PEKIN – Les 13 millions d’habitants de Xi’an, en Chine, ont débuté jeudi un confinement strict en raison d’un rebond de l’épidémie de Covid-19 à un mois et demi des Jeux Olympiques d’hiver de Pékin, tandis qu’ailleurs dans le monde, le nouveau variant Omicron poursuit sa fulgurante progression, entraînant de nouvelles restrictions en Europe.
– Au Royaume-Uni, un record de 106.000 nouveaux cas a été enregistré pour la seule journée de mercredi. Le pays, parmi les plus durement touchés au monde (plus de 147.500 morts), tente d’accélérer la vaccination. Près d’un million de doses de rappel sont administrées chaque jour.
RANGOUN – Des dizaines de personnes sont portées disparues dans une mine de jade du nord de la Birmanie à la suite d’un glissement de terrain mercredi, tandis que deux corps sans vie ont été retrouvés.
WASHINGTON – Les Occidentaux ont de nouveau accusé mercredi la Russie de poursuivre « l’escalade » à la frontière avec l’Ukraine, et ont promis d’afficher un front uni dans le futur dialogue avec Moscou dont le début est attendu en janvier.
BADHOEVEDORP (Pays-Bas) – Les procureurs néerlandais ont requis mercredi la prison à vie contre les quatre hommes poursuivis pour le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines qui survolait l’est de l’Ukraine en 2014, les accusant du meurtre des 298 personnes à son bord.
BRUXELLES – Bruxelles a lancé mercredi une procédure d’infraction contre la Pologne à la suite d’arrêts du Tribunal constitutionnel polonais contestant la primauté du droit européen et l’autorité de la Cour de justice de l’UE, une décision aussitôt fustigée par Varsovie.
NAIROBI – Le gouvernement éthiopien a affirmé mercredi que ses troupes avaient pris aux rebelles une ville du Tigré, la première avancée territoriale depuis de nombreux mois au sein de cette région en proie à un sanglant conflit.
ANTANANARIVO – Double drame à Madagascar: le bilan du naufrage d’un navire au nord-est de l’île est passé mercredi à 64 morts, après la découverte de nouveaux corps. Et deux personnes sont toujours portées disparues après le crash d’un hélicoptère tentantes de rejoindre la zone.
TRIPOLI – Après plusieurs jours de faux suspense, les autorités libyennes ont confirmé mercredi que l’élection présidentielle prévue vendredi n’aurait pas lieu, l’Autorité électorale proposant de reporter d’un mois cette échéance cruciale dans le processus de transition censé sortir ce pays d’Afrique du Nord du chaos post-Kadhafi.
LONDRES – Les accusations visant le défenseur international français de Manchester City Benjamin Mendy, 27 ans, se sont encore alourdies mercredi: le footballeur se voit reprocher un septième viol par la justice britannique, qui a repoussé son procès.
SANAA – L’ONU s’est dite mercredi « contrainte » de réduire l’aide alimentaire au Yémen faute de fonds nécessaires, une « mesure désespérée » au moment où la faim augmente dans ce pays en guerre, ravagé par l’une des pires crises humanitaires au monde.
LISBONNE – Le feu vert accordé mardi par la Commission européenne au plan de restructuration de TAP Air Portugal, chiffré à 2,55 milliards d’euros, a été accueilli comme un succès par le gouvernement de Lisbonne ainsi que par les salariés de la compagnie.
BERLIN – L’Allemagne a fait suspendre mercredi la diffusion par satellite de la chaîne d’information russe Russia Today en langue allemande (RT DE), faute de licence valide, suscitant l’irritation de Moscou qui a menacé de représailles.
HONGKONG (Chine) – Une statue rendant hommage aux victimes de la répression de Tiananmen a été retirée de l’Université de Hong Kong (HKU) jeudi, après 24 ans de présence sur les lieux, ont indiqué les responsables de l’université, supprimant ainsi un symbole des libertés politiques dont jouissait la ville avant 2020.
NEWYORK – Ghislaine Maxwell, l’ancienne compagne du financier américain Jeffrey Epstein jugée à New York pour trafic sexuel, passera Noël et son soixantième anniversaire en prison dans l’attente de son verdict, le jury n’étant toujours pas parvenu à décider mercredi de sa culpabilité ou de son innocence.
RAMALLAH – Un Palestinien, accusé par l’armée israélienne d’avoir tiré sur une de ses patrouilles, a été abattu mercredi par des soldats israéliens en Cisjordanie, a-t-on appris de source militaire israélienne et auprès du ministère de la Santé palestinien.
LOSANGELES (Etats-Unis) – La soirée de remise des Oscars d’honneur, cérémonie organisée tous les ans à Los Angeles, va devoir être reportée en raison de la menace du nouveau variant Omicron qui plane sur la Californie, ont annoncé mercredi les organisateurs.
WASHINGTON – Les meilleurs joueurs de hockey sur glace de la planète ne seront pas à Pékin: la prestigieuse Ligue nord-américaine (NHL) a renoncé mercredi à libérer ses joueurs pour les JO-2022 (4-20 février) pour préserver le déroulement de son championnat perturbé par une déferlante de cas positifs de Covid-19.
WASHINGTON – Une capsule temporelle, qui reposait depuis plus de 130 ans dans le socle d’une statue d’un général confédérée -depuis déboulonnée- a été ouverte mercredi, révélant des livres, une enveloppe en tissu et une pièce de monnaie.
Régulation du secteur de l’énergie au Burkina Faso: L’accompagnement des journalistes sollicité
Koudougou, 22 déc. 2021 (AIB)- Dans sa mission de régulation du secteur de l’Energie au Burkina Faso, le régulateur (ARSE) a sollicité mercredi, au terme de trois jours de formation à Koudougou, l’accompagnement des journalistes.
Au cours des trois jours de formation à Koudougou, du lundi au mercredi, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) a présenté aux journalistes, les acteurs du secteur de l’énergie au Burkina Faso et expliqué le marché régional de la CEDEAO et ses perspectives.
Le régulateur a aussi expliqué les concepts et les fondements de la régulation, ses missions à lui et son organisation, de même que ses directions opérationnelles.
La présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikiema a sollicité l’accompagnement des journalistes pour plus de visibilité dans la mise en œuvre de leurs missions.
Elle a indiqué que les autorités du pays sont conscientes de l’importance de sa structure d’où sa création et qu’elles travaillent pour lui donner toutes ses prérogatives, afin qu’elle puisse assurer efficacement ses missions.
» Accompagnez-nous, n’hésitez pas à nous interpeller », a sollicité la présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie, Mariam Gui Nikiema, aux journalistes
» Nous sommes aujourd’hui associés à tous les cadres d’échanges sur l’énergie. Nous travaillons dans la rigueur et la transparence, malgré la modestie de nos moyens. Notre efficacité se trouve dans notre organisation », a-t-elle souligné.
» Accompagnez-nous, n’hésitez pas à nous interpeller », a sollicité la présidente Nikiema aux journalistes.
L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie est rattachée au cabinet due la Primature.
» Notre interlocuteur est le directeur de cabinet du Premier ministre. Il est très accessible », a-t-elle précisé.
La présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Mariam Gui Nikiema s’exprimait mercredi au cours de la cérémonie de clôture de trois jours d’une session de formation.
» Ces trois jours de formation ont été des moments de partages, d’échanges sur l’ARSE, ses missions, son organisation, les acteurs de la régulation », a-t-elle énuméré.
L’ARSE est régie par un décret du 16 avril 2020 qui définit ses attributions, son organisation et son fonctionnement.
