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Passoré : Ka-Passor-Yé sensibilise les populations à bien collaborer avec les FDS et les VDP

Passoré : Ka-Passor-Yé sensibilise les populations à bien collaborer avec les FDS et les VDP

Yako, 23 juillet 2023(AIB)-Sur invitation de l’Association Ka-Passor-Yé (KPY), le Chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard François de Salle Somda  a animé samedi à Yako une conférence publique sur la situation sécuritaire dans la province du Passoré.

Situation sécuritaire et cohésion sociale, telles sont les principales thématiques qui ont largement meublé les échanges au cours d’une grande conférence publique organisée par l’Association Ka-Passor-Yé(KPY) au profit des forces vives de la province du Passoré.

Venus des quatre communes que compte la province, FDS, VDP et populations ont durant un peu plus de 4 heures, échangé autour du thème : «Situation sécuritaire et enjeux de la collaboration entre FDS et VDP : défis et engagements pour la sécurisation et la cohésion sociale au Passoré».

Selon le coordonnateur de l’Association, Dr Benjamin Zoumba, Ka-Passor-Yé( KPY)  a vu le jour dans un contexte où certaines communes de la province du Passoré ont essuyé des attaques  terroristes dont la première en date, est celle de Bagaré intervenue en février 2022.

« Ka-Passor-Yé » qui signifie en français : « Ici, n’est pas le chemin de l’adversité », ambitionne selon Dr Zoumba, de faire du Passoré, une citadelle de sécurité et de cohésion, afin que cette localité ne soit pas comme son nom l’indique, le chemin des adversités à travers le terrorisme.

De façon spécifique, l’Association travaille  à mobiliser davantage les citoyes, notamment à travers une bonne collaboration davantage avec les FDS et les VDP.

L’Association se donne également pour missions de se mobiliser davantage à travers une bonne collaboration entre FDS et VDP, d’inviter toutes les couches sociales de la province à se mettre à la disposition de la lutte contre le terrorisme.

Dans sa communication, le Colonel Evrard Somda a d’abord fait l’état des lieux de la situation sécuritaire dans la région du Nord et surtout au Passoré.

Ensuite, il a décrit la situation humanitaire de la province qui compte à ce jour un nombre important de déplacées internes.

La dernière intervention du lieutenant-colonel Somda a invité les populations à faire preuve de compréhension et de confiance à l’endroit des FDS face à certaines irrégularités observées durant l’exercice de leurs missions.

Cultiver la résilience à travers la solidarité entre les populations, éviter de discréditer les VDP, restaurer une confiance populaire, travailler à créer des plans de défense par villages et par secteurs,  travailler à trouver des emplois aux jeunes, telles ont été entre autres les recommandations faites par le conférencier.

Le conférencier et le  président de la cérémonie, Laurent K. Kontogom ont   salué particulièrement la mobilisation et la combativité des volontaires pour la défense et la patrie(VDP) de la commune de Bagaré pour avoir réussi à restaurer la quiétude dans la localité.

Ces échanges ont largement été dominés par le besoin en équipements notamment en moyens roulant et vêtements imperméables au profit des VDP.

A l’issue des échanges les populations du Passoré ont pris une série d’engagements résumée en quatre points.

Il s’agit d’une saine collaboration avec les FDS et VDP en dénonçant toute action complice et en les alertant sur toute action suspecte.

Les populations comptent défendre vaillamment leur territoire en s’engageant au sein des FDS et VDP et à cultiver le dialogue intercommunautaire au sein de la province.

Elles se sont engagées aussi à soutenir les autorités actuelles dans la lutte contre l’insécurité et la défense de la souveraineté du Burkina Faso.

«Je salue également l’engagement des populations et ressortissants du Passoré avec le modèle d’organisation qui a été mis en place et invite les autres provinces à s’inspirer de ce modèle d’organisation» a conclu  Evrard Somda.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

 

 

 

 

 

Centre-sud : Bilan à mi-parcours 2023 «satisfaisant» des réalisations dans les domaines de l’approvisionnement en eau et assainissement

La secrétaire générale de la région du Centre-sud, Abibata Bamouni (milieu) salue les résultats obtenus au premier semestre de 2023

Centre-sud : Bilan à mi-parcours 2023 «satisfaisant» des réalisations dans les domaines de l’approvisionnement en eau et assainissement

Manga, 20 juillet 2023 (AIB)-La secrétaire générale de la région du Centre-sud, Abibata Bamouni a jugé «satisfaisant», jeudi, le bilan à mi-parcours 2023 des réalisations dans les domaines de l’approvisionnement en eau potable et en assainissement au niveau régional, au cours de la session du Groupe thématique régional- Eau et Assainissement (GTR- EA) du Centre- sud.

Conformément à l’arrêté portant création, attributions, compositions, organisation et fonctionnement des Groupes thématiques Eau et Assainissement (GT- EA), les membres de la section régionale du Centre-sud du GT-EA ont tenu, jeudi, leur session à mi-parcours 2023.

Après l’examen des activités menées dans le cadre de l’approvisionnement en eau et en assainissement dans la région durant les six premiers mois de l’année 2023, la secrétaire générale de la région, Abibata Bamouni a donné son appréciation de la situation.

Selon elle, les performances réalisées sont «satisfaisantes».

Dans l’exposé des activités menées dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable, le chef de service Approvisionnement en Eau potable à la Direction régionale de l’Eau et de l’Assainissement du Centre-sud (DREA-CSD), Harouna Zongo, a confié aux participants que le premier semestre de 2023 a été marqué par plusieurs réalisations au bénéficie des populations du Centre-sud.

Il a cité, entre autres, la réalisation de 32 Points d’eau modernes (PEM) et la réhabilitation de 34 autres PEM, la réalisation de six (6) forages à gros débit et le renouvellement ainsi que la formation de 28 Associations des Usagers de l’eau (AUE).

2 Le Groupe thématique régional- Eau et Assainissement (GTR- EA) du Centre- sud se réjouit de la tenue de la session.

En dépit de la restriction budgétaire et de l’insécurité qui ont constitué les principales difficultés rencontrées durant le semestre, M. Zongo a précisé que les acteurs ont pu engager 411,8 millions de francs CFA, dont 69,3 millions de FCFA en hors programmation donnant un taux d’engagement financier de 49,5% pour un montant initial de 692 millions de francs CFA.

Dans le domaine de l’assainissement des eaux usées et excrétas, la mise en œuvre des activités programmés affiche, elle, un taux de 64%, a indiqué la cheffe de service du Programme national d’Assainissement des Eaux usées et excréta à la DREA-CSD, Lalaïcha Ouédraogo.

Mme Ouédraogo a énuméré, au titre des réalisations durant la période, la construction de 941 latrines familiales pour des ménages et de 17 blocs de latrines institutionnelles ainsi que des sessions de sensibilisation aux bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement au profit de 6179 personnes dont 2 604 femmes.

La secrétaire générale de la région du Centre-sud, au terme des travaux, a encouragé l’ensemble des parties prenantes du processus de l’opérationnalisation de la Stratégie nationale de l’Eau au niveau régional les invitant à maintenir le cap fixé et œuvrer à faire en sorte que le slogan « Eau potable pour tous », soit une réalité d’ici à 2030.

