Abdou, au total 62754 enfants de moins de cinq ans seront concernés par cette campagne de vaccination prévue pour se dérouler du 15 au 18 novembre 2024 dans la province de la Sissili, région du Centre- Ouest.

Le MCD a indiqué que le but de cette rencontre est d’informer les autorités, les leaders communautaires et les médias sur la stratégie de cette campagne de vaccination et de solliciter leur soutien pour la réussite de la campagne de vaccination.

Dr Aboubacary a également fait aux participants le point du 1er passage de la campagne contre la poliomyélite qui a eu lieu du 10 au 13 mai 2024 dans le district sanitaire de Léo.

« Sur une cible de départ de 72554 enfants de moins de cinq ans à vacciner, 81998 ont été vaccinés soit un taux de couverture de 113,24% a- t- il relevé.

À l’occasion, le Secrétaire général (SG) de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo représentant le haut- commissaire s’est félicité de la pleine participation des participants aux échanges

Il par ailleurs a exhorté les uns et les autres à faire de cette campagne un véritable succès.

« Toutefois votre engagement contribuera sans aucun doute à la protection des enfants, à la préservation de la santé et au rayonnement de la province de la Sissili », a conclu M. Bingo

OAN/NO/ATA

Kourweogo/Campagne de riposte contre la polio : Le haut-commissaire invite les parents à participer activement

BURKINA-KOURWEOGO-VACCINATION-CAMPAGNE

Kourweogo/Campagne de riposte contre la polio : Le haut-commissaire invite les parents à participer activement

Boussé, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a invité le vendredi 15 novembre 2024 à Boussé, les parents d’enfants à participer activement à la campagne de vaccination contre la poliomyélite. C’était en présence des autorités coutumières et religieuses de la localité.

La cérémonie de lancement de la campagne de riposte contre la polio qui a eu lieu au CSPS du secteur 2 Boussé, le vendredi 15 novembre 2024, a été marquée par le recueil d’engagement des populations et l’administration symbolique du vaccin par les autorités aux groupes cibles présents.

Le haut- commissaire de la province du Kourweogo, Diaka Barro, a invité les autorités administratives, religieuses et coutumières ainsi que les parents d’enfants à s’engager et à participer activement à l’atteinte des objectifs de la campagne.

Pour la médecin chef du district sanitaire de Boussé, Adeline Dabiré/Salou, la présente édition, couplée à la supplémentation en vitamine A, au déparasitage et au dépistage de la malnutrition est prévue pour se dérouler du 15 au 18 novembre 2024 sur toute l’étendue de la province.

Selon elle, la campagne va concerner les enfants de 0 à 5 ans, quel que soit leur statut vaccinal.

Soulignant l’importance de cette sortie de vaccination, Dr Dabiré, a indiqué que l’activité vise la protection des enfants du groupe d’âge ciblé, qui sont les plus vulnérables, de rompre la chaine de transmission en réduisant la capacité du poliovirus à infecter d’autres enfants.

«Le succès de cette vaccination de masse ajouté, requière le plein engagement de la communauté afin de vaincre les éventuelles réticences et de permettre ainsi aux agents vaccinateurs de toucher toutes les cibles», a soutenu la médecin chef du district sanitaire de Boussé.

Le haut-commissaire de la province du Kourweogo, a appelé à la mobilisation et a fait remarquer que la prévention reste le seul moyen de lutte contre la poliomyélite.

«Une maladie mortelle dont les séquelles, quand on y échappe peuvent entrainer chez l’individu, un handicap moteur vie», a expliqué le haut-commissaire.

Siaka Barro, a souhaité que l’activité ne connaisse aucun cas de refus dans la province.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

Burkina : 30 auditeurs certifiés en journalisme, communication et conflits prêts à relever les défis

Burkina : 30 auditeurs certifiés en journalisme, communication et conflits prêts à relever les défis

Ouagadougou, 15 nov. 2024 (AIB)-La promotion « Confédération » des 30 auditeurs certifiés en journalisme, communication et conflits de l’Institut universitaire de formation initiale et continue (IUFC) ont exprimé, vendredi, leurs aptitudes à trouver des solutions aux défis actuels dans leurs secteurs d’activités.

« Les défis qui se présentent dans le monde actuel exigent de nouvelles compétences pour les résoudre, et cette formation nous a dotés d’outils qui nous permettent d’appréhender les faits avec recul, de les analyser avec plus de dextérité afin de trouver des solutions à ces défis », a indiqué le délégué des promotions « Confédération » Ismaël Barros.

Ces promotions de 30 auditeurs, constitués de journalistes, de communicants, d’humanitaires et de militaires, ont reçu vendredi, leurs parchemins de certificat en journalisme, communication et conflits au bout de trois mois de formation.

Selon le lauréat Jean Marie Toé, les modules développés obligent tous les participants à un traitement équitable de l’information, mais aussi à analyser les terminologies utilisées, face à une situation de crise, pour promouvoir la paix et la cohésion sociale.

M. Toé, par ailleurs directeur des rédactions des Editions Sidwaya, a souligné que cette formation est la bienvenue, dans le contexte actuel de crise sécuritaire, pour son média de service public qui prône des informations justes et vérifiées.

Le parrain des promotions, le Pr Serge Théophile Balima, a déclaré que, en choisissant pour nom de promotion « Confédération », ses filleuls s’inscrivent dans la dynamique de l’histoire.

« Vous consacrez vos promotions 2023 et 2024 au signal fort donné par l’AES dans la refondation des États, encore à la recherche de leur équilibre interne dans l’espace sous-régional », a-t-il affirmé.

Le parrain fait allususion à la création en septembre 2023, de la création de confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par le Burkina, le Mali et le Niger pour lutter contre le terrorisme et promouvoir le développement.

M. Balima a par ailleurs invité les auditeurs à faire preuve de modération dans leurs critiques, tout en gardant à l’esprit que les acteurs sociaux ne sont pas parfaits, que les échelles sociales sont changeantes, et que le terrorisme moderne se nourrit des médias.

La formation en certificat de journalisme, communication et conflits est un projet exécuté par un consortium d’universités et de centres de recherche. Cette initiative vise à renforcer les capacités des journalistes, des communicants et des autres acteurs en charge des questions sécuritaires, pour une gestion efficace de la communication de crise.

Parmi les 30 lauréats figurent la Directrice générale des Editions Sidwaya, Assétou Badoh/Guira, l’ancien Directeur de l’Agence d’information du Burkina, Aimé Kambiré et la journaliste Mariam Ouédraogo (Sidwaya).

