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L’Eglise de France et des soignants indignés par le projet sur l’ »aide à mourir »

L’Eglise de France et des soignants indignés par le projet sur l' »aide à mourir »

Ouagadougou, (AIB)-Des associations de soignants et l’Eglise de France ont vivement critiqué le lundi 11 mars 2024 le projet de loi sur « l’aide à mourir » présenté par le président Emmanuel Macron, des soignants évoquant un projet « qui va à l’encontre des valeurs du soin » et l’Eglise « une tromperie ».

« Appeler +loi de fraternité+ un texte qui ouvre à la fois le suicide assisté et l’euthanasie est une tromperie. Une telle loi, quoi qu’on veuille, infléchira tout notre système de santé vers la mort comme solution », déclare le président de la Conférence des évêques de France, Eric de Moulins-Beaufort, dans le quotidien catholique La Croix.

« Une très mauvaise surprise », a abondé Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre, sur la radio France Inter. « Il y a quelque chose d’incompréhensible, et la dissimulation, derrière un terme de fraternité, de l’absence de fraternité », selon cet évêque.

« Ce qui me frappe, c’est qu’on a l’impression que dans la +start-up nation+, les personnes non productives n’ont plus le droit de cité », a déploré Mgr Rougé.

« C’est avec consternation, colère et tristesse que les soignants réunis au sein du collectif sur la fin de vie ont pris connaissance de l’interview du président », ont réagi de leur côté plusieurs associations de soignants dans un communiqué.

« Avec une grande violence, le chef de l’État annonce un système bien éloigné des besoins des patients et des réalités quotidiennes des soignants, avec en perspective de graves conséquences sur la relation de soin », ajoutent-ils.

Pour eux, « mourir dans la dignité est une demande bien légitime, mais c’est précisément la mission des soins palliatifs notoirement sous-dotés » en France.

Après de longs mois de réflexion et plusieurs reports, Emmanuel Macron a dévoilé son « modèle français de la fin de vie »: une « aide à mourir » qui doit permettre à certains patients, selon des « conditions strictes », de recevoir une « substance létale ».

Les patients majeurs, « capables d’un discernement plein et entier », atteints d’une « maladie incurable » avec « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » et subissant des souffrances « réfractaires » (ne pouvant être soulagées) pourront « demander à pouvoir être aidés afin de mourir », a dit le chef de l’Etat.

Les mineurs et les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives qui altèrent le discernement, comme Alzheimer, en seront donc exclus.

Le processus parlementaire s’annonce long et l’aboutissement n’interviendra probablement pas avant 2025.

Anticipant les critiques, le président a aussi annoncé un renforcement des soins palliatifs, avec un milliard d’euros supplémentaires pour ce secteur sur dix ans.

Agence d’Information du Burkina

Source:AFP

Burkina/Islam : 26 personnes dont 12 femmes achèvent la lecture du saint Coran à Djikofè

Burkina-Religion-Islam-Promotion

Burkina/Islam : 26 personnes dont 12 femmes achèvent la lecture du saint Coran à Djikofè

Ouagadougou 10 mars 2024(AIB)-L’association Neymatoulahi a organisé dimanche à Djikofè, dans l’arrondissement n°11 de la ville de Ouagadougou, une cérémonie de lecture du saint Coran, marquant la fin de plusieurs années  de formation  au profit de 26  apprenants dont 12 femmes.

L’association Neymatoulahi de Djikofè est basée au secteur n°47 dans l’arrondissement 11 de la ville de Ouagadougou. Ce Dimanche 10 mars 2024, elle  a initié une cérémonie de lecture du saint Coran, à l’endroit de 26 apprenants dont 12 filles, en fin de formation.

L’évènement a été placé sous l’autorité spirituelle du Cheick et président du Conseil supérieur des Oulémas, Mahamadou Bandé avec le parrainage du président directeur général (PDG) de la société MOUN- SARL, Ablassé Sawadogo.

Le co-parrain de la cérémonie, Assami Bonkoungou, s’est dit très ému du fait que les femmes s’intéressent à la lecture du saint Coran. M. Bonkoungou a saisi l’occasion pour encourager  le maître coranique, Cheick Issaka Ouédraogo, dans sa marche de  promotion  de l’Islam.

« J’encourage le cheick Issaka Ouédraogo, d’avoir initié des enseignements islamiques pour les femmes  afin qu’elles puissent connaitre le bon Dieu  », a-t-il confié tout en se réjouissant de la grande mobilisation autour de l’activité.

Le co-parrain Bonkoungou a traduit également toute sa disponibilité  à soutenir toute  initiative qui concourant à l’apprentissage de l’Islam au Burkina Faso.

« Ce qu’on cherche aujourd’hui demeure le superficiel, mais nous recherchons tous l’au-delà et même les actes qui nous posons ici rentre le cadre de l’au- delà », a-t-il soutenu.

Le maître coranique et président de l’association Neymatoulahi, cheick Issaka Ouédraogo s’est dit heureux du fait que les apprenants ont achevé leur formation en beauté.

Cheick Ouédraogo a fait remarquer que les 26 apprenants dont 12 femmes qui ont passé au moins cinq ans avec lui, dans la lecture du coran.

Il a aussi fait savoir que des difficultés ont existé dans l’apprentissage  mais qu’avec l’aide du Créateur, la formation s’est bien achevée.

« Aujourd’hui constitue un grand jour pour nous. Nous sommes très contents. Nous sommes au terme de l’apprentissage du saint Coran et cela constitue une fierté », s’est réjoui le guide.

L’apprenante Zara Compaoré dit avoir passer 7 ans avec son maître  coranique, cheick Issaka Ouédraogo et s’est dite satisfaite du fait qu’elle ait pu acquérir des connaissances en Islam.

Elle a félicité cheick Ouédraogo pour le travail abattu tout au long de leur formation.

