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Côte d’Ivoire : Après 60 ans d’existence, l’AIP veut être «une agence de presse transversale et globale»

Côte d’Ivoire : Après 60 ans d’existence, l’AIP veut être «une agence de presse transversale et globale»

Abidjan, 02 juin 2021 (AIP)-La Directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP), Barry Sana Oumou, s’est engagée mercredi, à faire de son média qui fête ses 60 ans d’existence, «une agence de presse transversale et globale».

«Actuellement le grand défi est d’être une agence de presse transversale et globale, qui propose un ensemble de produits et techniques permettant l’utilisation simultanée et interactive de différents modes de représentation de l’information, à savoir le texte, le son, l’image et la vidéo”,  a affirmé Mme Sana.

Auréolée du prix de la meilleure agence de presse, lors de la première édition du  Salon et Awards de la Presse Numérique de Côte (PNCI), la directrice centrale s’est voulu rassurante, à cet égard. “Soyez assurés que nous y arriverons”, a-t-elle déclaré.

Selon Mme Barry Sana, confrontée à des fortunes diverses, cette maison de presse a su s’adapter et se régénérer, grâce à un personnel “passionnément dynamique, ambitieux, motivé et entreprenant, qui s’engage au service de tous les citoyens et de l’information en vue de livrer une production équilibrée, diversifiée et plurielle”.

Et ce, dans l’optique de contribuer efficacement au rayonnement de la Côte d’Ivoire au-delà de ses frontières, selon elle.

A cet égard, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly a, dans son adresse solennelle, promis apporter son soutien à cette entreprise de service public,  pour qu’elle demeure “une vitrine lumineuse de l’information en Côte d’Ivoire”. M. Coulibaly a félicité le management et la capacité à anticiper avec rigueur et dans un esprit collaboratif, de la directrice de l’Agence Ivoirienne de Presse.

De 2010 à 2020, l’’AIP a entrepris, notamment, de renforcer les capacités professionnelles et opérationnelles des agents pour gagner le challenge de la mise en ligne en temps réel et d’améliorer les conditions de vie du personnel.

Les festivités du soixantenaire de l’AIP s’étendront sur deux jours, avec, d’emblée, la cérémonie d’ouverture suivie de deux panels portant respectivement sur “Les agences de presse à l’ère des nouveaux outils de communication et des infox” et  “De la dépêche à l’article de presse : quels nouveaux modes de consommation, de l’information”. Une journée porte ouverte clôturera cette activité commémorative, le 3 juin 2021,

Agence ivoirienne de presse

nmfa/fmo

NB : Le titre et le lead sont de l’AIB.

Banfora : un adolescent à la barre pour avoir volé 1 700 000 FCFA

Burkina-Justice-Procès

Banfora : un adolescent à la barre pour avoir volé 1 700 000 FCFA

Ouagadougou, 2 juin 2021 (AIB)-Un adolescent de 17 ans et deux de ses amis qui projetaient d’organiser un barbecue avec les 1 700 000 FCFA volés à son papa, ont été entendus mardi par le TGI de Banfora.

Le mardi 1er juin 2021, un adolescent de 17 ans et deux de ses amis ont été entendus par le Tribunal de grande instance de Banfora pour des faits de vol et de recel.

L’adolescent a reconnu avoir pris dans la chambre de son père, d’abord 200 000FCFA et ensuite 1 500 000FCFA.

Après son forfait, il a fait appel à deux amis pour compter son butin dans un endroit isolé.

Un passant qui les a surpris, a obtenu 200 000FCFA contre son silence.

Le présumé voleur a également remis 80 000FCFA à ses deux amis et a offert plusieurs fois, 40 000FCFA à des filles de joie.

Les trois acolytes projetaient ensuite de se rendre au niveau des Cascades de Karfiguela pour un barbecue et une partie de beuverie quand la police a mis la main sur eux.

Pendant que l’adolescent va rester en détention préventive en attendant la fin de son jugement, ses deux amis poursuivis pour faits de recel, ont été condamnés à 12 mois avec une amende d’un million de francs FCFA, le tout assorti de sursis.

Agence d’information du Burkina

my-ao/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : La vaccination contre la Covid-19 pas obligatoire mais recommandée (ministre Santé)

Burkina-Santé-Covid-Vaccination

Burkina : La vaccination contre la Covid-19 pas obligatoire mais recommandée (ministre Santé)

Ouagadougou, 02 juin 2021(AIB)-La vaccination contre la Covid-19 n’est pas obligatoire mais recommandée, a déclaré mercredi, le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, après le lancement de la campagne.

«La vaccination n’est pas obligatoire. Elle est encouragée, elle est recommandée», a affirmé mercredi le ministre burkinabè de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo, à l’issue du Conseil des ministres.

Plus tôt dans la matinée, M. Ouédraogo a lancé la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les 115 200 doses d’AstraZeneca reçues dimanche nuit grâce au mécanisme Covax.

«Il s’agit d’une vaccination volontaire et nous encourageons les populations vulnérables à adhérer à cette campagne de vaccination qui permettra de réduire de façon importante la transmission de la maladie d’une personne à une autre et  surtout de réduire l’incidence des formes graves de la Covid-19», a exhorté Charlemagne Ouédraogo.

Pour la présente campagne, les professionnels de la santé, les candidats aux pèlerinages et les personnes vivant avec des comorbidités tels que l’hypertension, le diabète et l’insuffisance rénale, sont prioritaires, a dit le ministre.

Charlemagne Ouédraogo a assuré que les prochaines livraisons viendront à temps pour permettre aux vaccinés d’avoir leurs deuxièmes doses.

Il a indiqué que d’autres vaccins viendront pour permettre aux Burkinabè de faire leur choix et participer à la riposte contre la maladie.

1 688 agents de santé et 844 volontaires ont été mobilisés et les ressources ont été budgétisées pour éviter «les souffrances de rétributions», foi du ministre de la Santé.

Agence d’information du Burkina

ao-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gnagna : La Direction provinciale de l’Education tient son premier conseil de direction

Les acteurs de l'éducation ont fait le bilan des activités administratives et pédagogiques de la Gnagna.

Burkina-Administration-Education-Rencontre

Gnagna : La Direction provinciale de l’Education tient son premier conseil de direction

 Bogandé, (AIB)-La Direction Provinciale de l’Education Préscolaire Primaire et Non Formelle (DPEPPNF) de la Gnagna (Est) a tenu le lundi 31mai 2021, à Bogandé, sa première session de conseil de direction de l’exercice 2021 sous la présidence de son Directeur provincial Salam Ouédraogo.

 Cette rencontre statutaire de la Direction en charge de l’Education préscolaire, primaire et non Formelle dans la province de la Gnagna a réuni les chefs de circonscription d’éducation de base, les chefs de services internes de la DPEPPNF et les partenaires sociaux tels que les Associations des parents d’élèves (APE), les Associations des mères éducatrices (AME) et les structures syndicales.

Ce premier conseil de l’an 2021  a permis de faire le bilan du deuxième trimestre de l’année scolaire 2020-2021 et le compte rendu sur les orientations issus du conseil de cabinet élargi.

Les participants se sont également rassuré des préparatifs des examens et concours scolaires.

En somme, il ressort que les activités administratives et pédagogiques notamment la tenue des différentes évaluations scolaires, le suivi et l’encadrement des activités pédagogiques et l’organisation des activités sportives et culturelles se sont bien déroulées dans l’ensemble des circonscriptions d’éducation de base. On affiche un taux de plus de 90% de réalisation des activités programmées.

