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Retrait à la CEDEAO: La Voix unique du Sanmatenga approuve

Retrait à la CEDEAO: La Voix unique du Sanmatenga approuve

Kaya, (AIB)-L’association la « Voix unique du Sanmatenga » a organisé le dimanche 4 février 2024 à la place de défilé de Kaya, un meeting de soutien au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO et de mise en garde contre toute velléité de destabilisation de la Transition.

Après sa sortie le 29 septembre 2023 pour réclamer la révision de la Constitution, l’association des jeunes, la Voix unique du Sanmatenga (VUS) a une fois de plus investi, le dimanche 4 février 2024, la place du défilé de Kaya pour dire «Oui au retrait du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)».

 

Les manifestants ont également mis en garde contre toute velléité de déstabilisation de la Transition.

Vuvuzelas, sifflets et drapeaux burkinabè et russe en mains, vêtus de t-shirts portant les effigies du capitaine Ibrahim Traoré et du colonel Assimi Goïta, la plupart des manifestants ont décrié la non-assistance de la CEDEAO dans la crise sécuritaire et humanitaire que vivent les Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) mais surtout sa soumission «aveuglante» à la France et aux impérialistes dans les sanctions prises contre ces trois pays.

Les artistes présents ont improvisé des singles pour remercier les Chefs d’Etat de l’AES pour le retrait de leurs pays de la CEDEAO.

Pour marquer leur approbation à ce retrait, un cercueil confectionné avec des branches de Nimier et couvert des posters du logo de la CEDEAO accompagné d’une croix rouge, a été brulé, suivi d’une acclamation de la foule.

Pour le responsable du comité d’organisation dudit meeting, Issa Lagvaré, c’est un acte courageux qui permettra la libération totale de ces trois Etats.

C’est pourquoi, il a invité la population du Sanmatenga à se mobiliser derrière le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

«Toute lutte a un prix et c’est ce prix que nous payons présentement. Et, nous sommes sûrs que d’ici-là, nous allons vaincre cette guerre», a rassuré Issa Lagvaré.

Leur doléance «cruciale» envers les dirigeants de l’AES, selon le vice-président de la VUS, Joseph Bamogo, est la création de la monnaie de l’AES, une monnaie qu’il juge indépendante pour l’Afrique.

De ce fait, M. Bamogo a exhorté la jeunesse de sa province à une union sacrée pour l’atteinte de cette souveraineté monétaire.

Du représentant du chef de canton du Sanmatnega, le Kasir-naaba au député de la région Centre-Nord, Moussa Sawadogo, en passant par les représentant des opérateurs économiques, Moussa Zamtako et celui des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et orpailleurs, Maneem-Yam-Naaba, tous les intervenants ont dit «Non à la CEDEAO».

Ils ont ensuite réaffirmé leurs soutiens sans faille aux VDP, aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et à la Transition.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle

Sénégal: premiers heurts après un report à hauts risques de la présidentielle

 

Dakar, Sénégal

De premiers heurts ont éclaté dimanche à Dakar, où les gendarmes sénégalais ont dispersé à coups de gaz lacrymogènes des centaines de personnes venues manifester contre le report de la présidentielle, avant d’essuyer des jets de pierres, ont constaté les journalistes de l’AFP.

Des hommes et des femmes de tous âges, agitant des drapeaux du Sénégal ou portant le maillot de l’équipe nationale de foot, ont convergé en début d’après-midi vers un rond-point sur l’un des axes routiers principaux de la capitale, à l’appel de plusieurs candidats.

Les gendarmes, déployés en grand nombre, ont déclenché un tir nourri de gaz lacrymogènes pour les disperser. Puis ils se sont enfoncés à pied ou en pickups dans les quartiers adjacents à la poursuite des manifestants en fuite. Ils ont alors essuyé de nombreux jets de pierres.

Des jeunes scandant « Macky Sall dictateur ! » ont entrepris de dresser des barrages avec des moyens de fortune.

L’un des candidats à la présidentielle, Daouda Ndiaye, a posté sur les réseaux sociaux un message où il assure avoir été « brutalisé » par les forces de l’ordre, et rapporte que certains de ses collaborateurs ont été « arrêtés ».

Ce sont les premiers heurts consécutifs à l’annonce, samedi, par le président Macky Sall, du report de la présidentielle du 25 février.

« Nous sommes sortis pour dire non à cette forfaiture, non à ce coup d’Etat constitutionnel », a déclaré à l’AFP l’un des manifestants, Demba Ba, 36 ans.

Le report de la présidentielle a suscité un tollé et fait craindre un accès de fièvre dans un pays réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, mais qui a connu différents épisodes de troubles meurtriers depuis 2021.

L’annonce a aussi provoqué l’inquiétude à l’étranger.

Plusieurs candidats d’opposition ont annoncé à la presse leur décision d’ignorer la décision du président Sall et de maintenir le lancement de leur campagne dimanche.

L’Union européenne et la France, importants partenaires du Sénégal, ont affirmé que le report de la présidentielle ouvrait une période « d’incertitude », et ont appelé à des élections « dans les meilleurs délais ».

Les Etats-Unis et l’organisation régionale Cedeao, dont le Sénégal est membre, ont exprimé leur inquiétude, et ont demandé aux autorités de fixer rapidement une nouvelle date.

Le président Sall a annoncé samedi, quelques heures avant l’ouverture officielle de la campagne, l’abrogation du décret convoquant le corps électoral le 25 février.