Même son de cloche pour l’apprenant, Adama Ouédraogo qui soutient avoir passer au moins 3 ans avec son maître dans l’apprentissage du coran.

« Je remercie le bon Dieu qui m’a permis de terminer mon apprentissage», a renchéri M. Ouédraogo.

Notons que cette cérémonie de lecture du saint coran avait comme marraine Bibata  Tapsoba.

Agence d’information du Burkina

 NO/ata

 

Nahouri/8 mars 2024 : Les femmes de la commune de Guiaro solidaires des FDS et VDP

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Nahouri/8 mars 2024 : Les femmes de la commune de Guiaro solidaires des FDS et VDP

Pô, (AIB)- La Coordination départementale des femmes de la commune de Guiaro, localité située à une trentaine de km à l’Ouest de la ville de Pô, a organisé le 08 mars 2024 à Guiaro, une journée de salubrité au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de ladite commune et remis des dons en nature et en espèces au FDS et VDP, dans le cadre de la commémoration du 08 mars 2024.

La Coordination départementale des femmes de la commune de Guiaro, localité située à une trentaine de km à l’Ouest de la ville de Pô, a organisé le 08 mars 2024, une journée de salubrité au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de ladite commune.

A l’issue de cette activité, les femmes ont remis des dons en natures et en espèces au Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de Guiaro.

Le don est composé de 04 sacs de riz de 25kg, un bidon d’huile de 20 litres et une somme de 41 800 F CFA pour l’achat des condiments.

« Par ce geste, la coordination départementale des femmes de Guiaro   a répondu à l’appel des plus hautes autorités du pays de contribuer à l’effort de guerre  en soutenant les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national», a indiqué la coordonnatrice, Mariama Idogo.

Elle a ajouté que la journée de salubrité vise à rendre le cadre du CSPS propre et hygiénique afin de permettre aux agents de santé et aux malades d’être dans un environnement sain.

Mme Idogo a profité de cette occasion pour inviter chaque fille et fils de façon individuelle et collective à marquer sa solidarité et son soutien envers les forces combattantes.

La   présidente de la délégation spéciale de Guiaro, Monique Bazié, a salué l’initiative de la coordination.

Elle a invité les autres associations à accompagner cette chaine de solidarité envers les FDS et VDP qui ont laissé leurs familles pour défendre la patrie.

« Les autorités coutumières et religieuses sont venues soutenir les femmes et aussi bénir les forces combattantes engagées pour la défense de la patrie », a précisé le chef coutumier de Guiaro.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Namentenga : Du sport pour célébrer la 167e journée internationale de la femme

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Namentenga : Du sport pour célébrer la 167e journée internationale de la femme

Boulsa, (AIB)- La coordination provinciale des organisations féminines du Namentenga avec l’accompagnement des autorités provinciales et des parrains ont célébré  le vendredi 8 mars 2024   à Boulsa, la 167ejournée internationale des droits de la femme, à travers une course cycliste féminine et une finale de Maracana du haut-commissaire, Adama Conseiga. Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Blaise Ouédraogo a participé à cette célébration féminine placée  sous le thème« Entreprenariat communautaire, contributions des femmes ».

Lancée le 30 novembre 2023, le tournoi Maracana a connu son épilogue le 8 mars 2024 avec la victoire de la formation de l’association /ONG contre celle de la jeunesse par le score d’un but à 0. En cyclisme, Toukré Lallogo, pour avoir parcouru un circuit de3 km 2 fois en 22mn a surclassé les 13 autres cyclistes en compétition.

Selon la coordonnatrice provinciale des organisations féminines du Namentenga, Mme Taondyandé née Ouédraogo Clarisse,  le cyclisme a pour but de favoriser la cohésion sociale et la résilience des femmes, face au contexte sécuritaire difficile.

 Le haut-commissaire, Adama Conseiga a indiqué que  la situation de la femme du Namentenga est à l’image de la femme battante du Burkina.

 Pour  un épanouissement réel de « l’autre moitié du ciel », le premier responsable de la province du Namentenga a rappelé que  les femmes, en prélude à leur 7è forum qui se tiendra bientôt à Ouagadougou ont fait cas de trois principales  doléances.

Il s’agit pour elles, de la réhabilitation, de l’équipement de  la clôture de la maison de la femme de Boulsa, de  la création des crèches pour la prime enfance et des formations spécifiques au profit des femmes.                                        

Relativement au thème de l’année : « Entreprenariat communautaire, contributions de la femme », le haut-Commissaire a exhorté les femmes à se constituer en coopératives ou en unions.Conseiga a demandé aux femmes de prendre beaucoup d’actions, en vue de contribuer à la réalisation des projets de développement du gouvernement.

Il s’est dit également satisfait de l’organisation du 8 mars à Boulsa et des résultats engrangés sur le terrain au plan sécuritaire dans la province.

 Le gouverneur de la région du Centre-Nord, Blaise Ouédraogo, a pour sa part, rendu un hommage aux forces combattantes, au président d’honneur de la cérémonie,  le Naaba Sonré de Boulsa, aux parrains, Dieudonné Nonaba,  Mme Taondyandé née Ouédraogo Clarisse et à l’élu consulaire, El Hadj Karim Kormodo.


Ouédraogo a demandé à la population de sa région de rester  unie et solidaire pour son développement.

Agence d’information du Burkina

JBB/no/ata

 

 

Sissili : Des acteurs du foncier rural formés sur la nouvelle loi

Burkina-Sissili-Formation

Sissili : Des acteurs du foncier rural formés sur la nouvelle loi

Léo, (AIB)-La mairie de Léo, à travers le ministère en charge de l’administration, en partenariat avec le ministère en charge de l’Agriculture avec l’appui financier du programme de gestion des paysages communaux (PGPC/ Reed+) a initié du 4 au 7 mars 2024 à Léo, une session de formation sur la loi  034/2009  au bénéfice des membres des Commissions foncières villageoises (CFV) et les Conciliation foncière villageoise ( CCFV) de la commune urbaine de Léo. Les échanges ont porté sur la structuration et le fonctionnement de ces commissions.

