Yatenga/Effort de paix au Burkina Faso : La Direction régionale en charge de la Communication mobilise la presse régionale du Nord
Ouahigouya, (AIB)-La direction régionale de la Communication et des médias du Nord a organisé ce mercredi 02 août 2023 à Ouahigouya, une conférence au profit des acteurs de l’information et de la communication du Nord. Objectif, susciter davantage l’implication des acteurs des médias de la région dans la lutte contre le terrorisme.
Les médias sont appelés à accompagner le processus de reconquête de l’intégrité du Burkina Faso, lancé par les autorités de la transition. Cet accompagnement, selon le conférencier, peut se faire sous diverses formes.
Il s’agit entre autres de la production et la diffusion de programmes à même de remonter le moral des troupes, et renforcer la cohésion entre personnes déplacées internes et populations hôtes dans les différentes localités.
Pour une meilleure coordination des actions de communication en faveur de l’effort de paix dans la région du Nord, le conférencier Adama Sougouri a listé un certain nombre de recommandations à l’endroit de la Direction régionale de la communication du Nord.
Il s’agit de former des professionnels des médias en technique et traitement de l’information en temps de guerre, sur le terrorisme, l’insécurité, assurer la protection des journalistes / communicateurs et la sécurisation de leur lieu travail et enfin organiser des activités qui favorisent la collaboration entre les acteurs des médias et les Forces de défense et de sécurité (FDS).
Pour le directeur régional de la Communication et des médias du Nord, Soumaïla Ouédraogo, qui dit avoir pris connaissance de ces recommandations, les acteurs des médias doivent éviter à tout prix les actions de démoralisation des forces combattantes.
« Pour ce faire, ils doivent recouper au mieux leurs informations, pour éviter la désinformation », a-t-il ajouté.
Les journalistes, correspondants de presse et organisation professionnelles de la presse des quatre provinces de la région ont salué l’initiative et se sont s’engagés à jouer pleinement leur partition pour le retour de la paix au pays des hommes intègres.
Nahouri : Un cadre de retrouvailles des filles et fils de la province voit le jour
Pô, (AIB)- L’Association Nahouri Djoro a organisé du 28 au 30 juillet 2023 à Pô, dans la province du Nahouri la 1ère édition du Festival des retrouvailles des filles et fils de la province du Nahouri. L’objectif est de promouvoir la culture Kassena-Nankana et l’excellence à l’école.
C’est sous le thème « Contribution des forces vives au renforcement de la cohésion sociale et de la solidarité entre les communautés », que l’Association Nahouri Djoro, a organisé à Pô, la 1ère édition du Festival retrouvailles des filles et fils de la province.
Une conférence sur le thème de l’édition, l’exposition des mets locaux, l’accoutrement, des objets d’arts et les jeux de société ont été les principales activités.
Par cette activité, l’Association veut mobiliser et sensibiliser les filles et fils du Nahouri à l’union sacré autour de son développement.
Elle veut aussi lutter contre la disparition progressive de nos valeurs culturelles, organiser des réjouissances populaires autour de la culture Kasena–Nankana et primer les meilleurs élèves.
Au cours des trois jours du Festival, les artistes et ensembles artistiques locaux, se sont rivalisés sur un même plateau, chacun voulant montrer ce qu’il sait faire dans le domaine de la culture Kassena- Nankana.
Pour la promotrice Alizéta Akouwerabou dit « Alizéta Gando », cette initiative au-delà de son aspect festif, est un cadre de renforcement de la cohésion sociale entre filles et fils de la province, un canal pour la promotion des valeurs culturelles à travers la musique et la dance.
Pour cette 1ère édition, les membres de l’Association ont primé les meilleurs élèves qui se sont distingués au BEPC, session 2O23 dans les établissements de la commune de Pô, qui ont reçu des vélos et des kits scolaires.
Les autorités coutumières et religieuses ont fait des bénédictions pour les forces combattantes engagées sur le théâtre des opérations et prié pour un retour de la paix au Burkina Faso.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine pour la deuxième édition.
Effort de paix : Le canton de Tambèla offre 653 500FCFA
Le Premier Ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu ce jeudi 03 août 2023 à Ouagadougou, des mains de sa majesté, Naaba Kaongo de Tambèla, une enveloppe financière de six cent cinquante-trois mille cinq cents (653.500) FCFA, représentant la contribution des fils et filles du canton de Tambèla à l’effort de paix.
Cette contribution provient de l’ensemble des quatorze (14) villages du canton de Tambèla.
Le Chef du Gouvernement a, tout d’abord, loué l’effort effectué par les habitants du village dont il est issu.
Il a, ensuite, rassuré les notables de Tambèla quant à la bonne transmission de cette enveloppe à qui de droit.
« C’est très important cette marque de solidarité. Au-delà du montant, c’est le geste qui est à saluer », a-t-il soutenu.
Quant à Sa majesté, Naaba Kaongo de Tambèla, il a affirmé, à sa sortie d’audience, que « ce geste répond à l’appel de Son Excellence le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a demandé que toute la population vienne en aide à nos forces de défense et de sécurité (FDS) qui sont actuellement au front pour défendre la patrie ».