C’est la première fois depuis 1963 qu’une présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal, un pays qui n’a jamais connu de coup d’Etat, une rareté sur le continent.

Le président Sall a invoqué le conflit qui a éclaté entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale après la validation définitive par la juridiction de vingt candidatures et l’élimination de plusieurs dizaines d’autres.

Les députés doivent se réunir lundi pour examiner une proposition de loi pour le report de la présidentielle de six mois, a appris l’AFP auprès du Parlement. Le texte doit être approuvé par les 3/5 des 165 députés pour être validé.

Ce débat s’annonce comme un autre temps fort de la crise et l’approbation du texte ne semble pas acquise.

A l’initiative de Karim Wade, un candidat recalé qui a remis en cause l’intégrité de deux juges constitutionnels et réclamé le report de l’élection, l’Assemblée avait approuvé la semaine dernière la création d’une commission d’enquête sur les conditions de validation des candidatures.

Contre toute attente, des députés du camp présidentiel ont soutenu la démarche. Elle a provoqué une vive querelle sur la séparation des pouvoirs, mais aussi nourri le soupçon d’un plan du pouvoir pour ajourner la présidentielle et éviter une défaite. Le candidat du camp présidentiel, le Premier ministre Amadou Ba, est contesté dans ses propres rangs et fait face à des dissidents.

Au contraire, le candidat anti-système Bassirou Diomaye Faye, à la candidature validée par le Conseil constitutionnel bien qu’il soit emprisonné depuis 2023, s’est imposé ces dernières semaines comme un postulant crédible à la victoire, un scénario cauchemar pour le camp présidentiel.

Selon le code électoral, un décret fixant la date d’une nouvelle présidentielle doit être publié au plus tard 80 jours avant le scrutin, ce qui mènerait à fin avril dans le meilleur des cas.

La président Sall risque ainsi d’être encore à son poste au-delà de l’échéance de son mandat, le 2 avril, créant une inconnue supplémentaire.

Avec AFP

 

Au niveau commercial, la sortie du Burkina de la CEDEAO aura peu d’impacts, ministre 

Au niveau commercial, la sortie du Burkina de la CEDEAO aura peu d’impacts, ministre 

 

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Le retrait du Burkina Faso de la CEDEAO aura peu d’impacts au niveau de son commerce extérieur, grâce surtout à la faiblesse de ses échanges avec les pays membres de la CEDEAO et hors UMOA.

 

« Notre sortie de la CEDEAO en termes d’impact sur le commerce extérieur, n’est pas assez significatif en dehors du Ghana », a indiqué dimanche le ministre burkinabè de l’Economie Aboubakar Nacanabo, dans une interview à l’AIB.

 

Il a rappelé que l’espace CEDEAO comptait 15 pays membres dont 8 au sein de l’UMOA , y compris le Burkina Faso.

 

De l’avis du ministre, l’application du Tarif extérieur commun de l’UMOA qui est proche de celui de la CEDEAO, contribuera à minimiser les impacts.

 

Selon Aboubakar Nacanabo, les exportations en 2023 ont atteint 14% avec la zone CEDEAO dont moins de 3% avec les pays hors UMOA comme le Ghana.

 

Il a relaté les exportations qui sont en grande partie avec le Ghana, comprennent le bétail sur pieds.

 

Pour le ministre, la dynamique de transformation sur place lancée par les autorités, va permettre de maîtriser cet impact.

 

En termes d’importation, elles ont atteint 26% en 2023 avec la CEDEAO dont moins de 7% avec les pays hors UMOA.

 

Ici encore, la plus grande partie des importations concerne le Ghana avec l’achat de l’électricité..

 

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

 

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

 

Pour Aboubakar Nacanabo,il s’agit tout simplement de la fin d’une coopération multilatérale et non de la fin des coopérations bilatérales.

 

« Les relations entre les pays sont beaucoup plus basées sur les intérêts. Si les pays trouvent qu’ils ont intérêt à collaborer sur des points précis de l’Economie, je crois que ça va se faire », a avancé Aboubakar Nacanabo.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

Pèlerinage de Yagma : L’archevêque Prosper Kontiébo exhorte les fidèles catholiques à demeurer des  »chrétiens actifs »

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Pèlerinage de Yagma : L’archevêque Prosper Kontiébo exhorte les fidèles catholiques à demeurer des  »chrétiens actifs »

Ouagadougou, 4 fév.2024 (AIB)- L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, Monseigneur Prosper Kontiébo, a exhorté dimanche les fidèles catholiques à demeurer actifs, à savoir s’arrêter et à ne pas se lasser de voir ce qui reste à faire, lors du pèlerinage diocésain au sanctuaire Notre dame de Yagma.

« Fidèle chrétiens de l’archidiocèse de Ouagadougou, soyons ou demeurons des hommes et des femmes actifs. Soyons des hommes et des femmes qui savent s’arrêter. Soyons des hommes et des femmes qui ne se lassent pas de voir ce qui reste à faire dans notre monde » a affirmé Monseigneur Prosper Kontiébo, L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou.

Selon L’Archevêque métropolitain de Ouagadougou, ces trois attitudes sont fondamentales pour réaliser le jour au jour, la mission du chrétien avec et par le Christ.

Mgr Prosper Kontiébo s’exprimait  dimanche, devant des milliers de fidèles venus au pèlerinage diocésain au sanctuaire marial Notre Dame de Yagma, à la sortie Nord de Ouagadougou.