Cette série de formation des membres des Commissions foncières villageoises (CFV) et de ceux des Commissions de conciliation foncière villageoise (CCFV) de la commune urbaine de Léo s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du processus de sécurisation foncière en milieu rural.

Selon les organisateurs, l’objectif visé à travers ces sessions de formation est de doter les membres des CFV et les CCFV des 19 villages de la commune urbaine de Léo, de rudiments nécessaires leur permettant de réussir efficacement leurs missions pour une gestion pacifique, équitable et durable des terres en milieu rural.

Ces membres ont au cours des échanges renforcé leurs capacités, à travers les différentes thématiques développées par le directeur des affaires foncières et domaniales au ministère en charge de l’Administration territoriale ,Ludovic Minoungou et celui de la législation du département en charge de l’Agriculture, Karim Diallo.

Il s’est agi de la loi 034/2009 portant régime foncier rural, ses innovations, sa structuration, son fonctionnement, les attributions des CFV et des CCFV, les procédures ainsi que les missions qui sont dévolues aux membres de ces instances locales.

Les participants ont également eu droit à des communications sur l’élaboration des chartes foncières locales et leur rôle dans la gestion du foncier au niveau de leurs villages respectifs. M. Minoungou s’est dit satisfait du fait que les participants ont bien assimilé le message lors  des sessions de formations.

Selon lui, beaucoup de préjugés sur l’attestation de possession foncière (APFR) et les limites des villages ont été aussi  levées.

« C’est un satisfecit pour nous d’avoir atteint l’objectif qui est de sensibiliser les différents membres de ces instances locales sur la bonne gouvernance foncière au niveau de leurs villages », s’est- il réjoui.

Ludovic Minoungou a invité les autorités communales à  mettre tout en œuvre pour rendre opérationnelle ces deux instances pour une mise en œuvre réussie de la mission à  eux confiée.

Le représentant du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Léo,  le secrétaire général de la mairie, Saïdou Ouédraogo a traduit toute sa reconnaissance au ministère en charge de l’Administration territoriale ainsi qu’au Programme de gestion des paysages communaux (PGPC/Reed+) pour leur  accompagnement.

Ouédraogo a rassuré que l’institutionnalisation des CFV et des CCFV permettra de responsabiliser les acteurs locaux mais également de les impliquer pour la gestion des crises foncières.

Le secrétaire général de la mairie de Léo a invité l’ensemble des participants à être des relais auprès de leurs communautés de base  pour mettre tout le monde au même niveau d’information.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

Nahouri : un chef VDP abat son grand frère et se donne la mort

Nahouri : un chef VDP abat son grand frère et se donne la mort

Pô, 11 mars 2024 (AIB) – Un chef VDP a abattu lundi, son grand frère avant de se donner la mort à Pounkouyan, localité située à une dizaine de km à l’est de la ville de Pô, pour des raisons non encore connues par l’AIB.

Le drame a eu lieu au petit matin du lundi 11 mars 2024 aux environs de 4 heures du matin.

Les victimes âgées de 52 et 68, ont des concessions distantes l’une de l’autre de moins de 100m.

Informés, les services de santé et de gendarmerie se sont rendus sur les lieux pour les constats d’usage.

Au moment où nous traçons ces lignes, les populations se sont mobilisées pour leur donner une dernière demeure.

En rappel, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont des civils formés et équipés pour aider les Forces armées à lutter contre les exactions terroristes.

Agence d’information du Burkina

HKO/ata

Houet/Partenariat entre la CNDH et les OSC : Un cadre de concertation en gestation

BURKINA-HOUET-JUSTICE-DROITS-COMMISSION

Houet/Partenariat entre la CNDH et les OSC : Un cadre de concertation en gestation

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Commission nationale des droits humains (CNDH) a organisé une rencontre avec des acteurs de la société civile, le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’occasion de la création future d’un cadre de concertation périodique entre la société civile et la CNDH.

La Commission nationale des droits humains (CNDH) veut instituer un cadre de concertation périodique avec la société civile.

C’est dans cette optique qu’elle a initié une rencontre le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, avec des acteurs des Organisations de la société civile (OSC) de la région des Hauts-Bassins.

Selon le Secrétaire général de la CNDH, Paul Kabré, c’est dans le but de créer une synergie d’actions en matière de droits humains au Burkina Faso que la CNDH a initié ces échanges pour la mise en œuvre du cadre.

Il a félicité les acteurs des OSC pour leur engagement en faveur de l’effectivité des droits humains.

Le rôle des OSC, pour Paul Kabré,  est fondamental dans la promotion, la protection et la défense des droits humains.

« Leur contribution est inestimable dans la construction d’une société plus juste et respectueuse des droits humains », a-t-il laissé entendre.

A en croire M. Kabré, la collaboration entre les OSC et la CNDH se fait certes depuis longtemps, mais jusque-là elle est informelle, d’où, a-t-il dit, le projet de ce cadre.

« L’absence d’une plateforme formelle limite la pleine exploitation du potentiel de cette collaboration », a-t-il déclaré.

Ce cadre se voudra un espace dédié au dialogue, à l’échange d’informations, et à la coordination des actions entre les différents acteurs.

« Ce cadre servira de forum régulier pour discuter des défis actuels en matière de droits humains, partager des bonnes pratiques et développer des stratégies concertées », a fait savoir le SG de la CNDH.

La coordonnatrice régionale des organisations féminines de la région des Hauts-Bassins, Solange Traoré, a participé à l’atelier en sa qualité de présidente de l’Union des femmes battantes.

Elle a apprécié à sa juste valeur l’initiative de ce projet de cadre de concertation.

