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Burkina : 3000 jeunes et femmes à former dans l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral

Burkina : 3000 jeunes et femmes à former dans l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral

 

Ouagadougou, 28 avril 2023(AIB)-La première étape de l’Initiative présidentielle de soutien à l’emploi des jeunes et des femmes par la promotion de l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral, sera exécutée dans la région des Hauts-Bassins et mobilisera 3000 jeunes et femmes.

 

« L’Initiative présidentielle de soutien à l’emploi des jeunes et des femmes par la promotion

de l’entrepreneuriat agro-sylvo-pastoral vise à contribuer à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes.

 

Elle permettra en outre, de renforcer les capacités techniques et financières des jeunes et des femmes porteurs de projets, de lutter contre le sousemploi et le chômage des jeunes.

 

Elle sera financée par l’Etat et des partenairestechniques et financiers.

 

La première étape de mise en œuvre de cette Initiative présidentielle d’un coûtglobal de 12 136 252 000 F CFA, se déroulera dans la région des Hauts-Bassins et permettra entre autres d’aménager 300 hectares de terres agricoles sur le site de l’Ecole nationale de formation agricole de Matourkou, 270 hectares dans

09 communes bénéficiaires et de former 3 000 jeunes et femmes dont 40% de femmes dans les filières agro-sylvo-pastorales et halieutiques.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Source : extrait conseil des ministres

SNC Bobo 2023 : Un cross pour lancer la fête culturelle

Burkina-Culture-SNC-Cross

SNC Bobo 2023 : Un cross pour lancer la fête culturelle

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-A la faveur de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), le comité national d’organisation a organisé, ce vendredi, un cross populaire. Premier grand acte de cette biennale de la culture burkinabè, ce cross suivi d’une séance d’aérobic a réuni plus d’un millier de personnes.

Après cinq ans de pause, la Semaine nationale de la culture (SNC) est de retour. Pour ce renouveau de la biennale de la culture burkinabè, le comité national d’organisation a voulu marquer d’entrée cette 20e édition avec un cross populaire.

Premier grand acte de la SNC Bobo 2023, ils étaient, le vendredi 28 avril 2023 dans l’après-midi, plus d’un millier à battre le pavé dans quelques artères de la ville de Sya allant du siège de la SNC en passant par le Stade Sangoulé Lamizana, le conseil régional, le lycée mixte d’Accart ville pour revenir à la case de départ.

Composés des Forces de défense et de sécurité (FDS), d’élèves, d’étudiants, des représentants des ministères et des anonymes, ces coureurs ont parcouru 3km400 au son de la musique avant de terminer par une séance d’aérobic.

          Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo

Pendant tout le trajet, ces coureurs, avec à leur tête le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme ont été encouragés par les applaudissements des riverains.

Pour le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, le cross a pour objectif de montrer le soutien et montrer également que la population fait corps avec les FDS et les VDP.

« Ce sont eux qui sont les héros de cette 20e éditions de la SNC », a affirmé le patron du département en charge de la Culture. Et de poursuivre : « Cette solidarité et cette union, malgré la diversité tiennent notre culture ».

Pour le ministre Ouédraogo, « cette 20e édition nous donne une tribune pour magnifier ce que nous avons de plus, à savoir notre culture et surtout de nous appuyer sur cette culture pour sortir des difficultés dans lesquelles nous sommes aujourd’hui ».

Agence d’information du Burkina

OACH/wis

SNC Bobo 2023 : « Au titre des innovations, il faut noter la participation des Trésors humains vivants » (comité d’organisation)

Burkina-Culture-SNC-Préparatifs-Entretien

SNC Bobo 2023 : « Au titre des innovations, il faut noter la participation des Trésors humains vivants » (comité d’organisation)

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-Le président du comité national d’organisation Fidèle Betamou Aymar Tamini a relevé mercredi, plusieurs innovations prévues à la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 parmi lesquelles « la participation des Trésors humains vivants (THV) ».

« Au titre des innovations, il faut noter la participation des Trésors humains vivants (THV) qui viendront, au cours des panels, partager leur savoir-faire », a indiqué le président du comité national d’organisation Fidèle Betamou Aymar Tamini.

Autre innovation à cette 20ème édition, c’est la mise en tourisme de la SNC. « A cet effet, les festivaliers, en marge du programme de la semaine, pourront visiter les sites touristiques d’attraction de la ville », a fait savoir Fidèle Betamou Aymar Tamini.

Il a aussi évoqué l’innovation au niveau des accréditations. « Pour avoir accès aux différents sites, il faut passer par le contrôle via le code QR. Cette innovation répond à un souci de renforcement de la sécurité et avoir des statistiques de fréquentation assez fiables des différents sites », a-t-il affirmé.

Le président du comité national d’organisation a aussi parlé du retour de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire en compétition dans les arts de la scène.

Il a rappelé que la diaspora participait à la SNC mais entretemps leur participation avait été suspendu. Elle a repris depuis 2018, en faveur de la 19ème édition.

« Jusqu’à ce jour, rien ne nous laisse croire que ces compatriotes ne seront pas là. Les dispositions à ce niveau aussi sont prises, et je crois que la Côte d’Ivoire sera bel et bien représentée », a-t-il assuré.

La 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 est prévue du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ».

La cérémonie d’ouverture est prévue demain samedi dans l’après-midi au stade Omnisport général Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso sous le Haut patronage du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina

KF/wis

Photo d’archive pour illustration

Burkina/Passoré : L’inspecteur d’éducation spécialisée, Elvis Bambio  installé

 

Burkina-Education-Solidarité-Installation

Burkina/Passoré : L’inspecteur d’éducation spécialisée, Elvis Bambio  installé

  Yako, 28 avr. 2023 (AIB)-La Secrétaire générale de la province du Passoré, Noélie Béréhoumdougou/Kaboré a officiellement installé jeudi à Yako, le nouveau directeur de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Passoré, Elvis Bambio, a constaté un journaliste de l’AIB.