Ces dernières semaines, la situation sécuritaire s’est de plus en plus dégradée dans certains villages de Manni et de Bogandé . Plus d’une dizaine d’écoles dans les CEB de Manni 2 et Bogandé 2 ont été contraint de fermer sous peine de représailles terroristes.

 » Les préparatifs des examens et concours scolaires vont bon train » c’est la déclaration faite par les CCEB à cette session.

A entendre le DPEPPNF, Salam Ouédraogo, les feuilles d’examen ont été réceptionnés et les budgets disponibles.

Il a instruit à chaque chef de circonscription à prendre connaissance du budget alloué à l’organisation de l’examen et de prendre attache avec le service de la gestion des ressources financières à toute fin utile.

La province de la Gnagna compte au total 7607 candidats répartis dans 36 centres d’examen. Pour l’accompagnement de ces élèves, l’administration et la correction des épreuves et le secrétariat,  1060 personnels enseignants seront mobilisés.

Un compte rendu du conseil de cabinet élargi tenu les 8 et 9 avril 2021 à Ouagadougou, a été fait par le directeur provincial Salam Ouédraogo.

Les orientations portent essentiellement sur la véracité et la fiabilité des informations transmises à la hiérarchie, la conduite des rencontres d’informations et de sensibilisation sur les réformes et les actions entreprises par le ministère et les dispositions à prendre afin de minimiser les effets du déblocage tardive des ressources financières.

En outre les questions sur les Assises nationales de l’Education nationale, l’éducation en situation d’urgence, la deuxième édition de la collecte de fonds et la mise en œuvre du statut particulier ont été également abordés.

Le DPEPPNF de la Gnagna Salam Ouédraogo a exhorté tous les acteurs de l’éducation dans la Gnagna à s’impliquer d’avantage pour la bonne marche des activités.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou Tindano (AIB Gnagna)

 

Bam : Lancement d’un projet de renforcement de la cohésion sociale et de la stabilité

2. Les membres du comité Technique de Suivi du projet (CTS) se sont engagés à bien jouer leur partition dans la mise en œuvre du projet.

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Bam : Lancement d’un projet de renforcement de la cohésion sociale et de la stabilité

Kongoussi, (AIB)-L’association Sougri Nooma pour le développement (ASND) a lancé le 28 mai 2021 à Bourzanga, le projet RENCOSS qui vise à renforcer la cohésion sociale et la stabilité dans la commune par l’insertion professionnelle.

L’association Sougri Nooma pour le développement (ASND) veut contribuer au renforcement de la cohésion sociale et de la stabilité à Bourzanga.

Pour ce faire, elle compte former au moins 350 personnes à des emplois structurants pour favoriser la cohabitation pacifique entre populations hôtes et celles déplacées.

Elles seront formées en maçonnerie, en soudure, à la saponification, au maraichage, au séchage de légumes, à l’élevage (embouche bovine, culture et conservation de fourrage) et à l’hôtellerie (commis d’hôtel).

C’est à travers un atelier qui a réuni les membres du comité technique de suivi (CTS) que l’association Sougri Nooma pour le développement a lancé le projet à Bourzanga.

Le projet renferme deux volets. Un volet de renforcement de la cohésion sociale qui englobe les formations aux métiers et un autre qui concerne la stabilité de la commune qui englobe des activités socio-culturelles (tournoi de football inter village, prestations de théâtres forum et la tenue d’un « Dassandaga »).

1. Le président de l’ADSN Boukaré Kinda à gauche, le premier adjoint au maire de Bourzanga Paul Sawadogo au milieu et le représentant du conseil régional du Centre Nord.

Le public cible est âgé de 16 à 70 ans et concerne la population de Bourzanga et celle déplacées internes. La formation se déroulera entre deux et trois mois.

Selon le coordonnateur du projet RENCOSS Christophe Sibiri Koutawindé, le projet est financé par expertise France à plus de 151 millions de FCFA et se veut spécifique.

«L’approche d’Expertise France étant d’allier la formation théorique et pratique, le programme de Bourzanga, prévoit en exemple la construction d’une auberge communale.

Cette construction va permettre de former des jeunes en maçonnerie et aussi en gestion hôtelière (commis d’hôtel).

Au final, nous aurons des jeunes qui seront formés en maçonnerie, une auberge fonctionnelle qui sera gérée par les jeunes formés de la commune.

Il en est de même au niveau de la soudure. Nous allons réaliser un parc métallique de vaccination. 20 jeunes seront formés   en atelier puis sur chantier lors de la construction du parc destiné aux éleveurs de la commune.

Cette approche permet de consolider la formation théorique par une formation pratique sur des réalisations qui renforcent le développement de la commune» a-t-il expliqué.

Le premier adjoint au maire de la commune de Bourzanga Paul Sawadogo a salué l’action de Expertise France pour la mise en œuvre de ce projet.

Il a remercié l’association de développement Sougri- Nooma pour s’être engagée aux côtés des populations de la commune de Bourzanga pour son développement malgré le contexte sécuritaire difficile.

Pour  lui, le projet RENCOSS  va effectivement renforcer les liens du vivre ensemble entre les déplacées internes et les population de sa commune.

Quant au représentant de  Expertise France  Eugène claver Dabiré, le projet est sur le bon chemin à Bourzanga au regard des activités déjà menées et de celles en cours de réalisation. Il a encouragé les acteurs de sa mise en œuvre à rester dans la même dynamique afin de garantir un franc succès au projet.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Burkina : Le Conseil supérieur de la communication lance la numérisation de ses archives

Burkina-Communication-Régulation-Numérisation

Burkina : Le Conseil supérieur de la communication lance la numérisation de ses archives

Ouagadougou, 2 Juin 2021 (AIB)- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a officiellement lancé mardi, la numérisation de ses archives avec le concours de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, rapporte  le quotidien public Sidwaya.

L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki, a assuré que le projet de numérisation a coûté environ 1 milliard de F CFA.

L’Ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Tamotsu Ikezaki,  a expliqué que la numérisation est un processus basé sur la technologie qui permet d’assurer la sécurité, l’intégrité, l’authenticité et la fiabilité des documents, rapporte Sidwaya.

Selon le journal, le projet de numérisation a coûté environ 1 milliard de F CFA et l’équipement de l’archivage numérique est constitué de scanners, d’ordinateurs et d’un logiciel d’archivage.

Le Président du CSC, Mathias Tankoano a traduit sa gratitude au peuple japonais et à son diplomate pour le soutien constant à son institution.

Selon lui, «la bonne gestion des archives est d’une importance capitale dans la vie de toute organisation».

Pour M. Tankoano, «les archives constituent la mémoire de nos administrations et aide à la prise de décision pouvant garantir une bonne gouvernance administrative».

Grâce à ce soutien de l’Ambassade du Japon, le Conseil supérieur de la communication a réalisé son projet de plan stratégique 2017-2021.

HB/wis/ak

Photo : Editions Le Pays

 Réconciliation, politique  et nécrologie  au menu des journaux burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Réconciliation, politique  et nécrologie  au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou 2 juin 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè  de ce mercredi,   évoquent  à leur Une, la question de la réconciliation nationale,  de la rencontre du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),  sans oublier la mort de l’ancien patron du parti, Assimi Kouanda, hier mardi à  Abidjan.

