Accueil Blog Page 5

Guéguéré : 37 villages contribuent à hauteur de 554 550 FCFA pour l’effort de paix

Burkina-Ioba-Efforts-Paix       

Guéguéré : 37 villages contribuent à hauteur de 554 550 FCFA pour l’effort de paix

Dano, (AIB)-Le chef de canton de Guéguéré, sa majesté Téonan 2, a officiellement présenter aux autorités régionales du Sud-ouest à Dano, la quittance de versement de la somme de 554.550 FCFA, représentant la contribution de 37 villages de son ressort territorial au fonds de soutien patriotique, le 20 avril 2024. 

 

La présentation de la quittance de 554.550 FCFA, a eu lieu au cours de la cérémonie des journées provinciales des communautés au musée de la femme de Dano.

Selon le chef de canton de Guéguéré, Téonan 2, cette somme représente la contribution à l’effort de paix des populations de 37 villages de la commune.

Le secrétaire général de la région du sud-ouest, Robert Zoungrana, qui a reçu la quittance de versement des mains du chef de canton de Guéguéré, Téonan 2, a remercié les habitants de ladite commune pour cet élan patriotique.

Agence d’information du Burkina

SZ/dnk/ata

Burkina/Lutte contre la fraude : Plus de 1 000 véhicules non dédouanés saisis

Burkina-Economie-CNLF-Echanges-Presse

Burkina/Lutte contre la fraude : Plus de 1 000 véhicules non dédouanés saisis

Ouagadougou, 30 avril 2024 (AIB)-La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF), a révélé mardi, aux hommes de média que plus 1 000 véhicules, faisant l’objet de fausses déclarations douanières ont été identifiés et saisis par ses équipes sur le terrain.

Avec la collaboration des populations, les investigations de la Coordination nationale de lutte contre la fraude ont permis d’intercepter plus de 1000 véhicules régulièrement immatriculés par les services des transports mais n’ayant pas l’objet de dédouanement régulier.

Selon le coordonnateur national de lutte contre la fraude, Yves Kafando, le mode opératoire des délinquants consiste en des manipulations infographiques pour modifier des déclarations de sel, engrais, huile alimentaire, herbicides, marchandises diverses etc.».

Cette manipulation, a-t-il poursuivi, vise à faire correspondre les caractéristiques des véhicules en leur possession sur les déclarations, afin de faire croire qu’il s’agit d’une opération régulière de dédouanement.

« Avec ce nouveau document falsifié, ils arrivent à s’octroyer une immatriculation qui est certes légale, puisqu’elle est délivrée par le ministère des Transports, mais malheureusement ces véhicules n’ont pas fait l’objet de dédouanement », a indiqué Yves Kafando.

A en croire M. Kafando, cette pratique est manifestement due à un manque de synergies d’actions entre administrations publiques alors qu’elles sont complémentaires dans le traitement des dossiers des véhicules importés.

« Des recommandations fortes seront faites à l’autorité compétente qui en déciderait de la nouvelle conduite à tenir pour optimiser les recouvrements », a rassuré le coordonnateur.

Pour rentrer en possession de leurs véhicules, les propriétaires doivent faire le dédouanement, en sus des amendes qui leur seront appliquées.

Yves Kafando a par ailleurs signalé que cette pratique illégale des délinquants a fait perdre plus d’un milliard de F CFA à l’Etat burkinabè.

Agence d’Information du Burkina

YOS/CB

Commémoration double de la Journée de la sécurité au travail au Burkina

Burkina-Travail-Sécurité-Commémoration

Commémoration double de la Journée de la sécurité au travail au Burkina

Ouagadougou, 30 avr 2024 (AIBà) – Le Burkina commémore ce mardi à Ouagadougou la 22e Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) concomitamment avec la 28e Journée africaine de prévention des risques professionnels (JAPRP).

Le Secrétaire général du ministère en charge de la Protection sociale, Hamidou Sawadogo, a présidé ce mardi la cérémonie commémorative de la 22e Journée mondiale de la sécurité et santé au travail (JMSST) placée sous le thème «Impacts du changement climatique sur la sécurité et santé au travail» doublée de la commémoration de la 28e Journée africaine de prévention des risques professionnels (JAPRP) placée sous le signe de «la sécurité et la santé au travail dans les secteurs à fort potentiel de risque : défis et stratégies d’intervention».

Selon le Directeur général de la Protection sociale, Hamadou Kobanka, ces deux thématiques sont plus qu’interpellateurs dans la mesure où c’est une invite à la définition de nouveaux défis et de nouvelles stratégies d’intervention en matière de sécurité et santé au travail dans tous les secteurs d’activités et surtout dans le secteur informel et pour les travailleurs indépendants.

Rappelant les récents drames survenus sur certains lieux de travail, notamment l’inondation de la mine de Perkoa, les écroulements de bâtiments à l’aéroport de Donsin, à l’université Norbert Zongo de Koudougou et à Ouagadougou, M. Kobanka a invité l’ensemble des acteurs à agir en faveur de la prévention des risques professionnels.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’au-delà de cette commémoration, des actions doivent être menées quotidiennement en vue de réduire considérablement les accidents de travail et les maladies professionnelles sur les lieux de travail.

Le Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Hamidou Sawadogo, livrant le discours du ministre d’Etat, Bassolma Bazié, a indiqué à propos de ces thèmes que l’évolution des conditions météorologiques à des répercussions notables sur le monde du travail.
Pour ce faire, le Secrétaire général a souhaité prompt rétablissement aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles.

Il a aussi demandé une minute de silence à la mémoire de tous les travailleurs disparus sur les chantiers du développement du Burkina Faso d’une part et d’autre part, les victimes des attaques terroristes auxquelles fait face notre pays depuis plusieurs années.

Au cours de cette commémoration, plusieurs activités seront organisées.
Il s’agit entre autres des activités de formation, d’information et de sensibilisation en matière de prévention des risques professionnels à l’endroit des employeurs et des travailleurs, des visites de lieux de travail, des émissions radiophoniques, des projections de films, des rencontres de concertation entre acteurs et un cross populaire.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MFTPS

20 agents de sécurité privée de la société M’zaka Sécurité désormais aptes à servir

Burkina-Sécurité-Urbaine

20 agents de sécurité privée de la société M’zaka Sécurité désormais aptes à servir

 Ouagadougou, 30 avril 2024 (AIB)-20 agents de sécurité privée, formés pendant trois mois par la société M’Zaka Sécurité, au maniement des armes, à la déontologie du métier et à la sécurité incendie, ont effectué mardi leur sortie, a-t-on appris.

