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Bam : Un nouveau Directeur provincial à la tête de l’enseignement primaire

Bam : Un nouveau Directeur provincial à la tête de l’enseignement primaire

Kongoussi, (AIB)- Un nouveau Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam, en la personne de Naba Ilboudo   a été officiellement installé dans ses fonctions   le 13 mai 2024 par le secrétaire général de la province du Bam, Karim Ouédraogo.

L’inspecteur de l’Enseignement primaire et de l’Education non formelle Naba Ilboudo a été installé le 13 mai 2024 comme Directeur provincial de l’Education préscolaire primaire et non formelle (DPEPPNF) du Bam en remplacement de P. Canut Blaise Syan, décédé le 22 mars 2024 des suites de maladie.

Dans son allocution, monsieur Naba a remercié les responsables du ministère en charge de l’Education nationale pour l’avoir confié cette responsabilité.

Il a ensuite rendu un vibrant hommage au défunt qui de son avis est tombé sur le champ de la lutte contre l’ignorance.

Il a également   exprimé sa gratitude à Djackaridja Sawadogo, Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Kongoussi 1 qui assurait l’intérim.

Monsieur Ilboudo a terminé ses propos en exhortant ses futurs collaborateurs à l’accompagner pour la réussite de sa mission.

 

Le Directeur régional de l’Education préscolaire primaire et non formelle du Centre-Nord Moussa Ouédraogo a pour sa part félicité monsieur Ilboudo, avant d’indiquer qu’il prend service au Bam à un moment où de nombreuses instances comme l’examen de certification non formelle, l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et le concours d’entrée en classe de 6e sont en attente. Il lui a conseillé de se mettre au travail pour relever les différents défis.

Après l’avoir installé dans ses fonctions de Directeur provincial, le secrétaire général de la province du Bam Karim Ouédraogo lui a souhaité plein succès.

En rappel, Naba Ilboudo a été nommé en conseil des ministres du 8 mai 2024. Titulaire d’un master 2 en sciences de l’Education option politique éducative obtenu à l’Université Norbert Zongo, il était chef de service de l’Education non formelle à la DPEPPNF du Boulkiemdé à Koudougou.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

« L’école française, une arme de destruction massive », écrivain sénégalais

« L’école française, une arme de destruction massive », écrivain sénégalais

Ouagadougou, 13 mai 2024 (AIB) – Dans son livre, « L’école française : l’arme de destruction massive », l’écrivain sénégalais, Ndiaye Bocar Niang,  critique la manière dont l’éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant selon lui, un système qui favorise l’assimilation plutôt que l’innovation autonome.

Dans sa perspective de remise en cause du savoir imposé par l’école occidentale, le jeune écrivain sénégalais, Ndiaye Bocar Niang, critique  dans son livre intitulé : «L’école française : l’arme de destruction massive», la déconnexion entre les savoirs traditionnels africains et ceux imposés par les systèmes éducatifs occidentalisés, soulignant l’importance de revenir à une connaissance qui valorise l’histoire et la culture africaines, indique le quotidien Sénégal Sud Quotidien sur son site web.

Quant à l’impact du colonialisme sur l’éducation, il critique la manière dont l’éducation, modelée par des influences coloniales, a éloigné les Africains de leurs racines et de leurs langues, promouvant un système qui favorise l’assimilation plutôt que l’innovation autonome, souligne la même source.

Considérant la langue comme vecteur de savoir M. Niang évoque dans le texte, l’importance de valoriser les langues africaines dans l’éducation, pour préserver les cultures et encourager une pensée critique et indépendante.

Dans son pamphlet contre l’école occidentale, l’auteur souligne le rôle crucial des enseignants et des intellectuels africains dans la transmission des connaissances et des valeurs autochtones, tout en critiquant leur formation souvent trop alignée sur des modèles occidentaux.

« Ce livre a été conçu pour revisiter notre propre histoire, celle qui nous redonne des ailes, portant un contenu de fierté, de noblesse et de sagesse pratique. Il met en lumière le présent chaotique qui stabilise le vécu d’un continent ignorant les causes de son immobilisme », ajoute l’auteur.

Le livre de Ndiaye Bocar Niang, « École Française : l’arme de déconstruction massive » a été présenté le 11 mai 2024. Il est composé de 163 pages et édité par la maison LEA Service.

L’auteur, un jeune entrepreneur de 30 ans, s’est dit inspirer de son bref passage à l’école française pour écrire son premier livre.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

Mouhoun : L’Association Déli Fara Mandi fête ses 10 ans sous le signe de la solidarité et la paix

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Mouhoun : L’Association Déli Fara Mandi fête ses 10 ans sous le signe de la solidarité et la paix

Dédougou, (AIB)-L’Association Déli Fara Mandi, des femmes de Dédougou, a célébré le samedi 11 mai 2024 à Dédougou, le 10e anniversaire de son existence sous le thème : « Osons la solidarité pour promouvoir la paix ». Les membres de l’association ont mobilisé la somme de 200 000 F CFA comme contribution à l’effort de paix.

 

La cérémonie des 10 ans d’existence de l’Association Déli Fara Mandi, a eu lieu le samedi 11 mai 2024 à Dédougou, avec comme marraine, la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Hadjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo.

 

Les 48 heures de commémoration ont eu pour objectif de contribuer à la préservation de la cohésion sociale et de la paix à travers le renforcement de la solidarité entre populations hôtes et personnes déplacées internes.

La présidente de l’association, Nadège Drabo, a indiqué que cette commémoration est une marque de reconnaissance envers les actions passées, mais surtout une opportunité de renforcer l’engagement en faveur de la préservation de la cohésion sociale et de la paix dans la belle région de la Boucle du Mouhoun.

« Depuis une décennie, l’association s’est efforcée de promouvoir la solidarité entre les populations hôtes et les personnes déplacées internes. Nous avons été témoins des défis auxquels notre communauté a été confrontée, des luttes et des souffrances endurées par nos concitoyens déplacés de force », a dit Mme Drabo.

Selon elle, l’association a pris l’initiative de tendre la main, d’offrir un soutien et de favoriser l’intégration de ces personnes dans notre société.

Nadège Drabo a souligné qu’en tant qu’association, il y a une responsabilité continue envers la communauté et envers la région de la Boucle du Mouhoun et partant du Burkina Faso.

« Aujourd’hui, nous sommes fiers de constater que nos efforts ont porté leurs fruits. Grâce à notre travail acharné et à la générosité de nos membres et de nos partenaires, nous avons pu apporter une lueur d’espoir à ceux qui en avaient besoin », a poursuivi la présidente de l’association.

Nous avons pu contribuer, a-t-elle ajouté, à la construction d’un environnement propice à la réconciliation et à la coexistence pacifique Nous devons continuer à œuvrer pour la paix, la solidarité et le développement durable.

La secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Hadjara Sandrine Kientéga/Ouédraogo, marraine de la cérémonie, a précisé que la région de la Boucle du Mouhoun est confrontée à des défis en termes de cohésion sociale et de paix.