Les agents des services départementaux, provinciaux en charge de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Passoré, ONG et Associations intervenant dans le domaine de la solidarité et de l’action humanitaire devront reconnaitre désormais l’inspecteur d’éducation spécialisée, Elvis Bambio comme chef.

Nommé en conseil des ministres du 13 avril 2023, le nouveau directeur provincial, Elvis Bambio remplace à ce poste l’administrateur des affaires sociales Tolrimbé Gaston Nassouri nommé aux mêmes fonctions dans le Yatenga, en conseil des ministres du 24 mars dernier.

Le nouveau directeur de la solidarité Elvis Bambio

En présence de ses désormais collaborateurs et collègues directeurs provinciaux du Passoré, M. Bambio a d’abord traduit sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du ministère de tutelle pour la confiance renouvelée.

Puis, il a sollicité l’accompagnement des associations et projets de développement de la province.

En adressant ses vives remerciements à la secrétaire générale de la province (SGP), le nouveau chef de la solidarité et l’action humanitaire du Passoré a tenu à rassurer ses administrés et usagers des services de la solidarité  que ses  portes leurs resteront ouvertes en cas de besoin.

L’assistance lors de de l’installation du nouveau directeur de la solidarité.

Le représentant du personnel, Bernard Zoma a, au nom de ses collègues,  montré leur reconnaissance au directeur sorti pour les valeurs telles que la probité, la loyauté et le travail bien fait dont il a fait montre durant sa gestion.

Ceux-ci ont également rassuré le nouveau directeur de leur accompagnement dans l’exercice de ses missions qui est entre autres d’accompagner et assister les groupes vulnérables dans la province.

Après un peu plus de huit (8) ans passés au Passoré, Tolrimbé Gaston Nassouri a, quant à lui, salué l’hospitalité et l’accompagnement dont il a bénéficié de la part des populations notamment les chefs coutumiers de la localité.

Il a dit quitter le Passoré avec le sentiment d’avoir bien accompli ses missions durant sa gestion, même s’il a déploré jusque-là l’absence des services départementaux de la solidarité et de l’action humanitaire dans la commune de Kirsi.

  1. Gaston Nassouri a, du reste salué l’accompagnement et la franche collaboration de ses ex-collaborateurs, collègues directeurs provinciaux ainsi que des structures intervenant dans l’humanitaire au Passoré.

« Je vous demande d’assister et de soutenir  mon successeur en lui faisant grâce des mêmes privilèges dont j’ai bénéficié » a-t-il sollicité de la part des nouveaux collaborateurs de M.Bambio.

La SG, Noélie Béréhoumdougou/ Kaboré a au nom du nouveau gouverneur de la région du Nord, félicité le directeur sorti pour ses qualités managériales, sa franche collaboration et surtout de son « riche  séjour en terme de bilan ».

Au nouveau directeur, Mme. Béréhoumdougou a fait remarquer que celui-ci dispose déjà d’expériences dans le domaine de l’action humanitaire à n’en point douter, au regard des fonctions précédentes qu’il a occupées.

Aussi, a-t-elle invité les Associations et projets de développement de la province à le soutenir dans l’exercice de ses fonctions au Passoré.

En rappel, le nouveau directeur provincial de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Passoré,  Elvis Bambio a occupé respectivement les mêmes fonctions dans la Kossi et récemment dans le Nayala avant de déposer à nouveau ses valises au Passoré.
Agence d’information du Burkina
ZES/as/ata/ak

 

 

Le Chef d’Escadron de la 5ème Légion de Gendarmerie nationale Bapan Niangao installé

BURKINA-SECURITE-ESCADRON-GENDARMERIE-INSTALLATION

Le Chef d’Escadron de la 5ème Légion de Gendarmerie nationale Bapan Niangao installé

Dédougou 28 avr. 2023 (AIB) – Le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Evrard Somda, a procédé vendredi à Dédougou, dans l’enceinte du Groupement de Gendarmerie départementale de Dédougou, à l’installation officielle du Commandant de la 5ème Légion de Gendarmerie qui a pour compétence territoriale la région de la Boucle du Mouhoun.

Nommé par décret présidentiel en date du 14 novembre 2022 portant organisation du territoire national en régions militaires avec pour objectif de donner plus d’efficacité au commandement en le rapprochant le plus possible des hommes pour un meilleur maillage du territoire national, le Chef d’Escadron Bapan Niangao devient le premier Commandant de la 5ème Légion de Gendarmerie nationale.

Il a reçu les attributs du commandement au cours d’une cérémonie à Dédougou en présence des autorités administratives, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses de la Boucle du Mouhoun.

Le chef d’Etat major de la Gendarmerie nationale Evrard Somda (extrême droite) ayant installé le chef d’Escadron de la 5e Légion de Gendarmerie

Cette cérémonie de prise de commandement intervient dans un contexte de relance de reconquête du territoire national caractérisée par des opérations de grandes envergures de reconquête.

Avec l’installation du commandant de la 5ème Légion, M. Bapan Niangao entend contribuer à la quête de la sécurité des personnes et des biens dans la région de la Boucle du Mouhoun et partant, du pays entier.

C’est pourquoi, il a souligné qu’il devra continuer à travailler dans le renforcement de la cohésion au sein de ses hommes afin de relever les défis futurs.

Le Chef d’Escadron Niangao n’est pas à son premier séjour dans la Boucle du Mouhoun. Il a déjà servi à Tougan comme Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Tougan puis Commandant du Groupement de Gendarmerie Départementale de Dédougou.

Avant sa nomination comme commandant de la 5ème Légion, il commandait le Groupement départemental de Bobo Dioulasso.
SB/as/ata/ak

Burkina : « Nous prenons des dispositions pour permettre à l’Etat de recouvrer ses droits » (DG Douanes)

Burkina-Economie-Importation-Mesures

Burkina : « Nous prenons des dispositions pour permettre à l’Etat de recouvrer ses droits » (DG Douane)

Ouagadougou 28 avr. 2023 (AIB)- « Nous prenons des dispositions pour permettre à l’Etat de recouvrer ses droits » a déclaré  vendredi, le Directeur général (DG) des douanes, Matthias Kadiogo, au cours d’une rencontre avec les transporteurs de marchandises et les importateurs de véhicules.