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Burkina/Digitalisation : Le journal officiel et les textes réglementaires désormais disponibles en ligne 

Burkina-Gouvernement-Lancement-Plateformes

Burkina/Digitalisation : Le journal officiel et les textes réglementaires désormais disponibles en ligne 

Ouagadougou, 15 nov. 2024 (AIB)-Le journal officiel et les textes législatifs et réglementaires sont désormais accessibles en ligne sur les plateformes « JOBF » et « Legiburkina », lancées vendredi par le gouvernement burkinabè.

« Le Secrétariat général du gouvernement et du Conseil des ministres (SGG-CM) met aujourd’hui à la disposition du public burkinabè deux solutions électroniques », a affirmé la ministre en charge de la Transition numérique, Mme Aminata Zerbo/Sabané, qui a prononcé l’allocution du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela.

Pour Mme Zerbo, la plateforme « JOBF » est un outil numérique permettant la diffusion en ligne et l’insertion à distance dans le Journal officiel, tandis que « Legiburkina » facilite la diffusion des textes juridiques burkinabè et des textes réglementaires aux usagers.

La ministre en charge de la Transition numérique s’est exprimée vendredi à Ouagadougou, lors de la cérémonie officielle de lancement de ces deux plateformes, sous la présidence du chef du gouvernement, Dr Kyélem.

Elle a par ailleurs salué l’ensemble des acteurs qui ont œuvré à la création de ces deux plateformes, au grand bénéfice des concitoyens.

Mme Aminata Zerbo/Sabané a également rendu hommage aux informaticiens du SGG-CM et à ceux du ministère en charge de la Transition numérique pour leur coopération et leur travail dans la réalisation des plateformes « Legiburkina » et « JOBF ».

À ce propos, elle a souligné que cette collaboration doit inspirer tous les départements ministériels pour accélérer la dématérialisation des procédures administratives, afin de résoudre les problèmes quotidiens rencontrés par les populations.

« Les usagers trouveront sur la plateforme « JOBF » les journaux officiels et sur la plateforme « Legiburkina » les textes juridiques du Burkina Faso », a-t-elle indiqué.

Mme Zerbo s’est également dite convaincue que les ministères et institutions doivent travailler en symbiose pour un développement harmonieux de tous les secteurs d’activités du pays.

Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres (SGG-CM), Mathias Traoré, a précisé que ces deux plateformes ont été réalisées sous l’impulsion du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, dans le cadre de la mise en œuvre du 3e pilier de la Transition, à savoir « Refonder l’État et améliorer la gouvernance ».

Selon M. Traoré, « Legiburkina » et « JOBF » permettront d’interagir avec les usagers à distance, de leur offrir une base de textes juridiques et de procéder à des insertions dans le Journal officiel en ligne.

Cette cérémonie de lancement des deux plateformes, qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine du numérique au Burkina, a vu la présence des ministres en charge de l’Économie numérique du Mali, AG Ilyené Alhamdou, et du Niger, Raliou Sidi Mohamed.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

Burkina : Le Pr Serge Théophile Balima invite les professionnels de l’information à s’adapter constamment aux nouvelles technologies

Burkina : Le Pr Serge Théophile Balima invite les professionnels de l’information à s’adapter constamment aux nouvelles technologies

Ouagadougou, 15 novembre 2024 (AIB) – Le Pr Serge Théophile Balima a invité, jeudi à Ouagadougou, les professionnels de l’information et de la communication à s’adapter constamment aux nouvelles technologies et à apprendre à naviguer dans un environnement numérique où la désinformation et la gestion de la réputation sont omniprésentes.

Le laboratoire Médias et Communication organisationnelle (LAMCO) de l’École doctorale Lettres, sciences humaines et communication (ED-LESCHO) de l’Université Joseph Ki-Zerbo organise, du jeudi 14 au samedi 16 novembre 2024, un colloque sur le thème « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutation ».

La communication inaugurale sur ce thème a été prononcée, ce jeudi, par le Pr Serge Théophile Balima, enseignant-chercheur, formateur et ancien ministre de l’Information.

Il a souligné que « les professionnels de l’information devront s’adapter constamment aux nouvelles technologies et apprendre à naviguer dans un environnement numérique où la désinformation et la gestion de la réputation sont omniprésentes ».

Selon lui, les professionnels de l’information doivent « développer des stratégies pour faire face aux défis en mettant l’accent sur l’importance de la transparence et de l’honnêteté dans toutes les formes de messages qu’ils produisent et diffusent ».

Le Pr Balima a également exhorté les journalistes à réinventer les métiers de l’information et de la communication « au regard des mutations multiformes et technologiques qui impactent les professions dans tous les domaines et, par ricochet, la vie des sociétés contemporaines ».

« Se réinventer signifie, dans le contexte de crise sécuritaire, devenir des communicateurs responsables capables de faire face aux défis éthiques du monde contemporain tout en tenant compte de nos valeurs endogènes, d’intégrer les différences socioculturelles des crises sociales, et de savoir examiner de manière critique les pratiques médiatiques et leurs impacts sur la société », a-t-il précisé.

Cependant, il a ajouté que cette réinvention « ne signifie pas l’effacement de toutes les normes et règles antérieures, car bien des principes demeurent intouchables ».

Dans ce processus en mutation, les médias doivent, a-t-il précisé, évoluer dans le sens du renforcement de pratiques plus démocratiques, c’est-à-dire plus inclusives dans les systèmes de gouvernance.

Serge Théophile Balima a aussi invité les médias à intégrer les codes de l’information et de la communication issus de nos sociétés traditionnelles, en valorisant leurs valeurs endogènes : la croyance aux ancêtres, les coutumes, le respect des aînés et les rites d’initiation.

La communication inaugurale a été précédée, par une cérémonie officielle d’ouverture du colloque, présidée par le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Kobiané.

Plusieurs communications sont prévues durant les trois jours, animées par des invités venus de huit pays d’Afrique et d’ailleurs.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Léraba/Education : Des enseignants renforcent leur capacité sur la conjugaison à l’école primaire

BURKINA-LERABA-EDUCATION-ENSEIGNANTS-FORMATION

Léraba/Education : Des enseignants renforcent leur capacité sur la conjugaison à l’école primaire

Sindou, (AIB)-L’équipe d’encadrement pédagogique de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Sindou, composée essentiellement d’inspecteurs,  ont animé le jeudi 07 novembre 2024, une journée de formation intitulée ‘’journée pédagogique ‘’, aux enseignants de ladite CEB, sur la conjugaison à l’école primaire. C’était en présence du Chef de cette CEB, Emmanuel Sourabié.

Dans le souci de donner un coup de pouce à la formation continue des enseignants, l’équipe d’encadrement pédagogique de la CEB de Sindou avec à sa tête le CCEB, Emmanuel Sourabié, a initié dans sa feuille de route de l’année scolaire 2024-2025, les journées de formation continue des enseignants intitulées ‘’journée pédagogique’’.

