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Ouahigouya/Catholicisme: Monseigneur Justin Kientéga ouvre l’année jubilaire de rédemption

Ouahigouya/Catholicisme: Monseigneur Justin Kientéga ouvre l’année jubilaire de rédemption

Ouahigouya, 12 janv. (AIB) – À l’occasion de la solennité du baptême de Jésus, l’Évêque du diocèse de Ouahigouya, Monseigneur Justin Kientéga, a officiellement ouvert les portes des églises et lieux de culte du diocèse. Cet acte symbolise l’entrée des fidèles de l’Église famille de Dieu du diocèse dans l’année jubilaire de rédemption. C’était ce dimanche 12 janvier 2025, à la paroisse Cathédrale Christ Roi de l’Univers de Ouahigouya.

La communauté catholique du diocèse de Ouahigouya est officiellement entrée dans l’année jubilaire ce dimanche 12 janvier 2025.

L’acte majeur a été l’ouverture de la grande porte d’entrée de l’église cathédrale Christ Roi de l’Univers, accompagné de la lecture du décret de Mgr Justin Kientéga relatif à l’ouverture de l’année jubilaire.

Les nombreux fidèles venus assister à ce grand moment de grâce, de consolation, de miséricorde et d’espérance ont communié dans la joie et la ferveur.

Au cours de la célébration eucharistique présidée par le Père Évêque Justin Kientéga, la communauté a été invitée à un renouveau spirituel et à méditer profondément sur la naissance et le baptême du Christ Sauveur.

L’Église famille de Dieu de Ouahigouya a prié pour les leaders religieux et pour tous les chrétiens qui traverseront cette année marquant les 125 ans de la rédemption, dans l’espérance d’une fin très prochaine de la crise sécuritaire et humanitaire, et l’avènement d’une paix retrouvée au Burkina Faso.

À l’occasion de cette année jubilaire, les fidèles ont été informés des conditions d’obtention de l’indulgence plénière, une pratique de la religion catholique visant à absoudre un pratiquant de ses péchés confessés.

La bénédiction solennelle Urbi et Orbi de l’Évêque Justin Kientéga aux fidèles catholiques a clôturé la célébration.

Agence d’Information du Burkina
PN/ata

Bam : le Haut-commissaire satisfait du niveau d’engagement des travailleurs des secteurs vitaux face à la crise sécuritaire

Bam : le Haut-commissaire satisfait du niveau d’engagement des travailleurs des secteurs vitaux face à la crise sécuritaire

Kongoussi, 9 jan. 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo, a salué mardi la capacité de résilience des populations et la conscience professionnelle des travailleurs des secteurs sociaux de la province, ce qui a permis au Bam, selon lui, de rester toujours debout face à l’adversité.

Le Haut-commissaire Karim Ouédraogo a indiqué, le 7 janvier 2025, devant les forces vives de la province, qu’il apprécie l’engagement de tous les acteurs de développement du Bam en cette période de crise sécuritaire.

« Je pense particulièrement aux hommes et aux femmes qui sont dans les secteurs vitaux comme l’agriculture, l’élevage, le maraîchage, la transformation des produits forestiers non ligneux (PFNL), le commerce, les métiers et l’artisanat, le secteur minier, etc. », a-t-il déclaré.

Le Haut-commissaire Ouédraogo s’exprimait mardi lors de la première montée solennelle du drapeau national au haut-commissariat de Kongoussi en présence des forces vives du Bam.

Monsieur Ouédraogo a particulièrement salué la résilience des travailleurs de l’éducation et de la santé dans la province.

« Je voudrais saisir spécialement cette opportunité pour saluer la résilience et l’abnégation du monde éducatif à travers le corps enseignant et les élèves pour tous les résultats obtenus durant ces dernières années, malgré le contexte sécuritaire difficile. Je ne saurais oublier le secteur de la santé qui, malgré la situation actuelle, ne cesse de développer des stratégies adaptées pour répondre aux besoins de santé de la population et faciliter l’accès aux centres de santé pour une prise en charge de qualité », a-t-il dit.

Il a conclu en réitérant sa reconnaissance à l’ensemble des forces combattantes, toutes catégories confondues, aux leaders coutumiers et religieux du Bam, ainsi qu’aux différents partenaires au développement qui interviennent dans la province.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Sabou: Les populations invitées à faire du marché central un espace de prospérité et de solidarité

Sabou: Les populations invitées à faire du marché central un espace de prospérité et de solidarité

Sabou, 11 janv. 2025 (AIB) – La délégation spéciale de Sabou a exhorté les populations à faire du marché central réhabilité, un espace de prospérité et de solidarité pour améliorer les conditions de vie de leurs familles.

La population de la commune rurale de Sabou s’est mobilisée sur le site du centre commercial réhabilité, à l’invitation du Président de la Délégation Spéciale (PDS), Monsieur Abdoul Aziz KOARA, dans le cadre de la cérémonie inaugurale dudit centre, sous la présidence de Monsieur Franck Alain KABORE, PDG de Nerwaya Multivision.

Bâti sur une superficie de trois hectares et demi, ce joyau, dont la réhabilitation a coûté plus de 400 millions de francs CFA, pourrait générer une recette de 20 millions de francs CFA par an au profit de la commune.

Selon le PDS, le nouveau marché central de Sabou est constitué d’un hall central comprenant 44 box, 6 boucheries, 51 hangars de type PADEL, 119 boutiques et un local administratif. En outre, 742 hangars sont aménagés sur l’espace restant, dont 728 déjà attribués.

Il a rassuré l’ensemble de la population sur les dispositions sécuritaires et sanitaires prises pour que les activités commerciales s’y déroulent dans la quiétude.