«Assimi Koanda : Blaisiste jusqu’à la tombe»,  affiche  à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur  Paalga.

Le journal, à travers sa rubrique «Regard sur l’actualité», renseigne que  l’ex- patron  du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),  Assimi Koanda s’est éteint hier mardi 1er juin 2021 à Abidjan, à la suite d’un malaise cardiaque à   65 ans.

Selon lui,  l’exilé politique qui vivait en Côte d’Ivoire à la suite de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a été en première ligne  du combat du verrou constitutionnel ayant fini par emporter le régime Compaoré après 27 ans de pouvoir.

De son côté,  le quotidien privé précise  que l’ex secrétaire  exécutif  national (SEN) du CDP  a occupé de multiples fonctions dans le monde universitaire avant d’être nommé directeur de cabinet du président Blaise Compaoré.

Quant au quotidien d’Etat Sidwaya, il note à  sa manchette : Décès de Assimi  Kouanda : +la surprise du chef+ s’en est allé ».

Pour le journal public, M. Kouanda a  débuté sa carrière politico administrative  comme maire de l’arrondissement de  Nongr-Massom et ensuite ambassadeur au Maroc.

Dans la même veine,  journal privé L’express du Faso écrit : «Deuil : Assimi Kouanda a tiré sa révérence ».

Le  quotidien bobolais soutient également  que l’ancien SEN du parti du CDP   Kouanda était un fidèle parmi les fidèles  du président Compaoré.

Au sujet du retour des exilés, le même journal  précise  que   le ministre en charge  de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré  laisse entendre que : « Celui qui a un dossier en justice, ira voir le juge».

Pour le confrère, M. Diabré  a décliné hier mardi à Ouagadougou, au cours d’un point de presse, les actions à mener pour aboutir au Forum national de réconciliation qui aura lieu courant 2021 au Burkina.

Le quotidien privé L’Observateur Paalga arbore  à sa Une : Réconciliation nationale : Non, je ne suis pas au chômage ».

A le lire, le premier responsable du département en charge de la question de la réconciliation nationale  rassure que le processus est sur de bons rails , car selon lui, «ses journées sont faites d’audiences et d’audiences ».

Sidwaya  fait cas de  plusieurs sujets à l’ordre du jour dont la mise en place d’un Conseil national d’orientation et de suivi (CNOS) de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

« En matière de gestion des finances publiques : le pouvoir du MPP fait pire que le CDP », Achille Tapsoba publie à sa Une, le journal Le pays.

A l’en croire, le président du groupe parlementaire CDP Achille Tapsoba a  signifié hier mardi à Ouagadougou au cours d’une rencontre avec la presse que le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès gère mal les derniers publics.

Le confrère  rappelle que M. Tapsoba  s’est appesanti sur le bilan de son parti depuis la validation de leur mandat lors de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale jusqu’ à sa  clôture.

Le quotidien d’Etat Sidwaya pour sa part,  révèle que  le CDP dénonce des incohérences  liées à  la gouvernance au Burkina Faso

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Gnagna : Un festival pour magnifier la culture et la réconciliation

La troupe de masques de la commune de Manni ont joué leur partition.

Burkina-Culture-Festival

Gnagna : Un festival pour magnifier la culture et la réconciliation

Bogandé, (AIB)-Débutée le 28 mai dernier dans le village de Goré à quelques encablures de Manni, la 7e édition du Festival des Sonorités Traditionnelles de Goré (FESTRAG) a connu son épilogue, le dimanche 30 mai 2021, en présence du ministre des Transports , de la Mobilité Urbaine et de la sécurité routière, Vincent T Dabilgou.

Le village de Goré a abrité, pour la septième fois, le festival des Sonorités Traditionnelles de Goré sous le thème : «La culture ciment des nations, facteur de réconciliation».

Du 28 au 30 mai 2021, les festivaliers venus des différentes communes de la Gnagna, les fils et filles de la localité et les ressortissants de la commune de Manni vivant à Ouagadougou ont ainsi pris part à une série d’activités culturelles et traditionnelles.

Il s’agit entre autres, des prestations de troupes traditionnelles telles que les troupes de masques issus des villages de Manni.

Les professionnels du tam-tam de la troupe Ganta ont ravi la vedette avec une prestation de qualité.

La troupe Yarcés de Napamboumbou, la troupe Ganta , la troupe Yembilma et les tambourins étaient de la partie.

Au nombre des vedettes de la chanson traditionnelle, on a noté la présence de la cantatrice Marie Gayeri, Ouoba Yourmaye , Attina Koatchari et Sawadogo Djadjingui.

L’innovation de cette 7eme édition, est l’introduction du défilé des cavaliers de Tambousgou et celui des dromadaires.

Le ministre Vincent T. Dabilgou (au milieu) désormais ambassadeur du FESTRAG.

Selon le président de l’Association Bayiri Koamba , Bilarga Sawadogo alias  » Bill de Goré « , promoteur du festival, le pari de l’organisation est gagné après le rendez-vous manqué de 2020 pour cause de la pandémie à coronavirus.

Par rapport au thème de l’édition, le promoteur se veut formel, «le jour que nous abandonnons la culture nous serons perdus».

Il a rendu des hommages mérités à la chefferie coutumière, garante des traditions avant d’inviter les populations à la solidarité, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble gage de paix.

Manifestation culturelle et annuelle, le FESTRAG se veut un cadre de promotion des us et coutumes pour la préservation des savoirs ancestrales.

Pour le promoteur du FESTRAG, Bilarga Sawadogo, le pari de l’organisation est gagné.

«Le FESTRAG doit désormais être une affaire de tous les fils et filles de la commune de Manni»,foi du parrain culturel Songri Tindano.  A son avis, Il est nécessaire que les forces soient fédérées pour une meilleure promotion des valeurs culturelles.

Le ministre Vincent T Dabilgou fait ambassadeur de la Culture

Ils sont deux personnalités à être faits « ambassadeurs du de la Culture ». Il s’agit du ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la sécurité routière, Vincent T Dabilgou par ailleurs président de la cérémonie et du Haut-commissaire de la Gnagna, Laurent Bado.

Des certificats de reconnaissance ont été également décernés à certaines personnes ressources pour leurs contributions à la réussite du festival.

Pour le ministre Vincent T. Dabilgou, président de l’édition, dans le contexte de mondialisation, chaque pays a intérêt à se préparer afin de montrer aux yeux du monde entier sa culture.

Le parrain culturel Songri Tindano a sonné la mobilisation des filles et fils de la commune de Manni au tour du FESTRAG.

C’est pourquoi il a salué l’adhésion populaire au festival au regard de la forte mobilisation des communautés mais aussi leurs capacités de résilience face aux menaces terroristes. « Nous devons aller au-delà de la culture pour nous réconcilier pour un vivre-ensemble  » a-t- il soutenu.

Le thème de l’édition, «La culture ciment des nations, facteur de réconciliation» a été traité en conférence par le directeur provincial de la Culture de la Gnagna, Brahima Ouédraogo. Il a énuméré certaines valeurs traditionnelles puis a exhorté les populations à les cultiver pour la cohésion sociale, le vivre-ensemble et l’épanouissement de tous les citoyens.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO (AIB-Gnagna)

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 JUIN 2021

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 2 JUIN 2021

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a enregistré une journée sans décès du Covid-19, une première depuis le 30 juillet, et plusieurs autres pays continuent d’alléger leur dispositif sanitaire, tandis que la pandémie s’aggrave à l’inverse en Asie du Sud-Est.