C’est pourquoi, a-t-il expliqué, la délégation est venue remettre à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, sa « modeste contribution pour l’effort de paix ».
Sa majesté, Naaba Kaongo de Tambèla a, en outre, appelé le peuple burkinabè dans toutes ses composantes à participer à l’effort de paix et à s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme.
« Aux fils et filles du Burkina Faso, je demande à ce que tout le monde s’implique dans cette guerre car, la guerre n’incombe pas seulement qu’aux FDS, mais à la population toute entière », a-t-il affirmé.
Décès Bédié : Le Burkina Faso rend hommage à un homme d’Etat exceptionnel
Ouagadougou, 4 août 2023(AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a rendu hommage vendredi, au défunt ex président ivoirien, Henri Konan Bédié, «un homme d’Etat exceptionnel», selon lui, qui a œuvré «avec dévouement pour le raffermissement des relations» entre les deux pays.
«Je rends un vibrant hommage à l’homme d’Etat exceptionnel qu’il a été. En effet, le président Henri Konan Bédié a été une figure emblématique de la vie politique ivoirienne et laisse derrière lui, un héritage remarquable en tant que président de la république et leader de parti», a écrit vendredi le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, dans le livre de condoléances, ouvert à l’ambassade de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso.
Me Kyelem a traduit ses sincères condoléances aux proches de celui qui a «avec dévouement œuvré pour le raffermissement des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina».
Avant le Premier ministre, le gouvernement burkinabè dans un communiqué, mercredi, a exprimé, sa solidarité avec le gouvernement et le peuple ivoirien.
L’ex-président Henri Konan Bédié (89ans) qui a dirigé la Côte d’Ivoire entre 1993 et 1999, a rendu l’âme le 1er août 2023 à Abidjan.
Mercredi, le président Alassane Ouattara a décrété un deuil national de dix jours en son hommage.
Niger: la diplomatie reste « la solution privilégiée » (ministre des Affaires étrangères du Bénin)
COTONOU, 4 août 2023 – La diplomatie reste la « solution privilégiée » pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, a déclaré vendredi le ministre béninois des Affaires étrangères, qui a assuré du soutien du Bénin à la Cédéao en cas d’actions à venir.
« La position de la Cédéao à laquelle le Bénin s’allie est de libérer et de rétablir le président Bazoum dans ses fonctions », a déclaré M. Olushegun Adjadi Bakari lors d’une conférence de presse à Cotonou.
« Les actions diplomatiques en cours restent la solution privilégiée par tous pour l’instant. Mais si demain, (….) quelles qu’actions que prendrait la Cédéao, le Bénin s’inscrirait dans cette action en tant que membre de la Cédéao », a précisé le ministre.
La Cédéao a imposé de lourdes sanctions à Niamey et a donné jusqu’à dimanche aux putschistes pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet, sous peine d’utiliser « la force ».
L’organisation régionale a envoyé une délégation jeudi soir à Niamey pour trouver une sortie de crise par la voie diplomatique, mais elle est repartie quelques heures plus tard, sans avoir rencontré le chef de la junte.
Mercredi, la Cédéao a dit se préparer à une opération militaire en cas d’échec des négociations diplomatiques, même si elle a souligné qu’il s’agissait de « la dernière option sur la table ».
Une réunion des chefs d’état-major de la Cédéao doit s’achever vendredi après-midi à Abuja, alors que plusieurs armées ouest-africaines, dont celle du Sénégal, se disent prêtes à envoyer des soldats si une intervention militaire était décidée.
Les militaires ont promis une « riposte immédiate » à « toute agression » de la part d’un pays de la Cédéao.
Le Mali et le Burkina Faso, pays voisins du Niger dirigés par des militaires après des coups de force en 2020 et 2022, soutiennent la junte.
Les deux pays, suspendus des instances dirigeantes de la Cédéao, ont affirmé que toute intervention armée serait considérée « comme une déclaration de guerre » et entraînerait leur retrait de l’organisation.
Niger : Paris ignore la dénonciation des accords militaires annoncée par les putschistes
Par Delphine TOUITOU et Lucie PEYTERMANN
PARIS, 4 août 2023 – La France a temporisé vendredi, au lendemain de la dénonciation des accords de coopération militaire par les putschistes au pouvoir au Niger, soulignant que « seules les autorités nigériennes légitimes » étaient en mesure de les rompre.
« La France rappelle que le cadre juridique de sa coopération avec le Niger en matière de défense repose sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes », a réagi vendredi le ministère français des Affaires étrangères.
Ces autorités « sont les seules que la France, comme l’ensemble de la communauté internationale, reconnaît », a-t-il ajouté, tout en « prenant note » du communiqué de la junte.
Pour Paris, les accords restent donc en vigueur mais ils sont pour l’heure actuelle pas appliqués car il n’est pas question de coopérer avec les putschistes.
« Il est entendu que notre coopération militaire a été totalement suspendue depuis le putsch », a souligné une source diplomatique.