Faisant la genèse du projet de réhabilitation du marché central, Monsieur Abdoul Aziz KOARA a expliqué que c’est dans le cadre du Programme d’Appui au Développement des Économies Locales (PADEL) que les autorités locales avaient pris cette décision.

Cependant, initialement fermé en 2021 pour un délai d’exécution de six mois, les travaux ont accusé un sérieux retard, entraînant des désagréments pour les commerçants.

C’est la raison pour laquelle, de 2022 à 2024, en plus des réalisations du PADEL, plus de cent millions de francs CFA ont été investis dans ce projet de réhabilitation grâce aux financements du Fonds Minier, de l’Agence Nationale de Développement des Collectivités Territoriales (ADCT) et sur fonds propres.

Pour conclure, il a invité la population à se l’approprier avec responsabilité et à en faire un espace de prospérité et de solidarité, car ce centre commercial est un outil pour renforcer l’économie locale et un levier pour améliorer les conditions de vie des familles.

Toutefois, il est important de rappeler que ce joyau ne pourra atteindre son plein potentiel sans une gestion rigoureuse et un engagement citoyen.
Agence d’information du Burkina
kjp/ata

FESPACO 2025 : record de participation pour une édition exceptionnelle

FESPACO2025-CinémaAfricain-Statistiques

FESPACO 2025 : record de participation pour une édition exceptionnelle

Ouagadougou, 12 janvier 2025 (AIB) – La 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a battu les records des trois dernières éditions avec une hausse notable des films réceptionnés et sélectionnés, ainsi que du nombre de pays représentés.

Le FESPACO 2025 s’annonce grandiose, avec des chiffres impressionnants : 1 351 films visionnés, 235 films sélectionnés et 48 pays représentés. Ces données montrent une nette progression par rapport aux éditions précédentes.

Les films visionnés enregistrent une hausse de 12,53% témoignant d’un regain d’engouement et d’intérêt des cinéastes pour cette biennale.

Les films sélectionnés, qui ont également connu une évolution, traduisent une amélioration de la qualité des productions.

Cela reflète les efforts considérables des professionnels du secteur, notamment des réalisateurs, pour offrir des films de qualité.

C’est aussi le signe d’une Afrique en développement qui s’impose de plus en plus dans le 7e art.

Enfin, le nombre de pays représentés, passé de 35 à 48, montre que le FESPACO continue de gagner en notoriété.

Cette progression témoigne de la vitalité et de l’essor du cinéma africain et de la diaspora, confirmant la place du FESPACO comme une plateforme incontournable pour promouvoir la diversité culturelle du continent.

Prévue du 22 février au 1er mars 2025 à Ouagadougou, cette 29e édition promet d’être un rendez-vous de célébration des talents et de la créativité.

Il est placé sous le thème : « Cinémas d’Afrique et identités culturelles » et avec pays d’invité d’honneur la République du Tchad.

Rappelons également que c’est dans ce cadre que le ministre burkinabè en charge de la Communication et de la Culture, Gilbert Pindgwendé Ouédraogo, s’est rendu à N’Djaména ce week-end pour rencontrer les plus hautes autorités du Tchad au nom du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’Information du Burkina

Le ministre Pingwendé Gilbert Ouedraogo en visite officielle au Tchad dans le cadre du Fespaco

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Le ministre Pingwendé Gilbert Ouedraogo en visite officielle au Tchad dans le cadre du Fespaco

Ouagadougou, 12 janvier 2025 (AIB) – Dans le cadre des préparatifs de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingwendé Gilbert Ouédraogo, effectue depuis hier samedi, une visite officielle à N’Djamena, au Tchad.

Porteur d’un message du Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré à son homologue le Marechal Mahamat Deby Itno, cette visite va consolider les relations de fraternité et de coopération qui lient les deux Etats.
La 29ᵉ édition du FESPACO, prévue du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025 à Ouagadougou, constitue une opportunité pour promouvoir le cinéma africain et célébrer la diversité culturelle du continent.

Le ministre est accompagné du secrétaire général du ministère, Fidèle Tamini qui s’était déjà rendu au Tchad en 2024 dans le cadre des préparatifs de cette édition.

À noter que le Tchad est le seul pays d’Afrique centrale à avoir un ambassadeur résident au Burkina Faso, témoignant de la qualité des relations bilatérales entre les deux pays.
Source: Fespaco
Agence d’Information du Burkina

Le ministre Pingwendé Gilbert Ouedraogo en visite officielle au Tchad dans le cadre du Fespaco

Tchad-Fespaco-Visite-Ministre
Le ministre Pingwendé Gilbert Ouedraogo en visite officielle au Tchad dans le cadre du Fespaco
Ouagadougou, 12 janvier 2025 (AIB) – Dans le cadre des préparatifs de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingwendé Gilbert Ouédraogo, effectue depuis hier samedi, une visite officielle à N’Djamena, au Tchad.
Porteur d’un message du Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré à son homologue le Marechal Mahamat Deby Itno, cette visite va consolider les relations de fraternité et de coopération qui lient les deux Etats.
La 29ᵉ édition du FESPACO, prévue du 22 février au 1ᵉʳ mars 2025 à Ouagadougou, constitue une opportunité pour promouvoir le cinéma africain et célébrer la diversité culturelle du continent.
Le ministre est accompagné du secrétaire général du ministère, Fidèle Tamini qui s’était déjà rendu au Tchad en 2024 dans le cadre des préparatifs de cette édition.
À noter que le Tchad est le seul pays d’Afrique centrale à avoir un ambassadeur résident au Burkina Faso, témoignant de la qualité des relations bilatérales entre les deux pays.
Source: Fespaco
Agence d’Information du Burkina

Investiture du Président Nicolás Maduro: Le Burkina réaffirme ses liens avec le Vénézuela

Venezuela-Présidence-Investiture

Investiture du Président Nicolás Maduro: Le Burkina réaffirme ses liens avec le Vénézuela

Ouagadougou, 12 janv 2025 (AIB) – Le Président de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) a représenté le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, lors de l’investiture de son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro, le 10 janvier à Caracas.