 

CITE DU VATICAN – L’Eglise catholique a inscrit mardi dans son droit interne un article explicite sur les crimes sexuels commis par des prêtres contre des mineurs, un ajout réclamé de longue date par les victimes de pédophilie.

 

TULSA (Etats-Unis) – Un siècle exactement après un massacre ayant visé la population noire de Tulsa, Joe Biden a effectué mardi une visite historique dans cette ville de l’Oklahoma pour « rompre le silence » et promettre de combler le fossé racial encore béant aux Etats-Unis.

 

JERUSALEM – A la veille de la date-butoir, les adversaires du Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu ont accéléré mardi les négociations pour trouver un accord sur un nouveau gouvernement censé incarner le « changement » et mettre un terme à plus de deux ans de crise politique.

 

BOGOTA – Les pourparlers entre le gouvernement et des représentants des manifestants pour tenter de trouver une issue à la crise sociale en Colombie ont progressé mardi pour la première fois, un mois après le début d’un soulèvement populaire sans précédent qui a fait près de 60 morts.

 

MADRID – Le chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, dont l’accueil en Espagne pour y être soigné du Covid-19 a provoqué une crise majeure entre Madrid et Rabat, va quitter l’Espagne, a indiqué mardi soir le gouvernement espagnol.

 

NEW YORK – L’administration américaine a interdit temporairement mardi tout forage de pétrole ou de gaz dans le refuge national de la faune arctique où vivent notamment des ours et des caribous, en Alaska, renversant ainsi l’une des dernières décisions du gouvernement de Donald Trump.

 

LONDRES – Le sommet aura été expéditif: les membres de l’Opep+ ont décidé mardi de se conformer à la politique d’augmentation progressive de la production de pétrole d’ici juillet, sans prendre de décision pour le mois d’août ni aborder la question iranienne.

 

NEW YORK – Le numéro un mondial de la viande JBS, cible d’une cyberattaque avec demande de rançon, prévoit que la plupart des abattoirs et usines affectés en Australie et en Amérique du Nord reviennent à la normale mercredi.

 

KANO (Nigeria) – La série noire des enlèvements de masse d’écoliers continue au Nigeria, où des dizaines d’enfants ont encore été enlevés dimanche par de nombreux hommes armés dans une école privée musulmane d’une région du centre-nord.

 

COLOMBO – L’incendie à bord d’un cargo en perdition depuis treize jours au large du Sri Lanka, qui a provoqué une catastrophe environnementale majeure, a été éteint mardi grâce à une opération internationale, a indiqué la marine de ce pays.

 

MOSCOU – Un militant d’opposition bélarusse jugé mardi pour de nombreux chefs d’inculpation s’est planté un stylo dans le cou en pleine audience avant d’être évacué inconscient, a annoncé l’ONG Viasna de défense des droits humains.

 

KAMPALA – Le ministre ougandais des Transports, ancien chef de l’armée, a été blessé mardi par balles au nord de Kampala lors d’une attaque qualifiée de « ciblée » par la police et au cours de laquelle sa fille et son garde du corps ont été tués.

 

GENEVE (Suisse) – La quasi-totalité de la population dans la région du Tigré en Ethiopie a besoin d’aide alimentaire, a indiqué mardi le Programme alimentaire mondial, qui a lancé un appel de 203 millions de dollars pour accroître son aide.

 

GOMA (RD Congo) – L’activité a notablement repris depuis deux jours à Goma, ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), évacuée le 27 mai par crainte d’une nouvelle éruption du volcan Nyiragongo, alors que la ville reste néanmoins une « zone rouge », selon les autorités.

 

N’DJAMENA – La Centrafrique a condamné « fermement » l’attaque par son armée d’un poste frontalier en territoire tchadien qui a causé dimanche la mort de six soldats tchadiens, dont cinq « enlevés et exécutés », lors d’une rencontre mardi soir à N’Djamena entre les chefs de la diplomatie des deux pays.

 

BEYROUTH – L’effondrement économique du Liban risque d’être classé parmi les pires crises financières du monde depuis le milieu du XIXe siècle, indique la Banque mondiale dans un rapport accablant publié mardi.

 

LUXEMBOURG – L’Union européenne dispose désormais d’une nouvelle arme transfrontalière pour lutter contre la fraude sur les fonds de plusieurs dizaines de milliards d’euros versés aux Etats membres avec le parquet européen, devenu opérationnel mardi au Luxembourg.

 

BEYROUTH – Une décennie de guerre en Syrie a fait près d’un demi-million de morts, a annoncé mardi l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), un nouveau bilan incluant plus de 100.000 victimes dont le décès vient d’être confirmé par l’ONG.

 

WASHINGTON – Les travaux en vue du transfert des restes du premier « Grand sorcier » du Ku Klux Klan Nathan Bedford Forrest, ont débuté mardi à Memphis dans le Tennessee, selon la presse locale, avant que les ossements ne rejoignent un musée confédéré.

 

SAO PAULO (Brésil) – La Copa América sera finalement disputée au Brésil. Après les désistements de la Colombie puis de l’Argentine pour raisons sanitaires, et le flou entourant le bon vouloir du Brésil, le coup d’envoi de la compétions pourra être donné le 13 juin après la confirmation mardi du gouvernement.

(afp)

Burkina/Artisanat : 80 élus  au titre des  collèges des activités et des Organisations professionnelles d’artisans

Burkina-Artisanat-Elections

Burkina/Artisanat : 80 élus  au titre des  collèges des activités et des Organisations professionnelles d’artisans 

Ouagadougou, 1er juin  2021 (AIB) – Les résultats provisoires  des élections  consulaires 2021 de la Chambre des métiers  de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) donnent   80 élus au titre du collège des activités et  du Collège des Organisations professionnelles d’artisans (OPA) de base, a constaté mardi l’AIB.

« 66 élus au titre du collèges des activités et 14 élus au titre du collège des Organisations professionnelle d’artisans (OPA) de base», tels sont les résultats provisoires  des élections consulaires  2021  de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF).

Ils ont été proclamés mardi à Ouagadougou par la présidente de la Commission d’organisation des élections consulaires CMA-BF, Gisèle Sawadogo.

Après la proclamation, la ministre déléguée auprès du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat chargée de l’Artisanat, Louise Anne Go a confié que  «les candidats élus ou non disposent de trois jours pour les réclamations auprès du tribunal».

Elle ajoute  que «le tribunal se penchera sur ces réclamations afin de trancher».

De l’avis de la ministre  déléguée chargée de l’Artisanat, «trois jours après les réclamations s’il  n’y a pas d’entraves le ministre en charge du commerce prend un arrêté pour donner les résultats définitifs ».

Anne Go  a aussi remercié  les différents acteurs qui ont permis la réussite de ces élections. Par ailleurs, elle a souhaité que l’équipe qui sera mise place pour la 3e mandature  de la CMA-BF puisse mener à bien la mission qui est la leur  pour pouvoir promouvoir le secteur de l’artisanat au Burkina Faso.

En rappel la 2e mandature de la CMA-BF  entamée le 4 mai 2016 est arrivée à l’échéance le 3 mai 2021.