« Les mouvements de populations, qu’ils soient causés par des conflits, des catastrophes naturelles ou d’autres circonstances, peuvent entraîner des tensions et des divisions », a ajouté Mme Kientéga.

Aux dires de la secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, il est important d’avoir des organisations telles que Deli Fara Mandi, qui s’efforcent de rassembler les communautés et de favoriser la compréhension mutuelle.

Elle a en outre invité les acteurs locaux, les décideurs politiques, les entreprises et les citoyens à soutenir l’Association Deli Fara Mandi dans ses efforts.

« Que ce soit par le biais de dons financiers, de services volontaires ou de partenariats stratégiques, nous pouvons tous contribuer à renforcer leur capacité à réaliser leur noble mission » a-t-elle conclu.

Une causerie débat a été organisée sur le thème : « contribution des femmes à la promotion de la cohésion sociale et la paix », avec pour objectif d’informer et de sensibiliser les femmes sur leur implication à la promotion d’une paix durable et de la cohésion sociale dans leur communauté.

Les membres de l’association ont mobilisé la somme de 200 000 F CFA comme contribution à l’effort de paix.

 

L’association Déli Fara Mandi a été créée en mars 2013 par un groupe de femmes soucieuses de la situation de la femme en général et de celle de Dédougou en particulier.

 

Elle intervient dans le domaine de l’autonomisation économique des femmes, de la promotion de la bonne entente, la solidarité et la cohésion sociale.

Agence d’information du Burkina

 

SB/hb/bz

 

Opération ville propre: La cour du lycée municipal Nioko 1 assainie

Opération ville propre: La cour du lycée municipal Nioko 1 assainie

Ouagadougou, (AIB)-L’association russo-burkinabè « African Initiative » a organisé une journée de salubrité le mardi 14 mai 2024 au lycée municipal Nioko 1 de Ouagadougou. Cette journée de salubrité dénommée « Opération Ville Propre » vise à assainir l’environnement de certains secteurs et établissements d’enseignement de la ville de Ouagadougou.

Elèves et enseignants du lycée municipal Nioko 1 de Ouagadougou se sont unis le mardi 14 mai 2024 pour une journée de salubrité. Cette journée organisée en partenariat avec African Initiative à travers « l’opération ville propre » a pour objectif d’assainir le cadre de vie et d’étude des élèves.

« Nous avons profité passer un message à l’endroit des élèves pour que chacun à son niveau puisse être responsable vis-à-vis de l’environnement » a expliqué Ayo Soumaïla Azenwo, président de l’association russo-burkinabè African Initiative.

Munis de balaies, râteaux, machettes et de brouettes les élèves se sont attelés à nettoyer la cour de leur établissement.

« Nous organisions avant des journées de salubrité mais ce n’était pas avec un tel engouement. L’accompagnement d’African Initiative mobilise davantage et booste un peu plus ce que nous avons l’habitude de faire », a déclaré Pascaline Kafando, proviseur du lycée.

Selon elle, African Initiative est « «la bienvenue pour cette activité de salubrité ».

L’engagement était bien visible chez tous les acteurs. Tous les coins et recoins de l’établissement ont été minutieusement nettoyés par les élèves.

Pour Nestor Nadinga, délégué général du lycée municipal Nioko 1, « cette journée est intéressante pour nous car elle nous a permis d’assainir notre lycée. Je remercie beaucoup African Initiative » a t-il laissé entendre.

Le bureau de l’association des parents d’élèves qui était représenté à cette journée de salubrité a salué l’engagement de tous les acteurs.

« J’invite les gens à suivre votre exemple en accompagnant les élèves parce l’avenir du pays dépend de l’avenir des enfants » explique Issa Ouédraogo, parent d’élève.

Chaque semaine African Initiative organise une « opération ville propre » dans la ville de Ouagadougou. Elle apporte du matériel pour faciliter ces opérations de salubrité.

« African Initiative s’est donnée pour tâche d’accompagner tous ceux qui ont le plaisir d’assainir leur milieu. Nous sommes là chaque jour pour accompagner ceux qui s’engagent à le faire », explique Ras Afriyam Dandi d’African Initiative.

En rappel, African Initiative est une association russo-burkinabè créée en 2023 dans le but de promouvoir l’amitié entre le peuple russe et le peuple burkinabè.
Agence d’information du Burkina

Kourweogo/Valorisation des coutumes et traditions : Le tansaob raaga célébré à Boussé

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Kourweogo/Valorisation des coutumes et traditions : Le tansaob raaga célébré à Boussé

Boussé, (AIB)- Le Tansaob naaba de Boussé a célébré le 11 mai 2024 à Boussé, la 2e édition de sa fête coutumière, appelée « tansaob raaga », sous le thème « Culture et cohésion sociale dans un contexte d’insécurité : recours à la tradition pour un monde de paix ».

 

Libation, procession à travers la ville, prestations artistiques et compétions de tirs à l’arc, ont constitué le menu de la 2e édition du «tansaob raaga », le 11 mai 2024 à Boussé.

Jadis commémoré par le seul cercle familial des « tansaoba », le marché dédié au clan des guerriers de Boussé, prend l’allure d’une grande fête au fil des années.

Selon un membre du clan, Issiaka Kinda, l’objectif de cette célébration annuelle est de rendre hommage aux ancêtres, de solliciter leur bienveillance et leur intercession auprès du créateur pour la sauvegarde de la paix dans la communauté, la santé et une bonne campagne hivernale.

L’évènement parrainé par Waogdg Razang Naaba Poulma, PDG des caves Poulma, assisté de Moustapha Souili, opérateur économique, a  connu également la présence des autorités administratives coutumières, religieuses et des ressortissants de Boussé résidant à l’extérieur.

Le chef du clan des Tansaoba a rendu hommage aux dignitaires de la communauté moaga.

Il a aussi salué l’ensemble des garants et de tous ceux qui œuvrent à la conservation et la promotion de la tradition et des coutumes dans leurs diversités au Burkina Faso.

Chef VDP de la commune de Boussé, le tansaoba, a invoqué les mânes des ancêtres afin qu’ils veillent sur les forces combattantes sur le terrain de la lutte contre l’hydre terroriste.

Pour finir, il a réaffirmé son soutien au gouvernement de transition pour les initiatives et les efforts consentis pour la reconquête de l’intégrité territoriale et la restauration de la dignité nationale.

Au nom des parrains, Moustapha Souili, est revenu sur l’importance de l’évènement.

Pour lui, cette activité donne à la fois l’occasion de magnifier les  devanciers et d’encourager les jeunes générations à s’inspirer des valeurs culturelles comme repère.

Car, a-t-il dit, pour pouvoir appréhender l’avenir avec assurance, il faut savoir d’où l’on vient.

Pour le directeur provincial en charge de la Culture au Kourwéogo, Drissa Sidibé, cette manifestation culturelle s’inscrit en droite ligne de la politique nationale de  promotion des  valeurs ancestrales.