Élu le 24 juillet 2024 avec une majorité écrasante, le Président vénézuélien Nicolás Maduro a prêté serment le vendredi 10 janvier à Caracas en présence de nombreuses délégations étrangères, dont celle du Burkina Faso.

Le Burkina Faso était fortement représenté à cette cérémonie, avec une délégation conduite par le Président de l’ALT accompagnée de plusieurs personnalités du « pays des Hommes intègres ».

Lors de son discours d’investiture, le Président vénézuélien a rendu hommage aux pays membres de l’Alliance des États Souverains (AES) pour leur engagement et leur combat. Un message vivement apprécié par M. Bougma, chef de la délégation burkinabè.

Après la cérémonie, M. Bougma a échangé avec la première promotion d’étudiants burkinabè en médecine au Venezuela.

Le Burkina Faso entretient de bonnes relations bilatérales avec le Venezuela dans plusieurs domaines. L’ancien Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, s’était d’ailleurs rendu dans le cadre du renforcement de l’axe de coopération Ouagadougou-Caracas.

Source:ALT

Agence d’Information du Burkina

Centre-est : Le gouverneur invite les communautés à s’accepter pour construire une société plus juste et solidaire

Centre-est : Le gouverneur invite les communautés à s’accepter pour construire une société plus juste et solidaire

Tenkodogo, 11 janv. 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, a appelé la quinzaine de communautés vivant sur son ressort territorial, à oublier leurs querelles et à promouvoir le vivre-ensemble.

Dans le cadre du projet communautaire Naatann2, visant à promouvoir la stabilisation et la prévention des conflits violents le long de la frontière entre le Burkina Faso et le Togo à travers le renforcement de la résilience, de la cohésion sociale et de la coopération transfrontalière, l’OCADES Caritas Tenkodogo et le Comité départemental de secours d’urgence (CODESUR) ont organisé une journée communautaire, samedi, devant le Haut-Commissariat du Boulgou à Tenkodogo.

Cette activité visait à promouvoir la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans la commune de Tenkodogo. Elle a marqué un moment fort de solidarité et d’unité en rassemblant quinze communautés ainsi que les premières autorités de la région et de la commune de Tenkodogo.

Les communautés qui ont participé sont les Mossis, les Bissas, les Peuhls, les Bobos, les Samo, les Yanas, les Zoacés, les Yadses, les Yarces, les Gourounsis, les Dagaras, les Lobis, les Béninois et les Togolais vivant à Tenkodogo, ainsi que bien d’autres.

Les populations ont répondu massivement à l’appel de l’OCADES Caritas Tenkodogo et des autorités locales, témoignant de leur volonté de renforcer les liens sociaux dans une commune confrontée à des défis sociaux.

Le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Aboudou Karim Lamizana, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a déclaré :

 

 

« Merci aux organisateurs. Je voudrais inviter les communautés qui ont participé à cette journée à oublier la haine d’antan. Il vaut mieux que chacun enterre la hache de guerre pour que nous puissions nous parler et vivre ensemble. Ce sont des activités comme celle-ci qui permettent les rapprochements pour que l’on oublie nos querelles et exigences. Vous avez vu comment la parenté à plaisanterie a permis aux communautés de s’amuser comme si elles n’avaient plus de problèmes. Cela me permet de dire que cette activité est une autre arme pour lutter contre le terrorisme. J’invite les communautés à s’accepter pour qu’ensemble nous puissions construire une société plus juste et solidaire où il fait bon vivre. »

Le président de la délégation spéciale, Sami Bérenger Pooda, a relevé que « au regard de la mobilisation et des messages des communautés, les objectifs de la journée, qui étaient de permettre aux communautés de présenter leurs savoir-faire pour qu’ensemble nous puissions construire une société solide résolument tournée vers la recherche de la paix et du développement, sont atteints à 95 %. »

Soutenue financièrement par Catholic Relief Services (CRS), le projet Naatann phase 2, en langue MOBA qui signifie « Fraternité » en français, est mis en œuvre par l’OCADES.

Cette initiative s’inscrit dans un projet global visant à accompagner les communautés locales dans la recherche des voies et moyens pour vivre ensemble. « Ce que nous venons de vivre ce matin nous donne raison de continuer le projet Naatann phase 2 dans son volet cohésion sociale. »

Le projet met un accent particulier sur la cohésion sociale et la réconciliation.

« Nous avons, à travers nos sensibilisations sur des thématiques de la cohésion sociale réalisées par nos ambassadeurs de paix, réussi à toucher près de 7000 personnes dans 65 villages sur les 92 que compte la commune de Tenkodogo », a laissé entendre l’abbé Mathieu Balima, secrétaire exécutif de l’OCADES Caritas Tenkodogo.

L’événement a été ponctué par des messages de paix et l’exposition de mets traditionnels, mettant en valeur la diversité culturelle et ethnique tout en célébrant l’unité dans la diversité.

Ces moments de partage ont renforcé le sentiment d’appartenance à une communauté unique, indispensable pour surmonter les défis actuels.