Ainsi le département en charge du commerce s’est lancé dans la dynamique depuis  la fin de l’année 2020 de procéder  au renouvellement des instances dirigeantes de l’institution.

Pour conduire le processus, le ministre en charge du Commerce a mis en place par arrêté, la Commission d’organisation des élections consulaires pour le scrutin dont les résultats provisoires viennent d’être proclamés.

Agence d’information du Burkina 

EY/ata/ak

Photo: Ministère en charege du commerce

Zondoma : Des enseignants réclament l’effectivité de leur nouveau statut

Le SYNATEB a affiché sa détermination pour la mise en œuvre complète du protocole et du statut particulier.

Burkina-Administration-Education-Revendication

 Zondoma : Des enseignants réclament l’effectivité de leur nouveau statut

Gourcy, 02 juin 2021(AIB)-La section provinciale du Syndicat National des Travailleurs de l’Education de Base (SYNATEB) du Zondoma a organisé une marche de protestation hier mardi pour exiger du gouvernement, la mise en œuvre complète du protocole d’accord et du statut particulier du personnel d’éducation.

La coordination nationale des syndicats de l’éducation a obtenu du gouvernement la signature d’un protocole d’accord dont la mise en œuvre cour depuis trois ans déjà. Selon les marcheurs, plusieurs points de ce protocole restent toujours en souffrance.

C’est pourquoi, disent-ils, cette marche a été initiée pour exiger leur effectivité.

«Face au silence coupable du gouvernement et de nos autorités locales, nous avons décidé de cette marche pour les interpeller sur cette situation inacceptable», a souligné le secrétaire général provincial du SYNATEB Michel Sawadogo pour justifier la manifestation.

Partis du piquet situé en face de la garderie populaire, les manifestants ont rejoint la route nationale n°2 pour se rendre au haut-commissariat de Gourcy en scandant des slogans du genre : ‘’Non à la clochardisation de l’enseignant’’, ‘’non au blocage des carrières’’ etc.

La dernière étape de la marche a été la Direction Provinciale de l’Education Préscolaire, Primaire et Non Formelle DPEPPNF où ils ont été reçus par le Directeur Ouindinkonté Ouédraogo entouré de ses collaborateurs.

Les marcheurs ont transmis leur message au DPEPPNF.

Le message y a été lu par le syndicat avant sa remise à l’autorité.

Le traitement des dossiers de carrières (avancement, reclassement, bonification d’échelons), la correction diligente des indemnités, l’effectivité de l’examen spécial de reclassement des professeurs certifiés d’école, la dotation des écoles en vivres de qualité et en quantité, la tenue effective des conférences et recyclages sont entre autres, les points essentiels contenus dans le message.

Le directeur provincial a salué le caractère pacifique de la marche avant de prendre l’engagement de transmettre le message à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE (AIB-Zondoma)

Le Burkina ne négocie pas avec les terroristes mais discute avec ses enfants égarés (ministre

Burkina-Sécurité-Terrorisme-Négociation-Refus

 

Le Burkina ne négocie pas avec les terroristes mais discute avec ses enfants égarés (ministre)

 Ouagadougou, 1er juin 2021 (AIB) – Le Burkina Faso ne négocie pas avec les terroristes mais discute avec ses enfants égarés qui se sont repentis, a précisé mardi, le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, lors d’un point de presse.

Concernant le terrorisme, le ministre Zéphirin Diabré a affirmé qu’il existe deux sous camps.

Celui des organisations internationales du terrorisme et celui de «nos frères et sœurs qui se sont laissés embrigadés, influencés, trompés et qui ont pris les armes contre leurs parents et leurs communautés».

«S’il y a parmi ces jeunes, des égarés, certains qui veulent revenir à la maison, nous sommes prêts à les recevoir pour discuter des conditions de retour chez eux», a-t-il déclaré.

Le ministre Zéphirin Diabré estime qu’il faut «discuter avec eux parce qu’ils ont créé des problèmes avant de partir. Donc, leur retour doit être organisé. Sinon, s’ils reviennent comme ça, leurs propres parents peuvent s’attaquer à eux».

Pour lui, il ne s’agit pas de «négociation avec les terroristes» mais de «concertation du Burkina Faso avec ses enfants pour qu’ils reviennent vers la mère patrie».

«Par contre, ce qui n’est pas envisagé», a poursuivi Zéphirin Diabré, «c’est de s’asseoir avec les patrons des grands groupes (terroristes) autour d’une table avec le président du Faso, le Premier ministre, le ministre de la Défense pour négocier».

«On va négocier quoi ? Pour donner une partie du territoire, pour que les femmes se voilent, pour abandonner la démocratie, pour l’application des lois religieuses alors que notre état est laïc ?», s’est-il interrogé.

La discussion autour de ces points est inenvisageable, a-t-il soutenu, avant de noter qu’«une fois qu’on a banni tout cela», il ne voyait «plus ce qu’il y a à négocier».

Le ministre Diabré répondait à la question d’un journaliste au cours d’une conférence de presse, ce mardi, consacrée au processus de réconciliation dont il a la charge.

Le Burkina Faso fait l’objet d’attaques terroristes régulières depuis 2015 avec son lot de morts et de blessés. Ces dernières années, des voix se sont levées pour appeler à négocier avec ceux-ci.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Burkina : L’ex-parti au pouvoir invite le gouvernement à corriger les nombreuses insuffisances

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Burkina : L’ex-parti au pouvoir invite le gouvernement à corriger les nombreuses insuffisances

Ouagadougou, 1er juin 2020 (AIB)- Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, a déclaré mardi, avoir constaté de  nombreuses insuffisances, dans la gestion  du gouvernement  et l’a invité à corriger les difficultés pour satisfaire les attentes des populations.

Selon  le deuxième  vice -président de l’ex parti au pouvoir, le député Yakouba Millogo, son  parti dit constater de nombreuses insuffisances  par rapport à l’adoption des lois lors de la première session ordinaire  de l’année de  l’Assemblée nationale.

Au sujet  des insuffisances, M. Millogo a  signalé  la prise en charge  des indemnités  de fin de mandat de la  législative   2012 -2014  dans la loi rectificative des finances  de l’Etat.

Le député du groupe parlementaire  CDP s’exprimait, mardi à Ouagadougou, au cours d’un point de presse sur la participation de son parti à la vie de la 8e législature de la quatrième  république.

Il a déploré l’insuffisance de mesures prises par le Premier ministre Christophe Dabiré pour traduire  les engagements du président du Faso Roch Marc Christian en actions concrètes  sur le terrain.

De l’avis de Yakouba Millogo, des  ressources supplémentaires  ont  été allouées à la Commission électorale  nationale indépendante (CENI)   pour la prise en charge  d’un certain nombre de problèmes sans une explication aux députés nationaux, notamment ceux  du CDP.

«Comment vous pouvez mettre en œuvre  la politique du chef de l’Etat si  vous-mêmes, vous ne prenez pas les mesures  pour inscrire à travers la loi de finances les ressources pour faire face à vos besoins?», s’est-il interrogé.

A l’en croire,  la mal gouvernance  devient «très inquiétante» au Burkina dans divers activités. C’est pourquoi il  a exhorté les décideurs politiques à trouver un remède au phénomène.

Quant au président du groupe parlementaire CDP, Achille Tapsoba, il a expliqué que les députés de son parti ont jugé «insuffisantes»  les réalisations  de l’Etat lors du discours  du chef du gouvernement  sur la situation de la nation, le 20 mai dernier,  au regard de l’immensité des attentes  et des besoins des populations.