 

Il a estimé que la mise en valeur de l’arsenal de guerre des archers du moogo à savoir l’arc, la flèche et la sagaie contribue à mieux faire connaitre ce pan du patrimoine national.

 

Les participants à la compétition de tirs à l’arc ont reçu les encouragements des autorités.

 

Rendez-vous est pris pour l’acte 3 du «  tansaob raaga » en 2025.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/bz

 

 

 

40e anniversaire du quotidien Sidwaya : Thomas Sanon, fidèle compagnon du journal depuis 30 ans

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40e anniversaire du quotidien Sidwaya : Thomas Sanon, fidèle compagnon du journal depuis 30 ans

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Une délégation des éditions Sidwaya, avec à sa tête le directeur commercial et marketing, Moussa Congo, représentant la directrice générale (DG), a rendu une visite à Thomas Sanon, un fidèle lecteur du quotidien Sidwaya, le jeudi 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. L’objectif de cette visite était de traduire la reconnaissance de la Maison commune à ce fidèle lecteur. Elle s’inscrit dans le cadre des activités du 40e anniversaire du quotidien Sidwaya.

Depuis les années 1990 à aujourd’hui, cela fait plus de 30 ans que l’ancien maintenancier de la SOFITEX à la retraite Thomas Sanon est toujours resté fidèle au journal Sidwaya.

En effet une délégation des Editions Sidwaya est allée à sa rencontre au secteur 15, le jeudi 2 mai 2024, à son domicile à Bobo-Dioulasso. Lors de cette visite, la délégation a traduit sa reconnaissance au fidèle lecteur du quotidien d’Etat.

« Cette visite répond à la responsabilité de Sidwaya, en tant qu’une presse publique et engagée dans le traitement des informations au profit de tous les Burkinabè », a laissé entendre le directeur commercial et marketing Moussa Congo.

Selon le représentant de la directrice générale, l’ensemble du personnel de Sidwaya est reconnaissant des lecteurs du journal Sidwaya, et s’investit à les satisfaire au quotidien.

Thomas Sanon est un exemple et une source d’inspiration du personnel de Sidwaya, aux dires du représentant de la directrice générale.

« Nous sommes motivés de savoir qu’il y a des gens qui lisent le journal Sidwaya tous les jours », a-t-il affirmé.

Pour le retraité Thomas Sanon, son amour pour la lecture a commencé dans son lieu de travail.

« Je suis parti un jour au service et j’ai vu des journaux sur la table et j’ai commencé à les feuilleter. Aussitôt j’ai vu qu’il y avait de bonnes informations », a-t-il expliqué.

A l’en croire, son abonnement au quotidien d’Etat est dû à la fiabilité des informations transmises au quotidien par le journal.

« J’ai choisi Sidwaya, pour avoir des informations vraies, exclues de doute et à temps », a signifié le fidèle lecteur.

A écouter Thomas Sanon, depuis les années 1990 il a accès au journal Sidwaya sans difficulté.

« Rien ne m’empêche, je fais tous pour avoir mon journal », a-t-il signifié.

Pour faire face aux défis du journal papier dû à l’avènement des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), le directeur commercial et marketing, Moussa Congo, a rassuré son lecteur que tous les dispositifs sont mis en œuvre pour pouvoir faire vivre le journal.

Les produits tels que Sidwaya numérique et bien d’autres ont permis de diversifier les canaux d’information pour permettre aux lecteurs d’être toujours informés.

« En plus du journal papier, nous avons développé d’autres canaux d’information permettant de répondre aux exigences du moment et qui sont très fiables », a-t-il confié.

Des initiatives que Thomas Sanon a appréciées. Cependant, le vieux lecteur du quotidien d’Etat tient à son journal papier. Il ne compte pas s’en séparer pour une conversion au journal numérique de sitôt.

« C’est devenu une habitude chaque soir, il faut que je feuillette mon journal avant de dormir », a-t-il insisté.

Pour marquer d’une pierre blanche cette visite, la délégation des Editions Sidwaya a remis à Thomas Sanon des cadeaux composés essentiellement des journaux et des kits pour de nouveau lui témoigner la reconnaissance de la Maison commune.

Thomas Sanon s’est dit satisfait de ce geste et compte rester toujours un fidèle lecteur de Sidwaya.

Selon Moussa Congo, la lecture traverse des périodes difficiles, il faut que les jeunes générations comprennent qu’on nourrit l’esprit grâce à la lecture.

Agence d’information du Burkina

BS/hb/bz

Soutien à la transition : Les « wayiyans » de Gaoua pour une prolongation

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Soutien à la transition : Les « wayiyans » de Gaoua pour une prolongation

Poni, (AIB)-A l’initiative de la Coordination  régionale des associations de la veille citoyenne (CRAVC) du Sud-Ouest, une marche-meeting a été organisée le samedi 11 mai  2024 à Gaoua, pour soutenir le Président  de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. A l’occasion, les manifestants ont appelé à la prolongation de la transition.

Les « wayiyans » de la région du Sud-Ouest ont pris d’assaut la place de la Nation de Gaoua, lieu de rassemblement des manifestants pour exprimer leur soutien aux autorités de la Transition, notamment au chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré pour les « nombreux sacrifices » consentis dans la lutte contre le terrorisme.

Venus des quatre provinces de la région (Le Poni, la Bougouriba, le Noumbiel et le Ioba) les manifestants ont réclamé la prolongation de la transition.

Partis de la Place de la Nation, les manifestants, pancartes et banderoles en mains avec des messages de soutien au Président de la Transition, Ibrahim Traoré, ont parcouru des artères de la ville, avant de rallier la Place de la Nation pour leur meeting.

« Nous sommes à la place de la Nation pour apporter notre soutien au Président Ibrahim Traoré et lui montrer notre détermination à le soutenir dans ses projets  et ses initiatives », a laissé entendre le coordinateur régional des associations de la veille citoyenne du Sud-Ouest, René Hien.

Pour eux, l’organisation des élections n’est pas à l’ordre du jour.  La région veut une continuité de la transition qui, selon M. Hien,  travaille d’arrache-pied pour ramener la quiétude au Burkina Faso.

Le président, a-t-il poursuivi, est arrivé au pouvoir pour une raison précise : le retour de la stabilité.

« Nous interpellons la communauté internationale et les valets locaux que quoiqu’ils fassent notre président  IB doit rester au pouvoir jusqu’au retour de la sécurité », a-t-il prévenu.

Adama Da, un manifestant s’est réjoui de la l’arrivée du président au pouvoir. Depuis son arrivée, a-t-il indiqué, le département de Djigoué (Province du Poni) longtemps martyrisé pendant des années a été libéré.

C’est pourquoi Adama Da a dit encourager le président à poursuivre  sa mission jusqu’à  la reconquête de l’intégrité  du territoire.  Des chefs de canton ont aussi apporté leur soutien au président Ibrahim Traoré. Parmi lesquels, le chef de canton de Gaoua, Bifité II.

