Accueil Blog Page 998

Burkina: A 22 ans, il est condamné pour le viol d’une fillette de trois ans

Burkina-Justice-Condamnation-Viol

Burkina: A 22 ans, il est condamné pour le viol d’une fillette de trois ans

Banfora, 9 juin 2021 (AIB) – Un jeune homme de 22 ans qui souffrirait de troubles mentaux, a été condamné mardi à cinq ans de prison fermes pour avoir violé une fillette de trois ans.

Un jeune homme de 22  ans, (SB)comparaissait hier mardi, au cours d’une audience correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Banfora  pour flagrant délit de tentative de viol sur une fillette de trois ans, requalifié en viol.

De passage dans la cour de récréation d’une école, l’intéressé a pu tromper la vigilance des deux sœurs de la victime pour la traîner dans une maisonnette.

«J’ai un peu pénétré seulement, mais j’ai vu que c’était petit et je n’ai pas continué. Je l’ai seulement doigtée», a-t-il déclaré sans la moindre pudeur.

Le fautif s’obstinait à atteindre son but, jusqu’à l’arrivée de personnes attirées par les cris et pleurs de la petite fille.

Selon le Procureur, SB est un consommateur de stupéfiants et souffrirait de troubles psychiques qui ont obligé sa mère à l’emmener à Banfora pour ses soins à la pharmacopée traditionnelle.

Celui qui est à son troisième agression dans la ville de Banfora sur des fillettes de moins de 10 ans, s’adonnait, semble-t-il, aux mêmes pratiques depuis son village natal.

Le parquet a estimé que malgré l’état mental du prévenu, il est responsable de ses faits. Le Procureur a requis deux ans fermes, une amende de six cent mille (600 000) FCFA et 100 000 FCFA au titre des dommages et intérêts.

Au verdict, le tribunal a condamné l’accusé à 60 mois d’emprisonnement et 600 000 FCFA le tout ferme plus une amende de 100 000 FCFA pour les dommages et intérêts.

Le Procureur n’a pas manqué d’attirer l’attention de l’assistance sur les cas de viol qui sont en train de prendre une proportion dans la région des Cascades. D’ailleurs, c’est pour donner l’alerte et éveiller les consciences, que le Procureur a souhaité que ce procès se tienne en audience publique au lieu d’un huis clos.

Agence d’information du Burkina

MY/no/ata/ak

ATTENTION: Photo d’illustration.

 

 

 

Le Burkina Faso dénonce le manque de courtoisie d’un journaliste français à l’égard du président Kaboré

Le Burkina Faso dénonce le manque de courtoisie d’un journaliste français à l’égard du président Kaboré

Ouagadougou, 9 juin 2021(AIB) – Le Burkina Faso a dénoncé mardi,  les « propos mensongers et irrespectueux » du journaliste français Vincent Hervouet et son « manque de courtoisie » à l’égard du président Roch Kaboré, dans une chronique sur la pire attaque terroriste commise vendredi dans le Nord du pays.

L’ambassadeur du Burkina Faso à Paris Alain Francis Gustave Ilboudo a adressé mardi, une lettre à la radio française Europe 1 pour se plaindre de la chronique «Regard international», du lundi animée par le journaliste Vincent Hervouet, à propos de l’attaque de Solhan (Nord) qui a enregistré plus de 130 victimes dans la nuit de vendredi à samedi.

«Vincent Hervouet a manqué de courtoisie à l’égard du chef de l’Etat du Burkina Faso et a fait preuve de légèreté dans le traitement de l’information en donnant à entendre, un commentaire sensationnel, alarmiste et tendancieux qui ignore les efforts des autorités burkinabè et des Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme», a-t-il estimé.

Pour le diplomate, M. Hervouet a produit «une analyse caricaturale avec pour seul but de distordre volontairement l’information, sans tenir compte du nécessaire équilibre dans le traitement de l’information».

Alain Francis Gustave Ilboudo a démenti les propos du journaliste qui affirme que près de 200 terroristes sont revenus samedi soir sur les lieux du crime pour encore piller et incendier.

L’ambassadeur a aussi rejeté les opinions de Vincent Hervouet qui affirme que le Burkina Faso est au bord de l’effondrement et que son armée est une armée de papier.

A propos de la couverture médiatique de l’attaque de Solhan, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a annoncé mercredi, avoir épinglé dix-huit médias burkinabé.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

CEDEAO : Le Ghana et le Burkina Faso appellent à l’unité pour contrer le terrorisme

Burkina-Ghana-CEDEAO-Terrorisme-Solidarité

CEDEAO : Le Ghana et le Burkina Faso appellent à l’unité pour contrer le terrorisme

Ouagadougou, 9 juin 2021 (AIB) – Les présidents ghanéen Nana Akufo-Addo et burkinabè Roch Marc Christian Kaboré ont appelé mercredi, à Ouagadougou, à l’union des pays de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour «lutter contre le terrorisme».

 

«Il est évident que si nous ne nous mettons pas ensembles, nous ne pouvons pas lutter contre le terrorisme. Nous ne devons pas nous permettre de laisser cela se passer», a déclaré le président ghanéen Nana Akufo-Addo.

«Personne en dehors de nous-mêmes les Africains ensemble unis, ne viendra nous sauver dans la lutte contre le terrorisme», a affirmé le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, à la suite de son homologue ghanéen.

Selon le président Kaboré, les pays de la sous-région doivent se «ressaisir, travailler ensemble à faire en sorte que les victoires» qu’ils remportent «sur le terrorisme soient des victoires collectives».

Les deux chefs d’Etats se sont entretenus ce mercredi à Ouagadougou dans le cadre d’une visite de quelques heures effectuée dans la capitale burkinabè par le dirigeant ghanéen.

«Je suis là en ma qualité de voisin mais également de président en exercice de la CEDEAO pour témoigner notre solidarité, notre soutien au Burkina Faso dans cette situation difficile» a soutenu le président Nana Akufo-Addo.

Le Burkina Faso a subi une attaque terroriste dans la nuit du vendredi à samedi dernier dans le village de Solhan, situé dans la région du Sahel qui a fait plus de 130 morts.