Pour elle, si la CNDH n’avait pas pensé à ce cadre elle le devait.

« Nous avons besoin de nous mettre ensemble, de mutualiser nos forces pour booster et valoriser les droits et les devoirs des personnes vulnérables et de toutes les populations », a-t-elle affirmé.

Aller en rangs dispersés dans la lutte pour les droits humains, à écouter Mme Traoré, ne saurait être efficace pour les acteurs.

« En nous mettant ensemble avec la CNDH nous aurons les résultats escomptés », a-t-elle souligné.

Solange Traoré a en outre confié que l’Union des femmes battantes lutte entre autres contre les violences basées sur les genres et pour les droits et devoirs des femmes.

Pour ce faire, un centre d’écoute a été mis en place par l’union pour répertorier et rediriger les victimes à qui de droit pour la résolution de leurs problèmes.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Élections du 17 mars: Les Russes du Burkina votent par anticipation, (Actualisée)

Élections du 17 mars: Les Russes du Burkina votent par anticipation, (Actualisée)

 

Ouagadougou, 10 mars 2024(AIB)-Les citoyens russes vivant au Burkina Faso ont voté dimanche par anticipation pour l’élection du futur président de la fédération de Russie, prévue le 17 mars 2024, a constaté un journaliste de l’AIB.

La consul honoraire général de la Fédération de Russie au Burkina, Anna Coulibaly, s’est réjouie que le vote se passe au sein de l’ambassade.

« C’est très important pour toute la communauté russe et c’est quelque chose que nous avons attendu depuis longtemps », a dit Mme Coulibaly.

Pour l’employée de l’ambassade, Asiya Kalitova, la tenue de l’élection présidentielle au sein de l’ambassade, est un pas important du point de vue politique.

«J’ai pu voter. Je suis fière d’être la citoyenne d’un pays qui participe aux évenements importants du monde », s’est-elle réjouie.

C’est la première fois que les citoyens russes au Burkina votent depuis la réouverture de l’ambassade russe au Burkina en décembre 2023.

Le favori et président sortant Vladimir Poutine et trois autres candidats sont en lice pour le scrutin.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Houet/Partenariat entre la CNDH et les OSC : Un cadre de concertation en gestation

BURKINA-HOUET-JUSTICE-DROITS-COMMISSION

Houet/Partenariat entre la CNDH et les OSC : Un cadre de concertation en gestation

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Commission nationale des droits humains (CNDH) a organisé une rencontre avec des acteurs de la société civile, le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’occasion de la création future d’un cadre de concertation périodique entre la société civile et la CNDH.

La Commission nationale des droits humains (CNDH) veut instituer un cadre de concertation périodique avec la société civile.

C’est dans cette optique qu’elle a initié une rencontre le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, avec des acteurs des Organisations de la société civile (OSC) de la région des Hauts-Bassins.

Selon le Secrétaire général de la CNDH, Paul Kabré, c’est dans le but de créer une synergie d’actions en matière de droits humains au Burkina Faso que la CNDH a initié ces échanges pour la mise en œuvre du cadre.

Il a félicité les acteurs des OSC pour leur engagement en faveur de l’effectivité des droits humains.

Le rôle des OSC, pour Paul Kabré,  est fondamental dans la promotion, la protection et la défense des droits humains.

« Leur contribution est inestimable dans la construction d’une société plus juste et respectueuse des droits humains », a-t-il laissé entendre.

A en croire M. Kabré, la collaboration entre les OSC et la CNDH se fait certes depuis longtemps, mais jusque-là elle est informelle, d’où, a-t-il dit, le projet de ce cadre.

« L’absence d’une plateforme formelle limite la pleine exploitation du potentiel de cette collaboration », a-t-il déclaré.

Ce cadre se voudra un espace dédié au dialogue, à l’échange d’informations, et à la coordination des actions entre les différents acteurs.

« Ce cadre servira de forum régulier pour discuter des défis actuels en matière de droits humains, partager des bonnes pratiques et développer des stratégies concertées », a fait savoir le SG de la CNDH.

La coordonnatrice régionale des organisations féminines de la région des Hauts-Bassins, Solange Traoré, a participé à l’atelier en sa qualité de présidente de l’Union des femmes battantes.

Elle a apprécié à sa juste valeur l’initiative de ce projet de cadre de concertation.

Pour elle, si la CNDH n’avait pas pensé à ce cadre elle le devait.

« Nous avons besoin de nous mettre ensemble, de mutualiser nos forces pour booster et valoriser les droits et les devoirs des personnes vulnérables et de toutes les populations », a-t-elle affirmé.

Aller en rangs dispersés dans la lutte pour les droits humains, à écouter Mme Traoré, ne saurait être efficace pour les acteurs.

« En nous mettant ensemble avec la CNDH nous aurons les résultats escomptés », a-t-elle souligné.

Solange Traoré a en outre confié que l’Union des femmes battantes lutte entre autres contre les violences basées sur les genres et pour les droits et devoirs des femmes.

Pour ce faire, un centre d’écoute a été mis en place par l’union pour répertorier et rediriger les victimes à qui de droit pour la résolution de leurs problèmes.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/yo

Aide au développement, conduite de la transition en passant par le Ramadan 2024,font la une des parutions de ce jour.

Burkina-Revue-Presse

Aide au développement, conduite de la transition en passant par le Ramadan 2024,font la une des parutions de ce jour.

Ouagadou, 11 Mars 2024 (AIB)-Les parutions de ce lundi fond écho des propos du premier ministre aux partenairestechniques et financiers, de l’audience du chef de l’Etat accordée aux leaders religieux, ainsi que le début du mois de jeûne pour les fidèles musulmans.

Le quotidien privé Le Pays titre les propos du Premier Ministre adressés au Partenaires techniques et financiers (PTF) à sa Une : « Nous n’avons jamais dit aux Françaiset aux Américains quand est-ce qu’ils doivent organiser les élections … ».

