Accueil Blog Page 87

Tournoi UFOA-B : les Etalons juniors trébuchent face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire (1-2)

FOOT-BFA-CIV-GHA-AFR-SPORT-CAF-UFOAB-U20

Tournoi UFOA-B : les Etalons juniors trébuchent face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire (1-2)

Ouagadougou, 11 juil. 2025 (AIB) – Les Etalons juniors du Burkina Faso ont été battus vendredi à Accra au Ghana face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire dans la poule B, dans le cadre du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football de la zone B.

Les buts ivoiriens ont été inscrits par Yaya Tapé (45+2) et Namory Kéita (75e) avant que Salif Simporé ne réduise le score pour le Burkina Faso. La compétition a débuté hier jeudi avec le choc Ghana # Nigéria dans la poule A (1-1).
Agence d’information du Burkina
as/ata

Ourittenga/Barrage de Zimkrom : Des travaux de pose des cordons pierreux d’environ 02 km réalisés pour sa protection

Burkina-Kourittenga-Réalisation-Travaux-Protection-Berges-Barrage

Ourittenga/Barrage de Zimkrom : Des travaux de pose des cordons pierreux d’environ 02 km réalisés pour sa protection

Koupéla, 11 juil. 2025 (AIB)- L’Agence de l’eau du Gourma (AEG) a procédé ce vendredi 11 juillet 2025, à la réalisation des cordons pierreux sur les berges du barrage de Zimkrom, dans la commune d’Andemtenga, afin de renforcer sa protection. L’activité a vu le jour grâce à l’appui financier de l’Agence belge de développement (Enabel).

L’Agence de l’eau du Gourma (AEG), avec la population de Zimkrom ont mené le vendredi 11 juillet 2025, des activités de pose de cordon pierreux sur environ 02 km sur les berges du barrage de Zimkrom, réalisé en 2001 avec une capacité de retenu d’eau de 330 000 mètres cube.

Selon Valentin Tapsoba de l’Agence de l’Eau du Gourma, l’activité n’est rien d’autre qu’une poursuite de l’Agence dans sa mission de gestion durable des ressources en eau.

« Ces travaux de réalisation des cordons pierreux s’inscrivent dans une démarche de préservation de l’eau du barrage qui est d’une nécessité pour la population », a-t-il fait savoir.

Valentin Tapsoba, a précisé que le système de cordon pierreux est employé en raison de sa durabilité et de son efficacité.

« Nous invitons les populations au strict respect des consignes des services techniques afin de garantir la durabilité du barrage», a-t-il conclu.

Le président du Comité d’usager de l’eau (CUE), Kiagbé Idrissa, a exprimé l’engagement du comité à travailler à empêcher l’ensablement du barrage.

« Nous traduisons notre reconnaissance à l’Agence de l’Eau du Gourma (AEG) pour l’initiative qui va contribuer à ralentir un tant soit peu l’ensablement du barrage », a-t-il laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

Kampti : Un taux record de 94,91 % en série A4 au Bac 2025

Burkina-Kampti-Baccalauréat-Résultats

Kampti : Un taux record de 94,91 % en série A4 au Bac 2025

Kampti, 10 juillet 2025 (AIB)-La commune de Kampti, dans la région du Sud-Ouest, a enregistré l’une de ses meilleures performances au Baccalauréat session 2025, avec un taux de réussite exceptionnel de 94,91 % en série A4.

Sur 59 candidats inscrits en série A4, 56 ont été déclarés admis, selon les résultats proclamés à l’issue du second tour. En série D, 18 candidats sur 30 ont décroché leur diplôme, soit 60 % de réussite.

Selon le président du jury 460, L. Dominique Bitibaly, les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions : « Globalement, tout s’est bien passé, dans un climat serein et organisé », a-t-il affirmé à la fin des délibérations.

Les observateurs attribuent ces résultats à la synergie des efforts fournis par les acteurs du système éducatif local, notamment à travers la journée de dialogue communal organisée le 3 mai 2025, qui a permis de renforcer la cohésion entre élèves, enseignants, encadreurs et parents.

À l’heure du bilan, la commune de Kampti se félicite de l’élan collectif en faveur de l’éducation et entend capitaliser sur ces acquis pour améliorer davantage les performances scolaires dans les années à venir.

Agence d’Information du Burkina

Mouhoun/Journées d’orientation scolaire, professionnelle et métiers : Trois jours pour mieux orienter les nouveaux bacheliers

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-ORIENTATION-OUVERTURE

 Mouhoun/Journées d’orientation scolaire, professionnelle et métiers : Trois jours pour mieux orienter les nouveaux bacheliers

Dédougou, le 11 juil. 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région de Bankui, Babo Pierre Bassinga, a présidé ce vendredi 11 juillet 2025 à Dédougou, la 4e édition des Journées d’information, d’orientation professionnelle et des métiers (JIOSPM). Ces journées ont pour objet de fournir des informations précises et utiles aux nouveaux bacheliers en vue d’une bonne orientation scolaire et professionnelle et susciter en eux un intérêt pour l’auto-emploi.

Ces journées d’information, d’orientation scolaire, professionnelle et des métiers, 4e du genre dans la région de Bankui, ont été tenues le vendredi 11 juillet 2025 à Dédougou, sous la présidence du gouverneur de la région de Bankui, Babo Pierre Bassinga.