« C’est un message tiré de l’Evangile rapportée par l’évangéliste Saint Marc : Jésus qui enseigne, Jésus qui guérit et Jésus qui prie son père » a expliqué l’autorité religieuse.

L’ensemble des pèlerins ont prié pour le retour de la paix au Burkina Faso.

A l’entame de célébration eucharistique, une colombe a été lâchée par Mgr Prosper Kontiébo en guise de son souhait ardent pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Intronisé le 16 décembre 2023, c’est la première fois que Mgr Prosper Kontiébo préside cet important rendez-vous pour les fidèles catholiques.

A ce titre, il a eu droit à ‘’l’eau de bienvenue’’.

La célébration a eu pour thème : « Fidèle laïc, occupe ta place et joue ton rôle dans l’église et dans la société ».

La clôture de l’année du laïcat a également été officialisée.

Le nouvel archevêque a encouragé les fidèles laïcs à poursuivre le travail abattu durant cette année.

« Il y a beaucoup de risques d’oublier que le laïcat n’est pas un programme d’activités, mais un engagement vrai et sincère à la suite du Christ dans l’église qu’il a voulue » a relevé Mgr Kontiébo.

Les acteurs du laïcat ont reçu des attestations de reconnaissance pour leur engagement durant cette année.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

Son Altesse Royale le ministre de la Défense inaugure les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) à Riyad

Son Altesse Royale le ministre de la Défense inaugure les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) à Riyad.

Son Altesse Royale le Prince Khalid bin Salman bin Abdulaziz, ministre de la Défense et président du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT), a présidé, aujourd’hui, les travaux de la deuxième réunion du Conseil des ministres de la Défense des pays de la Coalition Islamique Militaire Contre le Terrorisme (CIMCT) organisé à Riyad sous le thème « La lutte contre le terrorisme est une responsabilité commune », avec la participation de Leurs Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense des États membres et des États de soutien.

Lors de son allocution inaugurale, le ministre de la Défense a donné la bienvenue à leurs  Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense, en leurs transmettant les salutations du Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud, ainsi que de Son Altesse Royale, le Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, Président du Conseil des ministres– qu’Allah les protège –qu’ils ont exprimé leurs vœux de réussite pour les travaux de cette réunion.

Son Altesse Royale a souligné, lors de son allocution, que la présence de leurs Altesses, Excellences et Éminences les ministres de la Défense des pays de la  (CIMCT) n’est qu’une suite logique de la première réunion qui a eu lieu au début de la proclamation de cette coalition bénie, durant laquelle ils ont établi les structures et les fondements pour le démarrage de cette coalition, avec l’engagement de déployer tous les efforts nécessaires pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, en raison du danger qu’ils représentent pour la sécurité et la stabilité tant au niveau régional qu’international.

Son Altesse a indiqué que la mission est colossale, les aspirations sont considérables, et cela demande la coordination des efforts, l’intégration, la coopération et le partenariat avec différentes nations du monde ainsi qu’avec les institutions et organisations internationales.

Son Altesse a souligné la nécessité d’adopter une position unifiée des membres de la coalition pour condamner les violations israéliennes dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Il a également insisté sur l’impératif d’arrêter immédiatement cette agression, conformément aux résolutions du Sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique qui s’est tenue à Riyad le 11 novembre 2023.

À la fin de son allocution, Son Altesse a annoncé le soutien financier de l’Arabie saoudite au Fonds de financement des initiatives au sein de la Coalition Islamique, avec une contribution de cent millions de riyals. De plus, le royaume a apporté son soutien à (46 programmes de formation) couvrant les quatre domaines de travail de La Coalition (domaine idéologique, domaine médiatique, domaine de lutte contre le financement du terrorisme et domaine militaire) en guise de contribution avec ses frères dans les États membres pour la mise en œuvre des initiatives de La Coalition.

D’autre part, le général de division pilote Mohammed bin Saeed Al-Mughidi, secrétaire général de la CIMCT a donné un résumé sur La Coalition Islamique et sa méthodologie de travail. Il a ensuite présenté les initiatives des pays donateurs, des États de soutien, ainsi que les plans de La Coalition pour les mettre en œuvre.

Le secrétaire général de la CIMCT, le général de division Al-Mughidi, a conclu son discours en annonçant la déclaration finale dans laquelle les États membres expriment leur soutien à l’affirmation par son Altesse le ministre de la Défense du Royaume d’Arabie Saoudite de l’importance d’une position unifiée de la part des États membres condamnant l’agression israélienne contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza et la Cisjordanie. Il a affirmé la détermination des pays membres de La Coalition à renforcer la coopération, à coordonner et à unifier les efforts pour s’opposer au terrorisme et conjurer ses menaces. Il a souligné l’importance d’une action collective et de la planification stratégique pour faire face à toutes les formes du terrorisme.

Il a exprimé la satisfaction des États membres sur les progrès réalisés dans le parcours de la Coalition, soulignant leur volonté de poursuivre les efforts de lutte et d’éradication du terrorisme, à travers une action collective organisée et une planification stratégique globale selon des plans et des initiatives qui soutiennent les principaux domaines de la Coalition (domaine idéologique, domaine médiatique, domaine de lutte contre le financement du terrorisme et domaine militaire) ; en accord avec la vision de La Coalition, qui aspire à être le leader mondial dans la lutte contre le terrorisme et devenir le principal partenaire dans les efforts internationaux visant à préserver la sécurité et la paix mondiales.

