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Burkina : «Haïssez la corruption !», demande le ministre de la Sécurité à des nouveaux policiers

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Burkina : «Haïssez la corruption !», demande le ministre de la Sécurité à des nouveaux policiers

Ouagadougou, 21 juil. 2023 (AIB)-« Soyez les défenseurs des droits humains. Protégez la veuve et l’orphelin, haïssez la corruption», a conseillé le ministre de la Sécurité Emile Zerbo, à 936 nouveaux policiers, appelés à participer à l’effort de reconquête de l’intégralité du territoire burkinabè.

 

«Face  aux menaces terroristes, la 52 promotion, par ma voix, s’engage au côté des aînés, à contribuer efficacement à relever le défi sécuritaire avec honneur, fierté et surtout dans le professionnalisme », a déclaré le Délégué général (DG) de la promotion, Sayouba Sawadogo.

Selon lui, la promotion « Reconquête »  est composée au total de 936 élèves policiers dont 747 élèves sous- officiers de la Police nationale et 189 élèves des polices municipales.

M. Sawadogo s’exprimait vendredi à l’Ecole nationale de police de Ouagadougou, à l’occasion de la sortie officielle de la 52e promotion de ladite école de formation.

A l’en croire, les sous-officiers de la police nationale, les agents, les assistants, les contrôleurs et l’inspecteur de police municipale ont suivi pendant deux ans les cours théoriques et pratiques avec l’encadrement de  formateurs aguerris.

«Aujourd’hui, nous sommes des agents des forces de l’ordre, formés et aguerris qui ne vont jamais reculer devant l’appel du devoir, prêts à servir la nation et à défendre les couleurs nationales partout où la nécessité va s’imposer », a  ajouté le DG de la promotion.

Le directeur général (DG) de l’Ecole nationale de police (ENP),Oumarou Songnè a exhorté les nouveaux policiers, à garder la même détermination, à redoubler d’engagement et de vigilance pour soutenir leurs frères d’armes déjà engagés  dans la restauration de l’intégrité territoriale.

«Vous sortez au moment où notre pays traverse les moments décisifs de son histoire et le besoin en effectif actifs sur le terrain est devenu une nécessité absolue», a-t-il poursuivi.

Le représentant du Premier ministre, le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a indiqué  quele gouvernement  va mobiliser tous les moyens nécessaires au profit des nouveaux policiers pour leur permettre de mieux mener le combat.

« Cette reconquête est faite au prix du sang, des larmes, de la sueur et les populations doivent consentir  aux payements des impôts sans murmure pour que nous puissions gagner ce combat », a expliqué M. Bazié.

Le ministre en charge de la Sécurité, Emile Zerbo, a pour sa part,  exhorté les nouveaux policiers, être  intègres et exemplaires dans leur services et leurs  unités.

«Soyez les défenseurs des droits humains. Protégez la veuve et l’orphelin, haïssez la corruption », a-t-il conseillé.

La 52e sortie de promotion de l’ENP sous le thème « Contribution de l’École nationale de police à la mise en œuvre de la Politique de Sécurité nationale» a été parrainée par le président du Conseil Interprofessionnel des Entreprises du Burkina Faso, Lassiné Diawara.

Agence d’information du Burkina

KSG/no/ata

 

 

 

Banwa : Lancement de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier

Banwa : Lancement de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier

Solenzo, 20 juillet 2023(AIB) Le Haut-Commissaire de la province des Banwa Oumarou Sandwidi s’est rendu au CSPS Urbain 1 de Solenzo pour le lancement de la campagne de Chimio Prévention du Paludisme Saisonnier (CPS), le jeudi 20 juillet 2023.

Après un communiqué à la radio et le passage du crieur public, des populations se sont regroupées au CSPS Urbain 1 pour le lancement de la campagne de Chimio prévention du paludisme saisonnier.

Selon le MCD de Solenzo, les agents doivent passer de porte en porte pour donner les médicaments aux mères qui à leur tour font boire aux enfants de 0 à 59 mois.

Le Haut-Commissaire après les explications du MCD a mis deux comprimés qui se sont fondus dans un verre d’eau et en a remis à une femme pour son enfant,  après avoir vérifié si l’enfant doit en bénéficier.

Les agents de la santé supervisent les personnes choisies pour l’administration des produits de la présente campagne dans les villages et les communes de la province des Banwa.

« C’est le moment de palu et avec ce médicament on peut éviter de dormir à l’hôpital à cause du paludisme. Mon enfant a déjà eu tout de suite », indique une mère d’un enfant de 11 mois.

Oumarou Sandwidi a profité de son passage pour encourager les infirmiers et les malades.

À la maternité, le travail est apprécié par les patientes, à en croire Bibata Kindo qui a accompagné une femme en travail.

«On est arrivé ce matin et vraiment on s’occupe bien de nous et les agents échangent avec nous comme entre amis», dit-elle.

Toutefois, on constate des matelas défectueux à la maternité.

Le Haut-Commissaire a invité tous les agents à redoubler d’efforts pour le bonheur de la population car si la santé y est le reste devient plus facile à gérer.

Agence d’information du Burkina

 

Sindou : La 9ème édition de Camp Vacances Environnement lancée  

Sindou : La 9ème édition de Camp Vacances Environnement lancée

 Sindou, 20 juillet 2023 (AIB)-Le Secrétaire général de la province de la Léraba, Yéonviel Somé, représentant le Haut-Commissaire Mahamadi Congo, a donné le top départ le jeudi 20 juillet 2023, des activités de Camp Vacances Environnement au profit des élèves de la Léraba.  

C’est dans le cadre de leurs missions de mise en œuvre de la politique du Ministère de l’Environnement, que la Direction provinciale de l’Environnement de la Léraba, afin de promouvoir l’éducation environnementale, organise chaque année le camp vacances au profit des élèves pendant les vacances à Sindou et cela durant un (01) mois.

Commencé depuis les vacances de 2015, cette initiative est à sa 9ème édition en cette année 2023.

Selon le Directeur provincial de l’Environnement de la Léraba, par ailleurs promoteur de cette activité, Foé André Joseph Bonaventure Traoré, l’éducation environnementale a pour but de susciter chez les plus jeunes, une prise de conscience sur les réalités des problèmes environnementaux, tout en leur donnant de bases solides pour la sauvegarde et/ou la restauration de leurs environnements.

C’est un réel plaisir pour lui de pouvoir occupé utilement le temps des élèves pendant ces vacances à travers ce cadre d’apprentissage sur les questions et évènements environnementaux actuels, leurs causes, leurs conséquences et comment pallier à cela.

Cet apprentissage se fera à travers des communications, des projections d’images, des films documentaires, des échanges et des visites guidées.