Elles ont pour objectif de permettre aux différents acteurs intervenant dans la chaîne de l’éducation de fournir des informations utiles et précises aux élèves, nouveaux bacheliers, étudiants et parents d’élèves, en vue d’une bonne orientation scolaire et professionnelle et susciter en eux un intérêt pour l’auto-emploi.

Pour le gouverneur de la région de Bankui, la tenue de ces journées est le fruit d’une œuvre commune où chaque acteur a sa partition à jouer.

M.Bassinga a félicité l’ensemble des acteurs éducatifs pour leur travail qui a permis aux élèves de décrocher leur diplôme.

« Ces journées sont plus que jamais importantes à nos yeux au regard des défis de l’insertion professionnelle, de l’auto-emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes diplômés auxquels notre pays doit faire face », a-t-il ajouté.

Pour lui, la réussite et l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés sont tributaires au préalable d’une bonne orientation scolaire.

Babo Pierre Bassinga a invité donc toutes les composantes de la communauté éducative à s’investir individuellement et collectivement à pérenniser de telles initiatives.

Il a également exhorté les élèves à discuter du choix de leur filière avec les parents.

« Faites un choix pertinent et regardez la direction dans laquelle le pays part. Faites montre de l’intelligence de la main et chercher à entreprendre », a-t-il conseillé aux élèves.

Le parrain de l’édition, le Président directeur général (PDG) de l’entreprise Kaworo et personnalité « Etoile du Faso », Kani Bicaba, a encouragé ses filleuls à profiter bien de ce cadre afin d’y sa quintessence.

« Ces journées sont initiées en vue de donner l’opportunité aux nouveaux bacheliers d’avoir des connaissances plus pointues quant aux offres de formation existantes aux Burkina Faso, à l’organisation et au fonctionnement de l’enseignement supérieur, mais aussi au financement des études », a dit M. Bicaba.

De l’avis du directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle de la région de Bankui, Raoul Sanon, ces journées se tiennent dans un contexte bien connu de tous d’où leur tenue constitue bien le symbole de la résilience de chaque acteur.

Pour cela, il a adressé sa reconnaissance à l’ensemble des collaborateurs et ceux du monde éducatif pour le travail abattu qui a permis à la région d’engranger un taux de succès de 61,25%.

« A vous, jeunes diplômés, je vous adresse mes plus sincères félicitations pour l’obtention de votre parchemin et vous encourage à être fiers de vos réalisations », a indiqué Raoul Sanon.

Il a affirmé que ces journées sont une occasion inestimable pour eux d’explorer les différentes filières et métiers qui s’offrent à eux et les a exhortés à profiter de cette opportunité pour échanger avec les professionnels présents et réfléchir à votre avenir.

Durant trois jours, des activités entre autres, des communications entre les acteurs de l’éducation, des conférences-débats sur la problématique de l’orientation et l’insertion professionnelle, seront organisées.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Kénédougou/Certificat de qualification professionnelle : Un taux de réussite de 75,92% dans la filière couturier/couturière

BURKINA-KENEDOUGOU-EXMANE-CQP-RESULTATS

Kénédougou/Certificat de qualification professionnelle : Un taux de réussite de 75,92% dans la filière couturier/couturière

Orodara, 10 juil. 2025 (AIB)-Les résultats du Certificat de qualification professionnelle (CQP), session de 2025, ont été proclamés le mardi 8 juillet 2025 au jury n°90 de Orodara, dans la filière couturier/couturière. La province du Kénédougou a enregistré 41 admis soit un taux de réussite de 75,92%.

La province du Kénédougou, 54 candidats ont composé sur 59 inscrits. 41 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 75,92 %.

La répartition selon le genre révèle une nette domination des filles avec 31 filles admises contre 10 garçons, ce qui confirme la forte présence féminine dans le domaine de la couture dans la province.

Les autorités éducatives locales ont salué ces résultats qui témoignent de la pertinence de la formation professionnelle pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Kénédougou/Baccalauréat 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire satisfait des résultats dans l’ensemble

BURKINA-KENEDOUGOU-EXAMEN-BAC

Kénédougou/Baccalauréat 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire satisfait des résultats dans l’ensemble

Orodara, 10 juil. 2025 (AIB)- Les résultats du baccalauréat session de 2025 sont tombés ce jeudi 10 juillet 2025 dans la province du Kénédougou, avec un taux de réussite global de 59,13 %. Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire, Lassana Coulibaly, s’est dit satisfait des résultats même s’il faut redoubler d’efforts.

Sur 1 857 candidats présents, 1 098 ont été déclarés admis dont 650 garçons et 448 filles, soit un taux de réussite global de 59,13%.

Cers résultats ont été proclamés le jeudi 10 juillet 2025, dans la province du Kénédougou.

Le taux de réussite des garçons est de 60,07% et celui des filles est de 57,81%.

Le directeur provincial en charge de l’enseignement secondaire, Lassana Coulibaly, s’est dit satisfait des résultats dans l’ensemble, « même si nous reconnaissons que nous devrons redoubler d’efforts parce que l’objectif recherché est de mieux faire », a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

«Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, force le respect », Ibrahima Maïga

«Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, force le respect », Ibrahima Maïga

Ouagadougou, 10 juil. 2025(AIB)- «Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, pendant que d’autres pays s’enlisent dans les dettes et les illusions, force le respect ». C’est ce que le militant panafricaniste Ibrahima Maïga a déclaré dans une interview accordée à l’AIB, au cours de laquelle il a également évoqué son engagement militant et le combat pour la dignité et la souveraineté porté le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina (AIB) : Dans quel cadre avez-vous séjournez au Burkina Faso, où vous avez été reçu par certaines autorités ?