« La santé et la sécurité des habitants jouent un rôle important dans le bien-être des populations pour une vie en société épanouie », a déclaré Romaric Sondo, Directeur Général de la société de sécurité privée M’zaka Sécurité (MKS).

Pour lui, une vie en société bien établie requiert la sécurité garantie des personnes et des biens.

M. Sondo s’exprimait mardi à Ouagadougou à l’occasion de la cérémonie officielle de sortie de promotion d’agents de sécurité privée formés par M’Zaka Sécurité.

Au total, 20 stagiaires, hommes et femmes, ont été outillés pendant trois mois aux exigences du métier d’agents de sécurité.

Ils ont appris, entre autres, la déontologie de la profession, la protection des personnes ainsi que des biens, et la conduite à tenir face aux cas d’incendie.

« La sécurité privée est un domaine extrêmement important, complémentaire de la sécurité publique », affirme Amadou Guigma, Contrôleur Général de police et Conseiller technique du Ministre en charge de la sécurité.

Selon lui, le niveau de professionnalisme des acteurs de la sécurité privée doit leur permettre de collaborer avec tous ceux qui interviennent dans la sécurité publique.

« Le contexte de terrorisme fait que tout le monde est engagé dans la sécurité, que ce soit dans le domaine public ou dans le domaine privé » a dit M. Guigma qui a félicité les premiers responsables de MKS pour la qualité de la formation des stagiaires.

« Nous avons appris la sécurité incendie, le maniement des armes, le secourisme et l’alerte. Nous sommes prêts à mettre en application ce que nous avons appris », relève Michel Compaoré, Major de la promotion. Des attestations de succès ont été remises aux stagiaires.

Selon ses premiers responsables, le centre de formation M’zaka Sécurité a vocation à devenir un centre de référence en matière de formation dans le domaine de la sécurité privée.

MKS comprend une équipe d’instructeurs permanents dans les domaines variés de la sécurité ou des disciplines associées. La formation initiale dure environ 3 mois pour les agents de sécurité privée, superviseurs, contrôleurs et promoteurs. Ils assurent également une formation modulaire et un renforcement de capacité pour les anciens pensionnaires.

M’zaka Sécurité assure d’autres prestations telles que la vente et l’installation de systèmes de sécurité et les barbelés.

Agence d’information du Burkina

 

Bobo/SNC 2024 : Les artistes exhorté à exploiter les NTIC pour une accessibilité de leurs créations dans le monde entier

Burkina-Artistes-NTIC-Accessibilités-Œuvres

Bobo/SNC 2024 : Les artistes exhorté à exploiter les NTIC pour une accessibilité de leurs créations dans le monde entier

Bobo-Dioulasso, 29 avr. 2024 (AIB) – La ministre en charge du budget, Fatoumata Bako, a exhorté lundi à Bobo-Dioulasso en marge de la SNC, les artistes professionnels à explorer à fond, toutes les possibilités qu’offrent les nouvelles technologies pour une plus grande accessibilité de leurs créations dans le monde entier, a constaté l’AIB.

« Je voudrais également vous inviter à explorer à fond, toutes les possibilités que vous offrent les nouvelles technologies. En effet, les nouvelles technologies permettent de créer des œuvres innovantes et immersives. Elles personnalisent l’expérience artistique et changent le rapport entre l’œuvre et le spectateur », a invité les artistes, la ministre en charge du budget, Fatoumata Bako.

De plus en plus d’autodidactes passionnés d’art partagent et transmettent leur savoir sur les réseaux sociaux

Elle s’exprimait à Bobo-Dioulasso à l’occasion de l’ouverture du marché des arts à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture.

Pour Mme Bako, la digitalisation de l’art permettra également une plus grande accessibilité « à vos créations dans le monde entier ».

« Les réseaux sociaux permettent de découvrir et de partager des œuvres d’art de manière instantanée, peu importe où l’on se trouve dans le monde. Ils suppriment également la distance avec les artistes, en donnant l’illusion de pouvoir accéder au monde de l’art facilement », a-t-elle ajouté.

Certaines oeuvres artistiques exposées

De son avis, l’art est désormais décomplexé, décalé et à la portée de tous. « De plus en plus d’autodidactes passionnés d’art partagent et transmettent leur savoir sur les réseaux sociaux », a-t-elle confié.

« Gardez donc à l’esprit ces quelques pistes qui pourraient vous aider à aller à la conquête de l’Afrique et du monde, grâce à l’expression artistique et culturelle », a-t-elle conseillé.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA

Journée du Travail : Le ministre Bazié félicite le peuple burkinabè pour sa «haute résilience» et son «esprit de sacrifice»

Burkina-Travail-Commémoration

Journée du Travail : Le ministre Bazié félicite le peuple burkinabè pour sa «haute résilience» et son «esprit de sacrifice»

Ouagadougou, 30 avr 2024 (AIB) – Le ministre en charge du Travail, Bassolma Bazié a salué le peuple burkinabè dont les efforts ont permis de chasser les forces d’occupation hors du pays et de réaliser des progrès sur le plan sécuritaire, culturel, économique de bonne gouvernance, dans un message rendu public ce mardi à Ouagadougou.

«Il est un devoir pour moi de réitérer mes félicitations au peuple burkinabè pour sa haute résilience et son esprit de sacrifice. En effet, en répondant promptement et de façon exemplaire à l’appel du Chef de l’Etat, cela lui a permis» a déclaré le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, dans son adresse à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail.
Selon lui, «les ressorts économiques, sécuritaires et socio-culturels du pays ont été saccagés à travers des orientations politiciennes suicidaires mais l’esprit de sacrifice du peuple a permis, celui lui, «au plan politique : le départ des Forces étrangères d’occupation du Burkina Faso, revendication existante depuis les années des indépendances formelles (1960), grande victoire d’étape pour la souveraineté nationale, l’engagement des grandes Réformes constitutionnelles, le vote de la loi sur le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l’Administration publique (pendante depuis 1999), etc.
Au plan sécuritaire : le recrutement, la formation et la dotation d’au moins 52 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), 16 000 militaires, 3 000 Gendarmes, 1 000 Policiers, 3 000 Agents des Eaux et Forêts, la mise en place de vingt-cinq (25) Bataillons d’Intervention Rapide (BIR), une dizaine de Groupements des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI), trois (03) Bataillons d’Interventions Aéroportés (BIA), six (06) Légions de Gendarmerie, six (06) Régions militaires, l’équipement des forces de défense et de sécurité en matériels de pointes, la réouverture de plusieurs écoles (plus de 1 295 structures éducatives ré-ouvertes) et centres sanitaires fermés depuis des années, le retour de milliers de Personnes Déplacées Internes dans leur localité, etc.