Agence d’information du Burkina

MZ-RO/ata

2 Le Groupe thématique régional- Eau et Assainissement (GTR- EA) du Centre- sud se réjouit de la tenue de la session

 

 

Agriculture intelligente : La CEDEAO forme des acteurs du Centre-est et de l’Est à la formulation de projets climato-intelligents

Agriculture intelligente : La CEDEAO forme des acteurs du Centre-est et de l’Est à la formulation de projets climato-intelligents

Manga (AIB)-Une trentaine d’acteurs des régions du Centre-est et de l’Est prennent part, du 20 au 22 juillet 2023, à Manga (région du Centre-sud), à une session de renforcement de capacités sur la formulation et la mise en œuvre de projets climato-intelligents à l’initiative de l’Agence régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA/CEDEAO).

L’atelier se tient le cadre de la mise en œuvre du projet régional de promotion de l’Agriculture intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest (AIC-AO).

« Cet atelier vise à vous outiller avec une meilleure compréhension de ce que c’est que le nouveau concept d’agriculture intelligente face au climat mais également à vous fournir tout ce qui est outil, méthode et approche pour vous permettre de formuler des projets à connotation AIC et mettre en œuvre de manière très réussie les différentes activités autour de l’AIC », a confié aux participants, à l’entame des travaux, le coordonnateur Afrique de l’Ouest du Centre international de Recherche agricole (CIAT)/AICCRA, Robert Zougmoré.

M. Zougmoré a expliqué que l’AIC renvoie à un nouveau concept qui fait un compromis entre trois objectifs spécifiques à atteindre. Il a cité la sécurité alimentaire à travers l’augmentation durable de la production, l’amélioration de l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des effets de changements climatiques à travers la réduction des gaz à effet de serre et la séquestration du carbone dans les activités agricoles.

Le coordonnateur Afrique de l’Ouest du Centre international de Recherche agricole (CIAT)/AICCRA, Robert Zougmoré a expliqué que l’AIC est un nouveau concept de pratique culturale adaptée aux changements climatiques.

Pour le directeur régional de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Centre-sud, Amos Congo, la formation vient à point nommé en ce sens qu’elle va permettre « d’accompagner les techniciens et les agents d’agriculture, d’élevage et de l’environnement à savoir formuler des projets climato-intelligents qu’ils vont mettre en œuvre sur le terrain ».

Il a expliqué que les changements climatiques impactent négativement les productions agrosylvopastorales comme c’est le cas avec le démarrage tardif de la campagne agricole en cours au Centre-sud, en mi-juillet, en raison de l’absence de précipitations.

Le point focal du projet AIC au Burkina Faso, Yassia kindo, confie que l’AIC développe des pratiques culturales à même de permettre la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

 

Face à ces phénomènes, « il est nécessaire de trouver les voies et moyens appropriés pour permettre au système agricole d’être résilient », a noté M. Congo qui salue l’initiative du projet régional de promotion de l’Agriculture intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest (AIC-AO) d’outiller les participants sur la thématique.

Le point focal du projet AIC au Burkina Faso, Yassia kindo, a rappelé qu’au-delà de la résilience des producteurs face aux changements climatiques, la pratique de l’AIC permet aussi la réduction des émissions des gaz à effet de serre qui sont les causes desdits changements.

Le directeur régional en charge de l’Agriculture du Centre-sud, Amos Congo, soutient que la formation vient à point nommé.

Le projet régional de promotion de l’Agriculture intelligente face au Climat (AIC) en Afrique de l’Ouest (AIC-AO) est mis en œuvre par l’Agence régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA/CEDEAO) en partenariat avec l’Alliance Bioversity International & CIAT à travers le Programme ‘’Accélérer les Impacts de la Recherche sur le Climat du CGIAR pour l’Afrique’’ (AICCRA) et les Unités Nationales de Gestion du Programme (UGP).

Le projet est financé par la BOAD et le Fonds d’Adaptation et intervient dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest qui sont le Benin, le Niger, le Burkina Faso, le Togo et le Ghana.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Burkina : Les sorties d’encouragement du président Traoré s’imposent à la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Les sorties d’encouragement du président Traoré s’imposent à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 24 juil. 2023 (AIB)- les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce lundi matin commentent largement les sorties, le weekend écoulé, du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, d’une part pour visiter des unités de formation de l’armée et d’autre part, pour réconforter des familles de combattants tombés à cause du terrorisme.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, titre : « Fonds de soutien patriotique : Voici les armements que nous avons payés avec vos contributions», présentant en manchette, l’image du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré au milieu d’armes exposées.

Selon le journal bobolais, les « murmures » se sont intensifiés après l’annonce, la semaine dernière, d’augmentations et de prélèvements sur les prix de certains produits et services.

« L’écho est parvenu au plus haut niveau de l’Etat à tel point que le ministre d’Etat Bassolma Bazié est sorti pour demander aux Burkinabè d’accepter de consentir le sacrifice +sans murmures+ », rapporte L’Express du Faso.

Le quotidien national Sidwaya met en exergue « Familles des FDS  tombées au Front : le chef de l’Etat apporte ses encouragements » et « Opérations des forces combattantes : le président de la Transition visite des unités ».

Le journal rapporte que le président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a rendu visite le samedi 22 juillet 2023 à des familles des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur pour la patrie.

« Il s’est rendu successivement aux domiciles du gendarme Siambou Ouattara, du policier Philipe Coulibaly et du militaire Théophile Taoudyendé qui ont tous payé le sacrifice suprême dans la défense du territoire », précise Sidwaya.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso résume les deux sorties du président Ibrahim Traoré en arborant en manchette : « Lutte contre le terrorisme : Le capitaine Traoré sur les fronts militaire et social ».

Dans la même lancée, Aujourd’hui au Faso affiche : « Burkina Faso : Visites d’unités et compassion d’IB aux familles affectées ».

Quant au quotidien privé Le Pays, il relate que ce qui a conduit le capitaine Traoré aux domiciles des FDS tombées est de « s’enquérir des conditions de vies des veuves et des orphelins, réconforter en encourager les familles des soldats tombés au front ».

Dans ses ‘’Confidences du week-end’’, Le Pays informe qu’à Kaya, capitale de la région de Centre-nord, une restauratrice  a été enlevée par des individus non identifiés.

Agence d’information du Burkina

Plusieurs accords signés, une commission mixte de coopération créée

Le Premier ministre au Nicaragua

Plusieurs accords signés, une commission mixte de coopération créée

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, a séjourné du 19 au 21 juillet 2023 à Managua, au Nicaragua. A l’occasion de cette visite, le chef du Gouvernement de la Transition était l’invité de marque de la cérémonie officielle de célébration du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution sandiniste. De nombreux accords ont également été signés et une commission mixte de coopération mise en place, dans le but de renforcer les liens historiques et les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.

 

Dans la capitale nicaraguayenne, le Premier ministre et sa délégation, ont participé à la cérémonie officielle du 44ème anniversaire du triomphe de la révolution sandiniste, présidée par le président de la République, le Commandant Daniel ORTEGA. Au cours cette cérémonie, le Burkina Faso était le pays invité d’honneur.

 

Le séjour du Dr Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA, a été également marqué par un entretien avec le président de l’Assemblée Nationale de Nicaragua, Dr Gustavo Porras, ainsi qu’une réunion au Ministère des Affaires étrangères au cours de laquelle plusieurs accords ont été signés.

