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Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

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Kossi/Sport : Une course cycliste féminine pour promouvoir la cohésion sociale à Djibasso

Nouna, 24 avril 2025 (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Djibasso, Youssouf Diallo, a présidé, ce mercredi 23 avril 2025, une course cycliste féminine pour renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble à Djibasso. Cela entre dans le cadre des activités de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES).
La première édition de la course cycliste féminine a vu la participation d’une cinquantaine de femmes, sur un circuit de 1 600 m, s’est tenue le mercredi 23 avril 2025 à Djibasso.
Le point de départ a été donné devant la boulangerie Wend-Konta pour se terminer au poste de douane.

Barbara Dembelé est la première à franchir la ligne d’arrivée avec un temps mis de 3 mn 58 s a reçu la somme de 15 000 F CFA, la 2e Mariam Dembelé, 10 000 F CFA, la 3e Sarah Dembelé de Ouroko, la somme de 7 500 F CFA, la 4e Sandrine Traoré de Samekuy, 5 000F CFA et la 5e Denise Kienou de Bouakuy, la somme de 2 500 F CFA.

Les 45 autres participantes ont reçu chacune la somme de 1 000 F CFA comme prime d’encouragement.
Le coordonnateur du projet de l’OCADES, l’abbé Alexandre Taro, a souligné que le projet est celui de secours d’urgence dont la paroisse a bénéficié.

« Les activités menées dans le cadre du projet sont variées, on y trouve le volet nutritionnel qui consiste à épauler les déplacées internes et les personnes démunies en don de vivres, le volet contre la malnutrition infantile en offrant aux enfants des compléments nutritionnels », a-t-il indiqué.

Les organisateurs et les participants ont partagé un repas communautaire.
Agence d’information du Burkina.
AC/hb/bz

Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

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Nayala/Mois du patrimoine culturel: les autorités régionales livrent le message du président du Faso

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la région de la Boucle du Mouhoun Adjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, a livré le message du président du Faso, à l’occasion du lancement régional de la 3e édition du mois du patrimoine culturel national, le vendredi 18 avril 2025.

Les autorités de la région de la boucle du Mouhoun ont donné à Toma le top de départ des activités du mois de patrimoine culturel burkinabè.

A l’occasion, plusieurs sites emblématiques ont été visités dont la place sacrée de Loghoin, le rond-point Joseph Ki-Zerbo et le caveau du premier chrétien du Burkina, ainsi que le rond-point Gué Paré Issa.
Cette visite a permis aux autorités régionales de rappeler l’importance de ces lieux dans la mémoire collective et l’identité nationale.

Cet événement marque ainsi le début d’un mois dédié à la célébration et à la valorisation du patrimoine culturel, invitant tous les Burkinabè à participer activement à cette initiative du président du Faso.

Agence d’information du Burkina
TAK/bak/ata

Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

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Kourritenga/Justice : Des transporteurs sensibilisés sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans

Koupéla, 23 avril 2025 (AIB)- Le Parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla, a tenu le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, une rencontre d’échanges en vue d’informer les transporteurs de son ressort territorial, des mesures prises sur le trafic illicite des enfants de moins de 18 ans, de la mise en circulation des véhicules et tricycles de toute catégorie confondue sans assurance, la conduite desdits engins sans permis de conduire et le transport de marchandises interdites.

Des transporteurs, des conducteurs, des chefs des gares routières et des membres de syndicat des transporteurs ont pris part le mercredi 23 avril 2025 à Koupéla, à la séance de sensibilisation.

El Hadj Salfo Ouédraogo, membre du syndicat des transporteurs de Pouytenga, a souligné que le cadre d’échange et d’information est d’un grand intérêt pour les transporteurs dans l’exercice de leur métier.
« Nous demandons à tout un chacun de nous qui a pris part à cette rencontre de relayer les informations données par le Parquet auprès des autres transporteurs afin de ne pas aller à l’encontre de la loi», a-t-il indiqué.

Pour El Hadj Ouédraogo, le Parquet doit toujours leur tenir informer de telles mesures qui permettra de ne pas aller à l’encontre des mesures et veiller à ce qu’elles soient respectées par les autres transporteurs.

Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Ousmane Tiendrebéogo, a précisé que le problème de trafic illicite d’enfants de moins de 18 ans est devenu très récurrent et qu’il faut attraper le taureau par les cornes en commençant par la sensibilisation des transporteurs qui sont d’une part des acteurs majeurs dans le trafic.

« Ce cadre d’échange c’est de prévenir l’ensemble des acteurs dans le domaine de transport des mesures prises pour surtout contrecarrer le trafic des enfants de -18 ans et bien d’autres faits», a-t-il fait savoir.
Le substitut du procureur près le Tribunal de Grande Instance de Koupéla, Bertrand Bougnan, a invité les populations et surtout aux transporteurs du ressort territorial du TGI de Koupéla au stricte respect des mesures.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/bz

Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

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Bazèga : Les tradipraticiens et les professionnels de santé engagés pour une seule médecine au service de la population

Kombissiri, 22 avril 2025 (AIB) – En collaboration avec les districts sanitaires de Kombissiri et de Saponé, l’association Wend Bonsgo des tradipraticiens de santé du Bazèga organise du 22 au 29 avril 2025 à Kombissiri, la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga. Une semaine qui sera marquée par des conférences, des expositions et des animations de stands.

C’est sous le thème : « Médecine traditionnelle et médecine moderne : Une seule médecine au service de la population » que les tradipraticiens de santé du Bazèga regroupés au sein de l’association Wend Bonsgo et les districts sanitaires de Kombissiri et Saponé organisent la semaine provinciale du tradipraticien de santé du Bazèga prévue du 22 au 29 avril 2025.

Selon Ablassé Tapsoba président de l’association Wend Bonsgo, cette semaine illustre l’engagement des tradipraticiens de santé et les professionnels de la santé du Bazèga à bâtir un système de santé inclusif où la médecine traditionnelle et la médecine moderne collaborent efficacement pour offrir des soins de qualité aux populations de la province.
A ce sujet, M. Tapsoba a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités administratives, coutumières et sanitaires de la province et aux partenaires pour leur soutien. Profitant de cette tribune, il a sollicité plus d’accompagnement pour une médecine traditionnelle qui contribue davantage au bien-être des populations.
Wossolème Clarisse Denni, secrétaire générale, représentant le Haut-commissaire de la province du Bazèga à la cérémonie d’ouverture des activités de la semaine a rappelé la place importante qu’occupe la médecine traditionnelle dans la société burkinabè.