Au plan économique : le démarrage de la construction d’un complexe textile dénommé IRO-TEXBURKINA à Sourgou dans la région du Centre-Ouest, la réalisation d’une usine de transformation de la tomate, d’un complexe industriel Textile des forces armées du Burkina Faso (TEXFORCES-BF), d’une usine de traitement du minerai, de Brasserie du Faso (BRAFASO) dans la région du Centre, le lancement de plusieurs travaux de bitumage pour le désenclavement, la relecture du Code minier pour augmenter les parts de l’Etat, le lancement de l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique, etc. A cela s’ajoute l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) pour le financement des entreprises communautaires par Actionnariat Populaire, l’élaboration d’un guide de sécurisation des sites d’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), etc.

Au plan social : le règlement du dossier (pendant depuis 1990) des 548 Personnels des ex-garderies populaires ; le règlement du dossier (pendant depuis 2019) de 517 agents de la commune de Ouagadougou ; la prise des décrets sur les permanents syndicaux ; le check-off et la retenue pour fait de grève (tous pendants depuis août 2000) ; le remboursement des salaires abusivement coupés ; l’organisation des examens professionnels de la santé et de l’éducation bloqués depuis 2019 ; la prise des six décrets d’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) ; la diminution des frais de dialyse, de scanner et de l’IRM ; la relecture de la loi sur le foncier ramenant la surface foncière accordée à tout au plus 5 ha.

En outre, nous pouvons ajouter l’opération « casier vide » dans la gestion des actes de carrière dans les ministères à gros effectifs, notamment au Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), l’adoption de vingt-six (26) textes d’application des lois portant régime de sécurité sociale dans le public et le privé, l’adoption d’un décret fixant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 45 000 F CFA le mois, etc.

Au plan culturel : le retour à nos sources et valeurs authentiques par l’instauration de la journée du 15 mai comme Journée de nos Coutumes et Traditions, grande victoire pour la reconstruction, la sauvegarde et la promotion de notre identité culturelle, source de production d’Hommes de dignité, d’intégrité, d’honneur et de parole.

Au plan de la gouvernance : la suppression de certaines institutions en vue d’une réorganisation, l’internalisation des plateformes e-concours de la fonction publique pour renforcer la transparence, l’égalité de chance et un recrutement sain des Ressources humaines de l’Etat, la diversification des partenaires, la réouverture des tribunaux de grande instance de Dori et de Kongoussi, etc.»
Le ministre a aussi salué la mémoire des combattants morts les armes à la main ainsi que la grande mobilisation qui a suivi l’appel du chef de l’Etat à l’engagement patriotique.

Des prélèvements volontaires et obligatoires, des taxes et des dons de Burkinabè, de la diaspora et d’amis, ont permis au Burkina Faso de poursuivre la lutte contre le terrorisme et la prise en charge des personnes déplacées internes en dépit des décisions punitives de certains pays et organisations.

Agence d’Information du Burkina

Burkina/Pont de Banakélédaga : Le ministre Sorgho satisfait des travaux réalisés par une entreprise malienne

Burkina/Pont de Banakélédaga : Le ministre Sorgho satisfait des travaux réalisés par une entreprise malienne

Ouagadougou, 30 avril 2024 (AIB)- Le ministre des Infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho s’est dit satisfait vendredi, de l’état d’avancement des travaux de construction du pont de Banakélédaga, dans la province du Houet (Hauts-Bassins), exécutés 56% par une entreprise malienne.

«Après ce que nous avons entendu de la mission de contrôle, nous sommes rassurés et nous exhortons l’entreprise à poursuivre dans cette dynamique pour livrer l’ouvrage à bonne date». a déclaré le ministre en charge des Infrastructure, Adama Luc Sorgho, en visite sur le chantier de construction.

M. Sorgho a rappelé que cet ouvrage dont les travaux exécutés à 56% contre un délai consommé de 58% par l’entreprise malienne BECM-CG à tient à cœur le gouvernement. C’est pourquoi il a invité l’entreprise à doubler les équipes de travail, afin que les travaux n’affectent pas la mobilité des populations.

Selon le directeur général de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB), Mathieu Lompo, l’innovation majeure est la contractualisation d’une garantie décennale.

« Et la bonne nouvelle, l’entreprise et ses partenaires compte livrer l’ouvrage en août prochain s’il n’y a pas d’intempéries, car toutes les dispositions ont été prises pour permettre à l’entreprise de bien exécuter les travaux dans les délais prévus », a poursuivi M. Lompo.

Le premier responsable de l’AGETIB, a indiqué que 36 autres ouvrages sont en cours de réalisation dans le cadre du même projet dans 6 régions du pays.

D’un coût total de 1.048.924.373 FCFA et avec un délai d’exécution de 8 mois, l’infrastructure a été financée par la Banque mondiale, à travers le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Le pont de Banakélédaga, situé dans la commune de Bama permettra de faciliter la mobilité des personnes et des biens en toute saison et contribuer au développement économique et social des villages desservis.

Agence d’Information du Burkina
Yos/no/ata

Burkina : Voici Les 4 pensées du ministre Bassolma Bazié à l’occasion du 1er Mai 2024

Burkina-Travail-Commémoraton

Burkina : Voici Les 4 pensées du ministre Bassolma Bazié à l’occasion du 1er Mai 2024

Ouagadougou, 30 avr 2024 (AIB) – Dans le cadre de la Journée internationale du Travail, le ministre en charge du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a salué la mémoire des héros morts pour la patrie, il a aussi a magnifié les sacrifices de tous ceux qui apportent leur contribution à la lutte contre le terrorisme et appelé à la solidarité envers les PDI.

Dans son message du 1er Mai 2024 rendu public ce mardi à Ouagadougou, le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié a dit ceci : «Je saisis cette opportunité, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré et de l’ensemble du Gouvernement, pour :

Primo, m’incliner respectueusement sur la mémoire de l’ensemble des braves Travailleuses et Travailleurs de notre Pays (Forces de Défense et de Sécurité (FDS),

Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), comme civils), qui ont consenti le sacrifice suprême sur les différents fronts de combats pour maintenir le drapeau national hautement dressé ; que la Terre de nos ancêtres leur soit légère et qu’ils reposent en paix ;

Secundo, saluer et magnifier les sacrifices multiples et multiformes des filles et fils de ce Pays des Hommes intègres qui, malgré l’adversité, se sont sacrifiés et continuent de se sacrifier au nom de cette Patrie.