Parmi ses missions, l’on peut citer, la préservation des intérêts des consommateurs ou usagers du service public de l’énergie, la proposition à l’Etat des tarifs applicables dans le secteur de l’énergie et le règlement des litiges dans le secteur de l’énergie qui opposent les acteurs du secteur.
CEDEAO : Un marché régional en construction pour les échanges transfrontaliers d’énergie
Koudougou, 22 déc. 2021 (AIB)- Le marché régional de l’électricité de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), lancé en 2018, est en construction, en vue de la satisfaction des besoins des populations en énergie, a appris mardi et mercredi, l’AIB au cours d’un atelier.
L’Autorité de régulation du secteur de l’Energie (ARSE) a organisé du lundi au mercredi à Koudougou (Centre-ouest), un atelier d’information et de formation des journalistes sur la régulation et sur ces missions.
L’atelier a été marqué par plusieurs communications dont celle sur le marché régional de l’électricité de la CEDEAO et ses perspectives.
Selon le directeur des Affaires juridiques et du contentieux de l’Autorité de régulation du secteur de l’Energie (ARSE), Léonard Sanon, le marché régional de l’électricité de la CEDEAO a été lancé le 29 juin 2018 à Cotonou, au Bénin et est déjà fonctionnel.
Cependant, pour lui permettre d’être totalement opérationnel, les Institutions spécialisées de la CEDEAO » travaillent assidûment » sur des directives qui seront soumises aux décideurs (autorités) pour adoption, a indiqué Léonard Sanon.
Avec l’opérationnalisation du marché régional de l’électricité, Léonard Sanon pense que » l’espoir est permis pour l’approvisionnement en quantité et en qualité de l’énergie » au profit des populations de l’espace
Ces Institutions spécialisées sont le Système d’échanges d’énergie électrique Ouest Africain (EEEOA) et l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité (ARREC).
Ces Institutions travaillent en collaboration avec les États membres de la CEDEAO, ainsi que leurs structures nationales en charge de l’électricité et les Partenaires techniques et financiers (PTF).
Léonard Sanon a expliqué que les directives qui seront proposées aux autorités, aideront à fournir un cadre propice au commerce transfrontalier d’électricité dans la région de la CEDEAO et à réduire certaines incertitudes, s’ils sont adoptées.
Ces incertitudes dissuadent les investisseurs et sapent les efforts visant à améliorer la sécurité d’approvisionnement à travers le commerce transfrontalier d’électricité, a-t-il ajouté.
Au regard des travaux en cours par l’ARREC et le EEEOA pour l’opérationnalisation du marché régional de l’électricité, Léonard Sanon pense que » l’espoir est permis pour l’approvisionnement en quantité et en qualité des besoins en électricité pour la satisfaction de l’intérêt général des populations (et) pour les opérateurs qui investissent dans ce secteur ».
Au cours de l’atelier, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie a présenté ses cinq directions opérationnelles.
Il s’agit de la direction des affaires juridiques et du contentieux, la direction des services économique et tarification, la direction des services techniques et de la régulation.
La présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie, Mariam Gui Nikiema a sollicité l’accompagnement des journalistes pour apporter plus de visibilité au régulateur
De même que la direction des affaires administratives et financières et la direction de la communication et de la documentation.
Au terme de l’atelier, un film documentaire sur les 10 ans de l’ARSE a été diffusé.
Dans son discours de clôture de l’atelier, la présidente de l’ARSE, Mariam Gui Nikiema a salué l’assiduité et l’intérêt des journalistes tout le long des trois jours de la formation.
» Ces trois jours ont été des moments de partage, d’échanges sur la régulation, les missions de l’ARSE, sur le marché régional », s’est-elle réjoui.
Burkina : Le DG de la Sotraco démissionne, après des accusations de mauvaise gestion
Ouagadougou, 22 déc. 2021(AIB)-Le Directeur général de la Société de transport en commun (SOTRACO), Pascal Tenkodogo, a démissionné de ses fonctions, alors qu’il est à nouveau accusé par les délégués du personnel, de mauvaise gestion et de conflit d’intérêt, a appris l’AIB.
Dans une lettre en date du 21 décembre 2021, le DG de la SOTRACO Pascal Tenkodogo a présenté sa démission pour convenance personnelle avec effet immédiat.
Pour l’instant l’AIB n’est pas en mesure de dire si sa démission a été acceptée ou rejetée.
En novembre 2021, le journal d’investigation « l’Evénement » faisait cas de nombreuses casseroles que trainerait M. Tenkodogo.
Dans une lettre adressée au président du Faso Roch Kaboré, ce 22 décembre 2021, les délégués du personnel ont chargé la direction de la SOTRACO de plusieurs manquements.
Ils font cas de directeurs qui seraient des fournisseurs, de recrutement de complaisance, de non reversement de retenues CNSS et IUTS, de retards intempestifs de versement de salaire, de saisies de bien de l’entreprise à cause de factures impayées.
Burkina : Une association offre des cadeaux à une trentaine d’enfants vivant avec un handicap
Ouagadougou, 22 déc. 2021(AIB)- L’association ‘’Monespoir’’ a offert mercredi, des cadeaux et des vivres à une trentaine d’enfants vivant avec un handicap, afin de leur témoigner sa solidarité.
«Nous avons voulu donner aux enfants vivant avec un handicap, de la joie afin qu’ils se sentent aimé dans la société », a déclaré la présidente de l’association Monespoir, Laure Nébié/Zongo
Pour Mme Nébié, ces enfants sont très souvent considérés comme des laisser pour compte ou stigmatisés et c’est ce qui a justifié le geste de son association pour leur permettre de s’épanouir dans leur environnement.
La première responsable de l’association s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de remise de cadeaux et de vivres, à l’endroit d’une trentaine enfants défavorisés lors d’un arbre de Noël.
Laure Nébié/Zongo a expliqué que quand un enfant se retrouve dans la joie, il peut éviter certains maux tels que le vol, la drogue et la délinquance juvénile.
« Aujourd’hui nous sommes prêts à accompagner nos filleuls car nous avons espoir en eux. Nous avons foi que beaucoup de chose vont changer dans leur vie et celle de leurs parents », a-t-elle renchéri.
Selon la présidente de l’association Monespoir, sa structure a soutenu également en 2020, près de 150 enfants défavorisés en vivres et en soins de santé gratuits.
Mme Nebié a aussi remercié ses multiples partenaires techniques et financiers pour leurs soutiens inestimables pour un épanouissement des enfants défavorisés.
En rappel, l’association ‘’Monespoir’’ qui est à sa deuxième activité du genre, fait de la question de l’épanouissement des enfants vivant avec un handicap, son cheval de bataille.
Sécurité alimentaire : Le Burkina Faso bénéficie de 62,7 milliards de FCFA de la Banque mondiale
Ouagadougou, 22 déc. 2021 (AIB)-Le Burkina Faso et la Banque Mondiale, ont signé mardi, un accord de financement d’un montant total de 114 millions de dollars USD (soit 62,7 milliards de FCFA) au profit du Programme de résilience du système alimentaire de l’Afrique, composante Burkina Faso.
L’accord de financement a été signé par le ministre de l’Economie, des finances et du plan, Lassané Kaboré et la représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Maïmouna Mbow Fam.
Selon le ministre en charge de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles, de la mécanisation, Moussa Kaboré, le projet vise à « accroitre la préparation contre l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants ».