Pour Mme Denni, la médecine traditionnelle représente un patrimoine culturel et un complément essentiel à la médecine moderne, dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Elle a invité tous les tradipraticiens exerçant sans autorisation officielle à se rapprocher des services compétents des districts de Kombissiri et de Saponé afin de régulariser leur situation.
Face à la disparition de certaines espèces de plantes thérapeutiques reconnues, elle a également pris l’engagement de porter auprès de qui de droit, le plaidoyer pour la mise en place d’un bosquet de plantes médicinales.

Le représentant du président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri Hamado Nacoulma, le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri Dr Luc Minoungou et le co-parrain de la semaine provinciale Issaka Eric Tapsoba, Député à l’Assemblée législative de Transition (ALT) dans leurs interventions respectives, ont félicité les tradipraticiens de la province pour cette initiative tout soulignant la grande place qu’ils occupent dans l’offre de soins au Bazèga à travers la prise en charge de plusieurs pathologies.
Pour la cérémonie d’ouverture marquée la coupure du ruban symbolique sur le site des stands d’expositions et d’animations et des échanges autour d’une série de communication relatives à la médecine traditionnelle, plusieurs tradipraticiens et des professionnels de santé invités étaient présents.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk-ata

Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

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Ganzourgou : Une concertation provinciale pour bâtir une province plus propre

Zorgho, (AIB) – Les forces vives de la province du Ganzourgou se sont réunies le 18 avril 2025 à Zorgho, sous la présidence du haut-commissaire de la province, Aminata Sorgho/Gouba, pour une concertation autour de la problématique de la salubrité dans les villes et villages. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du mois du patrimoine burkinabè, et vise à construire une stratégie collective d’assainissement durable, en lien avec les valeurs citoyennes et patriotiques.

L’activité a rassemblé plus d’une centaine de participants issus des différentes communes de la province, notamment les membres des Comités villageois de développement (CVD), les délégués de quartiers et de villages, les préfets, les leaders coutumiers, religieux et associatifs, ainsi que cinq femmes par commune.

L’objectif était clair : réfléchir ensemble à des actions concrètes pour améliorer la salubrité dans les localités du Ganzourgou.
Mme Sorgho/Gouba a rappelé le contexte national marqué par les journées d’engagement patriotique, durant lesquelles les citoyens sont invités à poser des gestes simples, mais significatifs pour le bien commun. Elle a déploré le manque d’implication de l’ensemble des populations dans les efforts

d’assainissement, notant que ce sont surtout les fonctionnaires qui répondent présents aux activités de nettoyage. Elle a donc insisté sur la nécessité d’impliquer toutes les couches sociales pour bâtir une dynamique collective.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Zorgho, Valentin Badolo a salué cette initiative. Il a souligné que la commune a déjà mis en place une police de l’hygiène, dont les actions seront marquées par des sanctions fortes pour lutter contre l’insalubrité. Il a également encouragé les participants à s’engager pleinement pour la réussite de la stratégie en cours d’élaboration.

Parmi les recommandations issues de la concertation figurent la désignation de sites officiels de dépotage des ordures, la mise en place de responsables d’hygiène par village et par quartier, l’élaboration de chronogrammes de nettoyage réguliers, ainsi que l’organisation d’une compétition entre secteurs pour promouvoir l’hygiène et la salubrité. Des sorties de supervision seront organisées par le haut-commissaire et les PDS dans les différentes localités pour encourager et contrôler la mise en œuvre des actions.

La rencontre a également été l’occasion de lancer un appel fort à l’engagement des femmes. Une collecte de fonds a été proposée, à raison de 100 FCFA par femme de la province, pour financer la construction de toilettes au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho, où la maternité partage actuellement les mêmes latrines que le service de pédiatrie. Une partie de cette contribution servira aussi à acquérir des motos pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans leur mission de sécurisation du territoire.

Le haut-commissaire a insisté sur le fait que ce type d’initiative devait d’abord reposer sur les efforts locaux. Selon elle, l’appel aux bonnes volontés ne viendra qu’en complément des actions initiées par les populations elles-mêmes. Elle a réaffirmé son espoir en la capacité des femmes et des communautés à se mobiliser pour des solutions endogènes et durables. Cette rencontre marque ainsi un pas important vers une province plus propre, plus solidaire et résolument engagée pour son développement et sa sécurité.

Agence d’information du Burkina
MS/dnk-ata

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

𝐑𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 à 𝐃𝐢𝐞𝐮 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐩𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧ç𝐨𝐢𝐬: 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐝𝐚𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a exprimé, ce mercredi 23 avril 2025, à la Nonciature apostolique, Ambassade du Saint-Siège au Burkina Faso, la compassion et la solidarité du peuple burkinabè à l’État de la Cité du Vatican et à la communauté catholique, suite au décès de Sa Sainteté le Pape François.

Reçu par le Chargé d’affaires assurant l’intérim de la Nonciature apostolique, Monseigneur Johny Boya, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a, de vive voix, affirmé, en cette circonstance douloureuse, sa « vive émotion » et « une profonde tristesse » suite au décès du Souverain Pontife, tout en priant pour son repos en Dieu.

Dans le livre des condoléances, il a salué la mémoire « d’un homme de foi et d’amour » qui « a consacré sa vie au Seigneur et à l’Église famille de Dieu ».

Le Chef du Gouvernement a également rappelé que le défunt évêque de Rome a toujours eu le mot juste pour renforcer la foi et la résilience des populations les plus démunies à travers le monde.

« Le Pape François a manifesté une solidarité touchante à l’endroit du Burkina Faso, dans sa lutte contre le terrorisme et pour la souveraineté », a-t-il écrit dans le livre des condoléances.

Cette attention est la reconnaissance de la Nation à Sa Sainteté le Pape François qui n’a cessé de porter le Burkina Faso dans ses prières.

En retour, le Chargé d’affaires assurant l’intérim, Monseigneur Johny Boya, a exprimé sa gratitude au Chef du Gouvernement burkinabè pour cette marque de solidarité.

Ce déplacement du Premier ministre à la Nonciature apostolique intervient après le message de condoléances du Chef de l’État, dès l’annonce du décès du Pape François, le lundi 21 avril 2025.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Infrastructures sportives : le stade du 4 Août disponible en juin prochain

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Infrastructures sportives : le stade du 4 Août disponible en juin prochain

Ouagadougou, 23 avr. 2025 (AIB) – Le stade du 4 Août sera disponible en juin prochain, selon le ministre en charge des sports Roland Somda qui a effectué mercredi, une visite sur le chantier de normalisation de l’infrastructure sportive à Ouagadougou, avec la presse, a constaté l’AIB.

Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda qui était accompagné de son collègue de l’urbanisme et de l’habitat Mikaïlou Sidibé et du président de la Fédération burkinabè de football pour cette visite du stade du 4 Août, a été visiblement satisfait des travaux qui été réalisés.
Il a fait savoir que « le stade du 4 août sera disponible en juin 2025 », prenant l’engagement que « ce délai est une ligne rouge à ne pas franchir ».