 

Ces accords portent sur les secteurs de développement suivants : l’économie et les finances ; le commerce ; l’industrie ; l’agriculture ; l’élevage ; la recherche scientifique et technologique ; la formation professionnelle, la santé ; le sport ; la culture et le tourisme ; les médias.

 

Par ailleurs, les deux parties ont encouragé la coopération entre les institutions, les entreprises de droit public et/ou privé dans leurs pays respectifs, conformément à leurs législations nationales respectives.

 

Le Burkina Faso et le Nicaragua ont aussi décidé de créer une Commission mixte de coopération entre eux. Celle-ci est chargée de l´application et du suivi de l’Accord-cadre de coopération. La Commission mixte de coopération est composée des représentants des deux Gouvernements.

 

Sa coordination relève du Ministère en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso et du Ministère des Affaires étrangères de la République du Nicaragua. Elle se réunit tous les deux (02) ans, alternativement au Burkina Faso et en République du Nicaragua, aux dates convenues par les Parties.

 

En plus des rencontres prévues dans le cadre de la Commission mixte de coopération, les deux pays peuvent également organiser, sur le plan bilatéral, des consultations et des rencontres régulières, ayant pour objectif, la connaissance des réalités respectives des deux pays et l’étude des questions spécifiques d’intérêt commun.

 

La visite du Dr KYELEM de TAMBELA a été l’occasion pour les autorités de ce pays d’Amérique centrale, d’exprimer le souhait d’ouvrir une ambassade au Burkina Faso et que notre pays aussi en ouvre une au Nicaragua.

 

A la fin de son séjour, le chef du Gouvernement a salué la discipline, le dévouement, le patriotisme et la propreté des Nicaraguayens.

 

« Le Nicaragua est ce que je voudrais pour le Burkina Faso, c’est-à-dire que sans beaucoup de moyens, on peut faire en sorte que son pays soit envié et enviable, qu’il soit agréable d‘y être. Quand on est ici à Managua, c’est agréable, parce que la ville est propre, bien aérée, bien entretenue, il y a la discipline. Ce qui nous manque pour le moment au Burkina Faso. C’est une bonne leçon que nous pouvons tirer pour organiser notre pays aussi. Mais, pour tout cela, il faut un idéal », a-t-il soutenu.

 

DCRP/Primature

#AIB

La visite de l’Union africaine au Burkina « augure de bonnes perspectives », ministre 

La visite de l’Union africaine au Burkina « augure de bonnes perspectives », ministre 

 

Ouagadougou, 23 juillet 2023(AIB)-La cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba, s’est félicitée dimanche, de la visite d’une délégation de l’Union africaine, y voyant de bonnes perspectives.

 

« Le Burkina Faso a été suspendu de toutes les instances de l’Union africaine, depuis le changement de l’ordre constitutionnel (en janvier 2022, ndlr). Il y a eu plusieurs tractations pour intégrer le Burkina, mais les textes fondamentaux de l’Union ont fait qu’il était difficile d’aller à la table de la négociation. Et, voir une telle délégation, augure de bonnes perspectives », a déclaré dimanche la ministre en charge des Affaires étrangères Olivia Rouamba.

 

Elle s’exprimait dimanche, en marge d’une rencontre à Ouagadougou avec une mission

du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (U.A), conduite par l’Ambassadeur Mohamed Lamine Thiaw.

 

Pour Mme Rouamba, l’issue de cette visite permettra que la situation soit appréciée autrement.

 

A la délégation, la ministre a indiqué que dans ce contexte de crise, le gouvernement burkinabè a mis en place le Plan d’action pour la stabilisation et le développement dont les différents piliers sont, entre autres la lutte contre le terrorisme, la réponse humanitaire, la refondation de l’Etat, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale.

 

Selon le ministre en charge des Affaires étrangères, à l’issue de la rencontre de travail avec les membres du gouvernement, la délégation de l’Union africaine aura également des audiences avec le Premier ministre, le chef de l’Etat et le Président de l’Assemblée législative de Transition.

Agence d’information du Burkina

SB/an/ata

 

Soumaïla BONKOUNGOU

Légende-photo : crédit Soumaïla BONKOUNGOU

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Olivia Rouamba(milieu), a confié que cette visite de la mission de l’U.A augure de bonnes perspectives pour le Burkina.

La délégation de l’Union africaine est venue échanger avec les membres du gouvernement pour s’enquérir de l’état des lieux de la situation nationale.

Maroc : Des investisseurs britanniques en prospection à Dakhla, un mégaprojet déjà planifié

Maroc-Grande-Bretagne-Coopération-Investissement-Dakhla- Laâyoune

Maroc : Des investisseurs britanniques en prospection à Dakhla, un mégaprojet déjà planifié

Ouagadougou, 23 juil. 2023 (AIB)-La firme britannique envisage de lancer à Dakhla, une province du Maroc, une vingtaine de projets sur une surface totale de 200.000 hectares, pour un montant global de 28 milliards de dollars, a appris l’AIB auprès du média en ligne Le360.

Ces projets couvrent :

– une Usine d’assemblage de panneaux solaires de 2,4 GW à 6 GW par an : 500 millions de dollars et 550 emplois.

– une Synthèse hydrogène vert/ammoniac vert : 4,4 milliards de dollars et 250 emplois.

– une Installation de dessalement d’eau de mer de 5.000 à 10.000 m2 : 68 millions de dollars et 36 emplois.

Vue d’ensemble des projets du groupe Oblin dans la région de Dakhla

– une Centrale solaire photovoltaïque et éolienne avec stockage d’énergie : 13 milliards de dollars et 1.200 emplois.

-une Usine de fabrication de verre vert : 145 millions de dollars et 168 emplois.- une Usine de fabrication de batteries au lithium : 850 millions de dollars et 550 emplois.

– une Fabrication de pales et de mâts d’éoliennes sur place : 870 millions de dollars et 385 emplois.

– une Usine de production de batteries au lithium : 7,4 milliards de dollars et 250 emplois.

Un montant identique, soit 28 milliards de dirhams, est programmé pour une vingtaine d’autres projets à Laâyoune, dans la commune d’El Marsa :

– une Usine de panneaux solaires : 500 millions de dollars et 550 emplois.

– un Nouveau port en eau profonde capable de traiter des conteneurs ISO et de l’hydrogène vert/ammoniac vert en vrac : 690 millions de dollars et 56 emplois.

– une Synthèse hydrogène vert/ammoniac vert : 4,4 milliards de dollars et 250 emplois.

Vue d’ensemble des projets du groupe Oblin dans la région de Laâyoune

– une Installation de dessalement d’eau de mer de 5.000 à 10.000 m2 : 68 millions de dollars et 36 emplois.

– une Centrale solaire photovoltaïque et éolienne avec stockage d’énergie : 13 milliards de dollars et 1.200 emplois.

– une Usine de fabrication de verre vert : 145 millions de dollars et 168 emplois.

– une Usine de fabrication de batteries au lithium : 850 millions de dollars et 550 emplois.

– une Fabrication de pales et de mâts d’éoliennes sur place : 870 millions de dollars et 385 emplois.