Dans ce combat sans merci, d’aucuns sont marqués à vie de séquelles se matérialisant par des pertes de certaines parties de leur état physique et d’autres par des pressions psychiques énormes. Leurs familles ne sont pas en reste dans ces situations pénibles et douloureuses ;

Tertio, féliciter et encourager vivement l’ensemble des Travailleuses et Travailleurs qui ont répondu de façon prompte et exemplaire à l’appel de la Nation afin que dans la solidarité, les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie soient suffisamment outillés dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Quarto, avoir une pensée pleine d’encouragements, d’espoirs et d’appel à la solidarité à l’endroit des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des populations réinstallées dans leurs localités d’origines».

Agence d’Information du Burkina

Burkina: Le ministre Bassolma Bazié appelle les travailleurs à accompagner la Transition

Burkina-Transition-Soutien-Travailleurs

Burkina: Le ministre Bassolma Bazié appelle les travailleurs à accompagner la Transition

Ouagadougou, 30 avr 2024 (AIB)-Le ministre en charge du travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a appelé toutes les couches socio-professionnelles à accompagner la Transition burkinabè pour une vraie souveraineté du pays, dans un message rendu public ce mardi.

Selon le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale Bassolma Bazié, le pays qui est en proie aux attaques terroristes depuis 2015, mène une guerre de libération.
M. Bassolma, par ailleurs ministre d’Etat a précisé que pour faire face à l’ensemble des défis communs, il faut plus d’engagement, de détermination, de solidarité et d’esprit de sacrifice.

«J’invite toutes les couches socio-professionnelles à s’organiser solidement et consciemment autour des dirigeants de la Transition, afin de faire face effacement à toute menace sur notre existence d’où qu’elle vienne. C’est en cela et uniquement que résidera notre salut», a-t-il lancé à l’endroit des travailleurs.
A l’en croire, l’union sacrée des fils et filles demeure indispensable pour contrer l’esprit de recolonisation du pays.

Le ministre a rappelé que les attentes sont toujours énormes mais de nombreux acquis ont été engrangés grâce aux multiples sacrifices du peuple burkinabè.
Concernant les attentes, le premier responsable du département en charge de Fonction publique a fait cas, entre autres, de la libération totale du territoire national, de la poursuite de la réinstallation des populations, de la réouverture des écoles et centres de santé.

L’équipement continu des Forces combattantes, l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, la relecture de la loi portant réforme agraire et foncière pour stopper et régler les conflits fonciers, ont été également évoqués par Bassolma Bazié.
Le ministre d’Etat a par ailleurs fait remarqué que la solidarité vivante et dynamique dans les pays de l’Alliance des états du sahel (AES) entre l’ensemble des forces laborieuses constitue une nécessité pour la promotion sociale et du vivre ensemble.

Agence d’information du Burkina
ZO/no

Zondoma/Sport et culture à l’école primaire : La CEB de Gourcy 2 clôture sa saison par les « 48 heures de l’écolier résilient « 

Burkina-Zondoma-Education-Sport-Culture-OSCEP

Zondoma/Sport et culture à l’école primaire : La CEB de Gourcy 2 clôture sa saison par les « 48 heures de l’écolier résilient « 

Gourcy, 27 avr. 2024 (AIB)-La Circonscription d’Education de Base de Gourcy 2 a organisé du 26 au 27 avril 2024, les « 48 heures de l’écolier résilient » marquant  la clôture de sa saison sportive et culturelle 2024. Du cyclisme féminin, de l’athlétisme, des compétitions culturelles et  une finale en football ont marqué  ces 48 heures.

Pour clôturer sa saison sportive et culturelle 2024, la Circonscription d’Education de Base (CEB) de Gourcy 2 a organisé les 26 et 27 avril 2024 les  » 48 heures de l’écolier résilient « . A cette occasion les élèves ont rivalisé de talents dans plusieurs disciplines sportives et culturelles.

Les filles ont rivalisé de talent en cyclisme

Mais la plus grande attraction de cette activité a été sans conteste la finale en football qui a opposé dans la soirée du samedi 27 avril 2024 l’école de Koundouba « A » à celle de Tangaye Publique « A ». La rencontre jouée sur le terrain de l’école Gourcy « A » a tourné à l’avantage de Koundouba « A » qui s’est imposée sur la marque de 1 but à 0.

L’unique but de la partie a été l’œuvre de Donald Sogoba à la 20 ème minute de la seconde période.  Grâce à cette victoire arrachée de haute lutte, Koundouba « A » a reçu un trophée, une enveloppe de 65 000 francs, un jeu de maillots, un ballon, un lot de fournitures scolaires, un lot de matériel de sport et de jeu, un kit pédagogique et des prix spéciaux.

Une prestation en ballet.

Au total, 48 écoles ont pris part à cette édition et chacune d’elles a reçu un ballon afin de mieux se préparer pour la prochaine saison. Avant le coup d’envoi, le chef de circonscription Patoim Sankara a salué l’engagement des acteurs de la CEB pour le succès des activités sportives et culturelles qui, selon lui, occupent une place importante dans le processus d’éducation des enfants dont ils ont la responsabilité.

Il a aussi traduit sa reconnaissance à l’ensemble des partenaires pour leurs inestimables contributions au succès de cette édition de l’OSCEP placée sous le thème  » Résilience scolaire et interculturalité ».

Présidée par le Président de la Délégation Spéciale de la commune de Gourcy Bosso Toé Kaba Téré, les « 48 heures de l’écolier résilient »  étaient placées sous le parrainage de Amadou Wangré, Coordonnateur national de l’Association Monde Rural (AMR) représenté par le directeur de la vie associative Abdoulaye Savadogo et de Docteur Moussa Ilboudo, PDG de la Pharmacie de Gourcy.

Le Chef de circonscription Patoim Sankara a félicité les acteurs de la CEB pour leur engagement sans faille.

Dans la matinée Mamounata Ouédraogo de l’école de Rom a remporté le premier prix en cyclisme féminin devant 30 concurrentes. Il faut noter que les élèves de la CEB ont également exprimé leurs talents pendant les compétitions en athlétisme et en culture qui se sont déroulées dans la matinée du vendredi 26 avril 2024 .

Le dessin, l’art vestimentaire et capillaire, le play-back, le sketch et le ballet ont constitué les principales disciplines de compétition en culture. En rappel, la saison 2024 de l’OSCEP de la CEB a été lancée le 15 novembre 2023 à Niessega.
Agence d’information du Burkina
AK/AS/ATA

Budget 2024: La commune de Dano adopte un montant rectifié de près de 188 millions de FCFA

Budget 2024: La commune de Dano adopte un montant rectifié de près de 188 millions de FCFA

Dano, le 29 avril 2024 (AIB) – La délégation spéciale communale de Dano a tenu sa première session ordinaire les 03 et 04 avril 2024 au cours de laquelle elle a adopté son premier budget rectificatif pour l’année 2024 de près de 188 millions de FCFA ainsi que d’autres délibérations.

