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𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼–𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱 : 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗼𝗽é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗿𝗿𝗶𝗱𝗼𝗿 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲𝗻𝗮–𝗡𝗶𝗮𝗺𝗲𝘆–𝗢𝘂𝗮𝗴𝗮𝗱𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂–𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼–𝗗𝗮𝗸𝗮𝗿

𝗕𝘂𝗿𝗸𝗶𝗻𝗮 𝗙𝗮𝘀𝗼–𝗧𝗰𝗵𝗮𝗱 : 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗼𝗽é𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘁𝗼𝘂𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗼𝗿𝗿𝗶𝗱𝗼𝗿 𝗡’𝗗𝗷𝗮𝗺𝗲𝗻𝗮–𝗡𝗶𝗮𝗺𝗲𝘆–𝗢𝘂𝗮𝗴𝗮𝗱𝗼𝘂𝗴𝗼𝘂–𝗕𝗮𝗺𝗮𝗸𝗼–𝗗𝗮𝗸𝗮𝗿

En marge du Sommet de l’AUDA-NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement du Burkina Faso, Adama Luc Sorgho, et sa délégation ont eu une séance de travail avec leur homologue tchadien des Infrastructures. Cette rencontre, tenue à Luanda, a permis aux deux parties d’échanger sur des projets intégrateurs d’envergure, notamment ceux relatifs aux corridors ferroviaires et routiers destinés à renforcer la connectivité régionale et à soutenir le développement économique.

Au cœur des discussions figurait le corridor N’Djamena–Niamey–Ouagadougou–Bamako–Dakar, un axe stratégique pour le commerce transfrontalier et le rapprochement des peuples. Les ministres ont également revisité le projet de corridor ferroviaire Burkina Faso–Tchad, initié depuis 1998, et convenu de redonner un nouvel élan à cette initiative. L’objectif est de faciliter la mobilité, dynamiser les échanges commerciaux et favoriser une intégration plus poussée entre les pays de la région sahélo-saharienne.

À l’issue des échanges, les deux parties ont décidé de mettre en place un Comité technique de pilotage, chargé de réfléchir sur les modalités de collaboration et sur les mécanismes permettant aux différents pays concernés de s’unir autour de ce vaste chantier. La rencontre a également enregistré la participation de l’Union européenne et de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD), témoignant de l’intérêt et du soutien des partenaires au développement pour ce projet porteur d’intégration et de prospérité partagée.

DCRP/MID

Ouagadougou : un cross populaire pour lancer la 6ᵉ édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique

Ouagadougou : un cross populaire pour lancer la 6ᵉ édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique

Ouagadougou, 30 octobre 2025 (AIB)-Le ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières a donné, jeudi, le coup d’envoi des activités de la 6ᵉ édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA), à travers l’organisation d’un cross populaire.

Le top départ de cette activité sportive a été donné par le directeur de cabinet du ministère, Salif Boussim, devant les locaux dudit ministère. Les coureurs ont rallié la Place de la Nation avant de regagner leur point de départ.

Pour Salif Boussim, « le sport est un élément de cohésion sociale, de fraternité et de solidarité », justifiant ainsi le choix d’une activité sportive pour marquer le lancement officiel de la SEERA.

Le secrétaire permanent du contenu local et de la promotion des investissements, Zéphirin Zongo, a souligné que la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique vise à placer le secteur de l’énergie au cœur du développement industriel et agricole du Burkina Faso.

Placée sous le thème « Nexus agriculture-énergie-eau : défis et opportunités », la 6ᵉ édition de la SEERA se tiendra du 7 au 9 novembre 2025, dans la salle de conférences de Ouaga 2000. L’événement sera placé sous la présidence du Premier ministre, Son Excellence Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Des participants venus de plusieurs pays d’Afrique et d’ailleurs sont attendus à Ouagadougou pour échanger sur les enjeux énergétiques et explorer les perspectives d’investissement dans le domaine. Plusieurs activités sont inscrites au programme, notamment des panels, des conférences et des expositions.

Agence d’Information du Burkina

Tour du Faso/Nando: « l’Etat a besoin des ressources souveraines pour développer la Nation » selon le directeur régional des impôts de Nando

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Tour du Faso/Nando: « l’Etat a besoin des ressources souveraines pour développer la Nation » selon le directeur régional des impôts de Nando

Koudougou, 30 oct. 2025 (AIB)-A la faveur de la première étape du 36e Tour du Faso, le directeur régional des impôts de Nando Jules Tiendrébéogo a invité le vendredi 24 octobre à Koudougou, les populations de sa région et du Burkina Faso en général à payer leurs impôts car « l’Etat a besoin des ressources souveraines pour investir et développer notre Nation ».

Selon le directeur régional de Nando Jules Tiendrébéogo, « la Direction générale des impôts (DGI) est présente au Tour du Faso pour expliquer aux contribuables et les sensibiliser sur la nécéssité de payer l’impôt. L’impôt a un rôle financier et l’Etat a besoin des ressources pour pouvoir prendre en charge ses engagements et également pour fonctionner ».

Il a indiqué, qu’à la faveur du Tour du Faso, sa structure va passer des messages « pour expliquer aux gens que l’impôt est une question de souverainneté actuellement. L’Etat a besoin des ressources souvereines et c’est en payant correctement ses impôts que nous allons pouvoir aider l’Etat à pouvoir investir et développer notre Nation ».

Il a expliqué que « pour accompagner les contribuables, les usagers, la DGI a mis en place des plateformes: nous avons SITAB où le demandeur d’un titre peut le faire en ligne actuellement. Il y a également i-document, une plateforme qui permet d’avoir le quitus fiscal en ligne. Pour des dossiers de nomination, on a besoin de quitus fiscal ».

La DGI n’est pas seulement sur le 36e Tour international du Faso pour passer des messages de sensibilisation. Elle parraine l’écharpe du plus jeune combatif burkinabè à l’arrivée de chaque étape de la compétition.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Houet : Des associations de consommateurs outillés sur la médiation et l’éducation financière à Bobo-Dioulasso

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Houet : Des associations de consommateurs outillés sur la médiation et l’éducation financière à Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, 30 octobre 2025 (AIB) – La cérémonie de clôture de la session de formation de 72 heures destinée à renforcer les capacités des associations de défense des droits des consommateurs sur la médiation et l’éducation financières s’est tenue ce jeudi à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso. Organisée par l’Agence nationale de Promotion de la Finance inclusive (ANPFI) à travers l’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), cette activité a réuni plus d’une trentaine de participants.