De façon générale, le respect des arbres, de la nature, de leur environnement ainsi que le sens de la responsabilité individuelle et collective sont entre autres des caractères que ces apprenants auront à se cultiver au cours de ce mois.

Yéonviel Somé, avant de donner le top départ pour ces activités, a encouragé les participants à être assidus et à suivre tous les programmes.

 Agence d’information du Burkina

Massadiami KARAMA

AIB-Léraba  

 

Banwa : 145 PDI bénéficient de semences et d’intrants agricoles

Banwa : 145 PDI bénéficient de semences et d’intrants agricoles

 Solenzo, 21 juillet 2023(AIB)-145 personnes déplacées internes ont bénéficié vendredi, de semences et d’intrants agricoles à la direction provinciale de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques des Banwa.

La cérémonie de remise de ce don a été en présence du Haut-Commissaire des Banwa Oumarou Sandwidi et de quelques membres des corps constitués de la province.

Selon le Directeur Provincial en charge de l’Agriculture Madou Coulibaly, c’est dans l’optique d’accroitre les rendements que l’Etat et ses partenaires apportent chaque année aux producteurs vulnérables, des intrants agricoles à des prix subventionnés.

« Parmi ces personnes vulnérables bénéficiaires de ces appuis, les personnes déplacées internes (PDI) occupent une place importante. Ainsi 5% des intrants leurs sont destinés gratuitement mais à condition qu’elles aient des parcelles de production. Pour la présente campagne agricole, la Direction provinciale de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques des Banwa a mis à la disposition des PDI une première dotation de 920 kg de semences le 8 juillet 2023 et ce jour 21 juillet 2023 une seconde dotation de 2 492 kg de semences et 1 000 kg de NPK seront distribués aux PDI », affirme Madou Coulibaly directeur provincial en charge de l’agriculture.

Le nombre de PDI bénéficiaires est de 145 dont 47 femmes et le choix de ces bénéficiaires a été fait en collaboration avec la Direction provinciale en charge de l’Action humanitaire des Banwa, selon les dires de Madou Coulibaly.

Oumarou Sandwidi, Haut Commissaire des Banwa a salué la présence des PDI et les a invité à bien utiliser ces semences et les intrants.

« Le gouvernement se préoccupe de votre situation car ce n’est pas facile.il faut savoir que si d’autres dotations arrivent les autres qui n’auront pas bénéficiés pour l’instant en auront surtout pour les engrais »: ajoute le Haut-Commissaire à l’endroit des PDI.

Après ces mots, le Haut-Commissaire a remis aux mains du représentant des PDI, le lot des semences et d’intrants qui seront partagés entre eux.

Les semences se composent de maïs, de sorgho, de soja et de niébé.

Amidou Ouédraogo, représentant des PDI, se réjouit de cette dotation.

«Vraiment je n’ai pas de mots si ce n’est remercier les autorités, le Haut-Commissaire et les agents de l’Agriculture. C’est vrai que nous avons eu des champs pour cultiver mais notre souhait c’est de repartir sur nos terres. Nous sommes 145 personnes et chacun aura un peu pour les portions de terre que nous avons pu avoir », a-t-il dit.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Face à la fraude massive de l’or et à l’insécurité, la formalisation des orpailleurs préconisée

Burkina : Face à la fraude massive de l’or et à l’insécurité, la formalisation des orpailleurs préconisée

Gaoua, 21 juillet 2023 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a engagé vendredi, des réflexions avec les orpailleurs, pour leur formalisation, afin d’accroitre leurs contributions au développement socio-économique , de lutter contre le terrorisme et de mettre fin à des fraudes massives d’or, estimées entre 9 et 30 tonnes par an vers les pays voisins.

Cadre d’échanges et de réflexions des acteurs de l’exploitation artisanale de l’or autour de l’amélioration de la gouvernance du secteur, la deuxième édition  de la Journée de l’artisan minier (JAM) se tient les 21 et 22 juillet 2023 à Gaoua sous le thème : «Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ».

En effet, le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des anciens Combattants, Kassoum Coulibaly, représentant le Président de la Transition, a procédé le vendredi 21 juillet 2023, à l’ouverture officielle de la présente édition de la JAM.

Selon le ministre de l’Energie, des Mines et Carrières, Simon Pierre Boussim, la JAM a été créée dans l’ambition d’apporter des solutions aux problèmes des artisans miniers.

Egalement, elle ambitionne être une rencontre de promotion des bonnes pratiques à travers la reconnaissance des acteurs qui s’illustrent positivement dans leurs activités d’exploitation minière artisanale et semi-mécanisée.

A l’en croire, le Président de la Transition s’est engagé à faire de l’exploitation des ressources minières, un levier de développement dont les retombées seront profitables au peuple burkinabè.

La formalisation de l’exploitation minière artisanale, un secteur stratégique employant selon les estimations plus d’un million de personnes sur les sites aurifères et fait vivre deux à trois millions de personnes, est une des priorités de la Transition en cours, a laissé entendre le premier responsable en charge du département des mines.

«Elle est même nécessaire pour la réalisation d’un des objectifs stratégiques de l’axe 4 du Plan d’action pour la Stabilisation et le développement qui vise à «Développer un secteur industriel et artisanal compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents, a-t-il soutenu.

Le ministre a  ajouté que les réformes du secteur minier engagées par le gouvernement visent non seulement à attirer et à sécuriser les investissements nationaux et étrangers, à améliorer la connaissance géologique et minière.

Mais aussi accroitre la contribution du secteur au développement économique et social du pays, eu égard aux ressources générées.

A titre illustratif, pour ce qui est de l’exploitation minière artisanale de l’or, les données indiquent plus de six cent sites actifs d’orpaillage répertoriés avec plus d’un million  de personnes vivant de cette activité (cartographie des sites d’orpaillage, 2018).

L’activité procure des revenus à plus de trois millions de personnes, a avancé M. Boussim.

Bien qu’informel, selon  les données de l’enquête nationale sur le secteur de l’orpaillage réalisée en 2017 par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD, plus de 9,5 tonnes d’or métal correspondant à environ 235 milliards de francs CFA sont issus de l’exploitation minière.

«Ces données sont révélatrices de l’importance de l’exploitation minière artisanale dans notre société », a souligné le ministre en charge des Mines et des carrières.

Poursuivant Simon Pierre Boussim, a affirmé que l’informel constitue un frein à l’amélioration des retombées socio-économique liées à cette activité.

En effet, de nombreux acteurs font de l’exploitation minière artisanale sans un titre délivré par l’administration ou sur la base d’un titre qui n’est plus valide, a-t-il déploré.

