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Burkina: Les prix des médicaments de spécialités désormais réglementés

Burkina: Les prix des médicaments de spécialités désormais réglementés

 

Ouagadougou, 17 mai 2023(AIB)-Le gouvernement burkinabè a décidé mercredi, de l’inscription des médicaments pharmaceutiques de spécialités sur la liste des biens et services soumis à la réglementation des prix.

 

« Eu égard à l’actualité récente qui nous a permis de constater la flambée généralisée des prix des produits de spécialités dans les officines pharmaceutiques, ce rapport adopté nous permet de poursuivre la procédure en la matière pour fixer désormais des marges plafonds sur les prix des produits de spécialités », a indiqué le ministre Serge PODA.

Agence d’information du Burkina

Source : Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina : Une ONG humanitaire dote l’hôpital de Bogodogo d’un forage équipé d’un château d’eau

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Burkina : Une ONG humanitaire dote l’hôpital de Bogodogo d’un forage équipé d’un château d’eau

Ouagadougou, 17 mai 2023 (AIB)- L’ONG kowetienne Direct Aid, a doté mercredi, le Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B), d’un forage équipé d’un château d’eau d’une valeur de plus de 21 millions de F CFA, afin de pallier les coupures d’eau courante que rencontre cet établissement sanitaire.

« La problématique de l’eau se pose avec acuité dans notre hôpital. Avec ce château d’eau et son débit de 10 mètres cubes, le problème d’eau désormais au Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) va diminuer considérablement », a indiqué le Directeur général (DG) du CHU-B, Seydou Nombré.

Pour lui, le forage équipé d’un château d’eau, d’une valeur de plus de 21 millions de F CFA, est l’œuvre de l’ONG Direct Aid, une structure humanitaire koweitienne de développement.

M. Nombré s’exprimait mercredi à Ouagadougou, dans les locaux de son établissement sanitaire, au cours d’une cérémonie de réception d’un forage, réalisé par l’ONG humanitaire koweitienne, Direct Aid.

Le DG du CHU-B a précisé que sa structure sanitaire a noué un partenariat avec l’ONG pour des prestations de santé de meilleures qualités au profit des populations.

Seydou Nombré a expliqué que la réalisation de l’infrastructure hydraulique est partie d’un constat du manque d’eau en 2022 au CHU-B, d’un usager en la personne de El Hadj Ilboudo dont son enfant de 15 ans, alors victime d’un accident.

A l’en croire, El Hadj Ilboudo travaillant avec des partenaires dans l’humanitaire, leur sollicite un soutien en matière d’eau potable pour l’hôpital de Bogodogo et l’ONG Direct Aid a marqué son accord pour la réalisation du château d’eau.

« Je voudrais vous engager au bon usage et entretien de l’ouvrage qui nous sera offert », a-t-il confié au personnel.

Le premier responsable du CHU-B a également plaidé pour la résolution des problèmes d’assainissement, de réfection des canaux d’évacuations des eaux usées et de résolution des remontées des odeurs.

La Secrétaire générale du ministère en charge de la Santé, Dr Estelle Dabiré/Dembélé, a souligné que l’ouvrage mettra fin sans doute aux nombreuses baisses de pressions et aux coupures d’eau que connait l’hôpital.

D’après elle, le soutien de l’ONG Direct Aid va améliorer la qualité et la sécurité des soins au bonheur des populations bénéficiaires.

« Je vous invite à en faire bon usage. Engagez-vous fermement dans sa gestion et son entretien à travers vos structures compétentes afin d’en tirer durablement le plus de profit», a exhorté, Dr Estelle Dabiré/Dembélé.

Le représentant Pays par intérim de l’ONG Direct Aid, Amrani Abdel Hakim, a noté que l’ouvrage hydraulique de plus de 21 millions de FCFA vient compléter la liste des forages que sa structure a réalisés sur l’ensemble du territoire national.

De son avis, depuis 1986, date de l’installation de la structure humanitaire au Burkina, elle a pu réaliser 2 mille forages au profit des populations urbaines et rurales.

Amrani Abdel Hakim a fait savoir également que l’ONG Direct Aid, intervient dans les domaines du social, de l’éducation et de l’hydraulique au Burkina.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

 

 

Burkina : Le lauréat du 3e prix du Chef de l’Etat au FESPACO 2023 reçoit deux millions

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Burkina : Le lauréat du 3e prix du Chef de l’Etat au FESPACO 2023 reçoit deux millions

Ouagadougou, 17 mai 2023 (AIB)- Dramane Ouédraogo, lauréat du 3e prix du Chef de l’Etat avec son film « Milla aussi loin que dure la nuit », a reçu mercredi à Ouagadougou, la somme de deux millions de FCFA, des mains du directeur général du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), Ahmed dit Patindeda Patric Laga.

«Il faut dire que la cérémonie qui nous réunit ce matin c’est la reconnaissance à un travail très bien fait à l’occasion du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, dont monsieur Ouédraogo a été lauréat du 3e prix du président du Faso», a déclaré le directeur général du BBDA, Ahmed dit Patindeda Patric Laga.

Selon Patindeda Patric Laga, ce que Dramane Ouédraogo a réalisé, contribue à faire avancer les missions du BBDA qui est de collecter , repartir et payer les droits des créateurs d’œuvres et l’esprit.

« M. Ouédraogo, champion du jour, permettez-moi de saluer le travail très bien fait que vous avez démontré à travers votre film ; ce qui a retenu l’attention du jury chargé de primer et de donner les récompense au nom du président du Faso pour le FESPACO 2023 », a-t-il indiqué.

Ahmed dit Patindeda Patric Laga a ajouté que le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) célèbre ses membres qui s’illustrent lors des grands concours, c’est pourquoi ils ne sont pas restés sous silence suite au succès du réalisateur Dramane Ouédraogo ici présent au FESPACO 2023.

Le DG du BBDA a félicité le lauréat ainsi qu’aux membres du jury qui ont travaillé d’arrache-pied pour arriver à départir les concurrents.

Il a également remercié le comité d’organisation de cette édition du FESPACO qui a su relever les défis jusqu’à la fin.