La cérémonie a été présidée par le chargé d’appui, représentant le Directeur général de l’ANPFI, Nicolas Kobiané, en présence du médiateur financier de l’OQSF du Sénégal, Banda Diouf, invité spécial de l’activité.

Durant trois jours, du 28 au 30 octobre 2025, les participants ont été outillés sur plusieurs modules portant notamment sur la budgétisation, l’épargne, la gestion des dettes et la protection des consommateurs des services financiers. Cette initiative s’inscrit dans la mission de l’ANPFI, qui œuvre pour le renforcement des capacités de financement des prestataires de services financiers, l’accès des populations vulnérables et des PME aux services financiers, ainsi que la protection des consommateurs.

Après les étapes de Ziniaré et de Koudougou, la session de Bobo-Dioulasso a permis d’approfondir les échanges sur la gestion responsable des finances personnelles. Au regard de la pertinence des échanges, les participants ont exprimé le souhait de bénéficier d’autres formations similaires afin de mieux accompagner leurs membres.

Le président de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso, Dasmané Traoré, a salué l’initiative, estimant qu’elle répond à un besoin réel.
« Cet atelier est d’un grand intérêt pour les représentants des consommateurs. Beaucoup ne profitaient pas pleinement des bienfaits des institutions financières. Il était temps d’intéresser cette partie importante de la population », a-t-il déclaré.

Selon lui, « la gestion de la dette et de l’épargne sont des outils nécessaires à tout citoyen pour vivre sainement dans une hygiène économique incontestable ».

Pour sa part, le Médiateur financier de l’OQSF, Edgard Ouattara, a expliqué que la formation visait à renforcer les compétences des associations dans la gestion budgétaire et la médiation financière.
« Lorsqu’un litige survient entre un consommateur et une institution financière, le dispositif de médiation facilite un règlement à l’ amiable pour éviter les contentieux », a-t-il précisé.

Il a enfin invité les bénéficiaires à servir de relais au sein de leurs structures respectives pour diffuser les connaissances acquises et contribuer à l’inclusion financière au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
AB/bbp

Burkina/Projet NEEMA : Une initiative pour renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle

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Burkina/Projet NEEMA : Une initiative pour renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle

Ouagadougou, 30 oct. 2025 (AIB)- Le coordonnateur du projet NEEMA, Pr Windpagnangdé Dominique Kabré, a accordé une interview à l’AIB pour présenter cette initiative régionale qui œuvre à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers la recherche, la formation et l’innovation sociale. Mis en œuvre au Burkina Faso et dans plusieurs pays du Sahel, le projet vise à promouvoir une alimentation durable et adaptée aux réalités locales.

Selon le coordonnateur du projet NEEMA, Pr Windpagnangdé Dominique Kabré, NEEMA, qui signifie « nourriture » en langue fulfuldé, s’inscrit dans la logique du Green Deal européen.

« Il s’agit de développer des initiatives qui améliorent la résilience alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest, tout en adaptant les principes du Green Deal au contexte sahélien », a-t-il expliqué.

Il a indiqué que l’objectif principal du projet est de favoriser la collaboration entre les universités partenaires afin de développer des initiatives pilotes visant à renforcer la résilience alimentaire et nutritionnelle dans la sous-région.

« Le projet NEEMA cherche à promouvoir des idées innovantes permettant aux populations d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle », a indiqué le coordonnateur.

Pour lui, l’Université Thomas Sankara (UTS) joue un rôle central dans la mise en œuvre du projet au Burkina Faso.

« Notre mission est de créer des programmes d’enseignement portant sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de participer à des projets de recherche pour découvrir des solutions novatrices », a précisé Pr Kabré.

Il a également ajouté que l’université a mis en place une équipe chargée de poursuivre la réflexion sur la résilience alimentaire, un enjeu majeur pour le développement national.

« L’UTS, en tant qu’acteur académique, doit contribuer activement à la société et à la communauté », a soutenu le coordonnateur du projet NEEMA.

Windpagnangdé Dominique Kabré, a indiqué que l’UTS collabore avec des universités du Sénégal, du Niger et du Mali, des pays confrontés à des défis similaires liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition.

« Il était essentiel que nous unissions nos efforts pour réfléchir ensemble et trouver des solutions communes », a-t-il ajouté.

A ses dires, l’un des apports majeurs du projet NEEMA est la création d’un réseau de formation, de formateurs et de chercheurs afin de renforcer les capacités des établissements d’enseignement supérieur.

« Le projet permet de former de jeunes chercheurs, de développer leurs compétences et de mettre en place des programmes de formation adaptés », a-t-il affirmé.

Il a renchéri que pour les communautés, NEEMA favorise la mise en œuvre de projets innovants destinés à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Concernant les politiques publiques, le coordonnateur, a insisté sur la nécessité d’élaborer des stratégies et plans d’action concrets pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire.

« Nous avons récemment mené une recherche ayant conduit à l’élaboration d’un rapport sur la résilience alimentaire et nutritionnelle au Burkina Faso. Il s’agissait d’évaluer le cadre institutionnel, juridique et politique existant », a précisé Pr Kabré.

Le rapport recommande notamment de renforcer les politiques qui produisent déjà des résultats et d’accorder une importance cruciale au secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire nationale.

Pour améliorer la résilience, il a préconisé le développement de techniques agricoles adaptées et la promotion d’initiatives locales permettant aux populations de mieux se prendre en charge.

« Les politiques doivent désormais s’activer à mettre en œuvre les recommandations formulées », a-t-il déclaré.

Financé par l’Union européenne à travers le programme Erasmus+, le projet NEEMA est coordonné par l’Université Ulysses.

Il vise à renforcer la résilience régionale en combinant stratégies locales et références internationales.

Le projet regroupe 14 universités, dont 8 en Afrique de l’Ouest et 6 en Europe, et a pour objectif global de renforcer les capacités des établissements d’enseignement supérieur afin de former des acteurs capables de concevoir et de mettre en œuvre des politiques et pratiques durables en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Agence d’information du Burkina

HB/NO/OO

 

Balé : Le district sanitaire de Boromo dispose désormais d’un service « accueil et d’information »

Burkina/Balé-Centre-Médical-Service-Accueil

Balé : Le district sanitaire de Boromo dispose désormais d’un service « accueil et d’information »

Boromo, 29 oct.2025 (AIB) – Le district sanitaire de Boromo accompagne désormais les usagers de ses services et les visiteurs avec un nouveau service spécialement dédié à l’accueil, l’information et l’orientation. Les activités de ce centre d’écoute ont été lancées, le jeudi 24 octobre 2025, par la secrétaire générale de la province des Balé, Asseta Kouanda.

