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Prévention de la cécité: l’opticien panafricain Lapaire appelle à investir dans la formation des jeunes pour répondre aux besoins croissants des populations (communiqué)

Prévention de la cécité: l’opticien panafricain Lapaire appelle à investir dans la formation des jeunes pour répondre aux besoins croissants des populations (communiqué)

A l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de l’optométrie, l’opticien panafricain Lapaire souhaite sensibiliser les acteurs publics et privés, ainsi que les populations sur l’importance d’investir dans la santé oculaire pour le bien être des populations.

Selon les prévisions de l’I.A.P.B (  Agence Internationale pour la Prévention de la Cécité ), d’ici 2050, la moitié de la population mondiale serait atteinte de myopie du fait de l’évolution des modes de vie. Par conséquent, il y aura une demande accrue de professionnels de la vue pour prendre en charge les besoins en termes d’équipement optique.

D’après les dernières données disponibles, l’IAPB estime qu’il existe 331 743 optométristes dans le monde mais seulement 9 000 en Afrique. 85% d’entre eux se trouvent au Nigéria (4 000) ou en Afrique du Sud (3 500).

Le nombre de spécialistes de la vue impacte significativement l’accès aux soins oculaires et optiques puisque la densité des professionnels en dehors de ces 2 pays est donc de 1 Optométriste pour 500,000 habitants. Le manque de professionnels s’explique en partie par le faible nombre  d’établissements à même de former les spécialistes : on en compte 27 sur l’ensemble du continent, dont 9 au Nigeria et en Afrique du Sud, à même de proposer des formations diplômantes en optométrie.

Face à ce constat, il existe un réel besoin de combler le déficit de professionnels de santé oculaire, qu’ils soient Opticiens, Optométristes ou Ophtalmologues. Ainsi à l’occasion de la célébration de la Semaine Mondiale de l’Optométrie, qui a lieu du 17 au 23 mars 2024, l’opticien panafricain Lapaire joint ses efforts pour sensibiliser l’ensemble des acteurs publics et privés, ainsi que les populations à l’importance de mettre en place des initiatives pouvant impacter positivement la santé oculaire de tous.

En tant qu’acteur majeur dans l’industrie optique en Afrique, Lapaire estime qu’il est nécessaire de développer davantage les filières de formation aux métiers de la santé visuelle (optique, optométrie, ophtalmologie) et d’intéresser les jeunes, à embrasser ces métiers afin de répondre aux besoins croissants des populations. Malheureusement, il est important de noter que le manque de formations disponibles et leur coût important représentent un frein majeur pour susciter des vocations parmi les jeunes. Lapaire invite donc les acteurs à multiplier les efforts afin de développer de nouvelles formations et redynamiser celles existantes afin d’assurer la formation de davantages de spécialistes de la vue.

Aussi, l’opticien panafricain fait appel à l’ensemble des acteurs publics et privés du monde de la santé et de l’éducation afin de s’engager dans des campagnes d’éducation et de sensibilisation à grande échelle pour informer les populations sur l’importance de la santé oculaire et sur les mesures préventives nécessaires pour assurer une bonne santé visuelle tout au long de sa vie.

Actuellement, pour de nombreuses personnes à travers le monde, l’accès aux soins oculaires reste un défi majeur. Raison pour laquelle depuis 6 ans, l’expert de l’optique Lapaire s’engage à mener des actions de sensibilisation et de testing sur le terrain, tout en étant actif dans les médias et sur les réseaux sociaux pour que tout le monde puisse prendre conscience que la vue est précieuse. Par ailleurs, l’entreprise panafricaine d’optique collabore avec différents instituts de formation en Optique en Afrique de l’Ouest afin d’accompagner leur développement et leur pérennité.  Lapaire emploie aujourd’hui près d’une centaine de spécialistes des soins oculaires à travers le continent et ce nombre devrait continuer d’augmenter au fur et à mesure du développement du groupe, permettant ainsi de répondre davantage aux besoins des populations.

En conclusion, dans un monde où les soins de santé sont une priorité, il est essentiel de ne pas négliger un aspect crucial de notre bien-être et de notre santé : la santé oculaire. Bien voir est un droit fondamental, et les acteurs publics comme privés ont leur part à jouer pour garantir l’accès à tous aux soins oculaires et optiques de qualité. Investissons ensemble pour promouvoir les métiers de l’optique et de la vue afin de faire avancer la santé visuelle.

A Propos

Depuis 2018, Lapaire révolutionne l’accès aux soins oculaires en Afrique en rendant accessibles à tous les lunettes de vue tendances ! Plus de 300,000 personnes ont déjà fait confiance à l’expertise Lapaire pour tester leur vue en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Bénin, au Togo et en Ouganda.

Pour plus d’informations sur Lapaire, rendez-vous sur notre site internet www.lapaire.africa

 

 

 

Ouagadougou : Les élèves du CEG de Kouritenga peuvent désormais apporter les soins de premiers secours

Burkina-Russie-Coopération-Santé

Ouagadougou : Les élèves du CEG de Kouritenga peuvent désormais apporter les soins de premiers secours

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB)- Les élèves du Centre d’enseignement général (CEG) de Kouritenga ont reçu le mercredi , une formation sur les gestes de premiers secours. Cette formation s’inscrit dans l’initiative de l’association russo-burkinabé d’inculquer aux jeunes les comportements à tenir face à une personne mal en point.

L’association African initiativ était au CEG de Kouritenga, hier dans l’après-midi pour former une cinquantaine d’élèves sur les gestes de premiers secours.

A l’instar des autres écoles et lycées, le Dr Dimitri Doblnya qui a guidé cette formation, a montré aux enfants la conduite à tenir devant une personne inconsciente, une personne qui s’étouffe, qui a des problèmes respiratoires, qui se noie, et qui se fait électrocuter.

Il a par ailleurs encore souligné qu’il fallait toujours désigner une personne qui appellera l’ambulance.

« Vous devez aussi et surtout vous assurerez que vous ne risquez rien en voulant secourir cette personne. », a-t-il ajouté.

Les élèves ont également un kit de produit pharmaceutique qui contient des produits de première nécessité à savoir notamment Bétadine, de compresse, de l’Efferalgan.

Pour Mme Tiendrebéogo Alima stagiaire en tant qu’animatrice de la vie scolaire, cette formation est la bienvenue car elle leur serait désormais bénéfique partout face à une situation de crise ou d’accident.