Cette session a été présidée par le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Dano, Denis Zanré.

Au cours de cette première session, les délégués ont examiné et adopté le premier budget rectificatif pour l’année 2024.

Ce budget rectificatif a été adopté pour un montant global de 187 996 419 francs CFA.

En ce qui concerne la section de fonctionnement, il est équilibré en termes de recettes et de dépenses, s’élevant à la somme de 32 396 788 francs CFA.

Au niveau des ‘investissements, il est également équilibré en termes de recettes et de dépenses, atteignant la somme de 155 965 631 francs CFA.

Il a été adopté par dix-sept délégués sur dix-huit, avec une abstention.

Auparavant, les membres de la délégation spéciale avaient adopté le compte administratif pour l’année 2023.

Ce compte, tenu par le PDS qui est l’ordonnateur, vise à établir le résultat des opérations de recouvrement des recettes et des dépenses engagées autorisées par l’ordonnateur au cours de l’année 2023.

Ce compte dégage un résultat global excédentaire de 152 934 448 francs CFA.

Les délégués ont également adopté le compte de gestion pour l’exercice 2023. Ce compte, tenu par le receveur municipal au cours de l’année 2023, a fait l’objet d’échanges afin de s’assurer de sa conformité avec la comptabilité de l’ordonnateur, qui est le compte administratif.

De cette présentation, il ressort un excédent de 23 592 807 francs CFA et une disponibilité au trésor de 283 572 616 francs CFA.

La première session ordinaire de la délégation spéciale communale de Dano a également permis aux membres d’adopter sept autres délibérations dans le domaine de l’assainissement.

Les délégués ont également élu à l’unanimité Liradam Sylvain Aloua au poste de président de la commission environnement et développement local.

Le PDS, Denis Zanré, a validé le mandat de membre de la délégation spéciale communale de Dano du nouveau chef de service départemental en charge de l’agriculture et de l’élevage de Dano, Gaoussou Dayo, au début de cette session ordinaire.

À l’issue de deux jours de travaux, il a remercié les membres pour leur assiduité et leur participation effective aux échanges.

Denis Zanré a invité chaque délégué à être un acteur de sensibilisation et à donner le bon exemple en s’acquittant des taxes individuelles pour augmenter les recettes de la commune de Dano.
Agence d’information du Burkina
Souleymane ZOURE
AIB/IOBA

162 agents de santé sur le marché de l’emploi

Burkina-Santé-Agents-Sortie-Promotion

162 agents de santé sur le marché de l’emploi

Ouahigouya, 25 avr. 2024 (AIB) – L’Ecole nationale de santé publique de Ouahigouya a effectué le jeudi 25 Avril 2024 à la sortie officielle dans ladite localité, de la 3e promotion des étudiants en science  des infirmières  obstétricales et des sages –femmes niveau licence.

Ils sont 162 étudiants dont 81 infirmiers obstétricaux et 81 sages-femmes, sortis de l’Ecole nationale de santé publique de Ouahigouya. La sortie officielle est intervenue ce 25 Avril 2024 dans la cité de Naba Kango. Il s’agit de la promotion de 2020 à 2023. Il a comme nom de baptême « patriotisme et don de soi ».

« Nous sommes dans un contexte de double crise sécuritaire et humanitaire. Ce nom  de baptême  est donc  invocateur. Je voudrais que les lauréats puissent répondre à leur nom, servir avec efficacité à tout endroit  et qu’ils puissent mettre la qualité des soins en avant », a soutenu le Secrétaire général de la région, Albert Kouilga Zongo.

1- Le Secrétaire général de la région, Albert Kouilga Zongo (à gauche) a félicité tous les lauréats de cette promotion

Et la marraine Aissata Ouédraogo de conseiller ses filleuls à être des agents respectueux des valeurs d’éthique et de déontologie. « Ils doivent  mettre en application les valeurs de serment et  travailler   dans la discipline et être toujours à la disposition des populations », a-t-elle ajouté.

« Nous avons  été bien formés et sommes prêts à servir là où besoin se fera. Nous sommes aptes à aller dans n’importe quelle région du pays », a indiqué le délégué de la promotion, Denis Nikiéma. A cet effet, le Secrétaire général de la région leur a souhaité une riche carrière.

L’Ecole nationale de santé publique a été créée en 1988. Elle compte  cinq filières  que sont les infirmiers obstétricaux, des sages-femmes, technologie biomédicaux en niveau licence et les agents de santé communautaires et des maïeuticiens d’Etat.
Agence d’information du Burkina
FB/AS/ATA

Des VDP foudroient des terroristes qui s’activaient pour passer à l’action aux encablures de Balave

 

Burkina-Antiterrorisme

Des VDP foudroient des terroristes qui s’activaient pour passer à l’action aux encablures de Balave

Solenzo, 30 avr 2024(AIB)- Les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune de Balave, en alerte depuis quelques jours suite à des signalements, ont neutralisé le 27 avril dernier, à quelques 5 km de Balave, une dizaine de terroristes qui s’organisaient pour passer à l’action.

Dans une de leurs missions de sécurisation de la commune de Balave, les VDP ont localisé une dizaine de terroristes armés qu’ils ont neutralisés.

Manquant visiblement de carburant, selon une source sécuritaire, les terroristes s’étaient rabattus sur deux motos, se remorquant à trois pour constituer un groupe à l’entrée d’un village et passer à l’action.

«Deux conducteurs ont remorqué chacun deux passagers qu’ils ont déposés sous un arbre, puis ils sont repartis ramener 4 autres. Les éléments étaient au courant de tous leurs mouvements», raconte notre source.

Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril, une unité combattante dont des VDP de Solenzo avait réussi à mettre fin au parcours d’un terroriste qui sévissait dans la province des Banwa. Il s’était rendu dans un village, s’emparant de deux vélos qu’il comptait utiliser pour poursuivre leurs actes car manquant de carburant dans les motos utilisées habituellement.
SO/ck

Agence d’Information du Burkina

Ville de Bobo-Dioulasso : Les festivaliers invités à fréquenter les sites touristiques

BURKINA-HOUET-SNC-PROMOTION-TOURISME

Ville de Bobo-Dioulasso : Les festivaliers invités à fréquenter les sites touristiques

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a lancé le lundi 29 avril 2024 à Bobo Dioulasso, les activités touristiques à l’occasion de la 21e Semaine nationale de la Culture (SNC).