Après la suspension des travaux de réhabilitation du stade du 4 Août en 2021 due à des insuffisances, les travaux de normalisation ont repris de manière intense (de jour comme de nuit) le 25 janvier dernier pour 6 mois. 50% de délai d’exécution a été consommé pour 80% de travaux exécutés selon l’entreprise sur le chantier.
L’ingénieur en génie hydraulique, chef de mission pour l’étude de la pelouse, du système d’arrosage et le contrôle des travaux Daouda Diané a fait savoir que la majeure partie des travaux ont été repris après un diagnostic avec la CAF (Confédération africaine de football).
« On a repris 80% des travaux. Les gros œuvres, pas les bétons. Il y a des cloisonnements et des décorations qu’on a faits. Il y a la luminosité qu’il fallait mettre aux normes. Il y a le système du carrelage qu’il fallait reprendre, la peinture et surtout les insignes », a expliqué l’ingénieur Diané.
Match inaugural du stade probablement en septembre à cause du gazon
Pour ce qui est du délai de juin pour la disponibilité du stade M. Diané a précisé que « c’est pour la livraison. Mais pour que la pelouse soit capable de résister aux efforts de jeu, il faut encore trois mois pour qu’ils puissent s’enraciner très correctement ». Il n’y aura donc pas de match en juin mais un peu plus tard pour bien prendre en charge le gazon. Selon l’expert, le type de gazon utilisé a été bien étudié tenant compte des conditions climatiques.
« Le gazon qui était là était du ray-grass pour les pays tempérés. Ce qui est là c’est pour les pays sahéliens mais qui ont été modifiés techniquement. C’est pour ça qu’il demande beaucoup d’entretien. Ce n’est pas parce qu’il va jaunir. Il grandi vite. C’est pour ça qu’il faut mettre une équipe d’entretien très responsable qui doit le suivre au jour le jour », détaille le chef de mission pour l’étude de la pelouse, du système d’arrosage et le contrôle des travaux Daouda Diané.

Il est fort possible donc que les Etalons du Burkina Faso reçoivent au stade du 4 Août, les Pharaons d’Egypte pour le compte de la 8e journée des éliminatoires de la coupe du monde de 2026.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Les préparatifs pour l’organisation du premier salon régional de l’agriculture à Ouahigouya se passent bien, rassure le comité d’organisation

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Burkina : Les préparatifs pour l’organisation du premier salon régional de l’agriculture à Ouahigouya se passent bien, rassure le comité d’organisation

Ouagadougou, 23 avr. 2025 (AIB) – Le président du comité d’organisation du premier Salon régional de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SRAEL), Issouf Traoré, a rassuré les festivaliers sur les préparatifs de ce rendez-vous des acteurs du monde du développement rural, saluant les partenaires de cet évènement économique. Ce salon est prévu se tenir du 1er au 4 mai 2025, à Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, dans la province du Yatenga.

« Présentement, les préparatifs vont bon train. Nous avons une équipe dynamique qui s’attelle à suivre le programme que nous avons élaboré dès le départ », a indiqué le président du comité d’organisation, Issouf Traoré.

M. Traoré a ajouté que le salon est organisé en partenariat avec la Fédération nationale des groupements Naam. « D’ailleurs, ce sont eux qui vont trouver l’espace pour héberger les expositions et rendre disponibles les salles de communication », a-t-il renseigné.
Il a également fait savoir que le comité a fait « la ronde des fils de la localité qui sont à Ouagadougou ou ailleurs, qui ont fait aussi un retour positif ».

De son avis, l’Association pour le développement économique et social de la région du Nord (ADES/Nord), regroupant l’ensemble des fils et filles de cette région, est favorable à l’initiative. Et des membres de cette structure également se sont déclarés favorables pour accompagner la tenue et la réussite de ce salon, s’est-il réjoui.

« Nous attendons fortement la participation des autorités locales chez qui nous avons fait la ronde pour solliciter leur implication et celles des invités d’ailleurs, à l’international. Car de telles activités ne peuvent pas se dérouler sans leur présence et celle de l’Etat. Donc, nous attendons l’appui des autorités étatiques aux plans financiers, humain et technique et des partenaires », a mentionné le comité.
Il a salué le fait que le ministère d’Etat, en charge de l’agriculture, ait accepté de patronner l’évènement.

Comme attente, « c’est l’implication réelle de ceux pour qui le salon est organisé. Je veux parler des acteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’environnement et de la transformation des produits forestiers non ligneux. Notre souhait est que les participants ressortent du Salon avec des partenariats tissés, en plus d’une bonne participation des acteurs, un bon retour sur les investissements, de sorte à ce qu’on puisse aussi contribuer à améliorer les

conditions de vie des producteurs et atteindre l’autosuffisance alimentaire, qui est vraiment une ambition », a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
Dnk/yos

Burkina : Ouagadougou abritera bientôt la radio de l’AES qui émettra 24h/24

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Burkina : Ouagadougou abritera bientôt la radio de l’AES qui émettra 24h/24

Ouagadougou, 23 avril 2025 (AIB) – La radio de l’Alliance des États du Sahel (AES) aura une station principale à Ouagadougou, avec des stations relais à Bamako et à Niamey. Elle émettra en continu 24h/24, avec une grille de programmes riche et variée tenant compte des langues nationales des trois États membres de l’AES, a appris l’AIB.

À l’issue de l’atelier de validation réunissant des experts burkinabè, maliens et nigériens sur le « projet de création de la radio de l’Alliance des États du Sahel », le ministre de la Communication, Gilbert Ouédraogo, a déclaré que la station principale sera basée à Ouagadougou, avec des relais à Bamako et à Niamey.

Il a précisé que la radio diffusera en continu, 24h/24, avec une programmation variée prenant en compte les réalités culturelles et linguistiques des trois pays membres.

Le ministre s’exprimait ce mercredi 23 avril 2025 à Ouagadougou, à la clôture de l’atelier dédié à la validation du projet, entamé la veille.

Il a souligné qu’à travers ce média, plusieurs enjeux cruciaux seront abordés : l’accès à l’information, la lutte contre le terrorisme, la désinformation, la mésinformation et la malinformation, ainsi que la promotion des cultures locales et la sensibilisation des populations sur des questions vitales et de développement.

« La Radio de l’AES sera un vecteur de changement, un espace de dialogue où chaque citoyen pourra s’exprimer librement et participer activement à la vie de la communauté », a-t-il déclaré.

Le ministre Ouédraogo a invité les populations à faire de cette radio « un modèle de réussite qui inspirera d’autres initiatives à travers notre région ».