« Ce financement permettra de réduire les risques et de rendre le système alimentaire propice et renforcer la base productive des producteurs» a-t-il indiqué.
Selon le ministre en charge de l’Agriculture, Moussa Kaboré, ce financement permettra de rendre le système alimentaire propice et renforcer la base productive des producteurs
M. Kaboré, a également indiqué que le projet va couvrir sept régions qui vivent des situations difficiles.
il s’agit des régions de l’Est, du Sahel, de la Boucle du Mouhoun, du Centre sud, du Centre ouest, du Centre nord et du Nord.
Le projet permettra d’accompagner et de conseiller les producteurs sur la façon d’exploitation et les dates pluviométriques en vue d’éviter les risques de sècheresse, a-t-il soutenu.
« Le programme va également permettre la réalisation de l’aménagement agricole de système de drainage d’irrigation, des tracteurs et rendre l’agriculture burkinabè plus compétitive et adaptée au contexte du pays » a-t-il poursuivi.
La représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Mme Maimouna Mbow Fam a traduit l’engagement de son Institution à renforcer la résilience des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux.
De même qu’à développer des chaines de valeur et de renforcer l’intégration entre les pays de la sous-région Ouest-africaine en supprimant les obstacles liés au commerce.
8. Les tirs de sommation effectués par l’Armée française a occasionné cinq blessés dont quatre par balles réelles.
Blocus du convoi militaire français à Kaya :Retour sur des chaudes journées
Kaya, 22 déc. 2021(AIB)-Du 18 au 20 novembre 2021, la ville de Kaya dans le Centre-nord du Burkina Faso, a été secouée par de violentes manifestations contre le passage d’un convoi militaire français. Un mois après ces évènements inédits, l’AIB est allé aux nouvelles des blessés et a cherché à comprendre les raisons de ses hostilités.
La politique anti-terroriste française décriée
Il est 12heures 37minutes, ce samedi 20 novembre 2021, Le soleil est au zénith. Nous sommes au troisième jour du blocus imposé par des populations de Kaya au convoi militaire français, long sur plus de 5 km, en partance pour Gao au Mali, via le Niger.
Devant le parking où est retranchée l’armée française, la pression des manifestants augmente quotidiennement sur elle.
En effet, durant les trois jours du blocus, les manifestants ont menés plusieurs actions pour exprimer leur ras-le-bol contre la politique française de lutte contre le terrorisme Sahel.
Des personnes déplacées internes (PDI) ont participé activement aux protestations.
«Les PDI sont les premières victimes des attaques terroristes. De ce fait, nous ne pouvons pas rester insensibles face à la lutte des populations-hôtes qui, d’ailleurs, nous soutiennent», justifie Saidou François Sawadogo, un cinquantenaire ressortissant de Barsalogho.
D’après eux, l’armée française est de «connivence» avec des groupes armés terroristes dans le Sahel.
4. Mahamado Ouédraogo se balade toujours avec une balle dans sa joue droite.
«Des informations nous reviennent régulièrement que les armes et munitions que nos FDS et Volontaires pour la défense pour la patrie (VDP) récupèrent des mains des terroristes, sont dans la plupart des armes de marque française… Parce que, parmi ces FDS et VDP, nous avons des amis, parents… que nous vivons ensemble. Par conséquent, ils nous disent tous ce qui se passe sur le terrain», s’insurge Mahamado Ouédraogo, vendeur d’accessoires de téléphones portables à la gare routière du Sanmatenga.
Même son de cloche pour Moumouni Sawadogo ayant fui les exactions des terroristes.
«Lorsque les français ont effectué les tirs de sommation. Les crépitements des armes ressemblent à ceux des armes des terroristes. C’est avec la complicité des français que les terroristes attaquent nos villages, tuent les populations civiles et FDS, pillent nos richesses et brûlent nos maisons», fait-il savoir, sous forte émotion.
Mohamed Bachirou Tonrogbo pointe également un doigt accusateur : «A chaque fois qu’un convoi militaire française passe ici sous escorte de nos FDS, à leur retour, nos FDS sont victimes d’une attaque terroriste meurtrière. De même, après leur passage, les jours suivants des villages de la région du Sahel subissent la furie des terroristes. Selon les informations reçues, c’est l’armée française qui les livre du matériel de guerre», souligne Mohamed Bachirou Tonrogbo.
2. Mohamed Bachirou Tontorogbo : «J’ai reçu deux balles sur la plante de mon pied gauche».
En guise de provocation, les manifestants ont, entre autres, incendié le drapeau français et un poster du président français, Emmanuel Macron avant d’immolé une chèvre peint aux couleurs du drapeau français.
Une fois la nuit tombée, les militaires français sont, jusqu’au petit matin, étouffés par des fumées des pneus «assaisonnées» de piments secs offerts gracieusement par un vieillard déplacé interne.
Les manifestants tiennent à inspecter tous les containers. «Nous ne les empêchons pas de continuer leur chemin. Nous voulons s’assurer que ce convoi ne transporte pas des armes, des munitions, des motos, des médicaments, etc. au profit des terroristes», arguent la plupart des manifestants.
Les esprits se surchauffent entre manifestants et Forces de l’ordre burkinabè, qui en premier plan, tentent «impuissamment» de contenir les manifestants.
Les soldats français sont «acculés» dans leurs derniers retranchements.
Ils multiplient les stratégies de dissuasion. Des chiens enchaînés sont emmenés tout près du grillage pour apeurer les manifestants. Peine perdue ! Certains manifestants veulent même les faire passer à la marmite.
Les soldats français sont donc contraints de mettre leurs compagnons à l’abri. A chaque fois que les Français brandissent des actes d’intimidation, les manifestants entonnent l’hymne national, leur source d’inspiration.
Désespérés, les soldats français procèdent aux premiers tirs de sommation. C’est la débandade !
Quelques temps après, par le biais de coups de fils ou à travers les réseaux sociaux, la remobilisation est lancée. Des centaines de personnes fusent de partout pour rejoindre le lieu du blocus. La tension est à son comble.
Des «éléments» de la Brigade anticriminelle (BAC), une unité d’élite de la police nationale burkinabè, munis de gaz lacrymogène, de matraques et de casques de protection, peinent à contenir la foule en furie.
Panique ou coup de soleil, deux soldats français s’évanouissent. Un hélicoptère de combat français atterrit. Ils sont évacués en urgence. Un autre sillonne les alentours.
Des tirs et des blessés
Des jets de pierres s’enchaînent en direction du convoi. «Visages crispés», des militaires français, armés jusqu’aux dents, effectuent une fois de plus des tirs de sommation.
Bilan : cinq manifestants blessés dont quatre par balles et un par bousculade. Transportés, en tricycle ou à motos, les blessés graves bénéficient des premiers soins à l’infirmerie militaire de Kaya. Ils sont par la suite transférés par l’ambulance des bérets rouges au Centre hospitalier régional de Kaya (CHRK).
Selon le chirurgien orthopédique-traumatologue du CHRK, Dr Jean Baptiste Vallian, parmi ces cinq blessés, trois ont subi une intervention chirurgicale.
Mohamed Bachirou Tontorogbo résidant au secteur n°1 de Kaya, a reçu deux balles sur la plante du pied gauche.
«J’étais assis de l’autre côté du goudron en train de discuter avec un petit. C’est au moment où je me suis levé pour me mettre à l’abri, parce que les tirs de sommation s’intensifiaient, que les balles ont arrosé mon pied», déplore-t-il.