Environ 2 500 visiteurs sont attendus dans les sites touristiques de la ville de Bobo-Dioulasso et ses environnants pendant édition 2024 de la Semaine nationale de Culture (SNC).

Et ce, dans le cadre d’une initiative de l’Office national du tourisme Burkinabè (ONTB), appelé « Mise en tourisme de la SNC ».

Ces activités touristiques ont été lancées ce lundi 29 avril 2024 à la Mosquée de Dioulassoba, par le ministre en charge du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de son homologue nigérien, Abdourahamane Amadou.

Au cours de la semaine, des émissions radiophoniques, des renforcements de capacités des guides touristiques, des excursions VIP et grand public seront organisées au profit des festivaliers, des scolaires et des artistes.

Le ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a rappelé que la mise en tourisme des activités de cette biennale est une innovation « majeure » qui est l’aboutissement des réflexions lors des éditions précédentes.

Pour lui, la SNC constitue un canal idéal pour les activités touristiques et permet de mettre en exergue les sites patrimoniaux de la ville de Bobo-Dioulasso et environnants.

Ce sont entre autres, le Musée communal Sogossira, le village de Kôrô, le Mausolée Guimbi Ouattara, la Guinguette, et bien d’autres merveilles.

  1. Ouédraogo a invité les festivaliers à une mobilisation « massive » autour des activités de promotion touristique pour un rayonnement de la destination Burkina Faso.

Il a rappelé que le secteur du tourisme au Burkina Faso compte 1 080 sites touristiques aussi diversifiés avec 399 sites majeurs.

En 2021, le secteur a mobilisé près de 520 mille visiteurs et généré des recettes de 55,7 milliards F CFA.

Le ministre en charge de la culture du Niger, Abdourahamane Amadou, a jugé l’initiative des autorités burkinabè « très louable » en ce sens, a-t-il dit, qu’elle vise à mettre en lumière les potentialités touristiques du pays.

Et de relever que la Mosquée de Dioulassoba présente les mêmes similitudes qu’une mosquée construite dans les années 1500 à Agadez  au Niger.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

SNC 2024 : La LONAB remet 50 millions de F CFA au comité national d’organisation

BURKINA-HOUET-CULTURE-LONAB-DON

SNC 2024 : La LONAB remet 50 millions de F CFA au comité national d’organisation

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Loterie nationale burkinabè (LONAB), sponsor officiel de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), a remis un chèque de 50 millions de F CFA au comité national d’organisation de ladite édition, le dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Soucieuse d’une organisation réussie de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), la Loterie nationale burkinabè (LONAB), sponsor officiel, a signé un chèque de 50 millions de FCFA pour accompagner la biennale de culture.

Le Directeur général (DG) de la LONAB, Ibrahim Ben Harouna Zarani, a remis le dimanche 28 avril 2024 le chèque aux mains du ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

A son tour, M. Ouédraogo a remis au président national du comité d’organisation, Betamou Aymar Fidèle Tamini.

Selon le premier responsable de la LONAB, la SNC est une des grandes vitrines de promotion de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel et artistique du Burkina Faso.

Conscient de l’importance que revêt la biennale pour le pays, la nationale des jeux du hasard a décidé une fois de plus d’associer son image en tant que sponsor officiel à ce grand évènement culturel à l’instar des précédentes éditions.

La réussite de cette 21e édition, a soutenu M. Zarani, n’est ni seulement l’affaire du gouvernement, ni celle de la direction générale de la SNC, mais l’affaire de tous les Burkinabè.

Pour lui, cet appui est conforme à la mission de soutien de la LONAB à l’Etat dans la valorisation de la culture.

A travers son accompagnement, la LONAB entend, non seulement contribuer à la réussite de la 21e édition de la SNC, mais également répondre à l’axe 6 inscrit dans son plan stratégique 2023-2027 à savoir : « l’accroissement de sa responsabilité sociétale ».

C’est à ce titre qu’elle met à la disposition du comité d’organisation une enveloppe financière de 50 millions F CFA, y compris l’inscription et les trois premiers prix spéciaux à décerner, dont la valeur cumulée s’élève à environ cinq millions F CFA.

En retour, la LONAB bénéficiera d’une contrepartie commerciale et publicitaire dont les grandes lignes sont décrites dans l’accord de sponsoring.

Par ailleurs, le directeur général de la LONAB a souhaité que ce partenariat soit bénéfique pour les deux structures pour le rayonnement culturel du Burkina Faso.

Pour sa part, le président du comité national d’organisation de la SNC 2024, Betamou Aymar Fidèle Tamini, a traduit sa gratitude à la LONAB pour ce partenariat de longue date entre les deux structures.

« La LONAB est un partenaire majeur de la SNC depuis de longues années. Entre deux éditions, c’est un partenariat fructueux qui se consolide au fil des éditions », a-t-il indiqué.

Selon lui, ce soutien « consistant » en cette période particulièrement difficile montre combien que la LONAB est soucieuse de la vie de la Nation.

A travers cette contribution qui vient à point nommé, la LONAB donne un exemple éloquent de sa fidélité à son slogan : « Les lots aux gagnants, les bénéfices au Faso », foi de M. Tamini.

Le président du comité national d’organisation de la SNC 2024 a assuré la LONAB de l’utilisation judicieuse de ce fonds pour l’organisation de la biennale.

Par ailleurs, il reste convaincu qu’au regard de la mobilisation des populations, de la forte implication des acteurs à tous les niveaux, de l’adhésion et de l’engouement des Burkinabè et des amis du Burkina Faso pour cette édition de la SNC, « il y a de véritables motifs de satisfaction pour la suite ».

Agence d’information du Burkina

BJMT-BS/hb/bz

La cohésion sociale et le brassage intercommunautaire magnifiés à Ouahigouya

NORD

Burkina-Yatenga-Journée-Communautés-Panel

La cohésion sociale et le brassage intercommunautaire magnifiés à Ouahigouya

Ouahigouya, 28 avr. 2024 (AIB)- Le Haut-Commissariat du Yatenga, en partenariat avec la Fondation Educo à travers son projet Améliorons Nos Vies (ANV) a organisé les 26 et 27 avril 2024 un panel sur les mécanismes endogènes de résolution des conflits. La réflexion et le partage d’expériences a connu son apothéose par une journée d’exposition des communautés à la Maison des Jeunes et de la Culture de Ouahigouya.