La directrice de la communication au ministère nigérien en charge de la Communication, Chaoulani Safiatou Djingarey, a précisé que les travaux de l’atelier ont porté essentiellement sur trois axes : le déploiement de la radio, la signature des conventions, et les aspects techniques.

Les experts ont par ailleurs recommandé que les trois pays soient alignés techniquement avant la date de lancement officiel de la radio de l’AES. Ils ont aussi insisté sur la nécessité de signer des conventions entre certaines structures étatiques et de procéder à une mise à niveau des équipements techniques dans les trois pays.

Agence d’Information du Burkina
ZAF/yos/ata

 

Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

Burkina-Nayala-Education-Culture-Promotion

Nayala: Les enseignants invités à transmettre les valeurs culturelles et traditionnelles aux enfants

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Des acteurs l’éducation de la province de Nayala, ont invité lors de la célébration de la journée traditionnelle, les enseignants à inculquer les valeurs culturelles et traditionnelles aux élèves, le mercredi 16 avril 2025.

« Je vous exhorte à faire de cette journée une occasion de retour aux sources car cela rend le burkinabè original sans teinture », a déclaré le chef de la circonscription d’éducation de base, Augustin Dakio.
« Il faut semer la graine d’amour de nos cultures et traditions chez les petits enfants ce qui va instaurer la cohésion sociale, l’entente et la communion avec les pratiques traditionnelles dans le système éducatif » a lancé le directeur provincial de l’éducation préscolaire primaire et non formelle du nayala, Thomas Garané.

La journée traditionnelle tenue par les différentes écoles de la ville de Toma s’inscrit dans le cadre de la célébration des journées d’engagement patriotique.
Pour la circonstance, les élèves et leurs enseignants se sont habillés avec les habits du terroir comme kôkô dunda et Faso danfani.

Cette journée a également été marquée par des danses traditionnelles comme le « dommonna » et la dégustation de mets locaux comme le « Zamanè », les gâteaux à base de mil

Agence d’information du Burkina
TAK/ak/ata

 

Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

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Nayala : Le nouveau DP de l’enseignement secondaire invite les acteurs éducatifs à se tenir la main dans l’ordre et la discipline

Toma, 23 avr. 2025 (AIB)- Le nouveau Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala, Idrissa Rouko, a appelé les acteurs de l’éducation à se tenir la main dans l’ordre et la discipline pour le rayonnement du système éducatif.

Idrissa Rouko a été installé le 11 avril 2025 Directeur provincial (DP) de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique du Nayala par le premier responsable de la province, Honoré Frédéric Paré.

A peine installé, M.Rouko s’est dit conscient de la lourdeur de la mission qui lui a été confiée et a assuré sa détermination à travailler avec tous les acteurs du système éducatif pour atteindre les résultats escomptés dans l’ordre et la discipline.
« Je suis persuadé que, grâce à la collaboration avec les autorités administratives, coutumières, militaires et religieuses, nous réussirons à offrir une éducation de qualité », a-t-il affirmé.

Le nouveau directeur provincial a saisi l’occasion pour rendre un hommage à son prédécesseur pour les résultats engrangés.
Selon lui, le directeur sorti, a «su diriger son équipe avec dynamisme et franchise, ce qui a conduit à des résultats scolaires appréciables ».

Reconnaissant le travail des forces de défense et de sécurité, le directeur provincial sorti a rassuré son successeur de la loyauté et l’éthique de l’équipe qu’il laisse derrière lui.

Agence d’information du Burkina

Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

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Salon international de l’Édition et du Livre : « Notre diversité culturelle africaine est une richesse extraordinaire et nous en sommes fiers » (Bernadette Sanou/Dao)

Rabat, 23 avril 2025 (AIB) – L’ancienne ministre de la Culture burkinabè et écrivaine Bernadette Sanou/Dao s’est insurgée, lundi à Rabat, contre certains stéréotypes qui présentent la multiplicité des ethnies, des langues africaines, ainsi que la religion et la médecine traditionnelles comme des entraves à l’unité et au développement du continent. « Notre diversité culturelle est une richesse extraordinaire, nous la revendiquons et nous en sommes fiers », a-t-elle clamé.

« Notre diversité ethnique et notre multilinguisme en Afrique sont souvent perçus, à tort, comme des freins à notre unité, notre cohésion et notre développement. On qualifie nos sociétés de tribales, de claniques ; on traite les médecins africains de guérisseurs et notre religion d’animiste », s’est-elle indignée.

L’un de ces stéréotypes, a-t-elle précisé, consiste à affirmer que « les Africains ne connaissent pas Dieu, qu’ils croient aux arbres, aux fleuves, à l’air, au vent qui souffle ».

L’écrivaine et ancienne ministre de la Culture sous la révolution du président Thomas Sankara s’exprimait lors d’une communication organisée dans le cadre du Salon international de l’Édition et du Livre, sur le thème : « L’Afrique au miroir de la diversité des cultures et du désenclavement ».

Avec deux autres panélistes du Niger et du Tchad, ils ont démontré en quoi les écrivains peuvent jouer un rôle dans le changement des préjugés sur la diversité culturelle, souvent perçue comme un obstacle au développement et à l’unité de l’Afrique.

Selon Bernadette Sanou/Dao, les multiples langues et ethnies qui composent l’Afrique constituent « une richesse extraordinaire » pour le continent.

« Nous la revendiquons et nous en sommes fiers. Dans notre société africaine, nous connaissons très bien Dieu. En bobo, le mot Wuro désigne avec précision Dieu. Il existe toute une série de noms dérivés du mot Wuro. Wurotitimi signifie « Dieu arrive derrière » et « Dieu agira sûrement ». Wurotèda veut dire « regarde la chose extraordinaire que Dieu a faite pour moi en me donnant cet enfant ». Wurodini, c’est « Dieu qui partage les richesses du monde et m’a donné ce bien ». En mooré, on trouve Wendlasida, qui signifie « Dieu seul est la vérité », et Wendlamita, « Dieu seul sait » », a-t-elle expliqué.

Et d’ajouter : « Dans mon pays, nous avons une soixantaine d’ethnies et de langues, et je n’ai aucun mal à vivre dans cette diversité de cultures, de croyances et de pratiques. C’est une richesse dont nous pouvons, en tant qu’écrivains, nous inspirer et que nous devons partager avec le monde. »

Pour Mme Sanou/Dao, un écrivain ne doit pas se comporter comme un justicier, mais plutôt écrire selon son ressenti, et « tirer le meilleur parti de cette richesse culturelle pour rendre compte de ce qu’il ressent ».

Elle a invité les écrivaines et écrivains africains à faire tomber tous les préjugés afin de faire connaître au monde la diversité et la richesse de la culture africaine.

La communication de Mme Sanou/Dao a été fortement appréciée par le public, composé en grande majorité de Marocains, qui ont tenu à le lui signifier à la fin.