« L’objectif de cette initiative est d’outiller les enseignants afin qu’ils puissent s’améliorer, se performer pour que les notes en classe puissent vraiment connaître une amélioration », a souligné M. Sourabié.

Il a dévoilé que l’idée est née après le travail d’analyse qu’ils ont effectué pendant les vacances sur les résultats des différents examens blancs ainsi que ceux du CEP de l’année scolaire passée (2023-2024).

En effet, ils ont remarqué des notes insatisfaisantes en étude de texte et cela a été constaté sur la faiblesse plus prononcée en conjugaison après un examen plus approfondi de leur part.

Ainsi, la CEB, composée de 22 écoles avec plus de 150 enseignants, est organisée en 04 poules (quatre zones) programmées selon la disponibilité des différentes composantes.

Ce cadre qui se veut celui de donner et de recevoir est fondé sur des échanges autour d’un exposé sur ladite discipline par les encadreurs pédagogiques (les inspecteurs) et la présentation d’une leçon modèle par un enseignant avec les élèves.

Il faut dire que cette formation s’effectue de façon tournante d’une zone après l’autre dans la CEB. Elle doit son effectivité grâce à l’adhésion volontaire des uns et des autres sans une prise en charge quelconque.

Tout en les félicitant, Emmanuel Sourabié, s’est dit comblé de la participation des enseignants vu l’engouement qu’il a constaté au cours des échanges avec les inspecteurs.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

 

Sissili : La nouvelle directrice provinciale en charge de l’Action humanitaire Larissa Carine Backo/ Kanyala installée

Burkina-Sissili-Installation

Sissili : La nouvelle directrice provinciale en charge de l’Action humanitaire Larissa Carine Backo/ Kanyala installée

Léo, 13 nov. 2024 (AIB)- La  nouvelle directrice provinciale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de la Sissili, Larissa Carine Backo/ Kanyala a officiellement pris fonction le mercredi 13 novembre 2024 à Léo.  Elle a été  installée dans ses fonctions par le secrétaire général de la province, Baowindsida Bingo.

La nouvelle directrice provincviale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale (DPAHSN) de la Sissili, Larissa Carine Backo/ Kanyala a officiellement pris fonction le mercredi 13 novembre 2024 à Léo dans la région du Centre-Ouest.

Le représentant du personnel  de la direction provinciale de l’Action humanitaire de la Sissili, Pierre Tarbando a tout d’abord traduit ses remerciements et sa gratitude au directeur provincial sortant, Towendé Dawega pour les expériences partagées et les actions posées, en faveur du bien-être des populations.

 

M. Tarbando a rassuré leur nouvelle patronne de la disponibilité de l’ensemble du personnel de la DPAHSN de la Sissili à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

Le Directeur provincial sortant de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de la Sissili, Towendé Dawega a, pour sa part, remercié le bon Dieu pour l’avoir assisté durant son séjour d’un an six mois à la tête de cette structure.

Il a exprimé toute sa reconnaissance au haut- commissaire de la province pour ses conseils avisés et son accompagnement dont il a bénéficié dans l’accomplissement de sa mission.

Le DP sortant a félicité ses anciens collaborateurs dont l’engagement, le dynamisme et la franche collaboration ont permis d’atteindre les résultats escomptés.

Towendé Dawega les a invités à garder le même cap à l’endroit de la directrice entrante de la DPAHSN pour relever les nombreux défis humanitaires qui se présenteront à eux.

M. Dawega a également félicité Mme Backo pour sa nomination comme directrice provinciale de l’action humanitaire et de la solidarité nationales de la Sissili.

La nouvelle directrice provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Sissili, Larissa Carine Backo/ Kanyala a traduit sa reconnaissance aux plus hautes autorités et à sa hiérarchie pour la confiance placée en elle en la nommant à ce poste de responsabilité.

Elle dit mesurer l’immensité de la tâche qui l’attend et pour cela elle a sollicité l’accompagnement et les prières de tous dans une synergie d’action pour la réussite des objectifs fixés.

La  nouvelle directrice entrante, Mme Backo a remercié son prédécesseur, Towendé Dawega pour les bons résultats engrangés.

Elle dit par ailleurs s’appuyer sur lui en tant que guide et conseiller pour l’atteinte des objectifs de la DPAHSN de la Sissili.

Le secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo a remercié le directeur sortant M. Dawega pour le travail abattu à la tête de la direction provinciale en si peu de temps.

M. Bingo a souhaité la bienvenue à la nouvelle directrice provinciale de l’action humanitaire et de la solidarité nationale de la Sissili, Larissa Carine Backo/Kanyala tout en lui rassurant de la disponibilité de l’administration à l’accompagner dans l’accomplissement de sa mission.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Environnement : des chèques remis à des promoteurs d’activités génératrices de revenus pour renforcer leurs activités

Burkina/Environnement : des chèques remis à des promoteurs d’activités génératrices de revenus pour renforcer leurs activités

Pô (AIB) – L’ONG les Anges Gardiens de la Nature (AGN) a remis, jeudi 14 novembre 2024, à Pô, des chèques d’une valeur totale de 300 millions de francs CFA à des promoteurs d’activités génératrices de revenus, issus des zones d’intervention de son projet « Communautés résilientes » au Burkina Faso et au Ghana, pour le renforcement de leurs activités.

Plus de 500 promoteurs d’Activités génératrices de Revenus (AGR) qui participent à la protection de l’environnement disposent désormais de ressources financières pour renforcer leurs activités. Ils ont reçu, jeudi, des chèques allant de 150 000 francs CFA à 2 500 000 francs CFA de la part de l’ONG les Anges Gardiens de la Nature (AGN). Les bénéficiaires sont des structures associatives mais aussi de personnes physiques issus des zones d’intervention du ‘’projet d’appui à la gestion durable et participative des espaces protégées pour une lutte plus efficace contre le trafic de ressources naturelles du Burkina Faso et du Ghana’’ en abrégé projet « Communautés résilientes » que AGN met en œuvre avec l’appui financier de l’Union européenne. Au total, a fait savoir le représentant du directeur exécutif de AGN, Adama Millogo, 300 millions de francs CFA sont offerts à ces bénéficiaires à l’échelle du projet au Burkina Faso et au Ghana et dont plus de 300 d’entre eux sont des riverains des aires protégées PONASI, un complexe écologique partagé entre les régions du Centre-sud, du Centre-est et du Centre-ouest qui regroupe le parc national de Pô (PNKT- Parc national Kaboré Tambi), le ranch de Nazinga et la forêt classée de la Sissili.