Le nouveau service est situé à environ une cinquantaine de mètres de la porte d’entrée du centre médical à droit. L’équipe en charge de ce service est composée d’agents du centre médical et du district sanitaire spécialisés dans les soins et de l’administration sanitaire. Le service s’ouvre du lundi à vendredi de 7h à12h.
Le local d’accueil est facilement repérable grâce à une affiche large et lumineux placée en face du hangar sur lequel il est écrit « Service d’accueil et d’information  » avec le logo du district sanitaire. Le service est adossé à la pharmacie du CMA et fait face au parking à l’intérieur d’entrée de celui-ci.
Selon le médecin chef du district sanitaire, Hippolyte Bouda, l’espace est dédié à l’écoute, à l’orientation et à la satisfaction des usagers du système de santé.
Sa mission principale est d’accueillir et d’informer les usagers sur les prestations et le fonctionnement des services de santé, de recueillir les plaintes, suggestions et préoccupations des usagers, de traiter les plaintes relevant de la compétence du district sanitaire, de notifier les plaintes et les suites données à leurs requêtes et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des recommandations.

Dr Bouda a invité la population à s’y référer pour s’informer ou déposer des plaintes pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations et suggestions tout en se dépâtissant des rumeurs et des fausses informations sur les réseaux sociaux.
Aussi, le service d’accueil et d’information se veut désormais l’interface entre les usagers et l’administration sanitaire. Il est également chargé de désamorcer les tensions et frustration entre accompagnants des malades et les agents soignants et promouvoir un espace de sérénité, de compréhension mutuelle, favorable au bien-être de la population et la prise en charge adéquate des patients.
La secrétaire générale de la province a félicité les autorités administratives pour cette innovation qui, de son avis, va apporter plus de crédibilité et de lisibilité aux actions et activités du district.

Agence d’Information du Burkina
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Riyad accueillera le premier Forum international « BEYOND PROFIT » pour façonner l’avenir du secteur non lucratif

Riyad accueillera le premier Forum international « BEYOND PROFIT » pour façonner l’avenir du secteur non lucratif

Riyad accueillera, du 3 au 5 décembre 2025, la toute première édition du Forum international BEYOND PROFIT. Organisé par le Centre national pour le secteur à but non lucratif (NCNP), l’événement réunira des dirigeants mondiaux issus d’organisations à but non lucratif, d’entreprises du secteur privé, de gouvernements, d’organismes de régulation, d’ONG et d’autres acteurs du changement venus du monde entier.

Conçu comme un catalyseur du dialogue et de l’innovation à l’échelle mondiale, le forum mettra en exergue les dernières tendances, technologies et meilleures pratiques qui orientent le secteur non lucratif vers un avenir plus durable et porteur d’impact. Les principales discussions porteront sur les stratégies de financement, le rôle de l’entrepreneuriat social et de l’innovation dans la création d’emplois, ainsi que sur des études de cas réussies favorisant le développement social et économique.

Rassemblant plus de 80 intervenants et 1 500 participants venus du monde entier, l’événement réunira des dirigeants d’organisations à but non lucratif, des agences de développement, des institutions internationales, des entrepreneurs sociaux, des chercheurs, des décideurs politiques, des responsables gouvernementaux, de jeunes innovateurs, des spécialistes des données, des institutions financières et des les dirigeants en matière de responsabilité sociétale des entreprises, tous unis par une vision commune d’autonomisation de l’écosystème non lucratif.

À travers cette diversité de perspectives, le forum mettra l’accent sur les principales stratégies façonnant l’avenir du secteur et encouragera une collaboration intersectorielle renforcée. Il soulignera également l’émergence de l’Arabie Saoudite comme un centre mondial de l’innovation, du renforcement des capacités et de la croissance durable dans le domaine non lucratif.

Le BEYOND PROFIT Forum servira aussi de plateforme dynamique pour la formation de partenariats stratégiques, l’échange de connaissances et le renforcement de la coopération internationale, garantissant que les progrès du secteur non lucratif se traduisent par un impact concret aux niveaux local, régional et mondial.
En accueillant cet événement d’envergure, l’Arabie saoudite réaffirme son engagement envers l’innovation, la durabilité et la collaboration mondiale, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de leadership, de financement et de partenariat qui reflètent la transformation rapide du paysage mondial du secteur non lucratif.

Agence d’Information du Burkina 

Burkina : Un conférencier appelle à éradiquer le franc CFA pour une véritable indépendance économique

Burkina : Un conférencier appelle à éradiquer le franc CFA pour une véritable indépendance économique

Ouagadougou, 30 oct. 2025 (AIB)-Des Afro-descendants et membres de la diaspora africaine ont participé jeudi à Ouagadougou à un panel sur les questions économiques et monétaires africaines. Le conférencier, Dr Williams Wallace, a invité les nations africaines à se libérer du franc CFA et à créer une monnaie africaine unie, basée sur les ressources du continent, afin d’assurer une réelle indépendance financière.

Le franc CFA « n’est qu’un instrument de contrôle économique » utilisé pour maintenir les pays africains dans une dépendance structurelle. « Tant que nous utiliserons une monnaie imprimée et contrôlée à l’extérieur, notre développement restera bloqué », a soutenu le conférencier en analysant le thème : « L’asservissement économique : le FMI, le franc CFA, le pillage des ressources ».

Selon lui, l’Afrique doit rompre sa dépendance vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, qui entretiennent un cercle vicieux d’appauvrissement du continent à travers leurs prêts conditionnés. Il a appelé à la création d’un fonds souverain africain de développement et à l’instauration d’une monnaie commune autonome.

Il a estimé que les dettes contractées par les pays africains sont « largement compensées » par les ressources naturelles sous-évaluées que le continent a fournies au reste du monde, notamment l’or, l’uranium et les diamants.

« Ils prennent nos ressources à bas prix et les revendent des centaines de fois plus cher. Nous ne leur devons rien », a-t-il martelé, appelant à une réévaluation des dettes africaines et à la dénonciation des accords signés « sous contrainte ».