« J’ai vraiment aimé sa communication parce qu’elle m’a parlé. J’ai adoré ces noms variés et différents de Dieu ou Allah qu’elle a cités, car cela rejoint un peu notre religion musulmane », a confié une participante marocaine, qui a suivi l’intervention avec grand intérêt.

Elle a indiqué que dans la religion musulmane, Dieu porte aussi plusieurs noms, comme dans les langues africaines. « Il est le Miséricordieux, le Bon, le Puissant, le Grand. À ce titre, je crois que cela rejoint notre foi », a-t-elle affirmé avec conviction.

Dans son intervention, l’écrivaine nigérienne Antoinette Tidjani Alou a souligné que le rôle de l’écrivaine est « d’écrire ses vérités du mieux qu’elle peut, avec ce qu’elle a d’humain, sans oublier le rire et le sourire ».

« Je pense très humblement qu’on écrit avec ce que l’on a, on apporte sa pierre sans grande prétention. Le travail de l’écrivain est de s’aventurer sur les rivages du soi et du monde par le poème, le roman, la pièce de théâtre », a-t-elle déclaré.

De son côté, l’écrivain tchadien Ahmad Taboye a rappelé que l’écrivain est l’observateur de son temps, celui qui doit dire ce qui ne va pas, analyser, décrire et proposer.

Cependant, il a précisé qu’il « n’est pas un magicien, ce n’est pas quelqu’un qui a toutes les solutions, mais c’est un objecteur de conscience, un leader d’opinion, un guide ; c’est sa responsabilité envers sa société ».

Le Burkina Faso est représenté à la 30ᵉ édition du Salon international de l’Édition et du Livre qui se tient à Rabat, la capitale du Royaume du Maroc, par la maison d’édition Mercury pour une exposition d’œuvres littéraires burkinabè, et par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao pour des communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè, ainsi qu’une dizaine d’autres stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

La 30ᵉ édition du SIEL, organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays.

Le Salon est placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et la cérémonie d’ouverture a été présidée le jeudi 17 avril dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations du monde.

Salon international de l’édition et du livre : Plusieurs pays africains présents pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires

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Salon international de l’édition et du livre : Plusieurs pays africains présents pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires lo

Rabat, 23 avril 2025 (AIB) – Une dizaine de pays d’Afrique noire prennent part, à Rabat, à la 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre, pour construire un pont culturel avec le Maroc et valoriser leurs productions littéraires, a appris samedi l’AIB.

« Nous sommes présents sur invitation des autorités culturelles marocaines pour participer à cette 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre. C’est un grand plaisir, et l’idée est de construire un pont culturel d’un point de vue littéraire entre le Maroc et nos pays respectifs, pour permettre aux citoyens d’ici de voyager là-bas et de découvrir nos pays à travers la lecture », a déclaré samedi au micro de l’AIB, le fondateur de la maison d’édition Les Presses Universitaires d’Afrique, le Camerounais Serge Dontchueng Kouam.

M. Kouam participe pour la première fois à l’événement à Rabat, mais il est un habitué du Salon, avec cinq participations lorsqu’il se tenait dans la capitale économique, Casablanca. « Je suis impressionné par l’enthousiasme du public, nombreux et curieux de découvrir ce que nous faisons dans nos pays sur le plan littéraire. Et c’est extrêmement encourageant », a-t-il souligné. Les Presses Universitaires d’Afrique existent depuis 35 ans.

Pour le directeur adjoint de la maison d’édition malienne La Sahélienne, Zakaria Traoré, l’intérêt de son pays pour le Salon « est stratégique ».

« Nous sommes là, tout d’abord, pour nous faire connaître, pour valoriser les productions littéraires maliennes, mettre en avant nos auteurs et la diversité de notre production », a-t-il indiqué à l’AIB.

Il a également salué l’organisation « très professionnelle » du Salon ainsi que l’accueil « chaleureux des Marocains, avec une bonne ambiance », de même que « l’engouement des visiteurs et leur intérêt pour les livres africains, et maliens en particulier ».

La maison d’édition La Sahélienne a été fondée en 1994 par l’écrivain malien Ismaïla Samba Traoré. Elle compte aujourd’hui environ 900 livres publiés, constituant le plus grand catalogue d’ouvrages en langue nationale au Mali.

De son côté, le directeur général des Éditions Awoudy du Togo, Mawuse Heka, estime que venir au Salon international de l’édition et du livre leur « permet de découvrir d’autres horizons, de rencontrer d’autres personnes ».

« En venant ici, nous comparons nos productions à celles des autres. Nous observons ce qui fonctionne ou non, nous voyons ce que les lecteurs recherchent, et cela nous donne des pistes pour améliorer nos projets éditoriaux. C’est donc une excellente opportunité pour un éditeur de participer à un tel salon », a-t-il affirmé.

Mawuse Heka reconnaît que ce qui se fait au Maroc est d’une ampleur bien supérieure à ce qui se fait au Togo. Il considère donc que le Salon est une école où il y a beaucoup à apprendre. Les Éditions Awoudy existent depuis 16 ans, avec plus de 400 ouvrages publiés.

Le Centre international de documentation de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est également présent à Rabat pour le Salon. Selon son directeur, l’Ivoirien Mathias Kouakou, c’est un plaisir pour lui de présenter les ouvrages du Centre, mais aussi de prendre des contacts avec d’autres éditeurs et spécialistes du livre afin d’élargir son « champ de travail ».

Le Congo-Brazzaville souhaite aussi « se faire connaître, faire connaître ses auteurs et vendre le plus possible de livres » lors du Salon, selon la responsable de la maison d’édition Les Lettres Mouchetées, Muriel Troadec. « Tout se passe très bien. C’est très sympa, très convivial. C’est un très beau salon. Les gens s’intéressent à ce que nous faisons. J’aime beaucoup », s’est-elle réjouie.

À cette 30ᵉ édition du Salon international de l’édition et du livre, on trouve, aux côtés des œuvres littéraires, une exposition-vente de magazines tels que Femmes d’Afrique et Hommes d’Afrique, édités en deux langues : une version française et une version anglaise.

Selon la directrice de publication des deux magazines panafricains, Samirat Ntiazé, ce Salon est pour elle un espace d’échange pour sensibiliser le public à l’importance de continuer à lire sur support papier, même à l’ère d’Internet.

« Il y a une différence entre le papier et Internet. Il y a le toucher, la sensation du papier. Tu peux te déplacer n’importe où avec ton livre ou ton magazine, même sans Internet, tu peux continuer à lire. L’un n’exclut pas l’autre », a-t-elle expliqué.