Elle a par ailleurs remercié Dr Doblnya pour la qualité de la formation dispensée.

Ouédraogo Clarisse et Zoundi Awa IIe jumelle, élèves en classe de 6e ont apprécié cette initiative.

Pour Zoundi Awa IIe jumelle, élèves en classe de 6e, qui rêve de devenir médecin trouve cette formation lui a permis d’avoir des notions sur ce métier qu’elle rêve de d’embrasser plutard.

Agence d’information du Burkina

AMZ /no/ata

Les acteurs agricoles français inquiets face à «la menace russe»

France-Agriculture-Crise

Les acteurs agricoles français inquiets face à «la menace russe»

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB) – Producteurs, exportateurs, coopératives: ils étaient plus de 500 réunis mercredi à Paris pour une journée de réflexion sur «la menace russe» pesant sur la filière céréalière française, à l’heure où Moscou grignote les marchés historiques de la France, rapporte l’Agence France Presse.

Alors qu’au milieu des années 2000, la France était « le troisième exportateur mondial de produits agricoles et agroalimentaires » et conserve la première place de producteur et exportateur de céréales en Europe, elle fait désormais face à « un certain nombre d’obstacles » qu’il faut regarder en face, déclare d’emblée Jean-François Loiseau, président de l’interprofession des céréales,
« La Russie a développé une armada extraordinaire de combat pour, excusez-moi du terme, envahir le terrain de jeu des acheteurs de céréales dans le monde et principalement l’Afrique», poursuit-il.

Elle «œuvre de façon extrêmement violente, désintègre un peu les fondamentaux du marché et nous met dans une position difficile. Donc nous devons réagir. La France doit réagir. L’Europe doit réagir», a-t-il plaidé.
Message reçu par le ministre délégué au Commerce extérieur Franck Riester, qui affirme à la tribune: «Nous devons avec vous faire bloc (…) pour faire en sorte que demain, il y ait davantage encore de marchés ouverts aux exportations» au Maghreb, en Afrique subsaharienne ou en Chine.

Le ministre assure ne pas ménager ses efforts, avec le gouvernement, pour «bâtir un plan spécifique de simplification pour les exportateurs». «Nous avons besoin de baisser les droits de douane, de sécuriser les échanges», dit-il.

«Imaginez demain si Vladimir Poutine a dans sa main le blé non seulement russe, mais le blé ukrainien (…) Cette question de la Russie en Ukraine est absolument [un élément] clé pour l’avenir de votre filière», a-t-il lancé.

Ensemble, la Russie et l’Ukraine représentent plus du quart de l’offre mondiale de blé, soit, selon les prévisions du ministère américain de l’Agriculture, près de 70 des 212 millions de tonnes exportées sur la campagne 2023-24. Une capacité colossale, qui augmenterait encore en temps de paix.

Encouragée par les difficultés de Kiev à livrer ses céréales et grains de tournesol, la Russie a lancé une vaste offensive commerciale en Afrique et au Moyen-Orient.

– «Jeu politique» –
Geste symbolique, Moscou a livré gratuitement quelque 200.000 tonnes de blé à six pays africains. Mais, souligne Yann Lebeau, responsable du bureau d’Intercéréales couvrant l’Afrique subsaharienne, le blé destiné à la Centrafrique, transformé en farine dans des moulins au Cameroun, n’a pas été gratuit pour les populations. Pour lui, si on peut parler de «dons» à un régime, «à la population, non».

Plus dommageable pour la filière française est l’offensive russe en Algérie, désormais «dans le top 5 des pays importateurs de blé russe», souligne Roland Guiragossian, responsable d’Intercéréales pour ce pays.

Graphique à l’appui, il montre l’évolution rapide des échanges: la part de marché de l’ancienne puissance coloniale française qui avoisinait 90% des importations algériennes de blé en 2019-2020 est tombée à 20% pour la campagne en cours (2023-2024).

Dans ce pays, comme dans d’autres en Afrique, l’initiative russe passe par la coopération militaire et en premier lieu la vente d’armes russes, qui représentaient avant l’invasion de l’Ukraine « 50% du marché des ventes d’armes » sur le continent, souligne Thierry Vircoulon, chercheur associé à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris).
Le but de Moscou, qui avait avant-guerre des échanges limités avec l’Afrique — 20 milliards de dollars annuels contre 300 milliards avec la Chine et 280 milliards avec l’UE — est, à travers le groupe Wagner (et ses nouvelles déclinaisons), qui conjugue «mercenariat, business et diplomatie secrète», d’abord «de faire de l’argent», puis «d’évincer l’Occident et la France en particulier», affirme le chercheur.
La filière céréalière français a conscience d’être au cœur «d’un jeu politique» et a pour cela « besoin d’un accompagnement politique face à la puissance et à l’agressivité russes», a plaidé Philippe Heusèle, céréalier en Seine-et-Marne chargé des relations internationales pour l’interprofession.

Alors que les produits agricoles sont exemptés de sanctions au nom de la sécurité alimentaire mondiale, les Etats baltes ont d’ores et déjà suspendu les importations de produits russes. Et, selon des informations de presse, l’UE envisage désormais de limiter les importations de céréales et d’oléagineux en provenance de Russie et Biélorussie.

Agence d’Information du Burkina
Avec l’AFP

La Chine donne 81 véhicules à l’armée burkinabè

Burkina-Coopération-Chine-Don-Matériels La Chine donne 81 véhicules à l’armée burkinabè

 

Ouagadougou, 21 mars 2024 (AIB) – La République populaire de Chine a remis jeudi à l’armée burkinabè un lot de 81 véhicules composé de pick-up, de camions d’enlèvement, de camions grues, de camions plateaux, de citernes à eau et à carburant, ainsi que de téléphones satellitaires pour l’aider dans sa lutte contre le terrorisme, a constaté un journaliste de l’AIB.

« Ce matériel, composé de moyens logistiques, va renforcer les capacités opérationnelles des unités combattantes dans cette étape cruciale de la lutte contre le terrorisme », s’est réjoui le ministre en charge de la défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly.

Pour M. Coulibaly, ce don traduit la vivacité, le pragmatisme et la sincérité de la coopération entre le Burkina Faso et la République populaire de Chine.