L’ancien chef de la garde présidentielle au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a pris le pouvoir à la tête d’une junte le 26 juillet, retenant prisonnier depuis le président élu Mohamed Bazoum.
Jeudi soir, les militaires au pouvoir ont annoncé, dans un communiqué lu à la télévision, qu’ils dénonçaient « les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense » avec Paris.
La France – qui a évacué un millier de personnes dont 577 de ses ressortissants mardi et mercredi du Niger – compte 1.500 soldats déployés pour la lutte antijihadiste, dans ce pays miné par les violences de ces groupes armés.
– Rétablir la démocratie –
Le Niger constitue le pivot du dispositif antijihadiste français au Sahel depuis le départ contraint du Mali, voulu par la junte au pouvoir dans ce pays, à l’été 2022. Et un retrait des militaires serait un revers cuisant pour Paris.
Alors qu’auparavant le Niger servait essentiellement de base de transit pour les opérations au Mali, le pays accueille en effet le coeur du dispositif militaire français, sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey, où sont déployés en permanence cinq drones Reaper et au moins trois avions de chasse Mirage.
Certains des accords avec Niamey concernent le « stationnement » du détachement français et le « statut » des militaires présents dans le cadre de la lutte antijihadiste, ont rappelé les putschistes.
Un retrait du Niger n’est « pas du tout à l’ordre du jour », avait, de son côté, affirmé mardi l’état-major français.
Depuis, malgré la pression des putschistes sur Paris – ils ont limogé l’ambassadrice du Niger en France jeudi soir – le gouvernement français garde son calme et met en avant sa volonté de rétablir le président légitime.
« Nous restons attachés au rétablissement de la démocratie au #Niger et soutenons le président démocratiquement élu », a une nouvelle fois souligné la cheffe de la diplomatie Catherine Colonna dans un message posté jeudi soir sur le réseau X (ex-Twitter), après un entretien téléphonique avec son homologue Anthony Blinken.
Etats-Unis et Européens restent déterminés à faire pression pour faire libérer le président Bazoum.
– « Impasse » –
Selon une source diplomatique française, son retour reste encore possible alors que les pays de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest) ont réagi fermement en dénonçant ce putsch et en posant un ultimatum, jusqu’à dimanche, pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Cette source met aussi en avant les rivalités au sein des putschistes entre le général Tiani et le général Salifou Mody, ancien chef d’état-major.
« On est face à un groupe qui ne savait pas très bien dans quoi il s’est lancé, qui est probablement pris au dépourvu par la rigueur de la réaction internationale et la rigueur du président Bazoum qui a fait savoir qu’il ne démissionnerait pas de ses fonctions », a souligné cette source à des journalistes.
« Etant dans l’impasse, le groupe tente d’impressionner et jouer l’escalade mais il reste confronté à un front très uni de la communauté internationale », a-t-elle ajouté.
L’ambassadrice du Niger en France, Aïchatou Boulama Kané, a affirmé vendredi à l’AFP « être toujours » l’ambassadrice en France « du président légitime Mohamed Bazoum », ajoutant qu’elle jugeait « comme nulle et non avenue » la décision des putschistes de mettre fin à ses fonctions.
La dénonciation des accords militaires avec la France est « illégale » et « regrettable », a-t-elle en outre commenté.
Elle a estimé que la coopération avec la France « en matière de défense et de sécurité est une collaboration très importante qui marche bien et qui nous permet d’avoir des résultats probants sur le terrain en matière de lutte contre le terrorisme ».Une opinion partagée par Paris.
Niger: le gouvernement allemand appelle à poursuivre « les efforts de médiation » avec les nouvelles autorités
BERLIN, 4 août 2023 – Le gouvernement allemand a appelé vendredi à poursuivre les « efforts de médiation » avec les militaires qui ont pris le pouvoir par la force au Niger pour trouver une issue politique et éviter toute intervention armée.
« Il est important que nous laissions tout d’abord la place aux efforts de médiation et que ces efforts de médiation puissent être menés à bien, dans l’espoir qu’une solution politique en résulte », a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse régulière.
L’ambassadrice du Niger en France toujours à son poste, « refuse » d’appliquer la décision des nouvelles autorités
PARIS, 4 août 2023 – L’ambassadrice du Niger en France, Aïchatou Boulama Kané, a affirmé vendredi à l’AFP « être toujours » l’ambassadrice en France « du président légitime Mohamed Bazoum », ajoutant qu’elle rejetait « comme nulle et non avenue » la décision des nouvelles autorités de mettre fin à ses fonctions.
« Je suis toujours l’ambassadrice du président légitime Bazoum Mohamed et je me considère comme telle », a-t-elle déclaré dans un entretien à l’AFP.
La notification des nouvelles autorités « de mettre fin à (mes) fonctions je la considère comme nulle et non avenue; elle a été prise par un pouvoir illégitime, je suis l’ambassadrice du Niger en France », a martelé la diplomate, en poste en France depuis décembre 2021.