Pour lui, cette situation constitue donc un terreau favorable à la fraude à la commercialisation de l’or que le gouvernement s’est engagé à combattre.

A l’en croire, les résultats de différentes enquêtes ont révélé que d’importantes quantités d’or issues de l’exploitation artisanale font l’objet de fraude chaque année à destination de pays voisins (Togo, Mali, Ghana, Côte d’Ivoire, Niger et Bénin).

«Suivant les sources, les données disponibles soulignent le fait qu’entre 9 et 30 tonnes d’or sortiraient illégalement du territoire national chaque année», a-t-il ajouté. D’où, un préjudice financier de centaines de milliards de francs CFA subit par l’Etat, foi du ministre.

Formaliser le secteur

 Dans le contexte actuel de lutte contre le terrorisme, l’informel n’est pas le seul problème lié à l’exploitation minière artisanale, a-t-il fait savoir.

En dehors de l’informel,  le ministre a affirmé que les informations indiquent une connexion entre l’exploitation artisanale de l’or et le financement de certaines actions terroristes.

D’où, selon lui, la nécessité d’un assèchement du financement du terrorisme à partir de cette exploitation.

D’après le ministre, il est important d’aller vers la formalisation du secteur. Toute chose qui permettra d’assurer la traçabilité de notre exploitation minière artisanale, a-t-il renchéri.

Le porte-parole des artisans miniers,  Abdoul Wahab Ben Sékou Barro a salué l’organisation de  ce cadre d’échanges et a souhaité sa pérennisation.

La situation sécuritaire difficile a amené le gouvernement à prendre des mesures au nombre desquelles la suspension temporaire des activités d’exploitation minière artisanale sur l’ensemble du territoire national.

Tout en comprenant le bien-fondé de la mesure, il a  sollicité auprès du Chef de l’Etat, un assouplissement de la mesure dans les zones surtout à faible défis sécuritaires.

M. Barro a aussi noté que le secteur demeure confronté à plusieurs préoccupations liées notamment au faible encadrement et organisation du secteur, à la faible formalisation des acteurs, au caractère encore rudimentaire de certains moyens d’exploitation et de traitement, à la cohabitation souvent difficile avec les populations riveraines et également avec les exploitants industriels.

C’est pourquoi, le représentant a sollicité l’accompagnement sans faille de l’Etat par un encadrement de proximité et le renforcement des capacités opérationnels des artisans miniers.

Par ailleurs, il a dit espérer qu’au sortir de cette rencontre, des solutions à même d’endiguer les fléaux qui minent l’exploitation artisanale seront trouvées et des mécanismes d’accompagnement seront mis en place.

La fin de la  cérémonie d’ouverture a été marquée par la visite des stands  En marge de l’ouverture de la deuxième édition de la journée de l’artisan minier, les artisans miniers ou orpailleurs ont remis 50 motos aux Forces combattantes, afin de lutter contre le terrorisme.

En rappel durant, les deux jours, une exposition de meilleure pratique d’exploitation minière artisanale responsable et une récompense des acteurs méritants de l’artisanat minier, sont prévues.

Agence d’information du Burkina

BJMT/ata

 

 

 

Burkina : La ministre en charge de l’Action humanitaire remercie l’équipe de SankMoney pour son élan de solidarité entrepris au profit des PDI

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Burkina : La ministre en charge de l’Action humanitaire remercie l’équipe de SankMoney pour son élan de solidarité entrepris au profit des PDI

Ouagadougou, 21 juil. 2023 (AIB)-La ministre de la solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé/Diallo a reçu en audience et remercié le mardi 18 juillet 2023, une équipe de SankMoney conduite par l’Administrateur Sada Zougmoré, pour son élan de solidarité entrepris au profit des PDI.

L’équipe conduite par l’Administrateur Sada Zougmoré, accompagné du Conseiller Sadate Bikienga était porteuse d’un message d’encouragement au ministère pour les multiples actions de solidarité et d’assistance humanitaire au profit des Personnes déplacées internes (PDI).

La ministre de la solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, Nandy Somé/Diallo

Elle est venue témoigner son engagement et sa disponibilité à accompagner les services techniques du ministère dans la recherche des solutions adaptées aux besoins des populations.

L’administrateur de SankMoney Sada Zougmoré a profité réitérer l’engagement social de SankMoney à accompagner le Gouvernement burkinabè en offrant cinq (05) forages (Ouagadougou, Kaya, Bobo-Dioulasso, Fada et Pouytenga) et partager sa vision dans la facilitation des paiements monétaires.

L’administrateur de SankMoney Sada Zougmoré

Au cours de l’audience, les responsables de SankMoney ont informé la ministre qu’ils travaillent à l’autonomisation financière des femmes, particulièrement les femmes déplacées internes par des formations aux activités génératrices de revenus.

La ministre a, pour sa part, remercié l’équipe de SankMoney pour son élan de solidarité entrepris au profit des femmes déplacées internes et les populations.

Quant au renforcement des capacités, elle a signifié aux hôtes du jour que les besoins de formation existent et sont connus au sein de son département.

Pour ce faire, la ministre Somé, tout en saluant la démarche, a rassuré l’agence de transfert monétaire burkinabè, de la disponibilité de ses services techniques pour faciliter l’accès aux bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/MSAHRNGF

Effort de paix : Des artisans  offrent  50 motos aux Forces combattantes

Effort de paix : Des artisans  offrent  50 motos aux Forces combattantes

Gaoua, 21 juillet 2023(AIB)-Des artisans miniers (orpailleurs) ont remis vendredi, 50 motos aux Forces de défense et de sécurité et aux Volontaires pour la défense de la patrie, afin de les aider dans leurs missions de sécurisation du territoire burkinabè.

«Nous sommes victimes de l’insécurité. Beaucoup de sites d’orpaillage au Burkina Faso ne fonctionnent plus du fait de l’insécurité. En remettant ces motos, nous espérons le retour rapide de la  paix au pays», a affirmé le président de l’union des associations des artisans miniers du Burkina Faso, Masmoudou Sawadogo.

Le don a été remis au ministre en charge de la Défense, le colonel-major Kassoum Coulibaly, au nom des artisans miniers, par le chef de canton de Gaoua, Bifaté II.

Pour  Masmoudou Sawadogo, c’est la contribution des artisans miniers à l’effort de paix.

Kassoum Coulibaly a remercié les artisans miniers pour ce geste et a rassuré que ces motos seront utilisées dans la reconquête du territoire.

Ce don a eu lieu en marge de la deuxième édition de la journée de l’artisan minier, ouvert le vendredi 21 juillet 2023 à Gaoua sur le thème : «Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ?».