Le même journal ajoute que la première rencontre de l’année entre le gouvernement burkinabè et les PTF a eu lieu le jeudi 7 mars 2024 dans la salle de conférences du ministère en charge des affaires étrangères.

Lors des échanges, le Premier ministre Appolinaire Kyélem, qui a dirigé les échanges, n’a pas manqué d’interpeller les partenaires et de leur faire des reproches sur des aspects de la coopération avec le Burkina Faso.

Le quotidien d’Etat Sidwaya quant a lui a ajouté que le Premier ministre a appelé à une réévaluation profonde de l’efficacité de l’aide au développement au Burkina Faso.

« Pour lui il est important que les PTF interviennent dans les domaines structurants, de l’économie. Et ces domaines structurants, il appartient au gouvernement burkinabè de les déterminer », a ajouté le quotidien public.

Sous un autre registre, le quotidien privé L’Observateur Paalga titre à sa manchette « canton de Rissiam : Conseil de paix de Naaba Kiiba ».

Le journal écrit à cet effet que face au contexte sécuritaire difficile que vit notre pays et en particulier la province du Bam, le chef du canton de Rissiam Naaba Kiiba a tenu un conseil avec ses sujets pour donner des instructions en matière de rites pour le retour à la paix.

Le doyen des quotidiens privés ajoute que cette rencontre s’est tenue le samedi 9 mars 2024 au palais du chef de canton à Sabcé dans la province du Bam.

De son côté, le quotidien privé Le Pays quant à lui, affiche à sa Une « Les leaders religieux et coutumiers du Centre-Est saluent les actions du chef de l’Etat ».

Le même journal renchérit sur les propos du Président régional des églises des Assemblées de Dieu du Burkina, porte-parole de la délégation, pasteur Elie Zallé qui affirme que cette audience a été une occasion pour les leaders religieux de traduire leurs encouragements au chef de l’Etat et de réaffirmer leur engagement à soutenir les actions de la transition.

Sous un autre angle, Le Pays mentionne sur sa première page « Ramadan 2024 : Le jeune débute aujourd’hui ».

Le journal indique que la Fédération des Associations Islamiques du Burkina(FAIB) a annoncé dans un communiqué le début du jeune du Ramadan pour ce lundi 11 mars 2024.

Il ajoute que selon la FAIB le croissant lunaire marquant le début du jeune du Ramadan a été aperçu le 10 mars dans plusieurs localités du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

MJR-AMZ/hb/bz 

Corée du Sud: le gouvernement lance la procédure pour suspendre 4.900 médecins grévistes

Corée du Sud: le gouvernement lance la procédure pour suspendre 4.900 médecins grévistes

Séoul, Corée Du Sud

Le gouvernement sud-coréen a annoncé lundi avoir lancé la procédure pour suspendre plus de 4.900 médecins internes ayant abandonné leurs postes pour protester contre une réforme des études médicales, un mouvement impopulaire qui a semé le chaos dans les hôpitaux du pays.

Environ 12.000 internes, soit 93% du total, étaient absents de leurs hôpitaux lundi, défiant les mises en demeure du gouvernement pour qu’ils reprennent le travail.

Cette vague de démissions et d’abandons de poste, qui a démarré le 20 février, a provoqué le report de nombreux traitements et opérations chirurgicales, le système hospitalier sud-coréen s’appuyant largement sur les internes. Il a aussi obligé le gouvernement à mobiliser des médecins militaires.

Le ministère de la Santé a annoncé lundi qu’il avait commencé à envoyer des notifications administratives aux médecins grévistes, la première étape avant la suspension de leur licence pour trois mois.

« Au 8 mars, celles-ci ont été adressées à plus de 4.900 médecins stagiaires », a déclaré un haut-responsable du ministère, Chun Byung-wang.

Selon lui, une suspension de trois mois s’accompagne en outre d’un report d’au moins un an de l’obtention, par l’interne sanctionné, de sa qualification de médecin spécialiste.

Il a promis que les médecins qui reprendront le travail immédiatement échapperont à la punition.

– Travailleurs essentiels –

« Le gouvernement tiendra compte des circonstances et protégera les médecins stagiaires s’ils reprennent le travail avant la fin de la procédure administrative », a-t-il déclaré à la presse.

En vertu de la loi sud-coréenne, les médecins sont des travailleurs essentiels qui ne peuvent pas faire grève.

Le gouvernement avait donné aux protestataires jusqu’au 29 février pour reprendre le travail, et ordonné une enquête de police sur la mobilisation. Le siège de l’Association médicale coréenne (KMA), à l’origine du mouvement, a été perquisitionné début mars.

Les grévistes protestent contre un projet visant à augmenter de 65% le nombre d’admis en école de médecine à partir de l’année prochaine, soit environ 2.000 personnes de plus par an. Une mesure que le gouvernement juge indispensable pour faire face à la pénurie de personnel de santé et au vieillissement de la population en Corée du Sud.

Les médecins, eux, sont farouchement opposés au projet, estimant qu’admettre plus d’étudiants dans les facultés de médecine se traduira par une baisse du niveau des futurs praticiens, et que la qualité des soins s’en ressentira.

Mais les partisans de la réforme les accusent d’être surtout inquiets de voir leurs revenus diminuer et leur statut social se dégrader si la concurrence s’accroît.

Selon un récent sondage de l’institut Gallup sud-coréen, plus de 75% des personnes interrogées sont en faveur de la réforme, dans un pays où l’accès aux soins est souvent difficile en zone rurale.

Mais un nouveau sondage publié dans les médias locaux indique aussi que 34% des Sud-Coréens estiment que gouvernement et médecins devraient s’asseoir à une table et négocier.