Le président Kaboré a remercié son hôte pour sa «visite de compassion (et) de solidarité (…) au peuple burkinabè suite à la folie meurtrière des terroristes à Solhan (qui) a durement affecté le peuple burkinabè dans sa chair».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina : Après l’attaque de Solhan, la vente du carburant restreinte dans le Sahel

Burkina-Terrorisme-Lutte-Mesure

Burkina : Après l’attaque de Solhan, la vente du carburant restreinte dans le Sahel

 Ouagadougou, 09 juin 2021(AIB)-Après l’attaque terroriste de Solhan (+130 morts), le gouverneur de la région du Sahel(Nord) le Colonel-major Salfo Kaboré a autorisé, à partir de jeudi et jusqu’à nouvel ordre, la vente des produits pétroliers dans plusieurs localités, uniquement par les stations-services et les distributeurs agréés.

 Le gouverneur de la région du Sahel, le Colonel-major Salfo Kaboré a dans un communiqué, autorisé l’importation et la mise en vente des produits pétroliers dans toute la province du Yagha, uniquement par les stations-services et les distributeurs agréés, à compter de jeudi et jusqu’à nouvel ordre.

Cette mesure concerne aussi les communes de Falagountou et de Seytenga dans la province du Séno; les  communes de Déou, Markoye, Oursi, Tin-Akoff dans la province de l’Oudalan.

Ensuite l’autorité a indiqué que les quantités à servir  pour chaque demandeur sont autorisées à concurrence du plein pour les cyclomoteurs, motocyclettes, tricycles et ou des réservoirs inhérents aux véhicules.

Le Gouverneur du Sahel a par ailleurs précisé que toutes demande supplémentaire doit être autorisée par les autorités compétentes que sont les Commandants de brigade de Gendarmerie ou les commissaires de police en poste dans leurs ressorts territoriaux respectifs  et doit faire l’objet d’enregistrement dans un livre ouvert à cet effet dans les stations-services et dépôts autorisés.

En rappel, des terroristes ont massacré aveuglement dans la nuit de vendredi à samedi  à Solhan (Yagha), plus de 130 civils ; emporté du bétail et des biens avant d’incendier plusieurs boutiques et maisons.

Lundi, le gouverneur a ordonné la fermeture de sites d’orpaillages et l’interdiction de circulation des engins à deux et à trois roues, dans plusieurs localités de son ressort territorial.

Agence d’information du Burkina

hb-oa/ata/ak

 

 

 

Le Burkina Faso accueille sa première course hippique internationale du 25 au 27 juin prochain

HIPPISME-BFA-AFR-SPORT-ASSOCIATION-COURSE

Le Burkina Faso accueille sa première course hippique internationale du 25 au 27 juin prochain

Ouagadougou, le 9 juin 2021 (AIB) – L’association des éleveurs NEEMA de Pabré organise du 25 au 27 juin prochain à Ouagadougou, la première course hippique internationale qui va réunir 8 pays africains de renom en matière de sport équestre, a annoncé mercredi, au cours d’une conférence de presse, le secrétaire général de l’association Malick Dermé.

« Cette compétition a été initiée afin de permettre aux acteurs des sports équestres nationaux de se frotter aux meilleurs de la discipline en Afrique », a d’entrée déclaré le secrétaire général de NEEMA Malick Dermé.

8 pays dont le Burkina Faso prennent part à cette compétition qui se déroule sur l’hippodrome de Pabré. Il s’agit du Cameroun, du Mali, du Sénégal, du Niger, du Nigéria, du Soudan et du Tchad.

Les différentes catégories de courses mettront en compétition, d’abord les chevaux locaux burkinabè, ensuite les Talons mixés, les chevaux soudanais et pour les grandes finales, les Cracks. Chaque 1er des finales gagnera une voiture et une enveloppe de 100 000FCFA.

« Le Burkina Faso entend se faire respecter à domicile à la faveur de ces 3 jours de course », a prévenu le secrétaire général de NEEMA.

En effet il y a seulement dix jours que les chevaux burkinabè se sont fait respecter au grand prix international de la renaissance à Dakar au Sénégal. Le cheval Timb-Nooma a remporté la première place, pendant que la 3e et 5e places sont également revenues aux chevaux burkinabè.

Les chances de victoire des chevaux burkinabè sont, Timb-Nooma, Bili-Bili, Zango-Zaria, Sharaf, Burkina, Nucléaire, Gilda et Yennenga.

D’un budget estimatif de 100 millions, cette compétition est placée sous le patronage du président de l’Assemblée nationale, la présidence du ministre des sports et des loisirs, les parrainages du ministre des affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration et des Burkinabè de l’étranger, du ministre des ressources animales et halieutiques, du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

Selon les organisateurs de la course, les parieurs seront également les bienvenus à cette grande fête des sports équestres et pourront faire leurs paris sur les chevaux sur place.

L’association NEEMA qui promeut les sports équestres et les courses hippiques au Burkina Faso a commencé les compétitions au 2e semestre de 2020 après l’accalmie de la covid-19. Cette année la structure a relancé la 2e saison de son championnat qui est à sa 5e journée et qui s’étalera sur 10 mois.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina : Dix-huit médias épinglés pour la couverture de la pire attaque terroriste

Burkina-Médias-Régulation-Epinglement

 Burkina : Dix-huit médias épinglés pour la couverture de la pire attaque terroriste

Ouagadougou, 09 juin 2021 (AIB)-Dix-huit médias burkinabè ont été épinglés pour des manquements dans la couverture de la pire attaque terroriste, ayant fait vendredi, plus de 130 morts dans le Nord du pays.

  Neuf médias audiovisuels et neuf médias de presse écrite et en ligne ont été épinglés suite à leur couverture de l’attaque terroriste de Solhan (nord), a déclaré mercredi le président du Conseil supérieur de la Communication (CSC) Mathias Tankaono.

On se rappelle que l’attaque a occasionné dans la nuit de vendredi à samedi, plus de 130 morts dont des femmes et des enfants.

Quelques heures plus tard, des médias ont annoncé l’exécution de passagers d’un mini bus dans une autre attaque qui s’est avéré fausse.

L’armée a également démenti le pillage et l’incendie de biens par des terroristes la nuit suivante à Solhan et la présence d’hommes armés à Dambam (Nord).