Pour lui, Ibrahim Traoré est une fierté pour le Burkina Faso. « Aujourd’hui, il est en train de sauver le pays », foi du chef de canton, qui a appelé tous les Burkinabè à l’accompagner dans sa mission.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

Direction régionale de la Police nationale du Sud-Ouest : Valentin Kaboré prend le commandement  

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Direction régionale de la Police nationale du Sud-Ouest : Valentin Kaboré prend le commandement  

Poni, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Poni, Lucien Guéguéré, au nom du gouverneur du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, a installé  le commissaire principal de police, Valentin Kaboré dans ses fonctions de Directeur régional de la Police nationale le vendredi 10 mai 2024 à Gaoua.

La région du Sud-Ouest a un nouveau directeur régional de la Police nationale.

Il s’agit du Commissaire principal de police, Valentin Kaboré, jusque-là directeur provincial de la Police nationale du Nahouri.

Nommé en conseil des ministres du 25 avril 2024, Valentin Kaboré a été installé dans ses fonctions par le Haut-commissaire du Poni, Lucien Guéguéré, représentant le gouverneur du Sud-Ouest. M. Kaboré remplace ainsi le commissaire divisionnaire de police Yacouba Ouattara nommé directeur régional de la Police nationale de l’Est.

Le DRPN sortant a passé 16 mois et 20 jours à ce poste.

Le nouveau patron de la Police nationale du Sud-Ouest a traduit sa reconnaissance aux plus autorités et surtout à sa hiérarchie pour la confiance placée en lui.

Conscient du défi à relever, il s’est engagé « à ne jamais trahir cette confiance » en accomplissant la mission qui lui est confiée.

Le directeur régional de la Police du Sud-Ouest entrant a, par ailleurs, félicité son prédécesseur pour tout le travail abattu et a exhorté du même coup, l’ensemble du personnel à l’union, la discipline et le respect mutuel afin de mener à bien leur mission commune.

«(…). Il est temps de vous rappeler que le temps des héros solitaires est révolu. Chacun doit jouer pleinement sa partition pour un objectif commun.  Ne perdez jamais de vue les valeurs de la police qui sont des valeurs d’engagement au service du public, le dépassement de soi, de cohésion et d’esprit d’équipe », a-t-il lancé à ses collaborateurs.

Convaincu de la victoire du peuple burkinabè contre le terrorisme, Valentin Kaboré a invité toute la population du Sud-Ouest, à faire un seul bloc pour faire face aux forces du mal qui endeuillent la Nation.

Pour réussir à bien sa mission, Valentin Kaboré, a sollicité aussi l’accompagnement des autorités administratives et coutumières dans l’exercice de ses fonctions.

Pour sa part, le commissaire divisionnaire de police, Yacouba Ouattara, a adressé ses remerciements à la hiérarchie policière, administrative, coutumière et religieuse et à ses collègues qui l’ont l’accompagné durant son séjour à la tête de la direction régionale de la police nationale du Sud-Ouest.

Pour rappel, après sa formation à l’école Nationale de Police, Valentin Kaboré a occupé des postes de responsabilité dont le dernier était le poste de directeur provincial de la police nationale du Nahouri.

Il est marié et père de quatre enfants.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

Direction régionale de la police nationale des Cascades : Le commissaire divisionnaire Voubi Ziba aux commandes

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Direction régionale de la police nationale des Cascades : Le commissaire divisionnaire Voubi Ziba aux commandes

Banfora, (AIB)-Le secrétaire général de la région des Cascades, Toussaint Méda, a officiellement installé, le nouveau directeur régional de la police nationale des Cascades, Voubi Ziba, le vendredi 10 mai 2024 à Banfora. C’était en présence du directeur de la Police des frontières, le Commissaire divisionnaire de Police, Ardjouma Karama, représentant le directeur général de la Police nationale.

La Direction régionale de la police nationale (DRPN) des Cascades est désormais sous la coordination et le contrôle du commissaire divisionnaire de police Voubi Ziba.

Le désormais DRPN des Cascades remplace à ce poste, le commissaire divisionnaire de police Marc Dakuyo promu contrôleur de police à la  Direction générale.

Voubi Ziba a été installé le vendredi 10 mai 2024 par le secrétaire général de la région des Cascades, Toussaint Méda.

« Vous arrivez dans une région où le climat social est beaucoup apaisé, d’où la nécessité pour vous de vous engager aux côtés des autres forces combattantes de la région pour consolider les acquis », s’est adressé Toussaint Méda au nouveau DRPN des Cascades.

Ainsi, a rappelé M. Méda, toute la région attend du nouveau patron de la direction régionale de la police nationale des Cascades l’engagement dans la collégialité avec les autres chefs de corps militaires et paramilitaires afin de tenir avec efficacité la ligne de front de la région.

Pour ce faire, M. Ziba peut compter, foi du secrétaire général de région, sur la disponibilité du gouverneur des Cascades dans l’exécution de ses missions.

« Notre engagement n’est plus à négocier, car notre objectif commun qui est de barrer la route aux fossoyeurs de la nation est désormais ce qui doit gouverner nos actions de tous les jours », a rassuré le nouveau directeur régional de la police nationale.

Au directeur régional sortant, Marc Dakuyo, Toussaint Méda, lui a rendu un hommage pour avoir joué sa partition dans la coordination les actions des hommes dont il avait la charge sur le terrain.

L’engagement de M. Dakuyo aux côtés des autres forces combattantes, a signifié le secrétaire général de région, a permis à bien d’égard de faire face avec efficacité à l’hydre terroriste dans les Cascades.

Dans cette dynamique, le nouveau DRPN s’est engagé à joindre ses efforts à ceux de ses frères d’armes, et de toute la population pour la stabilité et la sécurité la région des Cascades.

Agence d’information du Burkina

MY/hb/bz

La journée du 15 mai chômée et payée pour la première fois au Burkina

La journée du 15 mai chômée et payée pour la première fois au Burkina

Ouagadougou, 13 mai 2024(AIB)-La journée du 15 mai 2024 a été déclarée chômée et payée sur toute l’étendue du territoire, une première fois au Burkina Faso qui a décidé de consacrer une journée aux coutumes et traditions ancestrales.

Le ministère en charge de la Fonction publique qui donne l’information, appelle toutefois, les secteurs à activités continues, à s’organiser de sorte à pouvoir assurer le travail minimum.

En rappel, le président Ibrahim Traoré a signé un décret dédiant désormais le 15 mai aux coutumes et aux traditions ancestrales.

Selon le gouvernement, cette décision vise à valoriser les religions traditionnelles au même titre que les religions révélées.

Des rites et des conférences publiques sur la spiritualité de plusieurs groupes ethniques au Burkina Faso, sont au programme de cette première célébration.
Agence d’information du Burkina

Passoré : La veille citoyenne réitère son soutien à la Transition

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Passoré : La veille citoyenne réitère son soutien à la Transition

Yako, (AIB)-Le Mouvement les patriotes du Nord (MPN) et la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) section Passoré, ont organisé samedi dernier, une  marche de  soutien aux autorités de la Transition et ont plaidé pour une alliance de tous les Etats du Sahel.