« Les médecins et le gouvernement ne sont pas dans un ring de boxe », juge lundi un éditorial du quotidien Kyunghyang Shinmun. « La patience des gens commence à s’éroder (…) La sortie de ce bourbier doit se faire par le dialogue ».

La semaine dernière, le gouvernement a annoncé des mesures visant à améliorer la rémunération et les conditions de travail des internes, ainsi qu’une révision de la période de travail continue de 36 heures, un des principaux sujets de mécontentement des médecins en formation.

« Le gouvernement ne renoncera pas au dialogue », a déclaré M. Chun, le responsable du ministère de la Santé. « Le gouvernement respectera et écoutera les opinions de la communauté médicale pour accompagner les réformes médicales ».

Avec AFP

Nahouri/8 mars 2024 : L’autonomisation des femmes PDI au centre des activités 

BURKINA-NAHOURI-8MARS-CELEBRATION

Nahouri/8 mars 2024 : L’autonomisation des femmes PDI au centre des activités 

Pô, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le 8 mars 2024 à Pô, la cérémonie de clôture d’une série d’activités organisées par la coordination provinciale des femmes du Nahouri, dans le cadre de la journée commémorative du 8 mars 2024, au profit d’une trentaine de femmes déplacées internes de la province.

Cette année compte tenue de la situation sécuritaire et humanitaire difficiles au Burkina Faso, les autorités ont décidé que la journée commémorative du 8 mars 2024 soit célébrée de façon sobre sur toute l’étendue du territoire national.

C’est dans cette dynamique que la coordination provinciale des femmes du Nahouri a organisé une série d’activités au profit des femmes déplacées internes de la province.

Selon, la coordonnatrice provinciale des femmes du Nahouri, Simoine Bilgo, les activités ont débuté le 4 mars par une formation en saponification au profit d’une trentaine de femmes déplacées internes.

« Elles ont bénéficié également des séances de sensibilisation sur l’assistance judiciaire, le thème du 08 mars et organisé une journée de salubrité au Centre médicale (CMA) de Pô », a-t-elle ajouté.

Mme Bilgo a affirmé qu’elles ne peuvent pas fêter 8 mars comme avant, chanter et danser pendant que d’autres personnes dorment à la belle étoile et n’ont pas à manger.

Pour elle, cette formation en saponification permettra à ces dernières d’être autonomes et subvenir à leurs besoins dans leur localité d’accueil.

La représentante des bénéficiaires, Christine Bassorobou, a, au nom des déplacés internes, remercié les autorités du Nahouri en général et les femmes en particulier, pour cette marque de solidarité envers elles depuis leur arrivée.

Mme Bassorobou a indiqué que la formation qu’elles ont bénéficié leur permettra d’être autonomes et soutenir leurs maris.

La marraine de la cérémonie, Denise Atti Oulon, fille du Nahouri a dit être convaincue que la clé du succès face à cette situation de crise que traverse le Burkina Faso réside dans l’engagement, la résilience et l’authenticité des valeurs endogènes dans tous les secteurs d’activités.

Elle a par ailleurs invité les femmes du Nahouri à être des exemples dans leurs foyers en soutenant leurs époux et à offrir une vie de famille à ces personnes déplacées internes afin qu’elles puissent surmonter les dures épreuves qu’elles traversent.

Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a salué l’initiative de la coordination des femmes de former les déplacées internes.

M. Kinda les a invités à s’intégrer dans les mouvements associatifs et coopératifs afin de pouvoir bénéficier des accompagnements.

La marraine a remis soixante pagnes 8 mars « Koko donda » aux 30 femmes déplacées internes.

Le chargé de mission à la chambre de commerce, Yamine Tangongossé, fils du Nahouri, a également a remis 25 sacs de riz de 25 kg dont 10 pour les femmes déplacées internes et 15 pour les VDP de la Commune de Pô.

Il faut rappeler que le thème de cette 167e journée internationale de la femme est « promotion de l’entreprenariat communautaire : quelle contribution des femmes ».

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Électrification enclenchée à la cité Abdoul Services Saaba 2 : Les résidents disent merci aux autorités burkinabè

Électrification enclenchée à la cité Abdoul Services Saaba 2 : Les résidents disent merci aux autorités burkinabè

Ouagadougou, 10 mars 2024 (AIB) – Les résidents de la cité Abdoul Services Saaba 2 ont chaleureusement remercié hier, samedi, les autorités burkinabè, en particulier le ministre Bassolma Bazié, pour son implication dans le lancement de l’électrification de leur cadre de vie.

Les membres de l’Association des résidents solidaires de la cité Abdoul Service Saaba 2 ont célébré hier, samedi, les valeurs d’union, de cohésion et de partage lors de leur journée des communautés.

La rencontre a surtout servi de cadre de lancement de l’électrification tant attendue de la zone.

La Société nationale burkinabè d’électricité (SONABEL) a délégué les travaux à une entreprise privée dénommée PPI. Selon le représentant de la SONABEL, Abou Ouattara, le chantier devrait s’achever d’ici huit mois.

Il a assuré qu’il y aura assez de puissance pour que chaque ménage ait son compteur.

« Avant, nous étions dans un non-loti amélioré, maintenant nous pouvons dire que nous sommes dans une cité », s’est réjoui le secrétaire général des Résidents solidaires, Mady Sawadogo.

Il espère ranger dans les oubliettes cette époque où les résidents devaient passer la nuit ailleurs s’ils ne rentraient pas avant 18h, de peur d’être agressés.

Le président de l’Association, Yssouf Ouédraogo, a remercié toutes les personnes qui se sont impliquées depuis des années pour que le projet aboutisse.

Il a particulièrement exprimé la reconnaissance des résidents de la cité envers le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, qui, selon lui, a permis la relance du dossier au moment où les portes se fermaient devant l’association.

Le représentant du ministre, Pama Séni, a promis qu’il viendra régulièrement visiter le chantier et rendra compte à l’autorité.