À l’issue de cette journée, les organisateurs et les autorités locales ont exprimé leur satisfaction quant à la réussite de l’événement, soulignant son rôle crucial dans la consolidation de la paix et de la stabilité dans la région.
Agence d’information du Burkina

 

Sanmatenga: Un drone et des vivres pour les VDP de Ziga

Sanmatenga: Un drone et des vivres pour les VDP de Ziga

Kaya, 11 janv. 2025 (AIB) – La Coordination régionale des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) du Centre-Nord a reçu, samedi, un drone de surveillance et des vivres constitués de riz et d’huile au profit des VDP de la commune de Ziga, province du Sanmatenga.

Le don est composé de deux tonnes de riz, de dix bidons d’huile de 20 litres et d’un drone de surveillance, au profit des VDP de la commune de Ziga.

Les populations des villages de Tanghin, Mougouni et Winsinfo de ladite commune ont également bénéficié de quatre forages.

D’une valeur de plus de douze millions de francs CFA, ce don est un geste de la Société coopérative simplifiée Relwendé des artisans miniers de Mougouni (SCOOPS/RAMM), selon son président, Adama Sawadogo.

Pour lui, cette action répond à l’engagement patriotique dans la lutte contre l’insécurité lancé par le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Notre contribution vise à apporter notre touche au retour de la paix dans la province du Sanmatenga, plus précisément dans la commune de Ziga », a-t-il poursuivi.

Adama Sawadogo a invité tous les orpailleurs du Sanmatenga à suivre leur exemple pour la sécurisation de leur province.

Avant de traduire sa reconnaissance à la donatrice, le coordonnateur régional des VDP du Centre-Nord, le capitaine Kalifa Barro, a rendu hommage à tous les combattants de la liberté et de la paix tombés sur les théâtres des opérations dans la région du Centre-Nord.

Pour lui, ce don, troisième du genre après ceux du Namentenga et du Bam, encourage les VDP à poursuivre la lutte contre le terrorisme et prouve que la solidarité entre les populations, les FDS et les VDP existe et qu’elle est bien réelle.

Abondant dans le même sens, le patron de la cérémonie, le haut-commissaire du Sanmatenga, Idrissa Gamsonré, a indiqué que ce don permettra d’améliorer la capacité opérationnelle des VDP pour vaincre le terrorisme.

Le chef de circonscription administrative du Sanmatenga a ajouté que les quatre forages permettront également de renforcer l’accès à l’eau potable, une ressource essentielle et vitale pour les communautés.

Selon lui, cette initiative est non seulement une réponse aux défis sécuritaires et humanitaires auxquels fait face le Burkina Faso, mais aussi une démonstration que l’engagement collectif est une clé pour bâtir un avenir meilleur.

C’est pourquoi l’administrateur civil Gamsonré a exprimé toute sa gratitude envers la SCOOPS/RAMM tout en invitant toutes les bonnes volontés à suivre cet exemple pour soutenir les forces combattantes.

Agence d’information du Burkina

ES/ata

 

Tuy : Les Forces vives de Houndé réaffirment leur accompagnement aux autorités

Tuy : Les Forces vives de Houndé réaffirment leur accompagnement aux autorités

Houndé, 11 janv. 2025 (AIB) – Le chargé de mission à la présidence du Faso pour la région des Hauts-Bassins, Omar Traoré, a échangé, le jeudi 9 janvier 2025 à Houndé, avec les forces vives de la commune. À cette occasion, les Forces vives ont exprimé leur satisfaction par rapport à la gestion du pays par les autorités actuelles et réaffirmé leur engagement à les accompagner.

Le chargé de mission à la présidence du Faso pour la région des Hauts-Bassins, Omar Traoré, a eu des échanges directs, le jeudi 9 janvier 2025, avec les forces vives de la commune de Houndé.

Il avait à ses côtés le président de la délégation spéciale communale, Souleymane Dianda, et des responsables provinciaux de la veille citoyenne du Tuy.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de ses tournées régionales d’échange et de sensibilisation dans les 33 communes des Hauts-Bassins ainsi que les arrondissements de Bobo-Dioulasso.

Selon Omar Traoré, l’objectif est de sensibiliser sur la vision du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et d’échanger sur les initiatives présidentielles avec les populations.

Le chargé de mission pour la région des Hauts-Bassins a, au nom du président du Faso, salué le patriotisme et la résilience des forces vives de Houndé.

M. Traoré les a remerciés pour leur contribution à l’effort de paix. Il a également invité les forces vives à œuvrer pour le renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.

Lors des échanges, les forces vives ont présenté leurs préoccupations et fait des suggestions concernant la gestion de leur cité.

Les doléances ont porté notamment sur l’élargissement de la RN1 en une double voie, l’aménagement de la route Houndé-Boho Kari, l’équipement du district sanitaire en matériels médico-techniques, la réalisation d’aménagements agricoles sur le barrage de Houndé, l’organisation de l’orpaillage, etc.

Le responsable du service départemental de l’agriculture et des ressources halieutiques a apporté des éléments de réponse aux questions relatives à la mise en œuvre de l’offensive agricole et halieutique dans la commune.

À cette occasion, les forces vives ont exprimé leur satisfaction par rapport à la gestion du pays par les autorités actuelles et réaffirmé leur engagement à les accompagner.

À l’issue de la rencontre, le chargé de mission pour la région des Hauts-Bassins a salué la mobilisation des populations ainsi que leur participation aux échanges.

Il a remercié les autorités locales ainsi que la veille citoyenne pour leur accompagnement à la réussite de l’activité. Pour le PDS de Houndé, Souleymane Dianda, ce rendez-vous avec les populations est à saluer et à encourager.

Plusieurs participants ont exprimé leur satisfaction, non seulement de s’imprégner de la vision du chef de l’État, mais aussi d’avoir reçu des réponses favorables à leurs préoccupations.