Le Burkina Faso est représenté à cette 30ᵉ édition du Salon par la maison d’édition Mercury, venue exposer des œuvres littéraires burkinabè, ainsi que par les écrivains Thierry Millogo et Bernadette Sanou/Dao, invités pour des communications.

L’ambassadeur du Burkina Faso auprès du Royaume du Maroc, Mamadou Coulibaly, a visité ce lundi à Rabat le stand burkinabè ainsi qu’une dizaine d’autres stands d’éditeurs africains et de pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Organisée du 18 au 27 avril à Rabat par le ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en partenariat avec la région Rabat-Salé-Kénitra et la wilaya de la région, la 30ᵉ édition du SIEL enregistre la participation de 756 exposants représentant 51 pays. Le Salon célèbre cette année les Marocains résidant à l’étranger, et le pays invité d’honneur est l’Émirat de Sharjah (Émirats arabes unis).

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la cérémonie d’ouverture a été présidée jeudi dernier par Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid (frère cadet du Roi), en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, et de plusieurs délégations internationales.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Nahouri/Pâques 2025 : Les familles Batinan et Dédui retournent aux sources à Tiébélé pour ressouder les liens

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Nahouri/Pâques 2025 : Les familles Batinan et Dédui retournent aux sources à Tiébélé pour ressouder les liens

Pô, 22 avril 2025 (AIB)- Les familles Batinan et Dédui dans la commune de Tiébélé, ont organisé, les 18, 19 et 20 avril 2025 dans ladite commune, la première édition des retrouvailles en famille, pour promouvoir la cohésion et la solidarité entre les membres de la famille et les voisins, faire connaitre aux enfants leurs origines et leur transmettre les valeurs culturelles Kassena.

La première édition des retrouvailles des familles Batinan et Dédui, les 18, 19, et 20 avril 2025, a connu plusieurs activités telles que la visite de courtoisie aux autorités administratives et familles voisines, le repas communautaire en famille et l’initiation à la préparation des mets locaux.

Les contes et légendes en Kassena avec les grands-mères, la nuit djongo et la visite des sites touristiques, ont également ponctué les 72 heures passées dans la cité aux mille collines.

Le doyen de la famille, Roger Batinan, a souligné que les «Batinan-bia», les descendants de Batinan et Dédui voulaient par cette occasion promouvoir la cohésion et la solidarité entre les membres de la famille et les voisins, faire connaitre aux enfants leurs origines et leur transmettre les valeurs culturelles Kassena.

Il a indiqué que pour ce faire, le mot d’ordre était « Pour la Pâques 2025, tous au village avec femmes et enfants ».

« Nous avons une très grande famille, malheureusement nos enfants ne se connaissent pas. Beaucoup ne connaissent pas le village et nos valeurs culturelles. C’est donc une occasion pour nous de leur permettre de se connaitre entre cousins et de leur transmettre ces valeurs et ressouder nos liens familiaux », a soutenu M. Batinan.

Roger Batinan, a précisé que le jour de la fête, les membres de la famille ont prié pour la paix au Burkina Faso et pour les forces combattantes qui sont sur les théâtres des opérations.

Les enfants ont visité la cour royale de Tiébélé d’où est issue les Batinan-bia et ont rencontré le Trésor humain vivant, la vieille Kayié.

«Cette sortie m’a permis de connaitre ma culture, de rencontrer mes cousins et neveux que je ne connaissais pas avant », a laissé entendre un enfant de 14 ans, Ted Brayan Baniyamon Batinan.

Même son de cloche pour Prisca Adjoubè Dédui, âgée de 24 ans, qui a bien apprécié la chaleur humaine vécue pendant les 72 heures.

« Ce fut très extraordinaire, nous avons été plongés dans les valeurs culturelles Kasséna», a-t-elle ajouté.

Selon Anassong Dédui, âgé de 58 ans, vivant à Tiébélé, c’est la première fois que tous les membres de sa famille se retrouvent à Tiébélé.

Il a souhaité que cette activité soit pérennisée afin de permettre aux enfants de connaitre la culture Kasséna.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Tiébélé, Aimé Gué, a salué l’initiative tout en souhaitant que d’autres familles emboitent le pas, surtout en ce mois du patrimoine burkinabè où les plus hautes autorités du pays invitent chaque citoyen à faire découvrir et à célébrer l’héritage commun.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Ziro (Centre-Ouest) : Une délégation de chefs coutumiers chez le Haut-commissaire

Burkina-Coutume-Journée-Préparatifs

Ziro (Centre-Ouest) : Une délégation de chefs coutumiers chez le Haut-commissaire

Sapouy, 23 avril 2025 (AIB) – En prélude à la célébration de la Journée des traditions et des coutumes prévue pour le 15 mai, le Haut-commissaire de la province du Ziro, Saïba Zoromé, a reçu en audience ce mercredi 23 avril 2025 une délégation de chefs coutumiers de Sapouy.

La rencontre a réuni, aux côtés du Haut-commissaire, le Secrétaire général de la province, Adams Davou, ainsi que le Directeur provincial en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoulaye Kagambéga.

L’objectif de cette séance d’échanges était de recueillir les avis et suggestions des garants des traditions sur le déroulement de la journée du 15 mai et d’identifier les éventuelles difficultés auxquelles ils pourraient être confrontés, afin d’apporter des solutions adéquates pour assurer le succès de l’événement.

Conduite par Paulin Nama, la délégation coutumière a salué l’initiative des autorités administratives, estimant qu’elle contribue fortement au renforcement de la cohésion sociale et du vivre-ensemble.
Les chefs coutumiers ont formulé quelques propositions et ont promis revenir avec des contributions plus détaillées après consultation de leur hiérarchie.

Très émus, ils ont exprimé leur gratitude au chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour avoir institué cette journée dédiée aux traditions, témoignant ainsi de son attachement aux valeurs culturelles du pays.

Le Haut-commissaire a, pour sa part, encouragé les chefs coutumiers à poursuivre leurs efforts dans la valorisation du patrimoine culturel. « On ne peut se développer qu’en s’appuyant sur nos coutumes et traditions », a-t-il déclaré, tout en les exhortant à organiser diverses activités dans toute la province pour marquer cette journée.

La Journée des traditions et des coutumes dont la première édition a eu lieu en 2024, s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine culturel, qui se tient cette année du 18 avril au 18 mai 2025.

Agence d’information du Burkina
AK/ak

Burkina/Formation : Le KIP CENTER ouvre ses portes aux passionnés de langues et d’art oratoire

Burkina/Formation : Le KIP CENTER ouvre ses portes aux passionnés de langues et d’art oratoire

Ouagadougou, 22 avril 2025 (AIB)-Le centre de formation KIP Center (Knowledge Is Power) a ouvert, samedi, ses portes à Tampouy aux amateurs et aux professionnels désireux d’approfondir leurs connaissances en langues et en art oratoire.