Ibrahima Maïga (IM) : Je suis ici parce que je ne pouvais pas être ailleurs. Quand un peuple décide de se battre pour sa dignité, on ne reste pas à distance. Je ne suis ni en mission ni en villégiature. Je suis là parce que c’est chez moi, parce que j’ai des frères au front, parce que ce combat m’appartient autant qu’il appartient à chaque Burkinabè. Les autorités m’ont reçu non pas comme une célébrité mais comme un soldat de la cause, un frère parmi les siens.

AIB : Pourquoi avez-vous décidé de prendre fait et cause pour le Chef de l’État et son gouvernement depuis son accession au pouvoir en 2022 ?

IM : Parce qu’il faut avoir perdu tout sens de l’honneur pour rester neutre quand un homme jeune, sans fortune, sans clan, décide de livrer sa vie pour que son peuple revive. Ce n’est pas un président, c’est un insurgé, un veilleur, un fils qui a repris la machette là où les aînés l’avaient laissée. J’ai pris position parce que le silence aurait été une trahison. Parce qu’il représente cette Afrique qu’on croyait disparue : courageuse, incorruptible, enracinée.

AIB : Quels sont vos rapports avec d’autres figures engagées dans la même dynamique que vous, notamment Nathalie Yamb, Kemi Seba, et d’autres personnalités panafricanistes ?

IM : On ne se parle pas tous les jours, mais on sait qu’on appartient à la même veine. Il y a du respect, de l’écoute, parfois des désaccords, et c’est sain. Ce qui nous relie, c’est la douleur de l’Afrique et la colère que cette douleur engendre. On ne cherche pas la lumière, on cherche à rallumer le feu. Le reste n’est que détail.

AIB : Vous considérez-vous comme un panafricaniste ou plutôt comme un défenseur de l’Afrique et du Burkina Faso ?

IM : Je n’ai jamais mis d’étiquette sur mon front. Je suis né dans le sable entre Gao et Falagountou, j’ai grandi entre des peuples qui n’avaient pas besoin de frontières pour se sentir unis. Alors si être panafricaniste, c’est refuser que le sang de Bamako vaille moins que celui d’Abidjan, alors oui, je le suis. Mais mes actes parleront toujours plus que les mots.

AIB : Quel est le sens de votre engagement depuis que vous avez été révélé au grand public burkinabè, notamment à partir de 2015, à travers vos prises de position dénonçant les mauvaises pratiques au sommet de l’État et alertant sur les menaces terroristes ?

IM : C’est un cri que je porte depuis longtemps. Un cri contre la trahison des élites, contre l’aveuglement volontaire, contre l’oubli. En 2015, beaucoup faisaient encore semblant de ne pas voir venir le feu. J’ai crié. On m’a ri au nez. Aujourd’hui, les mêmes cherchent des extincteurs. Ce combat, je l’ai engagé par instinct, par loyauté à la terre qui m’a élevé, et je le poursuivrai tant qu’elle ne sera pas libre.

AIB : Comment appréciez-vous l’évolution de la lutte que vous menez aux côtés des forces de transformation sociale et politique en Afrique ?

IM : Elle avance, avec des pas lourds mais déterminés. Ce n’est pas une révolution de salons, c’est une reconquête qui coûte des vies. Mais chaque paysan qui refuse de fuir, chaque élève qui comprend pourquoi il faut rester, chaque militaire qui tombe sans vendre sa cause, me dit que cette lutte n’est pas vaine. Elle change les cœurs avant de changer les lois.

AIB : Selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer que certains Burkinabè se dressent contre leur propre pays en soutenant les terroristes, alors que l’unité nationale devrait primer en cette période critique ?

IM : Le vide. Le vide créé par l’abandon, par l’humiliation, par le mépris. Quand un jeune ne se sent ni écouté ni utile, il devient vulnérable à la haine. Ce n’est pas une excuse, mais c’est une explication. Certains ont été vendus par leurs propres frères bien avant d’être enrôlés par l’ennemi. Il faudra du temps pour réparer cela. Mais il faut commencer par dire la vérité.

AIB : En dehors de la contribution au Fonds de soutien patriotique, quelles actions concrètes les citoyens burkinabè devraient-ils entreprendre pour soutenir l’État et contribuer à la résilience nationale ?

IM : Ne pas voler. Ne pas mentir. Ne pas trahir. Protéger ce qui nous appartient. Tenir sa parole. Respecter ceux qui se battent. Transmettre l’histoire. Refuser la compromission. Ça paraît simple, mais c’est immense. Chaque Burkinabè peut être une digue ou une faille. Le choix est personnel, mais les conséquences sont collectives.

AIB : Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle du pays, notamment après la dernière déclaration du Président du Faso appelant les Burkinabè à accompagner l’État à travers des valeurs sociales de référence telles que l’intégrité, le respect du bien public, la solidarité, etc. ?

IM : Il a tout dit. Ce pays a été détruit plus par la trahison que par les balles. On ne peut pas reconstruire avec des cœurs corrompus. Ce que le Président a demandé, c’est un retour à l’essentiel. Pas à la morale, mais à l’éthique. On n’a pas besoin d’universités pour comprendre que voler son pays, c’est se tuer soi-même. On n’a plus le luxe de faire semblant.