Ces activités organisées par le Haut-Commissariat du Yatenga s’inscrivent dans le cadre de la prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale dans la province. Avec l’accompagnement financier de la Fondation Educo à travers son projet de renforcement durable de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de la cohésion sociale des communautés rurales du Burkina Faso et du Niger, un panel et une exposition ont pu être réalisés.

Sous le thème « Mécanismes endogènes de résolution des conflits : Rôle des communautés », Dr Abdoulaye Sawadogo et le doctorant Adama Sawadogo chercheurs à l’Université Joseph Ki Zerbo, ont partagé leurs connaissances avec les participants sur la thématique. « Ce thème se justifie par le fait qu’en sus de la double crise, le Yatenga connait des conflits de plusieurs ordres de chefferie, d’intérêt, de foncier, de tensions inter ethniques qui effritent le vivre-ensemble des populations », a laissé entendre le premier responsable de la province Tasséré Nacoulma.

Dans une communication suivie d’échanges alternant le français et le mooré, les panélistes ont décortiqué le thème en faisant un bref aperçu de la cohésion sociale et les facteurs qui la minent avant d’aborder les mécanismes endogènes comme facteur de résilience et de cohésion sociale dans un Burkina Faso multi ethnique et multiconfessionnel.

Cette initiative de la journée des communautés a connu son apothéose à la Maison des Jeunes et de la Culture de Ouahigouya qui a servi de cadre pour abriter les activités du village des communautés. Mossi, Samo, Dioula, Dogon, Peulh, Kurumba, Bissa, Gourounsi, Haoussa, Dagari, Lobi, Goumanché entre autres et des communautés du Niger et du Mali vivant à Ouahigouya se sont retrouvés avec les autorités pour promouvoir le brassage intercommunautaire.

Dans les différentes interventions, le représentant du Roi du Yatenga, le Président de la Délégation Spéciale de Ouahigouya et du Haut-Commissaire de la province ont évoqué la nécessité de la solidarité, du vivre-ensemble et de la gestion interne des différends au Yatenga. Au nom du consortium d’ONG qui porte le projet AVN et qui a facilité la mise en œuvre de l’activité, le coordonnateur de Base Nord de l’ONG Educo Sam Joseph Dabiré a remercié tous les participants, facilitateurs, organisateurs pour leur engagement à accompagner les communautés dans leurs diversités pour renforcer la cohésion sociale.

« Il est important que nous puissions magnifier notre diversité culturelle, ethnique, confessionnelle. J’invite toutes les communautés à maintenir ce qui fait la force et notre appartenance à cette Nation afin de léguer aux générations futures les acquis engrangés» a soutenu M Dabiré.

Une visite des stands par les officiels de toutes les communautés présentes et des jeux de société ont clos les activités de la journée des communautés dans la Cité de Naaba Kango, sous la présidence du Haut-Commissaire de la province du Yatenga Tasséré Nacoulma.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA 

 

SNC 2024 : Burkinabè, Maliens et Nigériens en communion autour d’un repas

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC

SNC 2024 : Burkinabè, Maliens et Nigériens en communion autour d’un repas

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, à travers le comité national d’organisation de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), a organisé une soirée dînatoire dans la nuit du dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Ce dîner se voulait un hommage aux délégations invitées et à tous ceux qui ont contribué à la tenue de la présente édition.

Le ministère de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme, a réuni les délégations invitées à la biennale de la culture autour d’un repas dans la nuit du dimanche 28 avril 2024 à Bobo-Dioulasso.

Cette soirée dînatoire a connu la participation de membres du gouvernement, de personnalités de l’Etat, et surtout des ministres en charge de la culture nigérien et malien avec leurs délégations.

Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a traduit la reconnaissance du gouvernement à tous et en particulier aux délégations venues du Niger et du Mali pour magnifier à travers leur présence, la culture la fraternité, l’amitié entre les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Selon lui, la présente communion autour d’un repas se veut un hommage à l’endroit de tous ceux qui ont contribué à la tenue et la réussite de la 21e SNC.

« C’est l’occasion aussi de traduire la reconnaissance à tous ceux qui se sont impliqués pour la tenue et la réussite de cette édition », a expliqué M. Ouédraogo.

Il a cité entre autres les artistes, les festivaliers, les collaborateurs des ministres, les gouverneurs.

Pour le ministre en charge de la culture du Niger, Abdourahamane Amadou, la participation des pays frères à la biennale est l’affirmation de tout ce qui unit les trois pays par la tradition, l’histoire, la géographie et le contexte sécuritaire d’aujourd’hui.

« C’est pour nous un honneur d’être parmi vous à l’occasion de cette SNC », s’est-il félicité.

Et d’indiquer que c’est une occasion de montrer à la face du monde que l’Alliance des Etats du Sahel (AES) est une réalité.

Cette semaine culturelle, aux yeux de Abdourahamane Amadou, montre que la culture unit les peuples.

Le ministre malien en charge de la culture, Andogoly Guindo, a traduit sa gratitude à l’endroit des autorités et du peuple  burkinabè pour l’invitation du Mali à la participer à la 21e édition de la SNC.

Les deux pays, a-t-il dit, ont en commun un patrimoine culturel. Un patrimoine culturel qui, à en croire M. Guindo, est la plus grande richesse de cet espace.

Andogoly Guindo a en outre salué les devanciers qui ont eu l’idée de la création de ce rendez-vous culturel.

La culture a un rôle important à jouer dans ce tournant de l’histoire des peuples de l’AES a expliqué M. Guidon,  où les peuples y sont en train de réécrire leur histoire vrai.

« La culture devrait constituer le socle  sur lequel l’alliance entre les trois Etats doit se bâtir», a-t-il lancé.

La soirée a également connu une remise de présents faite par la délégation nigérienne à la partie burkinabè.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Fête du travail ainsi que l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA font la Une des parutions du jour

Burkina-Revue-Presse

Fête du travail ainsi que l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA font la Une des parutions du jour

Ouagadougou, 30 avr. 2024 (AIB)- Les journaux commentent largement la commémoration de la journée du travail et de l’inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA par le chef de l’Etat Ibrahim Traoré.

Le quotidien privé Le Pays titre à sa manchette «Inauguration de ADIPROD INDUSTRIES SA : Donner plus de valeur ajoutée à nos produits locaux. »

Le journal informe que le Président de la transition, chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a procédé, le lundi 29 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration du complexe industriel Agence Deli Internationale PROD Industries « ADIPROD INDUSTRIES SA ».

Le quotidien public Sidwaya ajoute à ce sujet que la nouvelle unité industrielle sera spécialisée dans la production et dans la commercialisation d’huile alimentaire et des produits dérivés et produira plus de 25 000 tonnes de beurre de karité (brut et raffinée) et plus de 20 000 tonnes d’huile alimentaire.