«La balle est logée dans une zone péri-osseuse au niveau de la mandibule. Nous ne l’avons pas retirée, parce que pour la retirer, il fallait inciser large alors que l’orifice d’entrée est très petit. Donc, nous avons préféré faire un pansement et après, normalement, l’organisme rejettera la balle. Quand elle sera en sous-cutanée, nous allons l’enlever», explique Dr Vallian.
9. Le chirurgien orthopédique-traumatologue, Jean Baptiste Vallian souhaite le renforcement du plateau technique et du personnel soignant.
Parmi les manifestants blessés, figurent également des Personnes déplacées internes (PDI). C’est le cas de Saidou François Sawadogo, un cinquantenaire ressortissant de Barsalogho. Cultivateur de profession, il a trouvé refuge dans le village de Louda, commune de Boussouma, depuis près de 2 ans.
Les deux balles reçus au niveau de son pied droit, lui ont fait perdre énormément du sang.
«Une première balle a perforé l’os de mon tibia droit sans rester dans mon pied. La deuxième balle, elle, s’est enfouie dans la chair à l’arrière du pied. C’est à l’hôpital qu’elle a été extraite. J’ai perdu énormément de sang…Je pensais que j’allais perdre la vie», se souvient le désespéré.
Moumouni Sawadogo (15ans), un déplacé interne de Dablo, ayant élu domicile dans la zone non lotie du secteur 4 de Kaya depuis un an, a reçu une balle au niveau de sa cheville droite.
«Ce jour-là, j’étais dans la foule au niveau des citernes non loin du site d’accueil des PDI. Lorsque nous avons entendu les tirs, je me suis mis à courir pour me cacher à l’intérieur du site. C’est en ce moment que j’ai reçu la balle. Je suis tombé. Et ce sont des jeunes inconnus qui m’ont mis dans un tricycle en direction de l’hôpital», affirme-t-il, visiblement angoissé.
Pour son géniteur Sibiri Sawadogo, son garçon a failli perdre la vie. «Il a perdu beaucoup de sang. Car, après l’intervention chirurgicale, il est resté deux à trois heures dans le coma. Je croyais même qu’il était mort. J’ai vraiment eu peur», relate-t-il.
Mahamado Ouédraogo est un vendeur d’accessoires de téléphones portables à la gare routière du Sanmatenga, communément appelée «Sandaogo», a vu une balle se loger dans sa joue droite.
«Nos amis et frères FDS nous ont toujours conseillé que lorsque nous entendons des crépitements d’armes, de nous aplatir au sol même si nous ne sommes pas les cibles. Donc, lorsque les tirs de sommation ont commencé, je me suis couché au sol. C’est en voulant me coucher que j’ai reçu une balle tirée par un soldat français qui visait les pieds des manifestants. Il est de petite taille et ressemble à une femme. C’est la même personne qui a tiré sur les quatre blessés. Alors que ces camarades tiraient en l’air», regrette Mahamado Ouédraogo, fortement ému.
La France se défend et charge les gendarmes burkinabè
Des déclarations que le porte-parole du chef d’Etat-major des Armées françaises, le colonel Pascal Lanni, a balayé du revers de la main, tout en accusant les Forces armées burkinabè d’être à l’origine de ces blessures.
«C’était bien les gendarmes burkinabè qui étaient en contact direct avec les manifestants à Kaya et pas les soldats français (…). Samedi (20 novembre 2021), en début d’après-midi, Un groupe de manifestants beaucoup plus violents que les autres, a tenté de forcer le grillage de l’enceinte où était stationné le convoi. Les gendarmes burkinabè ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène pour disperser ce groupe de manifestants particulièrement violents.
Les soldats français ont effectué quelques tirs de semonce. C’est-à-dire des tirs en air. Ce que je peux vous affirmer de manière très claire, c’est que les soldats français n’ont pas tiré sur les manifestants. Bien évidemment ce n’est pas du tout dans nos habitudes et nous n’avons observé aucun blessé du fait de l’action des soldats français. Il faut que les choses soient très claires», a-t-il déclaré dans une vidéo mise en ligne sur Youtube, le 23 novembre 2021 par France 24.
Des propos que les blessés qualifient de refus d’assumer la responsabilité des actes posés par l’armée française.
«Hormis les gendarmes qui escortaient le convoi militaires français, les policiers qui encadraient la foule étaient munis de gaz lacrymogènes, de matraques et de casques de protection. Lorsque les soldats français effectuaient les tirs de sommation, nos FDS se sont mêmes courbés pour éviter les balles. C’était la gendarmerie qui était armée mais ils étaient à l’écart de la foule sur le goudron», témoigne Mohamed Bachirou Tonrogbo.
Mahamado précise : «Au moment où l’armée française effectuait les tirs, l’armée burkinabè se retirait en direction de Ouagadougou. Certains enfants se sont mêmes camouflés dans les véhicules de nos FDS».
Saidou François Sawadogo : «Ma famille souffre actuellement de faim».
Le déplacé Saidou François Sawadogo renchérit que les policiers qui tentaient de contenir la foule étaient désarmés. «Depuis le début du blocus, nos FDS n’ont pas touché à un seul cheveux des manifestants, parce qu’ils savaient qu’on luttait avant tout pour leur cause. Nos FDS ont même eu la chance sinon il allait être parmi les blessés», affirme M. Sawadogo.
Prise en charge médicale gratuite
Loin des polémiques, les blessés et leurs proches ont traduit leur remerciements pour avoir bénéficié gratuitement d’une prise en charge médicale et alimentaire appropriée durant leur hospitalisations.
«Mes soins ont coûté plus de 300 000 F CFA. Je n’ai rien dépensé. Que Dieu rende au centuple les bonnes volontés qui ont contribué à nos soins», se réjouit Mohamed Bachirou Tontorogbo.
Selon le Directeur général du CHR de Kaya, Auguste Joël Somda, les manifestants blessés ont bénéficié du dispositif de prise en charge médicale rapide et gratuite mis en place par l’Etat au profit des FDS et VDP blessés au front.
«Ce dispositif traite les cas urgents ou imprévus sur le plan national et qui concerne par exemple un drame national», précise-t-il.
M. Somda poursuit que pour faciliter l’accès rapide aux examens, actes d’opération et produits, à chaque fois qu’une ordonnance est émise, il est mentionné : «Blessé des manifestations contre le convoi militaire français».
Les parents des PDI blessées se sont également satisfaits du mécanisme de prise en charge médicale.
5. La blessure de Mahamadi Ouédraogo est due à la bousculade à l’issue des tirs de sommation effectués par les soldats français.
Pour le père du jeune Moumouni Sibiri Sawadogo, sans ce dispositif de prise en charge gratuite, son fils allait mourir.
«En tant que déplacé interne, je n’ai même pas de quoi survire à plus forte raison débourser plus de 200 mille francs pour soigner mon enfant», souligne-t-il.
Selon Moumouni Tontorogbo, à la date 28 novembre, les frais de soins des cinq blessés s’élevaient à plus de 900 000 francs CFA. «Nous disposons toujours de l’argent des blessés donné par les bonnes volontés pour poursuivre les soins…», rassure M. Tontorogbo.
De ce fait, il traduit sa reconnaissance à l’endroit de toutes les bonnes volontés qui ont contribué aux soins des blessés, notamment le Chef de l’Etat qui a dépêché une délégation avec une enveloppe de 500.000 francs CFA.
7. Moumouni Tontorogbo remercie toutes les bonnes volontés pour leur contribution.
Ses salutations vont également à l’endroit des autorités régionales (gouverneur) et élus locaux pour leur implication dans la gestion de cette situation qui a failli tourner au pire.