– une Usine de production de batteries au lithium : 7,4 milliards de dollars et 250 emplois.

Les promoteurs du projet Oblin mettent en avant l’importance de l’intégration industrielle locale.

« Les panneaux solaires seront construits au Maroc, sans dépendre des importations en provenance de Chine et d’Asie du Sud-Est », insiste l’interlocuteur du média Le360.

Mieux, ajoute-t-il, les besoins en foncier du projet sont d’une échelle similaire à ceux du projet Xlinks (150.000 hectares) mais Oblin Green produit cinq fois l’énergie promise par la startup Xlinks.

Côté financement, Le360 a appris que des contacts ont été établis avec le groupe Crédit Agricole du Maroc, qui aurait souhaité s’engager en consortium avec d’autres banques de la place.

Le groupe Oblin assure que son projet suscite l’intérêt d’investisseurs issus des États-Unis, du Canada, d’Asie et d’Océanie, et se dit ouvert à toute autre option de financement (apport en fonds propres, dette, etc.).

Il convient enfin de noter que ces projets sont encore au stade des intentions, à l’instar des autres mégaprojets annoncés ces derniers mois par les géants mondiaux des énergies renouvelables (Total Eren, Xlinks, CWP, Adani, etc.). Leur concrétisation dépendra des négociations en cours (ou à venir) avec les autorités marocaines.

Agence d’information du Burkina

Source : Le360

Maroc : L’énergéticien britannique Oblin envisage d’investir 100 milliards de dollars dans les provinces du Sud

Maroc-Grande-Bretagne-Coopération-Investissement-Dakhla- Laâyoune

Maroc : L’énergéticien britannique Oblin envisage d’investir 100 milliards de dollars dans les provinces du Sud

Ouagadougou, 23 juil. 2023 (AIB)-L’information est passée inaperçue hier mercredi 19 juillet, en marge de la visite d’une délégation d’hommes d’affaires britanniques à Dakhla. Le numéro un du groupe Oblin a annoncé publiquement son intention d’investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans plusieurs projets d’énergies renouvelables à Dakhla et à Laâyoune, des provinces du Sud du Maroc, rapporte le media en ligne marocain Le360.

Une importante délégation d’investisseurs britanniques a effectué, les mardi 18 et mercredi 19 juillet, une visite à Dakhla pour prospecter les opportunités d’investissement dans la région.

Cette visite fait suite à une conférence organisée début novembre dernier à Londres, à l’initiative de l’ambassade du Maroc au Royaume-Uni.

Dans une déclaration aux médias, le chef de la délégation britannique, le président-directeur général du groupe Oblin, Brannan Tempest, a laissé entendre que son groupe entend investir jusqu’à 100 milliards de dollars dans les provinces du Sud.

L’annonce, confirmée par un communiqué, suscite des interrogations légitimes quant à la nature de cet investissement faramineux.

« Le montant de 100 milliards de dollars englobe une série de projets prévus dans plusieurs provinces, notamment à Dakhla et Laâyoune, qui seront réalisés en plusieurs phases », précise une source proche du groupe Oblin, contactée par Le 360 (média en ligne marocain).

Il s’agit de la deuxième visite au Maroc en six mois du PDG du groupe britannique. Brannan Tempest figure parmi les personnalités ayant pris part à la 27ème réunion des partenaires du réseau international Dii Desert Energy, organisée en partenariat avec Nareva, les 9 et 10 février dernier à Dakhla.

 

Le président-directeur général du groupe Oblin, Brannan Tempest (photo d’archive)

Le groupe Oblin est actif dans le secteur des énergies renouvelables depuis plus de 15 ans, se spécialisant dans l’hydroélectricité en eau libre (FSEC), l’énergie solaire photovoltaïque et les solutions de stockage d’énergie.

Il compte dans son giron plusieurs filiales : OblinCEA, OblinEngine, Oblin Green, Oblin Energy, OblinArk. Le groupe détient également trois brevets en énergies renouvelables.

Les projets prévus dans les provinces du Sud, ajoute l’interlocuteur de Info360, seront chapeautés par la filiale OblinCEA, spécialisée dans l’ingénierie, l’approvisionnement et la construction de systèmes solaires photovoltaïques et d’éoliennes.

« Une nouvelle société, OblinCEA, a été formée et officiellement lancée le 1er août 2022. Basée à Laâyoune, OblinCEA jouera un rôle clé dans le projet Oblin Green, dont la première phase devrait démarrer en 2023 », lit-on sur le site de la filiale du groupe britannique.

OblinCEA a déjà réalisé des projets d’énergies renouvelables en Asie du Sud-Est, notamment en Thaïlande et tout récemment, au Vietnam où elle a construit deux grands parcs éoliens.

Agence d’information du Burkina

Source : Le360 

Journée de l’artisan  minier: Des acteurs primés

Journée de l’artisan  minier: Des acteurs primés

Gaoua, (AIB)-Des prix  spéciaux et officiels ont été décernés à plusieurs artisans miniers pour leur exemple dans le domaine, à la clôture de la deuxième édition de la Journée de l’artisan minier

Les rideaux sont tombés sur la deuxième édition de la Journée de l’artisan  minier (JAM) à Gaoua par  la nuit  de l’artisan minier le samedi 22 juillet 2023 sous le thème : «Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ».

En effet, au cours de la soirée de clôture, plusieurs artisans miniers ont reçu des prix spéciaux et officiels pour leur exemple  de ce secteur. Au total 16 lauréats ont reçu des prix officiels et une vingtaine de prix spéciaux.

  Le premier prix de l’artisan minier a été décerné à Azara Sankara venue de Houndé (chef-lieu de la province du Tuy).

Elle a reçu son trophée des mains du ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières Simon-Pierre Boussim.

Il a félicité les lauréats et les a exhortés à continuer dans les bonnes pratiques.

Par ailleurs, le ministre s’est dit satisfait de la réussite de cette édition de la JAM qui a débouché sur des recommandations formulées par les acteurs du secteur de l’artisanat minier.

Ces recommandations sont, entre autres, promouvoir des mécanismes permettant la cohabitation mines industrielles/artisans miniers, promouvoir l’exploitation semi-mécanisée par l’actionnariat populaire, renforcer la sécurité des activités  sur les sites afin de permettre aux responsables des sites de faire respecter les dispositions réglementaires.

Il s’agit également de mettre en place des centres de traitement mutualisés et de formations sur place, de mettre en pratique des techniques de creusage sécurisées pour réduire les impacts négatifs et augmenter la rentabilité de la production.

Le renforcement en ressources humaines les structures en charge de l’encadrement de proximité, l’accentuation de la formalisation des acteurs dans le domaine artisanal des carrières et la révision des taxes liées à l’achat et à la commercialisation de l’or.

A cela s’ajoute, le renforcement des capacités de gestion des structures de l’État en charge du suivi contrôle et l’encadrement, la création des cadres de concertation permanents entre Administration minière, artisans miniers et sociétés minières, l’allégement des procédures, le passage à la notice d’impact environnemental et social pour ce qui concerne les demandes de permis semi-mécanisés, le renforcement de la sécurité des activités sur les sites avec la collaboration des acteurs et de  l’implication des autorités locales dans la prévention des conflits, la mise en place un plan de capitalisation et de suivi évaluation.