C’est le cas de Dioulasso Téby, un habitant du village de Bouahoun : « J’ai posé une question sur l’aménagement de la voie Houndé-Boho Kari longue de 45 km, et on m’a rassuré que d’ici 2026, je pourrai emprunter une route neuve pour me rendre à Houndé.
Je suis donc content et satisfait », s’est-il réjoui.

Pour le président du Conseil villageois de développement (CVD) du secteur n°4 de Houndé, Yazouma Bani, cette rencontre donne beaucoup d’espoir quant à la résolution des problèmes. « On prie Dieu pour le président Ibrahim Traoré afin qu’il nous libère totalement des problèmes que nous vivons », a-t-il souhaité.

L’ouverture de cette rencontre d’échange s’est effectuée sous la présidence du Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda.

Pour rappel, les tournées régionales du chargé de mission à la présidence du Faso pour les Hauts-Bassins sont prévues du 7 au 16 janvier 2025 dans les sept communes de la province du Tuy. Bien avant l’étape de Houndé, le chargé de mission a échangé avec les forces vives des communes de Koti, Founzan, Béréba, et Boni.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

Sourou : Les producteurs du bas-fonds rizicole de Tougan offrent 2,2 tonnes de riz aux Forces combattantes 

Burkina-Sourou-Don-FDS

Sourou : Les producteurs du bas-fonds rizicole de Tougan offrent 2,2 tonnes de riz aux Forces combattantes 

Tougan, 10 janv. 2025 (AIB) – Les producteurs du bas-fonds rizicole de Tougan ont fait, vendredi, un don de 22 sacs de riz de 100 kg aux Forces combattantes de la province.

Les producteurs du bas-fonds rizicole de Tougan, dans la province du Sourou, région de la Boucle du Mouhoun, ont salué, à travers ce don, l’accompagnement des forces combattantes de la province qui leur a permis d’exploiter ce bas-fonds au cours de la saison agricole 2024, malgré la situation difficile que traverse la province.

Selon le représentant des donateurs, Youlou Koné, sans l’accompagnement des forces combattantes, il aurait été difficile d’exploiter ce bas-fonds.

« Ça n’a pas été facile. Mais grâce à l’accompagnement de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS), associé aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et à nos autorités, nous avons obtenu les résultats du bas-fonds aujourd’hui », a-t-il déclaré.

Pour le Directeur Provincial de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, Jacques Nadembeaga, c’est du riz à consommer avec fierté.

« Il faut consommer ce riz avec beaucoup de fierté, car c’est du riz produit ici à Tougan, et c’est le fruit de la sueur et du sang », a-t-il indiqué.

Le Haut Commissaire de la province, Désiré Badolo, a salué l’engagement des producteurs et les a exhortés à rester unis pour relever davantage de défis.

« Cela montre que si nous sommes unis, les ennemis auront peur. Mais si nous sommes divisés, c’est leur fierté. Je vous invite donc à rester unis pour relever d’autres défis et atteindre l’autosuffisance alimentaire dans la province du Sourou », a lancé Désiré Badolo.

Notons que cette remise a eu lieu au Haut-Commissariat du Sourou, en présence de plusieurs autorités locales et des représentants des forces combattantes.

Agence d’information du Burkina

SS/ata

 

Burkina/Souveraineté alimentaire : L’ONG Compassion International défend l’agroécologie et la sécurité foncière

Burkina/Souveraineté alimentaire : L’ONG Compassion International défend l’agroécologie et la sécurité foncière

Ouahigouya, 10 janv. 2025 (AIB) – L’ONG Compassion International, en collaboration avec ses partenaires, a organisé un forum sur l’agroécologie et la sécurisation foncière le jeudi 9 janvier 2025 à Ouahigouya. L’objectif est d’impulser une dynamique de prise en compte de l’agroécologie et de la sécurisation foncière dans les plans annuels des partenaires pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, l’agriculture (productions agro-sylvo-pastorales) occupe plus de 80 % de la population et constitue la principale source d’alimentation et de revenus.

Cependant, elle est confrontée à des obstacles tels que la variabilité du climat, qui entraîne des conditions météorologiques imprévisibles, ainsi que des infestations de ravageurs et des maladies des plantes.

Dans la région du Nord, l’accès insuffisant à des semences et des engrais de qualité, l’accès à la terre, surtout pour les femmes, et les problèmes de sécurité persistants exacerbent l’insécurité alimentaire et entravent l’efficacité des pratiques agricoles.

Cette situation préoccupante pousse à une action concertée des différents acteurs pour une solution durable en faveur des ménages de la région.

C’est dans cette optique que l’ONG Compassion International a organisé un forum sur l’agroécologie et la sécurisation foncière dans l’intention d’impulser une dynamique de prise en compte de ces deux thématiques dans les plans annuels des partenaires et de susciter des actions concrètes vers la résilience face aux besoins sociaux de base.

Une occasion pour mettre en œuvre le programme de Compassion International au Burkina Faso, notamment pour les producteurs bénéficiaires du programme dans la région du Nord.

Selon madame Kuwonu/Lankoandé Phoebe, représentante du directeur national de l’ONG Compassion International Burkina Faso, « ce forum a pour objectif de créer une dynamique forte pour l’intégration de l’agroécologie et de la sécurisation foncière dans les plans annuels de nos Églises partenaires afin de susciter des actions concrètes vers la résilience face aux besoins sociaux de base des familles dans nos zones d’intervention ».

« En renforçant ces deux piliers essentiels, nous voulons encourager des actions concrètes qui contribueront à la résilience de ces familles face aux multiples défis économiques, sociaux et climatiques.