Les AGR retenues après le processus de sélection participatif conduit par les Commissions communales pour l’Environnement et le Développement durable (CCEDD), a dit M. Millogo, concernent les domaines comme le petit élevage, la valorisation des Produits forestiers non ligneux (PFNL), la commercialisation des produits locaux transformés localement, le tissage et le maraichage.

Selon le président de l’ONG AGN, Bienvenue Claude Bado, l’objectif visé à travers cette première campagne de subvention est de renforcer les revenus et par ricochet les conditions d’existence des populations riveraines des aires protégées. Il s’agit par la même occasion « de faire en sorte que ces populations ne soient pas tentées de mener des actions contraires à la protection de l’environnement », a-t-il noté.

Il explique que le braconnage, par exemple, est un cas de mauvaises pratiques humaines dont l’abandon par les populations riveraines des massifs forestiers est visé à travers l’accompagnement initié pour asseoir ou consolider les AGR qu’ils mènent.

 

 

A l’occasion de la cérémonie de remise des chèques, l’ONG AGN a aussi remis à des personnes vivant autour des aires protégées des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB). Il s’agit d’un processus de délivrance de 900 CNIB au total qu’elle a entrepris et financé sous la direction de l’Office national d’identification (ONI). « Nous avons eu à l’esprit que pour qu’on puisse mener la lutte contre l’insécurité dans les aires protégées, il faut pouvoir bien identifier les citoyens. Le nom seul ne suffit pas pour rechercher quelqu’un ou l’interpeler parce qu’il peut y avoir des homonymes », a évoqué Bienvenue Claude Bado, au titre des raisons qui justifie cette action.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma, qui a loué le bien-fondé de l’accompagnement de AGN a appelé les bénéficiaires à l’utilisation judicieuse des ressources reçues en vue d’atteindre les objectifs fixés. « C’est une action forte qui a été posée par AGN et son partenaire l’Union européenne », a-t-elle soutenu, avant de rappeler les attentes à l’endroit des bénéficiaires dont leur participation active à la protection des espaces protégées.

La représentante de la coopérative Pèbakioga de Tiébélé, Martine Alempoa, a confié que le financement reçu par son groupe, s’élevant à 760 000 francs CFA, tombe à pic pour les aider à développer leur activité de production de beurre de karité et, également, travailler à protéger l’arbre fournisseur des noix.  « D’ici à l’année prochaine, AGN et tous ceux qui nous ont aidés seront satisfaits de l’utilisation de l’argent qu’ils nous ont donné », a promis, pour sa part, Agnès Alira Ababoué, membre de l’association Wematou de Pô qui, elle, a bénéficié de la somme de 742 000 francs CFA pour renforcer ses activités de production de beurre de karité, de soumbala et de moringa.

Qu’à cela ne tienne, pour s’assurer de la réussite des projets retenus, il est prévu une batterie d’activités d’accompagnement des bénéficiaires, a indiqué Adama Millogo, qui cite, à titre d’exemple, le suivi quotidien de chaque bénéficiaire par des conseillers et animateurs, des sorties périodiques des membres des CCEDD et la tenue de rencontres bilan communales de suivi de leurs activités. Dans l’optique de promouvoir aussi la transparence dans la gestion des fonds ainsi que l’éducation et la gestion financière auprès des bénéficiaires, AGN s’est attachée également les services du réseau des caisses populaires, à travers une convention d’appui à la gestion des fonds, a, du reste, souligné M. Millogo.

MZ

 

 

 

 

 

Région Centre-Est : Lancement de la lutte contre la poliomyélite et la malnutrition

Région Centre-Est : Lancement de la lutte contre la poliomyélite et la malnutrition

Tenkodogo, 15 novembre 2024 (AIB) – Le Colonel Aboudou Karim Lamizana, Gouverneur de la région du Centre-Est, a officiellement lancé la campagne de vaccination contre la poliomyélite, le dépistage de la malnutrition et la supplémentation en vitamine A+ au CSPS urbain N°1 de Tenkodogo, le vendredi 15 novembre 2024.

Cette campagne de vaccination réactive, Round 2, concerne :

La vaccination contre la poliomyélite des enfants de 0 à 59 mois et la supplémentation en vitamine A+ pour les enfants de 12 à 59 mois,

Il y’a aussi le dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois dans la région du Centre-Est.

Selon le représentant du Directeur régional de la santé, Dr Saïd-Madi Bagagnan, le Burkina Faso consent depuis longtemps d’énormes efforts, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, pour lutter contre la poliomyélite. Il a rappelé qu’en 2023, deux cas de poliovirus sauvage avaient été détectés.

Les autorités sanitaires, appuyées par leurs partenaires, ont décidé de prendre le taureau par les cornes en organisant cette campagne, qui vient renforcer le dispositif existant.

Pour cette campagne, la Direction régionale de la santé vise à couvrir environ 200 formations sanitaires périphériques et urbaines.

L’objectif est de vacciner 426 963 enfants de 0 à 59 mois contre la poliomyélite, de supplémenter 296 062 enfants de 12 à 59 mois en vitamine A+ et de dépister 296 062 enfants de 6 à 59 mois pour la malnutrition aiguë.

Accompagné d’une forte délégation composée des premiers responsables de la santé, d’agents de santé, d’autorités administratives, coutumières et religieuses, de mères d’enfants, ainsi que de partenaires techniques et financiers, le Gouverneur a administré la première dose, marquant ainsi le début officiel des quatre jours de campagne, du 15 au 18 novembre 2024.

Selon le Gouverneur, cette campagne permettra de réduire considérablement les carences en vitamine A+, de prévenir la poliomyélite et de lutter contre la malnutrition aiguë.

Il a invité la population à faciliter le travail des Agents de Santé à Base Communautaire et des distributeurs pour assurer le succès de cette initiative.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Des enseignants-chercheurs œuvrent pour l’amélioration des espèces de poisson les plus produites au Burkina

Des enseignants-chercheurs œuvrent pour l’amélioration des espèces de poisson les plus produites au Burkina

Bobo-Dioulasso, 14 nov. 2024 (AIB) – L’Unité de recherche en aquaculture et biodiversité aquatique (UR-ABAQ) de l’université Nazi Boni travaille sur des souches de tilapia du Nil et de poisson-chat africain (silure) disponibles au Burkina, afin de les améliorer pour une production plus rentable, au profit des pisciculteurs et de la population en général, a appris l’AIB mercredi.

« Nous travaillons sur (l’amélioration de ) deux souches de tilapia du Nil et de poisson-chat africain provenant du bassin versant de la Comoé, pour les mettre à la disposition des producteurs », a indiqué Dr Santi.