« Nous avons fait le constat que durant ces deux dernières années, nous avons perdu plus de 6000 véhicules. Il va de soi que nous prenons les dispositions pour arrêter cette saignée (fraude) et permettre à l’Etat de recouvrer ses droits », a déclaré le Directeur Général (DG) des douanes, Matthias Kadiogo.

Pour lui, son institution veut informer les usagers de l’entrée en vigueur à partir du 1er mai 2023, de l’application des mesures qui existent depuis 1960 relatives aux opérations de transit.

  1. Kadiogo a précisé qu’il s’agit, entre autre, de l’indentification des propriétaires des véhicules circulant ou traversant les frontières et le payement d’une caution à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) pour prouver leur exitence.

Le DG des douanes s’exprimait vendredi, au cours d’une rencontre d’information sur les mesures entreprises  avec les transporteurs de marchandise et les importateurs de véhicules.

« A partir du premier mai, nous ferons en sorte qu’aucune marchandise ne puisse pénétrer notre territoire sans qu’on ne sache à qui elle appartient », a-t-il soutenu

Concertant le payement de la caution, Mathias Kadiogo a fait remarquer que les importateurs de véhicules d’occasion et les transporteurs de marchandises ont aussi la possibilité d’aller vers les banques locales ou se consigner directement dans les caisses des receveurs  de  douane.

Le premier responsable des douanes a noté que les usagers doivent se conformer à cette règlementation pour mener à bien leurs activités.

  1. Kadiogo a par ailleurs révélé que la démarche de l’administration douanière va permettre de renflouer les caisses de l’Etat et de lutter contre l’insécurité qui secoue le pays depuis 2015.

A la préoccupation de la faitière des transporteurs sur le dédouanement, le DG des douanes a fait savoir que son institution prévoit des entrepôts de véhicules, en vue de percevoir les recettes de l’Etat après-vente.

Il a également  appelé les transporteurs et les  importateurs au respect des mesures édictées par l’administration douanière pour le développement du pays.
Agence d’information du Burkina  
FT-NO/as/ata/ak

 

 

 

 

SNC Bobo 2023 : Plus de 600 mille festivaliers attendus

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SNC Bobo 2023 : Plus de 600 mille festivaliers attendus

Bobo-Dioulasso, 28 avril 2023 (AIB)-L’Assemblée générale (AG) des responsables des différentes commissions du Comité national d’organisation (CNO), présidée par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo s’est déroulée dans l’après midi de ce 22 avril 2023 à Bobo-Dioulasso.

Au cours de cette rencontre, le niveau de préparation de chaque commission a été passé au peigne fin. De l’exposé des responsables de la vingtaine de commission, « on note un satisfecit général », assure le Ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Il y a toutefois quelques difficultés résiduelles au niveau de la commission Transport qui reste à régler pour faciliter le transport des artistes.

Sur le plan sécuritaire, tout est mis en œuvre pour que l’événement puisse bien se dérouler en toute quiétude, a indiqué le président de cette commission. Plus de 600 mille festivaliers sont attendus à cette 20e édition.

Le Comité national d’organisation annonce plusieurs innovations. On note entre autres, la création d’un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les jeunes et les Trésors humains vivants. Le CNO indique la mise en tourisme de cette édition avec des circuits bien définis durant l’événement pour le bonheur des festivaliers.

On note par ailleurs la confection de 10 mille badges avec la digitalisation d’une partie des tickets. Cela a l’avantage de donner l’historique et les statistiques des entrées. A l’issue de l’AG, le Ministre a félicité toute l’équipe du comité national d’organisation pour le travail déjà abattu.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/MCCAT

Burkina : près 8 750 cas d’accidents de travail en 4 ans

BURKINA-TRAVAIL-SECURITE-SANTE-JOURNEE-MONDIALE

Burkina : près 8 750 cas d’accidents de travail en 4 ans

Ouagadougou, 28 avr. 2023 (AIB)-Le représentant du ministre en charge de la protection sociale, Jérôme Compaoré a affirmé vendredi, qu’en quatre années, le Burkina Faso a enregistré près 8 750 cas d’accidents de travail et de maladies professionnelles.

Le représentant du ministre en charge de la protection sociale s’exprimait lors de la cérémonie de célébration de la 21e journée mondiale  de la sécurité et santé au travail et de la 27e journée africaine de la prévention des risques professionnels 2023.

« Les statistiques produites par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) sur la période 2017-2021, ont enregistré cumulativement près de huit mille sept-cent cinquante (8 750) cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles déclarés », a indiqué le représentant du ministre en charge de la protection sociale, Jérôme Compaoré.

Selon lui, ces accidents ont eu pour conséquences des décès, des blessures graves, des mutilations, des séquelles à vie et ont coûté pour leur prise en charge, la somme cumulée de près de cinq milliards cent millions (5 100 000 000) de francs CFA sur la même période.

Notons que la JAPRP dont le Burkina Faso est membre, a commémoré cette journée sur le thème : « Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamentaux au travail ».

Jérôme Compaoré  a affirmé que la prévention des risques professionnels s’avère une nécessité impérieuse pour améliorer les conditions de travail dans les entreprises et impulser une croissance économique, et le développement de toute chose, à savoir « promouvoir l’emploi décent et la protection sociale pour tous, particulièrement pour les jeunes et les femmes ».

Il a ajouté que la commémoration des journées de la prévention verra la réalisation de diverses activités, en collaboration avec les autres acteurs de la prévention des risques professionnels.