Jeudi soir, les militaires auteurs d’un coup d’Etat au Niger ont annoncé mettre « fin » aux « fonctions » d’ambassadeurs du Niger en France, aux Etats-Unis, au Nigeria et au Togo, dans un communiqué lu à la télévision nationale, au moment où les pressions pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger se multiplient internationalement.
« Il est mis fin aux fonctions des ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de la république du Niger (…) auprès de la république française », du « Nigeria », auprès de « la république togolaise » et « auprès des Etats-Unis », a déclaré un des nouvelles autorités.
Aïchatou Boulama Kané précise avoir reçu cette notification « par lettre », dans laquelle le pouvoir désignent un chargé d’affaires pour la remplacer, en l’occurrence le premier conseiller de l’ambassade du Niger en France.
« J’ai signifié au premier conseiller que je rejette cette décision », a lancé à l’AFP vendredi l’ambassadrice.
« Je suis actuellement dans mon bureau; le président Bazoum m’a appelée hier pour me dire +va à ton bureau, tu as ma confiance et on continue le travail+ », a-t-elle rapporté.
« C’est lui seul (Mohamed Bazoum) que je reconnais, c’est lui qui m’a nommée auprès du président Macron, je reste et demeure son ambassadrice en France », a-t-elle ajouté.
Niger : Les nouvelles autorités demandent le départ des troupes françaises du pays
Ouagadougou, 4 août 2023(AIB)-Les nouvelles autorités du Niger ont dénoncé dans la nuit de jeudi à vendredi, les accords militaires qui lient leur pays à la France, demandant ainsi leur départ à la suite du Mali et du Burkina Faso.
« Face à l’attitude désinvolte et à la réaction de la France relativement àla situation interne qui prévaut dans notre pays (Niger), le Conseil national pourla sauvegarde de la patrie décide de dénoncer les accords decoopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cetÉtat, notamment l’accord du 19 février 1977 sur la coopération militairetechnique, conformément à son article 12 et au préavis de 3 mois;
2. L’accord du 25 mai 2013 relatif au régime juridique de l’intervention desmilitaires français au Niger pour la sécurité au Sahel, conformément à sonpoint 7 et au préavis d’un mois.
3. L’accord du 19 juillet 2013 sur le statut
des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’interventionfrançaise pour la sécurité au Sahel, conformément à son article 13 et aupréavis de 6 mois;
4. L’arrangement technique du 2 janvier 2015 relatif austationnement et aux activités du détachement Interarmées français sur
les territoires de la République du Niger, conformément à son article 13et au préavis de 30 jours;
5. Le protocole additionnel du 28 avril 2020 à
l’accord du 25 mars 2013 relatif au régime juridique de l’interventionmilitaire française au Niger pour la sécurité au Sahel et à l’accord du 19juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans lecadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel, déterminant le
statut du détachement non français de la force, conformément à son
article 4 et au préavis de 90 jours.
Une correspondance diplomatique
sera adressée à cet effet. »
Fait à Niamey, le 3 août 2023, signé le présidentdu Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Ouagadougou, 03 août 2023(AIB)-La CEDEAO a félicite jeudi, la République du Niger qui fête sa 63e année d’accès à l’indépendance, marquant la fin de la colonisation française.
En rappel, le Niger est suspendu des instances de l’organisation depuis le changement de régime intervenu le 26 juillet 2023.
Burkina : Le gouvernement compte fermer bientôt les stations d’essence non en règles
Ouagadougou, 03 août 2023(AIB)-Le gouvernement burkinabè a enjoint les stations d’essence non en règle de se conformer dans un court délai, sous peine d’être fermées.
A titre d’exemple, sur 788 stations fonctionnelles dans la ville de Ouagadougou, seulement 235 disposent d’un arrêté d’ouverture délivré par le ministère chargé de l’Energie, renseigne le conseil des ministres de ce jeudi.
553 stations fonctionnent sans autorisation préalable d’ouverture, précise la même source.
Burkina : Le conseil des ministres adopte trois décrets d’application de la loi portant pupilles, héros, martyrs et invalides de la Nation
Ouagadougou, 3 août 2023 (AIB)-Le conseil des ministres a adopté ce jeudi sous la présidence du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, trois décrets d’application de la loi portant pupilles, héros, martyrs et invalides de la Nation.
Ces trois decrets ont été adoptés au titre de la primature. Dans son compte rendu, le porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo affirme que le premier décret porte création, organisation, composition, attributions et
fonctionnement de la Commission nationale d’analyse et de suivi des
dossiers de héros, de martyr et d’invalide de la Nation.
Le conseil des ministres a été présidé par le président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré
Le deuxième décret fixe la procédure d’adoption et les modalités de protection et de soutien du pupille de la Nation.
Le troisième décret porte composition du dossier de reconnaissance de la qualité
de martyr et d’invalide de la Nation.
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, porte parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo
Selon le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié, l’adoption de ces décrets permettra « de mettre en place une commission chargée d’instruire l’ensemble des dossiers en relation avec les héros, un mécanisme pour lever tous les goulots d’étranglement en terme d’entrave de la procédure d’adoption d’un dossier qui concerne un enfant ou personne qualifiée de pupille, de héros, de martyr et invalide ».