Anglais interactif, art oratoire et infographie sont, entre autres, les offres de formation que le KIP Center a présentées le samedi 19 avril 2025, lors du lancement de ses cours.

Selon le responsable du centre, Oumarou Sawadogo, le KIP Center propose au public francophone un apprentissage de l’anglais par des techniques innovantes et interactives, en présentiel et en ligne.

Pour lui, l’anglais est aujourd’hui une langue mondiale et incontournable, dont la maîtrise reste fondamentale pour mieux s’ouvrir au monde extérieur et bénéficier de plus d’opportunités.

M. Sawadogo a indiqué que son centre a également fait le choix de former en art oratoire, dans l’optique de développer l’éloquence des apprenants et de faciliter leur prise de parole en public. Il a précisé que la maîtrise de ces outils est indispensable dans le monde moderne.

À l’écouter, le KIP Center, dédié à la formation et à l’épanouissement personnel, entend devenir une référence dans l’acquisition de compétences pratiques et adaptées aux exigences d’un monde globalisé.

Il constitue, d’après lui, une réponse locale aux défis éducatifs mondiaux, avec l’ambition de devenir un modèle d’éducation moderne et inclusive au Burkina Faso.

« Le KIP CENTER n’est pas qu’un projet, c’est une mission de vie. Nous voulons transformer des rêves en compétences et des compétences en réussites », a affirmé le responsable.

Pour l’année 2026, le centre compte proposer des formations en allemand et en mandarin, afin d’ouvrir davantage les Burkinabè aux marchés asiatiques et européens.

Il envisage également de mettre en place des programmes en informatique, dans l’optique d’améliorer les compétences des apprenants dans le domaine du numérique.

Le responsable a invité la communauté à rejoindre son initiative, qui vise à répondre aux besoins variés des apprenants, amateurs comme professionnels.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

Contacts

Le KIP CENTER est situé à Tampouy, Ouagadougou.

Téléphone : +226 07 65 88 10 / +226 01 04 14 45

E-mail : 226oumarousawadogo@gmail.com

 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61572570175179

Bam : L’Initiative présidentielle pour le développement communautaire expliquée aux populations

Bam : L’Initiative présidentielle pour le développement communautaire expliquée aux populations

Kongoussi, 22 avril 2025(AIB)-Le chargé de mission auprès de la Présidence du Faso pour la région du Centre-Nord, Issa Lagvaré, a bouclé samedi une tournée dans les différentes communes de la province du Bam, au cours de laquelle il a exhorté les populations à s’approprier l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire (IPDC), afin d’accélérer le développement dans la province.

La tournée de M. Lagvaré a débuté le 15 avril 2025 avec les forces vives de la commune de Zimtanga dans la matinée, puis celles de Nasseré dans la soirée. Elle s’est poursuivie avec les communes de Tikaré et Rouko le 16 avril, puis celle de Rollo le 17 avril. Guibaré et Sabcé ont accueilli la délégation le 18 avril, et Kongoussi ce 19 avril.

Assisté par le Dr Joseph Djolgou, le chargé de mission a félicité les différentes couches sociales pour leur capacité de résilience face à l’adversité. « Nous sommes là pour sensibiliser les populations à l’IPDC. C’est une manière de leur faire comprendre que nous devons compter sur nous-mêmes pour nous développer. Partout où nous sommes passés, nous avons constaté une forte mobilisation des populations, ce qui témoigne de l’intérêt qu’elles accordent à cette vision du Chef de l’État », a indiqué Issa Lagvaré.

À l’étape de la commune de Nasseré, le Naba Kaongo, chef du canton du Kirgtenga, a remercié le chargé de mission pour cette belle initiative. « Nous avons retenu qu’il y a plusieurs offensives, et chacune d’elles est conçue pour le développement intégral du pays. La sécurité, l’économie, le social, l’environnement, tout a été pris en compte dans l’initiative », a relevé le chef. Abordant le sujet des personnes déplacées internes, Naba Kaongo s’est dit rassuré. « Nous avons reçu des informations de première main, et nous sommes convaincus que nous allons pouvoir retourner cultiver à Nasseré si tout se passe bien. Nous sommes donc prêts, et nous attendons le feu vert pour le retour », a-t-il ajouté.

À l’étape de Sabcé, le Naba Kiiba de Rissiam a réaffirmé son soutien, ainsi que celui de sa communauté, au Capitaine Ibrahim pour avoir tracé une stratégie de développement endogène en faveur des populations. Il a félicité le chargé de mission Lagvaré pour avoir entrepris cette tournée, qui a permis aux différentes populations d’être au même niveau de compréhension de l’initiative présidentielle.

Avec les forces vives de Zimtanga, le message est bien passé et les participants se sont dits satisfaits de la qualité des échanges. « Nous sommes très contents d’avoir participé aux échanges. Nous avons appris qu’il y a de grandes actions en perspective pour notre commune. Mais nous souhaitons, une fois de retour à Zimtanga, que les femmes bénéficient de formations dans les domaines porteurs, afin d’accompagner l’initiative présidentielle », a souligné Fatimata Marie Sawadogo, une femme de Zimtanga.

À la dernière étape, avec les forces vives de Kongoussi ce 19 avril, le thème de la Révolution  populaire et progressiste (RDP) a été développé par le Dr Moumouni Zoungrana. La communication a permis à la population de Kongoussi de mieux comprendre les enjeux et les défis de cette révolution.

Rappelons que des thèmes comme le patriotisme, l’engagement citoyen et l’offensive agro-sylvo-pastorale ont également été développés dans toutes les communes visitées.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

Gourma/Chambre criminelle : 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers à examiner

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Gourma/Chambre criminelle : 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers à examiner

Fada N’Gourma, 23 avril 2025 (AIB)-Le président de la cour d’appel de Fada N’Gourma, Fortuné Gaétan Zongo, a présidé, le mardi 22 avril 2025 dans la cité de Yendabili, la cérémonie solennelle d’ouverture de la session de la chambre criminelle. 20 dossiers de crimes de sang, économiques et financiers seront examinés.

Plus de dossiers qui dorment dans les casiers des juges, telle est l’une des grandes visions des actuels dirigeants du pays des hommes intègres.
C’est dans ce contexte que s’est tenue, le mardi 22 avril 2025, la session de la chambre criminelle de la cour d’appel de Fada N’Gourma.

Prévue du 22 au 30 avril 2025, cette session examinera avec sérénité 20 dossiers qui concerneront essentiellement des crimes de sang, économiques et financiers.

Selon le président de la cour d’appel de Fada N’Gourma, Fortuné Gaétan Zongo, ses juridictions tiennent régulièrement des sessions pour corriger les membres de la communauté qui ont failli.
« Ces sessions permettent à ceux qui ont failli de payer à la société ce qu’ils ont fait comme acte malveillant, de s’amender et de se réinsérer dans la société », a-t-il précisé.