D’après  M. Tapsoba,  les députés ont exprimé leurs préoccupations sur des sujets d’intérêts national, sectoriel  et local  et aux questions de sécurité, de réconciliation  nationale, de  la cohésion sociale et  de la relance économique.

Il a, en outre, indiqué qu’environ  30 projets de loi ont été adoptés par les députés  au cours de la  première  session de de la représentation nationale.

Concernant la crise qui secoue le  secteur de l’Education suite aux  réformes du Béret d’études du premier cycle (BEPC) et du Baccalauréat, le patron du groupe parlementaire CDP a  exhorté le gouvernement  à assumer sa responsabilité.

Achille Tapsoba a appelé le gouvernement à trouver une issue « convenable» à la crise pour le bien-être des enfants, des parents, des enseignants  et de la nation.

A l’issue des élections couplées  du 22 novembre dernier, le CDP s’en sort avec 20 députés et dévient la principale force d’opposition dirigée par son président,  Eddie Komboïgo.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Ruée de populations dans la Tapoa pour se soustraire des exigences des terroristes

Burkina-Insécurité

Ruée de populations dans la Tapoa pour se soustraire des exigences des terroristes

Diapaga, 01 juin 2021 (AIB)-Les populations des villages de Kankandi, Bambambou et de Samtangou sont en train de se ruer vers Partiaga, Diapaga, Fada N’Gourma et Kantchari pour échapper à des terroristes qui menacent de les tuer, si elles n’adoptent pas leur religion.

Des hommes armés ont fait irruption avant-hier dans plusieurs villages de la Tapoa dans l’Est du Burkina, enjoignant les populations de se plier aux exigences de leur religion ou de quitter les localités sous 72heures.

Ils exigent notamment des populations, l’adoption d’une seule religion, la vente de leurs animaux pour acheter des armes afin de participer aux combats.

Ils ordonnent également aux jeunes de se marier avec des dotes fixés à 2 000FCFA et à tous les hommes, le port d’une barbe fournie et des pantalons courts.

Les terroristes ont aussi interdit l’alcool, l’élevage des porcs, des chiens, des canards et c.

Agence d’information du Burkina

 

 

Burkina : Un mouvement exhorte les chefs coutumiers à se démarquer ‘’des spoliateurs de terres’’

Burkina-Société-Foncier-Réforme

Burkina : Un mouvement exhorte les chefs coutumiers à se démarquer ‘’des spoliateurs de terres’’

Ouagadougou, 1 juin 2021 (AIB)- Le Mouvement ‘’Plus rien ne sera comme avant’’ (M/PRSCA, société civile) a exhorté mardi, les chefs coutumiers à ne pas mettre en mal la cohésion sociale, en se démarquant des promoteurs immobiliers qui «spolient» les populations rurales, de leurs terres.

«Nous exhortons les chefs coutumiers à la cohésion sociale, à faire de la promotion de la paix et de l’union nationale que d’être des démarcheurs auprès de certains promoteurs immobiliers véreux pour le bradage de leurs héritages légués par leurs ancêtres» a déclaré le Coordonnateur du M/PRESCA Claude Ouédraogo, mardi lors d’un point de presse.

Face à la cession accélérée de grandes superficies en milieu rural et dans les périphéries des principales villes burkinabè par des propriétaires terriens (autorités coutumières et populations) au profit de promoteurs immobiliers, le gouvernement burkinabè a entrepris de réviser la loi foncière pour dit-il, désamorcer une bombe à retardement.

Toutefois, des promoteurs immobiliers, des propriétaires terriens et des chefs coutumiers rejettent le projet, au nom des importants engagements financiers qu’ils disent devoir honorer.

«Nous dénonçons avec véhémence certains individus mal intentionnés couverts sous le manteau des promoteurs immobiliers et qui exploitent la misère de la population et les spolient de leurs terres», a affirmé le leader du Mouvement ‘’Plus rien ne sera comme avant’’ (M/PRSCA, société civile).

M. Ouédraogo a également appelé «certains chefs coutumiers aux stricts respects des valeurs qu’incarnent leurs bonnets».

«Le M/PRSCA invite le président du Faso (Roch Kaboré) à prendre une décision historique pour mettre fin à la vente sauvage des terres» a-t-il dit.

Pour Claude Ouédraogo, l’Etat doit être le seul propriétaire terrien, alors que la loi actuelle donne aussi le titre de propriété aux collectivités territoriales et à des individus.

Le mouvement a aussi apporté son soutien au ministre en charge de l’Habitat Bénéwendé Sankara, tout en lui demandant de se plancher sur les nombreux défis au nombre desquels, la grogne dans les zones non loties, l’occupation illégale des espaces verts et l’apurement du passif foncier.

En rappel, le M-PRSCA fait partie des nombreux mouvements de la société civile, nés aux lendemains de l’insurrection populaire qui a mis fin, en octobre 2014, aux 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Agence d’information du Burkina

ao/ata/ak

NB: Photo d’archive/Ministère de l’Habitat

Le District Multiple 403 des Lions Club veut consolider sa place en Afrique (Resp)

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Le District Multiple 403 des Lions Club veut consolider sa place en Afrique (Resp)

Ouagadougou, le 01 juin 2021 (AIB)- Le District Multiple 403 des Lions Club tient les 04 et 05 juin 2021, sa Convention, avec pour principaux objectifs de consolider sa place en Afrique et de mieux servir les populations, a appris l’AIB mardi.

«C’est une disposition statutaire. Dans toutes les associations, dans toutes organisations même dans les sociétés, un an après, on fait le bilan des activités. On s’arrête et on regarde comment l’organisation a fonctionné et c’est l’objectif principal de la Convention », a déclaré le Président du conseil des Gouverneurs, Jean-Baptiste So.

M. So s’entretenait mardi avec des journalistes sur la prochaine Convention du District Multiple 403, prévue les 4 et 5 juin 2021 à Ouagadougou sous le thème : «Consolider la place du DM 403 dans la RC 8 Afrique : Leadership, effectifs et service».

Jean-Baptiste So a ajouté qu’après le bilan, l’instance va voter des motions, des résolutions et des recommandations qui vont guider les Lions pendant un an.

«Au niveau de l’Afrique particulièrement, nous avons des sous objectifs, c’est d’amener les Lions à discuter sur un sujet, de l’approfondir et à l’issue des discussions, élaborer des stratégies», a indiqué M. So.

Il a ajouté que le thème choisi cette année est le rôle que le District Multiple 403 doit occuper dans «l’aire constitutionnelle», une place obtenue lors de la convention de Milan.

D’après lui, «une aire constitutionnelle normale», doit compter au moins 40 000 membres.

«Mais comme ils ont vu nos progrès accomplis pendant les 10 dernières années, on est passé rapidement de 15 000 à 20 000 membres et de 20 000 on est passé à 30000. Et à 31 000, l’Association internationale a dit désormais, vous allez constituer une aire constitutionnelle normale».

Il a enfin ajouté qu’au sein de l’aire constitutionnelle, ils auront trois objectifs :

Le premier est de mettre l’organisation en place, augmenter les effectifs, préparer les Lions d’Afrique pour qu’ils ne soient pas en marge du mouvement.