AIB : Quelle est votre appréciation des efforts de développement entrepris par le gouvernement, en dépit des défis sécuritaires et économiques ?

Il y a une volonté de faire, et surtout de faire autrement. Le Burkina ne quémande plus, il crée. Il ne copie plus, il invente. Ce n’est pas parfait, rien ne l’est. Mais dans la nuit, même une lampe artisanale est un miracle. Ce que le gouvernement construit en silence, pendant que d’autres pays s’enlisent dans les dettes et les illusions, force le respect.

AIB : Malgré les obstacles, l’Alliance des États du Sahel (AES) poursuit sa structuration. Selon vous, quel devrait être le socle ou le ciment de cette confédération ?

IM : La confiance entre les peuples. Pas entre les ministres, mais entre les enfants des marchés, des casernes, des écoles. Si on bâtit cette alliance sur la vérité, sur les douleurs partagées, sur les rêves assumés, elle tiendra. Il ne faut pas en faire un syndicat d’États, mais une alliance de peuples. Et ça commence par l’écoute, par le respect mutuel, par la parole donnée.

AIB : Quelle est votre position concernant la rupture diplomatique avec la France, la sortie de la CEDEAO, et le rapprochement stratégique avec de nouveaux partenaires comme la Russie, la Chine, et d’autres puissances émergentes ?

IM : Ce n’est pas une rupture, c’est un retour à soi. On a trop longtemps marché avec des chaînes en croyant que c’était des colliers. La France s’est décrédibilisée toute seule. La CEDEAO s’est vendue. Il fallait couper. Et chercher ailleurs ce qu’on ne trouvait plus ici. Pas par fascination pour Moscou ou Pékin, mais parce qu’il fallait respirer. Et choisir ses partenaires avec lucidité.

AIB : L’orientation politique actuelle du Burkina Faso, notamment à travers la Révolution populaire et progressiste, vous semble-t-elle être une réponse adéquate aux défis du terrorisme et de l’impérialisme ?

IM : C’est une réponse de dignité. Et dans un monde où tout s’achète, la dignité est la première arme. Cette révolution n’est pas un slogan, c’est une tentative de ressusciter un peuple. On ne lutte pas contre l’ombre avec des lampes d’emprunt. Il faut allumer son propre feu. Ce que fait le Burkina aujourd’hui, c’est allumer ce feu. Et tant que ce feu brûlera, l’Afrique aura une chance.

Agence d’information du Burkin

Zondoma/Baccalauréat 2025 : Des résultats en hausse de plus de 10%

Burkina-Zondoma-Résultats-Baccalauréat

Zondoma/Baccalauréat 2025 : Des résultats en hausse de plus de 10%

Gourcy, 9 juillet 2025 (AIB)- La session 2025 du baccalauréat a livré ses résultats définitifs ce mercredi 9 juillet 2025. Le taux de succès global est 66.81% soit 10,31points de plus qu’à la session précédente.

473 candidats soit 247 en série A4 226 en D ont décroché le précieux sésame cette année sur un total de 708 ayant pris le départ le 24 juin dernier. Ce qui donne un taux de succès de 66,81 %.
Ce taux est en progression de 10,31% par rapport à celui de l’année précédente qui était à 56,50%. En rappel le taux de succès en série A4 est de 85,76%contre 53,81%en D.

Agence d’Information du Burkina
AK-dnk-ata

Kaya: Un sexagénaire séropositif faisant des victimes chez des mineures aux arrêts

Kaya: Un sexagénaire séropositif faisant des victimes chez des mineures aux arrêts

Kaya, (AIB)-Un sexagénaire soupçonné de faits de viols sur mineures, attentat à la pudeur et nuisance volontaire à la santé d’autrui par contamination au VIH, a été présenté vendredi à la presse par la police de Kaya.

Le commissariat central de police de Kaya, dans le cadre de ses missions régaliennes de protection des personnes et des biens, a mis un terme aux activités criminelles d’un individu dans la ville de Kaya.

L’information a été portée à la presse le 11 juillet 2025 lors d’une conférence de presse placée sous la présidence du Commissaire principal de police Aboubacar Babiwefouga TIETIEMBOU, directeur provinciale de la police nationale de Sandbondtenga.

Ce sont des faits de viols sur mineures, attentat à la pudeur, nuisance volontaire à la santé d’autrui par contamination au VIH et potentiellement, d’autres infractions connexes qui sont reprochés au sieur OL, séropositif de son état, pris en flagrant délit de viol sur une fille élève de 16 ans, le vendredi 4 juillet 2025 dans son bureau à Kaya.

Selon le Commissaire central, Pegdewendé Alassane Ouédraogo, c’est grâce à une dénonciation anonyme que l’enquête ouverte a abouti à l’arrestation du présumé.

L’interrogatoire selon le commissaire principal de police, a révélé que plusieurs personnes à majorité des mineures et quelques majeures et des femmes mariées ont eu des rapports sexuels non protégés avec OL alors qu’il avoué avoir connaissance de sa sérologie depuis 2009.

Comme mode opératoire, OL, âgé de 60 ans, proposerait des sommes d’argent allant de 10000f à 30000f et des smartphones pour celles qui n’en disposent pas, contre des actes sexuels non protégés alors qu’il a pleine conscience de son statut sérologie positif, sans en informer ses partenaires.