L’enseignant-chercheur, qui expliquait mercredi 13 novembre 2024 les recherches menées dans son laboratoire à des journalistes, a précisé que les travaux portent également sur la production de mâles de ces deux espèces, dont la croissance est plus rapide que celle des femelles.

Selon lui, l’ensemble des recherches de l’Unité de recherche en aquaculture et biodiversité aquatique (UR-ABAQ) de l’université Nazi sur le poisson vise à améliorer les espèces par la reproduction des mâles.

Pour favoriser une croissance rapide des alevins, l’unité de recherche produit son propre aliment, à base de produits et sous-produits agro-agricoles, a indiqué le maître de conférences.

« Nous utilisons tout ce que l’on peut trouver dans les industries agroalimentaires et parmi les produits agricoles pour formuler des aliments répondant aux besoins nutritifs des poissons », a-t-il ajouté.

Selon Dr Saïdou Santi, ces travaux sont menés par des étudiants de différents cycles, issus des universités publiques et privées du pays.

« Ouverte en 1995, cette unité a formé plus d’une centaine d’étudiants de tous cycles confondus, allant de la deuxième année jusqu’au doctorat », a affirmé le spécialiste, précisant que sa structure participe également à la formation de producteurs piscicoles du Burkina et de la sous-région.

M. Santi a souligné que la technique d’élevage du poisson mise en œuvre par l’unité de recherche permet une gestion rationnelle de l’eau, qui est réutilisée pour l’irrigation.

« Nous avons plusieurs niveaux d’intégration, dont le circuit fermé, appelé aquaponie, une méthode combinant culture de poissons et de plantes dans le même système », a détaillé l’enseignant-chercheur.

L’unité rencontre quelques difficultés, a-t-il mentionné, pointant du doigt la pollution génétique causée par les importations massives d’autres souches d’alevins.

Selon lui, ces importations incontrôlées contribuent d’une part à polluer les souches locales et, d’autre part, constituent un frein à leur amélioration.

Une autre difficulté est la rouille, une maladie qui contamine les poissons, sur lesquels le laboratoire compte effectuer ses expérimentations.

Installée au sein du Laboratoire d’étude et de recherche des ressources naturelles et des sciences de l’environnement (LERNSE), cette unité de recherche est placée sous la responsabilité du Pr Aboubacar Toguyeni.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Nahouri/District sanitaire de Pô : 49 200 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite

BURKINA-NAHOURI-SANTE-VACCINATION-CAMPAGNE

Nahouri/District sanitaire de Pô : 49 200 enfants seront vaccinés contre la poliomyélite

Pô, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé ce vendredi 15 novembre 2024 à Pô, la rencontre de plaidoyer sur la vaccination contre la poliomyélite couplée à l’administration de la vitamine A et de dépistage de la malnutrition aiguë. C’était en présence des autorités coutumières et religieuses ainsi que des leaders d’opinion communautaires.

Le district sanitaire de Pô a rencontré, le vendredi 15 novembre 2024 à Pô, autorités coutumières et religieuses ainsi que des leaders d’opinion communautaires, pour les informer sur la vaccination contre la poliomyélite couplée à l’administration de la vitamine A et de dépistage de la malnutrition aiguë.

Selon le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, l’objectif de la rencontre, est de donner la bonne information aux responsables des différentes communautés afin qu’ils s’engagent pour une bonne réussite de la campagne dans toute la province.

Pour le médecin chef du district sanitaire de Pô, docteur Boukary Wanré, les enfants de 0 à 59 mois seront vaccinés contre la poliomyélite et ceux de 6 à 59 mois pour la vitamine A, pour une population cible de 49 200 enfants à vacciner.

Après la rencontre de plaidoyer, le haut-commissaire accompagné des autorités coutumières, religieuses et leaders d’opinion sont allés encourager les agents de santé au site fixe du CSPS du premier Echelon et procédé au lancement officiel de la campagne.

La campagne va se dérouler du 15 au 18 novembre sur toute l’étendue du territoire national.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Loroum/Fréquentation de la RN 23 : Le Haut- commissaire du Loroum appelle au respect des consignes sécuritaires 

BURKINA-LOROUM-GOUVERNEUR-SECURITE-CONSIGNES

Loroum/Fréquentation de la RN 23 : Le Haut- commissaire du Loroum appelle au respect des consignes sécuritaires

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, le capitaine Djibril Bassolé, a appelé les populations de ladite province, au respect des consignes sécuritaires sur la route nationale n°23 reliant Ouahigouya à Titao, dans un communiqué en date du 13 novembre 2024 dont l’AIB a reçu copie.

Selon le communiqué de l’autorité provinciale, depuis le 07 novembre (NDLR: date du dernier convoi de ravitaillement de Titao), certains cyclistes, motocyclistes, conducteurs de taxi-motos s’aventurent sur cet axe dont les opérations de sécurisation sont en cours.

«De tels mouvements hasardeux sans appui des forces combattantes notamment sur le tronçon Titao-Tougou-Titao via le village de Ansolma (commune de Namissigma/province du Yatenga), sont de nature à exposer les éventuels usagers à la barbarie des terroristes embusqués dans les environs »,a indiqué le communiqué.

Le haut-commissaire Bassolé a rassuré les populations de la poursuite des opérations de sécurisation de l’axe.

Il les a rappelés au respect des consignes du couvre-feu toujours en cours sur toute l’étendue du territoire provincial.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Gourma/Sécurité : Des habitants de Fada N’Gourma apprécient la levée du couvre-feu

BURKINA-GOURMA-REACTIONS-POPULATIONS

Gourma/Sécurité : Des habitants de Fada N’Gourma apprécient la levée du couvre-feu

Fada N’Gourma, (AIB)-Dans le cadre de la lutte contre l’hydre terroriste et le grand banditisme qui sévissaient dans la région de l’Est, le gouverneur de ladite région avait décrété le couvre-feu dans cette localité depuis 2018. Dans un communiqué du mardi 12 novembre 2024, l’autorité régionale a décidé de la levée de cette restriction sur l’étendue territoriale. Les Fadalais donnent leur point de vue sur cette nouvelle mesure.

Pour Harouna Thiombiano, un habitant de Fada N’Gourma, la période de couvre-feu a été des moments difficiles pour les citoyens.

« Nos libertés étaient restreintes. De plus, les bandits profitaient de ces moments de couvre-feu pour incendier et cambrioler les boutiques. Plusieurs commerçants ont été victimes de ce mal.», a-t-il ajouté.

M. Thiombiano, a salué la levée de la restriction, car pour lui, les commerçants pourront veiller sur leurs boutiques en venant par moment jeter un coup d’œil.