« Il s’agit notamment d’activités de formation, d’information et de sensibilisation en matière de prévention des risques professionnels et de sécurité routière à l’endroit des employeurs, des travailleurs, des élèves et étudiants des écoles et centres de formation, des visites de lieux de travail, des émissions radiophoniques sur la sécurité et santé au travail »,a-t-il précisé.
Agence d’information du Burkina
KSG/ho/as/ata/ak

SNC 2023 : « L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents.», promoteurice

BURKINA-CULTURE- PROMOTEURS-SNC-BOBO

SNC 2023 : « L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents.», promoteurice

Bobo-Dioulasso, (AIB)-  L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents, a apprécié la promotrice du Festival de musique et danses africaines, le promoteur du Festival de musique et danses africaines, Flavienne Sawadogo.

« L’évidence c’est que la SNC est un cadre qui permet de détecter des talents. Et en tant que promoteur culturel, nous allons palper le terrain aussi pour détecter les talents pour nos activités futures », a laissé entendre la promoteurice du Festival de musique et danses africaines, Flavienne Sawadogo.

La promotrice Flavienne Sawadogo, a ajouté qu’« On peut dire que c’est un ouf de soulagement. En effet, après 2 reports, il était temps qu’on puisse enfin avoir notre SNC ».

Mme Sawadogo a souhaité que cette 20e édition soit pour les artistes une opportunité de se positionner sur l’échiquier national et international de leurs disciplines respectives. Elle a affirmé que cette biennale constitue la marque déposée de Bobo-Dioulasso.

Des promoteurs culturels privés ont essayé d’organiser certaines manifestations comme Fitiny show, le Festival de musique et danses africaines, Festival allons à Bobo ou le Festival rap en live et musique urbaine de Dioulassoba pour combler le vide que la SNC occupait.

« La reprise de la SNC, grande activité culturelle, était  très attendue dans la ville de Sya », a manifesté le directeur du Festival rap en live et musique urbaine de Dioulassoba, Kaba Alexandre Diakité.

« La SNC reste une tribune pour la promotion de la culture burkinabè et une aubaine pour faire connaitre à la jeunesse burkinabè les différentes facettes de la culture burkinabè », a souligné M. Diakité

Il a souhaité que cette reprise permette de relancer la manifestation pour toujours.

Agence d’Information du Burkina

AD/ho

SNC 2023 : La région du Nord présent dans 8 catégories

Burkina-Culture-SNC-Préparatif

SNC 2023 : La région du Nord présent dans 8 catégories

Ouahigouya, (AIB)-Dans le cadre des préparatifs à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), la région du Nord se prépare avec 62 artistes, répartis dans huit (08) catégories. A quelques jours de l’évènement, la troupe de danse traditionnelle « Naaba Kango » de la province du Yatenga est en pleine répétition depuis  le 12 mars 2023. Constat ce jeudi 20 avril 2023 à Ouahigouya !

 

Dans la région du Nord, c’est la troupe Naaba Kango de la province du Yatenga qui a été retenue dans la catégorie danse traditionnelle, pool adultes pour concourir à la Semaine nationale de la culture 2023.

Le groupe a entamé, depuis le 12 mars dernier, les répétitions en vue de parfaire leur technique de danse. Entre pas de danse de « Liwaga », techniques innovatrices, gestuel et différentes tenues pour attirer la sympathie du jury, la troupe de 12 membres se donne à fond pour le 1er prix du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) de la SNC 2023, foi du responsable de la troupe, Moctar Ouédraogo.

Comme cette troupe, la troupe « Wiskamba » de Bissaga (du Passoré, dans la catégorie danse traditionnelle pool jeune), la chanteuse Ratnéré-Téonsgo (du Yatenga, en vedette de la chanson traditionnelle), la troupe « Nek-Koudoumdé » (du Passoré, en musique traditionnelle instrumentale), l’Orchestre des jeunes de Yako (en catégorie orchestre) et les Hirondelles (du Passoré en Slam) sont toutes en répétition dans leur catégorie respective.

En plus d’eux, dans la région, les catégories, art culinaire et lutte traditionnelle (pool adulte homme) ont des candidats. Au total 62 artistes sont des ambassadeurs de la région du Nord à la présente biennale.

Pour le Directeur régional de la culture, des arts et du tourisme (DRCAT) du Nord, Roger Sankara, les préparatifs vont bon train car les différents groupes sont en constance répétition pour représenter valablement la région.

  1. Sankara déplore cependant le fait que les troupes font face à l’insuffisance de matériel et de moyens financiers. Qu’à cela tienne, renchérit le DRCAT, vu la renommée des troupes qualifiées pour cette édition, il y a de l’espoir qu’elles tirent leur épingle du jeu et rapporter un bon palmarès à la région.

A cet effet, il invite les artistes à donner le meilleur d’eux-mêmes et la population du Nord à effectuer le déplacement pour soutenir les artistes dans leur lieu de prestation.

Agence d’information du Burkina

FB/ho

 

SNC 2023 : Des représentants du Centre-Ouest dans les starting-blocks

Burkina-Culture-SNC

SNC 2023 : Des représentants du Centre-Ouest dans les starting-blocks

Koudougou, (AIB)-La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) se tient du 29 avril au 6 mai 2023 à Bobo-Dioulasso. En attendant, les groupes artistiques et culturels de la région du Centre-ouest (Koudougou) se préparent activement pour aller à la conquête des prix dans les différents domaines des arts. 

Depuis quelques semaines, la troupe Les héritiers de l’Art de Koudougou multiplie les répétitions (3 fois par semaine) à l’école Centre « B » de la ville.

Selon son responsable, Oumarou Yaméogo, ces répétitions entrent dans le cadre des préparatifs de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Les membres de cette troupe sont des élèves (8 à 12 ans).

Créée en 2014, après avoir occupée la deuxième et la troisième place lors des deux participations, la troupe est à sa 3e participation à la SNC dans la même catégorie, ballet pool jeune.