La plupart de ses victimes mineures sont attirées par le wifi qu’il dispose dans son bureau équipé de petit matelas. Agent animateur/sensibilisateur de son état, il dit s’adonner à cette pratique malveillante sur la gente féminine depuis 2021.

A croire le commissaire central, le mis en cause sera conduit devant le procureur du Faso près le Tribunal de grande Instance de Kaya pour les suites judiciaires.

« C’est le lieu pour nous de sensibiliser les populations, frange jeune en l’occurrence, sur toute la prudence à observer quant aux questions de sexualité notamment la nécessité de reconnaître préalablement la sérologie du partenaire, mais aussi l’importance d’avoir des rapports sexualité consentis et protégés parce qu’il ne faut pas détruire sa vie, sa jeunesse et sa santé pour des billets de banque ou quelques gadgets. » a précisé le commissaire principal Ouédraogo.

Réitérant ses remerciements à l’ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des forces de sécurité pour combattre la criminalité sous toutes ses formes, il a rappelé les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 pour d’éventuelles dénonciation de cas suspects.
Agence d’Information du Burkina

Burkina/Soutenance : Un étudiant développe le système du tracker rotatif en fonction de la position du soleil pour optimiser la production énergétique

Burkina-Enseignement-Supérieur-Soutenance-Master

Burkina/Soutenance : Un étudiant développe le système du tracker rotatif en fonction de la position du soleil pour optimiser la production énergétique

Ouagadougou, 10 juil. 2025 (AIB)- L’étudiant Idi Koronney Salifou du centre de services climatiques (WASCAL) a soutenu mercredi, son Master en anglais sur le thème : « L’optimisation de la production d’énergie photovoltaïque à travers la recherche et le développement d’un système de suivi solaire configurable (à un ou deux axes) : Cas d’étude Ouagadougou, Burkina Faso », à l’école doctorale informatique et changement climatique de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Il a obtenu la mention « Très bien » avec une note de 17,5/20.

L’étudiant Idi Koronney Salifou a développé un système de suivi solaire configurable pour une production d’énergie solaire optimisée.
Selon lui, ce système vise à répondre à la demande croissance de l’énergie à travers le monde.

De nombreux pays dans le monde font face à des défis énergétiques en raison de la croissance démographique combinée à l’urbanisation galopante et à la pression sur les ressources énergétiques causée par les effets du changement climatique, a-t-il fait savoir. De son avis, le Burkina Faso ne fait pas exception.

En plus de ces trois défis qui affectent l’approvisionnement en énergie, il y a également une perte d’énergie solaire, particulièrement dans les zones où des panneaux solaires photovoltaïques fixes sont encore utilisés. Ainsi, de nombreux panneaux dans les villes restent statiques et ne suivent pas le soleil. Les panneaux solaires, pour la majorité sont fixes, a ajouté l’impétrant.

« Alors quand on arrive à développer un système qu’on appelle un tracker, qui peut suivre le soleil, se déplacer. Le système permet de capter davantage de rayons solaires et donc de produire davantage. C’est donc ce que l’étudiant a pu faire avec succès. Il a conçu son système à l’aide des composants électroniques. Il a imprimé son circuit et il a testé son tracker qui a fonctionné », a indiqué le président du jury, Dr Bruno Korgo.

Selon lui, le tracker se meut d’Est en Ouest et du Nord au Sud, ce qu’on appelle double axe, et qui a permis à l’étudiant de récolter des données pour voir en quoi elles ont augmenté la productivité du système solaire comparé au système fixe.

Son travail a été de très belle qualité et les résultats ont été très intéressants, ont démontré clairement que ça vaut le coup d’investir dans ce système, parce qu’effectivement le gain en production d’énergie est très important et permet de compenser le coût du système de tracker, a ajuté Dr Korgo.

Dans ce travail de recherche, Idi Koronney Salifou développe un système de suivi solaire configurable pour une production d’énergie solaire optimisée et basée sur les TIC, dont un système à deux axes a été testé à Ouagadougou.

Deux enregistreurs de données (data loggers) ont également été conçus et intégrés pour assurer la collecte et l’analyse des données de performance du système, a-t-il expliqué.

Pour Dr Korgo, les résultats de tels travaux permettent de documenter et orienter les choix des décideurs, car les gouvernants, aujourd’hui, investissent beaucoup à travers plusieurs mécanismes de financement dans les centrales solaires, que ce soit en partenariat public ou bien en financement direct de l’État.

« Son travail ouvre aussi des perspectives de pouvoir fabriquer localement des solutions pour répondre à des problèmes d’optimisation comme celui dont nous avons besoin », a -t-il conclu.

Le jury de l’impétrant était composé du Président du jury : Dr Bruno Korgo, du Directeur de mémoire : Dr Thierry S. Maurice Ky, du Co-directeur : Dr Adama Ouédraogo et de l’Examinateur : Dr Éric kolsaga

Agence d’information du Burkina
BBP/Dnk/Zaf/ata

Mouhoun/Baccalauréat 2025 : «Les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», DR

Burkina-Mouhoun-Examen-BAC-Résultats

 Mouhoun/Baccalauréat 2025 : «Les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», DR

Dédougou, le 10 juil. 2025 (AIB)- Le directeur régional de l’Enseignement secondaire, Raoul Sanon, a déclaré, le jeudi 10 juillet 2025, que malgré la situation sécuritaire que connait la région de Bankuy, les indicateurs au niveau des examens sont appréciables.