Selon lui, « cette coopération militaire, empreinte de respect mutuel, répond parfaitement à nos attentes ». Ce matériel constitue le dernier lot d’une convention de don débutée en 2022.

D’après le chargé d’affaires de l’Ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Wenzhang, « le matériel est la concrétisation de notre amitié, de notre accompagnement auprès de nos amis burkinabè. C’est aussi une concrétisation de l’initiative de sécurité globale formulée par le président chinois ».

Pour lui, la Chine est toujours un partenaire crédible des pays africains sur la voie de la sécurité et du développement. « Nous continuerons à travailler avec nos amis burkinabè dans ce sens-là », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : Le centre hospitalier universitaire de Tengandogo réalise des chirurgies cardiaques sur sept patients

Burkina-Santé-Opération-Cœur

Burkina : Le centre hospitalier universitaire de Tengandogo réalise des chirurgies cardiaques sur sept patients

Ouagadougou, 20 mars 2024 (AIB) – Le centre hospitalier universitaire de Tengandogo a réalisé en début mars, ses premières chirurgies cardiaques sur l’annulo-ectasiante et l’anévrysme ventriculaire gauche sur sept patients qui devaient être évacués à l’extérieur, à cause de la technicité des opértions.

Sept patients atteints de deux pathologies cardiaques à savoir l’annulo-ectasiante et l’anévrysme ventriculaire gauche ont subi en début mars avec succès une opération du cœur au centre hospitalier universitaire de Tengandogo de Ouagadougou, selon un reportage diffusé mercredi par la télévision nationale du Burkina.

Selon le spécialiste Dr Adama Sawadogo, ces patients devraient être évacués hors du pays et même de la sous-région compte du niveau de la technicité de cette opération.

Cependant, le ministère en charge de la santé a refusé cette évacuation et a fait appel à l’expertise locale, confiant de sa qualité.

Ainsi, le ministère a décidé du financement de la campagne d’interventions des deux pathologies.

« Les autorités nous ont appuyé en finançant l’essentiel de la campagne, les consommables, donc les médicaments. Ils ont fait venir les missionnaires par la prise en charge des frais de leur transport », a indiqué Dr Adama Sawadogo.
« Nous avons terminé le transfert de compétence à Dr Sawadogo sur la chirurgie valvulaire. Actuellement, il est très bien et absolument capable de faire une opération de remplacement valvulaire avec de très bon résultat », s’est réjoui le spécialiste, Dr Marcos Zanobini.

Pour Dr Sawadogo, on peut désormais rêver d’une transplantation cardiaque rapide au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Banwa : Les Forces combattantes surprennent des terroristes à Sanaba,

Banwa : Les Forces combattantes surprennent des terroristes à Sanaba,

Solenzo, 20 mars 2024(AIB)-En début mars, des éléments du BIR 18 et des VDP ont lancé une opération de nettoyage de la commune de Sanaba (Banwa) qui était en passe de devenir un sanctuaire pour les forces du mal.

Le 3 mars 2024, des éléments du 18e Bataillon d’intervention rapide (BIR) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont arrivés à pas feutrés dans la commune de Sanaba où des hordes de terroristes troublaient la quiétude des Banwalais.

Après avoir quadrillé la localité, les Forces combattantes ont commencé par des fouilles minutieuses des maisons.
Durant cette opération, elles ont fait face à des hommes armés qui ne voulaient pas quitter leur zone de confort. Fort heureusement, les boys ont pris le dessus et plus de 30 terroristes ont été neutralisés.

Des rescapés qui n’ont pas digéré cette défaite, se sont mobilisés pour venir venger leurs camarades. Mais la bravoure et la détermination des patriotes, ont eu raison d’eux.

Au matin du vendredi 15 mars 2024, le drapeau du Burkina flottait à nouveau sur Sanaba.

Les couleurs ont été montées sur une antenne de téléphonie mobile près de la mairie pour bien montrer au loin que la commune est désormais sous contrôle.
Selon nos informations, les opérations de consolidation se poursuivent.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Agriculture : Le gouvernement crée la Société burkinabè dintrants et de matériels agropastoraux, en remplacement de la CAIMA

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Burkina/Agriculture : Le gouvernement crée la Société burkinabè dintrants et de matériels agropastoraux, en remplacement de la CAIMA

Ouagadougou, 20 mars 2024 (AIB)- Le gouvernement burkinabè a créé mercredi, une société dEtat dénommée Société burkinabè dintrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA) en remplacement de la Centrale dapprovisionnement en intrants et matériels agricoles (CAIMA) dissout le même jour.

« En remplacement de la CAIMA, le gouvernement a adopté un cinquième décret portant création dune société dEtat dénommée Société burkinabè dintrants et de matériels agropastoraux (SOBIMA) », a indiqué le Conseil des ministres de ce mercredi 20 mars 2024.

Selon le ministre en charge de lAgriculture, Ismaël Sombié, cette société se veut stratégique pour le gouvernement en matière dapprovisionnement en intrants et sera essentiellement assuré par des capitaux publics.

Créée en 202O, la CAIMA avait pour objectif principal dassurer l’approvisionnement régulier du pays en intrants et matériels agricoles de qualité à un prix compétitif au profit des producteurs.

Le gouvernement dit avoir dissous la CAIMA à cause de ses difficultés de fonctionnement.

Agence dinformation du Burkina
NO/ata

Projet ROGEAP : des appels à candidatures pour les entreprises en avril et en septembre

Projet ROGEAP : des appels à candidatures pour les entreprises en avril et en septembre

Ouagadougou 20 mars 2024 (AIB)-Deux appels à candidatures vont être lancés en avril et septembre pour l’octroi de subventions à des opérateurs économiques intervenant dans le secteur de l’Énergie solaire dans le cadre du projet Régional d’Accès à l’Électricité hors réseau (ROGEAP), a-t-on appris.

 

À Lomé au Togo où s’est tenu les 12 et 13 mars 2024, le 2e Atelier d’information et de sensibilisation sur les activités de mises en œuvre par la CEDEAO et la BOAD dans le cadre du projet ROGEAP, les responsables du PFM (Projet Fund Manager) en charge de la gestion des fonds du projet ont informé que des appels à candidatures auront lieu dans les 19 pays membres du projet.