Partis de la place Naba-Djiguèmdé de Yako, en passant par le CMA et le rond-point de la mairie, pour rallier le  point de départ, les marcheurs ont entonné durant leur passage,  l’hymne nationale, un signe, selon eux,  de courage et de combativité , d’engagement et de résilience de nos vaillantes FDS et VDP, engagés dans la reconquête du territoire national.

« A bas la CEDEAO », « Oui à la prolongation de la transition » tels étaient, entre autres, les messages que l’on pouvait lire sur les banderoles et  les  pancartes des manifestants.

A entendre les organisateurs, la marche se veut être une preuve de l’engagement et  de détermination des populations de la province du Passoré à accompagner les autorités de la Transition.

Les différents messages livrés invitaient, entre autres, la communauté internationale à accompagner les actions de reconquête du territoire de l’alliance des  Etats du Sahel.

Pour la représentante des  mouvements de soutien aux autorités de la Transition du Nord, Sanata  Ouédraogo, venue de Ouahigouya, les organisateurs  accompagnent  le chef de l’Etat, le capitaine  Ibrahim Traoré, à travers une marche pour une transition  durable, de paix et de sécurité au Burkina Faso.

« Le capitaine Ibrahim Traoré doit terminer ce qu’il a commencé, c’est-à-dire,  le combat contre les forces du mal et l’acquisition du matériel agricole et militaires. », a-t-elle souhaité.

Mme Ouédraogo a également fait savoir qu’au regard des  acquis engrangés par les autorités de la Transition, il n’est pas nécessaire d’aller aux élections pour le moment.

Le responsable de la coordination nationale de la veille citoyenne du Passoré,  Baba Ouédraogo et ses camarades a précisé que la population de Yako  accompagnera toujours le capitaine Ibrahim  Traoré.

Le coordonnateur du mouvement les Patriotes du Nord a aussi remercié la population du Passoré pour sa grande mobilisation.

Agence d’information du Burkina

ZES/np/ata

Ganzourgou : La DPEPPNF du Ganzourgou fait la promotion de la cantine endogène

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Ganzourgou : La DPEPPNF du Ganzourgou fait la promotion de la cantine endogène

Zorgho, (AIB)- La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Ganzourgou a organisé la journée promotionnelle de la cantine endogène le samedi 11 mai 2024 à la maison des jeunes et de la culture de Zorgho. Placée sous la présidence de la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba, la cérémonie a eu pour marraine la secrétaire permanente de l’Initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Dr Alice Sidibé/Anago.

 

Depuis 2012, la DPEPPNF du Ganzourgou avec l’aide de ses partenaires a initié une journée promotionnelle de la cantine endogène. Cette journée a pour objectif de promouvoir et de valoriser toutes les initiatives communautaires en faveur de la cantine endogène. Pour cette édition, il s’est agi spécifiquement de faire le bilan des champs scolaires et de la collecte des vivres locaux, de sensibiliser les communautés éducatives, d’encourager les meilleures écoles en termes de collecte et de production de champs scolaires et de reconnaitre le mérite des acteurs qui se sont investis dans la réalisation des champs scolaires

Qu’est-ce que la cantine endogène ?

La cantine endogène est une approche visant à garantir une alimentation saine et équilibrée aux élèves tout en favorisant l’autosuffisance alimentaire au niveau des écoles. Contrairement à la cantine scolaire traditionnelle qui dépend souvent de sources externes pour son approvisionnement, la cantine endogène privilégie l’utilisation des ressources locales, telles que les produits agricoles cultivés par les communautés elles-mêmes.

La journée promotionnelle de la cantine endogène a eu pour effet de susciter plus d’engagement des communautés dans la collecte des vivres locaux et l’entretien de champs et jardins scolaires. Pour la campagne 2023, selon le contrôleur provincial des cantines scolaires de la DPEPPNF du Ganzourgou, Emile Kaboré, plus de 300 écoles se sont mobilisées pour collecter des vivres ou entretenir des champs et jardins scolaires, représentant un investissement communautaire estimé à plus de 94 millions de FCFA.

Récompenses et reconnaissances

Au cours de la cérémonie, les écoles les plus méritantes ont été récompensées pour leurs efforts. Des matériels tels que des fûts en plastique, des seaux, des paniers, des bouilloires, ainsi que des bons de semences améliorées et de matériels de jardinage offerts par le Catholic relief services (CRS) ont été remis aux écoles distinguées. Des personnalités qui se sont investies pour la réussite de l’initiative ont reçu des attestations de reconnaissance.

Le contrôleur provincial de la cantine du Namentenga, région du Centre-Nord, Souleymane Zinaba, a livré une communication éclairante sur la cantine endogène. Il a retracé l’historique de la cantine scolaire, analysé l’état de la mise en œuvre de la cantine endogène, et identifié les défis rencontrés ainsi que les pistes de solutions envisagées. Sa présentation a permis aux participants de mieux comprendre les enjeux et les opportunités liés à cette initiative, renforçant ainsi leur engagement à la soutenir et à la développer davantage.

Prenant la parole, la présidente de la cérémonie, Aminata Sorgho/ Gouba et la marraine, a salué la mobilisation des acteurs. Elle a, tout comme la marraine, Dr Alice Sidibé/ Anago,  souligné l’importance de l’implication des communautés locales dans la réussite de la cantine endogène et salué les efforts déployés par tous les acteurs impliqués. « La cantine endogène ne se limite pas à nourrir les corps de nos élèves; elle nourrit également leurs esprits en favorisant un environnement propice à l’apprentissage et à la réussite scolaire», a dit Dr Alice Sidibé/Anago. Elle a mis en avant le rôle de cette initiative dans la création d’un environnement propice à l’apprentissage et à la réussite scolaire.

La Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou, Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana s’est dite satisfaite de la tenue de cette journée. Elle s’est réjouie de la présence des autorités invitées et a félicité les acteurs et remercié tous les partenaires pour leur accompagnement. Pour donner un nouveau souffle aux prochaines éditions, elle a décidé de l’organisation tournante de la cérémonie dans les différentes communes. C’est ainsi que le flambeau a été remis à la commune de Zam pour l’organisation de l’édition 2025 de la journée promotionnelle de la cantine endogène.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Choïgou supervisera le travail du Service fédéral de coopération militaro-technique

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Choïgou supervisera le travail du Service fédéral de coopération militaro-technique

MOSCOU, 13 mai. /TASS/. Le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a précisé que Sergueï Choïgou superviserait le travail du Service fédéral de coopération militaro-technique en tant que secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, mais qu’il n’en serait pas le responsable direct.

« Le secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Sergueï Choïgou, supervisera le travail du Service fédéral de coopération militaro-technique. Il ne s’agit pas de la gestion de ce service », a déclaré M. Peskov.