« C’est un prix que je reçois avec beaucoup de plaisir. Pour moi ce prix c’est une invite à mieux faire parce que du fait que certain l’ignorent, à la base je suis acteur comédien et je me suis essayé à la réalisation à travers ce film », a déclaré le lauréat Dramane Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

KSG-MAO/b

h/ata

 

 

 

Effort de paix : Plénière extraordinaire chez Sa Majesté Chef suprême des Bobo-Madèrè

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Effort de paix : Plénière extraordinaire chez Sa Majesté Chef suprême des Bobo-Madèrè

Bobo-Dioulasso, 17 mai 2023 (AIB)-Une plénière extraordinaire des Chefs de Canton, des chefs de villages, de terre et des secteurs s’est tenue ce mardi 16 mai 2023, à Bobo-Dioulasso dans le Palais Royal de Sa Majesté Chef de Canton, Chef suprême des Bobo-Madèrè. Objectif, jouer leur partition à l’effort de paix.

Les responsables coutumiers et traditionnels ont échangé sur leur participation à l’effort de paix suite à l’appel du président de la Transition et sur leur apport dans la prévention de l’extrémisme violent.

Ils ont également prévu de participer à la journée de prière et de jeûne sur toute l’étendue du territoire National, prévue pour ce samedi 20 mai 2023.

Sa Majesté Chef de Canton, Chef suprême des Bobo-Madèrè Sidiki Sanou

De commun accord, les Cantons de Bobo-Dioulasso, de Dédougou, de Banfora, de Gaoua et l’ensemble des chefs de village, de terre et des secteurs vont alloué une enveloppe et des vivres adossés à des rituels et sacrifices pour jouer leur partition à l’effort de paix demandé par le président de la Transition le capitaine Ibrahim Traoré.

Sa Majesté Sidiki Sanou a procédé à une remise de vivres aux personnes démunies

Très prochainement le contenu des mesures prises sera dévoilé en unisson et remis au Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, selon une source bien introduite.

En marge de cette plénière, Sa Majesté Sidiki Sanou a procédé à une remise de vivres aux personnes démunies, aux familles des piliers de SYA, aux chefs de village, de terre et des secteurs.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Kenya: le bilan du « massacre de Shakahola » s’alourdit à 226 morts

Kenya: le bilan du « massacre de Shakahola » s’alourdit à 226 morts

 NAIROBI, 17 mai 2023  – Le bilan du « massacre de Shakahola » dans une forêt du sud-est du Kenya, où se réunissait une secte dont le chef prônait le jeûne pour « rencontrer Jésus », s’élève désormais à 226 morts après la découverte mercredi de 15 nouveaux corps, a annoncé la préfète de la région.

La police estime que la plupart des corps découverts près de la ville côtière de Malindi sont ceux d’adeptes de la secte de Paul Nthenge Mackenzie, un ancien chauffeur de taxi, autoproclamé « pasteur » de l’Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) qu’il a créée.

A l’issue des opérations de mercredi, « 14 corps ont été exhumés et un a été retrouvé dans la forêt », a déclaré la préfète de la région, Rhoda Onyancha, ajoutant qu’une autre personne avait été retrouvée vivante par les secours.

Il ressort des autopsies pratiquées sur 112 premiers corps que la plupart des victimes sont mortes de faim, vraisemblablement après avoir suivi les prêches de Paul Nthenge Mackenzie, qui va être poursuivi pour « terrorisme ».

Certaines victimes, dont des enfants, ont toutefois été étranglées, battues ou étouffées, a indiqué il y a deux semaines le chef des opérations médico-légales, Johansen Oduor.

Les autopsies ont également révélé qu’il y avait « des organes manquants sur certains des corps », souligne le Directoire des enquêtes criminelles dans un document judiciaire consulté le 9 mai par l’AFP, évoquant « un trafic d’organes humains bien coordonné impliquant plusieurs acteurs ».

Le ministre de l’Intérieur Kithure Kindiki avait appelé à la prudence à ce sujet, affirmant qu’il s’agissait d' »une théorie sur laquelle nous enquêtons ». « Les rapports de la morgue sont toujours en cours de finalisation et je ne veux pas préempter l’affaire », avait-il poursuivi.

Paul Mackenzie est détenu depuis qu’il s’est rendu aux autorités le 14 avril, après que la police a découvert les premières victimes dans la forêt de Shakahola. Une cinquantaine de fosses communes ont été découvertes depuis.

Le plus influent pasteur du Kenya, Ezekiel Odero, a été arrêté le 28 avril dans le cadre de cette affaire puis libéré sous caution.

Il est visé par l’enquête en raison de la présence possible de corps de certains de ses fidèles parmi les cadavres retrouvés à Shakahola. Plus de 20 comptes bancaires lui appartenant ont été gelés.

Ce massacre a suscité un vif émoi dans ce pays religieux d’Afrique de l’Est et ravivé le débat sur l’encadrement des cultes au Kenya, pays en majorité chrétien qui compte 4.000 « églises », selon des chiffres officiels.

Le président William Ruto a créé un groupe de travail chargé de « l’examen du cadre légal et réglementaire régissant les organisations religieuses ».

Avec l’AFP

Burkina : Malgré une tendance baissière, la pratique de l’excision rencontre des «poches de résistance», ministre

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Burkina : Malgré une tendance baissière, la pratique de l’excision rencontre des «poches de résistance», ministre

Ouagadougou, 17mai 2023(AIB)-La ministre en charge du Genre,  Nandy Somé/Diallo, a affirmé que la pratique de l’excision a connu une baisse entre 2015 et 2020, mais rencontre toujours des «poches de résistance» aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.

«On peut noter des avancées significatives dans la lutte contre la pratique de l’excision notamment une baisse de la prévalence passant de 11,3% en 2015 à 9,3% en 2020 pour la tranche d’âge de 0-14 », a indiqué la ministre en charge du Genre, Nandy Somé/Diallo.

Selon Mme Somé/Diallo, ces résultats « encourageants » sont à mettre à l’actif des acteurs et actrices de la lutte sur le terrain.

La ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale, du Genre et de la Famille, livrait une déclaration publiée mercredi par le quotidien Sidwaya, à l’occasion de la Journée nationale de lutte contre la pratique de l’excision, célébrée chaque 18 mai.

« A la date du 31 Décembre 2021, et suite aux actions de mobilisation communautaire plus de 5.258 villages se sont engagés publiquement à abandonner la pratique de l’excision et plus de 5.315 agents de santé à base communautaires (ASBC) ont vu leurs capacités renforcées en matière de promotion de l’élimination de la pratique de l’excision», a-t-elle ajouté.