« Cette nouvelle mesure permettra de mettre la main sur les fautifs qui circulent la nuit parce qu’il y a beaucoup de patriotes et les « Wayiyans » qui veilleront sur la sécurité de leur milieu », a indiqué Harouna Thiombiano.

Selon le secrétaire général à la mobilisation de la coordination provinciale des « Wayiyan » du Gourma, Zacharia Sawadogo, « Nous avons connu plusieurs types de couvre-feu depuis que la région de l’Est est confrontée à des multiples attaques terroristes ».

Il a expliqué qu’au début, le couvre-feu s’étendait de 19 heures à 4 heures, après de 22 heures à 4 heures et enfin de 00 heure à 4 heures.

« Nous venons d’apprendre la levée de cette mesure à compter du 12 novembre. C’est une grande joie pour nous, les populations de la région de l’Est. Maintenant, les « Wayiyan » peuvent veiller jusqu’au petit matin », a noté le secrétaire général.

Zacharia Sawadogo, a précisé qu’ils peuvent mieux aider les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) dans la lutte contre l’hydre terroriste.

A ses dires, c’est pendant la levée de couvre-feu que toute la population du Gulmu doit s’unir pour aider les FDS et les VDP dans la lutte de reconquête du territoire régionale.

« Ce n’est pas le moment de baisser la garder pour remplir les débits de boisson. C’est une période de grande vigilance pour neutraliser nos ennemis », a annoncé M. Sawadogo.

Quant à Clarisse N. Tindano, une dame d’une trentaine d’années vivant à Fada, le début du couvre-feu n’a pas été sans sinécure surtout pour les marchands(e)s qui exercent dans la soirée.

« Dès 19 heures, certains marchand(e)s étaient obligés de regagner leur domicile. Cet état de fait a agenouillé l’économie de la cité de Yendabili. Mais les femmes se battaient les mains pendant cette période car elles avaient leurs maris près d’elles et des enfants. Donc, la levée de cette restriction ne serait la bienvenue pour les femmes que lorsque la sécurité va installer car dans tous les cas elles sont toujours à la maison », a ajouté Mme Tindano.

Ibrahim Kano, une personne déplacée interne, a apprécié la levée du couvre-feu.

« Je reconnais que cette mesure restreignait la liberté des hommes. Mais cette restriction est nécessaire au regard de l’ampleur de l’insécurité dans notre région. Lever le couvre-feu, la lutte ne serait pas facile pour les combattants car les méchantes personnes peuvent se dissimuler dans la population pour semer des dégâts », a-t-il affirmé. A l’en croire, si les autorités pouvaient m’entendre, je leur dirais que ce n’est pas le moment de lever cette restriction.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Kossi : Le district sanitaire de Nouna sensibilise sur la campagne de vaccination 

BURKINA-KOSSI-SANTE-VACCINATION-RENCONTRE-PLAIDOIERIE

Kossi : Le district sanitaire de Nouna sensibilise sur la campagne de vaccination

Nouna, (AIB)-Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembélé, a présidé, ce jeudi 14 novembre 2024, la cérémonie de lancement de la campagne de plaidoyer sur la vaccination contre la poliomyélite couplée à la journée de vitamines A et de dépistage de la malnutrition aiguë. C’était en présence des autorités coutumières, traditionnelles, religieuses et des leaders communautaires.

Selon le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV), Ibrahim Ouédraogo, les objectifs de la campagne de plaidoyer, c’est de donner la bonne information à la population, afin que la campagne soit une réussite dans la Kossi.

La vaccination contre la poliomyélite concerne les enfants de 0 à 59 mois et la journée de vitamines A, les enfants de 6 à 59 mois.

L’objectif de l’implantation de la vitamine A c’est de renforcer l’immunité des enfants.

Les stratégies adoptées sont, la porte en porte, fixe, les lieux publics et les écoles maternelles.

L’administration de l’albendazole fait également partie.

En prélude à la campagne de plaidoyer, le bilan du premier passage a été présenté et il ressort un bilan positif sur la couverture vaccinale dans la Kossi.

Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembélé, a salué les différentes autorités coutumières, traditionnelles, religieuses et les leaders communautaires pour leur engagement au côté de la population.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Kourweogo/Excellence scolaire : Les meilleurs acteurs de l’année honorés

BURKINA-KOURWEOGO-EDUCATION-EXCELLENCE

Kourweogo/Excellence scolaire : Les meilleurs acteurs de l’année honorés

Boussé, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Baro, a présidé, le mercredi 13 novembre 2024 à Boussé, la cérémonie de remise des distinctions aux meilleurs élèves et acteurs de l’année, sous le parrainage du PDG de SODIS OIL, Soumaila Zangré et le tradipraticien, Rasmané Ouédraogo.

Célébré sous le thème : « Accès et maintien des apprenants dans le système éducatif ; rôle et responsabilités des acteurs pour le renforcement de l’excellence dans la province du Kourwéogo », la cérémonie de remise des distinctions aux meilleurs élèves et acteurs de l’année, a connu la participation des forces vives de la province, le mercredi 13 novembre 2024 à Boussé.

Le directeur provincial en charge de l’Enseignement primaire du Kourweogo, Hyacinthe Ki, a soutenu que le maintien du Kourwéogo à la première place de la région au Certificat d’études primaires (CEP) avec taux de succès de 87% à la présente session, est un exploit dont l’honneur revient à l’ensemble de la communauté éducative.

Il a mentionné que la culture de l’excellence doit être un principe de vie.

M. Ki, a insisté que chaque acteur donne le meilleur de lui-même, qui le conduit à repousser constamment les limites de son potentiel et qui l’engage dans un processus d’amélioration continu.

« Cette célébration est un moment privilégié pour saluer le mérite des élèves qui se sont distingués par leurs résultats scolaires mais aussi de rendre hommage aux éducateurs qui ont fait preuve de dévouement et de professionnalisme dans l’accomplissement de leurs taches », a-t-il conclu.

Pour la 2e édition, une trentaine d’élèves, d’enseignants, d’opérateurs tant du classique que de l’enseignement non formel ont vu leurs efforts récompensés.

Les lauréats ont été gratifiés de kits scolaires, de cycles, de cyclomoteurs, d’ordinateur, de bourses et d’enveloppes financières.

Les élèves Ounténi Michel Charbel Yonli de l’école Boussé ‟E”, et Ahliatou Kaboré de l’école de Tampelga, dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Laye, avec respectivement 9,41 et 9,15 de moyenne à l’examen du CEP, sont classés 1er garçon et 1ère fille de la province.

Au titre des acteurs en classe, le prix du meilleur enseignant est revenu à Rihanata Soré/Ilboudo de l’école de Bantogdo ‟A ” dans la CEB de Sourgoubila, qui a obtenu un résultat de 100% au CEP avec 92 élèves.