 

Les ministres de la Défense des États membres ont pris connaissance du rapport annuel de La Coalition pour l’année 2023, ainsi que du rapport opérationnel et financier de La Coalition pour la même année. Les dépenses opérationnelles de La Coalition, fournies par le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite depuis sa création, ont dépassé un milliard et 181 millions de riyals. Les membres ont également été informés de la méthodologie de travail de La Coalition et des initiatives qui seront mises en œuvre dans le futur, conçues en réponse aux demandes de certains pays membres.

 

La déclaration finale a mis l’accent sur l’importance d’œuvrer à l’activation des initiatives stratégiques visant à lutter contre le terrorisme dans ses différents domaines, les participants ont convenu de lancer un Fonds pour financer les initiatives de la Coalition, destiné à recevoir les contributions financières des États membres, des États de soutien et des organisations internationales pour la mise en œuvre des initiatives stratégiques.

 

En conclusion, Leurs Altesses et Excellences les ministres de la Défense ont salué le consensus atteint lors de cette réunion au niveau des visions et ils ont souligné l’importance de continuer les efforts pour atteindre les objectifs que La Coalition vise dans la lutte contre le terrorisme. Cela se réalise à travers la collaboration des États membres, en partenariat avec des pays amis et des organisations internationales engagées dans la lutte contre le terrorisme, fondée sur le respect des principes de légitimité internationale. Ils ont également donné la bienvenue  aux pays souhaitant rejoindre La Coalition à l’avenir.

 

Ils ont exprimé, également, leurs remerciements et leur gratitude au Royaume de l’Arabie saoudite, pour ses efforts dans l’établissement et le soutien de cette Coalition pour lui permettre de poursuivre sa mission conformément à ses plans préétablis.

Agence d’information du Burkina

Le Burkina, le Mali et le Niger étaient déjà exclus de fait de la CEDEAO, ministre Nacanabo

Le Burkina, le Mali et le Niger étaient déjà exclus de fait de la CEDEAO, ministre Nacanabo

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani, n’ont fait que « matérialiser » la sortie de leurs pays de la CEDEAO car ils étaient privés des instances de décision de l’organisation, a déclaré dimanche le ministre burkinabè en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo.

 » Depuis les changements intervenus au Burkina, au Mali et au Niger, nous étions déjà exclus de la CEDEAO. Nous n’étions plus invités aux grandes activités de la CEDEAO », a déclaré dimanche Aboubakar Nacanabo dans une interview accordée à l’AIB.

Il a notamment cité la conférence des chefs d’État de la CEDEAO, du conseil des ministres et même certaines réunions techniques.

« Nous avons trouvé cela déplorable. La décision du 28 janvier (2024) est une décision prise pour matérialiser véritablement leurs sorties », a expliqué Aboubakar Nacanabo.

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

L’AES concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, ministre burkinabè

L’AES concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, ministre burkinabè

 

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-L’Alliance des États du Sahel (AES) concentre l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, a déclaré dimanche à l’AIB, le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

 

« L’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO se retrouve dans les pays de l’AES », a martelé dimanche le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

 

M. Nacanabo qui se confiait à l’AIB, a rejeté en bloc, ces « analyses tendancieuses et même tronquées à dessein » qui voudrait faire passer un espace « fort » de 70 millions d’habitants pour un espace fragile.

 

« Les ressources sont là. Il suffit que nous puissions avoir l’intelligence nécessaire pour pouvoir les exploiter à bon escient pour faire de cet espace, un espace viable et surtout prospère », a soutenu Aboubakar Nacanabo.

 

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’AES pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

 

Ces trois pays se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

La CEDEAO perdra au moins 45 milliards de FCFA par an avec le retrait de l’AES, ministre burkinabè

La CEDEAO perdra au moins 45 milliards de FCFA par an avec le retrait de l’AES, ministre burkinabè

 

Ouagadougou, 4 fév. 2024(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a estimé dimanche, que la CEDEAO va perdre annuellement au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires, avec le départ groupé du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

 

Le ministre Aboubakar Nacanabo qui s’exprimait dans une interview accordée à l’AIB, a déclaré également que l’organisation sous régionale va également perdre « les effets de synergies ».

 

« La CEDEAO va aussi être impactée parce que passer de 15 à 12 pays, ça fait forcément un manque à gagner », a ajouté le ministre.

 

En rappel, le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et son éloignement de ses idéaux de départ.

Agence d’information du Burkina

YO-ATA/ck

Sénégal : La CEDEAO se dit préoccupée par les circonstances du report de l’élection présidentielle

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Sénégal : La CEDEAO se dit préoccupée par les circonstances du report de l’élection présidentielle

Ouagadougou, 04 fév. 2024 (AIB) – La commission de la CEDEAO s’est dit préoccupée par les circonstances qui ont conduit au report de l’élection initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal et a demandé aux autorités sénégalaises d’accélérer les processus afin de trouver une nouvelle date à cette présidentielle.

«La Commission exprime ses préoccupations quant aux circonstances qui ont conduit au report de l’élection et lance un appel aux autorités sénégalaises à accélérer les différents processus afin de fixer une nouvelle date de l’élection», indique un communiqué signé le 3 février au siège de la Commission de la CEDEAO à Abuja et parvenu à l’AIB.

La CEDEAO a aussi exhorté la classe politique sénégalaise à «prioriser» le dialogue et la collaboration afin que la prochaine élection soit transparente, inclusive et crédible.