Pour lui, l’Afrique doit s’unir autour d’une monnaie unique et souveraine, à l’image de l’euro en Europe. Il a cité les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) comme modèle possible pour amorcer cette initiative : « Les pays de l’AES peuvent créer une monnaie commune, d’abord locale, puis numérique, avant de l’étendre à toute l’Afrique. »

Agence d’Information du Burkina
Yos/zo/ata

Visite de courtoisie d’une délégation du ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso à l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad

Visite de courtoisie d’une délégation du ministère de l’Économie et des Finances du Burkina Faso à l’Ambassade du Burkina Faso à Riyad

(Riyad, le jeudi 30 octobre 2025) – En mission technique en Arabie saoudite pour renforcer la coopération financière entre le Burkina Faso et ses partenaires du Golfe, Monsieur Boukaré ZOUANGA, Directeur de la Dette publique à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité publique, accompagné de Monsieur Moussa ZANGRÉ, a rendu une visite de courtoisie à Son Excellence Monsieur Boukary SAVADOGO, Ambassadeur du Burkina Faso en Arabie saoudite.

La rencontre, empreinte de cordialité, a permis au chef de délégation d’exprimer sa gratitude pour l’accueil chaleureux, les facilités logistiques et l’accompagnement constant offerts par l’Ambassade tout au long de la mission.

L’Ambassadeur Boukary SAVADOGO a salué l’initiative et réaffirmé l’engagement de la Mission diplomatique à accompagner toutes les actions visant à consolider les relations économiques et financières du Burkina Faso avec ses partenaires stratégiques, dans un esprit de souveraineté, de transparence et de partenariat gagnant-gagnant.

Cette visite illustre la complémentarité entre les institutions nationales et les représentations diplomatiques, unies dans leur ambition commune de promouvoir le développement et le rayonnement du Burkina Faso sur la scène internationale.

Ambassade du Burkina Faso à Riyad

Burkina : Le gouvernement annonce la construction de 20 nouvelles agences de la Poste Burkina Faso

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Burkina : Le gouvernement annonce la construction de 20 nouvelles agences de la Poste Burkina Faso

Ouagadougou, 30 oct. 2025 (AIB)-Dans le cadre d’un contrat-plan entre l’Etat et la Poste Burkina Faso, le gouvernement Burkinabè a annoncé la construction de 20 nouvelles agences de la Poste Burkina Faso.

Selon la ministre en charge des Postes, Aminata Zerbo/Sabané, le Contrat-plan autorisé par le conseil, va permettre de construire 20 nouvelles agences de la Poste Burkina Faso.
« Les nouvelles agences postales et celles existantes seront transformées en maisons des citoyens dénommées « Zama Tchè » en langue nationale San », a indiqué Mme Zerbo.
Aminata Zerbo/Sabané, a expliqué que les nouvelles agences vont également disposer d’espaces d’assistance aux populations pour l’accès aux services dématérialisés de l’administration.
« En plus d’offrir les services postaux de base et les services financiers de base, les nouvelles agences vont intégrer des guichets de la Banque Postale pour offrir plusieurs services financiers aux populations », a-t-elle précisé.
Ainsi dans ces agences, a-t-elle soutenu, les populations pourront, par exemple, accéder à Faso Arzèka et également y établir leur certificat de nationalité et leur casier judicaire.
Elle a indiqué que le coût de construction est évalué à plus de 5 milliards et demi de FCFA dont 50% sur les ressources propres de la Poste.

Agence d’information du Burkina
HB/ATA

Burkina/Collectivités territoriales : Le gouvernement adopte trois types de communes

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Burkina/Collectivités territoriales : Le gouvernement adopte trois types de communes

Ouagadougou, 30 oct. 2025 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a adopté jeudi, un projet de loi qui prévoit la commune de moyen exercice avec des ressources budgétaires propres annuelles inférieures à 50 millions FCFA, la commune de plein exercice avec un budget propre annuel supérieur à 50 millions FCFA mais inférieur à 5 milliards FCFA et la commune à statut particulier avec un budget annuel égal ou supérieur à 5 milliards FCFA.

Le conseil des ministres du jeudi 30 octobre 2025, a adopté un projet de loi relatif au code général des collectivités.
Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Administration territoriale, Emile Zerbo, ce nouveau code des collectivités introduit l’élection des présidents des collectivités au suffrage direct et consacre la réduction du nombre des conseillers municipaux et régionaux.
Ce référentiel place les communes de moyen exercice sous délégation spéciale avec des présidents nommés.

Les innovations majeures de ce projet de loi portent entre autres sur le renforcement du mécanisme de collaboration entre les collectivités territoriales et les services déconcentrés sous la coordination des chefs de circonscription administrative en vue de la restauration de l’autorité de l’Etat et la révision des critères d’érection des communes désormais adossés au volume des ressources budgétaires.
Cette loi permettra de renforcer le dispositif juridique pour une meilleure organisation et un fonctionnement efficient des collectivités territoriales au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
HB/ATA

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 30 OCTOBRE 2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU 30 OCTOBRE 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le jeudi 30 octobre 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 37 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant relecture de la loi n°55-2004/AN du 21 décembre 2004 portant Code général des collectivités territoriales au Burkina Faso.
Cette relecture vise à corriger les insuffisances constatées qui entravent le bon fonctionnement des collectivités territoriales et à prendre en compte les nouvelles orientations, notamment les actions du pilier 3 du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) à savoir « renforcer l’Etat et améliorer la gouvernance ».

Les innovations majeures de ce projet de loi portent entre autres sur :
– le renforcement du mécanisme de collaboration entre les collectivités territoriales et les services déconcentrés sous la coordination des chefs de circonscription administrative en vue de la restauration de l’autorité de l’Etat ;
– la révision des critères d’érection des communes désormais adossés au volume des ressources budgétaires ;
– la classification des communes en trois (03) types : communes de moyen exercice, de plein exercice et à statut particulier ;
– l’établissement d’un contrat d’objectif entre l’Etat et le président du conseil de collectivité territoriale ;

– la révision des compétences transférées aux collectivités territoriales ;
– l’octroi d’une autonomie relative à l’arrondissement ;
– la réduction du nombre de conseillers municipaux et régionaux ;
– l’institution du statut de l’élu local de collectivité territoriale pour mieux encadrer la fonction de conseiller municipal et régional.