M. Peskov a rappelé que Dmitri Chougaïev était en charge de ce service.

Conformément au décret signé par le président russe Vladimir Poutine sur la structure des organes du gouvernement, le Service fédéral de coopération militaro-technique est passé sous la compétence du ministère de la Défense à la subordination directe du président russe.

Auparavant, M. Poutine avait nommé M. Choïgou, ministre russe de la Défense depuis 2012, au poste de secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, libérant ainsi de ses fonctions Nikolaï Patrouchev en raison de changement de poste.

Avec TASS

«Etalon en Or 2023» : Tapsoba, Dayo et Ki, en lice pour «le graal» en football

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«Etalon en Or 2023» : Tapsoba, Dayo et Ki, en lice pour «le graal» en football

Ouagadougou, 13 mai 2024 (AIB)- Le comité d’organisation de la 2e édition de « Etalon en or» a dévoilé lundi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, les noms des 3 finalistes nominés (Edmond Tapsoba, Issoufou Dayo et Stéphane Ki) pour remporter le trophée dans la catégorie football et les nominés dans les disciplines associées, a-t-on constaté.

Edmond Tapsoba du Bayer 04 Leverkusen (Allemagne), Issoufou Dayo de RS Berkane (Maroc) et Stéphane Aziz Ki du club Young africains (Tanzanie), sont les footballeurs internationaux burkinabè en lice pour remporter «l’Etalon en or édition 2023», a révélé le comité d’organisation.

L’information a été rendue publique lundi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse par le comité d’organisation qui dit être à pied d’œuvre pour la réussite de l’évènement qui va se dérouler le 13 juin 2024 dans la salle Canal olympia Ouaga 2000.

Selon le superviseur général, Adama Salambéré, cette année «le curseur sera mis très haut» pour l’organisation de l’évènement, avec à la clé, des innovations majeures.

Outre le trophée «Etalon en or» football et «Etalon en or» disciplines associées, le comité scientifique décernera cette année le prix «Burkindi», réservé exclusivement aux femmes qui se sont distinguées dans leur discipline sportive, le trophée Noufou Ouédraogo pour la solidarité destiné aux internationaux pour leurs actions caritatives et de solidarité auprès de populations vulnérables.

Des prix spéciaux seront remis aux footballeurs Burkinabè vainqueur cette saison de leur championnat respectif, a ajouté Adama Salambére.

Créé en 2023 par le journaliste Lassina Sawadogo à travers sa page Facebook Lassina Sawadogo officiel, «Etalon en or» est une initiative qui vise à combler un vide en offrant une visibilité aux sportifs burkinabè, toutes disciplines confondues. Il a pour slogan « faire briller l’étoile du Faso dans le monde». La première édition, dans la catégorie football a été remportée par Issoufou Dayo, le défenseur burkinabè et capitaine de la RS Berkane, vainqueur de la coupe CAF.

Au niveau des disciplines associées c’est le triple sauteur burkinabè et champion du monde Hugues Fabrice Zango qui est le détenteur du trophée.
Agence d’information du Burkina
YOS/AS/ATA

 

 

 

Namentenga/Education : La journée de l’écolier célébrée sous le signe de la résilience 

Les chefs de circonscriptions d'éducation de base

Burkina-Namentenga- Célébration-Journée

Namentenga/Education : La journée de l’écolier célébrée sous le signe de la résilience 

Boulsa, (AIB)-  La 1ere édition de la journée de l’écolier a été célébrée le samedi 11  mai 2024 à Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga sous le signe de la résilience de la communauté éducative. La cérémonie patronnée par le haut-commissaire de la province, Adama Conseiga a été placée sous le thème « Sport et culture, facteurs d’intégration sociale et scolaire de l’élève déplacé interne ».

 La province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord a célébré la 1ere  édition de la journée de  l’écolier le samedi 11 mai 2024  à Boulsa, sous  le signe de la résilience de la communauté éducative.

 Le haut- commissaire, Adama Conseiga a salué les multiples efforts des acteurs éducatifs consentis sur le terrain  et a félicité  les partenaires pour leurs soutiens indéfectibles en faveur de l’éducation.

La cérémonie placée sous le thème «Sport et culture, facteurs d’intégration sociale et scolaire de l’élève déplacé interne » a été une occasion pour récompenser les lauréats au plan culturel et sportif.

 La journée a été ponctuée, entre autres, par un marathon et des prestations culturelles. La cour de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPPNEF)  a été assainie et la communauté  éducative a porté le Faso Dan Fani, en prélude à la journée de l’écolier.

 Au terme de la cérémonie, les représentants des circonscriptions d’éducation de Base (CEB) ont montré leur savoir-faire. C’est ainsi que les écoliers ont mis en exergue leurs talents artistiques en  théâtre, en danse, en poèmes et en contes conformément au thème retenu au grand bonheur des nombreux spectateurs.

Le préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Boulsa, Issiaka Sangla, le DPPNEF, Ouiraogo Bernard Kaboré, la représentante du parrain Sawadogo Ramata ont  tous salué l’initiative et ont encouragé les acteurs.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a remercié tous ceux qui ont facilité la célébration de la 1ère édition, à travers leurs diverses contributions malgré le contexte sécuritaire  du pays.

M. Conseiga a assuré que cette résilience est une victoire contre les ennemis. Il a également rendu un vibrant hommage aux Forces combattantes qui abattent un grand travail sur le terrain.

Le rendez-vous est pris en 2025 pour la deuxième édition de la journée de  l’écolier.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 Sissili/Coopération sud-sud : Des élèves ghanéens au Lycée municipal de Léo pour une collaboration fructueuse

Burkina-Sissili-Coopération

 Sissili/Coopération sud-sud : Des élèves ghanéens au Lycée municipal de Léo pour une collaboration fructueuse

Léo, (AIB)- Une délégation des élèves du Kanton senior high school de Tumu du Ghana, conduite par le proviseur dudit établissement, Emmanuel Naa-i a effectué le vendredi 10 mai 2024, une visite au lycée municipal de Léo pour le renforcement de la coopération sud- sud.

La délégation ghanéenne a été accueillie à son arrivée, à la mairie de Léo par le proviseur du lycée municipal de Léo (LML), Yemdaogo Pierre Nikiéma et ses collaborateurs.

Après les salutations d’usages avec le 2e vice-président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Léo, représentant le Président de la délégation spéciale (PDS), les hôtes ont été ensuite conduits au lycée municipal pour la rencontre d’échanges où  une  grande mobilisation attendait la délégation ghanéenne.

Ce sont, entre autres, des élèves, du  représentant de l’autorité communale, du Directeur provincial de l’enseignement post-primaire et secondaire (DPEPS), des parents d’élèves et des représentants des autres établissements.

Le proviseur du lycée municipal de Léo, Yemdaogo pierre Nikiéma, a pour sa part, souhaité la bienvenue  à ses hôtes.  M. Nikiéma a traduit toute sa joie tout en exhortant que cette collaboration se renforce davantage pour le bonheur des élèves burkinabè et ghanéens.