Le 2e prix est revenu à Félicité K. Yaméogo de l’école de Boussé B, pour sa performance également de 100% avec 85 candidats.

Des groupes spécifiques d’élèves ont également été primés. C’est le cas, pour Kabirou Yalguewéogo de l’école de Kikilma et Valérie Konsimbo de l’école de Pourgo, dans la CEB de Sourgoubila, tous élèves en situation de Handicap.

Les élèves déplacés internes  Jorina Médard Sawadogo et Abdoul Fataw Ouédraogo résident à Boussé, ont reçu des félicitations et encouragements de l’assistance pour leurs capacités de résilience.

Le haut-commissaire de la province du Kourweogo, Siaka Baro, a invité l’assistance à observer un temps de recueillement à la mémoire des élèves, des enseignants, et des parents d’élèves disparus au cours de l’année scolaire écoulée.

Il a rappelé que l’éducation est l’arme la plus puissante que nous puissions utiliser pour changer le monde.

« Fort de cette réalité aucune initiative n’est de trop pour accroitre le rendement scolaire », a ajouté le haut-commissaire.

Siaka Baro, a félicité les enseignants, élèves, parents d’élèves et encadreurs pédagogiques pour l’atteinte de ce résultat et a traduit sa reconnaissance à l’ensemble des personnes physiques ou morales qui ont contribué à la réalisation de cette activité.

Le co-parrain de l’évènement, Rasmané Ouédraogo, s’est dit honoré d’être associé à une œuvre aussi louable.

« Apporter un encouragement aux acteurs de l’éducation est pour lui une autre manière de saluer les efforts déployés par ces agents afin d’assurer un avenir meilleur aux enfants et partant à la nation entière », a conclu M. Ouédraogo.

La direction en charge des Enseignements post primaire à reçu un lot d’ouvrages, qui vient renforcer la bibliothèque de la structure, est une contribution de l’honorable Raphael Kouma, fils de la localité.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

Mouhoun/Carte d’affiliation des transporteurs routiers : La CNSS sensibilise les acteurs à Dédougou

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Mouhoun/Carte d’affiliation des transporteurs routiers : La CNSS sensibilise les acteurs à Dédougou

Dédougou, (AIB)-La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Dédougou, a organisé le mardi 12 novembre 2024 à Dédougou, un séminaire de formation des partenaires externes de l’opération de contrôle de la carte d’affiliation des transporteurs routiers. Cette rencontre avait pour objectif de contribuer à la sensibilisation des acteurs intervenant dans le contrôle routier, de présenter la carte d’affiliation et les conditions de sa délivrance.

« Les conditions de délivrance, de validité et de mise à jour de la carte d’affiliation des transporteurs routiers, les finalités, les enjeux et les défis à relever par le contrôle routier », tel était le thème retenu par la CNSS pour échanger le mardi 12 novembre 2024, avec les acteurs des transports de la Boucle du Mouhoun.

Les transporteurs et chauffeurs routiers, les agents des forces de sécurité intérieures, l’inspection du travail, la direction régionale des transports et de la mobilité urbaine, ont été sensibilisés.

L’objectif de la rencontre était d’informer et de sensibiliser les partenaires sur la carte d’affiliation, ses conditions de délivrances et les enjeux et les défis à relever par le contrôle routier.

En effet, la carte d’affiliation des transporteurs est un document obligatoire afférant à la conduite du véhicule au même titre que l’assurance ou la visite technique.

Elle est délivrée par la CNSS à tout transporteur routier régi par le code du travail et détenue par le chauffeur. Elle atteste que celui-ci est effectivement immatriculé à la CNSS et permet de constater la situation cotisante de son employeur.

Pour le directeur régional de la CNSS Dédougou, Seydou Koné, la carte d’affiliation des transporteurs a été instituée afin de faire face à la difficulté de contrôle de la catégorie des employeurs du transport dune part et de donner suite à la revendication récurrente des chauffeurs quant à leur immatriculation à la CNSS d’autre part.

« La carte d’affiliation est un document obligatoire que tout chauffeur doit détenir par devers lui pour faire la preuve qu’il est immatriculé au niveau de la CNSS. Lorsque le chauffeur est déclaré à la CNSS, il peut prétendre à un certain nombre de prestation dans le cadre de la sécurité sociale », a-t-il expliqué.

En donnant l’avantage de la carte d’affiliation, le directeur régional, a dit que la sécurité sociale se définit comme un système de protection que la société accorde à ses membres par un ensemble de mesures publiques contre la misère économique et sociale où pourraient les plonger les différents risques comme la maladie, l’invalidité, la vieillesse, le chômage, les charges familiales, le décès

Seydou Koné, a ajouté que le contrôle de la carte d’affiliation sur la route pose un certain nombre de difficultés de compréhension et d’interprétation.

« La problématique de cette carte était au cur de notre rencontre avec les acteurs des transports et du contrôle. Nous avons voulu que les forces de défense intérieure, la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB), lUnion des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), la direction régionale des transports et de la mobilité urbaine et l’inspection du travail, nous puissions nous retrouver pour échanger sur la carte d’affiliation », a-t-il dit.

Pour lui, ce fut un cadre d’échanges de toutes les parties prenantes du contrôle de la carte d’affiliation.

Le président régional de la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) de la Boucle du Mouhoun, Karim Diarra, a souligné que la carte d’affiliation est un document important mais les acteurs du monde des transports n’ont pas assez d’informations en la matière.

« Cette carte est en quelque sorte l’assurance qui permet à celui-ci de bénéficier assez d’avantages quand il est affilié. Au regard des enseignements reçus au cours de cette rencontre, nous ferions un travail de fond pour convaincre les transporteurs à affilier leurs chauffeurs et leurs travailleurs », a indiqué M. Diarra.

 

De même, le président de L’union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), Irissa Bikienga, a apprécié la tenue de la rencontre initiée par la CNSS qui est une première du genre.

Il a ajouté que la rencontre a été l’occasion pour eux de s’enrichir en matière d’informations sur le bienfondé de la carte d’affiliation ainsi que les sorties initiées par la CNSS pour son contrôle sur les axes routiers.

« Affilier un chauffeur à la CNSS c’est pour le bien-être de la Nation en ce sens le chauffeur routier voyage de pays en pays et si sa vie nest pas garantie, cela est source de problème. Comment peut-on comprendre un chauffeur routier qui conduit un véhicule qui transporte environ 100 millions de nos francs de marchandises, qui nest pas affilié peut-il se mettre au sérieux dans son travail ? », a-t-il dit.