Selon le Président du CSC, ces fautes vont du non vérification préalable des sources de l’information à la publication de fausses nouvelles.

«De telles informations peuvent avoir des conséquences multiples : la psychose au sein des populations, les risques d’induire en erreur les troupes au front, la colère, l’incitation à la révolte et l’implosion sociale», a expliqué Mathias Tankoano.

D’après lui, d’autres manquements tels que l’atteinte au droit à l’image et la diffusion d’images choquantes ont été relevées aussi.

Pour le président du CSC, ces médias qui devraient «apporter des encouragements aux Forces de défense et de sécurité et à la population civile, ont foulé au pied les responsabilités sociales à travers des publications faites au mépris des règles sacrosaintes de la déontologie professionnelle».

Agence d’information du Burkina

hb-oa/ata/ak

 

 

Burkina: 2,4 milliards de FCFA de la Suisse pour soutenir le dispositif alimentaire

Burkina- Coopération-Alimentation-Soutien

Burkina: 2,4 milliards de FCFA de la Suisse pour soutenir le dispositif alimentaire

Ouagadougou, 9 juin 2021 (AIB) – La Suisse a soutenu mercredi, le gouvernement burkinabè avec la somme totale de 2,4 milliards de FCFA pour la résolution des questions de vulnérabilités alimentaires et pastorales dans le pays.

«Ce matin, il  y a  un point clé qui consiste à signer une convention avec la Suisse pour pouvoir renforcer  les capacités financières de notre dispositif alimentaire », a affirmé le président du Comité technique du conseil national de sécurité alimentaire (CT-CNSA), Yassia Kindo.

Pour lui, la coopération suisse a bien  voulu apporter sa contribution à hauteur de 2, 4 milliards de  FCFA, à travers le Fonds d’appui à la sécuritaire alimentaire (FASA) au Burkina Faso.

A l’en croire, le  partenariat avec la Suisse  permettra au dispositif burkinabè d’être plus «opérationnel» sur le terrain en résolvant les questions de vulnérabilités et de pastoralismes.

M. Kindo, par ailleurs, Secrétaire général (SG) du ministère en charge de l’Agriculture,  s’exprimait  mercredi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de signature entre la Suisse et le gouvernement burkinabè.

Yassia Kindo a  précisé que la  rencontre marque également la réunion statutaire  du  CT-CNSA qui se tient chaque mois avec l’ensemble des  Partenaires techniques et financiers (PTF) , des acteurs non étatiques et des départements ministériels sur la question de  la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

«Nous profitons de l’occasion  pour lancer un appel  à l’ensemble des partenaires afin qu’ils puissent davantage contribuer à ce que notre dispositif soit plus fort pour répondre aux défis actuels du moment, en matière de sécurité alimentaire», a-t-il soutenu.

Sur la situation des stocks alimentaires, le président du CT-CNSA  a noté que le Burkina était à  quelques mois  à près de 82 mille tonnes de vivres.

Le SG du ministère en charge du ministère de l’Agriculture a aussi signifié    que le  pays  a pu mobiliser  10 mille tonnes pour la gestion des  personnes déplacées internes.

A l’entendre 30 mille tonnes  leur ont été livrées tout récemment et le besoin actuel se chiffre  à 35 mille  tonnes, à cause de la recrudescence des attaques terroristes.

Yassia Kindo a affirmé que l’ensemble des ministres du secteur rural ont estimé que les 35 mille tonnes ne sont pas à la hauteur des attentes et ont exigé un rapport circonstancié afin de faire l’Etat des lieux dans le pays.

 

Selon le chef de file de la coopération suisse, Jean Michel Limat,  les bailleurs de fonds doivent accompagner le Burkina Faso à assurer sa souveraineté alimentaire.

M. Limat a fait observer que le geste de son pays à travers le FASA se veut être une  réponse à la politique alimentaire au Burkina.

A ses dires, les stocks conventionnels sont insuffisants  à la gestion des crises et il est important que ces stocks soient renouvelés pour répondre aux attentes des populations.

«C’est pour cela que la  Suisse accompagne ce fonds pour les quatre prochaines années pour un montant de 2, 4 milliards de FFCA », a-t-il indiqué.

En rappel, au mois de mars dernier,  le Bureau de la coordination des affaires humanisations des Nations unies (OCHA)  indique  que 2, 9 millions de personnes ont besoin d’assistance alimentaire au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 La dépouille  mortelle d’Assimi Kouanda  à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

 La dépouille  mortelle d’Assimi Kouanda  à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou,  9 juin   2021 (AIB)- Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi, continuent de commenter le  massacre de Solhan dans la région du Sahel qui a coûté la vie à  plus de 150 personnes, sans oublier le retour au bercail de la dépouille mortelle, d’Assimi Kouanda, un ex -directeur de cabinet de l’ancien président, Blaise Compaoré, décédé le 1er juin 2021 à Abidjan.

Rapatriement corps d’Assimi : «Réconcilions- nous vivants» (Nestorine Sangaré), arbore à sa Une, le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, la dépouille mortelle  d’Assimi Kouanda est arrivée hier mardi 8 juin au Burkina  à l’aéroport international de  Ouagadougou.

Le quotidien privé rapporte  que l’ex-directeur de cabinet du régime Compaoré vivait en exil depuis 2014 en Côte d’Ivoire et est décédé le 1er juin 2021 à Abidjan à la suite d’un malaise cardiaque.

Le  confrère précise que l’ancienne ministre de la Femme  sous Blaise Compaoré et  militante du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Nestorine Sangaré qui était à l’aéroport de Ouagadougou, demande aux Burkinabè de se réconcilier vivants.

De son côté, le quotidien privé, Le Pays  écrit dans ses colonnes : «Décès de Assimi Kouanda : La dépouille mortelle rapatriée à Ouagadougou».

A  l’en croire, la dépouille mortelle de l’ancien secrétaire exécutif national du CDP a été accueillie à l’aéroport  par ses parents,  ses camarades politiques et ses amis.

Le journal note également la présence d’autres partis politiques  tels que  l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), le Faso Autrement, le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), le  Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), etc.

Quant au quotidien national Sidwaya, il annonce que des hommages seront rendus à feu Assimi Kouanda, dans la matinée du vendredi 11 juin 2021, à l’Université Joseph-Ki-Zerbo  et au siège du CDP, suivi de son inhumation à  domicile.