 Les différents jurys du Baccalauréat session de 2025 dans la région de Bankuy ont proclamé les résultats du second tour le mercredi 09 et le jeudi 10 juillet 2025.

La région de Bankuy enregistre un taux global de succès de 61,25% dont 62,19% pour les filles et 60,24% pour les garçons soit un gain de 7,46 points par rapport à la session de 2024.

Sur un effectif total de 7 698 présents à la session du Baccalauréat session de 2025, 4715 sont déclarés admis dont 2479 filles et 2236 garçons soit un taux de réussite global de 61,25%.

L’analyse des résultats classe la province du Nayala première de la région avec 70,44, suivie de la Kossi avec 64,57%, la province du Sourou en 3e position avec un taux de 63,92%.

La province du Mouhoun occupe la quatrième place avec 60,53%, celle des Balé la cinquième avec 60,50% et les Banwa la sixième place avec un taux de 41,25%.

«Malgré le contexte de crise sécuritaire que connait la région de Bankuy, les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», s’est réjoui le directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, Raoul Sanon.

Il a salué la résilience des acteurs de l’éducation, l’accompagnement des autorités au niveau régional et national et le dévouement des forces combattantes dont les actions sur le terrain ont permis la réouverture des classes et la tenue effective des examens.

« Ces résultats nous donnent une satisfaction bien vraie que nous souhaitions le 100%. 61,25% est une première dans la région», a ajouté M. Sanon.

Le directeur régional a remercié les acteurs qui ont travaillé pour que cela soit une réalité dans la région qui, depuis quelques années est confrontée à la question d’insécurité.

«Je rends un vibrant hommage aux FDS et les VDP, pour leur engagement. Un vibrant hommage à tous les acteurs de l’éducation qui se battent jour et nuit pour que l’éducation soit débout dans la région. Notre souhait est de faire mieux les années à venir», a-t-il dit.

Pour cette année, toutes les six provinces de la région ont abrité des jurys de composition pour les examens du BEPC et du Baccalauréat.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

 

Léraba/Résultats définitifs BAC 2025 : La province enregistre un taux de réussite de 63,04%

BURKINA-LERABA-BAC-ELEVES-RESULTATS

Léraba/Résultats définitifs BAC 2025 : La province enregistre un taux de réussite de 63,04%

Sindou, 10 juil. 2025 (AIB)-A l’issue de la proclamation des résultats définitifs du baccalauréat le jeudi 10 juillet 2025, la province de la Léraba a enregistré 580 admis sur 920 candidats présentés au départ, toutes séries confondues, avec un taux de réussite de 63,04%.

Dans la province de la Léraba, a présenté 920 candidats pour la conquête du 1er diplôme universitaire session de 2025.

A l’issue des résultats définitifs des jurys ce jeudi 10 juillet 2025, la province a enregistré 580 admis soit un taux de réussite de 63,04%  des séries A et D.

En série A, 444 candidats sont admis sur 538 faisant un taux de réussite de 82,53% et en série D, ils sont 136 admis sur 382 soit un taux de réussite de 35,60%.

En rappel, ce sont 04 jurys au total que la province a disposé cette année pour le déroulement de la session de baccalauréat 2025 (2 à Douna, commune rurale située à 10 km de Sindou et 2 a Sindou, chef lieu de la province de la Léraba).

En rappel, c’est une des rares fois que la province de la Léraba a enregistré un taux de succès satisfaisant au baccalauréat.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

 

 

 

Nahouri/BAC 2025 : La province classée première régionale avec un taux de succès de 63,46%

Burkina-Nahouri-Examens-BAC-Résultats

Nahouri/BAC 2025 : La province classée première régionale avec un taux de succès de 63,46%

Pô,  11  juillet  2025  (AIB)- Les résultats définitifs  du BAC A4, D, G2, ont été  proclamés  en fin de journée  du jeudi 10 juillet  2025  dans les 5  jurys des deux centres de composition  que compte la province du Nahouri.  Elle est venue en tête de la région avec un taux de réussite de 63,46%.

La province du Nahouri a  enregistré  63,46% de taux de succès et occupe la première place au niveau régional comme la session précédente.

Les résultats ont été proclamés le jeudi 10 juillet 2025.

Sur un total de  1018 candidats  présentés dont 500 filles et 518 garçons  toute série confondue, 646 candidats ont décroché leur parchemin.

Les candidats au BAC  ont enregistré un taux de 77,91% pour 455 admis sur 584 candidats présentés.

Le BAC D enregistre 41,97% pour 175 admis sur  417  présentés et le BAC G2, (deuxième promotion), a enregistré 94,12 pour 17  présentés avec 16 admis.

Pour le directeur  provincial chargé de l’Enseignement secondaire, Malick Simporé, ces résultats qui placent la province première au niveau régional  sont à mettre   à  l’actif de tous les acteurs de l’éducation  de la province qu’il invite à garder le cap.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Résultats définitifs du Baccalauréat 2025: La province du Passoré enregistre un taux de succès de 52,40%

BURKINA-PASSORE-BACCALAUREAT-RESUTATS-DEFINITIFS

Résultats définitifs du Baccalauréat 2025: La province du Passoré enregistre un taux de succès de 52,40%

Yako, 10 juil. 2025 (AIB)- La province du Passoré a obtenu le jeudi 10 juillet 2025, 1287 admis soit un taux de réussite de 52,40%, à l’issue des résultats définitifs du Baccalauréat session 2025.