« Nous allons cette fois-ci à la conquête du 1er prix », a fait savoir M. Yaméogo. A écouter l’instituteur certifié Yameogo, les enfants sont conscients de l’enjeu et comptent donner le meilleur d’eux-mêmes.

Dans son ancien poste à Nanoro, Oumarou Yaméogo a mis également en place à une troupe en musique traditionnelle instrumentale à Nanoro qui est aussi qualifiée pour la SNC 2023.

De son côté, en lutte traditionnelle, Sayouba Konwoma Karambiri, professeur certifié des lycées et collèges en anglais et responsable de Freedom Club créé en 2018, met les bouchées doubles pour relever le niveau des cinq lutteurs qualifiés dont des étudiants, des agents de sécurité et des cultivateurs (2 en pool jeune dont une fille et 3 en poule adulte).

« Depuis l’annonce de l’événement, nous nous entrainons deux fois par semaine et nos lutteurs sont prêts pour offrir un spectacle de haut niveau à Bobo. Nous partons avec l’ambition de rafler les prix dans les différentes catégories à Bobo », a-t-il déclaré.

Pour sa part, l’artiste musicien Josué Daïla dit le Général avec l’Orchestre cavaliers culture de Koudougou (OCCK), ne compte pas faire de la figuration dans la cité de Sya.

« Depuis l’étape des éliminatoires, nous avons loué les instruments de musique tout comme la salle de réplétion. Mais la musique c’est la création et l’inspiration. Nous n’avons pas peur de ceux qui répètent dans des salles climatisées », s’est-il convaincu.

Selon le directeur provincial de la culture, des arts et du tourisme du Boulkiemdé, Béli Bayala, une cinquantaine de représentants vont défendre la province à la SNC en ballet, orchestre, musique traditionnelle instrumentale, cœur populaire, sports traditionnels (tir à l’arc et lutte) et slam.

« Nous avons visité les groupes en répétition et nous sommes confiants qu’ils reviendront avec des lauriers », s’est-il rassuré.

Agence d’information du Burkina

BRN/ho

SNC 2023 : La troupe Kiensé de Koumbia se montre optimiste dans

Burkina-Culture-SNC-Préparatif

SNC 2023 : La troupe Kiensé de Koumbia se montre optimiste dans

Houndé, (AIB)-A quelques jours du début de la 20e Semaine nationale de la culture (SNC), la troupe Kiensé de Koumbia, représentante la province de Tuy dans la région de la Boucle de Mouhoun se montre optimiste dans la catégorie danse traditionnelle.

Composée de 12 membres dont 8 danseurs et 4 instrumentistes, cette troupe, née de l’association Sirilo a été lauréate du 1er prix à la 19e édition en 2018, pour une première participation.

Elle compte reconduire cette performance a cette 20e édition de la Semaine nationale de la culture. Selon, le secrétaire général de Sirilo, Dofinta Justin Tani, par ailleurs, membre fondateur de la troupe, les répétitions ont actuellement eu lieu deux fois par semaine, avec un accent sur les pas de danse, le son de la musique et la chorégraphie.

« Le premier joueur de balafon est décédé, certains danseurs admis au recrutement militaire et le batteur de tambour-major à des problèmes de santé », a-t-il déploré.

A l’en croire, malgré ces difficultés, la troupe fonde l’espoir sur l’engagement des jeunes pour rééditer l’exploit.

Pour sa part, sa 5e participation à la SNC en art culinaire, Yoyon Fatimata Zonou est une autre représentante du Tuy à la SNC Bobo 2023 en art culinaire, plat lourd.

Respectivement 4e et 5e prix en 2014 et 2018 avec le “couscous de mung bean” ou le couscous royal”, Mme Zonou ambitionne cette fois-ci de remporter le premier prix de cette catégorie.

Agé de 23 ans, Moïse Sawadogo, chef cuisinier et formateur en pâtisserie, défendra quant à lui le Tuy dans la catégorie art culinaire en boisson avec son cocktail de pain de singe au lait de vache auquel il associe des fruits tels que la mangue, la pomme, l’ananas, la banane et la papaye.

A l’instar des autres provinces, le Kénédougou (Orodara) prendra part à la 20e SNC dans les registres de la musique traditionnelle instrumentale, du chœur populaire, de l’art culinaire, de la création chorégraphique, de la vedette de la chanson traditionnelle et du ballet pool jeune.

La troupe Kantigui créée en 2013, ressortissant de la province de Kenedougou, va rivaliser pour sa 3e participation dans la catégorie musique traditionnelle instrumentale.

Bibata Sanogo est la seule femme qui va représenter le Kénédougou en art culinaire avec sa bouillie de Tapioka. A quelques jours de l’évènement, elle se dit confiante.

Tout en encourageant les ambassadeurs culturels de la cité du Verger à cette SNC Bobo 2023, le directeur provincial de la culture du Kénédougou, Georges Bado, nourrit l’espoir qu’ils obtiennent de bons résultats.

Agence d’information du Burkina

AK/ho

SNC 2023 : Les candidats du Centre-nord sont au four et au moulin

Burkina-Culture-SNC-Préparatif

SNC 2023 : Les candidats du Centre-nord sont au four et au moulin

Kaya, (AIB)-En prélude à la XXe édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se tiendra du 29 avril au 6 mai prochain à Bobo-Dioulasso, les candidats de la région du Centre-nord sont au four et au moulin pour les derniers réglages afin de défendre vaillamment les couleurs de leur région.

 La région du Centre-Nord participe à la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) dans trois catégories, à savoir la musique instrumentale traditionnelle (Bam et Sanmatenga), l’art culinaire et le slam (Namentenga), a indiqué le directeur provincial de Sanmatenga en charge de la culture, des arts et du tourisme, Ouésséni de Adama Ouédraogo.

Pour la province du Sanmatenga, c’est la troupe en instrumental traditionnel Rélwendé Naaba-Koom de Korsimoro qui participera pour sa première fois dans le pool adulte instrumental. Pour assurer les derniers cadrages, la troupe s’entraine deux fois par semaine nuit et jour.