Les journaux burkinabè   font aussi  cas du massacre de la centaine de personnes  à Solhan  dans  la région du Sahel.

A travers sa rubrique «Regard sur l’actualité», L’Observateur Paalga  explique que  le groupe armé d’Iyad Ag Ghali lié Al Quaïda a condamné hier mardi, dans un communiqué, le massacre de Solhan qui  a fait plus de 150 morts dans le Nord du pays.

A propos, le doyen des quotidiens privés burkinabè  laisse lire à sa Une : « Bain de Sang à Solhan : Iyad Ag Ghali s’en lave les mains ».

Il renchérit que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISIM) affirme  de n’avoir été mêlé ni loin,  ni de près à l’attaque, soutenant  qu’il «n’a rien à voir avec l’islam dans le jihad et le combat au nom de Dieu».

Toujours  à ce sujet, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso,  en exergue à sa manchette : «Le GSIM dément avoir commis le massacre de Solhan et condamne».

Pour lui, le GSIM s’en lave les mains dans ce drame perpétré  dans la partie Nord du Burkina.

Le journal à travers sa rubrique «Faso Kan», affirme que le GSIM dans leur démenti pressente même ses condoléances les plus attristées aux familles  des victimes.

Pour sa part, le quotidien privé Le pays traduit la compassion de la République de Chine à  l’endroit du  peuple burkinabè.

D’après le journal, le porte-parole du  ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Wembin s’est dit  consterné du carnage de Sohlan qui a occasionné la mort de plusieurs personnes,  la semaine dernière à Solhan dans la commune  de Sebba.

A en croire Le Pays, M. Wembin a ainsi rappelé le soutien de son pays dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.

Agence d’information du  Burkina

NO/ata/ak 

 

Burkina : Le gouvernement informe  sur des opportunités de financement des secteurs culturel et touristiques

 

Burkina-Administration-Culture-Financements-Entreprises

Burkina : Le gouvernement informe  sur des opportunités de financement des secteurs culturel et touristiques 

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a tenu mardi, une rencontre d’information sur des opportunités de financement au profit des acteurs privés de la culture et du tourisme.

Selon le Directeur de cabinet de la ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Salifou Taïta «cette activité vise à améliorer le taux d’accès aux crédits des acteurs privés de la culture et du tourisme et par ricochet, l’augmentation du volume des investissements dans lesdits secteurs».

Il a indiqué que l’activité vise également «la résilience des entreprises touristiques en cette période de crise».

La rencontre s’inscrit en droite ligne de l’un des axes stratégiques du nouveau référentiel de développement à savoir : «Dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois».

L’activité est prévue sur deux jours au cours desquelles, les acteurs privés de la culture et du tourisme seront outillés sur les mécanismes de financement de plusieurs structures.

Le Directeur de cabinet Salifou Taïta a invité les participantes et les participants  à saisir l’occasion pour nouer d’étroites relations avec les structures de financement présentes.

Il leur a aussi recommandé de «suivre assidument, les travaux, pour non seulement intérioriser, mais aussi s’approprier  les mécanismes de financement et les opportunités d’affaires qui s’offriront à eux».

Agence d’information du Burkina

OA/wis/ak 

Bertrand Traoré en « soins intensifs à Birmingham » (Angleterre)

FOOT-BFA-CIV-MAR-SPORT-FIFA-FORFAIT

Bertrand Traoré en « soins intensifs à Birmingham » (Angleterre)

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – L’attaquant des Etalons Bertrand Traoré, « touché à la cheville mais surtout à la cuisse » après le match contre la Côte d’Ivoire le 5 juin dernier, a « rejoint d’urgence Birmingham en Angleterre (ville du club Aston Villa) où les médecins l’attendent pour des soins intensifs », a annoncé la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Bertrand Traoré a rejoint d’urgence Birmingham en Angleterre (ville où se trouve Aston Villa). Le leader technique des Etalons a été touché à la cheville face aux Eléphants, mais surtout au niveau de la cuisse. Il a dû rejoindre son club, où les médecins de Villa l’attendent pour des soins intensifs », a annoncé l’Officier média de la FBF.

Mais l’annonce de la FBF ne précise pas que le gaucher nominal des Etalons sera forfait pour le second match test contre les Lions de l’Atlas marocains.

Après le match du Burkina Faso face à la Côte d’Ivoire, « les Etalons du Burkina sont arrivés dans la nuit du lundi à Rabat au Maroc. Ils débuteront un autre stage en vue du second match amical qui aura lieu le samedi 12 juin 2021 face aux Lions de l’Atlas », a souligné la FBF.

Le communicateur de la FBF explique que c’est un groupe réduit à 31 joueurs qui a quitté Abidjan. Abdou Razack Traoré n’a finalement pas pu quitter la Turquie en raison des soucis administratifs.

Sur 33 joueurs convoqués l’entraineur Kamou Malo se retrouve finalement avec 31 pour poursuivre son stage marocain. C’est dans le cadre de la journée FIFA préparatoire des éliminatoires de la coupe du monde que les différents pays multiplient les stages.

Le Burkina Faso a joué un premier match test le 5 juin dernier contre les Eléphants de Côte d’Ivoire qui s’est soldé par une défaite de l’équipe burkinabè (2-1) dans le nouveau stade Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Pour les éliminatoires de la coupe du monde de 2022 le Burkina Faso se retrouve dans la poule A avec l’Algérie, le Djibouti et le Niger.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Lutte contre COVID-19 à Bogandé : Une campagne de vaccination de 96 heures lancée

Le maire de la commune de Bogandé  recevant sa dose d'AstraZeneca.

Burkina-Covid-Lutte

Lutte contre COVID-19 à Bogandé : Une campagne de vaccination de 96 heures lancée

 Bogandé, 07 juin 2021 (AIB)-Le maire de la commune de Bogandé Max Adolphe Lankoandé a lancé lundi, une campagne de vaccination contre la covid-19 qui vise 1360 personnes.

Le lancement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 a eu lieu au CSPS de Waalin dans le District sanitaire de Bogandé qui abrite le site de vaccination.

Le maire de Bogandé Max Adolphe Lankoandé et le médecin chef du district sanitaire Alain Bamabra ont été les premiers à se faire vacciner.