Sur un total de 2440 candidats présentés, 1287 ont été admis à l’issue des deux tours de l’examen du Baccalauréat session 2025. Ce qui donne un taux de succès global de 52,40%.
Ces nouveaux bacheliers sont au nombre de 1287 dont 672 garçons et 615 filles.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

Réformes éducatives : le MENA/PLN dresse le bilan et trace les perspectives à Bobo-Dioulasso

Réformes éducatives : le MENA/PLN dresse le bilan et trace les perspectives à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, 10 juillet 2025 (AIB) – Le ministère de l’Enseignement de base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENA/PLN) a ouvert, ce jeudi 10 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso, un atelier bilan de 72 heures consacré à l’évaluation des réformes engagées dans le secteur de l’éducation au cours de l’année scolaire 2024-2025.

Présidé par le secrétaire général dudit ministère, Ibrahima Sanon, cet atelier réunit l’ensemble des acteurs du système éducatif national, dans l’optique de dresser un bilan critique des actions menées, d’identifier les acquis et les insuffisances, et de proposer des perspectives pour les années à venir.

Selon le SG, l’année scolaire 2024-2025 s’est déroulée dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires, économiques et sociaux, mais a tout de même enregistré un taux de succès de 89,68 % au Certificat d’études primaires (CEP), témoignant de la résilience du système éducatif burkinabè.

Parmi les réformes entreprises, le ministère a introduit l’enseignement de l’anglais dès le CE1 dans 824 écoles, l’intégration des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans 824 écoles primaires et 45 Centres d’éducation et d’enseignement professionnels (CEEP), ainsi que l’initiation aux métiers dans 869 établissements. À cela s’ajoutent des mesures structurelles telles que l’expansion de l’éducation préscolaire, la promotion du port de la tenue traditionnelle, le renforcement de l’éducation civique et inclusive, ainsi que le développement des cantines endogènes, des jardins et des champs scolaires.

L’un des axes majeurs de l’année écoulée a été l’expérimentation de la déconcentration de certaines activités liées aux examens scolaires, notamment le CEP et le concours d’entrée en sixième. Cette phase pilote, conduite dans cinq centres éducatifs (Bobo-Dioulasso, Koudougou, Kaya, Tenkodogo et Ouagadougou), a permis la gestion locale des épreuves, de leur reproduction à la compilation des résultats. Le SG Sanon a indiqué que cette innovation a favorisé la réduction des délais, une responsabilisation accrue des acteurs locaux, et une meilleure appropriation des procédures.

Les résultats encourageants de cette expérimentation ouvrent la voie à une généralisation progressive à l’ensemble des 13 régions dès 2026, avec un accent particulier sur les zones confrontées à des défis sécuritaires.

Par ailleurs, l’Inspection générale des services (IGS) a réalisé un audit complet de la session 2025 des examens scolaires. Les conclusions de cet audit, qui seront présentées au cours de l’atelier, devraient alimenter les réflexions sur les points forts et les limites du dispositif actuel, dans une dynamique d’amélioration continue de la gouvernance du système éducatif.

L’atelier national ambitionne, au-delà du simple bilan, de formuler des recommandations concrètes en vue de l’élaboration d’une feuille de route opérationnelle pour la consolidation et l’élargissement des réformes en cours.

Dans son adresse d’ouverture, le SG Sanon a exhorté les participants à des échanges francs, rigoureux et constructifs, rappelant les propos du penseur africain Amadou Hampâté Bâ : « Si tu veux aller vite, marche seul ; mais si tu veux aller loin, marchons ensemble. »

Les travaux prendront fin le samedi 12 juillet 2025.

Agence d’Information du Burkina

Burkina-Bazèga-Baccalauréat 2025 Bazèga/Baccalauréat 2025 : La province enregistre un taux de succès de 57,99 %

Burkina-Bazèga-Baccalauréat 2025

Bazèga/Baccalauréat 2025 : La province enregistre un taux de succès de 57,99 %

Kombissiri, 10 juillet 2025 (AIB) – Les résultats de la session 2025 de l’examen du baccalauréat dans la province du Bazèga sont désormais connus.

Sur un total de 1 152 candidats ayant effectivement composé, 668 ont été déclarés définitivement admis à l’issue des deux tours, soit un taux de succès de 57,99 %.

Les candidats de la province ont composé dans les séries A4, D et F3.

Agence d’information du Burkina

Formation : 36 stagiaires décrochent leur Licence D CAF

Formation : 36 stagiaires décrochent leur Licence D CAF

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Du 1er au 10 juillet 2025, le stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso a accueilli une session de formation organisée par la Ligue régionale de football professionnel du Guiriko. Pendant dix jours, 36 stagiaires, dont 6 femmes, ont été formés à la Licence D CAF, une initiative de la Fédération burkinabè de football (FBF) visant à promouvoir la relève chez les jeunes de moins de 12 ans.

Les participants ont été outillés sur le jeu d’éveil et l’initiation niveaux 1 et 2.

Présent à la cérémonie de clôture, Ousmane Coulibaly, représentant du président de la FBF, a souligné l’importance de former des instructrices pour accompagner le développement des équipes féminines.

Il a également annoncé la formation prochaine d’une autre vague de 60 entraîneurs à Ouagadougou.

Ousmane Coulibaly a enfin exhorté les nouveaux diplômés à mettre rapidement en pratique leurs acquis, rappelant que « le maçon se reconnaît au pied du mur ».