Même si les manifestants blessés ont bénéficié d’une prise en charge médicale gratuite, certains chefs de famille ne savent plus à quel saint se vouer pour subvenir aux besoins quotidiens de leurs familles du fait de leurs blessures. De ce fait, ils appellent à une solidarité agissante.
«Aujourd’hui, je suis devenu un handicapé. Je suis une PDI sans champ agricole qui lutte pour subvenir aux besoins alimentaires de mon épouse et de mes 6 enfants dont 3 écoliers. Je suis conducteur de tricycle. Et, je travaillais avec une association. Avec cette blessure, j’ai fini de consommer le peu d’argent que j’avais réservé. Je suis vraiment à terre…», s’alarme Saidou François Sawadogo.
Notons que le convoi militaire français après un repli tactique de Kaya dans la soirée du 20 novembre, a finalement quitté le territoire burkinabè dans la nuit du 25 au 26 novembre 2021, aidé par une coupure de l’internet mobile et le discours à la Nation du président Roch Kaboré.
Le chef de l’Etat burkinabè a également eu les 13 et 14 décembre 2021 à Ouagadougou, deux réunions avec des responsables militaires français afin de réorienter la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme.
Justice et insécurité en couverture des journaux burkinabè
Ouagadougou, 22 déc. 2021 ( AIB )- Les parutions de ce mercredi au Burkina Faso font écho du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune, de la situation sécuritaire, sans oublier le verdict de l’affaire de la contrebande de carburant.
«Procès de contrebande de carburant : Des prévenus condamnés à 24 mois dont 15 ferme et une amende de plus 8 milliards de FCFA », arbore sa Une, le quotidien privé Le Pays.
Selon lui, le verdict du procès de contrebande de carburant est tombé hier mardi 21 décembre au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.
A en croire le journal privé, les prévenus ont été condamnés à des peines de 24 mois dont 15 fermes ainsi qu’à des amendes allant de 184 mille FCFA à plus de 8 milliards de FCFA.
Il explique, par ailleurs, que les mis en cause ont été contraints à payer individuellement 10 millions de FCFA à l’Etat et la même somme à la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour des préjudices causés, en matière de dommages et intérêts.
Pour le quotidien privé, L’Observateur Paalga, il y a trois semaines de cela que la chambre correctionnelle du pool judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières ( ECO-FI) a rendu sa décision sur l’affaire de contrebande de carburant.
A le (journal) lire, 50 personnes se sont expliquées sur des faits de, entre autres, « contrebande aggravée de carburant ou complicité de contrebande, mise en danger de la vie d’autrui, recel de carburant issu de la contrebande, détention et stockage de produits chimique ».
Pour sa part, le journal privé, l’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso s’interroge à sa manchette : Trafic de carburant : Seulement 24 mois de prison après avoir approvisionné les terroristes ? ».
A propos de justice, le quotidien national Sidwaya revient sur le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons d’infortune, mettant en exergue le témoignage de Alexis Ouédraogo qui a déclaré, hier mardi à la barre, que « l’accusé Hyacinthe Kafando, en fuite préparait le coup d’Etat contre le capitaine Thomas Sankara ».
D’après Sidwaya, le contrôleur général de police à la retraite et chef de division à direction de la surveillance du territoire en 1987 a fait remarquer, qu’une note faisait état d’un assassinat du père de la Révolution burkinabè cinq ou six jours avant les événements.
Pour L’Observateur Paalga, le seul rescapé, Alouna Traoré affirme avoir été atteint du drame du 15 octobre 1987, car selon lui, il souffre toujours de trouble comportemental.
Quant au quotidien privé Le pays, il souligne que le survivant, Alouna Traoré enfonce davantage Hyacinthe Kafando dans l’affaire du capitaine Thomas Sankara.
Sous un autre chapitre, le même journal affiche : « Crise sécuritaire au Sahel : Des OSC appellent à un sursaut ».
Le confrère révèle que les Organisations de la société civile (OSC) du Sahel dans une déclaration invitent les populations à un sursaut national dans la lutte contre le terrorisme.
Le quotidien privé rappelle que les OSC appellent les autorités à un changement de stratégies pour pouvoir venir à bout des «forces du mal » au Burkina Faso.
Le journal privé L’Observateur Paalga commente les propos du maire de Dablo, Dr Ousmane Zango qui signale que la priorité du gouvernement doit consister à la reconquête des localités abandonnées.
Le confrère rapporte que le bourgmestre de Dablo, dans un entretien note que la grande majorité des personnes déplacées sont dans la ville de Kaya et dans sa commune.
Bobo Dioulasso : Le ministre Stanislas Ouaro visite une usine de fabrication de craie
Bobo-Dioulasso, 22 déc. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro a visité samedi à Bobo Dioulasso, une usine de fabrication de craies d’une production de 12 mille bâtons par heure.
Selon le ministre Stanislas Ouaro, sa visite à l’usine de production de 12 mille bâtons de craies par heure, s’inscrit dans la politique gouvernementale de promouvoir la consommation des produits locaux.
De l’avis du visiteur, sa présence dans cette unité, rentre dans le cadre de la vision du président de Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui prône la valorisation des produits burkinabè.
M. Ouaro s’exprimait samedi dans la ville de Sya, à l’issue de sa visite qui a eu lieu, en marge d’une rencontre avec les financiers de son développement.
De l’usine de production à la section d’emballage, en passant par le séchoir, Stanislas Ouaro a pu constater la chaine de production de « Faso craie ».
Il a précisé que la création de cette entreprise de production de craie « made in Burkina Faso » vise principalement à réduire l’importation nationale de craie.
Il a par ailleurs rassuré le promoteur que des conventions seront prises afin de voir dans quelles mesures le gouvernement pourra soutenir la nouvelle entreprise, et faire du « consommons Burkinabè » une réalité.
Pr Stanislas Ouaro s’est engagé à travailler à ce que les acquisitions de craie, à travers les fonds transférés dans les communes accordent une place aux produits de « Faso craie ».
« Le Burkina Faso consomme des milliards de bâtons de craies par an, et malheureusement, toutes ces craies sont importées », a-t-il déploré.
Pour le promoteur Rabin Goro, son usine produit exclusivement de la craie blanche et entend diversifier les produits avec en perspective la production de craies en couleur.
Aux dires de M. Goro, il entend aussi conquérir le marché national, voire sous régional.
« Si les Burkinabè adoptent Faso craie, le produit se vendra forcement au-delà de nos frontières », a-t-il affirmé.
Le promoteur a noté que les défis sont énormes. Il a cité entre autres, l’acquisition de la matière première et la mise en place d’une politique d’innovation pour exécuter toutes les commandes publique au Burkina Faso.
Bobo-Dioulasso : Les conseillers municipaux échangent sur le plan d’accès à l’énergie
Bobo-Dioulasso, 22 déc. 2021 (AIB)- Les conseillers de la ville de Bobo-Dioulasso ont échangé lundi et mardi, sur le Plan municipal d’accès à l’énergie durable et au climat (PAAEDC) de la commune.
Selon le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, le plan d’action de la ville a été élaboré dans l’objectif de contribuer à la lutte contre les changements climatiques et à l’utilisation des énergies renouvelables.
M. Sanon a sollicité l’autorisation des conseillers pour adopter le plan municipal d’accès à l’énergie durable et au climat (PAAEDC) pour le développement de sa localité.
Le maire Sanou s’exprimait lundi, lors de la deuxième session extraordinaire de l’année, de sa commune, tenue du lundi 20 au mardi 21 décembre à Bobo Dioulasso.