 «La formalisation une nécessité»

Les conclusions de cette JAM ne resteront pas lettre morte, foi du premier responsable en charge des Mines.

Un cadre  de concertation permanent a été instauré avec tous les acteurs pour suivre les recommandations et échanger sur les points non consensuels.

M. Boussim s’est réjoui de la délocalisation de cette édition qui vise à rapprocher davantage la manifestation des artisans miniers.

«Les artisans ont pris part massivement aux échanges, ce qui dénote   de l’intérêt qu’ils ont pour le secteur», a-t-il affirmé.

Par ailleurs, il a encouragé les exploitants miniers à aller vers la formalisation.

«La formalisation n’est pas une option mais une nécessité qui relève des engagements patriotiques des artisans miniers », a-t-il fait savoir.

Le Chef du département en charge des Mines nourrit l’espoir que leur engagement patriotique , se  traduira par une formalisation massive.

La situation sécuritaire difficile a amené le gouvernement à la suspension temporaire des activités d’exploitation minière artisanale sur l’ensemble du territoire national.

A la question de savoir, à quand la réouverture des sites, le ministre a souligné qu’en période pluvieuse les textes prévoient la fermeture sites miniers pour éviter les risques d’éboulement.

Si tout va bien, les sites miniers seront rouverts dans le mois d’octobre, a annoncé Simon-Pierre Boussim.

Et de remercier tous  les acteurs pour leurs contributions à la réussite de cette manifestation.

Pour sa part, le parrain de la présente édition de la JAM, le Chef de canton de Gaoua, Bifaté II, a remercié le gouvernement d’avoir délocalisé l’évènement dans la Cité de Bafuji.

« Il y a longtemps que Gaoua a accueilli un tel évènement », a-t-il souligné.

L’organisation de la JAM est à saluer car elle permet de rapprocher l’administration minière des orpailleurs.

Il a invité les acteurs miniers à privilégier le dialogue, en cas de conflit, avant d’exhorter les exploitants miniers à se formaliser.

«On ne peut pas exercer un métier sans être en règle vis-à-vis de l’administration », a-t-il soutenu, tout en  les invitant à s’organiser en coopérative. A l’administration, le Chef de canton  l’a exhorté à toujours sensibiliser ces exploitants.
Agence d’Information du Burkina (AIB)
BJMT/ata

Solidarité : L’association Leeré Zêkoura de Zabré soutient les Forces combattantes de la commune de Zabré

Solidarité : L’association Leeré Zêkoura de Zabré soutient les Forces combattantes de la commune de Zabré

Zabré, 21 juillet 2023 (AIB)- L’association Leeré Zêkoura de Zabré a soutenu les Forces combattantes de la commune de Zabré, en offrant le vendredi 21 juillet 2023, une enveloppe d’un montant de million (1 000 000) de FCFA.

L’Association Leeré Zêkoura de Zabré (ALZ), a remis le vendredi 21 juillet 2023 dans la salle de réunion du palais de sport de Ouaga 2000, une enveloppe d’un montant d’un million ( 1 000 000 ) FCFA aux Forces combattantes de la commune de Zabré.

La cérémonie de remise a connu les présences du préfet, président de la délégation spéciale (PDS) de Zabré et son deuxième vice-président.

«Ce geste est la contribution de notre jeune association, l’association Leeré Zêkoura en réponse à l’appel des autorités communales de Zabré, nous invitant à montrer notre solidarité envers les Forces combattantes de la localité. Il ne faut pas attendre d’être financièrement nanti afin d’apporter son aide à qui en a besoin. Notre association existe il y a un peu plus d’un an. Elle n’est même pas financièrement autonome à l’instar de la plupart des associations du pays. Mais nous sommes conscients que des filles et fils de Zabré et du Leeré combattent et tombent au front pour nous. Les soutenir est le moindre sacrifice que nous puissions aussi faire pour eux», a laissé entendre le président d’honneur de l’Association, Jean Zanzè, représentant le président de l’association, Tata Geoffroy Zagré empêché.

Il a poursuivi en souhaitant que l’action de l’association inspire d’autres donateurs.

Après avoir reçu l’enveloppe, le PDS de Zabré, B. Alain Bassono, a remercié l’association et s’est réjoui de son action.

 »Je ne me suis pas trompé sur le compte des filles et fils de la commune de Zabré. C’est une commune où les populations sont unies en ce qui concerne l’intérêt général de la commune. Vous venez de le confirmer une fois de plus » a-t-il ajouté.

En rappel, l’association Leeré Zêkoura est créée le 6 mai 2022 et compte plus de 300 membres installés dans les quatre coins du monde. Son siège social est à Zabré.

Agence d’information du Burkina

Jean Pierre Boussim

Burkina :Soutenance en master de la première promotion de physique, option Energie et Environnement du centre universitaire de Kaya

Burkina : Soutenance en master de la première promotion de physique, option Energie et Environnement du centre universitaire de Kaya

 

Ouagadougou, 21 juil. 2023 (AIB)-Le Centre universitaire de Kaya (CU-K), a abrité mercredi, les soutenances de master de la première promotion d’étudiants en physique dans les spécialités de l’Energie et de l’Environnement.

 

Ils sont au total 15 étudiants à défendre leurs mémoires de fin cycle, lors des premières soutenances, tenues le mercredi 19 juillet 2023 à Kaya, chef-lieu de la province de Sanmatenga, dans la région du Centre-Nord.

 

Les jurys étaient composés d’éminents professeurs issus des différentes universités et instituts de recherches du Burkina Faso.

 

Les différents impétrants ont traité des thématiques diverses notamment des questions énergétiques liées à l’énergie thermique (cuisson solaire, thermique dans le bâtiment, confort thermique) et photovoltaïque.

 

Ils ont aussi fait cas des questions de la prévision de fortes pluies au Burkina Faso, en particulier et en Afrique de l’Ouest en général et des travaux sur la physique nucléaire.

 

L’impétrant, Pegdwendé Yves Ouédraogo, a axé ses recherches sur l’influence de la poussière sur l’efficacité ou les rendements des modules solaires photovoltaïques.

Selon M. Ouédraogo, chaque jour, la poussière qui se dépose sur les plaques, empêche la lumière de rentrer dans celle-ci pour produire de l’électricité de façon optimum.

Selon lui, il s’agit d’évaluer l’influence de cette poussière sur le rendement de la plaque et de proposer des solutions pour le nettoyage régulier des plaques solaires.

M. Ouédraogo compte s’inscrire en thèse pour poursuivre ses recherches.

M. Ouédraogo a été encadré par Dr Bernard ZOUMA, par ailleurs Vice-président chargé des Enseignements et des Innovations Pédagogiques de l’Université Joseph KI-ZERBO.

Pour le président du jury, Pr Martial Zoungrana, les travaux de l’étudiant, seront très utiles pour toute la ville de Kaya mais également pour tout le pays.

M. Zoungrana a précisé que ce sont des travaux qui naturellement feront l’objet de publication à l’international et qu’ils ne resteront pas seulement à Kaya, ni au Burkina Faso

 

A noter que Pr Zoungrana est Directeur national de l’Autorité nationale de Radioprotection et de Sureté Nucléaire.

 

Le candidat Noaga Rodrigue Sawadogo a défendu ses travaux devant un jury présidé par Pr Issa Zerbo, par ailleurs Directeur de l’Ecole Doctorale Sciences et Technologies de l’université Joseph Ki-Zerbo.