A entendre le directeur Ouédraogo, les consignes sur lesquelles se font les entrainements sont entre autres l’occupation scénique, la synchronisation, la collaboration entre les tapeurs de calebasse, le tambourinaire et le guitariste central.

Ce dimanche 23 avril 2023 à Korsimoro, selon son responsable, Ousmane Sawadogo, la troupe de neuf membres était à son 4e entrainement et montre confiant de remporter le trophée dans sa catégorie.

Pour le guitariste central, Issaka Ouédraogo, les thématiques abordées par les instrumentalistes sont la cohésion sociale, la défense de la patrie et la contribution de la culture à la résolution des différends sociaux.

Pour compte de la province du Bam, deux troupes en instrumental traditionnel étaient en lice pour la SNC 2023, à savoir la troupe Warba de Bango et celle Rayimi Kudemdé de Loaga.

« La majeure partie des membres de la troupe Rayimi Kudemdé se sont enrôlés dans les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Le responsable de la troupe Warba est décédé récemment. Ces évènements, en plus du report de la SNC, ont désorganisé ces troupes de Kongoussi qui ont remporté, trois éditions d’affilées de la SNC au niveau du pool adulte instrumental », a déploré le directeur provincial en cgarge de la culture.

Dans le Namentenga (Boulsa), deux candidats seront en compétition dans les catégories slam et art culinaire.

Bénédicite Davy Diéssongo est candidate dans la préparation des plats lourd et léger, de boissons et desserts. Le slameur, Lallogo Daouda a rassuré que tout est fin prêt pour sa participation à cette biennale culturelle avec deux compositions : « Leçon de grammaire » et « L’histoire, c’est héro ».

Pour Lallogo, en termes de difficultés, il déplore notamment le manque de communication sur les préparatifs de la SNC et la non-participation de son encadreur qui est un fonctionnaire d’une autre région à la SNC.

Agence d’information du Burkina

EARS/ho

SNC 2023 : « Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement », président de commission l’hébergement

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SNC 2023 : « Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement », président de commission l’hébergement

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le président de la commission hébergement, Rock Moussa Fofana a rassuré que sa commission est à pied d’œuvre pour offrir un agréable séjour aux artistes et aux festivaliers de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). 

Comme à chaque édition, l’épineuse question de l’hébergement des artistes taraude les esprits.

« Il n’y a pas à s’inquiéter en ce qui concerne l’hébergement. Nous travaillons afin que les artistes, une fois hébergés sur les sites, soient confrontés à moins de difficultés », a rassuré le président de la commission l’hébergement, Rock Moussa Fofana.

Il a indiqué que sa commission est à pied d’œuvre pour offrir un séjour agréable à près de 12 000 artistes, à 600 sociétés de masques et plus de 6 000 festivaliers.

Des sites aménagés, « avec un minimum de confort », ont été identifiés pour loger les ambassadeurs de la culture, a fait savoir monsieur Fofana.

« Contrairement aux éditions précédentes où ils étaient hébergés dans les salles de classe des écoles, lycées et collèges de la ville, les artistes pour la 20ème édition seront accueillis au stade Sangoulé Lamizana, à Bobo 2010, à l’Ex-ENEP et au centre Mariama », a-t-il relevé.

Il a poursuivi que seules  600 sociétés de masques seront logées dans une école. « Etant donné que les sociétés de masques sont là pour 48 heures, et vue leur nombre, nous avons convenu de les maintenir au niveau de l’école Diaradougou », a confié Rock Moussa Fofana.

Les différentes commissions s’attèlent pour la réussite de la grand-messe de la culture burkinabè. Dans quelques jours, la ville de Sya sera sous les feux des projecteurs de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

Agence d’Information du Burkina

BJ-MT/ho

SNC 2023 : La sécurité veille au grain pour le bon déroulement

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SNC 2023 : La sécurité veille au grain pour le bon déroulement

Bobo-Dioulasso, (AIB)- « Les festivaliers qui viendront pour la 20ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) n’ont pas à s’inquiéter pour leur sécurité » a affirmé  le président de la commission sécurité de la SNC Bobo 2023, le lieutenant-colonel Issa Yaguibou.

« Nous avons pris toutes les mesures qui conviennent pour prendre en compte les éventuelles menaces qui pourraient peser sur le bon déroulement de cette 20e édition » a-t-il ajouté.

Il tient à rassurer à la population que tout sera mis en œuvre pour assurer leur sécurité et que les différentes composantes des Forces de défense et de sécurité (FDS) veillent au grain.

Selon lui, les différentes composantes des FDS de la région des Hauts-Bassins et d’autres régions du pays participent à cette mission de sécurisation de la manifestation.

Il  invite la population à aider les FDS à assurer leur sécurité en respectant les différentes mesures qui sont prises dans ce sens.

«Nous invitons l’ensemble de la population à respecter scrupuleusement ses mesures sécuritaires », a conclu le président de la commission sécurité de la SNC.

Agence d’Information du Burkina

AD-ho/zb

SNC 2023 : « Tout est fin prêt », président du Comité national d’organisation de la SNC

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SNC 2023 : « Tout est fin prêt », président du Comité national d’organisation de la SNC

Bobo-Dioulasso, (AIB)- Le président du Comité national d’organisation de la 20e édition de Semaine nationale de la culture(SNC), Fidèle Aymar Tamini a affirmé  que tout  est fin prêt lors d’une  conférence de presse sur le point des préparatifs de la SNC à Bobo-Dioulasso.

« A ce jour, on peut affirmer sans risque de se tromper que tout est fin prêt » a déclaré Le président du Comité national d’organisation de la 20e édition de SNC, Fidèle Aymar Tamini.

A 48 heures du coup d’envoi de cette fête culturelle, à l’en croire, le niveau d’avancement des préparatifs est  assez satisfaisant, sinon très rassurant.

« L’œuvre humaine est certes perfectible, mais au regard de ce qui est fait, il y a de réels motifs de satisfaction », a rassuré Fidèle Aymar Tamini.