La région du Nord est l’une des zones les plus touchées par l’insécurité alimentaire au Burkina Faso. Dans ce contexte, Compassion International, en collaboration avec ses partenaires, s’est engagé depuis plusieurs années à soutenir les communautés locales », a conclu madame Kuwonu.

La vision de Compassion International et de ses partenaires s’inscrit dans les objectifs visés par les autorités du Burkina Faso. Nous invitons l’ensemble des participants à des échanges francs pour l’atteinte des résultats escomptés, selon le secrétaire général de la région, Kouilga Albert Zongo, patron de la cérémonie.

« Ce forum, qui porte sur l’agroécologie et la sécurisation foncière, revêt une importance capitale pour notre région. En effet, ces deux thématiques sont au cœur des préoccupations socio-économiques de notre région.

L’agroécologie, en tant que système de production durable, permet de répondre aux défis liés à la dégradation des sols, à l’insécurité alimentaire et aux changements climatiques.

Quant à la sécurisation foncière, elle constitue une condition indispensable pour renforcer la cohésion sociale et encourager les investissements dans le secteur agricole », a déclaré le représentant du gouverneur de la région du Nord, Kouilga Albert Zongo.

À l’occasion de ce forum, une présentation de l’ONG Compassion International par madame Angèle Zoungrana, ainsi que deux autres communications sur l’agroécologie et la sécurisation foncière, présentées par Illyass Kafando et Inocent Lankoandé de la direction régionale de l’agriculture et des ressources animales du Nord, ont été faites au profit des participants.

En rappel, Compassion International est une organisation confessionnelle de développement de l’enfant et du jeune fondée en 1952.

Elle est installée au Burkina Faso depuis 2004. Compassion International Burkina Faso travaille en partenariat avec les Églises locales pour assurer la prise en charge sociale, économique, physique et spirituelle de plus de 115 000 enfants et plus de 5 000 mères au sein de 492 Centres de Développement pour Enfants et Jeunes (CDEJ) dans plusieurs régions du Burkina Faso, dont la région du Nord.

Agence d’Information du Burkina
BB/ATA

 

Prise de contact avec les organisations professionnelles de médias et de la communication: le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO invite les acteurs de l’infocom à constituer le « bataillon d’intervention dans le segment de la communication »

Prise de contact avec les organisations professionnelles de médias et de la communication: le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO invite les acteurs de l’infocom à constituer le « bataillon d’intervention dans le segment de la communication »

Dans le cadre des rencontres de prise de contact initiées avec les différents acteurs du département, le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a rencontré le vendredi 10 janvier 2025 à Ouagadougou les acteurs des médias et de la communication.
Cette rencontre entre le Ministre et les organisations professionnelles de médias et de la Communication (OPMC), avait pour objectifs d’échanger sur les défis du secteur de la communication, recueillir les préoccupations afin de trouver des solutions pour la bonne marche des activités dans chaque domaine.
Au cours des échanges, l’on retient que la crise sécuritaire a fortement impacté le secteur de la communication et des médias. En effet, les responsables et représentants de structures, d’entreprises, d’associations et de faîtières, ont relevé des difficultés et défis communément partagés au nombre desquels la formation, la relecture ou l’application des organiques ou réglementaires, l’accompagnement technique et financier du Ministère de tutelle, l’amélioration des conditions pour un meilleur exercice des différentes professions, leurs rôle et leur place dans le contexte de crise actuelle, etc.

En réponse à ces préoccupations, le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a rassuré que la dynamique actuelle est de « consolider » les acquis tout en « ajoutant de la terre à la terre ». Il a proposé aux acteurs d’inscrire les différentes préoccupations évoquées dans un document technique qui pourrait servir d’outil de plaidoyer. « Au-delà des cadres formels de concertation, nous voulons une « collaboration participative ». Tant que nous-nous parlerons, nous trouverons des solutions”, a-t-il dit.

Le ministre a montré sa disponibilité à échanger et à accompagner les organisations professionnelles des médias et de la communication pour un rayonnement du secteur de l’infocom. Il a invité ces derniers à se mettre non seulement en ordre bataille en jouant leur partition dans la lutte actuelle engagée contre le terrorisme au Burkina mais aussi accompagner la vision du Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et surtout être une force de proposition.

Du reste, le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a lancé l’appel aux acteurs de l’infocom à se constituer en « bataillon d’intervention » sur le segment de la communication afin de redorer l’image du Burkina Faso dans sa quête de souveraineté véritable.

DCRP/MCCAT

MCCAT : Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO prend langue avec des responsables de structures et les partenaires sociaux

MCCAT : Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO prend langue avec des responsables de structures et les partenaires sociaux

Au lendemain de sa prise de fonction le 10 décembre dernier, le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a entamé une série de rencontres avec les responsables des structures centrales, rattachées et les partenaires sociaux du département.

Des cadres qui ont permis au Ministre de décliner une fois de plus sa vision à la tête du Ministère, mais aussi de recueillir les préoccupations des acteurs à l’interne pour mieux découvrir les structures dans leur fonctionnement et leurs spécificités.

Pour le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, les maîtres-mots de sa gouvernance sont l’engagement, l’innovation et l’esprit d’équipe. Dans ce sens, le Ministre a rappelé la nécessité de mener des activités à fort impact, conformément aux orientations données par les plus hautes autorités.

Aux partenaires sociaux, le Ministre a rappelé leur rôle de veille pour une gouvernance vertueuse mais également la nécessité d’être une force de proposition pour accompagner l’autorité. Il a surtout rappelé la nécessité de maintenir le dialogue permanent entre les acteurs.