 

Les recherches de M. Sawadogo ont porté sur la résistivité électromagnétique d’une cellule photovoltaïque au silicium polycristallin sous une antenne de téléphonie mobile.

C’est un travail qui montre comment adapter une cellule photovoltaïque au silicium à l’influence des champs électromagnétiques des antennes de téléphonie mobile. Lui aussi, ambitionne s’inscrire en thèse.

 

L’étudiante, Kotime Korogo, s’est penchée sur l’étude de l’efficacité énergétique dans un bâtiment administratif à Ouagadougou, notamment le cas de la Poste Burkina sur l’Avenue Bassawarga.

 

Elle a par ailleurs fait des propositions pour la réduction de la consommation énergétique de la Poste Burkina.

 

«J’offre mes services aux entreprises qui auront besoins de faire des audits (sur la consommation d’énergie) de bâtiments. Je suis également disponible pour le poste de travailleur permanent », a-t-elle fait savoir.

 

Selon le chargé de mission du Centre universitaire de Kaya (CU-K), Dr Adama Ouédraogo, les thématiques traitées par cette première cuvée, s’inscrivent en ligne droite, dans le cadre des sujets liés au développement de la région du Centre-Nord et du Burkina Faso.

 

Selon lui, ces thèmes sont en phase avec les défis du moment.

 

Il a invité les impétrants à poursuivre leurs recherches en thèse et nourrit le vœu de voir sortir dans 3 ans, les premiers docteurs entièrement formés au Centre universitaire de Kaya.

 

Cette sortie de promotion a connu la participation d’autres enseignants-chercheurs et des chercheurs venus des universités Joseph KI-ZERBO, Thomas SANKARA, Fada N’Gourma, Norbert ZONGO, de Ouahigouya, de l’Ecole Normale Supérieure, et de l’Institut de Recherche en Sciences Appliquées et Technologiques (IRSAT) et du Centre de compétence de WASCAL.

 

Le Centre universitaire de Kaya (CU-K), rattaché à l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ), a débuté ses activités académiques et pédagogiques au cours de l’année universitaire 2017-2018.

 

Il offre des formations dans les filières suivantes : Mathématiques Physique-Chimie-Informatique (MPCI), Génie civil option Mines et Carrières (GC/MC), Licence de Statistiques et d’Informatique appliquées à l’Economie (LSIE), Comptabilité Contrôle et Audit (CCA), Management de la Qualité en Industrie Agroalimentaire (MQIA), et Psychologie et Psycho-sociologie des Interventions Psycho-sociales (2PIP).

Agence d’information du Burkina

Dnk/ata

Le Chef de l’Etat chez des familles des FDS tombés au front

Le Chef de l’Etat chez des familles des FDS tombés au front

 

(Ouagadougou, 22 juillet 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rendu une visite inopinée le samedi matin à des familles des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) tombés sur le champ d’honneur pour la patrie.

 

S’enquérir des conditions de vie des veuves et des orphelins, réconforter et encourager les familles des soldats tombés au front, c’est ce qui a conduit le Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE aux domiciles du gendarme Siambou OUATTARA, du policier Philipe COULIBALY et du militaire Théophile TAOUDYENDE.

 

Ils ont payé le sacrifice suprême pour la défense de la patrie.

 

« On est passé vous rendre visite ce matin pour vous témoigner nos encouragements, s’enquérir de vos nouvelles et voir si tout va bien », a déclaré le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE aux différentes familles visitées.

 

« Je n’avais jamais imaginé et je n’avais jamais cru qu’un jour le Chef de l’Etat allait nous rendre visite », a déclaré Lucie BOGNANA, veuve du policier Philipe COULIBALY, toute émue. Pour elle, cette visite du Chef de l’Etat est un motif de soulagement.

 

« Cette visite nous réconforte et nous remonte le moral », a soutenu Souleymane OUATTARA, père du défunt gendarme Siambou OUATTARA qui a dit des bénédictions et des prières pour une fin victorieuse de la guerre contre le terrorisme.

 

« Je ne savais pas que le Chef de l’Etat pouvait rendre visite à ma modeste personne. Vraiment je suis très émue », a déclaré Mme TAOUDYENDE/SAWADOGO Roselyne, veuve du militaire Théophile TAOUDYENDE qui a partagé sa conviction de la victoire des Forces de défense et de sécurité sur les groupes armés terroristes.

 

Les différentes familles ont traduit leur gratitude au Chef de l’Etat pour les messages d’encouragement et pour le soutien manifesté.

 

A cette occasion, le Président de la Transition a réaffirmé son engagement à mettre tout en œuvre pour une prise en charge adéquate des pupilles de la Nation et pour assurer la formation des veuves aux métiers dans les différents centres de formation des Forces armées nationales afin de leur permettre d’avoir une autonomie financière.

 

«En perspective, il y a une agence que nous sommes entrain de créer à la Présidence pour s’occuper des veuves, des orphelins et des blessés », a annoncé le Chef de l’État.

 

Il a également rappelé son engagement et sa détermination à conduire notre pays à la victoire contre les forces du mal. « Le combat que nous avons engagé, c’est également pour que nos héros puissent dormir en paix », a-t-il soutenu.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

#AIB

Gourcy : Le Comité de Jumelage Olonne sur Mer-Gourcy offre 11 tonnes de vivres et de non vivres

Gourcy : Le Comité de Jumelage Olonne sur Mer-Gourcy offre 11 tonnes de vivres et de non vivres

Gourcy, (AIB)-Le Comité de Jumelage Solidarité Olonne sur Mer – Gourcy a offert des vivres et de la farine infantile le samedi 22 juillet 2023 à Gourcy au profit des Personnes déplacées internes (PDI).

Le Comité de Jumelage Olonne sur Mer-Gourcy a fait parler son cœur, en offrant 10 tonnes de maïs, 1 tonne de farine infantile, des nattes et des couvertures aux Personnes Déplacées Internes de la commune de Gourcy.

La remise officielle du don a eu lieu ce samedi 22 juillet 2023 au siège du comité sous la présidence du Président de la Délégation Spéciale de Gourcy, Bosso Toé Kaba Téré.

Pour le Président du Comité de jumelage, Soumaïla Ouédraogo, ce geste a été possible grâce à l’accompagnement des partenaires Olonnais qui, dira-t-il, pour la troisième fois, ont eu une pensée pour les populations déplacées qui vivent dans des conditions difficiles.

Dans son allocution, il a remercié les donateurs pour leur générosité renouvelée et a invité les bénéficiaires à faire preuve de résilience face à l’adversité qui leur a été imposée.

«C’est dans la difficulté qu’on reconnaît ses vrais amis», a-t-il ajouté comme pour magnifier la qualité du partenariat avec la commune amie.

En recevant le don, le Président de la Délégation Spéciale a traduit au nom des bénéficiaires, sa reconnaissance aux bienfaiteurs, tout en assurant que le don ira aux vrais destinataires grâce aux bons soins des services en charge de l’action humanitaire.