Il a ajouté qu’il reste à mettre à profit ces derniers jours pour procéder à de « petites retouches ».

Le comité d’organisation est toujours à pied d’œuvre pour minimiser les difficultés afin d’offrir aux festivaliers une belle fête de la culture burkinabè.

Comme les éditions antérieures, la SNC 2023 drainera du monde au total, 1 147 artistes, 600 sociétés de masques pour la parade et plus 6 000 festivaliers sont attendues. Les premiers artistes sont attendus ce jeudi 27 avril 2023.

A entendre le président du comité national d’organisation, la grande messe de la culture burkinabè connait pour cette édition quelques innovations.

Le retour de la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire en compétition dans la catégorie  arts de la scène.

L’amélioration des conditions d’hébergement des artistes, la participation des Trésors humains vivants (THV) pour l’animation des panels et des ateliers pour enfants.

La mise en tourisme de la SNC, l’intégration du digital dans la communication de l’évènement.

« Ces innovations, constitueront une plus-value pour cette édition » à déclarer M. Tamini.

Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que le séjour des artistes soit agréable.

« Aucun artiste ne sera hébergé dans une école contrairement aux précédentes éditions », a-t-il souligné.

La République de Guinée est le pays invité d’honneur de la 20ème édition de la SNC  et l’orchestre Bembeya Jazz national prendra part à la cérémonie d’ouverture.

Agence d’Information du Burkina

BJ-MT-YS/ho

 

SNC 2023 : « Tout est fin prêt » (Comité d’organisation)

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SNC Bobo 2023 : « Tout est fin prêt » (Comité d’organisation)

Le Comité National d’Organisation de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) a organisé une conférence de presse, le mercredi 26 avril 2023, à Bobo-Dioulasso pour faire le point du démarrage des activités de la biennale.

Face aux journalistes, le président du Comité National d’Organisation, Fidèle Aymar Tamini s’est voulu rassurant mercredi, à 72 h heures de l’ouverture officielle de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023. « On peut affirmer sans risque de se tromper que tout est fin prêt », a-t-il a confirmé.

Toutefois, pour Fidèle Aymar Tamini, quelques difficultés demeurent mais promet les minimiser pour permettre un bon déroulement de la SNC Bobo 2023.

Quant aux hommes de médias, ils ont soulevé quelques préoccupations liées à l’hébergement des artistes, à l’accréditation et ont également exprimé leur inquiétude par rapport au bon déroulement des activités de l’événement.

Tout en rassurant les journalistes, le président du Comité National a indiqué qu’aucun artiste ne sera hébergé dans une école et que tout est mis en œuvre pour assurer leurs quiétudes.

Cette 20e édition de la SNC, connait quelques innovations parmi lesquelles on peut citer le retour de la diaspora burkinabè de Côte-d’Ivoire en compétition dans les arts de la scène, l’amélioration des conditions d’hébergement des artistes, la participation du Trésor Humains Vivant (THV) pour animer des panels et des ateliers pour enfants et bien d’autres.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : SNC

Secte au Kenya: un influent pasteur soupçonné d’être lié au « massacre de Shakahola »

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Secte au Kenya: un influent pasteur soupçonné d’être lié au « massacre de Shakahola »

Par Hillary ORINDE

NAIROBI, 28 avr 2023 (AFP) – Ezekiel Odero, un des plus influents pasteurs du Kenya, a comparu vendredi devant un tribunal, soupçonné d’être lié à la découverte de plus d’une centaine de morts d’une secte dans une forêt du sud-est du pays connu sous le nom de « massacre de Shakahola ».

 

Les autorités kényanes avaient annoncé jeudi l’arrestation d’Ezekiel Odero, chef du Centre de prière et Eglise de la Nouvelle Vie (New Life Prayer Centre and Church), dans le cadre d’une enquête sur « le meurtre de masse de ses fidèles ».

 

Le parquet a demandé son maintien en détention pour 30 jours supplémentaires.

 

Selon des documents judiciaires consultés vendredi par l’AFP, ce célèbre télévangéliste fait l’objet d’enquêtes notamment dans le cadre d’accusations de « meurtre », « aide au suicide », « enlèvement », « radicalisation, « crimes contre l’humanité », « cruauté envers des enfants », « fraude et blanchiment d’argent ».

 

« Il existe des informations crédibles reliant les corps exhumés du terrain (…) situé à Shakahola » avec « plusieurs adeptes innocents et vulnérables (de l’église d’Odero, ndlr) qui auraient trouvé la mort », affirme le parquet dans ce document.

 

Par ailleurs, « la police a établi que plusieurs assassinats ont bien eu lieu dans l’enceinte du Ministère de la Vie Nouvelle » dans la localité de Mavueni, non loin de la ville côtière de Malindi, ajoute-t-il.

 

Des renseignements policiers font également état qu' »après la mort des fidèles innocents et vulnérables (d’Odero), leurs corps ont été conservés dans une morgue privée (…) avant d’être transportés et enterrés dans la forêt de Shakahola », est-il précisé.

 

– Recherches en cours –

Des opérations policières menées dans cette forêt à environ 80 kilomètres de Malindi ont permis de révéler la mort d’au moins 109 membres – dont une majorité d’enfants – d’une secte appelée Eglise Internationale de Bonne nouvelle dirigée par un autre pasteur autoproclamé, Paul Mackenzie Nthenge.

 

Au moins 22 personnes ont été arrêtées dans l’enquête sur ce « massacre », qui a suscité l’horreur dans le pays.

 

En prison après s’être rendu à la police le 14 avril, Paul Mackenzie Nthenge doit comparaître devant un tribunal le 2 mai.

 

Après une première visite mardi, le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki était à nouveau sur place vendredi, après que le gouvernement « a intensifié les efforts de recherche et de sauvetage de personnes toujours prisonniers ».