L’évènement prend fin ce samedi 22 juillet 2023.

Agence d’information du Burkina

BJMT/ata

 

 

 

 

Tapoa : OCADES Caritas offre du cash et des animaux à des menages vulnérables

Tapoa : OCADES Caritas offre du cash et des animaux à des menages vulnérables

Diapaga, (AIB)-OCADES /CARITAS BUKINA, à travers le Secrétariat Exécutif Diocésain (SED), a remis le 13 juillet 2023, des animaux naisseurs et du cash transfert à des personnes déplacées internes et ménages résidents vulnérables de Diapaga. L’enceinte de la paroisse de Diapaga a prêté son cadre à la dite cérémonie.

Les attaques des groupes terroristes dans les villes  et villages de la province  de la Tapoa ont provoqué une détérioration continue  des conditions  sécuritaires  et une dégradation sans précédent du tissu  économique.

Cette fragilisation du contexte sécuritaire et le manque d’accès aux moyens de subsistance des populations, ont entrainé une augmentation rapide du nombre  de PDI dans la ville de Diapaga.

Malgré leur intégration au tissu urbain, ces déplacés vivent dans des conditions très précaires. C’est donc pour préserver la dignité de ces personnes que OCADES/CARITAS Burkina avec l’appui financier du ministère de affaires étrangères d’Allemagne à mis en œuvre en 2021 un projet intitulé «AIDE d’Urgence pour les Personnes Déplacées et les familles d’accueil dans les régions du centre Nord, Boucle du Mouhoun et de l’Est».

C’est donc dans la mise en œuvre de ce projet que 155 anciens ménages résidents vulnérables et anciens PDI ont bénéficié d’une assistance alimentaire à travers du CASH transferts de 35 000f chacun qu’ils recevront sur une période de 3mois.

42 anciens PDI et ménages résidents vulnérables ont quant à eux bénéficiés de 126 animaux naisseurs dont 42 mâles et 84 femelles.

L’objectif selon l’animateur de OCADES Diabindo Ouoba étant de contribuer à renforcer les moyens d’existence à travers le renforcement de la production agro-pastorale.

Chaque ménage a reçu trois têtes dont un mâle et deux femelles.

Dans la même lancée, 75 nouveaux PDI ont reçu chacun 56 000FCFA qui seront versés pendant trois mois.

155 anciens PDI et AMR ont reçu chacun 35 000f qui seront versés également pendant 3mois.Quant aux ménages Hôtes 27ont reçu 56 000 chacun. Cette somme  sera versée une seule fois.

A côté de l’argent OCADES a remis 75kits d’hygiène à 75nouveaux PDI et 60kits de dignité à 60 autres. Les enfants issus de ces PDI dont l’âge est compris entre 6et 23mois ont bénéficiés de la farine infantile dans le cadre de la prévention de la malnutrition.

M. Ouoba a au nom du curé de la paroisse Marcel Guy Yougbaré a remercié tous les participants avant d’inviter les bénéficiaires à prendre soin des animaux reçus.

 Agence d’information du Burkina

 

Bilan examens scolaires, procès  et cherté des communications, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse         

Bilan examens scolaires, procès  et cherté des communications, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 21 juillet 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent le coût élevé des crédits de communication au Burkina Faso, le procès  charbon fin et le bilan des examens scolaires 2023.

« Bilan des examens scolaires 2023 : Taux de réussite en baisse et logiciel SIGEC non-maitrisé », arbore en manchette le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, là où le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso  L’Observateur Paalga titre: « Examens scolaires 2023 : Bilan sur trois tableaux ».

Les deux  journaux informent que hier jeudi, le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des langues nationales, André Joseph Ouédraogo, a animé une conférence de presse.

A lire L’Observateur Paaga, le ministre a relevé des zones d’imperfections comme la non-maîtrise du Système intégré de gestions des examens et concours (SIGEC) par les utilisateurs, la stabilisation des données des candidats dans le contexte sécuritaire et le trafic  présumé des convocations des correcteurs.

Sur le même sujet,  le quotidien national Sidwaya affiche la baisse des taux de succès au Bac et au BEPC session 2023.

Le quotidien public relate que selon le ministre en charge de l’Education nationale, André Joseph Ouédraogo, l’on enregistre au baccalauréat 51 139 candidats admis sur 130 240, soit un taux de succès de 39,27% et une baisse de 1,84 point par rapport à 2022 qui était de 41,11%.

Selon le même média, le ministre a noté qu’au BEPC les admis sont de 79 937 sur un effectif de 376 799 candidats soit un taux de national de succès de 38,27%.

Selon lui, l’on enregistre une baisse de 3,08 points  par rapport à l’année écoulée qui était de 41,35%.

Sidwaya ajoute  qu’au niveau  de l’enseignement et la formation technique et professionnelle, sur 22 472 candidats présentés, 16 983  sont déclarés admis au CAP et  au BEP, soit un taux  de succès  de 75, 57%.

Par conséquent, ce taux affiche une augmentation des admis de 6,52 points  contrairement à l’année  précédente qui était  de 69,05%, souligne le même quotidien.

Selon le quotidien public, le Certificat d’étude primaire (CEP)   a également  enregistré  une hausse de 8,06 points. En effet, sur 360 226 candidats, 256 621 ont été admis soit un taux global de 71,24% contre 63,18% EN 2022, a-t-il conclu.

Sous un autre angle, le quotidien privé Le Pays affiche à sa Une : «  Procès charbon fin : Sitôt ouvert sitôt renvoyé sine die ».

Le journal renseigne que  l’audience du procès charbon fin, suspendus depuis quelques mois, a repris le 20 juillet 2023 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI).

Selon le même journal, la plupart des prévenus ont répondu à l’appel. Mais compte tenu de l’absence de certains prévenus et des vacances  judiciaires, le dossier a été renvoyé  au rôle général.

Sur ce sujet , le quotidien public Sidwaya indique que l’audience a été renvoyée au rôle général (mise en attente  du dossier) à la demande de certaines  parties, notamment la société minière IAMGOLD Essakane mise en cause  dans cette affaire avec la société Bolloré et des agents de l’administration publique.

Selon le même quotidien, l’avocat du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Me Prospère Farama, a estimé qu’on pouvait concéder le renvoi puisque toutes les conditions n’étaient pas réunies pour juger l’affaire à la date d’hier.

Sous un autre volet, le journal Le Quotidien affiche : « Cherté des prix de communication  au Burkina Faso : Une campagne de boycott à partir du mardi 8 août ».