La commission de la CEDEAO a félicité le président Macky Sall pour avoir respecté sa décision de ne pas briguer un 3e mandat et l’a encouragé à défendre la «longue tradition démocratique au Sénégal»

Le 20 janvier dernier, le Conseil constitutionnel sénégalais a publié la liste définitive des 20 candidats à la présidentielle du 25 février, écartant Ousmane Sonko, actuellement en prison, et Karim Wade qui venait de renoncer à sa nationalité française pour briguer la magistrature suprême de son pays.

Le 3 février en milieu de journée, le président Macky Sall, a annoncé le report de la présidentielle du 25 février 2024, justifiant, entre autres, l’admission d’un binational sur la liste des candidats et la crise qui existe entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel.

Agence d’Information du Burkina

FCFA: « Le Burkina reste membre de l’UMOA », ministre de l’Economie

FCFA: « Le Burkina reste membre de l’UMOA », ministre de l’Economie

Ouagadougou, 4 févr. 2024(AIB)-Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a affirmé dimanche, que son pays reste membre de l’UMOA tant qu’elle ne s’écarte pas de ses idéaux de départ comme la CEDEAO.

« Les raisons qui nous ont poussé à sortir de la CEDEAO, ont été clairement exprimées, c’est le fait que la CEDEAO s’est véritablement écartée des idéaux de ses pères fondateurs », a affirmé Aboubakar Nacanabo.

Le ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances s’exprimait dimanche dans une interview accordée à l’AIB.

« Nous avons également constaté que la CEDEAO est par moment manipulée par des puissances étrangères. Nous estimons que cette façon de fonctionner, ne correspond pas à ce que nous avons comme vision », a ajouté M. Nacanabo.

Selon le ministre, le Burkina ne va pas quitter l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) donc la zone FCFA.

« En ce qui concerne l’UMOA, jusqu’à présent, nous n’avons pas ces mêmes reproches. Donc nous restons membre de l’UMOA », a dit Aboubakar Nacanabo.
Agence d’information du Burkina
YO-ATA/ck

Niger : Une épizootie de grippe aviaire déclarée à Niamey

Niger-Epizootie-Niamey

Niger : Une épizootie de grippe aviaire déclarée à Niamey

Ouagadougou, 03 fév. 2024 (AIB) – Les autorités nigériennes ont déclaré une épizootie de grippe aviaire en cours dans la ville de Niamey, due au virus H5N1, selon l’Agence nigérienne de presse.

Le Gouverneur de la région de Niamey, le général Assoumane Abdou Harouna, a déclaré par décret que la capitale Niamey est infectée de grippe aviaire hautement pathogène, sur un rayon de10 kilomètres, rapporte l’ANP.

«Toutes les espèces susceptibles de contracter ou de véhiculer la maladie visée, sont placées sous

surveillance sanitaire des services vétérinaires qui appliqueront les mesures de prophylaxie prévue par la réglementation», précise l’ANP.

La présence du virus H5N1, affectant plusieurs espèces d’oiseaux sauvages, d’oiseaux d’élevage, et d’ornement, avec un taux de mortalité élevé, a été confirmée par le laboratoire LABOCEL le 27 janvier 2024.

Agence d’Information du Burkina

Report de la présidentielle au Sénégal : Umaro Sissoco Embaló salue « une sage décision » 

Report de la présidentielle au Sénégal : Umaro Sissoco Embaló salue « une sage décision » 

 

Ouagadougou, 3 févr. 2024(AIB)-Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, a félicité samedi son homologue sénégalais, Macky Sall, pour « la sage décision » du report de l’élection présidentielle.

 » J’adresse mes sincères félicitations au Président MackySall du Sénégal pour la sage décision, prise ce 3 Février après concertation, du report des élections présidentielles, ceci dans le but d’aller vers des futures élections plus inclusives, plus justes et plus crédibles », a écrit Umaro Sissoco Embaló sur son compte X.

Agence d’information du Burkina

CAN2023/Mali # Côte d’Ivoire : 1-2 : le dieu du foot est ivoirien

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CAN2023/Mali # Côte d’Ivoire : 1-2 : le dieu du foot est ivoirien

Bouaké, 3 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire « morts et ressuscités », se sont qualifiés pour les ½ finales de la CAN 2023 en battant samedi au stade de la paix de Bouaké, les Aigles du Mali par 2 buts à 1, dans un derby à rebondissement, a-t-on constaté sur place. 

« On ne vaut rien, mais on est qualifié », chantaient les supporteurs des Eléphants de Côte d’Ivoire dans l’antre du stade Bouaké après le coup de sifflet final de l’arbitre égyptien Mohamed Hussien. En effet, cette chanson des supporteurs ivoiriens est née de la résurrection de leur équipe en match de poule de cette compétition.

« Contre la Guinée équatoriale on était déjà mort », a rappelé le coach des Eléphants Emerse Faé en conférence de presse d’après-match. Seul Dieu ressuscite les morts, dit-on.

Ce samedi encore, le miracle a eu lieu. Après le penalty manqué de l’attaquant malien Adama Traoré (15e) et l’expulsion du défenseur central de la Côte d’Ivoire Odilon Kossounou, les Maliens ont poussé fort dans le jeu pour trouver le chemin des filets grâce à une sublime frappe de Néné Dorgeles en seconde période du jeu (71e), glaçant les Bouakéens.

Pris dans les tenailles, les Pachydermes ivoiriens ont éprouvé des difficultés à franchir la ligne médiane, tant les Aigles maliens survoltaient Bouaké.