En attendant, M. Séni a exhorté les membres de l’association à rester unis, gage de réussite selon lui, dans tous les projets qu’ils entreprendront.

Les chefs traditionnels et les notabilités de la localité ont béni les travaux et ont souhaité une amélioration continue des conditions de vie des résidents mais également des autochtones.

À ce sujet, l’Association des résidents solidaires de la cité Abdoul Service Saaba 2 a remis aux autorités présentes un mémorandum.

On y note le besoin d’infrastructures routières, éducatives, de santé et d’assainissement. La construction d’un poste de police, le renforcement des patrouilles et la délivrance rapide de documents attestant la légalité de leurs propriétés foncières font également partie de leurs demandes, sans oublier des infrastructures sociales telles qu’une bibliothèque, un terrain omnisport, et des espaces verts et de loisirs.

Le préfet-président de la délégation spéciale de Saaba, Kassoum Kaboré, dit avoir pris bonne note de ces doléances.

D’ores et déjà, il a annoncé qu’un CSPS devrait être inauguré dans les prochains jours pour renforcer l’offre sanitaire de la cité.

Pour clore, l’Association des résidents solidaires de la cité Abdoul Service Saaba 2 a remis des attestations de reconnaissance à toutes les personnes qui travaillent au quotidien pour l’amélioration de leurs conditions de vie et pour le renforcement de la cohésion sociale au sein de la cité.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Soutien populaire à la Transition au Burkina

Soutien populaire à la Transition au Burkina

Ouagadougou, 10 mars 2024 (AIB) – Des groupes mobilisés, constitués en majorité de jeunes et encouragés par des notabilités, ont manifesté dans la journée puis la nuit du 9 au 10 mars dans plusieurs localités du pays, pour réitérer leur soutien à la Transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré et rendre hommage aux leaders et acteurs de la veille citoyenne patriotique.

A Ouagadougou, le Mouvement africain de lutte pour l’indépendance totale (MALIT) a tenu un meeting de veille citoyenne au rond-point de Tampouy, pour soutenir les dirigeants du pays et rendre hommage à certains acteurs de la veille citoyenne, notamment.

On pouvait apercevoir dans l’assistance l’activiste Mohamadi Sinon, qui avait été condamné pour avoir dit que la gendarmerie ne s’investissait pas à 100¨% dans la lutte contre le terrorisme puis libéré après le retrait de la plainte de la gendarmerie et des actions d’apaisement.

A Dori, au nord du pays, la population a organisé une marche meeting sous l’égide de la Fédération Burkina remparts, en soutien au chef de l’Etat et à son gouvernement pour les courageuses de dire non à l’impérialisme, de sortir le pays de la CEDEAO et pour les efforts consentis en faveur de la femme et dans la reconquête du territoire national.

Agence d’Information du Burkina

Avec la RTB

Guerre en Ukraine: Le Pape appelle à négocier, Kiev dit niet

Guerre en Ukraine: Le Pape appelle à négocier, Kiev dit niet

 

Ouagadougou, 10 mars 2024(AIB)-Le pape François a appelé hier samedi, à « avoir le courage de hisser un drapeau blanc et à négocier » pour mettre un terme à la guerre en Ukraine « avant que les choses ne s’aggravent ».

« Négocier est un mot courageux. Quand vous voyez que vous êtes vaincu, que les choses ne marchent pas, ayez le courage de négocier », a-t-il ajouté, dans une allusion apparente à Kiev.

« Notre drapeau est jaune et bleu. C’est le drapeau pour lequel nous vivons, nous mourrons et triomphons. Nous ne hisserons jamais d’autres drapeaux », a rétorqué le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, dans un message sur X (ex-Twitter).

La guerre russo-ukrainienne en cours depuis février 2022, à coûté la vie à des milliers d’hommes des deux côtés et occasionné des destructions massives particulièrement en Ukraine.

 

Récemment, la République de Turkïye (Ex Turquie) s’est dite prête à accueillir des négociations pour la paix.

Agence d’information du Burkina

Sources: AFP, TV5MONDE.

Yacouba Barro, à peine élu à la tête des transporteurs routiers et déjà sollicité contre la contrebande

Yacouba Barro, à peine élu à la tête des transporteurs routiers et déjà sollicité contre la contrebande

Ouagadougou, 10 mars (AIB) – Les Transporteurs routiers du Burkina ont confié la gestion de leur faitière à Yacouba Barro, élu président hier à Ouagadougou, à l’issue du 2e congrès ordinaire de la Faitière unique des transporteurs routiers du Burkina Faso(FUTRB) et déjà invité par le gouvernement à s’attaquer à la fraude contrebandière.

Le 2e congrès des Transporteurs routiers du Burkina, organisé sous le thème «La FUTRB, une organisation patriotique et résiliente des acteurs professionnels au service de la nation» a été marqué par l’élection de Yacouba Barro à la tête de cette organisation, en succession de Issoufou Maïga

A l’ouverture du Congrès, le Ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière a également appelé les transporteurs à plus de vigilance sur les produits de contrebande qu’ils seraient amenés à véhiculer, selon les services de communication du ministère des Transports.

Le ministre Somda a aussi invité les membres de la FUTRB à œuvrer pour le respect des heures de circulation des poids lourds et aussi au respect des normes de transformation de leurs véhicules.

M. Barro qui était jusque-là le vice-président de la faitière a indiqué qu’il va travailler avec ses collaborateurs et partenaires, en mettant «l’accent sur la sensibilisation pour la sécurité et pour le service bien rendu».

Agence d’Information du Burkina

Après le coup d’Etat de 2023, la Communauté des Etats d’Afrique centrale réintègre le Gabon

Après le coup d’Etat de 2023, la Communauté des Etats d’Afrique centrale réintègre le Gabon

 

Malabo, Guinée Équatoriale

La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a annoncé qu’elle réintégrait le Gabon, suspendu au lendemain du coup d’Etat de l’armée qui avait renversé le 30 août 2023 le président Ali Bongo Ondimba, dans un communiqué dimanche.