A ce propos, L’Observateur Paalga titre : « Cherté des communications : L’ADDH lance l’opération vent de salut », avant de relater que  la plateforme des Associations de défense des droits de l’homme (ADDH), dans le cadre de sa lutte pour la réduction des coûts de service  de communications électronique  a tenu le 20 juillet 2023 à Ouagadougou  une conférence de presse.

Selon lui, c’était une occasion pour les membres de cette organisation de se prononcer sur la décision de l’Autorité de régulation  des communications électroniques et des postes (ARCEP) et de lancer la phase 2 de l’opération de boycott dénommée «  vent du salut ».

Selon le journal, celle-ci va consister à se déconnecter des réseaux sociaux  pendant 5h et le top départ est prévu le 8 août  prochain.

A propos, Le Pays ajoute que « face à l’arnaque des opérateurs de téléphonie  mobile, l’association de défense des droits de l’homme se dit indignée par l’attitude du gouvernement qui, selon elle, ne fait pas les justes dénonciations  des consommateurs qu’il est censé protéger ».

Agence d’information du Burkina

LM-AO/dnk/ak

Burkina/Examens 2023 : 39,27% au Baccalauréat, 38,27% au BEPC, 71,24 % au CEP et 75,57% au CAP et BEPi

Burkina-Education-Nationale-Examens-Résultats

Burkina/Examens 2023 : 39,27% au Baccalauréat, 38,27% au BEPC, 71,24 % au CEP et 75,57% au CAP et BEP

Ouagadougou, 20 juillet 2023 (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, a indiqué jeudi, qu’à l’issue des examens, sessions 2023, le Burkina Faso enregistre un taux national de 39, 27% au Baccalauréat, 38, 27% au BEPC, 71, 24 % au CEP et 75,57% au CAP et BEP.

« A l’examen du Baccalauréat, sur 130 240 candidats présents, 51 139 sont admis, soit un taux national de succès de 39, 27%. Ce taux est en baisse de 1, 84 points par rapport à celui de 2022 qui était de 41,11% », a déclaré le ministre en charge de l’éducation nationale, Joseph André Ouédraogo.

M. Ouédraogo a ajouté que l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a enregistré 79 937 admis sur 376 799 candidats, soit un taux national de succès de 38, 27%. Une baisse de 3,08 points est constatée par rapport à la session de 2022 qui était de 41,35%.

Il a poursuivi qu’au niveau de l’enseignement et la formation technique et professionnel, sur 22 472 candidats présentés, 16 983 sont déclarés admis au Certificat d’aptitude professionnel et au Brevet d’étude professionnel (BEP), soit un taux de succès de 75,57%.

Quant au Certificat d’étude primaire (CEP), il a noté que sur 360 226 candidats présents, on a enregistré 256 621 admis, soit un taux global de 71, 24 %=contre 63,18% en 2022.

Joseph André Ouédraogo s’exprimait jeudi 20 juillet 2023, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse pour présenter le taux global des examens, session 2023 et les difficultés rencontrées avec le logiciel du Système intégré de gestion des examens et concours (SIGEC).

« S’il faut se féliciter d’avoir relevé les défis d’une administration rigoureuse des épreuves dans des conditions qui assurent in fine la crédibilité des diplômes que nous délivrons, force est de reconnaître que la conduite du processus a été émaillée d’incidents qui ont suscité chez beaucoup, de nombreuses inquiétudes légitimes », a-t-il précisé.

Selon lui, parmi les difficultés majeures, il y a la non-maitrise du logiciel par les utilisateurs, la stabilisation des données des candidats dans le contexte sécuritaire et le trafic présumé des convocations des correcteurs.

Les difficultés liées à l’utilisation du logiciel sont dues aux mises à jour non effectuées ou mal appliquées par certains acteurs. Ce qui de son avis, a occasionné des retards dans les délibérations, de même que des erreurs et des reprises de délibérations.

Le ministre Ouédraogo a, par ailleurs affirmé avoir compris le désarroi des acteurs et organisateurs, l’impatience des candidats et la colère légitime des parents d’élèves durement éprouvés dans certains jurys. Aussi, il a exprimé ses profonds regrets pour tous les désagréments causés.

Joseph André Ouédraogo a saisi l’occasion pour féliciter tous ceux qui ont fait preuve d’une résilience exceptionnelle dans l’utilisation du nouveau logiciel et encourager les concepteurs du logiciel à poursuivre son perfectionnement.

«  Nous devons tirer les leçons et prendre les bonnes résolutions pour que les sessions prochaines, notamment celles de 2024 soient meilleurs », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

BA/ho/wis 

Bazèga : 60 000 foyers 3 pierres améliorés d’ici à trois ans pour contrer la déforestation

Les parties prenantes du projet Yig-paala vont se sont imprégnés des enjeux du l’initiative.

Bazèga : 60 000 foyers 3 pierres améliorés d’ici à trois ans pour contrer la déforestation

Manga, 20 juillet 2023 (AIB)-L’association Tiipaalga à travers son projet de diffusion des foyers 3 pierres améliorés/ Yig-Paala dans la province du Bazéga, compte en implémenter 60 000 d’ici à trois ans, afin de freiner la consommation abusive du bois de cuisson et accroitre la résilience des familles paysannes aux changements climatiques.

L’objectif du projet Yig-paala est «de soulager les femmes dans les ménages en les aidant à réduire la consommation du bois et à diminuer les émissions des gaz à effet de serre notamment le gaz carbonique», a indiqué, jeudi, le directeur exécutif de l’association Tiipaalga, Bakary Diakité.

M. Diakité, qui s’exprimait à l’issue de la cérémonie d’ouverture des travaux de la rencontre des parties prenantes du projet a noté que l’initiative vise aussi l’amélioration de la santé des femmes à travers la réduction de l’émission de gaz carbonique (CO2), la diminution de la corvée de bois, la réduction de la pression sur les aires protégées.

La gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma invite les acteurs engagés dans la mise en œuvre du projet à se l’approprier.

Grâce à son volet  ‘’Activités génératrices de revenus’’, le projet entend permettre aux femmes d’améliorer leurs revenus et par-delà ceux du ménage.

Les parties prenantes réunies à Manga pour mieux s’imprégner du projet et des opportunités qu’il offre aux bénéficiaires du Bazèga sont composés d’acteurs de sa mise en œuvre, d’autorités locales, de représentants de structures de recherche, des ONG, des associations, de services techniques étatiques du monde rural et du secteur privé à savoir les artisans, les dolotières, les membres de faitières de la gouvernance forestière…

Dans l’exécution du projet Yig-paala, il est prévu, en termes d’activités, entre autres, le renforcement des capacités des acteurs en l’occurrence les femmes, les formations à la construction et la diffusion des foyers 3 pierres améliorées (F3PA) et le sui-évaluation, a noté le directeur exécutif de l’association Tiipaalga.