La révolte ivoirienne

Malgré leur infériorité numérique sur les Aigles, les Eléphants ont trouvé des ressources nécessaires pour aller chercher cette victoire qui n’était pas évidente. Simon Adingra entré en cours de jeu égalise en toute fin de rencontre (90e) et donne de l’espoir à son équipe pour les prolongations. Les supporteurs redonnent de la voix.

La pression a changé de camp dès lors que le but égalisateur est intervenu. Le coach malien Eric Sékou Chelle effectue des changements et désorganise sa défense. « J’ai opté pour un système à 5 (défenseurs) pour le jeu aérien et on a perdu le pied sur les 5-10 dernières minutes », a-t-il reconnu en conférence de presse d’après-match.

Sébastien Haller et Oumar Diakité sont entrés côté ivoirien et les Eléphants ont été gonflés à bloc. Le premier joueur cité trouve la barre transversale (96e) avant que le second, désigné homme de ce match, n’offre la victoire aux siens.

« Avec le carton rouge, on a eu trop de difficultés qu’on a surmonté grâce à notre mental. Je marque le 2e but et je donne de la joie à 30 millions d’Ivoiriens », s’est exprimé Oumar Diakité.

Son coach Faé fait remarquer que « quand vous regardez le scenario du match, tactiquement on était très bon. A 10, on les a empêché de développer leur football ».

« La guerre de Bouaké » n’a pas eu lieu

Ce match qui avait été annoncé comme celui de tous les dangers, s’est joué dans le fair-play. Il y a une bataille sportive sur le terrain et dans les gradins. Les joueurs,  tout comme les supporteurs ont chacun joué son rôle. 39836 supporteurs ont effectué le déplacement du stade de la paix.

La stratégie sécuritaire était quasi parfaite, du dehors comme de l’intérieur. La cinquantaine de supporteurs du comité national de soutien aux Aigles du Mali englouti au milieu des supporteurs ivoiriens n’ont pas eu de difficultés à déployer leur armada pour soutenir leur équipe. Les sensibilisations de la veille ont donc porté leurs fruits.

La Côte d’Ivoire affrontera en demi-finale, la RD Congo pendant que le Nigeria d’Osimhen sera aux prises les Bafana Bafana d’Afrique du Sud autour d’une victoire aux tirs au but devant les Requins bleus du Cap-Vert (0-0, puis 2-1 tab)
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Burkina: Les vecteurs aériens font feu sur des bases terroristes à l’Est et au Sahel

Burkina: Les vecteurs aériens font feu sur des bases terroristes à l’Est et au Sahel

 

Ouagadougou, 3 févr. 2024(AIB)-Les vecteurs aériens ont intensivement bombardé ce samedi, des bases terroristes dans les régions de l’Est et du Sahel, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Des terroristes en grand nombre, ont attaqué le samedi 3 février 2023, la localité de Boungou à quelques kilomètres de Tawori, dans la région de l’Est.

Les Forces combattantes ont réussi à repousser l’assaut avec bravoure et détermination.

Les vecteurs aériens venus à leur rescousse, ont suivi les criminels jusque dans leur base située à une quinzaine de km de Boungou.

Les avions de chasse vont alors effectuer des bombardements intensifs jusqu’à réduire la base en cendres avec leur matériel.

Toujours ce samedi, aux environs de 13h, les Forces combattantes sont tombées dans une embuscade tendue par des terroristes dans la zone de Falagountou (Sahel).

Surpris par la prompte réaction des boys, les assassins se sont sauvés vers le Sud.

Mais ils seront suivis jusque dans leur base avec ses arbres touffus.

Pendant que les terroristes faisaient le point de leur débâcle, un missile venu des cieux va les exterminer.

Selon nos sources, les opérations pour la reconquête territoriale se poursuivent.

Agence d’information du Burkina

Moscou exige que le Conseil de sécurité traite le raid américain en Irak et en Syrie

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Moscou exige que le Conseil de sécurité traite le raid américain en Irak et en Syrie

MOSCOU, 3 février. /TASS/. La Russie souhaite que le Conseil de sécurité de l’ONU examine d’urgence la situation au Moyen-Orient après les attaques américaines en Irak et en Syrie. C’est ce qu’indique dans un communiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

« Nous condamnons fermement le nouvel acte flagrant d’agression américano-britannique contre des États souverains, a fustigé la diplomate. Nous demandons un examen urgent de la situation par le Conseil de sécurité de l’ONU. »

Selon elle, il est évident que les frappes aériennes « visent à attiser encore le conflit ».

Dans la nuit de vendredi à samedi, les États-Unis ont mené une série de frappes contre les positions des forces pro-iraniennes dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Le Commandement central de l’armée des États-Unis (Centcom) a fait savoir que les forces armées américaines avaient visé plus de 85 cibles lors de leurs frappes en Irak et en Syrie, lancées en réponse à la récente attaque contre une base américaine en Jordanie. L’opération a impliqué « de nombreux avions », notamment des bombardiers stratégiques. Les sites visés comprennent des centres de commandement et de reconnaissance, ainsi que des dépôts de drones. L’aviation américaine a tiré « plus de 125 munitions de haute précision ».

Le 27 janvier, une attaque de drone contre une base militaire de la coalition occidentale près d’al-Tanf, à la frontière entre la Syrie et la Jordanie, avait tué 3 militaires américains et fait 40 blessés.

Avec TASS

Sénégal : Macky Sall annonce un report des élections du 25 février

Sénégal : Macky Sall annonce un report des élections du 25 février

 

Ouagadougou, 3 fév. 2024(AIB)-Le président de la République sénégalaise, Macky Sall, a annoncé samedi, le report de la présidentielle du 25 février 2024, justifiant, entre autres, l’admission d’un binational sur la liste des candidats et la crise qui existe entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel.