Au cours de cette campagne, il s’agira pour les agents de santé d’administrer les 1360 doses d’ AstraZeneca disponibles à des personnes volontaires.

L’équipe de vaccination du CSPS de Waalin  est fin prête pour accueillir tous les citoyens désirant se faire vacciner.

Selon Alain Bambara, les personnes éligibles sont le personnel de santé, les personnes de plus de 18 ans vivant avec l’hypertension, le diabète, l’insuffisance rénale, l’asthme, l’obésité et les candidats au pèlerinage à la Mecque.

« Je me suis fait vacciner, il n’y a aucun risque à se faire vacciner » a lancé Max Adolphe Lankoandé avant d’inviter l’ensemble de la population à se faire vacciner.

Les populations ont jusqu’au 10 juin 2021 pour se faire vacciné. La seconde phase aura lieu au mois d’août dans 8 semaines.

En rappel, le district sanitaire de Bogandé avait enregistré 28 cas de COVID-19, dont un décès et 27 guérisons. A ce jour, aucun cas n’a été encore signalé.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

 

 

 

Côte d’Ivoire : L’Armée annonce la mort d’un soldat dans une nouvelle attaque terroriste

Côte d’Ivoire-Sécurité-Armée-Terrorisme-Attaque

 

Côte d’Ivoire : L’Armée annonce la mort d’un soldat dans une nouvelle attaque terroriste

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – L’Armée ivoirienne a annoncé ce mardi, le décès d’un soldat au cours d’une nouvelle attaque d’«individus armés», la nuit dernière dans le département de Bouna, frontalière du Burkina Faso.

Selon le communiqué de l’état-major de Côte-d’Ivoire, «dans la nuit du lundi 07 juin 2021, aux environs de 21 heures, la localité de Tougbo, située dans le département de Bouna et frontalière du Burkina Faso, a été attaquée par des individus armés».

Le communiqué signé du patron de l’état-major, le général de corps d’Armée, Lassina Doumbia indique que «le détachement des Forces Armées de Côte d’Ivoire pré-déployé sur les lieux a immédiatement réagi et repoussé l’ennemi».

«Le bilan provisoire fait état d’un soldat ivoirien décédé des suites de ses blessures. Aucune victime civile n’est à déplorer», lit-on dans le communiqué.

Le général de corps d’Armée Lassina Doumbia indique dans le communiqué que «les opérations militaires de ratissage se poursuivent sur le terrain avec l’arrivée de renforts dépêchés dans la zone».

Cette attaque est la troisième en un peu plus de deux mois. Les dernières attaques dans le Nord de la Côte d’Ivoire, près de la frontière du Burkina Faso, remontent au 29 mars dernier.

Au cours de ces attaques, deux positions de l’armée à Kafolo et Kolobougou avaient été prises pour cibles par des hommes armés, faisant six morts, trois soldats et «trois terroristes».

L’attaque de Kafolo était «le fait d’une soixantaine de terroristes lourdement armés venant du Burkina Faso», selon l’armée. À Kolobougou, un gendarme avait été tué lors d’un assaut sur la gendarmerie.

Dans la nuit du 10 au 11 juin 2020, une attaque contre l’armée ivoirienne s’était déjà produite à Kafolo, au cours de laquelle 14 soldats avaient été tués.

La Côte d’Ivoire avait été frappée une première fois par une attaque terroriste en mars 2016, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam, près d’Abidjan : des assaillants avaient ouvert le feu sur la plage et des hôtels, faisant 19 morts.

L’attaque de ce lundi est survenue peu avant l’inauguration prévue jeudi par le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) à Jacqueville, près d’Abidjan.

Cette académie doit notamment former, en collaboration avec plusieurs pays dont la France, des cadres de la lutte «antiterroriste» venus en particulier des pays ouest-africains les plus affectés par la violence terroriste.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Lefaso.net  

Le footballeur burkinabè Blaise Yaméogo offre du matériel à l’EFO, son ancien club

FOOT-BFA-SPORT-EFO-DON

Le footballeur burkinabè Blaise Yaméogo offre du matériel à l’EFO, son ancien club

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – Le footballeur burkinabè Blaise Yaméogo a offert lundi soir à Ouagadougou, du matériel sportif et de prière à son ancien club, l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), a-t-on constaté sur le terrain de la reine des stades.

Actuellement au Football club de Chindia (D1, Roumanie), l’attaquant burkinabè Blaise Yaméogo a profité de ses vacances pour faire ce geste à l’endroit de son ancien club qu’il porte toujours dans son cœur.

« Je n’ai pas besoin d’une motivation pour faire ce geste. Je dois tout à cette équipe où je suis passé. Cette équipe m’a révélée aux yeux du public. Je suis fier d’être passé par ce grand club. C’est un devoir pour moi de faire ce geste. Les dirigeants m’ont aidés quand j’y étais », a laissé entendre le donateur Blaise Yaméogo.

Le don est composé de ballons de football, de plots, de gonfleurs de ballon, des nattes et des bouilloires (pour la mosquée dans l’enceinte du terrain), une enveloppe financière etc.

Selon le président du comité exécutif de l’EFO Assami Roamba, « le geste vient au juste moment. Ça nous va droit au cœur. On ne peut que lui souhaiter une bonne carrière. Que Dieu l’accompagne ».

Le président Roamba mentionne que « il y a des joueurs qui sont issus de ce clubs, qui ont réussi mais qui ne passent jamais nous rendre visite et cela nous choque. Que tous ceux qui sont passés par ce club emboitent le pas de Blaise Yaméogo ».

L’actuel capitaine de l’EFO Abdoulaye Zongo s’est dit également satisfait. « C’est une immense joie pour la maison bleue et blanc. Il a amené quelque chose pour le club. Je lui souhaite une bonne carrière. Il a également remis une enveloppe financière qui va nous permettre de mettre de l’essence dans nos motos. Je souhaite qu’il ait la chance d’être sélectionné en équipe nationale », a-t-il dit.