 

Le projet Fund Manager (PFM) assiste la CEDEAO dans la mise en œuvre du projet pour les PME qui sont dans le secteur couvert par le projet, c’est-à-dire dans le domaine de l’Énergie solaire.

 

Créer en octobre 2023, le PFM a lancé les premières phases de financement. Sur plus de 1000 candidatures, 205 sont retenues parmi lesquelles 39 projets soutenus par les femmes. «On a brossé rapidement les avantages des 19 pays afin de pouvoir développer leur secteur d’électrification hors réseau à travers les PME avec surtout la croissance des activités de ces PME afin de subvenir aux besoins des populations qui n’auront pas accès à l’électricité hors réseau d’ici l’horizon 2030», rassure Niyibizi MBanzabigwi, chef d’équipe PFM

Parmi les 19 pays du projet, 11 sont éligibles, accès aux sources de financement du PFM, «Pour les pays qui ne sont pas éligibles, il y’aura surtout, l’octroi des lignes de crédit pour les banques commerciales afin qu’elles puissent appuyer le secteur privé pour la croissance des PME où d’autres Entreprises locales afin de disponibilité de matériels où des Equipements solaires hors réseau pour les populations qui n’auront pas accès à l’électricité hors réseau dici l’horizon 2023», a précisé Niyibizi MBanzabigwi, chef d’équipe PFM

 

 

Deux appels à candidatures seront ouverts en Avril et Septembre 2024 dans les 19 pays membres du projet afin de soutenir et de promouvoir les initiatives visant à accélérer l’accès des populations à l’Énergie hors réseau. Les montants des subventions prévus varient entre 25000 à 250 000 Dollars US (15 à 150 Millions de FCFA).

 

Le projet régional d’Accès à l’électricité hors réseau (ROGEAP) établi par la CEDEAO en partenariat avec la Banque Ouest Africain de Développement (BOAD)a officiellement démarré ses activités en Avril 2022.

 

Le projet a été lancé au niveau régional en octobre 2023 à Praia au Cap Vert avec pour objectif d’accroître la facilité d’accès à l’électricité dans les 19 pays de l’espace CEDEAO et du Sahel en utilisant une technologie solaire moderne et une autonomie à travers une approche régionale harmonisée.

 

D’ores et déjà, le Benin a abrité l’atelier National de sensibilisation et de renforcement des capacités des acteurs sur les normes régionales pour les produits solaires photovoltaïques hors réseau.

 

Agence d’information du Burkina

Source: echosmedias.org

 

Appel de sénateurs américains démocrates pour un Etat palestinien

Appel de sénateurs américains démocrates pour un Etat palestinien

Washington, États-Unis

Plus du tiers des membres démocrates du Sénat américain ont appelé mercredi le président Joe Biden à pousser davantage à la création d’un Etat palestinien, au moment où Washington affiche de plus en plus son impatience vis-à-vis de son proche partenaire israélien.

Cette initiative intervient quelques jours après le discours surprise du chef des sénateurs démocrates au Sénat, Chuck Schumer, appelant à de nouvelles élections en Israël et critiquant ouvertement le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour sa gestion de la guerre contre le Hamas à Gaza.

La crise au Moyen-Orient « a atteint un point critique » qui demande à ce que les Etats-Unis fassent plus que seulement « faciliter » les discussions entre Israéliens et Palestiniens, écrivent dans une lettre ouverte les 19 sénateurs menés par Tom Carper, partenaire politique de Joe Biden depuis des années.

« Nous demandons ainsi à l’administration Biden de rapidement mettre en place et rendre public un plan solide détaillant les mesures nécessaires » à la création d’un Etat palestinien en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, ajoutent-ils.

Mais cet Etat devrait, selon eux, être « non militaire », reconnaître Israël et rejeter le Hamas, le mouvement palestinien islamiste qui a mené l’attaque sanglante sur le sol israélien le 7 octobre, entraînant la mort d’au moins 1.160 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de sources officielles israéliennes.

Depuis, Israël a promis d’anéantir le Hamas avec une offensive qui a provoqué un désastre humanitaire, faisant jusqu’à présent près de 32.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans le territoire assiégé.

L’impact de cette offensive sur les civils, notamment une famine imminente, gêne l’administration Biden, premier soutien d’Israël, sur fond de critiques d’une partie des démocrates.

Si Joe Biden et son chef de la diplomatie Antony Blinken disent soutenir la « solution à deux Etats », leurs propos en sont restés à des déclarations d’intention.

Et Benjamin Netanyahu, à la tête d’un gouvernement comptant plusieurs ministres d’extrême droite, s’y oppose catégoriquement.

sct/ube/aem

© Agence France-Presse

Arabie Saoudite : La Conférence internationale des sectes islamiques passe en revue les initiatives pratiques visant à rapprocher les visions entre les adeptes des sectes

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Arabie Saoudite : La Conférence internationale des sectes islamiques passe en revue les initiatives pratiques visant à rapprocher les visions entre les adeptes des sectes

Ouagadougou, 20 mars 2024 (AIB)-Les participants à la conférence internationale intitulée «Construire des ponts entre les sectes islamiques», organisée par la Ligue musulmane mondiale à La Mecque Al-Mukarramah, ont souligné l’importance de consolider les liens entre les peuples de la Nation islamique et anéantissant les appels à la division, semant la discorde et déformant l’image de l’Islam et des musulmans.

Le secrétaire général de l’Association des universités islamiques, Dr. Sami Al-Sharif, a expliqué que la conférence arrive à un moment important, notant que le thème de la conférence a été choisi parce que le monde islamique traverse de sérieux défis en raison de la distorsion des l’image de l’Islam et des musulmans.

Il a souligné que cette image nécessite d’établir des ponts avec l’Occident et avec l’autre pour corriger l’image des musulmans, soulignant les efforts entrepris par la Ligue musulmane mondiale représentée dans de nombreuses initiatives visant à établir des ponts de coopération et de compréhension entre l’Orient et l’Occident.

Il a déclaré que cette conférence est importante car elle rassemble des sectes de différents principes islamiques. Elle vise à revenir à la vérité et établir de véritables ponts pour présenter la juste image de l’Islam, créés par Dieu, qui adore un seul Seigneur, croit en un seul Prophète, lit un seul Coran et se tourne vers une seule Qiblah. Selon lui, il doit y avoir une seule position et une unification des idées et des visions pour faire face au danger.