Sur une vidéo diffusée sur son compte X, le chef d’Etat sénégalais a réaffirmé qu’il ne sera pas candidat.

Il a dit également son intention de favoriser l’organisation d’élections crédibles, transparentes et paisibles.

En rappel, le 31 janvier 2024, l’Assemblée nationale sénégalaise a créé une commission parlementaire pour enquêter sur les suspicions qui pèsent sur deux juges, après le rejet de la candidature de Karim Wade, considéré comme un binational.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Soutiens aux PDI et à l’effort de paix : La boulangerie Pâtisserie Miche d’Or apporte près de 8 millions de FCFA 

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Burkina/Soutiens aux PDI et à l’effort de paix : La boulangerie Pâtisserie Miche d’Or apporte près de 8 millions de FCFA 

 

Banfora, 01 février 2024, (AIB) – la boulangerie Pâtisserie Miche d’Or a remis 5 tonnes de riz pour les Personnes déplacées internes (PDI) de Banfora et 5 millions de FCFA à l’effort de paix, soit un cumul de près de 8 millions de FCFA.

La boulangerie la Miche d’or est venue ce 1er février 2024 pour répondre à l’appel à contribution à l’effort de paix du président de la transition et compatir à la souffrance des populations déplacées internes.

La représentante du président directeur général (PDG) de la boulangerie Miche d’Or, Martine NAPOLEON/BAILOU, et sa délégation est allée au trésor public de Banfora où elle a versé la somme de 5 millions de FCFA pour l’effort de paix, avant de se présenter à l’autorité administrative de la région des Cascades.

« Je suis venue au nom du PDG de la boulangerie Miche d’Or. En tant que burkinabè, je ne saurais rester indiffèrent à l’appel du Président du Faso pour apporter mon soutien à mes frères et sœurs qui ont fui leurs localités à cause de la crise sécuritaire », a-t-elle confié au Gouverneur de la région des Cascades.

Martine NAPOLEON/BAILOU a présenté la quittance de versement de la somme de 5 millions de FCFA et celle des 5 tonnes de riz destinées aux personnes déplacées internes et à l’effort de paix.

Le Gouverneur de la région des Cascades, Florent Badabouè BAZIE, a vivement remercié le PDG et toute son équipe et a formulé le vœu que tous les burkinabè soient unis pour le retour de la paix. Il s’est dit convaincu que les burkinabè vont davantage emboiter les pas du PDG de la boulangerie Miche Pâtisserie Miche d’or afin qu’ensemble « nous pussions relever les défis de la restauration de l’intégrité territoriale et le retour des PDI dans leurs localités ».

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk

 

 

Cascades : L’AJRCC dévoile ses activités pour 2024

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Cascades : L’AJRCC dévoile ses activités pour 2024

Banfora, 3 fév. 2024 (AIB) – L’Association des jeunes pour le renouveau culturel des Cascades (AJRCC) a organisé le mardi 30 janvier 2024 une conférence de presse à Banfora pour présenter son programme d’activités de l’année 2024.

Le Coordonnateur de l’Association des jeunes pour le renouveau culturel des Cascades (AJRCC), Serge Coulibaly, était face à la presse ce mardi dernier pour parler des activités phares de sa structure au titre de l’année 2024.

M. Coulibaly a indiqué que les activités du Festival scolaire de musique et danse (FSCOMD) est une activité culturelle organisée dans les différents établissements d’enseignement préscolaire primaire et secondaire.

Selon le Coordonnateur, Le FESCOMD, est organisé chaque année à Banfora dans la région des Cascades et le lancement de l’édition de 2024 aura lieu le 02 mars prochain dans ladite ville et la finale est prévue se tenir le 23 mars 2024. Compte tenu des difficultés financières.

« Nous ne pourrons pas prendre en charge les candidats cette année », a-t-il martelé.

A l’en croire, pour cette édition 2024, les disciplines sont entre autres : le play-back, l’art vestimentaire pour les candidats du préscolaire et du primaire. A ces deux disciplines, il convient d’ajouter le slam pour la catégorie des adolescents. L’AJRCC prévoie organiser en collaboration avec les scolaires une grande foire le 15 mai 2024 après l’évaluation du troisième trimestre. « Les commerçants et les tradipraticiens pourront participer à cette foire », a-t-il ajouté.

Le dernier point abordé par le Coordonnateur est la création d’un groupe whattsapp dénommé « Groupe Cascades Info (GCI) » qui va permettre la promotion des activités de l’AJRCC. Les membres de ce groupe entendent mettre l’accent sur le social. La première grande activité de GCI sera l’organisation de la semaine de don de sang qui aura lieu du 05 au 12 février 2O24.

L’objectif de ce don de sang est de rendre disponible le sang parce que le pays en a besoin non seulement pour les malades mais aussi pour les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) blessés au front.

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk

Burkina : le gouvernement veut mobiliser davantage des ressources pour l’éradication des maladies tropicales négligées

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Burkina : le gouvernement veut mobiliser davantage des ressources pour l’éradication des maladies tropicales négligées

Ouagadougou, 1 fév. 2024- (AIB)- L’Etat burkinabé veut mobiliser davantage de ressources, en faveur de la lutte contre les maladies tropicales négligées, a appris l’AIB.