Blaise Yaméogo a fait une saison et demie à l’EFO (2016-2017) avec un trophée de coupe du Faso. Il est actuellement à sa 2e saison au FC Chindia (Roumanie, D1) après un bref passage en Moldavie.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Le Premier ministre promet la sécurité dans le Yagha, meurtri par une attaque

Burkina-Terrorisme-Lutte

Burkina : Le Premier ministre promet la sécurité dans le Yagha, meurtri par une attaque

Ouagadougou, 08 juin 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a déclaré lundi que le gouvernement prendra des dispositions afin d’assurer la sécurité dans la province du Yagha, frappée par une attaque qui a fait plus de 130 civils vendredi dernier.

«Le gouvernement est attentif à ce qui s’est passé et prendra toutes les dispositions pour que la situation puisse revenir à la normale, c’est-à-dire assurer la sécurité de cette partie du territoire», a promis lundi le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

M. Dabiré s’exprimait après sa visite à Solhan (Nord), où plus de 130 civils ont été massacrés aveuglement vendredi, dans la pire attaque terroriste qu’a connue le pays depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

«Cette incurie que nous constatons aujourd’hui ne restera pas impunie. Le lendemain de la nouvelle, nous avons déjà pris des dispositions sur le plan sécuritaire», a-t-il indiqué.

Le chef du gouvernement a expliqué que cette partie du territoire est aujourd’hui occupé par un certain nombre de Forces qui travaillent à faire un ratissage afin de rassurer les populations de la localité.

Il a également ajouté que des dispositions ont été prises pour que les 7 000 familles arrivées à Sebba aient un minimum de confort, de logement et de restauration.

Agence d’information du Burkina

mss/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Burkina : Le gouvernement invite la population à enrayer l’enrôlement des jeunes par des terroristes

Burkina-Terrorisme-Lutte-Appel

 Burkina : Le gouvernement invite la population à enrayer l’enrôlement des jeunes par des terroristes

Ouagadougou, 08 juin 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Dabiré a exhorté lundi, ses concitoyens à enrayer l’enrôlement des jeunes par des groupes terroristes, aux lendemains d’une attaque qui a coûté la vie à plus de 130 civils dans le Nord du pays.

«Il faut que la population s’engage avec nous pour faire en sorte que les enrôlements de nos jeunes s’arrêtent », a déclaré lundi, le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

M. Dabiré s’exprimait après sa visite à Solhan (Nord), où plus de 130 civils ont été massacrés aveuglement vendredi, dans la pire attaque terroriste qu’a connue le pays depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

«Il n’est pas bon qu’on les (jeunes) laisse partir. Ils vont s’enrôler dans les groupes terroristes et ce sont eux qui reviennent dans les villages pour semer la terreur et la désolation dans leurs propres familles», a ajouté le Premier ministre.

Il a affirmé que le gouvernement ne pourra pas combattre l’enrôlement des jeunes sans l’accompagnement des religieux, des coutumiers et des leaders d’opinions.

Agence d’information du Burkina

bh/ata/ak

 

 

Poni : 18 dossiers criminels en jugement

Les juges de la Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso auront à trancher aux assises de Gaoua sur des dossiers liées notamment aux crimes de sang et de trafic de stupéfiants.

Poni : 18 dossiers criminels en jugement

Gaoua, 08 juin 2021 (AIB)-La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a débuté lundi, à Gaoua (Sud-ouest), des assises criminelles devant juger 18 dossiers au nombre desquels, des meurtres, des trafics de stupéfiants, des traites de personnes et des avortements.

Dans sa démarche de se rapprocher aux justiciables, la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso séjourne dans le chef-lieu de la région du sud-ouest en vue de juger des dossiers criminels.

Au cours de ces assises qui se tiennent du 7 au 17 juin 2021 à Gaoua, 18 dossiers concernant des crimes d’assassinat, des meurtres, des trafics de stupéfiants, des infractions liées à la traite des personnes et à des avortements dans lesquelles des personnes sont décédées, vont connaitre leurs dénouements.

L’ouverture de la session a connu la présence des premières autorités de la région.

«Depuis le début de l’année, nous avons fait une programmation tournante pour juger les dossiers des différentes juridictions. C’est le tour de Gaoua surtout qu’ici nous avons un nombre important de dossiers qui n’étaient pas encore jugés », a précisé le substitut du procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Moussa Dianda.

A l’écouter, la peine maximale qui pourrait être prononcée lors des procès est la prison à vie. Par ailleurs, le substitut du procureur général a informé qu’à la suite des criminels, 19 dossiers correctionnels vont être également jugés les 18 et 19 juin prochain.

«Nous lançons un appel à la population de sortir massivement pour assister aux audiences. Ainsi, elle comprendra le fonctionnement de la Chambre criminelle et comment les procédures judiciaires sont menées et nous pourrons mieux nous comprendre», a lancé Moussa Dianda.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO

 

Burkina : L’autorité publique anti-corruption déplore la lenteur des autorités pour son opérationnalisation

Burkina-Corruption-Lutte-Autorité-Opérationnalisation-Lenteur

Burkina : L’autorité publique anti-corruption déplore la lenteur des autorités pour son opérationnalisation

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC)  «peine à construire les bases de son fonctionnement (comme…) si les autorités n’en veulent pas», a déploré, mardi à Ouagadougou, l’un de ses responsables.

L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCELC) «peine à construire les bases de son fonctionnement donnant l’impression que les autorités (burkinabè) actuelles, qui ne sont pas à l’origine de sa création,  n’en veulent pas», a déploré son président du Comité d’orientation (CO) Dieudonné Yaméogo.

Il en veut pour preuve que depuis l’installation du Conseil d’orientation actuel (2018), «une dizaine de projets de décrets ont été adoptés et soumis à l’examen du Conseil des ministres depuis 2019».

«Après de multiples correspondances et échanges, deux projets ont été adoptés en septembre 2020, cinq projets en 2021. Mais il convient de noter qu’à la date d’aujourd’hui, seuls trois décrets ont été signés», a-t-il affirmé.

A cela, il a ajouté l’examen et l’adoption par le CO «d’une dizaine de projets d’arrêtés en application des décrets ci-dessus».

«Ces projets devraient être revus pour être adaptés aux contenus réels des décrets qui sont pour la plupart éloignés des projets initiaux», a-t-il regretté.

Et pourtant, l’Institution «créée en 2015 était présentée au niveau international comme un modèle achevé de structure de lutte contre la corruption dont devaient s’inspirer (…) notamment les pays africains», a-t-il rappelé.