Ce projet de loi permettra de renforcer le dispositif juridique pour une meilleure organisation et un fonctionnement efficient des collectivités territoriales au Burkina Faso.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à des opérations immobilières.
Les opérations immobilières concernent l’acquisition par l’Etat, de trois (03) immeubles dont un de type R+6 et deux (02) complexes immobiliers sis à Ouagadougou pour des besoins administratifs ainsi que la location d’un (01) bâtiment dans la région des Tannounyan au profit du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement.

Ces opérations visent à renforcer les capacités immobilières propres de l’Etat, à réduire les charges locatives et à améliorer les conditions de travail des agents publics.
L’adoption de ce rapport permet l’exécution desdites opérations immobilières au profit de l’Administration publique.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret relatif à un contrat plan entre l’Etat et La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF).
Au regard de l’engagement du Burkina Faso dans l’accélération de la dématérialisation des procédures et services publics, le Gouvernement a décidé d’exploiter le potentiel du réseau de LA POSTE BF et d’en faire un instrument majeur de l’inclusion financière et numérique. Pour ce faire, les nouvelles agences postales et celles existantes seront transformées en Maisons des citoyens dénommées « Zama Tchè » en langue nationale San.

En plus des services postaux et financiers de base, les Zama Tchè intègreront les guichets de la Banque postale pour offrir plusieurs autres services aux populations. Elles disposeront également d’espaces d’assistance aux usagers pour leur accès aux services dématérialisés de l’administration.

Dans le cadre du contrat plan 2026-2030, l’Etat et LA POSTE BF s’engagent à co-financer la construction et l’équipement de vingt (20) Zama Tchè d’un montant de cinq milliards cinq cent quarante-sept millions cinq cent sept mille (5 547 507 000) F CFA à raison de 50% pour chaque partie.
L’adoption de ce décret permet la conclusion du contrat plan entre l’Etat et LA POSTE BF en vue d’accélérer le développement des services postaux sur l’ensemble du territoire national.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil le bilan de la gestion du Fonds de soutien patriotique (FSP) au troisième trimestre de l’année 2025.
Au titre du troisième trimestre 2025, le montant des ressources mobilisées au 30 septembre est de quarante milliards huit cent trente millions sept cent quatre-vingt-quinze mille deux cent cinquante-trois (40 830 795 253) F CFA. Ce qui traduit une progression nette de 40,12% par rapport à la situation des encaissements au 30 juin 2025. Cette performance demeure essentiellement portée par les prélèvements, qui représentent 42,75% des recouvrements au cours de cette période.

Du 1er janvier au 30 septembre 2025, le montant des encaissements toutes sources confondues s’élève à cent quarante-deux milliards six cent trois millions cinq cent vingt-neuf mille quatre cent dix-huit (142 603 529 418) F CFA représentant 95,07 % des objectifs annuels de recouvrements fixés à cent cinquante milliards (150 000 000 000) F CFA.

En ce qui concerne les dépenses, au 30 septembre 2025, le montant cumulé s’élève à cent quatre-vingt-dix-neuf milliards cent vingt-quatre millions sept cent quatre mille six cent quatre-vingt-quinze (199 124 704 695) F CFA. Rapporté aux prévisions de dépenses pour la période de janvier à septembre 2025, estimées à deux cent deux milliards quarante-quatre millions cinq cent dix-neuf mille six cent trente-deux (202 044 519 632) F CFA, il se dégage un taux d’engagement de 98,55%.
Les dépenses se répartissent entre les charges de fonctionnement et d’investissement.

II.2. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 69e session ordinaire de la Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue du 15 au 19 septembre 2025 à Vienne en Autriche.

Au cours de cette session, la délégation burkinabè a rappelé aux participants le rôle joué par le Burkina Faso au sein du Conseil des Gouverneurs durant la période 2023-2025 pour la promotion de l’utilisation de l’atome pour la paix et le développement. Notre pays a en outre, exprimé sa volonté de développer une approche sûre et durable dans la mise en œuvre de son programme électronucléaire.

La participation du Burkina Faso à la 69e session ordinaire de la Conférence générale de l’AIEA a permis de réaffirmer son attachement à la vision fondamentale de l’Agence.

II.3. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso au séminaire sur les procédures relatives aux produits exportés vers la Chine notamment l’inspection et la quarantaine, tenu du 11 au 24 septembre 2025 à Changzhou, en République populaire de Chine.

Ce séminaire avait pour objectifs de renforcer les capacités techniques des participants en matière d’inspection et de quarantaine des marchandises tout en partageant avec eux l’expérience de la République populaire de Chine en la matière. Il a également permis de donner aux participants un aperçu sur l’inspection et la supervision des biens de consommation importés et exportés en Chine et de les initier aux nouvelles technologies et équipements d’inspection et de quarantaine des produits agricoles et alimentaires.

Au cours du séminaire, les participants burkinabè ont été formés sur la sécurité sanitaire des aliments afin d’offrir à la population des produits sains et de qualité ainsi que la nécessité de mise en place d’infrastructures adéquates pour la supervision et le contrôle des produits importés.

 

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Hamidou SAWADOGO, Mle 119 739 F, Maître de conférences agrégé en économie, catégorie P2, grade initial, 3e échelon, est nommé Directeur exécutif du Bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-B).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Wessemou Aimé ADOUABOU, Mle 216 186 D, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller fiscal au Centre de contrôle de véhicules automobiles (CCVA
– Monsieur Aboubacar SAWADOGO, Mle 119 330 X, Administrateur des services financiers, 2e classe, 3e échelon, est nommé Secrétaire exécutif national de la Politique nationale de développement ;
– Monsieur Hamma BANCE, Mle 56 728 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre1 (DME C1) ;
– Madame Geneviève ZOUNGRANA/DAMIBA, Mle 43 144 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Chef du Département des audits de l’Inspection technique des impôts
– Monsieur Innocent KAMBOU, Mle 55 703 W, Contrôleur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur provincial des impôts du Yagha.

C. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Palingwendé Roger KONOMBO, Mle 105 149 E, Ministre Plénipotentiaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Consul général du Burkina Faso à Cotonou, République du Benin.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Bassirou NIGNAN,Mle 130 293 U, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Romuald Marcel Narélwendé YAMEOGO, Mle 130 390 A, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 1er échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Ousmane BIRBA, Mle 130 301 K, Magistrat, grade exceptionnel, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Wende Waoga Hadé Jonas SEGUEDA, Mle 45 062 Y, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des affaires administratives et financières de la Commission nationale des Droits humains (CNDH).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
– Monsieur Bamorifin DJANE, Mle 111 329 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS) ;
– Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 97 485 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier universitaire de Pala.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF), au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
– de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN), au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat.

A. MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre de la Primature :
– Madame Windemi Pauline TOE/SABA, Mle 104 288 G, Administrateur des services financiers.

Au titre du Ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
– Monsieur Adama OUATTARA, Mle 247 522 D, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Edgard Sié SOU ;
– Madame Béninwendé Léa Monique OUEDRAOGO, Mle 326 917 L, Attaché en études et analyses, en remplacement de Monsieur Lassina NIAMBA.

B. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Tobignaré Jacques GOUBA, Mle 200 455 P, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur au Conseil d’administration de l’Agence de promotion de l’expertise nationale (APEN) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Inès BAKIO.

Le Porte-parole du Gouvernement,

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO
Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

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Koosin : Brawé Koné, élu président du conseil d’école de Bonikuy pour un mandat de trois ans

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Koosin : Brawé Koné, élu président du conseil d’école de Bonikuy pour un mandat de trois ans

Dokuy, 30 oct. 2025 (AIB)- L’assemblée générale des parents d’élèves de l’école de Bonikuy dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Dokuy, a élu, ce mercredi 29 octobre 2025, Brawé Koné, président du conseil d’école pour un mandat de trois ans.

Dès huit heures, ce mercredi 29 octobre 2025, l’école de Bonikuy dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Dokuy, a connu une forte affluence.

Les parents d’élèves, les leaders d’opinions, les responsables coutumiers et religieux ont répondu massivement à l’appel du directeur d’école, Fabrice Bayé, qui les remerciés pour leur présence et leur engagement en faveur des enfants.

Il a ensuite expliqué les raisons du retard constaté dans la mise en place du nouveau bureau du conseil d’école.

Selon M. Bayé, il est nécessaire de consulter les responsables religieux et coutumiers afin de présenter la vision des autorités et de leur expliquer le rôle du conseil d’école dans la gestion des écoles.

Le directeur d’école de Bonikuy, a ensuite procédé à un bref bilan des activités de l’année écoulée en mettant en lumière les acquis ainsi que les défis à relever pour améliorer la qualité de l’éducation.

Après ces différentes interventions, l’élection du conseil d’école a été faite.

Sans grande surprise, Brawé Koné, seul candidat, a été élu à l’unanimité, président dudit conseil pour un mandat de trois ans.

Les autres membres du bureau ont ensuite été désignés sans difficulté et dans un esprit consensuel.

Avant la levée de la séance, les représentants des communautés religieuses et coutumières ont demandé aux participants de soutenir le nouveau bureau exécutif pour le bien de l’école et selon la volonté du chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

MBK/AC/HB/OO

Koosin/Education : Les acteurs invités à travailler pour bâtir une éducation résiliente de qualité 

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Koosin/Education : Les acteurs invités à travailler pour bâtir une éducation résiliente de qualité 

Nouna, 30 oct. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Koosin, Noufo Dembelé, a installé, ce mercredi 29 octobre 2025 à Nouna, le directeur provincial en charge de l’Education primaire de la Koosin, Nindamou Frédéric Yehoun. Il a appelé les acteurs à travailler pour une éducation résiliente de qualité, forte et solide.

Le directeur provincial en charge de l’Education primaire de la Koosin, Nindamou Frédéric Yehoun, nommé en conseil des ministres du 9 octobre 2025, a été installé, le mercredi 29 octobre 2025, le Haut-commissaire de la province de la Koosin, Noufo Dembelé.

« J’appelle tous les acteurs sans exclusive à se joindre à moi afin qu’ensemble nous réussissons à bâtir la Koosin à travers une éducation résiliente de qualité, forte et solide », a indiqué M. Yehoun.

Il a également adressé une mention spéciale aux Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui veillent au quotidien sur la population afin qu’elle vague tranquillement à ses occupations.

En rappel, Nindamou Frédéric Yehoun est un arbitre de la fédération Burkinabè de football et il a connu la ville de Nouna grâce au sport.

L’ex directeur provincial, Adama Dao, natif de Nouna, a souhaité la bienvenue à son successeur dans la province et a présenté ses excuses à ceux qu’il a du offenser.

Le directeur régional en charge de l’Education primaire de Bankui, Philibert Hyacinthe Coulibaly, a félicité le directeur entré et il a encouragé le sorti pour la suite de sa carrière.

Le Haut-commissaire de la province de la Koosin, Noufo Dembelé, a conseillé M. Yehoun, une bonne communication et surtout d’être un leader à l’écoute de ses administrés toutes tendances confondues.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/oo

Tour du Faso 2025 : le Burkina Faso signe sa 3e victoire d’étape à Garango

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Tour du Faso 2025 : le Burkina Faso signe sa 3e victoire d’étape à Garango

Garango, 30 oct. 2025 (AIB)-Le coureur burkinabè Mahamadi Ilboudo a remporté jeudi, la 7e étape du Tour international du Faso entre Guiba et Garango (71,630km), signant du même coup, la 3e victoire d’étape sur 7, du Burkina Faso dans cette course cycliste.
Les voyants étaient au vert pour les sprinters pour cette 7e étape, la plus courte de la compétition. Le seul point chaud de Niaogho au kilomètre 44,200, a vu la victoire du Belge De Boes Timmy, celui-là même qui s’est imposé à Po, la veille.
Après ce point chaud, le peloton est resté groupé et calme jusqu’aux 15 derniers kilomètres oû 8 hommes dont 2 Burkinabè et 6 autres nationalités, ont décidé de prendre leur destin en main. Ils creusent d’abord 37, puis 45 secondes avec le peloton.
Le maillot jaune Paul Daumont, escorté par son lieutenant Saturnin Yaméogo sont au marquage sur El Alouani, le 2e au classement général et Yaxano Smet, classé 3e. La porte était donc ouverte à ceux qui ménacent moins le maillot jaune.
C’est dans cette situation que le Burkinabè Mahamadi Ilboudo qui était parmis les échappés, place une attaque des plus ravageuses à près de 1km de l’arrivée et dépose tous ses 7 autres concurrents pour jubiler sur la ligne d’arrivée. Le Malien Siriki Diarra qui avait suivi le mouvement de l’attaque d’Ilboudo, s’empare de la 2e place, laissant la 3e place au Burkinabè Soumaila Ilboudo.
Le maillots jaune de leader et vert, restent toujours sur les épaules de Paul Daumont à 21 minutes du Marocain El Alouani Driss et à 31 minutes du Belge Yaxano Smet. Saturnin Yaméogo du Burkina Faso est 4e au général avec 41 secondes de retard sur le maillot jaune.
Le maillot rose des sprints intermédiaires est revenu au Belge De Boes Timmy de la Team Flanders.
Mahamadi Ilboudo a réalisé une bonne moyenne, la plus intéressante de la compétition depuis son début, à l’arrivée (47,245km/h) de l’étape.
La 8e étape, 2e distance la plus courte de la compétition, sera courrue entre Tenkodogo et Zorgho (75,5km). C’est encore une distance favorable aux sprinters.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Nahouri : Des activités sportives collectives placées sous le signe de la convivialité au lycée départemental de Zecco