Le deuxième est de former des leaders pour occuper des postes de responsabilités pour que les Lions fassent beaucoup d’œuvres et de services pour les populations ;

Le troisième objectif est de tenir des ateliers et des séminaires.

En rappel le District 403 fondé en 1957 et devenu District Multiple 403, rassemble de nos jours, 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Agence d’information du Burkina

bh/ata/ak

 

Burkina/Réconciliation : Zéphirin Diabré invite Blaise Compaoré à rentrer et à aller voir le juge

Burkina-Réconciliation-Justice-Exilés

 

Burkina/Réconciliation : Zéphirin Diabré invite Blaise Compaoré à rentrer et à aller voir le juge

Ouagadougou, 1er juin 2021 (AIB) – Le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a invité mardi, l’ancien président Blaise Compaoré, en exil en Côte d’Ivoire et tous les autres exilés, à rentrer au Burkina Faso et à aller voir le juge. 

«Pour toutes les personnes qui sont exilées hors du pays ou se considèrent comme exilés, nous les invitons à revenir au Faso», a déclaré, à Ouagadougou, le ministre en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.

Il a indiqué  que les exilés qui n’ont pas de dossiers judiciaires, pourront vaquer librement à leurs occupations «sans aucune entrave» à leurs retours.

«S’il y a des menaces de la part d’autres citoyens à leur égard, on peut assurer d’une certaine manière leur sécurité», a-t-il précisé.

Concernant, les exilés qui ont «un dossier à la justice, (comme l’ancien président Compaoré), si vous rentrez, vous partez voir le juge, qui que vous soyez», a-t-il poursuivi.

Selon Zéphirin Diabré, «il est hors de question et ce n’est même pas possible que le gouvernement interfère dans un dossier de justice en cours».

«Les dossiers de justice quelles qu’ils soient suivent leurs procédures jusqu’à leur aboutissement par, soit une condamnation, soit une non condamnation», a-t-il affirmé.

Le ministre en charge de la Réconciliation nationale répondait ainsi à la question d’un journaliste qui voulait savoir le contenu de ses échanges avec l’ancien président Compaoré lors de son voyage en Côte d’Ivoire, en mai dernier.

L’ex chef de file de l’opposition politique a déclaré que l’objectif de son voyage en Côte d’Ivoire en mai dernier, «était de porter un message au président ivoirien (Alassane Ouattara) sur instruction du président du Faso (Roch Kaboré) pour lui expliquer la démarche de réconciliation au Burkina Faso» et non de rencontrer l’ancien président Compaoré.

Zéphirin Diabré a soutenu que la question de l’ancien président Blaise Compaoré s’est invitée aux échanges et les autorités ivoiriennes lui ont suggéré de parler avec celui-ci et elles ont organisé la rencontre.

«Cela a été l’occasion pour moi de lui dire ainsi qu’à ses collaborateurs, les principes autour desquels, la réconciliation se fait notamment concernant la question des exilés», a assuré Zéphirin Diabré.

Agence d’Information du Burkina

WIS/ak

Sport/Nayala : L’apothéose d’un tournoi de football mobilise à Koin

Burkina-Sport-Finale

Sport/Nayala : L’apothéose d’un tournoi de football mobilise à Koin

 

Toma, le 1er juin 2021 (AIB) – La finale de la deuxième édition de la coupe ‘’Koinbienkö’’ a mobilisé, le samedi 22 mai dernier, les filles et fils du village de Koin, dans la province du Nayala (chef-lieu, Toma).

 Cette finale marquait l’apothéose d’un tournoi de football qui a débuté en mars dernier et qui a mis en compétition six équipes. Il s’agit de l’équipe de chacun des cinq quartiers du village de Koin et de l’équipe du village de Yayo.

Elle  a apposé les équipes ‘’Yardan Sport’’ (équipe du quartier Kiènimpiè) et ‘’Godo Dan Sport’’ (équipe du quartier Tolopiè) sur un terrain pris d’assaut par les habitants et invités du village.

Après une première partie vierge, c’est ‘’Godo Dan Sport’’ qui a ouvert le score. Environ quinze minutes plus tard, ‘’Yardan Sport’’ sonne l’égalisation.

S’est ensuivie une hausse particulière de l’adversité qui s’est soldée, à huit minutes de la fin du match, par le deuxième but de ‘’Yardan Sport’’.

Le sort de cette finale a ainsi été scellé. ‘’Yardan Sport’’ en sort alors victorieuse, avec à la clef, un trophée, un lot de ballons et une enveloppe d’argent.

Au nombre des invités de marque se trouvaient Sylvain Ouédraogo, représentant le ministre en charge des sports, parrain de l’événement.

Il y avait également les co-parrains que sont Issaka Zoungrana et Dr Cyriaque Paré (ex-président de l’association Koinbienkö), respectivement Directeur général de l’ABNORM (Agence nationale burkinabé de normalisation, de la métrologie et de la qualité) et Chercheur au CNRST (Centre national de la recherche scientifique et technologique).

Le représentant du ministre des sports a salué l’initiative de ce tournoi qui, selon lui, cadre parfaitement avec la politique nationale du sport qui se veut résolument promotrice du sport de masse.

Il a également remercié et félicité les filles et les fils du village de Koin pour l’organisation du tournoi.

Sylvain Ouédraogo a estimé que le match a été « très spectaculaire ». A son avis, la forte mobilisation de la population témoigne d’une dynamique de solidarité et de cohésion sociale.

Tout en remerciant les responsables de l’association ‘’Koinbienkö’’ pour le choix porté sur lui comme co-parrain, le Directeur général de l’ABNORM a témoigné de son admiration pour la mobilisation et pour la qualité du match.

L’occasion de cette finale, le président de l’association ‘’Koinbienkö’’, Francis Paré, l’a opportunément saisie pour, à la fois, exprimer des mots de remerciement, et inviter ses frères et sœurs à davantage de mobilisation en faveur de la perpétuation du tournoi et d’autres causes qui intéressent le village.

A noter que le match a été précédé, dans la matinée, par une course cycliste féminine qui a enregistré au départ, neuf inscrites, mais huit cyclistes à l’arrivée. La tête du peloton a reçu un vélo et des billets de banque.

 

Agence d’information du Burkina

FP/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1ER JUIN 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 1ER JUIN 2021

 

KANO (Nigeria) – La série noire des enlèvements de masse d’écoliers continue au Nigeria, où des dizaines d’enfants ont encore été enlevés dimanche par de nombreux hommes armés dans une école privée musulmane d’une région du centre-nord.

 

OTTAWA – Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a fait de la réconciliation avec les communautés autochtones une priorité, a promis lundi des « actions concrètes » et exprimé l’émotion de tout le pays après la découverte des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ancien pensionnat en Colombie-Britannique.

 

PARIS – La France, l’Allemagne et d’autres pays européens ont sommé lundi les Etats-Unis et le Danemark de s’expliquer sur les allégations d’espionnage de certains responsables, dont la chancelière allemande, une nouvelle page du dossier des écoutes entre alliés huit ans après le séisme de l’affaire Snowden.

 

ASUNCION – Contre toute attente, l’organisation de la Copa América qui débute dans 14 jours a été attribuée au Brésil après les retraits des co-organisateurs argentins et colombiens pour raisons sanitaires. Mais sous une pluie de critiques, le gouvernement a annoncé lundi soir que rien n’était encore définitif. La confusion règne.