Ces décrets permettront également, a-t-il poursuivi « de déterminer les avantages qui lui sont conférés et de préciser la composition des dossiers qu’il faut pour reconnaitre une personne comme pupille, héros, martyr et invalide ».
Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, le Conseil a autorisé la ratification de quatre conventions.
Il s’agit de « la convention 151 sur les relations de travail au niveau de la Fonction publique, la convention 154 sur les négociations collectives de 1981, la convention 155 sur la sécurité, santé au travail et la convention 181 sur les agences », a expliqué le ministre en charge de la Fonction publique Bassolma Bazié.
Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale Bassolma Bazié
Il a précisé que cette autorisation de ratification va « améliorer les conditions de vie du monde du travail et apporter davantage de protection aux travailleurs ».
Le Conseil des ministres a aussi adopté un décret, portant modalité de gestion des agents publics de l’Etat mobilisés pour la défense de la Patrie.
« Dès lors que vous devenez un VDP en tant que fonctionnaire, l’Etat a la possibilité de vous affecter dans une zone territoriale donnée avec des missions précises sous la coupe du premier responsable sécuritaire », a affirmé le ministre d’État Bazié.
Il a souligné que « ce décret prend également en compte la gestion de la carrière du fonctionnaire VDP ».
Burkina: de très nombreux terroristes décimés pendant une réunion dans le Soum
Ouagadougou, 3 août 2023(AIB)-De très nombreux terroristes ont été neutralisés dans des frappes de l’armée burkinabè, hier mercredi, à Bouro dans le Soum, pendant une réunion, a appris l’AIB de sources sûres.
Les renseignements burkinabè ont eu vent d’une réunion préparatoire de groupes terroristes, en vue de commettre des attaques de grande envergure dans la province du Soum.
Les vecteurs aériens mis à contribution, ont pu repérer dans la zone de Bouro, des centaines de terroristes au lieu de rassemblement, pendant que d’autres accouraient toujours.
Les frappes précises qui ont suivi, ont permis de neutraliser un nombre élevé de criminels.
Des ratissages se poursuivent pour en finir avec les rescapés.
Niger: le Sénégal enverra ses soldats si la Cédéao décide d’une intervention (ministre)
DAKAR, 3 août 2023 – Le Sénégal participera à une éventuelle intervention militaire au Niger si l’organisation des Etats ouest-africains Cédéao décide une telle action à la suite du putsch mené à Niamey, a déclaré jeudi la ministre sénégalaise des Affaires étrangères Aïssata Tall Sall.
S’exprimant devant la presse, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a invoqué les engagements internationaux de son pays envers la Cédéao et le fait qu’il s’agissait du « coup (d’Etat) de trop ». « Les militaires sénégalais, pour toutes ces raisons, vont y aller », a-t-elle dit.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dont le Niger est le quatrième Etat membre (sur 15) à connaître une prise de pouvoir par les militaires depuis 2020, a donné à la junte de Niamey jusqu’à dimanche pour rétablir dans ses fonctions le président renversé Mohamed Bazoum, sans quoi elle pourrait aller jusqu’au recours à la force, a-t-elle menacé.
Une réunion de chefs d’état-major des Etats membres s’est ouverte mercredi au Nigeria sur la situation nigérienne.
La ministre sénégalaise a expliqué lors d’une point presse gouvernemental à Dakar les raisons pour lesquelles les « soldats » sénégalais « doivent y aller ».
« La première, c’est que nous sommes dans une organisation communautaire », a-t-elle dit. « Le Sénégal a une signature internationale, il ne peut pas être membre de la Cédéao et se soustraire (à ses) décisions », a-t-elle dit.
« La deuxième, c’est que la conviction du Sénégal, c’est qu’il faut arrêter ces coups d’Etat, voilà pourquoi on y va », a-t-elle dit.
Quant aux raisons pour lesquelles la Cédéao enverrait des soldats au Niger alors qu’elle ne l’a pas fait au Mali, en Guinée ni au Burkina Faso, « si je donne une réponse simple, je dis : parce que c’est le coup de trop », a-t-elle déclaré.
Décès de Konan Débié, diplomatie et sportcontinuent d’alimenter les journaux burkinabè
Ouagadougou, 3 août 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de la fin de mission du diplomate de l’Union européenne Wolfram Vetter au Burkina Faso et des jeux de la Francophonie, sans oublier de commenter le décès, avant-hier, de l’ancien président ivoirien, Henri Konan Bedié.
Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso revient sur la mort de Henri Konan Bédié, plus connu sous les initia les de son nom ’’HKB’’ en arborant : « Disparition de HKB en Côte d’Ivoire : Absence de dauphin et impitoyable guerre de succession au PDCI ».
Dans son éditorial, le journal fait savoir que l’on l’aura constaté, « si personne n’a été désignée par le célèbre homme fort de Daoukro, il y a une fournée de dauphins putatifs ou réels, et la liste va s’allonger, car si Bédié pouvait parler, sans que nul ne réplique, ce n’est plus le cas ».