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Nahouri : Des activités sportives collectives placées sous le signe de la convivialité au lycée départemental de Zecco

Pô, 30 oct. 2025 (AIB)-La communauté éducative du lycée départemental de Zecco, dans la province du Nahouri, a organisé ce mercredi 29 octobre 2025, des activités sportives collectives. Ces activités marquent le retour des activités sportives collectives dans ledit établissement.

C’est par un cross à travers les artères de la ville de Zecco, suivi d’une séance d’aérobic que la communauté éducative du Lycée Départemental de Zecco, a lancé, le mercredi 29 octobre 2025, ses activités 2025-2026.

Les participants se sont retrouvés autour des terrains pour des matchs de football, de volleyball, ainsi qu’une partie de jeu de pétanque.

Cette activité, qui a mobilisé l’ensemble de la communauté éducative, a été encadrée par les professeurs d’Education physique et sportive (EPS) dudit établissement et aussi leurs collègues venus de Guelwongo et Ziou.

Le proviseur, Isidore Douamba, tout en saluant la communauté éducative du lycée départemental et la tenue effective de cette activité, a invité les acteurs de l’éducation à rester mobiliser tout au long de l’année scolaire afin de relever les défis qui se présenteront à eux.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Zecco, Etienne Sanglan, a exhorté les participants à maintenir cette dynamique de participation aux animations sportives, pour avoir toujours « Un esprit sain dans un corps sain », condition essentielle pour un bon apprentissage.

L’autorité communale a aussi invité la communauté éducative de Zecco à garder à l’esprit le thème des journées nationales d’engagement patriotique et participation citoyenne qui est :  » «L’ordre et la discipline : je m’engage» », afin d’accompagner la dynamique du président du Faso.

Rendez-vous est désormais pris tous les mercredis pour les animations sportives.

Agence d’information du Burkina

HKO/HB/OO

Kénédougou/Direction provinciale en charge de l’Education primaire : Faustin Sanou inscrit son mandat sous le signe de la continuité 

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Kénédougou/Direction provinciale en charge de l’Education primaire : Faustin Sanou inscrit son mandat sous le signe de la continuité 

Orodara, le 30 oct. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a installé, ce jeudi 30 octobre 2025 à Orodara, le nouveau directeur provincial en charge de l’Education primaire du Kénédougou, l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Faustin Sanou. Il a placé son mandat sous le signe de la continuité et de la collaboration.

Nommé en conseil des ministres du 9 octobre 2025, l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, Faustin Sanou, prend désormais les rênes de la direction provinciale, ce jeudi 30 octobre 2025 à Orodara. Il succède à Pié Coulibaly, qui aura passé trois années à la tête de cette structure éducative.

L’ancien directeur provincial, Pié Coulibaly, a dressé le bilan de son mandat, marqué par un contexte sécuritaire difficile.

Malgré les défis, il a salué les efforts des acteurs de l’éducation qui ont su faire du Kénédougou un bastion de l’excellence scolaire.

« Si l’excellence est un devoir pour nos guerriers de l’éducation, la reconnaissance de leur mérite demeure aussi un devoir pour l’administration scolaire et générale », a déclaré M. Coulibay, avant de présenter ses excuses à toute personne qu’il aurait pu offenser durant sa mission.

Pour sa part, le nouveau directeur provincial, Faustin Sanou, a placé son mandat sous le signe de la continuité et de la collaboration.

Il a réaffirmé son engagement à poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur, tout en comptant sur la contribution de l’ensemble des acteurs éducatifs pour relever les défis du secteur dans la province.

Le directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Guiriko, Soilliou Karantao, ainsi que le Haut-commissaire du Kénédougou, Saïdou Sakira, ont félicité les deux responsables.

Ils ont encouragé Pié Coulibaly, pour le travail abattu et ont souhaité plein succès à Faustin Sanou dans ses nouvelles fonctions.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/oo

Sandbondtenga/Montée des couleurs : Les personnes âgées réaffirment leur attachement aux valeurs républicaines

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Sandbondtenga/Montée des couleurs : Les personnes âgées réaffirment leur attachement aux valeurs républicaines

Kaya, 30 oct. 2025 (AIB) – La place du gouvernorat de Kaya a abrité, jeudi, la cérémonie solennelle de montée des couleurs nationales. Présidée par la secrétaire générale de la région des Koulsé, Bernadette Adenyo/Sermé, cette cérémonie a rassemblé un public majoritairement composé de personnes âgées issues de diverses organisations locales.

À cette occasion, les personnes âgées, fortement mobilisées, ont réaffirmé leur attachement aux valeurs patriotiques et à l’unité nationale.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de l’initiative du gouverneur des Koulsé, le colonel-major Blaise Z. Ouédraogo, qui consiste à dédier chaque dernier jeudi du mois à une couche socio-professionnelle de la région pour procéder à une montée solennelle des couleurs nationales.

Selon la secrétaire générale de la région, cette initiative vise à impliquer chaque citoyen dans le rituel de la montée du drapeau.

« Nous savons tous l’importance du drapeau dans notre pays, surtout dans ce contexte sécuritaire où chacun de nous doit porter ce pays sur ses épaules, à travers ses actions et ses propos quotidiens », a-t-elle souligné.

Mme Adenyo/Sermé a également mis en exergue le rôle et la place incontournables des aînés dans le développement social et communautaire du Burkina Faso.

Cette cérémonie a constitué un moment de ressourcement pour les personnes du troisième âge, qui ont exprimé leur gratitude au président du Faso pour cette initiative de civisme et de patriotisme.