Agence d’information du Burkina

Tuy/Baccalauréat 2025 : Un taux de réussite de 63,48 % pour la province

Tuy/Baccalauréat 2025 : Un taux de réussite de 63,48 % pour la province

Houndé, 10 juillet 2025 (AIB) – Les résultats du Baccalauréat, session 2025, sont désormais disponibles pour la province du Tuy.

Selon les statistiques de la direction provinciale en charge de l’Enseignement secondaire du Tuy, la province a enregistré un taux de réussite de 63,48 %, toutes séries confondues (A et D).

Sur 1 183 candidats présents, 751 ont été admis, dont 381 garçons (soit un taux de réussite de 64,69 %) et 370 filles (62,29 %).

Au premier tour, la province avait enregistré 482 admis, soit un taux de 40,74 %. Le second tour a permis à 269 candidats supplémentaires de décrocher leur diplôme.

La série A a enregistré 412 admis sur 553 candidats, tandis que la série D compte 339 admis sur 630 présents.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BEB/ata

Burkina : Le personnel du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité soutient « Faso Mêbo » avec un lot de matériel d’une valeur de plus de 15 millions de FCFA

Burkina : Le personnel du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité soutient « Faso Mêbo » avec un lot de matériel d’une valeur de plus de 15 millions de FCFA

Ouagadougou, 10 juillet 2025 (AIB)-Le personnel du ministère de l’Aministration territoriale et de la Mobilité a apporté, ce jeudi 10 juillet 2025 à Ouagadougou, son soutien à l’initiative présidentielle « Faso Mêbo » à travers un don de matériel d’une valeur de 15 183 650 FCFA.

« Le don est composé de 2 bétonnières, 2 brouettes, 2 seaux, 4 équerres, 4 IPN, 431 palettes, 2 kits de clés et 1 moule pour machine à pavés, le tout d’une valeur de 15 183 650 FCFA », a déclaré le directeur de cabinet dudit ministère, Bernard Toé.

Selon lui, ce don vise à répondre aux besoins exprimés en matériel dans le cadre de l’initiative présidentielle « Faso Mêbo », afin de renforcer la productivité sur le terrain.

« Ce don a été rendu possible grâce à la contribution de l’ensemble du personnel du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, pour le développement du Burkina Faso », a-t-il précisé.

Il a invité l’ensemble de la population à faire preuve de don de soi pour bâtir un Burkina meilleur, au profit des générations futures.

Le directeur de cabinet s’exprimait à l’occasion de la cérémonie officielle de remise du lot de matériel à l’initiative « Faso Mêbo ».

De son côté, le capitaine Yasser Traoré, commandant adjoint n°2 de « Faso Mêbo », a salué la particularité de ce don, qui contribuera à redynamiser les activités et à accroître la production.

Il a, par ailleurs, lancé un appel aux futurs donateurs à penser aux matériaux de construction :

« Le don ne se limite pas au ciment et au sable, nous avons aussi besoin de matériel de confection », a-t-il rappelé.

Et de conclure : « Ceux qui n’ont pas les moyens de faire des dons peuvent prêter leur force physique pour la construction de notre chère patrie. »

Agence d’Information du Burkina

Manifestations au Togo : Des mandats d’arrêt en vue contre les comploteurs à l’étranger

Manifestations au Togo : Des mandats d’arrêt en vue contre les comploteurs à l’étranger

Ouagadougou, 10 juillet 2025 (AIB) – Le gouvernement togolais a annoncé mercredi le lancement de mandats d’arrêt contre les auteurs d’appels à l’insurrection et de campagnes de désinformation orchestrées depuis l’étranger, visant à déstabiliser les institutions de la République. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse conjointe animée à Lomé par plusieurs membres du gouvernement.

Selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Colonel Calixte Madjoulba, les manifestations illégales survenues en juin ont été utilisées comme prétexte par des blogueurs et influenceurs résidant principalement à l’étranger, notamment en France, pour diffuser des messages violents et incitatifs à travers les réseaux sociaux. Ces messages visaient, entre autres, le président du Conseil Faure Essozimna Gnassingbé, les forces de l’ordre et les symboles de l’État.

Les autorités togolaises affirment que ces contenus, largement partagés sur TikTok, Facebook et WhatsApp, avaient pour but de semer le chaos, d’appeler à la violence contre les institutions et d’inciter à des actes de vandalisme. Des extraits vidéo illustrant ces propos ont été projetés durant la conférence.

« Les instigateurs et leurs complices seront poursuivis dans leurs derniers retranchements et sanctionnés conformément à la loi », a insisté le Colonel Madjoulba, ajoutant que les forces de sécurité ont fait preuve de professionnalisme pour contenir les débordements.

Le gouvernement a également dénoncé la manipulation des droits de l’homme à des fins politiques et mis en garde contre l’usage croissant du numérique comme vecteur de déstabilisation. Il a notamment fustigé certaines ONG accusées de diffuser de fausses informations et de porter des accusations non fondées contre les forces de l’ordre.

La rencontre, placée sous le sceau de la transparence, a été conduite par les ministres de la Sécurité, de l’Administration territoriale, des Droits de l’homme et des Enseignements techniques, qui ont réaffirmé la volonté de l’État de défendre fermement l’ordre républicain contre toutes les formes de menaces, y compris numériques.

Agence d’Information du Burkina 

Source : togo.news

Dernières publications