Et l’éditorialiste du journal de conclure que « l’arène PDCI-RDA (Parti démocratique de Côte d’Ivoire-Rassemblement démocratique africain, Ndlr) est ouverte, place aux gladiateurs ».
De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina mentionne qu’avec le décès de Henri Konan Bédié, c’est « la fin du +triopole+ politique ivoirien », avant de rapporter « l’adieu de ses compatriotes du Burkina ».
Pour sa part, le journal privé Le Pays s’interroge : « Quel avenir pour le PDCI-RDA ?», là où Sidwaya, le quotidien national, à travers son ‘’L’Autre regard’’, se demande s’il s’agit du « déclin du PDCI-RDA ? ».
Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il reconnait que « la Côte d’ivoire perd un monument politique ».
Le même journal bobolais affiche : « Jeux de la Francophonie 2023 : L’or pour Marthe Koala ».
A ce sujet, le doyen des quotidiens privés L’observateur Paalga relate que l’athlète burkinabè Marthe Koala a réalisé un bond de 6,94m en saut en longueur le mercredi 2 août 2023 lors des jeux de la Francophonie.
Selon le journal, cette performance lui a valu la médaille d’or ainsi que le record des jeux et celui du Burkina.
L’Observateur Paalga ajoute que dès le premier essai, elle a plié la concurrence avec un saut de 6m 94.
Elle bat au passage le record des jeux qui était de 6,69m et celui du Burkina qui était de 6,62m.
Sidwaya considère que « Marthe Koala se venge avec l’or et bat deux records », tandis que L’Observateur Paalga jubile : « 9e Jeux de la Francophonie : L’or et le record pour Mathe Koala ».
Sous un autre angle, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Coopération Burkina Faso-Union européenne : Wolfram Vetter est allé dire au revoir au chef de l’Etat ».
Le quotidien public informe que le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a accordé le mercredi 2 août 2023, à Ouagadougou, une audience au chef de la délégation de l’Union européenne(UE) au Burkina Faso, Wolfram Vetter, en fin de mission.
Selon Sidwaya, le chef de la de la délégation de l’UE au Burkina Faso qui considère « le Burkina Faso comme un pays stratégique au Sahel », a réaffirmé la disponibilité de l’Union européenne à travailler au renforcement de la « coopération surtout sur le volet sécurité et défense » avec le Burkina Faso.
Selon le quotidien Sidwaya toujours, le chef de la délégation de l’UE, Wolfram Vetter a affirmé que les 4 années passées ont été marquées par les défis humanitaires et sécuritaires auxquels fait face le Burkina Faso.
Boucle du Mouhoun : La commune de Dédougou dotée de lampadaires solaires photovoltaïques
Ouagadougou, 3 août 2023 (AIB)-Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), a effectué le mercredi 02 août 2023 dans la commune de Dédougou, une visite des travaux d’installation, d’équipement et de mise en service de lampadaires solaires photovoltaïques.
Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR) a entrepris la réalisation de plusieurs infrastructures structurantes ainsi que des équipements dans divers secteurs dont l’énergie solaire.
Des travaux d’installation, d’équipement et de mise en service de 335 lampadaires solaires photovoltaïque sur 10 km dans la ville de Dédougou (secteurs 2, 5, 6, 3) et sur le site des Personnes déplacées internes (PDI), ont été effectués dans la commune de Dédougou, région de la Boucle du Mouhoun.
L’Assistant en infrastructures du PUDTR pour la région de la Boucle du Mouhoun, Cheik Abdoul Nassi Gansonré
C’est dans ce cadre que l’Unité de coordination du PUDTR a effectué le mercredi 02 août 2023 à Dédougou, une visite de ces lampadaires solaires photovoltaïques installés dans la commune.
Pour l’Assistant en infrastructures du PUDTR pour la région de la Boucle du Mouhoun, Cheik Abdoul Nassi Gansonré, les 335 lampadaires sont répartis sur 14 sites dans la commune de Dédougou.
« Ces 14 sites se répartissent sur des itinéraires qui prennent en compte les axes d’entrée de la ville de Dédougou et il y a quelques points fixes à savoir le site des PDI et l’aire de stationnement sur la route de Nouna », a-t-il expliqué.
Selon M. Gansonré, il s’agit de lampadaires All In One, qui sont beaucoup plus dans leur fonctionnement et les équipements sont assez réduits pour occuper le moins de volume possible sur le terrain.
Grâce Coulibaly vend des fruits
« Sur le plan technique, il y a eu des innovations pour ces lampadaires. Nous avons utilisé des batteries en lithium qui sont la dernière génération des batteries sur le marché, avec une durée de vie plus longue. Les plaques solaires ont un système rotatif », a ajouté l’Assistant en infrastructures.
Ces lampes solaires ont une intensité lumineuse assez élevée tout le long de la nuit et le dimensionnement de la batterie permet d’avoir l’éclairage pendant 48 h même sans ensoleillement.