Le secrétaire général de la Société centrale Ahl al-Hadith au Pakistan et membre du Sénat pakistanais, le Dr Abdul Karim Bakhsh, a confirmé que la conférence avait lieu à un moment important et que la nation islamique avait cruellement besoin d’unité dans les rangs islamiques.

Il a exprimé ses remerciements au gouvernement du Royaume d’Arabie Saoudite pour avoir organisé cette conférence à côté de la Sainte Maison de Dieu, au cours de laquelle il a discuté de plusieurs raisons des différences existantes entre les sectes islamiques et a avancé un certain nombre de suggestions pour résoudre ces différences, soulignant en même temps le besoin urgent d’unifier les rangs islamiques à l’heure actuelle.

Pour sa part, le secrétaire général de la Maison du savoir de l’Imam Al-Khoei à Najaf, Jawad Al-Khoei, a déclaré que cette occasion est conforme à l’honneur du temps du mois sacré du Ramadan et au caractère sacré du lieu car dira-t-il, la Mecque, est un facteur très important pour unir les cœurs et unir les musulmans.
Il a déclaré : «nous sommes, grâce à Dieu Tout-Puissant, les fondements de notre religion, un et nous partageons tous le monothéisme, la prophétie et les deux témoignages».

Il a salué le rôle pionnier joué par la Ligue musulmane mondiale dans le passé et le présent et ses efforts constants pour rassembler et réunir les érudits musulmans, en particulier dans la période difficile actuelle, où les musulmans doivent se présenter devant le monde et démontrer leur force, leur unité et la cohésion afin d’être la meilleure nation jamais créée pour son peuple.

À son tour, un membre du Conseil des sages musulmans, Ali Muhammad Al-Amin, a souligné que ces circonstances sont survenues dans le but d’unir davantage la parole de la nation et la solidarité entre eux pour faire face aux conspirations qui contribuent à semer la division au sein du peuple.

La conférence internationale a également examiné «Construire des ponts entre les sectes islamiques» à travers ses sessions intitulées «Initiatives pratiques pour rapprocher les points de vue des adeptes des sectes», organisées par la Ligue musulmane mondiale. La session était présidée par le président de l’Université d’Alexandrie de la République arabe d’Égypte, le Dr Abdulaziz Qansuh.

Le président de l’Université de Pattani en Thaïlande, le Dr Ismail Lutfi Javakia, a expliqué que la différence entre les savants de la nation existe depuis l’époque des Compagnons et des Salaf et fait partie de la nature humaine.

Dr Javakia a souligné que toutes les sectes peuvent accueillir favorablement la loi islamique et ses dispositions, car le bon sens est compatible avec la méthodologie et la modération.

Il a relevé l’importance de l’unité de la nation qui ouvre les portes de la coopération et de la miséricorde, soulignant ce qui caractérise le pays des Deux Saintes Mosquées en termes de modération en place et d’approche en unissant les rangs de la nation islamique, y compris cette conférence et ses résultats de chartes et de recommandations.

Le Secrétaire général du Sommet islamique au Liban, le Secrétaire général du Comité national du dialogue islamo-chrétien et le Secrétaire général de l’équipe arabe pour le dialogue islamo-chrétien au Liban, Dr. Muhammad bin Nimr Al-Sammak, a noté les mesures pratiques prises par la Ligue musulmane mondiale pour rassembler l’unité des musulmans dans le but de créer une culture accommodante qui respecte le pluralisme et la diversité dans la société.

Parallèlement, Son Excellence le Sous-Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique pour les affaires économiques en Ouganda, Dr. Ahmed Kawesa Ssengendu, a souligné que la solidarité entre musulmans est le meilleur moyen de progresser, de prospérer et d’avancer sur la voie du succès.

D’autre part, le président exécutif du Conseil suprême des chercheurs philippins pour la paix et le développement, le Dr Abdul Hannan Magarang Tagoe, a affirmé dans son discours que l’Islam est une religion de paix et respecte l’humanité en tant que création de Dieu Tout-Puissant.

Il a poursuivi que cette diversité enrichit la vie sur Terre, car chaque individu possède des compétences uniques qu’il peut utiliser pour construire la société et servir l’humanité, indiquant que la diversité des talents et des compétences conduisent à se compléter et à parvenir à la prospérité et au progrès de l’humanité en général.

Il a souligné la nécessité de respecter la diversité humaine, d’œuvrer à promouvoir une culture de respect et de tolérance entre les peuples, d’utiliser les compétences pour construire une société où prévalent la justice et la paix, et de reconnaître que chaque être humain a une valeur inestimable qui contribuera à créer un monde plus humain et solidaire.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA/SPA

Coopération multilatérale : le Représentant de la FAO en fin de mission au Burkina Faso chez le chef de la diplomatie Burkinabè

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Coopération multilatérale : le Représentant de la FAO en fin de mission au Burkina Faso chez le chef de la diplomatie Burkinabè

Ouagadougou, 20 mars 2024 (AIB)-Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a reçu dans l’après-midi du mardi 19 mars, monsieur Dauda Sau, Représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en fin de mission au Burkina Faso.

Après près de cinq années passées au pays des Hommes intègres et admis à faire valoir ses droits à la retraite, le Représentant résident de la FAO est venu dire aurevoir au chef de la diplomatie burkinabè, et échanger avec lui sur les actions menées par sa structure en tandem avec le gouvernement burkinabè, pour le développement du secteur rural, à travers l’accompagnement des populations pour leur résilience, surtout dans un contexte de lutte contre l’insécurité.

«Notre assistance humanitaire pour relever les populations et les accompagner à produire les besoins alimentaires et gagner des revenus, se chiffre à plus de cinq cent mille personnes par an. C’est une contribution très remarquable», a précisé M. Dauda Sau.
De l’avis du représentant de la FAO, sa structure a également travaillé avec les autorités burkinabè dans le sens de ne pas oublier l’aspect du développement.

Aussi, un plan d’investissement structurant dans le secteur agro-alimentaire pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire a été mis en place par les deux parties.

Dans le domaine de la mobilisation des ressources, la FAO a contribué de façon significative en mobilisant 87,5 pour cent des 93 millions de dollars, soit plus de 56 milliards de francs CFA ciblés pour le compte du cadre de promotion Pays.