Selon Nandy Somé Diallo, l’institution du numéro vert à savoir le 80 00 11 12 pour les appels gratuits et anonymes a également contribuer à cette baisse car il « a permis l’arrestation et le jugement de 295 auteurs et complices au cours d’audiences ordinaires et foraines entre 2013 et 2021 ».

 

Toutefois, la ministre en charge du Genre regrette qu’il existe toujours des poches de résistance.

«Nous demeurons encore confrontés, tant dans les villes qu’en milieu rural, à des poches de résistances de cette pratique  qui prend de plus en plus des formes pernicieuses telles que la clandestinité avec la baisse de l’âge à l’excision et la pratique frontalière (mobilité des exciseuses et de la population vers d’autres pays) », a-t-elle révélé.

La  première  responsable du ministère en charge de la lutte contre l’excision, a exhorté l’ensemble des acteurs et actrices  à développer toutes les initiatives allant dans le sens de l’élimination de la pratique à l’horizon 2030.

 Agence d’information du Burkina

FD/ba/dnk/ata

 

 

Burkina : L’Ambassadeur du Maroc renouvelle son soutien aux Faso Music Awards

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Burkina : L’Ambassadeur du Maroc renouvelle son soutien aux Faso Music Awards

Ouagadougou, 17 mai 2023 (AIB)-L’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina M. Youssef SLAOUI a reçu en audience, ce mercredi 17 Mai 2023, le comité d’organisation des Faso Music Awards (FAMA) pour échanger sur les grandes lignes de la 10è édition de l’évènement culturel.

À quelques heures de la célébration du 10e anniversaire des Faso Music Awards-FAMA, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina M. Youssef SLAOUI a reçu en audience, ce mercredi 17 mai 2023, le comité d’organisation pour échanger sur les grandes lignes de cette édition.

Il a saisi cette occasion pour témoigner au comité d’organisation ses encouragements et renouvelé sa confiance et son soutien pour l’organisation de cette édition placée sous le thème : » Les enjeux de la Diplomatie culturelle pour le Burkina Faso. »

L’Ambassadeur a formulé des vœux de succès à l’équipe de pilotage des FAMA et souhaité bonne chance aux différents nominés de cette édition.

Cette 10è édition des Faso Music Awards-FAMA sera marquée demain jeudi par un panel sur le thème de l’édition à l’université Joseph Ki-Zerbo à 15 heures. La grande soirée de distinction est prévue le samedi 20 mai 2023 dans un grand hôtel de la capitale.

Agence d’information du Burkina

 WIS/ak

Burkina : Deux heures pour Kamita célèbre 10 ans de combat pour construire un nouveau citoyen africain

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Burkina : Deux heures pour Kamita célèbre 10 ans de combat pour construire un nouveau citoyen africain

Ouagadougou, 17 mai 2023 (AIB)-L’université alternative, Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita a célébré le samedi 13 mai 2023 à Ouagadougou, ses 10 ans d’existence qui ont été mis à profit pour produire une ressource humaine de qualité à même d’adresser les défis africains.

« Ce jour, marque un temps de travail qui a consisté à susciter (…) un nouveau citoyen africain. La tâche essentielle pendant ces 10 ans c’était de produire une ressource humaine de qualité à même d’adresser les défis africains », a déclaré le secrétaire général du cadre Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita Bayala Lianhoué Imhotep.

Créé en 2013 au sein de l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, l’université alternative Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita a célébré le samedi 13 mai 2023, ses 10 ans d’existence.

Le secrétaire général du cadre Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita Bayala Lianhoué Imhotep

Pendant ces 10 ans, l’université alternative a « travaillé sur le mot d’ordre de la décolonisation des mentalités, sur les mots d’ordre de décomplexer l’africain face au monde et face à ses responsabilités devant l’histoire », a rappelé son premier responsable.

Le combat de l’université alternative a consisté au cours de la décennie à ressusciter le patrimoine historique africain totalement inconnu pour « le mettre en surface pour que l’Africain soit totalement plongé dans une conscience de sa culture, dans une conscience de la marche du monde » a fait savoir Bayala Lianhoué Imhotep.

La connaissance du patrimoine historique africain permettra de son avis, de « révolutionner les attentes de nos populations, qui 60 ans après les indépendances, attendent encore d’avoir des soins de qualité, de l’éducation de qualité, des voiries de qualité produits par des ingénieurs de référence ».

« C’est vraiment pour nous une halte nécessaire pas pour regarder dans un passé et dans un parcours de victoires et de défaites mais pour dire que cela (…) doit nous armer de confiance et d’assurance parce que le Burkina Faso est face à des défis qui demandent que nous soyons mobilisés », a-t-il soutenu.

Depuis sa création, l’université alternative Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita a toujours placé ses activités sous le parrainage des Ancêtres parce que selon son premier responsable, ils n’ont à ce jour jamais eu de parrains financiers ou de sponsors.

« Le seul soutien qu’on a et dont on a n’a jamais douté du début jusqu’à maintenant c’est le parrainage des Ancêtres. C’est leur apport moral qui nous permet de défier les grands obstacles et les grands défis face auxquels nous sommes dressés », a-t-il fait savoir.

L’une des missions du cadre Deux heures pour nous, Deux heures pour Kamita, c’est de « créer de la proximité, ne pas faire de l’intellectuel quelqu’un qui se gargarise de ses certificats universitaires », d’où l’instauration au cours de ces 10 ans, des débats en langue au sein de l’université alternative.

La cadre a aussi créé un champ qu’il cultive avec les populations locales en s’adaptant à leurs réalités. «Nous faisons du jardinage, nous faisons de la restauration et cette restauration est strictement calquée sur la valorisation du patrimoine culinaire et pour capter le patrimoine culinaire », a ajouté M. Bayala.

Le souhait de l’université alternative, selon son premier responsable, « c’est de sortir de l’environnement élitiste parce que pendant longtemps, on a isolé l’essentiel des Burkinabè sinon des citoyens africains non scolarisés des cercles de connaissances ».

« Nous notre défi c’est de démystifier le diplôme et de faire du porteur du diplôme un homme populairement ancré dans les préoccupations de son peuple », a terminé le secrétaire général Bayala Lianhoué Imhotep.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Budapest bloque le remboursement des armes fournies par l’UE à Kiev

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Budapest bloque le remboursement des armes fournies par l’UE à Kiev

 

 BRUXELLES, 17 mai 2023  – La Hongrie refuse le déblocage d’une nouvelle tranche de 500 millions d’euros de la Facilité européenne de paix pour rembourser les armes fournies par l’UE à l’Ukraine, ont indiqué mercredi Budapest et plusieurs délégations à Bruxelles.

