Burkina- Presse-Revue
La dépouille mortelle d’Assimi Kouanda à la Une des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 9 juin 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi, continuent de commenter le massacre de Solhan dans la région du Sahel qui a coûté la vie à plus de 150 personnes, sans oublier le retour au bercail de la dépouille mortelle, d’Assimi Kouanda, un ex -directeur de cabinet de l’ancien président, Blaise Compaoré, décédé le 1er juin 2021 à Abidjan.
Rapatriement corps d’Assimi : «Réconcilions- nous vivants» (Nestorine Sangaré), arbore à sa Une, le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.
Selon le journal, la dépouille mortelle d’Assimi Kouanda est arrivée hier mardi 8 juin au Burkina à l’aéroport international de Ouagadougou.
Le quotidien privé rapporte que l’ex-directeur de cabinet du régime Compaoré vivait en exil depuis 2014 en Côte d’Ivoire et est décédé le 1er juin 2021 à Abidjan à la suite d’un malaise cardiaque.
Le confrère précise que l’ancienne ministre de la Femme sous Blaise Compaoré et militante du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Nestorine Sangaré qui était à l’aéroport de Ouagadougou, demande aux Burkinabè de se réconcilier vivants.
De son côté, le quotidien privé, Le Pays écrit dans ses colonnes : «Décès de Assimi Kouanda : La dépouille mortelle rapatriée à Ouagadougou».
A l’en croire, la dépouille mortelle de l’ancien secrétaire exécutif national du CDP a été accueillie à l’aéroport par ses parents, ses camarades politiques et ses amis.
Le journal note également la présence d’autres partis politiques tels que l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), le Faso Autrement, le Nouveau temps pour la démocratie (NTD), le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), etc.
Quant au quotidien national Sidwaya, il annonce que des hommages seront rendus à feu Assimi Kouanda, dans la matinée du vendredi 11 juin 2021, à l’Université Joseph-Ki-Zerbo et au siège du CDP, suivi de son inhumation à domicile.
Les journaux burkinabè font aussi cas du massacre de la centaine de personnes à Solhan dans la région du Sahel.
A travers sa rubrique «Regard sur l’actualité», L’Observateur Paalga explique que le groupe armé d’Iyad Ag Ghali lié Al Quaïda a condamné hier mardi, dans un communiqué, le massacre de Solhan qui a fait plus de 150 morts dans le Nord du pays.
A propos, le doyen des quotidiens privés burkinabè laisse lire à sa Une : « Bain de Sang à Solhan : Iyad Ag Ghali s’en lave les mains ».
Il renchérit que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GISIM) affirme de n’avoir été mêlé ni loin, ni de près à l’attaque, soutenant qu’il «n’a rien à voir avec l’islam dans le jihad et le combat au nom de Dieu».
Toujours à ce sujet, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, en exergue à sa manchette : «Le GSIM dément avoir commis le massacre de Solhan et condamne».
Pour lui, le GSIM s’en lave les mains dans ce drame perpétré dans la partie Nord du Burkina.
Le journal à travers sa rubrique «Faso Kan», affirme que le GSIM dans leur démenti pressente même ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes.
Pour sa part, le quotidien privé Le pays traduit la compassion de la République de Chine à l’endroit du peuple burkinabè.
D’après le journal, le porte-parole du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Wembin s’est dit consterné du carnage de Sohlan qui a occasionné la mort de plusieurs personnes, la semaine dernière à Solhan dans la commune de Sebba.
A en croire Le Pays, M. Wembin a ainsi rappelé le soutien de son pays dans la lutte contre le terrorisme au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
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