M. Gansonré a aussi indiqué que ces lampes sont dotées d’un système d’allumage automatique.
« Dans la suite, on a prévu d’ajouter un autre système innovant qui est le système de contrôle des pannes à distance qui va permettre à un opérateur installé dans un lieu donné de pouvoir contrôler l’ensemble des lampadaires et cela va réduire le temps d’intervention pour la maintenance de ces lampadaires », a-t-il soutenu.
Installée au bord de la voie, Grâce Coulibaly vend des fruits et dit être satisfaite de l’installation de ces lampadaires.
« Avant quand c’était sombre, je n’arrivais pas à vendre tard mais maintenant je peux rester jusqu’à l’heure que je veux », a-t-elle dit.
La vendeuse de haricot, Adjara Go
Un employé de commerce, Mamadou Dayo, qui tient une alimentation, nous a livré que l’électrification de la voie lui a permis de sécuriser son commerce.
Il a remercié le projet et a souhaité qu’il continue d’électrifier les autres rues qui n’en n’ont pas bénéficié.
La vendeuse de haricot, Adjara Go, a confié que la lumière lui a permis de développer son commerce.
« Avant la lumière, je tenais une torche pour éclairer et servir mes clients mais depuis l’installation des lampadaires, je peux vendre jusque tard la nuit », a-t-elle ajouté.
Sur le site devant accueillir les Personnes déplacées internes, 40 pieds de lampadaires solaires ont été posés pour l’éclairage du site afin de renforcer la sécurité sur les lieux.
Le Chef de service de la Solidarité et de l’action humanitaire de la Boucle du Mouhoun, Nicolas Bazié, représentant le Directeur régional en charge de l’Action humanitaire, a fait savoir que l’éclairage va permettre aux PDI de mener des activités rémunératrices la nuit.
Le Chef de service de la Solidarité et de l’action humanitaire de la Boucle du Mouhoun, Nicolas Bazié
« Ce site doit accueillir environ 198 ménages et cela permettra aussi aux élèves déplacés internes qui seront sur le site d’étudier la nuit », a précisé M. Bazié.
Le Premier vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Dédougou, Buéni Charles Coulibaly, a remercié le PUDTR pour avoir doté la commune de Dédougou de lampadaires solaires.
« Ces lampadaires qui sont implantés dans les différentes zones choisies au regard de la question sécuritaire permettent aux gens de faire leurs petits commerces dans la soirée et aussi de se distraire », a-t-il expliqué.
Le Premier vice-président de la Délégation spéciale de la commune de Dédougou, Buéni Charles Coulibaly
Pour M. Coulibaly, la motivation réelle de la demande d’installation des panneaux solaires vient du besoin exprimé par la population.
Il a lancé un appel au PUDTR pour d’autres installations de lampadaires pour desservir la ville de Dédougou.
Le coût de réalisation, d’installation, d’équipement et de mise en service des lampadaires solaires photovoltaïques, dans la commune de Dédougou s’élève à 463 469 000 F CFA TTC.
Le PUDTR intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun avec pour objectif entre autres, d’améliorer l’accès inclusif des communautés (y compris les Personnes déplacées internes (PDI)) des zones ciblées, aux services sociaux essentiels et aux infrastructures socioéconomiques et à l’alimentation.
Koulpelogo: Le voile intégral interdit pour trois mois pour des raisons sécuritaires
Ouagadougou, 3 août 2023(AIB)-Après des larges concertations, le voile intégral a été interdit pour une période de trois mois dans la province du Koulpelogo (Centre-est), afin de « lutter efficacement contre le terrorisme », a appris l’AIB.
Le Haut-commissaire de la province du Koulpelogo, Ousmane Ouattara, a pris un arrêté le 31 juillet 2023, proscrivant le port du voile intégral pour une période de trois mois.
Ainsi, l’arrêté stipule qu’il est strictement interdit sur l’ensemble du territoire provincial du Koulpelogo, le port du voile qui couvre intégralement le visage.
Le texte précise que le port du voile laissant apparaître le visage et qui permet d’identifier clairement la personne porteuse du voile, est autorisé.
« Le présent arrêté qui vise à permettre de lutter efficacement contre le terrorisme dans la province du Koulpélogo, couvre une période de trois (03) mois à l’issue de laquelle, il peut être reconduit ou levé, en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans la province », lit-on encore dans l’arrêté.
Selon nos informations, l’arrêté a été pris après de larges concertations, suivi d’un accord avec les Forces vives de la province du Koulpelogo, y compris les communautés religieuses.
Rappelons qu’à plusieurs reprises, des hommes armés se faisant passer pour des femmes grâce au voile intégral, ont attaqué par surprise des populations et des positions des VDP et des FDS dans la province du Koulpelogo.
Les nouvelles autorités du Niger saluent le fort soutien du Burkina
Ouagadougou, 2 août 2023(AIB)-Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) , au pouvoir depuis le 26 juillet 2023 au Niger, a apprécié le fort soutien qu’il bénéficie du Burkina Faso, tout en assurant sa disponibilité à travailler pour la sécurité des deux pays.