Le directeur régional en charge de l’Environnement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo se dit ravi d’accueillir le projet.

« Dans les trois premières années de sa mise en œuvre, il attendu l’implémentation de 60 000 foyers 3 pierres améliorés pour 30 000 ménages soit deux foyers pour chacun des ménages, l’un pour la sauce et l’autre pour le tôt », a précisé Bakary Diakité.

Le directeur régional de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Centre-sud, Aboudou Ouédraogo, a loué l’initiative qui va aussi aider à sensibiliser à la préservation des ressources naturelles.

«Ce projet, pour nous, est la bienvenue parce qu’en plus d’aider à réduire la coupe abusive du bois, il va inculquer la notion de la protection de l’environnement aux ménages », a-t-il soutenu.

« Nous avons énormément d’aires protégées dans la région et il est extrêmement important qu’on puisse sauvegarder ces espaces et une telle initiative vient à point nommé », a renchéri la gouverneure du Centre-sud, Yvette Nacoulma.

Pour permettre au projet Yig-paala d’atteindre les objectifs escomptés, Mme Nacoulma a appelé l’ensemble des acteurs engagés dans sa mise en œuvre à se l’approprier.

Le directeur exécutif de l’association Tiipaalga, Bakary Diakité note qu’il est attendu l’implémentation d’au moins de 60000 foyers en trois ans.

Le projet «Résilience des familles paysannes aux changements climatiques par la construction et l’utilisation des foyers 3 pierres améliorés dans la province du Bazèga au Burkina Faso» encore dénommé projet ‘’Yig-paala’’ va intervenir dans sept communes de la province du Bazèga et envisage l’économie d’au moins 40 000 tonnes de bois par année.

Le projet est exécuté par l’association Tiipaalga en partenariat avec le Bureau CO2logic/South Pole.

L’association Tiipaalga est une association de droit burkinabè dont l’objectif est de contribuer à restaurer et exploiter durablement les écosystèmes pour améliorer les conditions de vie des familles paysannes au Burkina Faso. Elle intervient dans douze provinces dans sept des 13 du pays, selon Bakary Diakité.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

 

Burkina : Un parc moderne sera érigé à hauteur de 5 milliards FCFA pour accroitre l’offre culturelle

Burkina-Culture-Musée-Lancement-Travaux

Burkina : Un parc moderne sera érigé à hauteur de 5 milliards FCFA pour accroitre l’offre culturelle

Ouagadougou, 20 juil.2023(AIB)-Le gouvernement a lancé officiellement jeudi, les travaux de construction du parc de loisirs du musée national, d’un montant total de 5 milliards FCFA pour accroitre  l’offre culturelle et valoriser le tourisme.

Selon le répresentant du chef du gouvernement, le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, le colonel-major, Kassoum Coulibaly, l’Etat burkinabè consacre à la culture une place de choix dans les politiques publiques.

M. Coulibaly qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la pose de la première pierre de construction d’un parc de loisirs, du musée national, estimé à 5 milliards FCFA, a précisé que l’initiative des autorités consiste à contribuer à la structuration dynamique et durable de l’économie.

Pour lui, l‘Etat veut valoriser la culture et le tourisme, à travers la réalisation d’un parc de loisirs moderne et en même créer des emplois au profit des jeunes.

Le colonel-major Kassoum Coulibaly par ailleurs ministre d’Etat a souligné que le projet de construction est porté par une société burkinabè de droit privé.

Il a exhorté les structures publiques et leurs démembrements à initier des projets structurants en partenariat avec le privé.

«Au promoteur, il a fallu de la patience, de la conviction et de l’engagement pour venir à bout des difficultés administratives. Dieu merci, nous assistons ce soir à la pose de la première pierre du parc de loisirs du musée national », a-t-il soutenu.

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a pour sa part, indiqué que le lancement des travaux du parc de loisirs est l’aboutissement d’un projet qui était en préparation depuis plusieurs années.

A l’en croire, son département est satisfait de la prochaine réalisation du nouveau joyau qui constituera un parc de détente et de loisirs.

M.Ouédraogo a assuré que ce cadre récréatif va apporter une nouvelle perspective pour le musée national.

« Le musée national traverse des moments difficiles et nous avons foi que la réalisation de ce projet va permettre non seulement de répondre à un besoin des citoyens du Burkina Faso, en général mais de  Ouagadougou, en particulier en matière de loisirs et surtout améliorer les ressources financières du musée », a-t-il dit.

Le promoteur du projet, Mathieu Ouédraogo, un compatriote vivant au Maroc a fait savoir que l’idée de la construction d’un parc de loisirs est venue d’un constat sur les lieux du musée national, lors de son  séjour en 2017 à Ouagadougou.

A l’entendre M.Ouédraogo, son projet estimé à 5 milliards FCFA vise à donner un nouveau visage au musée national par un accroissement de l’offre d’accueil sur le site.

Il a précisé que ledit projet consistera à la construction d’un ensemble touristique intégré d’un parc d’attraction moderne couvert sur 4500 m2, un restaurant d’une capacité d’accueil de 350 places, une piscine, d’un parc aquatique, et un musée de plus de 600 places assises.

Crée en 1962, le musée national d’une superficie de 29 ha a pour mission de collecte, de conservation et de  valorisation des biens et du patrimoine burkinabè.

Agence d’information du Burkina

AO/no/ata

 

 

 

 

 

 

Houndé : des nouvelles manifestations d’orpailleurs contre la mine d’or

Houndé : des nouvelles manifestations d’orpailleurs contre la mine d’or

Houndé, 20 juillet 2023(AIB)-La ville de Houndé a été le théâtre, ce jeudi, de nouvelles manifestations de jeunes orpailleurs, après la mort d’un d’entre eux, entré frauduleusement dans le périmètre de la mine pour chercher du minerai.

 Des commerces le long de la route nationale numéro 1 fermés, des véhicules pris à partie par des manifestants dans les encablures de la mine et des orpailleurs en colère qui se sont introduits dans la mine d’or de la ville, pour s’adonner au pillage du minerai.

C’est l’atmosphère qui règne à Houndé, depuis la matinée du jeudi 20 juillet 2023. Selon les informations, tout a commencé la veille (mercredi 19 juillet 2023) autour de 20 heures quand des orpailleurs se sont frauduleusement introduits dans le périmètre de la mine pour ramasser du minerai au niveau de la fosse de Kari Pump (une extension de la mine).

Cela a occasionné des heurts entre les forces de sécurité de la mine et ces orpailleurs. Ces heurts ont malheureusement, provoqué la mort d’un orpailleur.