Selon Irissa Bikienga, la carte d’affiliation permettra désormais aux chauffeurs et transporteurs routiers d’échanger et inviter la CNSS et les services techniques à s’entretenir plus avec eux sur la carte d’affiliation.

Les différents échanges ont permis aux différents participants de mieux comprendre la carte d’affiliation, son utilité et son mode d’utilisation, les enjeux et les défis du contrôle routier.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Elim/CAN2025 : le Sénégal bat le Burkina Faso (1-0)

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Elim/CAN2025 : le Sénégal bat le Burkina Faso (1-0)

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – Les Lions du Sénégal ont battu jeudi au stade du 26 mars de Bamako (Mali) les Etalons du Burkina Faso dans le cadre de la 5e et avant dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025. Mi-temps : 0-0.

Après une première période équilibrée, les Lions du Sénégal ont réussi à prendre le meilleur sur les Etalons du Burkina Faso grâce au nouvel entrant Habib Diarra d’une frappe lointaine (83e). Au match aller disputé le 6 septembre dernier les deux équipes s’étaient séparées sur le score nul de 1 but partout.

Le Sénégal reprend le fauteuil de leader dans le groupe L avec 13 points (+7) suivi du Burkina Faso (10 points + 7). Le Burundi et le Malawi qui se sont séparés dos à dos (0-0) ce jeudi, marquent chacun un point. Les Hirondelles du Burundi (4 points -5) occupent la 3e place avec 4 points (-5) pendant que les Flammes du Malawi sont classés 4e avec 1 point (-8).

La 6e et dernière journée va se disputer le 18 novembre prochain. Le Sénégal accueillera le Burundi pendant que le Burkina Faso effectue un déplacement au Malawi.

La CAN 2025 se dispute du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Tuy/Vaccination contre la poliomyélite : Les leaders communautaires exhortés à mobiliser la population pour le 2e round

Tuy/Vaccination contre la poliomyélite : Les leaders communautaires exhortés à mobiliser la population pour le 2e round

Houndé, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda, a présidé, jeudi 14 novembre 2024, à Houndé, une rencontre de plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination contre la poliomyélite prévue du 15 au 18 novembre 2024 dans son ressort territorial.
Le deuxième round de la campagne de vaccination contre la poliomyélite se déroulera du 15 au 18 novembre 2024 dans la province du Tuy.

À cet effet, une rencontre de plaidoyer auprès des autorités, des leaders communautaires et des médias, présidée par le haut-commissaire Issiaka Segda, s’est tenue jeudi 14 novembre 2024 à Houndé. L’objectif était de solliciter l’accompagnement des participants dans la sensibilisation et la mobilisation de la population.

Selon le responsable de la prévention par les vaccinations du district sanitaire de Houndé, Bamory Dao, au total, 95 214 enfants âgés de 0 à 59 mois sont attendus au cours de cette campagne. Il a précisé que la vaccination est couplée, d’une part, à une supplémentation en vitamine A et au dépistage de la malnutrition chez les enfants de 6 à 59 mois, et d’autre part, au déparasitage des enfants de 12 à 59 mois.
La vaccination sera effectuée, selon les dires du responsable de la prévention par les vaccinations, dans les formations sanitaires publiques et de porte à porte. Il a également mentionné que les agents vaccinateurs sillonneront les crèches, les écoles maternelles, les lieux de culte, les marchés et les sites d’orpaillage pour administrer les gouttes aux enfants.
Le haut-commissaire Issiaka Segda a exhorté les leaders communautaires à mobiliser la population pour faire de cette campagne un succès.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
Babou Eric BAZIE (AIB-Tuy)

Burkina : Ouverture d’un colloque de trois jours sur les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutation

Burkina : Ouverture d’un colloque de trois jours sur les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutation

Ouagadougou, 14 nov. 2024 (AIB) – Le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Jean-François Kobiané, a présidé jeudi matin à Ouagadougou, la cérémonie officielle d’ouverture d’un colloque de trois jours sur le thème : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutation. »
« Ce colloque est une manifestation scientifique d’envergure qui réunit des chercheurs et des praticiens venus de divers horizons pour réfléchir aux grands enjeux contemporains liés au développement spectaculaire des moyens et de l’accès à l’information », a déclaré Pr Jean-François Kobiané.

Pr Kobiané s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture qui s’est tenue dans l’enceinte de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Il a souligné que « dans le contexte actuel de notre pays, où les défis liés à la désinformation sont de plus en plus pressants, le rôle de l’information et de la communication est vital. »

« Nos chercheurs en sciences de l’information et de la communication nous offrent, à travers ce colloque, les moyens d’analyser ces transformations, de les anticiper et de les accompagner avec pertinence », a-t-il ajouté.

Tout en reconnaissant les apports des technologies modernes de communication, le président de l’Université Joseph Ki-Zerbo invite les chercheurs en sciences de l’information et de la communication, les juristes, ainsi que les spécialistes des NTIC, à proposer, dans une démarche multidisciplinaire, des solutions aux décideurs pour relever les grands défis sociétaux.

Le colloque est organisé par le laboratoire Médias et Communication organisationnelle (LAMCO) de l’École doctorale Lettres, sciences humaines et communication (ED-LESCHO) de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Selon le directeur de l’École doctorale Lettres, sciences humaines et communication, Pr Gabin Korbeogo, « ce colloque représente une précieuse opportunité de réfléchir ensemble aux enjeux de notre époque et de contribuer, par nos recherches, au développement de notre société. »

Le président du comité d’organisation et responsable du laboratoire LAMCO, Dr Firmin Gouba, a indiqué que le colloque est structuré autour de quatre axes principaux.

Le premier axe traite des « nouvelles formes de production, de circulation et de consommation de l’information » ; le deuxième axe porte sur « les nouveaux modes d’expression citoyenne : facteurs de promotion de la désinformation ou de la parole publique ? » ; le troisième axe examine les « défis de la gouvernance des entreprises et des organisations face aux réseaux sociaux numériques » ; et le dernier axe s’interroge sur « les contextes de crise et la nécessité de réinventer les métiers de l’information et de la communication : une imposture ? »

Plusieurs communications sont prévues au cours des trois jours de travaux, avec des intervenants venus de huit pays d’Afrique et d’ailleurs.

La conférence inaugurale a été présentée par Pr Serge Théophile Balima, qui a développé le thème du colloque : « Les pratiques de l’information et de la communication dans une société en mutation. »

Selon lui, « la réinvention des métiers de l’information et de la communication est une nécessité face aux mutations multiformes et technologiques qui impactent ces professions et, par extension, la vie des sociétés contemporaines. »

Il a toutefois précisé qu’une réinvention ne signifie pas l’abandon de toutes les normes et règles antérieures, car, selon lui, certains principes demeurent intouchables.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata

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