«Nous sommes en train de finaliser le cadre de promotion Pays intérimaire 2023-2025, avec un budget de 57 millions de dollars soit plus de 34 milliards de francs CFA, et un quart de ces ressources est déjà mobilisé. De plus, de nouveaux projets seront lancés bientôt», soutient le représentant de la FAO.

Il dit repartir satisfait de sa mission au Burkina Faso, avec tout le vœu que ce pays retrouve la paix et la stabilité.

De son coté, Karamoko Jean Marie Traoré a souhaité une belle et paisible retraite au représentant de la FAO, tout en lui exprimant la gratitude du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur pour la bonne collaboration avec cette institution onusienne.

Une collaboration qu’il souhaite voir se poursuivre à travers des actions de renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations burkinabè.
Agence d’information du Burkina
WIS

Pour Moscou, la normalisation au Sahel exige le soutien du Burkina Faso, du Mali et du Niger

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Pour Moscou, la normalisation au Sahel exige le soutien du Burkina Faso, du Mali et du Niger

Ouagadougou, 20 mars (AIB/TASS) – Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, qui a eu des consultations avec le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), Leonardo Santos Simao, a constaté que la normalisation dans la région sahélo-saharienne passait par le soutien international du Burkina Faso, du Mali et du Niger, indique le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
«L’attention de Leonardo Santos Simao a été particulièrement attirée sur le fait qu’une normalisation durable dans la région sahélo-saharienne nécessite un soutien international consolidé du Burkina Faso, du Mali et du Niger, qui se trouvent à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme transafricain et qui défendent leur propre souveraineté».
Les interlocuteurs ont procédé à un échange de vues sur la situation en Afrique de l’Ouest et au Sahel «en mettant l’accent sur les défis humanitaires, sociaux et économiques, sur les migrations incontrôlées, le manque de ressources nécessaires au développement, les processus d’intégration, y compris les activités de la Cédéao [Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest] et de l’Alliance des États du Sahel [AES]».
Ils ont en outre passé en revue les travaux de l’Unowas visant à renforcer la stabilité, élever le niveau de confiance et répondre à une large gamme de problèmes en Afrique de l’Ouest et au Sahel. «Moscou a exprimé son soutien aux efforts du Bureau et a déclaré important de les déployer de manière neutre et constructive dans l’intérêt de tous les pays de la région», ajoute le communiqué.
Agence d’Information du Burkina

Mouhoun/Infrastructures éducatives : Des classes préfabriquées pour pallier l’urgence

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Mouhoun/Infrastructures éducatives : Des classes préfabriquées pour pallier l’urgence

Dédougou, (AIB)-Dans le cadre de trouver une solution à l’offre éducative dans un contexte de crise sécuritaire, le Ministère en charge de l’Education nationale, a entrepris la construction de classes préfabriquées. Une visite terrain a été effectuée le mercredi 13 mars 2024 dans deux établissements bénéficiaires de ces infrastructures de la ville de Dédougou, pour un constat.

 Dans la région de la Boucle du Mouhoun, plusieurs établissements bénéficient de des classes préfabriquées qui viennent résorber le déficit.

Une visite terrain a été effectuée le mercredi 13 mars 2024 dans deux établissements bénéficiaires de ces infrastructures de la ville de Dédougou, pour un constat.

C’est un lot de quatre salles de classes qui trônent fièrement au Lycée communal et au CEG des écoles Amitié de Dédougou.

Ces salles de classes préfabriquées, d’une architecture qui attire tout visiteur, viennent augmenter les capacités d’accueil de ces établissements et constitue une fierté pour leurs premiers responsables.

« Nous avons bénéficié de belles salles de classes confortables qui viennent soulager le problème de salles surtout que l’établissement accueille d’autres établissements déplacés », a indiqué le Proviseur du Lycée communal de Dédougou, Ousmane Ouédraogo.

Pour la directrice du CEG des écoles Amitié, Esther Coulibaly, elle a salué la construction de ces salles de classes dans son établissement. « Ces salles préfabriquées sont les bienvenues car elles permettront de résoudre les problèmes d’infrastructures scolaires. Ce sont des salles de classes qui sont jolies et offrent un bon confort », a-t-elle expliqué.

Selon les équipes de construction, il y a quelques travaux à savoir l’électrification, l’équipement et quelques retouches à faire avant la remise officielle des clés aux établissements.

Il faut noter que le CEG des écoles amitié souffre du manque d’électricité d’où le plaidoyer de sa directrice pour un raccordement au réseau de la SONABEL.

 Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Burkina/Slam : « De toutes les couleurs », première sortie audiovisuelle, le 13 avril prochain, de l’artiste Hadji Kabré

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Burkina/Slam : « De toutes les couleurs », première sortie audiovisuelle, le 13 avril prochain, de l’artiste Hadji Kabré

Ouagadougou, 20 mars 2024 (AIB) – La slameuse burkinabè Hadjaratou Kabré alias Hadji Kabré diffusera le 13 avril  2024,  sur Youtube, le clip de son single, « De toutes les couleurs », a-t-on appris mercredi de sources proches de l’artiste. 

Ce single fait valoir la diversité de couleurs et des émotions. « Ce voyage sonore dépeint les nuances de l’art des scènes. Chacun de nous a sa couleur »s’exprime Hadji Kabré, ajoutant que « nous avons peint chacun une toile, une étoile vivante encrée en nous avec des teintes les plus riches et les plus sordides ».

Le son fait cogiter et plonge le mélomane dans une remise en cause de soi avec pour leitmotive, la défense de la mère patrie. « De la couleur rouge passion au bleu à la couleur noire macabre du jaune rire au cœur blanc ».

« Quelle est ta couleur dans cette société si tu dois repeindre le Burkina Faso en rouge jaune vert ! », s’exclame Hadji Kabré », se questionnant, « Es-tu un stigmate haineux ou un fanatique ? », « Un patriote ou un apatride sans frontière ? », « Es-tu acteur ou spectateur? », « Quelle est ta couleur ? ».

Chacun devra, dans ce voyage sonore, répondre à ces questionnements interpellateurs.

Slameuse depuis 2019 Hadji Kabré est depuis 1 an, animatrice dans le showbiz, communément appelé DJ (disc-jockey). Elle est également étudiante et a une licence en droit.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Lutte contre les maladies non transmissibles : Les agents de santé du district sanitaire de Boussé outillés

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 Lutte contre les maladies non transmissibles : Les agents de santé du district sanitaire de Boussé outillés

 Boussé, (AIB)- Le personnel soignant du district sanitaire de Boussé a bénéficié du 5 au 7 mars 2024, d’un renforcement de capacité sur la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles, dont les principales sont les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires et les maladies pulmonaires chroniques.