Le gouvernement hongrois a confirmé ne pas avoir approuvé le déboursement de cette nouvelle enveloppe car « il n’est pas d’accord pour que l’Union européenne, qui dispose d’autres instruments, utilise la Facilité européenne de soutien à la paix exclusivement pour l’Ukraine ».

« Il ne resterait alors plus de ressources suffisantes pour promouvoir les intérêts de l’UE dans d’autres régions (par exemple, les Balkans, la région du Sahel, l’Afrique du Nord) », fait-il valoir.

Budapest a maintenu cette objection au cours des rencontres organisées mardi et mercredi pour préparer la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE le 22 mai à Bruxelles, ont confirmé mercredi plusieurs délégations.

La Hongrie ne bloque pas les livraisons d’armes et de munitions réclamées par les forces armées ukrainiennes pour repousser l’armée russe. Mais elle empêche leur remboursement aux Etats membres, a-t-on précisé.

L’unanimité est requise pour approuver l’utilisation des fonds de la Facilité Européenne pour la Paix (FEP) dont la dotation initiale de 5,7 milliards d’euros pour la période 2021-27 a été augmentée de 2 milliards d’euros en mai.

La Facilité est utilisée pour rembourser aux Etats membres 40% de la valeurs des armements livrés à l’Ukraine et former les militaires ukrainiens. Elle est abondée par les contributions des Etats membres et 66% de ses financements sont fournis par l’Allemagne, la France l’Italie et l’Espagne.

Depuis l’invasion de l’Ukraine en février 2022, les Etats membres ont débloqué 3,6 des 5,7 milliards d’euros de la dotation de la FEP pour leur soutien militaire à Kiev et ont ajouté 2 milliards pour fournir aux forces ukrainiennes au moins un million d’obus de 155 mm et reconstituer leurs stocks stratégiques de munitions.

Un accord de principe est acquis pour allouer un nouveau financement de 3,5 milliards d’euros pour abonder la Facilité, ont précisé les diplomates.

L’arrêt des remboursements risque de dissuader certains Etats membres de poursuivre leurs fournitures d’armes à l’Ukraine au moment où Kiev prépare une contre-offensive et réclame des armements plus modernes, notamment des avions de combats et des capacités de frappe de longue portée.

La Hongrie n’avait jamais bloqué jusqu’à ce jour l’utilisation de la FEP à laquelle elle contribue financièrement, même si elle ne fournit ni armes ni munition à l’Ukraine, comme l’Autriche et l’Irlande.

Avec l’AFP

Kaya : Les enfants de la maternelle Notre Dame solidaires de leurs camarades PDI

Kaya : Les enfants de la maternelle Notre Dame solidaires de leurs camarades PDI

Kaya, 16 mai 2023(AIB)-Les responsables de la maternelle Notre Dame de Kaya ont expliqué aux enfants la difficile situation que vivent leurs camarades PDI. C’est ainsi que les 371 préscolaires ont collecté des habits pour leur venir en aide, le mardi 16 mai 2023.

Des ballots de chemises, des pantalons, des robes et d’autres habillements. Ce sont les kits constitués par les élèves de l’école maternel Notre Dame de Kaya au profit de leurs camarades de la région du Centre-Nord en situation de déplacés internes.

Ce don a été remis le mardi 16 mai 2023 au directeur provincial en charge de l’Action humanitaire Zakaria Ouédraogo,  en présence du personnel éducatif, de parents d’élèves et d’autorités en charge de l’Enseignement préscolaire.

«Nous avons parlé aux enfants de la situation sécuritaire qui prévaut dans notre région avec les conséquences sur des enfants en particulier. C’est là qu’ils ont promis de collecter les habits qu’ils n’utilisent plus au profit de leurs camarades qui sont dans le besoin», a souligné Adama Gango, président de l’association des parents d’élèves (APE) de ladite école.

 

Remerciant les parents qui ont accepté d’accompagner cette initiative, il estime que cet élan de solidarité par les enfants a également un sens pédagogique.

«Dès le bas âge si les enfants commencent à partager, cela donne espoir d’un monde plus solidaire», se réjouit Sœur Reine Pélagie Sawadogo, directrice de l’école.

Le Directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, Zakaria Ouédraogo, dit être content du fait que la solidarité soit manifestée à travers des tout-petits.

«Vos camarades seront très contents car nous allons leur expliquer que c’est de votre part» s’est-il voulu rassurant pour les enfants au grand cœur.

Selon le CONASUR, la région du Centre-Nord compte à la date du 31 mars 2023, compte 23,9% des personnes déplacées internes du Burkina Faso soit 493 954 PDI dont 242 986 enfants.

L’élan de solidarité des 371 enfants de la maternelle Notre Dame de Kaya sonne, selon Zakaria Ouédraogo, comme un cri de cœur lancé à l’ensemble des bonnes volontés à redoubler de solidarité envers les PDI et surtout les enfants à l’orée de l’hivernage.

Agence d’information du Burkina

AIO/ears/ata

Yatenga : L’art oratoire au service de la paix et de la cohésion sociale

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Yatenga : L’art oratoire au service de la paix et de la cohésion sociale

Ouahigouya, 14 mai 2023 (AIB)- L’association Action citoyenne pour un monde idéale (ACMI) a organisé, le samedi 13 mai 2023, à Ouahigouya la deuxième édition des arts oratoires pour la paix au Centre d’écoute et de dialogue pour jeunes de Ouahigouya.

La finale de cette deuxième édition de l’art oratoire a opposé l’équipe du Lycée Yamwaya à celle du Lycée communale de Ouahigouya dans la catégorie scolaire.

L’équipe Joseph Ki Zerbo et celle des Défenseurs de droits humains se sont affrontées dans la catégorie universitaire. Les joutes oratoires au niveau scolaire ont porté sur  »la pauvreté comme principale cause de l’extrémisme violent.

 » Au niveau universitaires, les équipes ont cherché à convaincre l’auditoire sur le fait que  »seule une solution endogène pourrait aider le Burkina Faso à venir à bout de l’hydre terroriste. »

«  Cette édition est une contribution des arts oratoires au service de la paix et de la cohésion sociale surtout à un moment où les burkinabè ont plus besoin de se parler », a déclaré le promoteur Inoussa Kirakoya.