 

JERUSALEM – A deux jours de l’échéance pour former un gouvernement, le chef de l’opposition israélienne Yaïr Lapid a affirmé lundi qu’il y avait encore « beaucoup d’obstacles » à la mise en place d’une coalition susceptible de pousser vers la sortie le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

 

PARIS – A six mois d’une importante Conférence climat, les Nations unies ont repris lundi – par visioconférence – des négociations « cruciales », alors que l’élection de Joe Biden a redonné un coup de fouet à la lutte contre le réchauffement climatique.

 

PARIS – Plus du tiers des décès dans le monde dus aux canicules sont directement attribuables au réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi.

 

Pour réaliser cette rare étude d’attribution des conséquences du réchauffement en matière de santé publique, 70 chercheurs internationaux ont compilé des données provenant de 732 sites répartis dans 43 pays sur une période entre 1991 et 2018.

 

N’DJAMENA – Le Tchad a accusé l’armée centrafricaine d’avoir tué dimanche six de ses soldats, dont cinq « enlevés et exécutés », dans l’attaque d’un poste frontalier sur son territoire, dénonçant un « crime de guerre » qu’il ne laissera « pas impuni ».

 

BUNIA (RD Congo) – Au moins une cinquantaine de personnes ont été tuées dans l’attaque de deux villages du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), dans une région marquée par de forts antagonismes entre ethnies locales et la présence croissante du groupe armé d’origine ougandaise ADF.

 

BEYROUTH – Des magistrats français en déplacement spécial au Liban ont entendu lundi l’ancien patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, premier jour d’audition dans le cadre des enquêtes qui le visent à Nanterre et Paris notamment pour abus de biens sociaux.

 

ABIDJAN – L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo rentrera dans son pays le 17 juin après dix ans d’absence, à la suite de son acquittement par la justice internationale de crimes contre l’humanité et du feu vert d’Abidjan à ce retour très attendu par ses partisans.

 

PEKIN – De moins en moins d’enfants et de plus en plus de personnes âgées: la Chine a décidé lundi de supprimer la limite de deux enfants par couple, avec l’espoir de faire repartir la natalité dans le pays le plus peuplé du monde.

 

PARIS – L’OCDE a relevé lundi ses prévisions de croissance mondiale pour 2021 et 2022, tout en mettant en garde contre une rechute de l’économie en raison de la persistance de « vents contraires ».

 

LE LARDIN-SAINT-LAZARE (France) – L’ancien militaire lourdement armé réfugié depuis plus de 24 heures dans une forêt du sud-ouest de la France a été arrêté lundi par les forces de l’ordre qui l’ont blessé grièvement lors d’un tir de riposte.

 

LA HAVANE – L’artiste cubain dissident Luis Manuel Otero Alcantara a promis lundi de « continuer le combat » après 29 jours à l’hôpital où il dit avoir été privé de communication avec l’extérieur, ce qui a suscité un mouvement de solidarité d’autres artistes.

 

BAMAKO – Le colonel Assimi Goïta est rentré lundi au Mali avec pour tâche première de nommer un Premier ministre de transition, à présent que ses voisins ouest-africains ont paru prendre acte de son accession au pouvoir au prix de deux coups d’Etat.

 

DAKAR – Un prisonnier célèbre au Sénégal, surnommé « l’as des évasions », était toujours en cavale lundi soir, après avoir réussi une nouvelle fois à s’échapper d’une prison de Dakar où il était détenu dans une zone de « haute sécurité ».

 

TOKYO – Les joueuses de l’équipe australienne de softball sont arrivées mardi au Japon, devenant la première équipe olympique à fouler le sol de l’Archipel pour les Jeux de Tokyo qui suscitent encore polémiques et doutes en pleine pandémie.

 

PARIS – Naomi Osaka dit stop. Face à la crise née de sa décision de ne pas donner de conférence de presse à Roland-Garros et aux menaces formulées par les quatre tournois du Grand Chelem, la N.2 mondiale a annoncé son retrait du tournoi lundi soir, invoquant l’anxiété et la dépression.

(afp)

 

 

 

 

Justice,  santé et Mali dominent la  Une des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Justice,  santé et Mali dominent la  Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 1er juin 2021 (AIB) –  Les journaux  burkinabé lus par  l’AIB  ce mardi, commentent toujours l’arrivée des  premiers vaccins contre le Covid-19 au Burkina Faso, la rencontre de la CEDEAO sur le Mali, sans oublier l’assassinat des deux  membres de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ)  de la section du Yagha dans la région du Sahel

«An  II de l’assassinat de Fahadou Cissé et Hama Balima : L’ODJ réclame justice », affiche à sa manchette, le journal privé Le Pays.

Le quotidien rapporte que  des membres de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) de la section du Yagha (Sahel) ont animé hier lundi à Ouagadougou, un point de presse,  dans le cadre de la commémoration du deuxième anniversaire de l’assassinat de Fahadou Cissé et de Hama Balima.

A en croire Le Pays, l’ODJ et ses  partenaires attendent toujours la lumière sur l’assassinat de ses militants.

Le journal précise que la rencontre avec les journalistes s’est tenue en présence du  Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC).

Sur le même sujet le quotidien Sidwaya écrit : «Assassinat des militants de l’ODJ : La vérité se fait attendre, selon le bureau exécutif ».

Selon le journal public, l’ODJ note que deux ans après  la vérité tarde à se faire sur les circonstance exactes de la disparition de deux de ses militants dans la province du Yagha.

L’Express du Faso,   un  quotidien  privé édité à Bobo, renchérit à ces termes : Assassinat des militants ODJ du Yagha : Deux ans après, les lignes n’ont pas bougé ».

Il fait remarquer qu’aucune avancée n’a été enregistrée au niveau de la famille des victimes et  de l’organisation depuis la survenue du drame en  mai 2019.

Sous un autre registre, le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga  arbore à sa Une : «Initiative Covax contre le coronavirus : «Plus de 115 000 doses pour le Burkina ».

Pour le journal, le Burkina figurant parmi les 92 pays bénéficiaires de l’initiative covax a réceptionné son premier lot de 115 000 doses gratuites de vaccin  Astra Zeneca contre le Covid-19, dans la soirée du 30 mai 2021 à l’aéroport international de Ouagadougou.

Le quotidien privé Le Pays qui abonde dans le même sens  lorsqu’il titre : «Lutte contre le Covid-19 : Le Burkina reçoit 115000  doses vaccinales », indiquant que  selon le ministre de la Sante Pr Charlemagne Ouédraogo,  l’arrivée du vaccin renforcera la  prévention de la maladie  dans le  pays.

Concernant la rencontre  de la CEDEAO sur le Mali, tenue le 30 mai 2021 à Accra au Ghana, le quotidien d’Etat à Sidwaya,  à travers un  entretien avec le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry qui explique des grandes  décisions prises lors de la réunion.

De l’avis de M. Barry,    les chefs d’Etats s’engagent, entre autres,  à accompagner   le Mali  dans sa situation sécuritaire difficile et   à  l’organisation des élections  démocratiques et  transparentes.

A ce sujet, L’observateur Paalga  laisse  lire à sa manchette :«Sommet sur le Mali : La CEDEAO face à ses propres contradictions ».

Pour sa part, l’Express du Faso mentionne : «Crise malienne,  la CEDEAO n’a pas eu le choix », renseignant que l’institution sous régionale n’avait pas le choix que d’appliquer ses propres textes.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

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