« Dans un contexte mondial, en pleine mutation, marqué par l’évolution des alliances, la collaboration sud- sud apparaît comme un moyen sûr, une panacée incontournable pour les échanges culturelles viables, en l’occurrence le savoir, les connaissances théoriques et pratiques », a-t-il soutenu.

Selon lui, cette visite s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre son établissement et le Kanton senior high school de Tumu du Ghana.

Le head-master du Kanton sénior High school de Tumu,Emmanuel Naa-i a,  au nom de sa délégation, exprimé toute sa joie pour l’accueil chaleureux dont ils ont  bénéficié.

L’occasion a été donnée pour les élèves des deux établissements d’apprendre à se connaître, se frotter et à tisser des relations d’amitiés, à travers les  échanges.

La journée a pris fin par une visite à la Sofitex et au marché de Léo entre les deux parties.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

 

Ligue 1, 24e journée : le leader l’AS Douanes chute mais garde son fauteuil

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 Ligue 1, 24e journée : le leader l’AS Douanes chute mais garde son fauteuil

 Ouagadougou, 13 mai 2024 (AIB) – Le leader de la Ligue 1 burkinabè, l’AS Douanes a été battue dimanche soir au stade Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou par les Electriciens de l’AS SONABEL (0-1) dans le derby de la capitale, Ouagadougou lors de la 24e journée, mais garde son fauteuil de première place malgré tout.

 L’AS SONABEL, une des équipes prétendantes au titre cette saison, a fait chuter le leader et championne en titre du Faso Foot lors de la 24e journée. Cette victoire des Electriciens a permis au SC Majestic (2e), auteur d’une victoire sur Vitesse FC de Bobo (2-1), de se rapprocher davantage des Gabelous à 5 longueurs. L’AS SONABEL (3e), reste à l’affut, à 6 longueurs.

Dans le choc des Académiciens entre Salitas FC et Rahimo FC, c’est l’équipe de Bobo, victorieuse des Colombes de Ouaga 2000 (2-1) à Ouaga qui gagne 2 places. Elle quitte la 13e place pour la 11e. Le RCK et l’ASFA-Y n’ont pu se départager. Ils se sont quittés dos à dos (0-0) sur le terrain de l’USFA.

La lanterne rouge, le Kozaf, a pu grappiller 1 point de son déplacement dans la cité du Cavalier rouge, face à l’ASEC de Koudougou (1-1). Les prochaines journées s’annoncent palpitantes (confère programme de la 25e journée).

Tous les résultats de la 24e journée

RCB – ASFB : 1-1

Salitas FC – Rahimo FC : 1-2

ASFA-Y – RCK : 0-0

AS SONABEL – AS Douanes : 1-0

Vitesse FC – SC Majestic : 1-2

Royal FC – EFO : (se joue lundi 13 mai)

Sporting Cascades – USFA : 2-1

ASEC-K – Kozaf : 1-1

Classement à l’issue de la 24e journée

1re : AS Douanes : 49 pts+25

2e : SC Majestic : 44 pts+14

3: AS SONABEL : 43 pts+10

4: Salitas FC : 36 pts+5

5: Sporting Cascades : 36 pts+2

6: Vitesse FC : 32 pts-1

7: ASEC-K : 31 pts-1

8: RCK : 31 pts-2

9: ASFA-Y : 29 pts+3

10: EFO : 29 pts-5 (-1 match)

11: Rahimo FC : 27 pts-10

12: ASFB : 26 pts-3

13: USFA : 26 pts-6

14: RCB : 23 pts-7

15: Royal FC : 20 pts-6 (-1 match)

16: Kozaf : 18 pts-19

Programme de la 25e journée

Kozaf – AS SONABEL

AS Douanes – Salitas FC

Rahimo FC – RCB

ASFAB – Vitesse FC

SC Majestic – Sporting Cascades

RCK – EFO

ASEC-K – Royal FC

USFA – ASFA-Y
Agence d’information du Burkina
AS/ATA

Cantine scolaire:La DPEPPNF du Ganzourgou fait la promotion de la cantine endogène

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Cantine scolaire:La DPEPPNF du Ganzourgou fait la promotion de la cantine endogène

Zorgho, (AIB)- La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Ganzourgou a organisé la journée promotionnelle de la cantine endogène le samedi 11 mai 2024 à la maison des jeunes et de la culture de Zorgho. Placée sous la présidence de la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba, la cérémonie a eu pour marraine la secrétaire permanente de l’Initiative présidentielle « Assurer à chaque enfant en âge scolaire au moins un repas équilibré par jour », Dr Alice Sidibé/Anago.

Depuis 2012, la DPEPPNF du Ganzourgou avec l’aide de ses partenaires a initié une journée promotionnelle de la cantine endogène. Cette journée a pour objectif de promouvoir et de valoriser toutes les initiatives communautaires en faveur de la cantine endogène. Pour cette édition il s’est agi spécifiquement de faire le bilan des champs scolaires et de la collecte des vivres locaux, de sensibiliser les communautés éducatives, d’encourager les meilleures écoles en termes de collecte et de production de champs scolaires et de reconnaitre le mérite des acteurs qui se sont investis dans la réalisation des champs scolaires

Qu’est-ce que la cantine endogène ?

La cantine endogène est une approche visant à garantir une alimentation saine et équilibrée aux élèves tout en favorisant l’autosuffisance alimentaire au niveau des écoles. Contrairement à la cantine scolaire traditionnelle qui dépend souvent de sources externes pour son approvisionnement, la cantine endogène privilégie l’utilisation des ressources locales, telles que les produits agricoles cultivés par les communautés elles-mêmes.

La journée promotionnelle de la cantine endogène a eu pour effet de susciter plus d’engagement des communautés dans la collecte des vivres locaux et l’entretien de champs et jardins scolaires. Pour la campagne 2023, selon le contrôleur provincial des cantines scolaires de la DPEPPNF du Ganzourgou, Emile Kaboré, plus de 300 écoles se sont mobilisées pour collecter des vivres ou entretenir des champs et jardins scolaires, représentant un investissement communautaire estimé à plus de 94 millions de FCFA.

Récompenses et reconnaissances

Au cours de la cérémonie, les écoles les plus méritantes ont été récompensées pour leurs efforts. Des matériels tels que des fûts en plastique, des seaux, des paniers, des bouilloires, ainsi que des bons de semences améliorées et de matériels de jardinage offerts par le Catholic relief services (CRS) ont été remis aux écoles distinguées. Des personnalités qui se sont investies pour la réussite de l’initiative ont reçu des attestations de reconnaissance.

Le contrôleur provincial de la cantine du Namentenga, région du Centre-Nord, Souleymane Zinaba, a livré une communication éclairante sur la cantine endogène. Il a retracé l’historique de la cantine scolaire, analysé l’état de la mise en œuvre de la cantine endogène, et identifié les défis rencontrés ainsi que les pistes de solutions envisagées. Sa présentation a permis aux participants de mieux comprendre les enjeux et les opportunités liés à cette initiative, renforçant ainsi leur engagement à la soutenir et à la développer davantage.