Dans la catégorie scolaire l’équipe du Lycée Communal de Ouahigouya a pris le dessus sur celle du Lycée Yamwaya. Dans la catégorie Universitaire, c’est l’équipe Joseph Ki Zerbo qui est vainqueur face à celle des défenseurs des droits humains.

Agence d’information du Burkina

ASO/dnk/ak

France: l’ex-président Sarkozy condamné en appel pour corruption à de la prison ferme

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France: l’ex-président Sarkozy condamné en appel pour corruption à de la prison ferme

Par Anne LEC’HVIEN et Anne-Sophie LASSERRE

 

 PARIS, 17 mai 2023  – L’ex-président français Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi en appel à Paris à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence, une sanction inédite pour un ancien chef de l’Etat en France.

 

La cour d’appel de Paris a confirmé la peine prononcée en première instance, le 1er mars 2021, contre l’ancien homme fort de la droite française, qui a écouté la décision assis sur le banc des prévenus, la mâchoire serrée.

Son avocate a aussitôt après annoncé que l’ex-président allait se pourvoir en cassation. « Nicolas Sarkozy est innocent des faits qui lui sont reprochés », a déclaré Me Jacqueline Laffont. « Nous irons jusqu’au bout du chemin judiciaire », a-t-elle ajouté, parlant d’une décision « stupéfiante ».

L’ex-chef de l’Etat est ressorti de la salle d’audience sans faire de déclaration.

Nicolas Sarkozy, 68 ans, est le premier ancien président condamné à de la prison ferme, son ancien mentor Jacques Chirac s’étant vu infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans un dossier d’emplois fictifs à la ville de Paris.

Son avocat historique Thierry Herzog, 67 ans, et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, 76 ans, ont été également reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine.

La cour d’appel a en outre prononcé une interdiction des droits civiques de trois ans pour M. Sarkozy, ce qui le rend inéligible, ainsi qu’une interdiction d’exercer de trois ans pour Me Herzog.

Le 13 décembre, le parquet général avait réclamé trois ans d’emprisonnement avec sursis à l’encontre des trois prévenus, qui ont toujours nié toute corruption.

L’ancien locataire de l’Élysée (2007-2012) a contesté « avec la plus grande force » lors du procès en appel ces accusations, réaffirmant à la barre n’avoir « jamais corrompu qui que ce soit ».

Cette décision était attendue alors que Nicolas Sarkozy sera rejugé en appel à l’automne dans une affaire de financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012, et qu’il est sous la menace d’un troisième retentissant procès: le parquet national financier (PNF) a requis jeudi son renvoi en correctionnelle dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentiel de 2007.

– alias Paul Bismuth –

Cette affaire libyenne, qui met également en cause trois anciens ministres de l’ex-président, est indirectement à l’origine du dossier de corruption qui vient d’être jugé en appel.

Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de corruption libyenne décident de « brancher » les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Ils découvrent alors l’existence d’une troisième ligne, officieuse.

Achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth » – une connaissance de lycée de Me Herzog – elle est dédiée aux échanges entre l’ex-président et son avocat et ami de longue date, Thierry Herzog.

Leurs conversations téléphoniques au langage parfois fleuri, diffusées pour la première fois à l’occasion du deuxième procès en décembre, sont au coeur du dossier.

Pour l’accusation, ces écoutes font transparaître un pacte de corruption noué avec Gilbert Azibert, alors avocat général à la Cour de cassation, la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français.

Ce dernier est accusé d’avoir oeuvré en coulisses pour peser sur un pourvoi formé par Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt, en échange d’un « coup de pouce » pour un poste honorifique à Monaco. L’ancien chef de l’État a été en effet un temps inculpé pour « abus de faiblesse » concernant l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt: il a finalement a bénéficié en 2013 d’un non-lieu « en l’absence de charges suffisantes ».

Depuis l’origine, les avocats des prévenus affirment que ces écoutes sont illégales, car elles portent selon eux atteinte au secret des échanges entre un avocat et son client.

 

Avec l’AFP

 

Burkina: Faits sociaux, publicité et soutiens aux victimes de terrorisme en exergue dans les quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Faits sociaux, publicité et soutiens aux victimes de terrorisme en exergue dans les quotidiens

Ouagadougou le 17 mai 2023 (AIB)- la presse burkinabè de ce mercredi évoque divers sujets dont la mise en place d’un organe de régulation des publicités, la visite du président de l’Assemblée législative de transition (ALT) aux  parents des victimes de Karma, sans oublier des faits de société. 

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore à sa Une : « Police nationale : Un individu appréhendé avec plus de 700 Kg de chanvre indien ».

Le journal bobolais rapporte que l’individu appréhendé évoluait en solo et que son mode opératoire consistait essentiellement à dissimuler des stupéfiants par échange avec des vélomoteurs dans des lieux où des achats ou des livraisons ont lieu.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, à travers son ‘’Carnet santé’’ donne la parole au Dr Clément Thiombiano qui parle des crises d’adolescence, estimant que « c’est une phase à laquelle on peut prendre les meilleures ou les pires décisions ».

Dans sa rubrique ‘’Révélations’’, le journal privé Le Pays laisse lire : « Dédougou : Une élève trouve la mort suite à une tentative d’avortement ».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : « Grossesses non désirées :  La détresse des filles rejetées », évoque à travers un reportage, un phénomène de société, dans la zone de Koudougou, région du Centre-ouest du Burkina Faso.

Sous un autre registre, Sidwaya titre à sa manchette : « Drame de Karma : Dr Ousmane Bougouma réconforte les parents des victimes ».

A cet effet, le journal informe que le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma a rendu visite aux communautés coutumières et religieuses de la région du Nord, le mardi 16 mai 2023 à Ouahigouya.

Sidwaya fait ressortir que  selon le Dr Ousmane Bougouma, la visite vise à solliciter auprès des leaders leur mobilisation pour mettre fin à cette guerre qui a été imposée aux Burkinabè.

Dans le même élan, le quotidien privé Le Pays souligne qu’en toute humilité, le Dr Ousmane Bougouma dit être venu avec une délégation de l’ALT et les autorités régionales, apporter leur soutien, leur solidarité et leur compassion aux familles éplorées.

