Burkina- Presse -Revue

Justice et insécurité en couverture des  journaux burkinabè

Ouagadougou, 22 déc. 2021 ( AIB )- Les parutions de ce mercredi au Burkina Faso font écho du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune, de la situation sécuritaire, sans oublier le verdict de l’affaire de la contrebande de carburant.

 « Procès de contrebande de carburant : Des prévenus condamnés à 24 mois dont 15 ferme et une amende de plus 8 milliards de FCFA », arbore sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Selon lui, le verdict du procès de contrebande de carburant est tombé hier mardi 21 décembre au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

A en croire le journal privé, les prévenus ont été condamnés à des peines de 24 mois dont 15 fermes ainsi qu’à des amendes allant de 184 mille FCFA à plus de 8 milliards de FCFA.

Il explique,  par ailleurs, que les mis en cause ont été contraints à payer individuellement 10 millions de  FCFA à  l’Etat et  la même somme à  la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) pour des préjudices causés, en matière de dommages et  intérêts.

Pour  le quotidien privé, L’Observateur Paalga, il  y a trois semaines de cela que la chambre correctionnelle du pool judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières ( ECO-FI) a rendu sa décision sur l’affaire de contrebande de carburant.

A le (journal) lire, 50 personnes se sont expliquées sur des faits de, entre autres, « contrebande aggravée de carburant ou complicité de contrebande, mise en danger de la vie d’autrui, recel de carburant issu de la contrebande, détention et stockage de produits chimique ».

Pour sa part, le journal privé, l’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso s’interroge à sa manchette : Trafic de carburant : Seulement 24 mois de prison après avoir approvisionné les terroristes ? ».

A propos de justice, le quotidien national Sidwaya revient sur le procès relatif à l’assassinat du président Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons d’infortune, mettant en exergue le témoignage de Alexis Ouédraogo qui a déclaré, hier mardi à la barre, que « l’accusé Hyacinthe Kafando, en fuite préparait le coup  d’Etat contre le capitaine Thomas Sankara ».

D’après Sidwaya, le contrôleur général de police à la retraite et chef de division à direction de la surveillance du territoire en 1987 a fait remarquer,  qu’une note faisait état d’un assassinat du père de la Révolution burkinabè cinq ou six jours avant les événements.

Pour L’Observateur Paalga, le seul rescapé, Alouna Traoré  affirme avoir été atteint du drame du 15 octobre 1987, car selon lui, il souffre toujours  de trouble comportemental.

Quant au quotidien privé Le pays,  il  souligne que le  survivant, Alouna Traoré enfonce davantage Hyacinthe Kafando dans l’affaire du capitaine  Thomas Sankara.

Sous un autre chapitre, le même journal affiche : « Crise sécuritaire au Sahel : Des OSC appellent à un sursaut ».

Le confrère révèle que les Organisations de la société civile (OSC)  du Sahel dans une déclaration invitent les populations  à un sursaut national dans la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien privé rappelle que les OSC appellent les autorités  à un changement  de stratégies pour pouvoir  venir à bout des «forces du mal »  au Burkina Faso.

Le journal privé L’Observateur Paalga  commente les propos du maire de Dablo, Dr Ousmane Zango qui signale que la priorité du gouvernement  doit consister à la reconquête des localités abandonnées.

Le confrère rapporte que le bourgmestre de Dablo, dans un entretien note que la grande majorité des personnes déplacées sont  dans la ville de Kaya et  dans sa commune.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

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