Prenant la parole, la présidente de la cérémonie, Aminata Sorgho/ Gouba et la marraine, a salué la mobilisation des acteurs. Elle a, tout comme la marraine, Dr Alice Sidibé/ Anago,  souligné l’importance de l’implication des communautés locales dans la réussite de la cantine endogène et salué les efforts déployés par tous les acteurs impliqués. « La cantine endogène ne se limite pas à nourrir les corps de nos élèves ; elle nourrit également leurs esprits en favorisant un environnement propice à l’apprentissage et à la réussite scolaire. » a dit Dr Alice Sidibé/Anago. Elle a mis en avant le rôle de cette initiative dans la création d’un environnement propice à l’apprentissage et à la réussite scolaire.

La Directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou, Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana s’est dite satisfaite de la tenue de cette journée. Elle s’est réjouie de la présence des autorités invitées et a félicité les acteurs et remercié tous les partenaires pour leur accompagnement. Pour donner un nouveau souffle aux prochaines éditions, elle a décidé de l’organisation tournante de la cérémonie dans les différentes communes. C’est ainsi que le flambeau a été remis à la commune de Zam pour l’organisation de l’édition 2025 de la journée promotionnelle de la cantine endogène.

Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : « Le 15 mai » est la communion entre un peuple et son passé, ministre

Burkina : « Le 15 mai » est la communion entre un peuple et son passé, ministre

Ouagadougou, 13 mai 2024 (AIB) – Le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a indiqué lundi que « Le 15 mai est la communion entre un peuple et son passé », mais également un rapprochement avec ses valeurs authentiques.

« Le 15 mai se veut un grand moment qui consacre le rapprochement d’un peuple avec ses valeurs authentiques, la communion entre un peuple et son passé », a déclaré le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

  1. Ouédraogo, par ailleurs ministre d’État, a précisé que la Journée des Coutumes et Traditions (JCT) se veut également un moment d’interaction avec les ancêtres, tant par le biais des religions et des croyances traditionnelles que par diverses pratiques culturelles.

Le ministre en charge de la Culture s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un colloque, en prélude de la Journée des Coutumes et Traditions (JCT), prévue pour ce 15 mai 2024.

Pour lui, la présente rencontre demeure déterminante pour la sauvegarde et la promotion des pratiques et manifestations culturelles au Burkina Faso.

« Les conclusions de ce colloque contribueront, à n’en pas douter, au développement social de notre pays », a-t-il renchéri.

Le premier responsable du département en charge de la Culture a fait remarquer que l’institution de cette journée est un tremplin offert aux Burkinabè pour renouer avec leur histoire, leur culture riche et diversifiée, ainsi qu’avec les valeurs cardinales de paix et de vivre-ensemble.

 

Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné que cette décision, qui s’inscrit en droite ligne de la vision de gouvernance du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, constitue un acte fort qui consolide le choix et l’action politique pour la renaissance et la souveraineté du pays.

À ses dires, les échanges vont porter sur des thématiques, toutes choses selon lui, qui faciliteront « la rédemption de nos pratiques culturelles et leur brillance au firmament de nos sociétés ».

 

Il s’est dit satisfait de la grande mobilisation de personnalités, qui augure une production qualitative pour servir de balises dans les actions futures, en lien avec les traditions et les coutumes.

« Je formule le vœu que les activités se déroulent dans de meilleures conditions afin d’aboutir à des résultats enrichissants », a confié le ministre d’État aux participants.

Pour l’occasion, une communication introductive sera développée sur le thème « Pourquoi l’institution d’une Journée des Coutumes et Traditions au Burkina Faso » par l’homme de lettres et de culture, Maître Titinga Pacéré.

En rappel, le mercredi 6 mars 2024, le gouvernement burkinabè a institué le 15 mai de chaque année la Journée des Coutumes et Traditions au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata

Zondoma: Le centre médical communautaire de Gourcy ouvre ses services à la population

Zondoma: Le centre médical communautaire de Gourcy ouvre ses services à la population

Gourcy, 10 mai 2024 (AIB) – Dans le but de mieux se faire connaître de la population, le centre médical communautaire de Gourcy a organisé du 9 au 11 mai 2024 des journées portes ouvertes. Des consultations gratuites et des sensibilisations ont constitué les temps forts de ces journées.

Situé au secteur 3 de Gourcy, le centre médical communautaire de Gourcy a initié des journées portes ouvertes qui se sont déroulées du 9 au 11 mai 2024.

Selon le Dr Fidel Ilboudo, médecin directeur du centre, cette initiative a pour objectifs non seulement de mieux faire connaître le centre mais aussi de promouvoir la santé communautaire et de prévenir certaines maladies à travers le dépistage gratuit de l’hypertension artérielle, le diabète, l’hépatite B.

Il a été question aussi d’effectuer des consultations gratuites notamment en médecine générale, en ophtalmologie, en ORL, etc.

Des émissions radiophoniques animées par des médecins spécialistes et des projections de films sont également réalisées dans le cadre de ces journées en vue de sensibiliser les populations sur les mesures de prévention de certaines maladies chroniques.

« Je suis venue ce matin, j’ai été consultée gratuitement, et je voudrais dire merci aux responsables du centre qui ont pris cette initiative pour nous aider », déclarait avec un air satisfait Fatimata Sawadogo, résidente du secteur 2 de Gourcy.

Comme elle, de nombreux visiteurs attendaient leur tour sous des tentes aménagées pour la circonstance ce vendredi 10 mai 2024, deuxième jour de l’activité, pour bénéficier des services des agents de santé.

Le centre communautaire de Gourcy offre à ce jour de nombreux services notamment la médecine générale et des spécialités comme la gynécologie-obstétricale, la cardiologie, la pneumologie, l’hépato-gastro-entérologie, l’ophtalmologie, l’ORL, l’urologie, la néphrologie, etc.

Il faut noter aussi que les cas de noma sont périodiquement pris en charge gratuitement dans le centre qui compte aussi un service d’imagerie médicale, un laboratoire d’analyse, un bloc opératoire et des salles d’hospitalisation.

Le centre de santé communautaire de Gourcy est ouvert tous les jours de la semaine et fonctionne 24h/24. Avant la clôture de l’activité, le centre a reçu la visite du Haut-commissaire de la province du Zondoma, Aboubacar Sidiki Nabé.

Il a saisi l’occasion pour féliciter et encourager les promoteurs du centre pour cette initiative qu’il juge bénéfique à la population. Il a aussi encouragé les autres visiteurs à suivre les conseils des spécialistes.

La visite du premier responsable de la province a pris fin avec la visite des locaux. En rappel, le centre médical communautaire de Gourcy a ouvert ses portes en novembre 2018.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE.

 

 

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