Quant à Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, il consacre sa manchette à la contribution à l’effort de guerre, affichant : « Les FDS radiées de 2011  remettent 127 000 F CFA au ministre d’Etat, Basolma Bazié ».

Pendant ce temps, Le Pays mentionne que pour les crises sociopolitiques survenues au Burkina, la somme de 10 milliards de FCFA va être mobilisée « pour indemniser les victimes et les ayants droit de victimes ».

Sur un autre angle, Le Pays écrit à sa première page : « Secteur de la publicité au Burkina : Les acteurs pour la mise en place d’un organe de régulation ».

Le journal relate que  la nécessité de créer une autorégulation de la publicité s’est manifestée depuis quelques semaines auprès du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Et de souligner que « c’est  dans ce sens que le CSC a initié un atelier de réflexion sur l’autorégulation, le mardi 16 mai 2023, au sein de ladite institution ».

Le quotidien privé souligne  que deux communications étaient au menu de ces échanges à savoir « la question des  limites de la régulation de la publicité » et sur « quel cadre pour une autorégulation efficace de la publicité ».

Agence d’information du Burkina

KSG/BA/ak

Burkina : L’élève en journalisme Hassan Nang-Ouldé Malloum dédicace « Les revers d’Amina »

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Burkina : L’élève en journalisme Hassan Nang-Ouldé Malloum dédicace « Les revers d’Amina »

Ouagadougou, 17 mai 2023 (AIB)-L’élève en journalisme de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) Hassan Nang-Ouldé Malloum a dédicacé le samedi 13 mai 2023 à Ouagadougou, son roman « Les revers d’Amina ».

Selon l’auteur le tchadien Hassan Nang-Ouldé Malloum, c’est un roman de 90 pages qui relate la vie d’une jeune fille au destin singulier qui, d’un seul regard fait plonger le monde dans un océan d’amour et de convoitise sans fin.

L’auteur du roman « Les revers d’Amina », Hassan Nang-Ouldé Malloum

Le roman évoque aussi le mariage AMCHILINI, une forme de mariage qui intervient comme une solution pour lutter contre le vagabondage sexuel en donnant la chance aux femmes de choisir un homme dans la société et se marier légalement, a souligné l’auteur, élève de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).

« C’est un mariage acté par les autorités traditionnelles et religieuses de la place », a-t-il affirmé et précisé que « le roman a été édité fin décembre 2022 au Cameroun ».

« Mon souhait est que le livre touche un grand nombre de lecteurs et les permettent de connaître la culture tchadienne mais aussi et surtout de comprendre la question du mariage AMCHILINI qui, est très mal compris par certaines personnes », a affirmé Hassan Nang-Ouldé Malloum.

La dédicace s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso, de la nouvelle Directrice générale (DG) de l’ISTIC, du parrain de l’événement l’ex DG l’ISTIC Zoumana Traoré, de plusieurs enseignants et élèves de l’école de journalisme publique.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

Houet : Le tableau prévisionnel des emplois et des effectifs adopté

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Houet : Le tableau prévisionnel des emplois et des effectifs adopté

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a tenu, le lundi 15 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, la première session ordinaire de son conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2023.

Le Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière était en conclave le lundi 15 mai 2023 à Bobo-Dioulasso.

C’était à l’occasion de sa première session ordinaire de l’année, sous le thème : « Résilience des populations aux chocs sécuritaires et humanitaires : quelles stratégies pour promouvoir et améliorer les services de transport et répondre aux besoins de mobilité et de sécurité des populations ?».

Les travaux ont ainsi permis d’examiner et d’adopter le rapport d’activités de l’année 2022 et le tableau prévisionnel des emplois et des effectifs (TPEE) du ministère.

A cela s’ajoute une présentation de la stratégie nationale de développement de l’aviation civile et celle de la mobilité urbaine qui a éclairé les administrateurs sur la vision de ministère pour le développement de ces deux sous-secteurs.

Pour répondre à l’interrogation du thème principal, trois sous-thèmes ont été abordés durant les travaux.

Il s’agit de « Transport aérien dans un contexte de crise sanitaire, sécuritaire et économique », « Sécurité routière : forces, faiblesses et perspectives pour le système d’enseignement automobile au Burkina Faso », et « Le port de casque : enjeux et stratégies d’adhésion des populations ».

Pour le ministre en charge des Transports, Roland Somda, le choix de Bobo-Dioulasso pour tenir cette session du CASEM, s’inscrit dans la dynamique de relance des activités aéroportuaires, de la promotion de la mobilité urbaine et de la sécurité routière dans les Hauts-Bassins.

« Cette instance nous donne l’occasion de procéder à une évaluation exhaustive de notre intervention au cours de l’année 2022 tout en corrigeant, en améliorant et en innovant pour des résultats plus performants », a affirmé Roland Somda.

Selon le ministre Somda, son département a enregistré au 31 décembre 2022, un taux global de réalisation de ses objectifs de 72,47%.

« Ces résultats sont le fruit de la mise en œuvre des actions inscrites dans le pilier 3 du Plan d’action pour la stabilisation et le développement », a-t-il poursuivi.

Pour une amélioration de cette performance, M. Somda a signifié que la mobilisation de ressources humaines de qualité est nécessaire.

« Pour ce faire, la Direction des ressources humaines a élaboré un projet de Tableau prévisionnel des emplois et des effectifs qui a été adopté », a-t-il renchéri.

Il a en outre reconnu que l’année 2022 a été une année difficile pour le secteur des transports burkinabè qui a subi et continue de subir des ralentissements « majeurs » dus à la double crise sécuritaire et humanitaire et à la guerre russo-ukrainienne.

Selon ses dires, cette situation appelle à plus de concertation, de réflexion et d’initiatives pour une meilleure résilience, d’où le choix du thème de ce CASEM.

« Le thème nous offre un cadre d’échanges et d’orientation de nos actions en vue de relever les défis majeurs et de développer des actions de résilience pour une efficacité plus accrue du secteur des transports », a indiqué M. Somda.

Il a invité les acteurs de s’engager à faire du secteur des transports, un domaine résilient et porteur d’espoir malgré les multiples chocs qu’il subit.

« La mise en œuvre des engagements pris lors de la session, comme l’a indiqué le premier responsable du département des transports, nécessite la mobilisation de l’ensemble des acteurs de développement des transports », a-t-il ajouté.