DCRP-MCCAT

Des acteurs veulent saisir les opportunités de l’IA pour le développement de l’Afrique

Des acteurs veulent saisir les opportunités de l’IA pour le développement de l’Afrique

Ouagadougou, 11 janv. 2025 (AIB) – Des acteurs du développement réunis au sein de l’ONG Wekre Innovation Burkina Faso (WIBF) ont organisé samedi la première édition du Forum sur l’Intelligence Artificielle de Ouagadougou (FIAO), pour réfléchir aux opportunités qu’offrent les nouvelles technologies pour le développement du continent africain.

La ministre en charge de la Transition digitale, représentée par son conseiller technique Tegwende Idriss Tinto, a ouvert samedi 11 janvier 2025 la première édition du Forum sur l’Intelligence Artificielle de Ouagadougou (FIAO), pour cerner les facilités que proposent les nouvelles technologies dans la transformation de l’Afrique.

« Ce forum se veut un cadre d’échange entre les professionnels, les étudiants, les enseignants-chercheurs et les décideurs, afin de développer des stratégies pour mieux profiter de l’IA dans notre développement », a déclaré le président du comité d’organisation, Limaba Lompo.

Au cours de cette rencontre de partage d’expérience, il s’agira également de trouver des voies et moyens pour une utilisation responsable de l’intelligence artificielle afin d’en éviter les aspects négatifs sur la société, a ajouté Limaba Lompo.

Placé sous le thème « Impact et opportunités de l’intelligence artificielle en Afrique », la rencontre sera ponctuée de conférences et d’ateliers pratiques sur des domaines bien précis de l’IA, notamment l’éducation et la gestion d’entreprises.

Selon le conseiller technique du ministère en charge de la Transition digitale, Tegwende Idriss Tinto, l’IA constitue un levier puissant pour améliorer les systèmes de santé, transformer l’agriculture et renforcer les systèmes éducatifs de l’Afrique et du Burkina Faso en particulier.

Pour lui, les progrès technologiques offrent une opportunité exceptionnelle de repenser les approches et de redéfinir les priorités de développement, dans un contexte de défis socio-économiques et sécuritaires importants.

C’est pourquoi, saluant la tenue de la première édition du FIAO, M. Tinto a réitéré l’engagement du gouvernement à créer un environnement favorable à l’innovation, en développant des politiques publiques adaptées, en investissant dans des infrastructures numériques modernes et en soutenant l’innovation locale et l’ingéniosité de la jeunesse.

Le conseiller technique a dit espérer que cette rencontre aboutisse à l’élaboration d’un référentiel national en matière d’intelligence artificielle au Burkina Faso.

« Ce forum prépare les acteurs à une bonne compréhension du sujet, afin qu’au moment de l’élaboration de la stratégie, ils puissent apporter des contributions constructives », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

 

Burkina : 38 personnes distinguées par les pompiers

Burkina : 38 personnes distinguées par les pompiers

Ouagadougou, 10 janvier 2024 (AIB) – La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a reconnu vendredi le mérite de la ministre en charge de l’Économie numérique, Aminata Zerbo/Sabané, et de 37 soldats du feu pour leurs actions en faveur de la protection civile au Burkina Faso.

Trente-huit décorations, dont 2 dans l’Ordre du Mérite burkinabé, 3 médailles d’Honneur militaires, 18 médailles militaires, 12 médailles d’Honneur des Sapeurs-Pompiers, et une médaille de la Croix du Combattant ont été décernées par la BNSP à son personnel et à ses collaborateurs pour la qualité de leurs services, leur dévouement et leur professionnalisme.

Parmi les récipiendaires figure la ministre de l’Économie numérique, Aminata Zerbo/Sabané, décorée à titre exceptionnel, médaillée d’Honneur des Sapeurs-Pompiers avec étoile d’or.

Selon le commandant de la BNSP, le colonel Daba Nanon, il est de coutume que chaque année, les forces armées nationales reconnaissent les mérites des sapeurs-pompiers et de certains collaborateurs pour leur appui à la protection civile.

Il a saisi l’occasion pour inviter les récipiendaires à continuer de donner le meilleur d’eux-mêmes dans un esprit de patriotisme dans leurs missions quotidiennes.

L’adjudant-chef Marie Idogo, pour qui cette décoration est une invite à redoubler d’efforts, a dédié sa médaille à sa hiérarchie et à sa famille.

« Je suis honorée car cette distinction prouve que ma hiérarchie apprécie le travail que je fais », a déclaré l’adjudant-chef Idogo, qui est à sa 17e année de service.

Le sergent-chef Kombatanga Frédéric Régis a, pour sa part, accueilli sa décoration avec joie et fierté, indiquant que cette distinction, qui met en lumière son quotidien, est « hautement significative ».

À l’en croire, en 22 années de service, il a effectué plusieurs missions de protection civile et participé à des opérations de sécurisation du territoire.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Burkina-Justice : Un infirmier bientôt devant le juge pour un viol présumé

Burkina-Justice : Un infirmier bientôt devant le juge pour un viol présumé

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I, Blaise Bazié, a annoncé qu’un infirmier sera traduit en justice pour le viol présumé d’une femme qui assistait son mari à l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Selon le procureur Blaise Bazié, c’est le mardi 7 janvier 2025 que son parquet a été informé, par voie de presse en ligne « Libreinfo », d’un viol présumé commis dans l’enceinte du CHU Yalgado Ouédraogo.

Le même jour, il a instruit la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Ouagadougou de vérifier les faits et de diligenter une enquête.

Lors des vérifications, il a été établi que la victime avait déjà saisi la Brigade Ville de Nongremassoum pour des présumés faits survenus dans la matinée du dimanche 5 janvier 2025, vers 10 heures, au bloc des urgences de l’hôpital, a-t-il précisé.

La victime, a-t-il ajouté, « assistait son époux hospitalisé qui, malheureusement, a succombé à sa maladie le même jour ».