A l’instar, des autres pays du monde, le Burkina Faso a célébré mardi dernierà Ouagadougou, la 5e édition de la journée mondiale de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) sous le thème : « S’unir, agir, éliminer les maladies tropicales négligées ».

Pour l’occasion, le gouvernement entend mobiliser davantage de soutiens pour l’éradication des MTN au Burkina Faso.

Pour le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Issa Ouédraogo, il s’agit des maladies oubliées qui font encore des effets au sein des communautés notamment celles qui n’ont pas accès à l’eau potable et à une hygiène de vie dans leur environnement.

« Ces maladies continuent de faire leur bonhomme de chemin dans ces communautés », a poursuivi Dr Ouédraogo.

Le représentant Pays de l’OMS au Burkina Faso, Seydou Coulibaly, a indiqué qu’il faut faire un plaidoyer tant au niveau des autorités mondiales qu’au niveau national pour un engagement fort et continu en faveur de la lutte contre les MTN.

Cela permettra, selon M. Coulibaly de mobiliser davantage de ressources pour combler les lacunes qui sont à l’origine de la survenue de ces maladies.

A l’occasion de cette cérémonie, 2000 kits d’hygiène ont été donnés aux personnes affectées et vulnérables pour une prévention des MTN.

L’OMS a recensé 21 MTN qui sont, entre autre la dengue, le chikungunya, la bilharziose, le trachome ; l’élephanthiose, l’ulcère de Buruli, la bilharziose, la filariose lymphatique, la maladie du sommeil, l’onchocercose, la rage, la gale et la lèpre qui existent dans le monde entier.

Notons que les MTN sont qualifiées de « négligées » car celles-ci ne sont pratiquement pas prises en compte dans l’action mondiale en faveur de la santé.

Agence d’information du Burkina

AMZ/no/ata

CAN2023/Côte d’Ivoire # Mali : Des messages d’apaisement face à des tensions palpables avant le choc

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CAN2023/Côte d’Ivoire # Mali : Des messages d’apaisement face à des tensions palpables avant le choc

Bouaké, 2 fév. 2024 (AIB) – Le match de quart de finale de la CAN qui oppose demain samedi au stade de la paix de Bouaké les Eléphants de Côte d’Ivoire aux Aigles du Mali, annoncé comme celui de tous les dangers a été adouci par de multiples campagnes de sensibilisation à travers le pays de façon générale et la ville hôte de la rencontre, Bouaké en particulier, a-t-on constaté.

Supporters ivoiriens et maliens se regardaient en chien de faïence jusqu’à ce que le programme des quarts de finale de la CAN les oppose. Autorités politiques, forces de l’ordre et personnes ressources y mettent du sien pour que ce match qui s’annonce tendu, se joue dans le fair-play.

Le ministre délégué aux sports de la Côte d’Ivoire Adjé Silas Metch a fait circuler des messages de sensibilisation sur les plateformes de journalistes. On peut lire dans ces messages que « Le sport est une réponse à la paix », « Le sport est un moyen de briser les barrières », « Soyons fair-play », « Le sport doit nous unir », « Célébrons l’amitié et la fraternité par le sport », « Chers frères Ivoiriens et Maliens jouons au football dans la paix », « Le sport nous oblige à vivre ensemble ».

Il a terminé par ce paragraphe : « Ensemble faisons de ce match une célébration mémorable du sport et de la fraternité entre nos deux peuples. Unis par le football, les Ivoiriens et les Maliens partageront des moments de joie et de respect comme cela a toujours été ».

Mobilisation générale

Dans la matinée de ce 2 février veille de match de ce grand rendez-vous du football, nous avons aperçu un véhicule qui a sillonné les artères de Bouaké avec un crieur public qui a véhiculé également ces messages de fair-play qui doit régner demain »

En conférence de presse ce matin le coach des Aigles du Mali Eric Sékou Chelle a mentionné que « ce match qui est important a une symbolique. C’est un match entre deux pays frères dans un lieu où le nom est le stade de la paix. Les deux nations sortiront grandies de ce match. Il est important parce qu’on va pouvoir s’embrasser à la fin du match. Il faut être respectueux de l’accueil qu’on a eu ici ».

« Le message véhiculer dans ce match est un message d’amour du football. Le foot est un très beau sport. On veut un match fair-play. J’espère que les deux peuples sont dans cet esprit », a également dit l’entraineur de la Côte d’Ivoire Emerse Faé.

Dans la ville de Bouaké, des policiers ont entrepris des campagnes de sensibilisation et dont le message semble passer avec les populations.

Cette tension entre la Côte d’Ivoire et le Mali est née du faite que lors des matchs de poule, dans l’incertitude d’une qualification pour le second tour (avec 3 points), les Eléphants étaient scotchés aux résultats dans tous les groupes pour être repêchés comme meilleur 3e.

Lors des derniers matchs de poule le Mali affrontait la Namibie dans le groupe E et la Côte d’Ivoire attendait une victoire des Aigles pour permettre aux Eléphants de passer. Le match s’est terminé par un nul (0-0). Les Eléphants se sont rabattus sur le match du Maroc contre la Zambie où les Lions de l’Atlas se sont imposés par 1 à 0.

Les supporteurs ivoiriens auraient vu dans cette prestation des Aigles du Mali comme un non jeu pour empêcher leur équipe de se qualifier. Toutes les équipes qui jouaient contre le Mali étaient donc soutenues par les supporteurs ivoiriens jusqu’à ce que ces deux équipes veuillent s’affronter ce samedi pour les quarts de finale.
Agence d’information du Burkina
as/ata/ak

 

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