Le président du conseil provincial des personnes âgées de Sandbondtenga, Foulou Naaba, a indiqué que cette montée des couleurs représente une occasion pour les aînés de montrer aux jeunes qu’ils doivent suivre les traces laissées par leurs devanciers pour bâtir une nation forte et solidaire.

Il a enfin exhorté les jeunes générations à nourrir davantage d’amour pour le Burkina Faso, à travers leurs actes et leurs paroles.

Agence d’Information du Burkina
AIO/bak

Poni : Un poste de police moderne inauguré à Galgouli par l’OIM et le ministère de la Sécurité

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Poni : Un poste de police moderne inauguré à Galgouli par l’OIM et le ministère de la Sécurité

Galgouli, 29 oct. 2025 (AIB) – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le ministère de la Sécurité ont inauguré, mercredi, un nouveau poste de police frontière à Galgouli (commune de Kampti), dans la région du Djôrô, à la frontière avec la Côte d’Ivoire. La cérémonie a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Sécurité, Emmanuel W. Zongo, en présence d’une délégation de l’OIM, de la haute hiérarchie policière nationale et des autorités locales.

Réalisé par l’OIM dans le cadre du programme « Gouvernance de la migration et des frontières », le bâtiment moderne et entièrement équipé est doté du système MIDAS (Migration Information and Data Analysis System), une technologie de pointe pour la gestion et l’analyse des flux migratoires.

À cette occasion, l’OIM a remis au ministère de la Sécurité 5 véhicules de patrouille et 10 kits mobiles MIDAS, destinés à renforcer la mobilité et l’efficacité opérationnelle des forces de sécurité sur le terrain.

Le directeur de cabinet, Emmanuel W. Zongo, a salué une coopération exemplaire qui traduit la volonté du gouvernement et de ses partenaires « de rendre nos frontières plus sûres et plus humaines ». Il a remercié l’OIM pour son appui constant dans la modernisation des services de police des frontières.

« Au-delà de l’ouverture d’une infrastructure importante, nous célébrons aujourd’hui le fruit d’un partenariat solide et durable entre le gouvernement du Burkina Faso et l’Organisation internationale pour les migrations », a déclaré le commissaire divisionnaire de police Emmanuel W. Zongo.

Pour sa part, le coordinateur de l’OIM, Ousmane Niang, représentant la cheffe de mission, a réaffirmé l’engagement de l’organisation à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de gouvernance migratoire et de sécurisation des zones frontalières.

« Ce poste de Galgouli constitue la matérialisation d’une ambition forte à savoir contribuer de manière durable à la sécurisation du territoire national tout en renforçant la gestion des flux migratoires. C’est là un témoignage clair de l’engagement renouvelé de l’OIM aux côtés du gouvernement du Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Le président de la délégation spéciale de Kampti, Massahiba Aimé Soulama, a également exprimé sa gratitude pour ce don, qu’il a qualifié de « bouffée d’oxygène pour la sécurité et le développement local ».

Selon l’OIM, 8 postes de police frontières ont déjà été construits ou réhabilités dans le cadre de ce programme, et plusieurs forages d’eau ont été réalisés au profit des communautés riveraines. Ces investissements visent, selon l’organisation, à favoriser une meilleure intégration des services de sécurité dans les localités frontalières.

Agence d’Information du Burkina
HN/bak

Comoé: Les leaders communautaires s’engagent à bouter hors des Tannounyan les pratiques de l’excision et du mariage précoce

Comoé: Les leaders communautaires s’engagent à bouter hors des Tannounyan les pratiques de l’excision et du mariage précoce

Banfora, 28 oct. 2025 (AIB) – Les responsables coutumiers, religieux (catholiques, évangéliques et FAIB), des organisations de femmes et de jeunes de la région des Tannounyan ont pris, mardi à Banfora, l’engagement pour l’abandon des pratiques de l’excision et du mariage d’enfants au cours d’une cérémonie organisée par l’ONG Children Believe, en partenariat avec l’OCADES/Banfora.

Au nom de leurs communautés respectives, les représentants ont fait des déclarations publiques pour l’abandon définitif de l’excision et du mariage d’enfants dans la région des Tannounyan.

Tour à tour, chaque leader a condamné avec fermeté ces pratiques néfastes avant de prendre solennellement l’engagement de les éradiquer.
Ils se sont également engagés à veiller à ce qu’aucun enfant ne soit victime de ces pratiques dans les Tannounyan.

Selon Monseigneur Lucas Kalifa Sanou, évêque de Banfora, l’OCADES Caritas/Banfora est un instrument de la pastorale sociale de l’Église catholique qui s’investit depuis sa création dans la lutte contre l’excision et le mariage d’enfants.

Il a saisi l’occasion pour saluer et remercier ses partenaires, Children Believe et l’UNICEF, qui accompagnent l’OCADES Caritas/Banfora à travers le projet Yiriwali.

Le secrétaire général de la province de la Comoé, Marcel Zanré, représentant le haut-commissaire, a indiqué que la lutte contre le mariage d’enfants, l’excision et les violences faites aux enfants nécessite des actions collectives et individuelles dans les différentes communes.
Il a lancé un appel à tous pour des actions vigoureuses afin de barrer la route à ces « pratiques monstrueuses ».

M. Zanré a également invité les autorités communales, religieuses et coutumières, les partenaires au développement, la société civile et les services techniques déconcentrés de l’État à poursuivre la lutte contre le mariage précoce, l’excision et toute autre pratique portant atteinte aux droits des femmes et des jeunes filles.

Pour la représentante de Children Believe, Olivia Traoré/Bangré, l’objectif de cette déclaration est « d’impliquer et de responsabiliser davantage les communautés et leurs leaders dans la lutte contre les mariages d’enfants et les mutilations génitales féminines (MGF), à travers l’engagement public qu’ils ont pris ».

La cérémonie a aussi permis au projet d’offrir des kits scolaires et 70 vélos aux élèves vulnérables.

Pour rappel, Children Believe, en partenariat avec l’OCADES Banfora et avec l’appui financier de l’UNICEF, met en œuvre le projet Yiriwali, qui vise à renforcer l’autonomisation des femmes et des jeunes ainsi qu’à lutter contre les mutilations génitales féminines (MGF) et le mariage d’enfants dans la région des Tannounyan.

Agence d’information du Burkina
MY/bak

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