Pour lui, les conclusions auxquelles nous sommes parvenues se doivent d’être une boussole dans la mise en œuvre efficace des actions futures et des leviers de consolidation des acquis.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Houet : Des jeunes du quartier Belleville rendent propre leur cadre de vie

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Houet : Des jeunes du quartier Belleville rendent propre leur cadre de vie

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Des jeunes du quartier Belleville de Bobo-Dioulasso ont organisé, le dimanche 14 mai 2023, une journée de salubrité, à la carrière abandonnée située non loin de l’Institut des sciences de santé (INSSA), qui sert de dépotoir d’ordures ménagères pour les riverains.

Très tôt au matin du dimanche 14 mai 2023, des jeunes de Belleville de Bobo-Dioulasso munis de pelles, de balais, de râteaux … ont pris d’assaut l’ancienne carrière du quartier et située non loin de l’Institut des sciences de la santé (INSSA) qui sert aujourd’hui de dépotoir d’ordures ménagères. Leur seul objectif, rendre propre ce lieu.

Selon Florian Ludovic Ouédraogo, riverain, cette opération dénommée « quartier propre » dont il est l’un des initiateurs, est partie du constat qu’il y avait une grande fosse derrière les concessions qui sert à verser les ordures ménagères.

Il a souligné que ces ordures sont incendiées chaque soir. Toute chose qui enfume les riverains et peut leur donner des maladies. D’où la nécessité de mener cette opération.

« Nous demandons aux riverains de ne plus venir verser les ordures sur le site et de se faire enrôler dans les associations de ramassage et de collecte d’ordures », a-t-il fait savoir.

Même son de cloche pour la responsable du service de l’environnement à l’arrondissement 7 de Bobo-Dioulasso, Awa Ouédraogo, qui a invité les riverains à mettre leurs ordures dans des sacs ou dans des récipients et à faire appel aux associations de ramassage d’ordures.

« Des mesures seront prises bientôt pour interdire le versement des ordures sur ce site », a-t-elle affirmé.

Embouchant la même trompette, l’agent au service départemental de l’environnement de Bobo-Dioulasso, Mahamadi Bougoum, a félicité et a encouragé les jeunes pour cette initiative « louable », tout en exhortant les uns et les autres à emboîter leur pas.

Il a également invité la population à arrêter de verser les ordures ménagères sur le site et à passer par les services de collecte, car, toutes les actions polluent l’environnement.

Pour sa part, le président de l’association nationale des personnes âgées à l’arrondissement 7, Konaté Lassina, a salué l’initiative des jeunes.

C’est pourquoi, il s’est engagé à confectionner des panneaux où on pourrait lire « interdit de verser les ordures ici ».

« Nous invitons les habitants à mettre leurs ordures dans les sacs ou dans les barriques et les associations de ramassage d’ordures passerons prendre », a-t-il réitéré.

M. Konaté a enfin appelé chacun à sensibiliser son voisin afin que Belleville soit le quartier le plus propre de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

Burkina : Le conseil supérieur de la communication annonce la mise en place prochaine d’un organe d’autorégulation de la publicité

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Burkina : Le conseil supérieur de la communication annonce la mise en place prochaine d’un organe d’autorégulation de la publicité

Ouagadougou 16 mai 2023(AIB)-Le président du conseil supérieur de la communication (CSC), Abdoul Aziz Bamogo a annoncé le mardi, la mise en place prochaine d’un organe d’autorégulation de la publicité permettant de vérifier en amont les contenus publicitaires avant la diffusion.

« Pour la mise en place de cet organe, les acteurs vont se concerter mais pour le conseil supérieur de la communication (CSC), il faut y aller rapidement, tout au plus une semaine », a déclaré ce mardi son président Abdoul Aziz Bamogo au cours d’une rencontre.

La rencontre a réunit des représentants de publicitaires, d’annonceurs, de médias et d’associations de défenseurs de consommateurs.

Selon M. Bamogo, l’organe d’autorégulation de la publicité viendra combler les limites du Conseil supérieur de la communication en matière de régulation de la publicité et sa création est autorisé par la loi.

Il a expliqué que le CSC n’intervient qu’après un manquement alors que l’organe d’autorégulation va permettre de vérifier les contenus publicitaires en amont, donner des conseils aux annonceurs et aux publicitaires de sorte que toute publicité qui sera diffusé, le soit sans problème.

L’organe d’autorégulation de la publicité va venir s’ajouter à celui du journalisme qui est l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) créé en 2012.

« Cet instrument de régulation par les pairs (OBM) œuvre depuis lors à la consolidation du professionnalisme par le respect de l’éthique et de la déontologie du métier de journaliste », a souligné M. Bamogo.

A l’instar de l’OBM, l’organe d’autorégulation de la publicité sera « un allié pour le CSC dans l’application de la règlementation relative au domaine publicitaire », a-t-il affirmé.

Selon la présidente de publicitaires associés, Aicha Dabré, l’organe d’autorégulation permettra d’assainir leur milieu et ils auront une concurrence saine après son installation.

« C’est un organe que nous avons souhaité parce nous avons travaillé sur ces textes. Il pourra nous aider à faire respecter la loi et les manquements au niveau de la publicité », a-t-elle indiqué.

Depuis sa création en 1995, le CSC travaille à garantir la liberté de la presse, le droit du citoyen à l’information et à veiller à l’application de la législation régissant le secteur de l’information, de la communication et de la publicité au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

FD/wis

Houet/Concours d’art oratoire : Le Lycée Vinama Thiemounou remporte la première édition

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Houet/Concours d’art oratoire : Le Lycée Vinama Thiemounou remporte la première édition

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La finale de la première édition du concours d’art oratoire « Sans tabou » sur la Santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et jeunes a eu lieu le samedi 13 mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Le Lycée municipal Vinama Thiemounou Djibril s’adjuge la victoire face au Lycée privé Maranatha.

Lancée le samedi 8 avril 2023 à Bobo-Dioulasso, la première édition du concours d’art oratoire « Sans tabou », compétition inter-établissement de la ville de Bobo-Dioulasso consacrée à la Santé sexuelle et reproductive (SSR) des adolescents et jeunes, a connu son épilogue ce samedi 13 mai 2023.

La finale a mis aux prises le Lycée municipal Vinama Thiemounou Djibril et le Lycée privé Maranatha sur le thème : « Le smartphone, principal cause de la dépravation des mœurs au Burkina Faso. Pour ou contre ? ».