« Le PAAEDC est effectif aujourd’hui, aucun décaissement de fonds n’est possible sans l’engagement du conseil municipal », a-t-il indiqué.
Le maire a aussi annoncé la signature de convention entre la commune de Bobo-Dioulasso et celle de Sikasso.
Il a précisé que la signature est en conformité avec la loi qui permet aux collectivités de se mettre ensemble pour travailler sur des questions de développement.
Bourahima Fabéré Sanou a également relevé que d’autres accords de partenariats ont été scellés.
Le maire de Bobo-Dioulasso Bourahima Fabéré Sanou a sollicité l’autorisation des conseillers pour adopter le plan municipal d’accès à l’énergie durable et au climat
Notamment, la signature de convention entre la commune de Bobo-Dioulasso et d’une part avec la commune de Bama et d’autre part, l’association Djiguiya pour l’organisation du festival des arts de la rue.
Le bourgmestre de la ville a noté que les liens d’amitiés entre les deux communes (Bobo et Bama) visent à promouvoir le développement durable, l’éducation à la citoyenneté et la vie urbaine.
Il a souligné que ces conventions permettront la promotion du sport et de la culture entre ces deux collectivités territoriales.
Le maire Sanon a soutenu que « la commune de Bobo-Dioulasso a beaucoup de points communs avec celle de Bama, (notamment sur) la question des limites territoriales qui sont à nos jours confondus ».
« Il est aujourd’hui obligatoire de mutualiser les efforts pour développer les deux communes » a conclu Bourahima Sanou
WASHINGTON – L’Europe multiplie les restrictions et les avertissements, quand les Etats-Unis refusent de « paniquer »: un Joe Biden volontariste a assuré mardi que la première puissance mondiale était « prête » face à la déferlante du variant Omicron.
– L’Espagne a enregistré mardi un record national de 49.823 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures et le variant Omicron, plus contagieux, constitue désormais presque la moitié des nouveaux cas, d’après le ministère de la Santé.
– Le Premier ministre Naftali Bennett a annoncé mardi que tous les Israéliens de plus de 60 ans et le personnel médical auraient droit à une quatrième dose de vaccin contre le Covid-19, après consultation d’un groupe d’experts.
MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine a promis mardi une réponse « militaire et technique » si ses rivaux occidentaux ne mettaient pas fin à leur politique jugée menaçante, sur fond de tensions croissantes autour de l’Ukraine.
SANAA – L’aéroport de Sanaa, capitale du Yémen aux mains des rebelles, ne peut plus accueillir de vols humanitaires après des frappes aériennes de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite qui dit riposter à des attaques de drones.
SHAH ALAM (Malaisie) – Le bilan s’est alourdi mardi à 14 morts et plus de 70.000 déplacés en Malaisie après les pires inondations dans ce pays d’Asie du Sud-Est depuis plusieurs années, tandis que l’armée distribuait par bateau de la nourriture aux personnes encore piégées dans leurs maisons.
TRIPOLI – Des miliciens armés se sont déployés mardi à Tripoli faisant craindre une reprise des violences, au moment où des candidats clés à la présidentielle du 24 décembre semblent avoir acté le report de ce scrutin en œuvrant pour de nouvelles alliances.
HELSINKI – Après seize ans de chantier et douze ans de retard sur la date de mise en service prévue initialement, le réacteur nucléaire EPR construit par le français Areva en Finlande a démarré cette nuit pour la première fois, a annoncé mardi l’exploitant de la centrale.
SANTA CATARINA IXTAHUACAN (Guatemala) – Les centaines d’indigènes au Guatemala qui ont bloqué la route Panaméricaine deux jours consécutifs ont levé leur barrage mardi, après être tombés d’accord avec le gouvernement pour entamer un dialogue en vue de régler un vieux conflit foncier entre deux villages ayant fait 13 morts le week-end dernier.
PEKIN – Nouvelles tensions autour des Ouïghours: la Chine a annoncé mardi des mesures de rétorsion contre quatre personnalités américaines, après des sanctions des Etats-Unis qui accusent les autorités chinoises de « génocide » de cette ethnie musulmane.
LONDRES – Londres a annoncé mardi 1 milliard de livres de nouvelles aides pour aider les entreprises minées dans de nombreux secteurs par la diffusion fulgurante du variant Omicron, entre restrictions sanitaires, absences d’employés et fuite des clients apeurés.
BEYROUTH – Le gouverneur de la Banque centrale du Liban a estimé mardi dans une interview à l’AFP que le Liban avait besoin de 12 à 15 milliards de dollars pour relancer son économie, qui s’effondre depuis plus de deux ans.
WASHINGTON – Le lancement du télescope spatial James Webb, le plus puissant jamais conçu, a de nouveau été repoussé mardi, cette fois en raison des conditions météo à Kourou, en Guyane française, d’où il doit décoller à bord d’une fusée Ariane 5.
ISTANBUL – La livre turque s’est fortement redressée mardi sur le marché des changes après les mesures d’urgence annoncées par le chef de l’Etat et un mois de pertes historiques.
LONDRES – Le cours du gaz en Europe a battu un nouveau record mardi au premier jour de l’hiver, dopé par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie, et ses clients.
COPENHAGUE – Déjà condamnée à deux mois de prison pour avoir pris une décision illégale, l’ancienne ministre danoise et championne des mesures anti-immigration Inger Støjberg a été déchue mardi de son mandat de députée par le parlement, dans une affaire inédite.
TOKYO – Le Japon a exécuté mardi trois condamnés à mort, appliquant la peine capitale pour la première fois depuis décembre 2019 et l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Fumio Kishida début octobre.
OECUSSE (Timor Oriental) – Un prêtre américain défroqué a été condamné mardi à 12 ans de prison pour de multiples abus sexuels sur des enfants d’un orphelinat du Timor oriental, a l’issue d’un procès qui a déchiré le pays profondément catholique.
LONDRES – C’est une somme record pour la justice anglaise en matière de divorce: le souverain de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum, a été condamné mardi à Londres à payer la somme de plus de 640 millions d’euros à son ex-épouse et à leurs enfants.
YAOUNDE – Le foot africain maintient le cap: malgré des rumeurs insistantes de report ou d’annulation en raison du Covid, la Confédération africaine de football a confirmé que la Coupe d’Afrique des nations se tiendrait bel et bien au Cameroun du 9 janvier au 6 février.
WASHINGTON – Des scientifiques ont annoncé mardi avoir découvert un embryon de dinosaure magnifiquement conservé, datant d’il y a au moins 66 millions d’années et se préparant à sortir de son oeuf, tel un oiseau.
Burkina : 21 nouveaux décès enregistrés à cause de la Covid
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)- 21 nouveaux décès liés à la Covid ont été enregistrés entre le le 13 et le 21 décembre 2021, portant à 317 le nombre de victimes depuis l’apparition de la pandémie le 9 mars 2020 au Burkina Faso.
Le gouvernement burkinabè invite les populations à recevoir gratuitement le vaccin, afin de se protéger et de protéger les autres, ajoute le Service d’information du gouvernement (SIG).
Le SIG précise qu’à la même période, 927 065 personnes ont été vaccinées contre la Covid-19 contre 473 cas actifs et 16 250 guéris.
Titao: Rareté des services sociaux, situation sécuritaire toujours préoccupante
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)- Depuis plus d’une semaine, la situation sécuritaire à Titao s’est fortement dégradée, isolant davantage la ville et rendant presque inexistants les services sociaux.