Selon Dieudonné Yaméogo, le contrôleur général d’Etat «devrait consacrer l’essentiel de son temps à la lutte contre la corruption, mission pour laquelle il est désigné et non à un bras de fer pour faire adopter les textes de base pour le fonctionnement de son institution».

Le président du Comité d’orientation (CO) Dieudonné Yaméogo s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours de la première session de l’année 2021 du CO de l’ASCE-LC.

Une session qui sera marquée par le renouvellement du bureau du CO et des membres au tiers.

Dieudonné Yaméogo a remercié l’équipe sortante «pour le travail abattu» et «encourage la nouvelle équipe du CO à ne pas céder au découragement mais à persévérer parce qu’il y va de l’intérêt du peuple burkinabè d’être débarrassé de l’hydre de la corruption».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Terrorisme et Mali  en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-presse- Revue

Terrorisme et Mali  en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 8 juin 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè  de  ce mardi, commentent toujours  l’attaque terroriste survenue le 5 juin à Solhan, dans la région du Sahel  qui a  causé la mort  de plusieurs personnes,  sans oublier  l’investiture du colonel, Assimi Goïta comme président  de la Transition au Mali.

«Drame de Solhan : Christophe sur les lieux du crime », arbore  à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, deux jours après le massacre de Solhan dans la région du Sahel qui a fait au moins 100 morts, le  Premier ministre Christophe Dabiré a été hier lundi  7 juin dans la localité pour  témoigner le soutien de son gouvernement aux populations.

A lire le journal, le chef du gouvernement a promis de ramener la quiétude dans la  localité et de punir les auteurs de  ce crime de masse.

Dans  la même veine,  le confrère  s’exclame  à sa manchette : Après le massacre de Solhan : «Monsieur le président, AGISSEZ !».

Le quotidien privé  soutient qu’un Burkinabè, à travers sa lettre interpelle le président du Faso, Roch Marc Christian Kabore,  à agir face au massacre de la centaine de personnes dans la nuit vendredi 4 au samedi 5 juin  2021 dans la région du Sahel par les  «forces du mal ».

«Massacre de solhan : JBO et Michel Kafando consternés », titre le journal privé Le Pays.

De son avis,  les anciens chefs d’Etat du Burkina Faso, Jean  Baptiste Ouédraogo et  Michel Kafando s’indignent dans un communiqué,   à la suite de la forfaiture des assaillants  de Solhan dans la  commune de Sebba  tout en souhaitant un prompt rétablissement aux malades.

Quant  à l’Express du Faso, il note à  sa Une : « Attaque de Solhan : Le gouvernement sur le terrain pour compatir à la douleur des victimes ».

Le quotidien privé édité à Bobo Dioulasso signale  qu’une délégation gouvernementale conduite par  le Premier ministre Christophe Dabiré s’est rendue sur les lieux du  drame  pour manifester la solidarité du chef de l’Etat et du peuple burkinabè aux  familles endeuillées et aux blessés.

Les journaux burkinabè  ont fait cas  de  l’investiture  du colonel Assimi Goïta comme président  de la transition malienne.

Sur le sujet, l’Observateur Paalga,  à travers sa rubrique «Regard sur l’actualité »  laisse lire : «Investiture Assimi Goïta : Programme quinquennal pour une transition de 8 mois ».

Selon  le quotidien privé, l’acte II de  la transition malienne est en train de se jouer depuis hier lundi 7 juin 2021 sur les bords du Djoliba avec l’investiture du colonel  Assimi Goïta.

Le journal précise que  M. Goïta a nommé  hier  dans la foulée lors, de sa prestation de serment, Choquel Maïga,  du Mouvement  du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) comme Premier ministre de la Transition au Mali.

Pour sa part, l’Express du Faso relève que le nouveau président de la Transition au Mali est bien  l’homme fort, Assimi Goïta  tout en  soulignant que c’est une nouvelle  dynamique qui s’ouvre pour le pays de Soundjata Keïta.

Le quotidien d’Etat Sidwaya de  son côté, affiche à sa Une : «Transition au Mali : Le colonel Assimi Goïta investi président».

Le journal public rappelle que le chef des militaires ayant déposé Ibrahim Keita en août 2020, prend les rênes du pays, après avoir écarté le président Bah N’ Daw et le Premier ministre Ouane le 24 mai dernier.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/tak

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 JUIN 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 JUIN 2021

 

OTTAWA – Quatre membres d’une famille musulmane ont été tués au Canada lors d’une attaque « préméditée » par un homme qui leur a foncé dessus au volant de sa camionnette dans le sud de l’Ontario, a annoncé lundi la police qui soupçonne un acte islamophobe.

 

LIMA – Le suspense était à son comble lundi dans la dernière ligne droite de la présidentielle au Pérou. Le candidat de la gauche radicale Pedro Castillo est passé pour la première fois en tête, avec moins d’un point de pourcentage, après le dépouillement de 94,8% des bulletins de vote.

 

Sa rivale, la candidate de la droite populiste, Keiko Fujimori, a dénoncé, elle, des « indices de fraude ».

 

DAHAKRI (Pakistan) – Au moins 43 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dans un déraillement suivi d’une collision avec un autre train de passagers, lundi matin dans le sud du Pakistan.

 

WASHINGTON – Les autorités américaines ont annoncé lundi avoir récupéré 2,3 millions de dollars de rançon versés à des pirates informatiques par le groupe Colonial Pipeline après une cyberattaque qui avait paralysé son immense réseau d’oléoducs.

 

SYDNEY (Australie) – Des centaines de personnes ont été arrêtées à travers le monde au cours d’une gigantesque opération de police internationale contre le crime organisé, rendue possible grâce au décryptage de communications codées entre malfaiteurs, a annoncé mardi la police fédérale australienne.

 

BOGOTA – La Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) a entamé lundi une mission d’évaluation de la situation des droits humains en Colombie, pays où une fronde sociale d’une ampleur inédite a fait plusieurs dizaines de morts et des milliers de blessés.

 

JERUSALEM – Le Parlement israélien a ouvert la voie à de possibles rebondissements en se donnant lundi jusqu’à sept jours pour organiser un décisif vote de confiance au nouveau gouvernement, qui pourrait évincer du pouvoir Benjamin Netanyahu après 12 ans à la tête du pays.