 

Les autopsies des corps déjà déterrés, prévues pour commencer vendredi, n’ont pas débuté, a indiqué à l’AFP Hassan Musa, directeur régional de la Croix-Rouge kényane, qui aide à l’identification des corps.

 

– « Elu de Dieu » –

  1. Odero et Mackenzie sont également liés dans le cadre d' »investissements financiers » comme le rachat par le premier de la chaîne de télévision du deuxième.

 

Ancien pêcheur originaire du lac Victoria devenu « pasteur » il y a une quinzaine d’année, Ezekiel Odero est connu à travers le pays.

 

Ce télévangéliste aisé aime à se présenter comme « l’élu de Dieu ».

 

Il compte un demi-million d’abonnés sur sa chaîne YouTube et attire les foules dans son église de Mavueni, qui peut accueillir jusqu’à 40.000 personnes.

 

Lors des « croisades » (rassemblements) qu’il organise, il vend des fioles d' »eau bénite » et des morceaux de tissu pour 100 shillings (60 centimes d’euros) qui, selon lui, guérissent toutes sortes de maladies, y compris le VIH.

 

L’épouse du vice-président Rigathi Gachagua était apparue à ses côtés lors d’une de ces « croisades » en décembre au stade Kasarani de la capitale Nairobi, le plus grand du pays (60.000 places).

 

– « Idéologies inacceptables » –

Après la révélation du « massacre de Shakahola », le président kényan William Ruto a promis des mesures contre ceux « qui veulent utiliser la religion pour promouvoir des idéologies louches et inacceptables ».

 

Mais les précédentes tentatives de réglementation des cultes au Kenya, pays majoritairement chrétien qui compte plus de 4.000 « églises » différentes, selon des chiffres officiels, ont souvent suscité une vive opposition, au nom notamment de la liberté de culte.

 

Ce « massacre » a également suscité des critiques envers les autorités policières et judiciaires.

 

Le « pasteur » Mackenzie avait en effet été arrêté en 2017, accusé de « radicalisation » parce qu’il prônait de ne pas scolariser les enfants.

 

Il avait de nouveau été arrêté en mars, après la mort de deux enfants affamés par leurs parents liés à la secte. Il avait rejeté les accusations et été libéré sous caution.

Avec l’AFP

 

Le président de la BBC démissionne après une affaire de conflit d’intérêts    

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Le président de la BBC démissionne après une affaire de conflit d’intérêts

LONDRES, 28 avr 2023  – Le président de la BBC, Richard Sharp, a annoncé vendredi sa démission, emporté par une affaire de conflit d’intérêts liée à un coup de pouce dans les affaires privées de l’ex-Premier ministre Boris Johnson peu avant sa nomination à la tête du groupe public audiovisuel britannique.

 

Un rapport publié vendredi a conclu à une violation des règles sur les nominations publiques.

 

Ancien banquier, autrefois patron de l’actuel Premier ministre Rishi Sunak quand il était chez Goldman Sachs, Richard Sharp, 67 ans, avait été nommé en 2021. Et ce peu de temps après avoir joué les entremetteurs pour aider Boris Johnson, alors Premier ministre, à obtenir un prêt de 800.000 livres sterling (906.000 euros).

 

Comme c’est l’usage, c’est sur recommandation du chef du gouvernement britannique que le président de la BBC avait été nommé.

 

Le rapport publié vendredi a conclu qu’en omettant de déclarer le rôle qui avait été le sien dans l’obtention par Boris Johnson d’une garantie pour le prêt, Richard Sharp avait risqué de donner l’impression qu’il n’était pas indépendant vis-à-vis de celui qui était alors Premier ministre.

 

Il estime aussi qu’il risquait de donner l’impression d’influencer Boris Johnson pour obtenir son soutien, en l’avertissant de sa candidature à la présidence de la BBC avant de la soumettre formellement.

 

Le rapport « conclut que j’ai enfreint le code de gouvernance pour les nominations publiques », mais que cette violation « n’invalide pas nécessairement la nomination », explique Richard Sharp dans un communiqué annonçant sa démission.

 

Invoquant une violation « par inadvertance », Richard Sharp fait valoir qu’il veut faire passer en premier « les intérêts de la BBC », estimant que cette affaire pourrait représenter une « distraction » par rapport au « bon travail » du géant de l’audiovisuel britannique.

 

Sa démission sera effective à la fin du mois de juin.

 

Dans une lettre à Richard Sharp, la ministre de la Culture Lucy Frazer a dit « comprendre et respecter » sa décision, le remerciant pour son travail à la présidence de la BBC.

 

Au coeur d’une vive polémique après avoir été suspendu pour avoir comparé la rhétorique du gouvernement à celle de l’Allemagne nazie des années 1930, le présentateur Gary Lineker a estimé que le président de la BBC ne devrait jamais être choisi par le gouvernement. « Ni maintenant, ni jamais », a-t-il tweeté.

 

Cette institution incontournable du paysage audiovisuel britannique a fêté à l’automne son centenaire en plein doute, tourmentée par la concurrence des plateformes payantes et les menaces qui planent sur son financement public.

 

La BBC s’est aussi retrouvée ces dernières années sous le feu des critiques des conservateurs au pouvoir, l’accusant de couverture biaisée, notamment sur le Brexit, et d’être centrée sur les préoccupations des élites urbaines plutôt que des classes populaires.

 

Le gouvernement –alors dirigé par Boris Johnson– a gelé début 2022 pour deux ans la redevance (159 livres, soit 180 euros par an), alors que l’inflation met les finances des ménages à rude épreuve. Il avait aussi évoqué sa suppression à terme, une menace controversée jusque dans les rangs conservateurs.

 

Sous pression budgétaire, le groupe a annoncé en mai un plan visant à faire 500 millions de livres (586 millions d’euros) d’économies par an. Un millier d’emplois (sur un total d’environ 22.000 employés) sont supprimés, des chaines sont fusionnées et d’autres passent exclusivement en ligne.

Avec l’AFP

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