En rappel, selon les données officielles la province du Zondoma enregistre à ce jour plus de 19 mille déplacés internes qui ont besoin d’assistance.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Leaders:Peuls, Mossi et autorités religieuses discutent de la prévention et de la gestion des conflits communautaires à Boussouma

Leaders Peuls, Mossi et autorités religieuses discutent de la prévention et de la gestion des conflits communautaires à Boussouma

 

Kaya, 20 juillet 2023(AIB)-Le Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement de la région Centre-Nord (RAJS/CN) a organisé le 20 juillet 2023 à Kaya, une table ronde des chefs coutumiers Mossi et Peulh et des leaders religieux du royaume de Boussouma dans la province du Sanmatenga.

Venus des cantons du royaume de Boussouma, les leaders religieux et coutumiers Peulh et Mossi ont tenu une table ronde le jeudi 20 juillet 2023 à Kaya sur la thématique de la construction de la paix et de la cohésion sociale.

Organisée par le Réseau Africain Jeunesse Santé et Développement de la région Centre-Nord (RAJS/CN), ce cadre d’échanges a réuni une vingtaine de participants.

Il a permis de définir des orientations stratégiques endogènes de construction de la paix et de la cohésion sociale en vue de faciliter la prévention et la gestion des conflits communautaires dans le royaume de Boussouma.

Les participants ont également tiré le bilan de la mise en œuvre des activités du projet de l’année 2022.

Tirant satisfaction des résultats obtenus pour l’année 2022, les leaders communautaires ont réitéré leur engagement à rester des acteurs de paix et de cohésion sociale dans leurs communautés respectives.

Ainsi, protestants, catholiques, musulmans et coutumiers du royaume de Boussouma, à travers leurs porte-paroles, se sont solennellement engagés à développer la cohésion sociale, la tolérance religieuse, le dialogue inter-religieux et la diversité de croyances.

Pour la chargée de projet, Bibata Séré, cette activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du «Projet de prévention et de Gestion des conflits communautaires à travers l’implication des chefs coutumiers mossé-peulh et des leaders religieux pour une paix durable dans le royaume de Boussouma, province du Sanmatenga».

Ce projet d’une durée de six mois visait selon elle à «réduire les différends entre les communautés et aussi promouvoir la paix entre les communautés à travers des dialogues communautaires et des actions/initiatives de promotion de paix au niveau des 12 cantons de royaume de Boussouma.»

Nommés ambassadeurs de la paix, les chefs mossi et peulh des 12 cantons du Royaume de Boussouma nantis de nouvelles compétences dans la dynamique de changement de comportements au sein de la société, se sont activement s’impliqués dans la prévention et résolution des conflits communautaires à travers des activités de sensibilisation et de conscientisation de leurs pairs ainsi que de leur population.

«Nous avons pu, après le renforcement de nos capacités, tenir des rencontres communautaires en vue de sensibiliser nos communautés sur les thématiques de cohésion sociale et de vivre-ensemble en paix», a témoigné le Dapornaba Boulga qui précise que sa majesté le Naaba Sigri s’est personnellement impliqué dans les causeries tenues avec les différentes communautés.

Le chef de la communauté peulh saluant l’initiative de RAJS/CN et de son partenaire, a estimé que les communautés se sont montrées réceptives aux messages apportés.

Pour l’année 2023 en cours, le RAJS/CN toujours avec l’accompagnement financier de l’ONG-PAX (Pays-Bas), compte, selon Bibata Séré, « réduire d’ici à décembre 2023, les tensions entre les communautés (hôtes, PDI, mossé, peulh, religieux, …) à travers la cohabitation pacifique et l’éradication de la stigmatisation sous le leadership des chefs coutumiers mossé-peulh et des leaders religieux dans le royaume de Boussouma.»

Agence d’information du Burkina

AIO/es/ata

Kombissiri :un château d’eau au profit de 4 établissements scolaires 

Kombissiri: un château d’eau au profit de 4 établissements scolaires 

 

Kombissiri, (AIB)-Les autorités communales de Kombissiri et les responsables de l’association Teeb Manegda (ATM) ont inauguré le vendredi 21 juillet 2023, un château d’eau destiné à 4 établissements scolaires .

 

Les écoles de Kombissiri  »B », Tampourtenga, le centre d’éveil et d’éducation préscolaire et le collège d’enseignement général, tous logés dans la même enceinte, ont bénéficié d’un château d’eau à pompage solaire.

L’infrastructure est un don de de l’association Teeb-Manegda (ATM-Burkina Faso) et de leurs partenaires Suisses  » Rose des sables  ».

Selon le président de l’ATM-Burkina Faso Pasteur Boureima Pascal Ouédraogo, la réalisation de cette infrastructure a débuté en 2020 après le constat d’un besoin réel en eau potable pour les élèves et les enseignants de ces établissements.

D’un coût total de plus de 24 millions 700 mille FCFA, le château d’eau de 21 m³ équipé d’un système de pompage solaire, est relié à chaque école par des robinets.

À partir de ce château d’eau, une borne fontaine est également réalisée à proximité des établissements bénéficiaires au profit de des populations riveraines.

La représentante des écoles bénéficiaires madame Wendyam Tapsoba de l’école Kombissiri  »B » très heureuse, a traduit la reconnaissance des bénéficiaires au donateur pour cette réalisation.

 

Le président de la délégation spéciale de Kombissiri Hamidou Yarbanga qui a présidé la cérémonie d’inauguration en présence des nombreux parents d’élèves, a également remercié les responsables de l’ATM et a invité les bénéficiaires à un bon entretien des infrastructures.

 

Selon le président de l’association, un comité de gestion a été mis en place avec un cahier de charges en collaboration avec les bénéficiaires et les services techniques de l’eau et de l’assainissement de la mairie pour le bon entretien des infrastructures.

Agence d’information du Burkina

T. Pascal TIENDREBEOGO

Gnagna: Des policiers remettent un demi million pour les PDI

Gnagna: Des policiers remettent un demi million pour les PDI

 

Bogandé, le 21 juillet 2023(AIB)-Des policiers et policières ressortissants de la province de la Gnagna, ont remis, le vendredi 21 juillet 2023, à Bogandé, au Conseil Provincial de Secours d’Urgence ( COPROSUR) de la Gnagna, la somme de 500.000 francs CFA au profit des Personnes Déplacées Internes (PDI).

Des bonnes volontés se manifestent de jour en jour pour soutenir les personnes déplacées internes de la province de la Gnagna.

En effet, le vendredi 21 juillet 2023, le COPROSUR de la Gnagna a reçu de la part d’un personnel de la police nationale ressortissants de ladite province, la somme de 500.000 FCFA au profit des personnes déplacées internes.

La remise des fonds a été effectué au haut commissariat de Bogandé en présence des membres du Conseil Provincial de Secours d’Urgence de la Gnagna. C’est le Directeur provincial de la police nationale de la Gnagna, le commissaire de police Issa Congo, représentant les donateurs qui a remis le don.

Pour les donateurs, la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina recommande de tous ses filles et fils, une solidarité agissante.

«Au delà de leur engagement et sacrifice au front, ces filles et fils policiers de la Gnagna se sont sentis également interpellés par l’appel à la solidarité du gouvernement de la transition » a laissé entendre le commissaire de police Issa Congo, représentant les donateurs.

« Le geste de mes collègues se veut interpellateur et vise à inviter les bonnes volontés à avoir une pensée pour ces déplacés internes qui sont dans le besoin» a-t-il ajouté .