Agence d’information du Burkina
Lire la dépêche intégrale de la présidence du Faso
(Ouagadougou, 2 août 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu ce mercredi en fin d’après-midi, une délégation du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger avec à sa tête le Général de corps d’armée, Salifou MODY.
Les échanges avec le Président de la Transition ont porté sur la situation au Niger, qui est calme et sous contrôle selon le chef de délégation.
« Nous avons aussi parlé du soutien. Il faut le dire, nous avons reçu un très fort soutien du Burkina Faso. Comme vous le savez, un certain nombre de pays de la CEDEAO ont décidé d’appliquer des mesures sévères de sanctions contre le Niger », a rappelé le Général de corps d’armée.
Salifou MODY a ajouté qu’en plus des sanctions de la CEDEAO, il est question d’une intervention militaire. Et, « au cours de nos échanges, nous avons parlé précisément de cette situation parce que nous ne souhaiterions pas que le Niger devienne une nouvelle Libye », a indiqué le chef de délégation, selon qui, les efforts seront conjugués pour éviter cette situation.
« En coordination avec nos frères du Burkina Faso, nous avons décidé d’entreprendre un certain nombre d’activités pour sécuriser nos populations et sécuriser nos deux pays », a ajouté le chef de délégation du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie, Salifou MODY.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
L’Union européenne souhaite « fortement » que le Burkina Faso triomphe du terrorisme
Ouagadougou, 2 août 2023(AIB)-Le chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, en fin de mission, Wolfram Vetter, a souhaité que le pays triomphe du terrorisme, tout en assurant que son organisation va travailler à renforcer la coopération sur les volets sécurité et défense avec lui.
Agence d’information du Burkina
Lire la dépêche intégrale de la présidence du Faso :
(Ouagadougou, 02 août 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce mercredi après-midi, une audience au Chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso, Wolfram VETTER, en fin de mission.
« Je suis venu dire au revoir au Président de la Transition. Je termine mon mandat de 4 ans au Burkina Faso », a déclaré le diplomate européen qui parle d’« un peuple accueillant et chaleureux » concernant le Burkina Faso.
A cette occasion le Chef de la délégation de l’UE dans notre pays qui considère « le Burkina Faso comme un pays stratégique au Sahel », a réaffirmé la disponibilité de l’Union européenne à travailler au renforcement de la « coopération surtout sur le volet sécurité et défense » avec notre pays. « C’est dans notre intérêt mutuel », a-t-il soutenu.
Selon Wolfram VETTER, les 4 années passées ont été marquées par les défis humanitaires et sécuritaires auxquels, le Burkina Faso fait face.
« J’espère fortement que le Burkina va réussir ce combat contre le terrorisme et j’espère que la paix reviendra bientôt au Burkina Faso », a souhaité le diplomate européen.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Le recours à la force au Niger ne va normaliser la situation, soutient Moscou
Ouagadougou, 2 août 2023(AIB)- La menace de l’utilisation de la force contre un État souverain ne contribuera pas à une désescalade ni à la normalisation de la situation au Niger, a insisté Moscou appelant à un dialogue national pour trouver «une solution africaine aux problèmes africains».
« Nous considérons qu’il est extrêmement important d’éviter une dégradation de la situation dans le pays. Nous estimons que le lancement d’un dialogue national en vue du retour de la paix civile et de l’État de droit constitue une urgence », a déclaré mercredi, lors d’un point-presse la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
« Nous pensons que la menace de l’utilisation de la force contre un État souverain ne contribuera pas à une désescalade ni à la normalisation de la situation », a-t-elle insisté.
La diplomate a cependant souligné que les événements au Niger suivaient un scénario pacifique sans victimes. Elle a constaté que la crise actuelle au Niger se déroulait dans le contexte de la « situation sécuritaire compliquée ainsi que de la situation sociale et économique extrêmement grave de la population de cet État ».
« Lors de la recherche des voies pour régler le conflit au Niger, nous continuons à partir du principe, d’une « solution africaine aux problèmes africains ». Nous espérons que des efforts de médiation énergiques seront entrepris par l’Union africaine et les organisations subrégionales afin d’aider à la société du Niger de sortir de la crise. Nous espérons que le peuple du Niger, auquel les relations d’amitié et de coopération de longue date nous lient, pourra surmonter cette période difficile de son histoire. Nous aspirons à continuer à développer nos liens bilatéraux mutuellement avantageux dans tous leurs aspects », a ajouté la porte-parole.
Le 26 juillet 2023 un groupe de militaires nigériens a annoncé la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières du pays, l’instauration d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction des activités politiques des partis.
Le 28 juillet 2023, ils ont fait savoir que le général Abdourahamane Tchiani, ex patron de la garde présidentielle, était désormais à la tête du pays.
Depuis, des manifestations se tiennent régulièrement dans la capitale du pays pour soutenir les nouvelles autorités et protester contre la présence des troupes étrangères sur le territoire du Niger. La nuit dernière, les frontières ont été rouvertes.