Depuis plusieurs jours, des groupes armés tentent de couper Titao du reste du Burkina Faso, en multipliant les attaques sur les voies d’accès de la ville.
La route reliant Titao à Ouahigouya est presque sous leurs mains, causant la flambée des produits de première nécessité.
Les services de santé ont aussi fermé les portes depuis plus d’une semaine. Selon des témoins sur place, plusieurs patients sont laissés à la merci de leur mal. De nombreuses femmes accouchent à domicile sans aucune assistance médicale.
« Dans ma grande famille, trois femmes ont accouché à la maison », a confié à l’AIB, un homme âgé d’une cinquantaine d’années qui a requis l’anonymat.
Le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) a fermé les portes. Au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain, c’est un service minimum avec des volontaires sans aucune qualification souvent.
Au Haut-commissariat, à la préfecture, à la mairie et d’autres services déconcentrés, les portes restent fermées.
Le carburant devenu très rare, se négocie à plus de 1000 FCFA le litre.
Depuis le mercredi 15 décembre 2021, la direction provinciale de la police et la brigade territoriale gendarmerie ont plié bagages.
Le déploiement d’une unité de l’armée ces derniers jours dans la ville n’a pas encore produit les résultats escomptés par les populations, font observer plusieurs habitants.
Burkina/Communication et culture : Les ministres Tamboura et Rouamba rencontrent leurs collaborateurs
Ouagadougou, 21 déc. 2021 (AIB)- Le ministre en charge de la Communication et de la culture Ousseni Tamboura et sa collègue déléguée Valérie Rouamba ont rencontré ce mardi, leurs collaborateurs des deux départements fusionnés lors du remaniement ministériel du 13 décembre dernier.
Suite à la nouvelle configuration issue du remaniement ministériel du 13 décembre dernier, le ministre Ousseni Tamboura et la ministre déléguée Valérie Rouamba ont rencontré ce mardi matin, les inspecteurs techniques, les conseillers techniques et les chargés de mission des deux anciens départements que sont la Communication et la Culture.
Occasion de donner des orientations sur les dossiers en cours et partager la vision quant à la conduite des nouvelles responsabilités du ministère.
Cette réunion a également permis d’informer de la mise en place des intérims et des Comités de gestion des ressources humaines et du patrimoine.
Le dernier remaniement gouvernemental a fusionné le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement et le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme en un seul département.
Le nouveau ministère de la Communication, des Relations avec le Parlement, de la Culture, des Arts et du Tourisme est dirigé par Ousséni Tamboura.
Cependant, il est assisté d’une ministre déléguée chargée de la Culture, des Arts et du Tourisme, Valérie Rouamba.
Le CEMAGN recevant la contribution pour l’effort de guerre des mains du président de l’Amicale des anciens gendarmes (ADAGE).
Burkina : Des gendarmes à la retraite offre plus d’un million de FCFA aux veuves et orphelins des soldats tombés
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)-L’Amicale des anciens gendarmes (ADAGE) a remis mardi, une somme de un million cent trente-cinq mille (1.135.000) francs CFA, afin de « soulager les veuves et orphelins des soldats tombés dans la lutte contre le terrorisme », indique un communiqué de presse de la gendarmerie nationale.
«L’Amicale des anciens gendarmes (ADAGE) a procédé ce mardi 21 décembre 2021 au cours d’une cérémonie sobre qui s’est déroulée dans l’enceinte du Camp Paspanga à Ouagadougou, à une remise d’un don. Ce don en numéraire d’un montant total d’environ un million cent trente-cinq mille (1.135.000) francs CFA vise d’une part à soulager les veuves et orphelins des gendarmes et autres forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur et, d’autre part, à répondre à l’appel du Chef de l’Etat, lors de son discours du 25 novembre dernier, à soutenir l’effort de guerre. La cérémonie a été présidée par le Colonel OUEDRAOGO Zoéwendmanego Blaise, Chef d’Etat-Major Adjoint de la Gendarmerie Nationale.
Le Capitaine à la retraite DRABO Seydou, président de l’ADAGE, a rendu hommage aux gendarmes et aux autres forces de défense et de sécurité tombés sur le champ d’honneur. Il a en outre salué le soutien de Madame THIESSEYRE, veuve du parrain de l’amicale (le Général français Gérard THIESSEYRE), qui ne ménage aucun effort pour soutenir l’ADAGE.
Mme LAMIEN/KERE Pauline, représentante des veuves et orphelins a traduit toute sa reconnaissance à l’ADAGE et à la gendarmerie et rassuré que le don sera utilisé pour le bien-être et l’éducation des orphelins.
Le Colonel OUEDRAOGO Zoéwendmanego Blaise a, au nom du Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie Nationale, salué l’acte posé par l’ADAGE. Il a profité de l’occasion pour remercier les membres de l’amicale pour leur soutien constant à leurs frères d’arme toujours en activité pour la réussite des missions de la Gendarmerie.
Il faut souligner que l’ADAGE a vu le jour en avril 2005. Elle rassemble tous les gendarmes admis à la retraite (officiers et sous-officiers) qui le désirent. Elle est officiellement reconnue par l’administration et a pour objectifs essentiels de :
– promouvoir l’esprit de fraternité, d’amitié et de solidarité ;
– cultiver et entretenir le sens d’une entraide mutuelle indispensable dans un monde de plus en plus déshumanisant».
NB : Communiqué de presse intégral de la Gendarmerie nationale.
Les membres statutaires du CCP du Sanmatenga venus des 11 communes de la province.
Sanmatenga : La gestion du flux de déplacés au cœur d’une réunion provinciale
Kaya, 21 déc. 2021 (AIB)-Des membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP) du Sanmatenga ont tenu, ce mardi, leur deuxième et dernière session ordinaire de l’année 2021, axée sur la gestion des personnes déplacées internes.
L’intégration de la dimension humanitaire dans les planifications communales des 11 Collectivités locales de la province du Sanmatenga, le renforcement de la sécurité dans les zones les plus touchées par la crise humanitaire et sécuritaire : Dablo, Pensa, Foubé, Barsalogho, Namissiguima… et la dotation de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Sanmatenga de moyens conséquents pour la gestion efficace et efficiente des Personnes déplacées internes (PDI).
Telles ont été, entre autres, les recommandations formulées par le directeur provincial du Genre, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire du Sanmatenga (DPGSNFAH/S), Lamoussa Vallian, lors de sa communication sur le tableau humanitaire actuel de sa province, présentée au cours de la deuxième session ordinaire du Cadre de concertation province (CCP) du Sanmatenga, tenu le mardi 21 décembre 2021 à Kaya.
A l’entendre, selon le Secrétariat permanent du Conseil national de secours d’urgence et de la réhabilitation (SP/CONASUR), à la date du 31 octobre 2021, le Sanmatenga enregistre 339.773 PDI, avec 62,58% d’enfants, sur les 510.110 PDI que compte la région du Centre-Nord sur un total de 1.481.701 PDI du territoire national.
Le Secrétaire général de la province du Sanmatenga, Laurent Kontogom.
Aux dires de M. Vallian, dans ce taux provincial (339.773 PDI), la ville de Kaya a accueilli plus de PDI avec 111.890 personnes, suivie des communes de Barsalogho (89.415) et Pissila (60.029). Tandis que la commune, a-t-il poursuivi, qui enregistre le moins de PDI est celle de Pibaoré avec 1113 personnes.