Pour montrer l’importance de la justice, le président de la cour d’appel, se demande ce que serait un monde sans la justice.
« Par la tenue de cette session de la chambre criminelle, la cour d’appel veut juger les dossiers qui sont prêts afin de situer chaque inculpé sur son sort », affirmé Fortuné Gaétan Zongo.
Il a fait entendre que ces dossiers à juger portent entre autres sur les faits les plus graves à savoir les meurtres, assassinats et viols.

Pour le stagiaire-avocat, maître Faustin Edgar Dabiré, la tenue de cette session de la chambre criminelle est la preuve du bon fonctionnement de la justice burkinabè.
Il a soutenu que la preuve que les autorités et l’ensemble des acteurs de la justice accordent une grande importance au jugement des faits criminels.

« Le rôle de l’avocat est très crucial et obligatoire au cours de la session criminelle », a fait savoir maître Dabiré.
Maître Faustin Edgar Dabiré, a relevé que la présence de l’avocat en matière criminelle permet de s’assurer que la procédure pénale est respectée conformément à la loi.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Loroum : Les femmes plaident pour un appui conséquent en nutrition à travers une journée d’action

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Loroum : Les femmes plaident pour un appui conséquent en nutrition à travers une journée d’action

Titao, 22 avril 2025 (AIB)- Les femmes de la province du Loroum à travers leur coordination provinciale et communale, ont organisé le samedi 19 avril 2025 à Titao, une journée d’action contre la malnutrition, pour lutter contre la récurrence du phénomène des enfants à faible poids de naissance.

L’objectif de la journée d’action contre la malnutrition tenue le samedi 19 avril 2025 à Titao, est d’attirer l’attention des autorités locales, des projets et programmes et des leaders communautaires sur la malnutrition des enfants.

Elle a été organisée en collaboration avec l’ONG The Hunger Project et le Groupe de Plaidoyer du Loroum.
C’est par un cross populaire que les femmes de la province du Loroum ont débuté cette journée de plaidoyer sur la nutrition.

Forces de défense et de sécurité, autorités administratives, leaders coutumiers et religieux avec à leur tête le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, ont arpenté les artères de la ville de Titao, pour solliciter une mobilisation des partenaires humanitaires, des collectivités locales et des communautés autour de la nutrition.

Cette journée a été aussi marquée entre autres, par une exposition de mets locaux, d’animation de troupes de musique et danse traditionnelles, d’un maracana qui a mis aux prises deux équipes féminines et des théâtres sur la nutrition dans la ville.
Pour la porte-parole des femmes, Ramata Zango, cette activité est la bienvenue.

« La malnutrition est assez élevée dans la province du Loroum. Cette activité nous a permis d’adresser notre cri de cœur en vue d’amener les partenaires à prendre à bras le corps cette problématique », a-t-elle confié.

Pour Harouna Boïna, leader communautaire à Titao, ces genres d’activités contribuent à la promotion de la paix et de la cohésion sociale.
« Les gens se sont divertis. On a beaucoup ri et c’est une bonne chose. Nous allons nous mobiliser pour accompagner les femmes à atteindre les objectifs liés à la malnutrition », a-t-il indiqué.

La coordonnatrice provinciale des femmes du Loroum, Aminata Porgo, se réjouit de cette activité qui a permis de semer la joie chez les femmes.

« Cela fait trois ans que nous traversons une situation difficile et n’arrivons pas à organiser la journée internationale de la femme. Cette activité nous a permis de nous retrouver et de partager ensemble nos préoccupations», a indiqué Mme Porgo.
Elle a souhaité une forte mobilisation des intervenants autour de la question de la nutrition.

Pour elle, la rareté des produits alimentaires et la pauvreté font que la femme enceinte n’arrive même plus à se nourrir convenablement encore moins à nourrir ses enfants. Conséquences le nombre des enfants à faible poids de naissance est devenu récurrent.

La coordonnatrice provinciale des femmes du Loroum, a précisé que de janvier à décembre 2024, le district a enregistré 248 enfants à faible poids à la naissance sur 1 945 naissances vivantes soit un taux de 12,75%.

Le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remercié ceux qui se battent aux côtés des femmes pour renforcer leur résilience.
Il a appelé les intervenants à faire de la lutte contre la malnutrition des enfants une priorité et a invité les communautés à plus d’engagements.

Agence d’information du Burkina
OAS/hb/bz

Kossi/Enseignement : Le nouveau directeur provincial compte sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission

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Kossi/Enseignement : Le nouveau directeur provincial compte sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission

Nouna, 22 avril 2025 (AIB)-Le nouveau directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire, l’Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Karfa Ferdinand Boni, a déclaré ce mardi 22 avril 2025 à Nouna, compter sur l’accompagnement de ses collaborateurs pour réussir sa mission, lors de son installation par le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé.
Nommé en conseil des ministres du 3 avril 2025, l’Inspecteur général de l’enseignement secondaire, Karfa Ferdinand Boni, a été officiellement installé dans ses fonctions, ce mardi 22 avril 2025 par le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé.

M. Boni est le tout premier directeur provincial de l’enseignement Post primaire et secondaire de la Kossi.
«Ensemble, nous réussirons pour le bonheur de nos enfants car l’union fait la force », a indiqué Karfa Ferdinand.

Il a exprimé une fois de plus sa reconnaissance d’abord à Dieu et ses remerciements aux autorités du ministère de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique.
M. Boni a également remercié les autorités administratives, religieuses et coutumières, les directeurs et chefs de services provinciaux qui l’ont accompagné pour ses premiers pas.

Le nouveau directeur provincial a adressé une mention spéciale à la direction provinciale en charge de l’Education préscolaire, qui l’a accueilli dans ses locaux en lui offrant un minimum d’équipements pour commencer sa mission.

S’agissant du bilan des six années et demie de fonctionnement, Karfa Ferdinand Boni, a souligné qu’il est mitigé du fait de la situation sécuritaire difficile de la province.
Du fait de l’insécurité depuis 2018, la province comptait 52 établissements. A ce jour, 31 établissements sont fonctionnels dans deux communes sur les 10 que compte la province.

« Les défis ont été surmontés grâce à la résilience des acteurs de l’éducation », a souligné le directeur provincial.
Le représentant du personnel, Djibilirou Fofana, a traduit l’engagement du personnel au côté du directeur provincial, pour la réussite de sa nouvelle mission.
Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a félicité le nouveau directeur pour sa nomination.

Il a ensuite exhorté l’ensemble du personnel a apporté leurs soutiens au directeur pour la suite de sa mission.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

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