 

MEXICO – Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador s’est réjoui que sa coalition gouvernementale soit sur la bonne voie pour garder le contrôle de la Chambre des députés, malgré un revers aux élections législatives qui devrait l’affaiblir.

 

BAMAKO – Le colonel Assimi Goïta, investi président de transition, a donné lundi aux partenaires du Mali des gages quant à un retour des civils au pouvoir en 2022 après deux coups d’Etat militaires et au respect des accords par ce pays crucial pour la stabilité au Sahel.

 

PARIS – L’Autorité de la Concurrence française a imposé une amende de 220 millions d’euros à Google pour ses pratiques sur le marché de la publicité en ligne, et exigé du géant américain des engagements de réformes qui devraient avoir une portée mondiale.

 

DRESDE (Allemagne) – C’est une annonce qui arrive à point nommé: le premier équipementier automobile mondial Bosch a inauguré lundi en Allemagne une nouvelle usine de semi-conducteurs au moment où l’Europe se mobilise pour tenter de rapatrier sur le continent la production de ces précieux composants.

 

WASHINGTON – Pour coiffer au poteau ses adversaires dans la course au tourisme spatial, Jeff Bezos va mouiller le maillot: le futur ex-patron d’Amazon va s’élancer le 20 juillet avec son frère et le gagnant d’une mise aux enchères dans le premier vol de tourisme de sa société Blue Origin.

 

NAYPYIDAW – L’ex-dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, renversée par un coup d’Etat militaire et inculpée à de multiples reprises par la junte, sera jugée à partir du 14 juin.

 

PARIS – Sept ans après le crash du vol AH5017 d’Air Algérie au Mali, la compagnie espagnole Swiftair, propriétaire de l’avion, est renvoyée en correctionnelle en France pour « homicides involontaires », accusée de « négligences » dans la formation de ses pilotes.

 

BERLIN – Revigorés par leur nette victoire contre l’extrême droite lors d’un scrutin régional test, les conservateurs allemands ont marqué des points dans la bataille pour la succession d’Angela Merkel que leur disputent les Verts, actuellement en perte de vitesse.

 

WASHINGTON – Le régulateur américain a annoncé lundi autoriser un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer, pour la première fois en près de deux décennies.

 

ABUJA – Le ministre des Affaires étrangères nigérian a assuré lundi que des « discussions étaient en cours » avec Twitter, suspendu vendredi pour une durée indéterminée dans pays le plus peuplé d’Afrique, où les observateurs s’inquiètent d’un rétrécissement des libertés individuelles.

 

PORT-AU-PRINCE – Un référendum constitutionnel prévu le 27 juin en Haïti et largement contesté par l’opposition a été reporté sine die en raison de la crise sanitaire causée par l’épidémie de coronavirus, a annoncé lundi soir l’administration électorale haïtienne.

 

ZACATECOLUCA (Salvador) – La Salvadorienne Sara Rogel, condamnée à 30 ans de prison pour un avortement qualifié d’homicide aggravé, est sortie de prison lundi après qu’un tribunal lui a accordé une libération conditionnelle anticipée, a constaté l’AFP.

 

WASHINGTON – Un animal microscopique appelé rotifère bdelloïde est revenu à la vie après avoir été congelé pendant 24.000 ans en Sibérie, puis est parvenu à se cloner, ont annoncé lundi des scientifiques russes.

(afp)

Mali : Le colonel Assimi Goïta investi président de la Transition

Mali-Présidence-Investiture

Mali : Le colonel Assimi Goïta investi président de la Transition

Ouagadougou, 7 juin 2021 (AIB) – Quelques jours après avoir écarté le président Bah Ndaw du pouvoir, le colonel Assimi Goïta a été investi ce lundi à Bamako, président de la Transition par la Cour constitutionnelle. 

Dans son discours d’investiture, le nouveau président de la  Transition malienne et chef de l’Etat, le colonel Assimi Goita a annoncé la réduction du train de vie de l’État avec précisions.

«Les deux tiers des fonds de souveraineté de la présidence de la République (soit 1,8 milliard de francs CFA par an) seront supprimés», a-t-il promis.

Ces sommes seront redéployées «à la fourniture de l’eau et à la création de centres de santé pour les populations les plus démunies sur toute l’étendue du territoire national», a-t-il promis.

Avant l’investiture de ce lundi, la Cour constitutionnelle malienne avait déclaré vendredi, le colonel Assimi Goïta chef de l’État et président de transition du pays.

Au cours de son investiture, il portait une tenue d’apparat avec ses galons de colonel composée d’une chemise blanche, d’une cravate noire et d’une veste d’officier.

Le colonel Assimi Goita a assuré son ambition d’organiser des élections juste dans les délais prévus. Il a ajouté que «le Mali va respecter ses engagements».

Sitôt investi, le colonel Assimi Goïta a nommé, Premier ministre Choguel Maïga, 63 ans, leader de la coalition M5-RFP (Mouvement du 5 juin -Rassemblement des forces patriotiques) qui avait mené la contestation pendant plusieurs mois contre le régime du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK), finalement renversé le 18 août 2020 par les militaires.

Président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) à sa prise de pouvoir en août 2020, le colonel Assimi Goita avait été contraint par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) à remettre la présidence de la Transition, à un civil.

Finalement c’est un colonel-major à la retraite Bah Ndaw qui avait été désigné par la junte au pouvoir.

Ce dernier a été finalement renversé le 25 mai dernier par son vice-président Assimi Goita parce qu’il voulait écarter du gouvernement deux officiers proches du colonel putschiste.

Le jeudi dernier, la France a décidé de «suspendre les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes», après le coup d’Etat et dit attendre les «garanties» sur un retour des civils au pouvoir aux prochaines élections.

Bien avant, la CEDEAO a suspendue dimanche, le Mali de toutes ses instances tout en se gardant de prendre d’autres sanctions.

Elle avait néanmoins réclamé la nomination «immédiate» d’un «nouveau» Premier ministre issu de la société civile et la formation d’un gouvernement «inclusif», selon son communiqué final.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : RFI, Le Point

Photo : Mali 24.info

Dernières publications