 Organisé par le Ministère de la santé et de l’hygiène publique en collaboration avec l’ONG PATH, cette activité qui se déroule du 5 au 7 mars 2024, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du WHOPEN, une stratégie préconisée par l’OMS pour faciliter la prise en charge des maladies non transmissibles dans les formations sanitaires périphériques.

Selon le ministère en charge de la santé et de de l’hygiène publique, une personne sur quatre souffre d’une maladie non transmissible et elles sont la cause de sept (07) décès dits prématurés sur dix (10) à l’échelle mondiale.

Au Burkina Faso, elles constituent également un défi pour le système de santé. Aussi, les autorités sanitaires du pays ont initié l’application du WHOPEN depuis le niveau CSPS afin de rapprocher davantage les opportunités prise en charge de ces maladies aux populations.

Pour le facilitateur, Dr Sibiri Kaboré, cette approche vise à réduire d’un tiers la mortalité prématurée due MNT, de promouvoir ainsi le bien-être des populations.

« L’atelier de Boussé va consister à renforcer les capacités des structures sanitaires de proximité dans la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies non transmissibles dont les principales sont les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies pulmonaires chroniques », a-t-il dit.

L’équipe cadre, les sages-femmes et les infirmiers chefs de poste du district ont revisité leurs pratiques à la lumière de l’évolution des connaissances sur ces pathologies à travers des modules sur l’éducation à la santé, les conseils sur les comportements sains, l’épidémiologie et le diagnostic.

Mais aussi sur les aspects tels que le protocole de prise en charge du diabète et l’hypertension artériel au niveau périphérique.

Ils ont également procédé à des exercices pratiques de mesures de tension, de la glycémie capillaire et d’évaluation des risques.

Il faut noter que chaque CSPS a bénéficié d’une dotation composée d’un tensiomètre, d’un glucomètre et des bandelettes.

La médecin chef du district sanitaire, Adeline Salou/Dabiré, a traduit sa gratitude à l’endroit des autoritaires de son ministère et aux partenaires pour le choix porté sur son district a cette phase pilote du projet.

Elle a en outre salué la pertinence de cette approche dont l’application va soulager les patients situés dans les localités éloignées.

« Ceux-ci auront la possibilité de se faire suivre sur place, toute chose qui va contribuer à réduire la survenue d’éventuelles complications », a-t-elle ajouté.

Adeline Salou/Dabiré les a invité au partage des connaissances avec leurs collègues, de à leur retour au poste.

Agence d’information du Burkina

 DB/hb/yo

 

 

 

Burkina : Le CEMGN s’enquiert des préoccupations du détachement de gendarmerie du pont Nakambé

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Burkina : Le CEMGN s’enquiert des préoccupations du détachement de gendarmerie du pont Nakambé

Ouagadougou, 19 mars 2024 (AIB) – Le Chef d’Etat-Major de la gendarmerie nationale (CEMGN), le Colonel Natama Kouagri, a rendu visite lundi au détachement de la gendarmerie du pont Nakambé afin de s’enquérir de leurs préoccupations et les rassurer que le commandement est à pied d’œuvre pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

L’objectif de cette visite était pour le CEMGN de constater de visu les conditions de vie et de travail des gendarmes de ce détachement et de s’enquérir de leurs préoccupations.
Les pandores ont reçu l’assurance que le commandement est à pied d’œuvre pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, indique les services de communication de l’institution.

Le Chef d’Etat-Major de la Gendarmerie nationale avait à ses côtés le Commandant de la Première Légion de Gendarmerie, le Lieutenant-Colonel Tago K.F. Théophile, ainsi que d’autres responsables de la chaine de commandement intermédiaire.
Ce fut l’occasion pour le premier responsable de la Gendarmerie de partager un repas fraternel avec ses hommes, conclu la source.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Kénédougou/PDS de la commune de Banzon : Sié  Poda installé dans ses nouvelles fonctions

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Kénédougou/PDS de la commune de Banzon : Sié  Poda installé dans ses nouvelles fonctions

Orodara, (AIB)-Le Secrétaire général de la province du Kénédougou,   Bassama Ko, a officiellement installé, le vendredi 15 Mars 2024, Sié  Poda, dans ses nouvelles fonctions de préfet et président de la délégation spéciale de la commune rurale de Banzon.

Nommé en Conseil  des Ministres lors de sa séance du  28 Février 2024, le secrétaire administratif, Sié Poda, a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions de préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Banzon, le vendredi 15 mars  2024, par le  Secrétaire général de la province du Kénédougou,  Bassama Ko.

La cérémonie d’installation a connu la  présence des chefs de services, des notables coutumiers et religieux, des responsables d’associations de jeunes et de femmes.

Le nouveau PDS de la commune de Banzon, a dit mesurer l’immensité  de la mission à lui confiée et compte sur le concours des filles et fils de ladite commune pour y parvenir.

A son tour, le PDS sorti, Gambo Konkobo, a adressé ses sincères remerciements à tous ceux qui l’ont soutenu d’une manière ou d’une  autre lors de son séjour à Banzon.

Le Secrétaire général de la province du Kénédougou, Bassama Ko, a prodigué des conseils au PDS sorti  et entré et  leur a souhaité bon vent dans leurs nouvelles fonctions respectives.

Agence d’information du Burkina.

AK/hb/yo

Cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins : Plus de 44 milliards F CFA investis en 2023 dans la région

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Cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins : Plus de 44 milliards F CFA investis en 2023 dans la région

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins a tenu le 18 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, sa première session ordinaire de l’année en cours. Les membres ont examiné le rapport régional de performance annuelle 2023 de la politique nationale de développement et le plan d’action pour la stabilisation et le développement régional révisé des Hauts-Bassins.

Le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) est le référentiel pour les interventions de l’État et de ses partenaires en matière de développement.

Ce document prend en compte les priorités locales de développement en cohérence avec la Politique nationale de développement.

Les membres  du Cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins ont au cours de leur première session de l’année 2024 tenu le 18 mars,  examiné la mise en œuvre du PA-SD au cours de l’année 2023.