Une cellule de crise mise en place dans la même nuit par l’autorité provinciale est à pied d’œuvre pour faire baisser la tension.

Au moment où nous tracions ces lignes à 15h, ce jeudi 20 juillet 2023), on apprend que les différents acteurs s’activent à l’inhumation du regretté.

Pour rappel, une première crise similaire avait secoué la ville de Houndé, les 17, 24 et 25 mai 2022. Après ces évènements la mine, avait accepté de dégager des couloirs d’orpaillage au profit des orpailleurs. Ces couloirs au nombre de deux (couloirs de Boni et de Mou) ont été officiellement remis le 26 mai 2023, par la mine aux orpailleurs. Mais malgré cette situation, des orpailleurs continuent de s’introduire dans  le périmètre de la mine pour ramasser le minerai.

Agence d’information du Burkina

 

CSC : La maison des medias du Nord inaugurée à Ouahigouya

2- Ce joyau sert désormais de bureau à la délégation régionale du CSC.

CSC : La maison des medias du Nord inaugurée à Ouahigouya

Ouahigouya, (AIB)- Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoulazize Bamogo a inauguré le jeudi 20 juillet 2023 à Ouahigouya, le nouveau siège de la délégation régionale du CSC.

Après les villes de Bobo-Dioulasso et Fada-N’gourma, c’est au tour de la ville de Ouahigouya d’avoir son siège de la délégation régionale du Conseil supérieur de la communication(CSC).

Ce 20 juillet 2023, le président du CSC, Abdoulazize Bamogo, a inauguré le nouveau siège. Construit sur un espace d’environ 1550 m2, le bâtiment est en R+1. Il comporte plusieurs bureaux, des salles de réunion, une salle visionnaire, des magasins, des toilettes et des rampes d’accès pour des personnes vivant avec un handicap. Il  a couté environ 340 000 000FCFA  et financé entièrement par l’ambassade du Japon au Burkina Faso.

3- Par cet acte, le président du CSC, Abdoulazize Bamogo(à droite) et le gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo ont mis en terre un baobab.

«Le but de la construction de  ce joyau est de rapprocher  davantage le CSC auprès de ces  acteurs médiatiques. Depuis un certain nombre d’années, on a entrepris de déconcentrer nos activités  et Ouahigouya est la 3e ville chef- lieu de région qui accueille désormais un siège régionale du CSC de sorte qu’on soit plus proche des professionnels des medias, des journalises, des acteurs de la publicité mais aussi des citoyens qui voudront le saisir en cas de problème » a expliqué le président du CSC.

Selon lui, sans une presse de qualité, pas de citoyens éclairés, sans citoyens éclairés, pas de bonne gouvernance et pas de développement. C’est à cela que le CSC veille à ce que les contenus médiatiques soient de bonne qualité. « Nous sommes fier d’ouvrir les portes  d’un nouveau siège dans la cité de Naaba Kango », a souligné M. Bamogo.

Cependant, le bâtiment manque de certaines commodités telles que le raccordement au réseau électrique et à l’eau, le manque de clôture, de grilles de protection pour les fenêtres et l’équipement du réseau informatique.

Abdoulazize Bamogo a, donc, lancé un appel aux partenaires financiers  pour  que le bâtiment soit finalisé. Mais en entendant, il a invité les professionnels des medias à s’approprier leur maison, à l’utiliser,  à passer en cas de besoin pour échanger avec le représentant provincial du CSC Phillibert Nikiema et à  veiller à l’entretien  du  bâtiment.

L’inauguration a également  servi de cadre pour le président du CSC et le gouverneur de la région du Nord de planter des arbres fruitiers dans la cour du nouveau siège.

Agence d’information du Burkina

Fleur BIRBA

 

Gaoua : un homme retrouvé mort dans un «Tchapalodrome»

Gaoua : un homme retrouvé mort dans un «Tchapalodrome»

Gaoua, 19 juillet 2023(AIB)-Le corps sans vie d’un individu a été découvert dans un « Tchapalodrome » (lieu de vente et de consommation de la bière traditionnelle locale encore appelée tchapalo) au quartier Tchelkan (secteur 2)  de Gaoua le mardi matin1 8 juillet 2023, a appris l’AIB.

Le corps sans vie  de la victime  gisait sur le sol avec  entre les mains, un fil électrique.

«C’est aux environs de 5 heures du matin que j’ai découvert le corps sans vie quand je suis arrivée comme à l’accoutumée pour commencer la fabrication de la bière à mil», a déclaré Aïcha Kambou, dolotière.

C’est à ce moment, qu’elle va alerter le voisinage de la découverte macabre.

Les circonstances entourant le décès de l’individu ne sont pas encore connues à l’heure actuelle.

Mais chacun y va de son commentaire. Selon certains témoignages, il a été électrocuté par un fil électrique pendant qu’il tentait de voler. Un agent de santé et la gendarmerie ont fait les constations d’usage. Selon une source sécuritaire, une enquête sera ouverte pour élucider le drame.

Agence d’information du Burkina

BJMT/ata

 

Fonds de soutien patriotique contre le terrorisme au Burkina : Coca Cola compte reverser 5, 3 milliards de FCFA en 2023

Fonds de soutien patriotique contre le terrorisme au Burkina : Coca Cola compte reverser 5, 3 milliards de FCFA en 2023

Ouagadougou, 20 juillet 2023(AIB)- Les prélèvements de Coca Cola pour le compte du Fonds de soutien patriotique (FSP) sont estimés à plus de 5 milliards 300 millions de francs CFA, pour l’année 2023, selon les responsables de l’entreprise, rapporte jeudi le ministère en charge de l’Economie.

Agence d’information du Burkina

Lire la dépêche intégrale

(Ouagadougou, le 20 juillet 2023). Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO et son collègue en charge du Commerce, Serge Gnaniodem PODA, ont visité, dans la soirée du mercredi 19 juillet 2023, la nouvelle usine de la firme Coca Cola, implantée à Gampèla, localité située à une quinzaine de kilomètres de Ouagadougou, sur l’axe Ouagadougou-Fada N’Gourma.

A l’occasion, ils ont félicité et encouragé les promoteurs de ce projet toujours en chantier, mais qui est déjà entré en production, il y a de cela quelques mois.

La nouvelle usine Coca Cola, s’étend sur une superficie de 6,7 hectares, dont 2,5 hectares construits. Elle a été réalisée en grande partie par des entreprises burkinabè.

La Présidente Directrice Générale de l’entreprise, Caroline Estelle OUEDRAOGO, a indiqué que le coût de la première phase du projet, s’élève à 28 milliards de francs CFA sur un total d’environ 60 milliards de francs CFA à investir, à la fin de la seconde phase du projet.