Après environ 25 minutes « d’houleux » échanges, c’est le Lycée municipal Vinama Thiemounou Djibril qui a convaincu le jury. Le président du jury, Zakaria Zagré, s’est félicité du niveau des débats.

« Les deux écoles ont mérité de gagner mais il fallait faire un choix », a-t-il affirmé.

Le Lycée Sainte marie de Tounouma s’est classé troisième en remportant son débat face au Lycée de Banfora, sur le thème : « Le préservatif, l’unique moyen de lutte contre les grossesses non désirées ».

Le Lycée municipal Vinama Thiemounou Djibril s’en sort avec la somme de 30 000 F CFA et le Lycée privé Maranatha avec 20 000 F CFA.

Les meilleurs orateurs et oratrices ont été primés.

Le promoteur du concours « Sans tabou », Franc Kagoné, s’est dit satisfait de l’organisation de cette première édition.

« Le pari a été gagné au vu de l’engouement et de la mobilisation des élèves », a-t-il dit.

A l’écouter, le concours « Sans tabou » vise à créer une plateforme d’échanges où les adolescents et jeunes pourront s’initier à l’art oratoire et surtout avoir la bonne information en matière de la santé sexuelle et reproductive afin d’être des relais auprès de la majorité.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

Houet : Les FAMA se tiendront du 18 au 20 mai 2023

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Houet : Les FAMA se tiendront du 18 au 20 mai 2023

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les organisateurs des Faso music Awards (FAMA) ont présenté lors une conférence de presse, le mercredi 3 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, les grandes lignes de la 10e édition de cet événement majeur de la scène musicale burkinabè, qui se tiendra du 18 au 20 mai 2023 à Ouagadougou.

Placée sous le thème : « Les enjeux de la diplomatie culturelle au Burkina Faso », la 10e édition des Faso music Awards (FAMA) aura lieu du 18 au 20 mai prochain à Ouagadougou.

L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse, le 3 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, en marge de la Semaine nationale de la culture (SNC).

Selon le coordonnateur général des FAMA, Youssef Ouédraogo, cette édition sera marquée par un programme « très alléchant ». Il s’agit d’un panel, du FAMA off et de la cérémonie de remise de trophées.

Les organisateurs ont ensuite présenté les différentes catégories de prix qui seront décernés lors de la cérémonie, parmi lesquelles on retrouve « l’artiste de l’année », « le réalisateur vidéo-clip de l’année », « le manager de l’année » et « le FAMA de l’année ».

Ils ont également indiqué que cette année, des prix spéciaux seront décernés à des personnalités du monde de la musique dans 5 catégories qui sont la plateforme culture, l’album de l’année, le tube de l’année, le prix de l’ambassade du Maroc et le jeune maître de cérémonie.

Les nominées au sacre suprême de l’évènement sont Honoré Bambara (Hono management), Madame Toé Foro (Takoun Production) et Sofiane Coulibaly (Groupe Ebony).

Les journalistes ont ensuite posé plusieurs questions aux organisateurs des FAMA, notamment sur le choix des catégories et des lauréats, sur les critères de sélection et sur la différence entre cet évènement et les Kundé.

Les organisateurs ont répondu qu’ils avaient travaillé à garantir l’équité et la transparence dans la sélection des nominés et des lauréats.

Ils ont rappelé que cet événement était avant tout une célébration de la musique burkinabè et qu’ils espéraient que cette édition contribuerait à la promotion de la culture musicale du Burkina Faso à travers le monde.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Houet : Le premier évêque, Mgr André Dupont repose désormais à la crypte

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Houet : Le premier évêque, Mgr André Dupont repose désormais à la crypte

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, a présidé le samedi 13 mai 2023, la messe de translation du corps (transfert d’un lieu à un autre) du premier évêque de Bobo-Dioulasso, Mgr André Dupont, du baptistère de la cathédrale Notre Dame de Lourdes au caveau, sis à la crypte de la même cathédrale.

 

Décédé le 21 février 1999 à Bry-sur-Marne en France à l’âge de 97 ans, le corps du premier évêque du diocèse de Bobo-Dioulasso, Mgr André Dupont, avait été transféré au Burkina Faso le 5 mars 1999 puis inhumé le 8 mars 1999 au baptistère de la cathédrale Notre Dame de Lourdes à Bobo-Dioulasso.

A la faveur de la réhabilitation de la cathédrale, huit caveaux ont été aménagés à la crypte de la même cathédrale.

C’est dans l’un de ces caveaux que repose désormais Mgr André Dupont.

La translation du corps a été faite, le samedi 13 mai 2023, après une messe présidée par l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo.

Il a dit rendre grâce à Dieu pour le travail apostolique de Mgr Dupont à Bobo-Dioulasso jusqu’au 5 avril 1975 où il a passé le témoin à l’archevêque émérite, Mgr Anselme Titianma Sanon, présent à la messe.

« Ce n’est pas une messe de requiem. Ce n’est pas une messe où nous sommes venus pleurer. Nous sommes venus rendre grâce à Dieu pour tout ce qu’il a permis à Mgr Dupont de réaliser pour ce diocèse, la ville de Bobo-Dioulasso et la région des Hauts-Bassins où il a servi de 1941 à 1975 », a-t-il précisé.

Le prélat s’est dit heureux d’avoir conduit son prédécesseur dans ce caveau prévu à cet effet.

Il n’a pas caché son émotion d’être le dernier prêtre à avoir été ordonné par Mgr André Dupont, avant de rassurer que la crypte sera ouverte aux fidèles qui voudraient la visiter.

« Mais pour des raisons de sécurité, la visite se fera à la demande », a-t-il affirmé.

Fondateur de l’institut famille des Sœurs de l’Annonciation de Bobo (SAB), Mgr André Dupont est né le 17 janvier 1902 à Saint-André-Liz-Lille, en France, et était considéré comme le père des écoles dans l’Ouest du Burkina Faso.

Il s’est investi dans le domaine de l’éducation pour l’ouverture de plusieurs écoles primaires et secondaires, comme le petit séminaire de Nasso, le collège privé catholique de Toussiana, le collège de Tounouma garçon à Bobo-Dioulasso, le collège sainte Thérèse de Banfora, des centres de formation féminine dont celui d’Hamdallaye devenu lycée Adelaïde de Cicé à Ouagadougou.

Mgr André Dupont est également le fondateur de plusieurs paroisses dans l’Ouest du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

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