Ainsi, Il ressort du bilan du PA-SD que la région des Hauts-Bassins a obtenu au total, 40 produits entièrement réalisés sur 175 107 produits ont été partiellement réalisés.

Le taux d’exécution physique global de l’ensemble des produits est estimé à 69,02%.

Ces actions du PA-SD sont orientées entre autres  dans la lutte contre le terrorisme, l’amélioration de la gouvernance, la réconciliation nationale ou la cohésion sociale.

Quant au taux financier, il s’établit à 70,68% correspondant à un montant 44 729 620 682FCFA réalisés sur une prévision de 63 285 604 374 FCFA.

Un bilan qui, selon le directeur régional de l’économie et de la  planification des Hauts-Bassins, Moussa Zongo, reste satisfaisant au regard du contexte difficile dans lequel le PA-SD a été exécuté en 2023.

Ce contexte, a révélé M. Zongo, est caractérisé par des crises sanitaire et sécuritaire et par des tensions inflationnistes concernant les produits de grande consommation.

En espérant une atténuation de ces difficultés en 2024, le Plan d’action pour la stabilisation et le développement  prévoit pour cette année 145 produits pour un cout total de près de 39 milliards de FCFA.

La priorité, a souligné le directeur régional de l’économie et de la planification, sera accordée aux questions sécuritaires, à l’agriculture, à l’élevage et à la cohésion sociale.

De 2024 à 2026, le PA-SD révisé pour prendre en compte cette période prévoit 147 produits pour une enveloppe globale de  plus de 43 milliards de FCFA.

Ce Plan d’action révisé permet d’avoir un regard sur les actions programmées sur ce laps de temps et au cas échéant revisiter les défis majeurs de la région au regard des priorités du moment.

Outre  le Plan d’action pour la stabilisation et le développement, le cadre régional de dialogue des Hauts-Bassins a examiné et adopté  le rapport régional de performance annuelle 2023 de la Politique nationale de développement.

Le rapport régional de performance fait le bilan de la mise en œuvre de la Politique nationale de développement au cours de l’année 2023. C’est un rapport qui permet de situer sur les performances atteintes au niveau de la région au 31 décembre 2023.

La gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, qui a présidé la session, a salué les multiples efforts consentis par les différents acteurs en vue d’accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre de la Politique nationale de développement.

« Cette mobilisation traduit, sans nul doute, votre engagement et votre détermination à promouvoir le développement local pour l’épanouissement et le bien-être de nos populations », a affirmé Mariama Konaté.

Agence d’information du Burkina

AD-BS/hb/yo

Communications électroniques et Postes : L’ARCEP échange avec les acteurs judiciaires

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Communications électroniques et Postes : L’ARCEP échange avec les acteurs judiciaires

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) organise du  18 au 22 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, ses journées d’échanges avec les magistrats et agents. Ces échanges portent sur la règlementation et la régulation des secteurs des communications électroniques et des postes.

Des magistrats et des acteurs de l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE) sont en conclave avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) durant cinq jours.

C’est à l’occasion de ses journées annuelles d’échanges, la 7e édition du genre, avec ces acteurs qui se tiennent du 18 au 22 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.

Selon la présidente du Comité d’organisation des journées, Lamoussa Tetegan,  par ailleurs directrice des affaires juridiques de l’ARCEP, les participants sont au nombre d’une cinquantaine dont 44 magistrats venus de tout le pays et deux représentants de l’AJE.

Ce fera au total, a-t-elle poursuivi, 480 magistrats à avoir bénéficié de ces journées d’échanges sur l’ensemble des 7 éditions.

Pour Lamoussa Tetegan les journées se veulent une tribune à travers laquelle les acteurs exposent leurs méthodes de travail et les difficultés qu’ils rencontrent de part et d’autre.

Les objectifs poursuivis à travers ces journées sont entre autres, aux dires de la présidente du comité d’organisation, de disponibiliser et faire connaitre la règlementation sur les secteurs régulés, de faciliter la compréhension sur le fonctionnement des réseaux et la collecte des preuves numériques dans le cadre de la poursuite des infractions.

Il est prévu le développement de plusieurs thématiques au cours des journées. Il s’agit entre autres, de communications sur le cade juridique et institutionnel des communications électroniques et des postes au Burkina Faso, sur les missions, les attributions  et les domaines de compétences de l’ARCEP, sur les fondamentaux des réseaux de communications électroniques et sur les rayonnements non ionisants.

La cérémonie d’ouverture des travaux a eu lieu sous la présidence du conseiller technique du Secrétaire exécutif (SE) de l’ARCEP, représenté par Serge Roland Sanou.

L’ensemble des sessions au fil des éditions, avec ces acteurs du monde judiciaire, a fait savoir M. Sanou, a été bénéfique pour l’ARCEP.

«  Ils nous ont apporté des contributions très appréciables sur la régulation et l’interprétation de la réglementation applicable aux communications électroniques et à la poste », a-t-il dit.

De la première édition en 2017 à la présente, à, ses dires, l’ambition de l’autorité reste la même, favoriser des échanges sur les spécificités des secteurs régulés en vue d’une régulation qui prenne en compte les intérêts de toutes les parties prenantes.

Pour Serge Roland Sanou, il est nécessaire que les attributions de l’ARCEP liées à la règlementation fassent l’objet d’échanges avec les magistrats. Cela, afin d’aider à prendre de meilleures décisions dans les secteurs régulés.

L’ARCEP, a insisté le représentant du SE, attend beaucoup de ces journées et a mis tous les ingrédients pour qu’elles tiennent leurs promesses.

La Directrice générale (DG) de l’Administration judiciaire, représentant du Secrétaire général du ministère en charge de la justice, Augustine Denise Bado, a salué à sa juste valeur l’initiative des journées.

Des journées qui, a-t-elle laissé entendre, ont toujours été des occasions du donner et recevoir entre les différents acteurs, et au cours desquelles des interactions se nouent pour l’efficacité des actions sectorielles et globales.

« Au fil des ans les journées contribuent à la qualité de l’offre du service public de la justice dans un secteur d’activités jadis méconnu », s’est-elle félicitée.

Elle s’est réjouie du fait que les journées aient permis de créer un cadre de discussions directes entre les acteurs judiciaires et les opérateurs des télécommunications.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

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