De plus, « une réquisition à personne qualifiée effectuée par cette unité a permis à la victime d’être prise en charge par un gynécologue ».

« Le mis en cause a déjà été identifié et il s’agirait d’un infirmier en service à l’Unité des Urgences Médicales du CHU Yalgado Ouédraogo. L’enquête est en cours et, à son issue, il sera déféré pour répondre de ses actes », a-t-il affirmé.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina-Justice : 53 personnes impliquées dans 12 dossiers jugés en novembre et décembre 2024

Burkina-Justice : 53 personnes impliquées dans 12 dossiers jugés en novembre et décembre 2024

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – Le procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouaga I (TGI), Blaise Bazié, a indiqué vendredi que 53 personnes impliquées dans 12 dossiers ont été jugées en novembre et décembre 2024 lors de deux sessions de jugement du pôle économique et financier de sa juridiction.

Selon le procureur Blaise Bazié, le pôle économique et financier du Tribunal de Grande Instance de Ouaga I a tenu deux sessions de jugement d’affaires relevant de sa compétence au cours des mois de novembre et décembre 2024, au cours desquelles 22 dossiers ont été inscrits au rôle, impliquant 117 prévenus.

À l’issue de ces sessions, il a informé que « le tribunal a pu juger 53 personnes impliquées dans 12 dossiers, pour des infractions de détournement de deniers publics, d’enrichissement illicite, de faux et usage de faux en écriture publique, de blanchiment de capitaux, et d’acceptation de cadeaux indus ».

Les autres infractions incluent « surfacturation, favoritisme, abus de fonction, corruption dans la commande publique, fraude douanière et fiscale, escroquerie, abus de confiance, et trafic de stupéfiants ». Les autres dossiers, a-t-il noté, ont été renvoyés pour divers motifs.

Les peines d’emprisonnement prononcées lors de ces sessions vont de 12 mois assortis de sursis à 15 ans fermes. Les amendes prononcées au profit du Trésor public s’élèvent à environ sept milliards de francs CFA, sans préjudice des dommages et intérêts accordés à l’État, a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina : Macron refuse de rompre avec la Françafrique et le paternalisme, selon Imhotep Bayala

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Burkina : Macron refuse de rompre avec la Françafrique et le paternalisme, selon Imhotep Bayala

Ouagadougou, 10 janvier 2025 (AIB) – La déclaration du président français, Emmanuel Macron, sur la prétendue ingratitude des Africains envers l’effort des soldats français au Sahel montre le refus de la France de rompre avec la Françafrique et ses relations de domination envers les dirigeants africains, a confié l’activiste Imhotep Serges Bayala à l’AIB.

Devant ses ambassadeurs, le 6 janvier, le président Emmanuel Macron a déclaré que des dirigeants africains « ont oublié de dire merci » à la France, sans laquelle ils ne seraient pas à la tête de pays souverains.

Il a également estimé que l’armée française, qui aurait eu raison d’intervenir en Afrique, n’a pas été chassée de ce continent, mais que c’est par politesse que la France a laissé aux dirigeants africains l’initiative d’annoncer le retrait planifié des soldats français de leur territoire.

Pour l’activiste et analyste politique Imhotep S. Bayala, c’est plutôt la France qui doit songer à présenter des excuses à l’Afrique pour ses pratiques coloniales inhumaines et les pires formes de crimes qu’elle a commises en Afrique.

« Parler de cette manière à des dirigeants africains consacre, une fois de plus, le refus formel de la France de rompre les relations franco-africaines et de demeurer dans un rapport de domination, de colonisation, de condescendance et de paternalisme », a fustigé Serges Bayala.

Pour lui, cette sortie du président Macron justifie encore plus clairement les aspirations de souveraineté et d’émancipation des peuples africains vis-à-vis de la France, pour ne plus subir ce manque de respect et ce révisionnisme de l’histoire.

De l’avis de M. Bayala, la France doit non seulement des excuses publiques à toute l’Afrique pour la colonisation et les crimes liés, mais également pour sa complicité avérée dans les assassinats de leaders et de héros africains, pour les massacres et les génocides tels que celui au Rwanda et le massacre du camp de Thiaroye.

Comme la plupart des analystes, Bayala rappelle que c’est à la France d’être reconnaissante envers l’Afrique car, à deux reprises, pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les Africains l’ont sauvée des griffes nazies et lui ont permis d’exister en tant qu’État.

La France ne se contente pas de se moquer de la douleur des peuples africains. Elle demande que ses victimes lui disent « merci pour toutes les atrocités subies », s’est-il insurgé.

« Nous pensons qu’au carrefour de l’ingratitude et de la méchanceté, c’est la France qui répond présente dans ses rapports à l’Afrique », a-t-il ajouté.

Selon lui, le revers et l’échec de la diplomatie française sur le continent peuvent être expliqués par le recours aux mensonges de la part des autorités françaises, qui ne manquent pas d’occasion pour étaler de l’arrogance, irritées par le fait que l’armée française soit chassée de l’Afrique et non pas partie d’elle-même.

« Si la France est une nation civilisée, elle sera invitée à la table des intérêts équitables, à la table du respect mutuel. Et si elle continue de se comporter comme une nation qui peine à emprunter la voie de la civilisation et de l’humanisation achevée, elle sera laissée sur le carreau et abandonnée par tous », a-t-il conclu.

Les propos du président Macron ont réveillé le courroux des Africains, notamment celui des gouvernements sénégalais et tchadien, ainsi que celui du gouvernement ivoirien qui a exprimé une réponse désapprobatrice.

Agence d’Information du Burkina
DNK/ata

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