Depuis le début du mois de juillet 2023, les effectifs des déplacés internes dans la province de la Gnagna ont largement augmenté.

En recevant le don, le deuxième vice-président de la délégation spéciale communale de Bogandé, Oumarou Tindano a remercié les donateurs pour leur marque de solidarité.

Au regard de la situation , il a profité lancer un appel à tous les filles et fils de la Gnagna ainsi que les partenaires à emboîter le pas.

Agence d’Information du Burkina

Tapoa:Les Forces combattantes démantèlent une base terroriste dans la forêt de Tangali

Tapoa: Les Forces combattantes démantèlent une base terroriste dans la forêt de Tangali

Diapaga, 23 juillet 2023(AIB)-Les FDS et les VDP ont neutralisé plusieurs terroristes et récupéré du matériel hier samedi, dans le démantèlement d’une base terroriste dans la forêt de Tangali, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Sur la base de renseignements, les FDS et les VDP de Diapaga ont porté un coup dur aux terroristes qui écumaient la forêt de Tangali et empêchaient les honnêtes citoyens de dormir.

Pris sous le feu nourris des Forces combattantes, plusieurs criminels ont été abattus et leur base détruite.

Les boys ont saisi des armes à feu, de la nourriture, des engins explosifs, des vélos, du carburant…

D’après nos informations, les bandits utilisent les vélos sur de courtes distances pour surprendre les paysans sans bruit ou pour chasser le bétail volé.

Selon des sources sécuritaires, d’autres matériels ont été calcinés.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Les « orpailleuses » revendiquent leur place

Burkina : Les « orpailleuses » revendiquent leur place

Gaoua, 21 juillet 2023(AIB)-« L’orpaillage, c’est toute notre vie », dit Fatimata Sawadogo, présidente de l’association des femmes orpailleurs du Burkina Faso, pendant qu’elle montre le savoir-faire de ses sœurs en la matière.

A l’occasion de la deuxième édition de la Journée de l’artisan minier (JAM), l’association des femmes orpailleurs du Burkina Faso a exposé son savoir-faire.

Contrairement à ce qu’on peut penser, l’orpaillage n’est pas uniquement un métier réservé aux hommes.

Des femmes aussi se ruent de plus en plus vers ce secteur.

Composée uniquement de femmes, l’association des femmes orpailleurs du Burkina Faso a été créée depuis trois ans.

Elle entend jouer sa partition dans le développement socioéconomique du Burkina Faso.

« Nous sommes des femmes et nous avons décidé de nous lancer dans l’orpaillage », a fait savait la présidente de l’association, Fatimata Sawadogo dit Lintie.

« Certes nous sommes des femmes mais nous n’avons rien à envier aux hommes », a-t-elle ajouté.

Selon Fatimata Sawadogo, bien qu’étant femmes, elles sont capables de creuser les trous et de e concasser les agrégats.

Aujourd’hui, grâce à l’orpaillage, ces femmes disent subvenir à leurs besoins.

« C’est difficile mais nous avons réussi à construire des maisons, à scolariser nos enfants. L’orpaillage, c’est toute notre vie », a affirmé Mme Sawadogo.

Concernant la JAM, dame Sawadogo a souhaité sa pérennisation car c’est un cadre qui permet à tous les acteurs d’échanger sur les préoccupations du secteur, afin de trouver des solutions.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BJMT/ata

Le président Traoré présente une partie du matériel guerre acquis grâce aux sacrifices du peuple burkinabè 

Le président Traoré présente une partie du matériel guerre acquis grâce aux sacrifices du peuple burkinabè 

 

Ouagadougou, 23 juillet 2023(AIB)-Le président Ibrahim Traoré s’est félicité samedi, d’une partie du matériel militaire acquis grâce aux taxes consentis par les Burkinabè, afin de traquer les terroristes.

 

«C’est le peuple qui fait sa guerre. Tout le matériel que vous voyez vient des efforts de la population, c’est elle qui a contribué», a lancé le président Ibrahim Traoré.

 

Pour le chef de l’État, ce matériel a été acquis « en toute souveraineté », par le peuple burkinabè, en dehors de tout soutien extérieur.

 

Ce matériel est composé entre autres d’armes, de véhicules et de motos.

 

Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait samedi matin, lors d’une visite auprès de militaires en formation, devant bientôt affronter des terroristes qui agressent le pays depuis huit ans.

 

« Votre rôle, c’est d’empêcher l’ennemi d’être en sécurité chez nous! », a dit le chef de l’État à leur endroit.

 

En rappel, le 20 juillet 2023, de nouvelles taxes sont entrées en vigueur pour le financement de la lutte anti-terroriste, suscitant des inquiétudes chez de nombreux citoyens.

 

Le lendemain, le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, certain de la victoire contre les terroristes, a exhorté les Burkinabè à accepter ces sacrifices, « sans murmures ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Source: présidence du Faso.

Bassolma Bazié exhorte le peuple à accepter « sans murmures » les sacrifices pour la libération du Burkina

Bassolma Bazié exhorte le peuple à accepter « sans murmures » les sacrifices pour la libération du Burkina

Ouagadougou, 22 juillet 2023(AIB)-Le ministre Bassolma Bazié a dit vendredi, sa confiance quant à la victoire du Burkina sur les terroristes. Il a alors exhorté le peuple à accepter « sans murmures », les sacrifices demandés, malgré les difficiles conditions de vie.

« Nous savons que les populations souffrent. Mais pour aller vers la victoire, il y a certains de nos frères et soeurs qui le payent cash sur les différents fronts en termes de sang, en termes de sueur, en termes de larmes. Mais nous avançons toujours », a lancé Bassolma Bazié.

Le ministre d’État en charge de la Fonction publique, s’exprimait hier vendredi, lors de la sortie de 936 nouveaux policiers, appelés à participer à la reconquête de l’intégrité territoriale du Burkina, violée depuis huit ans par des terroristes.

« Nous sommes en train d’avancer sûrement mais de façon très vaillante, en comptant sur tout un chacun du peuple burkinabè à faire en sorte, que dès lors qu’il y a un appel au sacrifice, ça ne devait pas se faire avec murmures », a ajouté Bassolma Bazié.

Le 20 juillet 2023, de nouvelles taxes sur les services de téléphonie, le réabonnement au niveau des télévisions privées et les cessions de terrains en zones hors lotissement, sont entrées en vigueur afin de renflouer le Fonds de lutte contre le terrorisme.

Certains citoyens sur les réseaux sociaux ont manifesté leur exaspération, car il y a eu quelques mois auparavant, l’institution de taxes similaires.

« Nous savons certes que c’est difficile, mais ces sacrifices qui doivent être consentis, si ça devait nous permettre de dire à l’ensemble de nos frères qui sont dans les différents cimetières de se relever, ça allait se faire avec cœur et joie, sourire aux lèvres.

Mais tout en s’inclinant sur leurs mémoires et l’ensemble de tous ces frères et sœurs qui sont toujours en vie dont nous autres, ce n’est pas en ignorant que la vie est difficile, qu’on continue de lancer ces appels aux sacrifices davantage. Donc que le peuple burkinabè le comprenne dans ce sens », a expliqué Bassolma Bazié.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Photo: École nationale de police.

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