«La dégradation de la situation sécuritaire courant le mois de novembre dernier a occasionné de nouveaux déplacements massifs de 41.415 personnes venues principalement de Dablo et Foubé. Et, à la date du 17 décembre 2021, 18.963 PDI supplémentaires sont arrivées à Barsalogho, 5662 à Kaya-ville, 2418 dans les villages environnants de Kaya et 12273 PDI à Pensa», a déploré Lamoussa Vallian.
Que cela ne tienne, le DP en charge de l’Action humanitaire a indiqué que des efforts ont été consentis en 2021 par l’Etat et ses partenaires pour une prise en charge holistique de ces familles éplorées.
Dans sa présentation, pour la part contributive de l’Etat, il a cité, entre autres, 5026 tonnes de vivres au profit de 127 520 personnes, 500 tentes pour 500 ménages, 3670 kits de dignité pour 3670 personnes, 17940 kits AME (Articles ménagers essentiels : marmites, seaux…) pour 17940 bénéficiaires.
«Avec l’arrivée récente des PDI de Dablo et Foubé, le SP/CONASUR a convoyé 300 tentes supplémentaires dont 150 à Kaya et 150 à Barsalogho», a salué M. Vallian.
Cependant, d’énormes difficultés empêchent une prise «meilleure» prise en charge des PDI. A l’écouter, l’on note l’absence de ressources matérielle et financière pour assurer le fonctionnement des structures déconcentrées et décentralisées du SP/CONASUR telles que le COPROSUR et le CODESUR, la difficulté d’acheminement des vivres et non vivres dans certaines localités comme Foubé, Pensa, Namissiguima, Dablo du fait de la recrudescence des attaques et la difficulté de capitalisation des résultats des interventions par manque de synergie d’actions entre sa direction et les partenaires.
En plus du tableau humanitaire actuel du Sanmatenga, trois autres communications ont été présentées aux participants. Il s’agit du bilan des activités du projet NEER-TAMBA en 2021 et le programme d’activités de 2022, le Plan d’action décennal 2020-2030 de l’Association pour la promotion des initiatives locales (APIL) et de ses activités en cours et la mise en œuvre du triple NEXUS de l’Association vision action développement (AVAD).
Burkina : Le président Kaboré n’a pas validé une quelconque feuille de route pour une sortie de crise
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)- La Direction de la Communication de la présidence du Faso a indiqué mardi, que le document largement partagé sur les réseaux sociaux et supposé être la feuille de route des engagements du président du Faso Roch Kaboré pour une sortie de crise, n’a ni été vu ni été validé par le chef de l’Etat.
Dans l’écrit parvenu à l’AIB, le Directeur de la communication de la présidence du Faso, Auguste Marie Romain Bambara rappelle que « depuis quelques jours, circule sur les réseaux sociaux et dans les médias, un document supposé être une feuille de route pour la mise en oeuvre des engagements du président du Faso, suite à son message à la Nation après le drame d’Inata ».
Selon M. Bambara, « ledit document n’est que le fruit de la réflexion d’un groupe de travail informel, et qu’il n’a été ni transmis, ni vu, encore moins amendé ou validé par le président du Faso ».
Et le Directeur de la communication de la présidence du Faso de conclure: « par conséquent, les mesures et actions prioritaires qui y sont identifiées, n’engagent que les seuls auteurs dudit document ».
Suite à l’attaque terroriste survenu le 14 novembre dernier à Inata, causant la mort à une soixantaine de personnes en majorité des gendarmes et occasionnant la consternation ainsi qu’une agitation au sein de l’opinion publique, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré s’est adressé à la Nation le 25 décembre.
Dans son adresse à la Nation, le chef de l’Etat a annoncé des mesures fortes dont certaines sont déjà mises en exécution dont des chargements au sein de la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité (FDS) et un remaniement au niveau de l’exécutif.
Banwa : Des individus armés créent la panique dans le village de Dinkiena
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)- Les habitants du village de Dinkiena, à une vingtaine de kilomètres de Solenzo, se sont enfermés dans leurs maisons, suite à une irruption de 12 hommes armés à l’école primaire publique du village ce mardi 21 décembre 2021.
Selon une source locale, les hommes armés sur des motos, sont arrivés trouver des maçons en train de construire des salles de classe.
L’enseignant de la classe de CM2 et ses élèves ont pu prendre la fuite et les hommes armés ont donné instruction aux maçons d’arrêter d’abord les travaux du chantier avant de se volatiliser dans la nature.
Yaoundé, Région du Centre : Le patron du foot africain confirme le maintien de la CAN en janvier-février au Cameroun
YAOUNDÉ- Le président de la Confédération africaine de football (CAF) a confirmé mardi que la Coupe d’Afrique des Nations, prévue du 9 janvier au 6 février, se tiendrait bien à la date prévue au Cameroun, malgré des rumeurs insistantes sur un report ou une annulation de la compétition en raison de la pandémie de Covid-19.
« Le 9 janvier, je viendrai voir (le match d’ouverture) entre le Cameroun et le Burkina Faso », a déclaré devant la presse Patrice Motsepe, après une rencontre avec le chef de l’Etat camerounais Paul Biya.
Burkina : Le retour du ministère du Plan est une invite à la DGEP à déployer ses potentialités, Resp
Ouagadougou, 21 déc. 2021(AIB)-Le retour du ministère du Plan dans le dernier gouvernement, est une invite à la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP), à déployer toutes ses potentialités, a indiqué mardi le secrétaire générale en charge dudit département, Seglaro Abel Somé.
«On a mis le Plan en avant dans la dénomination du ministère. (…) Ça sera une opportunité pour la DGEP de se déployer dans toutes ses potentialités», a déclaré lundi, le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan Seglaro Abel Somé.
M. Somé s’exprimait à l’ouverture de la 4e conférence annuelle de la Direction générale de l’économie et de la planification (DGEP).
En rappel, dans le gouvernement du 13 décembre 2021 du nouveau Premier ministre Lassina Zerbo, le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, a cédé la place au ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
«Quand on parle de budget-programme, la DGEP devrait avoir plus de rôle à jouer parce que c’est le programme qui est mis en avant. Au-delà du changement de concept, dans nos pratiques on doit voir effectivement qu’on a mis en avant les programmes et les résultats avant de passer aux aspects financiers. Donc je crois que la balle est dans notre camp !», a lancé Seglaro Abel Somé aux économistes-planificateurs.
Le thème de la conférence est : «Quelles contributions des Directions régionales de l’économie et de la planification pour une mise en œuvre réussie du Plan national de développement économique et social (PNDES II) 2021-2025 ? ».
Selon le Directeur général de la DGEP, Larba Issa Kobyagda, l’un des objectifs de la rencontre est de s’assurer de la mise en œuvre à bonne date des plans régionaux de développement socio-économique afin de contribuer à améliorer significativement l’exécution du PNDES II.
Il sera aussi question de d’améliorer la gouvernance au sein de la direction et de renforcer ses collaborations avec les départements ministériels et les institutions dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques publiques.
Seglaro Abel Somé a relevé que son ministère a doté la DGEP d’une ligne budgétaire plus conséquente afin de mieux faire face à ses attributions dans un contexte marqué par la rareté des ressources et les défis sécuritaire, sanitaire et humanitaire.
Il a également annoncé que la finalisation du dossier d’appel d’offres pour la construction du siège de la DGEP.
En marge de la cérémonie, Seglaro Abel Somé et Larba Issa Kobyagda ont lancé le site web de la DGEP (www.dgep.gov.bf) qui contient beaucoup de ressources telles que les politiques publiques de développement et les notes de conjectures.