Sous un autre registre le même journal écrit «  Journée internationale du travail : Félicitation aux travailleurs d’avoir répondu à l’appel de la nation », Bassolma Bazié.

Le journal rapporte qu’à l’occasion de la journée internationale du travail, commémorée le 1er mai, le  ministre en charge de la fonction publique, Bassolma Bazié a félicité les travailleurs pour leur solidarité envers les FDS et VDP pour qu’ils soient suffisamment outillés dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Le quotidien privé Le Pays indique que l’unité d’action syndicale (UAS) a adressé aux autorités des revendications a l’occasion de la commémoration du 1er mai, journée internationale du travail.

Le confrère souligne que ces 5 revendications concernent la sécurité des populations et de leurs biens, la reconquête de l’intégralité du territoire national, le respect et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales, l’assainissement de la gestion des ressources nationales et la garantie du pouvoir d’achat.

Agence d’information du Burkina

MJR/njk/amz/hb/bz

Cohabitation : ces indésirables « tapages nocturnes » (Papier d’angle)

Cohabitation : ces indésirables « tapages nocturnes » (Papier d’angle)

Ouagadougou, 30 avr. 2024 (AIB)- Dans les grandes villes du Burkina Faso, il est fréquent que des citoyens se plaignent de nuisances sonores occasionnées par leurs voisinages. Lesdites nuisances sonores proviennent des lieux de cultes et des ateliers, mais et surtout des débits de boisson.

A Ouagadougou par exemple, les services de la Police municipale ont reçu en 2023, au total 1 509 plaintes pour nuisances sonores des débits de boissons, des lieux de cultes et des ateliers (soudures, peinture, couture …).

La révélation a été faite lors d’une conférence de presse animée en début d’année 2024 par le président de la délégation spéciale, Maurice Konaté.

Les nuisances sonores les plus incriminées sont celles émanant des débits de boisson. A ce sujet, les riverains plaignants évoquent le fait que la musique provenant de ces « maquis indésirables » les empêchent de dormir.

Selon eux, les mêmes bruits ne permettent pas non plus à leurs enfants d’étudier à certaines heures de la journée.

Généralement, l’affaire commence par des négociations avec le tenancier, avant d’aboutir à des interpellations, voire des procès.

L’on a aussi assisté à des cas où des débits incriminés ont été fermés avant d’être rouverts avec les mêmes nuisances.

Il arrive que les propriétaires desdits débits de boissons brandissent des autorisations qu’ils auraient obtenues des autorités compétentes. Par conséquent, selon eux, personne ne peut les empêcher d’exercer leur activité, oubliant royalement que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.

L’on remarque que ces nuisances sonores peuvent être désavantageuses pour les promoteurs de ces débits de boisson. En effet, certaines personnes qui fréquentent les maquis y vont pour la boisson et non pas forcément pour la musique, surtout si celle-ci est très tapageuse.

Pour ces personnes, la musique assourdissante, est un motif largement suffisant pour éviter ces genres d’endroit. De ceux-là, sont ces gens qui peuvent recevoir des appels « sérieux » à tout moment qui n’iront donc jamais dans un maquis où ils auront du mal à décrocher certains appels.

Peut-être qu’il existe de nombreux clients qui adorent les maquis où la musique est à son paroxysme que ceux qui préfèrent les maquis « calmes ».

Toute chose qui expliquerait la prolifération de ces genres de débits de boisson. Mais de grâce, que l’on évite de les installer au milieu des maisons d’habitation, surtout si l’on n’est pas en mesure de circonscrire le champ d’impact du son.

La loi est pourtant claire là-dessus. En effet, selon des dispositions du code de l’environnement, les nuisances sonores au Burkina Faso constituent une infraction, particulièrement un délit.

La première loi contre le bruit et les nuisances sonores a été publiée en 1992. Celle-ci a progressivement été renforcée.
D’après les dispositions de ladite loi, « aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme dans un lieu public ou privé ».

En tout état de cause, les autorités municipales, ne serait-ce que pour une question de tranquillité publique, doivent prendre leurs responsabilités. Elles doivent agir et/ou sévir. Il y va de la promotion des valeurs sociales et du vivre ensemble.

Agence d’information du Burkina
Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

Coutume bobo mandarè : Le collège des chefs salue l’instauration de la journée du 15 mai

BURKINA-HOUET-COUTUME-CELEBRATION

Coutume bobo mandarè : Le collège des chefs salue l’instauration de la journée du 15 mai

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le collège des chefs coutumiers traditionnels bôbô mandarè a animé une conférence de presse, le mercredi 25 avril 2024 à Bobo-Dioulasso. Au cœur de cette rencontre avec les hommes de médias, la célébration de la journée du 15 mai décrétée par le gouvernement burkinabè.

Les chefs coutumiers bôbô mandarè veulent marquer d’une pierre blanche la première édition de la journée du 15 mai dédiée aux coutumes et cultes traditionnels au Burkina Faso.

C’est dans ce sens que le collège des chefs coutumiers traditionnels de cette communauté a rencontré la presse afin d’informer l’opinion publique nationale et surtout les autorités politiques de l’existence de l’autorité coutumière bôbô mandarè qui s’occupe exclusivement des rites traditionnels et des cultes.

A ce titre, le collège a salué à sa juste valeur la commémoration de cette journée.

« C’est déjà historique cette décision du gouvernement qui nous permet de nous assumer pleinement désormais, en tant que responsables coutumiers chargés des traditions et des cultes », a souligné le porte-parole du collège, Omer Sanou.

A l’écouter, le collège des chefs coutumiers traditionnels bôbô mandarè existe depuis très longtemps et est composé de l’ensemble des chefs coutumiers traditionnels des 100 villages bôbô mandarè.

« Le collège a pour objectif entre autres l’instauration d’un échange d’expérience et de réflexions entre les membres, la formation civique de ces membres, la solidarité entre les membres et la défense de leurs intérêts coutumiers et traditionnels », a laissé entendre Omer Sanou.

Selon lui, bien avant la célébration de la date du 15 mai, le collège des chefs coutumiers traditionnels s’est toujours occupé des rites et cultes chez les mandarè.

A cet effet, le collège prévoit une série d’activités dans le cadre de la célébration de cette journée le 15 mai prochain.

A la question des journalistes de savoir comment cette journée sera célébrée dans la communauté mandarè, les conférenciers ont indiqué qu’une concertation est en cours pour déterminer les activités qui vont marquer d’une pierre blanche cette journée des coutumes et traditions.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Dernières publications