Pour la première phase, le projet a généré 105 emplois directs. A terme, 500 à 600 emplois directs seront créés, lorsque tous les travaux auront été effectués.

Des difficultés liées à des baisses fréquentes de tension constatées sur le réseau électrique et à la concurrence déloyale des produits Coca Cola en provenance d’un autre pays de la sous-région, ont été présentées aux ministres qui ont promis d’accompagner l’entreprise, dans la recherche de solutions.

Pour 2023 et conformément à la loi portant contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, les prélèvements de Coca Cola pour le compte du Fonds de Soutien Patriotique sont estimés à plus de 05 milliards 300 millions de francs CFA, selon les responsables de l’entreprise.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗘𝗙𝗣

#AIB

Burkina: Lutte contre la fraude, caisse des dépôts et CEDEAO, au menu des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Lutte contre la fraude, caisse des dépôts et CEDEAO, au menu des journaux

Ouagadougou, 20 juil. 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi s’intéressent à l’actualité liée au récent mini sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la situation au Burkina, en Guinée et au Mali, à la décision gouvernementale de créer la Caisse des dépôts, sans oublier la lutte contre des pratiques frauduleuses.

« Lutte contre le trafic de médicaments : Une dame mise aux arrêts à Ouaga », titre le journal privé Le Quotidien qui évoque ainsi, une action de la Police nationale dans la capitale burkinabè.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, laisse lire à sa Une : « Trafic illicite de médicaments : Une gérante de dépôt pharmaceutique mise aux arrêts ».

Les deux journaux rapportent que le Commissariat de police de l’arrondissement n°03 vient de mettre un terme aux activités illicites d’un réseau qui s’adonnait à la vente illicite de médicaments dans la ville de Ouagadougou.

« Grâce à la collaboration des citoyens, le suspect n°01, une dame âgée de la quarantaine, a été mis aux arrêts par les enquêteurs », précisent les quotidiens.

Ils ajoutent que la mise en cause, étant auxiliaire de pharmacie depuis 2016, « profitait de sa position de gérante du dépôt pharmaceutique d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de la place, pour se procurer en médicaments illicites sur le marché, successivement à petits prix généralement à hauteur de 20.000, 40.000, 50.000 ou 60.000 FCFA ».

Sur un autre fait de fraude, le quotidien national Sidwaya informe que dans le cadre de la lutte contre les produits insalubres, la police nationale a démantelé un site d’abattage clandestin d’animaux, hier mercredi 19 juillet, dans le secteur 11 de Ouagadougou.

Le sujet est évoqué dans ‘’Les Révélations’’ de Le Pays qui affiche comme titre : « Commune de Ouagadougou : Plusieurs têtes d’animaux saisies et remises  au Parc Bangr-weogo ».

Le même journal évoque une décision prise en Conseil des ministres, en sa séance d’hier mercredi, en titrant : « Conseil des ministres : Vers la création d’une Caisse de dépôts et d’investissements au Burkina Faso ».

A ce propos, le journal Sidwaya relate que le ministre en charge de l’Economie, Aboubacar Nacanabo a expliqué que « cette nouvelle version de la Casse présente plusieurs innovations  à savoir, entre autres, la reconfiguration du conseil de surveillance pour plus de transparence ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga, pour sa part, renchérit qu’une commission a été mise en place chargée d’identifier les actions et les mesures prioritaires de la nouvelle caisse.

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il note à sa Une : « Conseil des ministres : Création de la Caisse des dépôts et d’investissements au Burkina Faso (CDI-BF) ».

En actualité internationale, le journal consacre son éditorial à une rencontre sous-régionale sous le titre : « Mini-sommet de la CEDEAO autour du président nigérian Bola Tinubu : Opération lobbying pour Talon chez  3 putschistes ».

Selon l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, le nouveau locataire d’Aso Roch, Bola Ahmed Tinubu, a décidé en tant que nouveau président en exercice de la CEDEAO, de donner un coup d’accélérateur aux rapports CEDEAO-Transitions au Mali-Guinée et Burkina Faso.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, met en exergue : « Mali, Burkina et  Guinée: La CEDEAO colle aux +Talon+ des 3 transitions ».

Le confrère rappelle que « lors de la dernière conférence des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale, le chef de l’Etat nigérian avait eu des mots assez durs contre les changements anticonstitutionnels, promettant de faire en sorte qu’il n’y ait plus de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest ».

Et de mentionner que « c’est donc dans le droit fil de cette ligne de conduite que Patrice Talon doit se rendre à Bamako, Ouaga et Conakry », ajoutant que « pour le moment, ni la date, ni la durée, encore moins les objectifs de sa mission ne sont connus ».

Au demeurant, L’Observateur Paalga croit savoir que « l’envoyé spécial de Tinubu aura du grain à moudre, dans la mesure où les trois pays sont engagés dans des transitions pour le moins incertaines ».

Agence d’information du Burkina

AO/no/ak

Burkina : Entrée en vigueur de nouvelles taxes pour soutenir la lutte antiterroriste

Burkina : Entrée en vigueur de nouvelles taxes pour soutenir la lutte antiterroriste

Ouagadougou, 20 juillet 2023(AIB)- A compter de ce 20 juillet, il sera prélevé des taxes sur les services de téléphonie, sur le réabonnement au niveau des télévisions privées et sur la cession des terrains hors lotissement, afin de soutenir la lutte contre le terrorisme, a appris l’AIB.

L’annonce a été faite mercredi soir sur la télévision publique par le ministre en charge de l’Economie, Aboubakar Nacanabo.

Selon M. Nacanabo, les acquéreurs des services de téléphonie, devront payer une taxe de 5% par opération réalisée.

Une taxe de 10% sera appliquée pour les réabonnements au niveau des télévisions privées, a ajouté le ministre.

Aboubakar Nacanabo aussi indiqué que pour la cession des terrains hors lotissement devant le notaire ou l’huissier, il sera demandé une contribution de 1%.

Ces mesures tirent leur source du vote le 24 juin 2023 par l’Assemblée législative de transition (ALT) et de la promulgation le 30 juin par le président Ibrahim Traoré, d’une loi instaurant des contributions spéciales sur certains biens et services, au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Aboubakar Nacanabo a exhorté les entreprises à reverser intégralement les montants qui seront prélevés, pour le besoin de la lutte contre le terrorisme.

Le ministre a remercié les consommateurs qui ont mobilisé depuis février, à travers le Fonds de soutien patriotique (FSP), près de 30 milliards de FCFA grâce, notamment aux prélèvements effectués sur le tabac, les boissons alcoolisées et non alcoolisées.

Il a salué les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui paient de leurs vies pour ramener la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

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