Un groupe de militaires dirigé par le général Brice Oligui Nguema, proclamé ensuite président de transition par la totalité des chefs de corps de l’armée et de la police, avait proclamé, sans verser une goutte de sang, « la fin du régime » d’Ali Bongo, une heure après l’annonce de sa réélection qualifiée de frauduleuse par les putschistes.

Les militaires accusaient également les proches du chef de l’Etat déchu de « corruption massive » et d’une gouvernance catastrophique. Ils étaient alors acclamés dans tout le pays par des Gabonais très majoritairement heureux qu’ils aient mis fin à 55 ans de règne de la famille Bongo dans ce petit Etat d’Afrique centrale riche de son pétrole notamment.

Mais l’Union africaine (UA) et la CEEAC avaient dès le lendemain condamné le coup d’Etat et suspendu le Gabon de leurs institutions jusqu’à un « retour à l’ordre constitutionnel ».

Les chefs d’Etat, ou leur représentants, des 11 pays de la CEEAC, réunis samedi lors de leur sommet annuel ordinaire à Malabo, en Guinée équatoriale, ont « décidé de lever la suspension de la participation du Gabon », selon le communiqué final lu sur le site internet de l’organisation régionale dimanche.

Cette réintégration a été décidée compte tenu « des avancées significatives dans le processus de retour à l’ordre constitutionnel marquées par l’adhésion du peuple et la mise en place d’un chronogramme pour une transition de 24 mois », selon le communiqué.

Mi-novembre, le gouvernement nommé par le général Oligui Nguema avait confirmé la durée de 24 mois pour la transition en détaillant un calendrier jusqu’à des élections législatives et présidentielles en août 2025.

Et il a confirmé samedi la tenue d’un « Dialogue national inclusif » qui doit rassembler, du 2 au 30 avril, « toutes les forces vives de la Nation » pour élaborer notamment une nouvelle Constitution qui sera soumise à référendum.

Depuis plus de 55 ans, la famille Bongo –le père, Omar, pilier de « la Françafrique » de 1967 à 2009, puis le fils Ali– dirigeait sans partage le Gabon.

L’épouse d’Ali Bongo, Sylvia, ainsi que l’un de leurs fils, Noureddin, ont été arrêtés le jour du putsch et sont toujours en prison, accusés avec plusieurs membres du cabinet de l’ex-chef de l’Etat, notamment de détournements massifs de fonds publics.

Ali Bongo, lui, victime d’un grave AVC en 2018, est maintenu dans sa résidence de Libreville.

Avec l’AFP

 

Élections du 17 mars: Les Russes du Burkina votent par anticipation

Élections du 17 mars: Les Russes du Burkina votent par anticipation, (Actualisée)

Ouagadougou, 10 mars 2024(AIB)-Les citoyens russes vivant au Burkina Faso ont voté dimanche par anticipation pour l’élection du futur président de la fédération de Russie, prévue le 17 mars 2024, a constaté un journaliste de l’AIB.

La consul honoraire général de la Fédération de Russie au Burkina, Anna Coulibaly, s’est réjouie que le vote se passe au sein de l’ambassade.

« C’est très important pour toute la communauté russe et c’est quelque chose que nous avons attendu depuis longtemps », a dit Mme Coulibaly.

 

Pour l’employée de l’ambassade, Asiya Kalitova, la tenue de l’élection présidentielle au sein de l’ambassade, est un pas important du point de vue politique.

«J’ai pu voter. Je suis fière d’être la citoyenne d’un pays qui participe aux évenements importants du monde », s’est-elle réjouie.

Son souhait est d’avoir un leader fort qui peut mener la Russie vers un futur radieux.

C’est la première fois que les citoyens russes au Burkina votent depuis la réouverture de l’ambassade russe au Burkina en décembre 2023.

Le favori et président sortant Vladimir Poutine et trois autres candidats sont en lice pour le scrutin.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Niger : la souveraineté monétaire au centre d’une conférence publique à Niamey

Niger-Monnaie-Souveraineté

Niger : la souveraineté monétaire au centre d’une conférence publique à Niamey

Ouagadougou, 09 mars (AIB/ANP) – Le cercle Indépendant de Réflexion et d’Actions Citoyennes (CIRAC) a organisé, ce samedi 09 mars 2024 à la maison de la presse de Niamey une conférence publique sur la souveraineté monétaire.

Cette rencontre a pour thème : «Souveraineté monétaire : défis et enjeux de la sortie du Niger de la zone CFA» a regroupé plusieurs participants dont la société civile, les plus hauts cadres retraités et actifs du pays.

Elle a été animée par Woba Ali, docteur en économie monétaire et budgétaire et Abdo Hassan Maman, docteur de commerce international, tous deux de l’Université Abdou Moumouni de Niamey et du modérateur, Ahmed Ousman Diallo, expert-comptable commissaire aux comptes du cabinet BDA Audit Partners.

Les exposés ont porté essentiellement sur explications et illustrations concernant les avantages et les difficultés de la sortie du Niger de la Zone CFA, sur l’historique du francs CFA; les

attributs de la banque centrale; la différence entre la monnaie unique et commune, et les échanges commerciaux.

Après les différents échanges et discussions, le président du CIRAC Idi Ango Omar a souligné que «cette conférence a été organisée à la demande du public présent lors de la dernière où nous avons donc donné l’opportunité à ces experts de déterminer le libellé de la conférence. En tant qu’experts, a souligné le président «ils ne peuvent pas dire

voilà l’orientation que le pays doit prendre mais ils nous éclairent sur le fonctionnement, les avantages, les inconvénients au cas où nous décidons de sortir». «Nous souhaitions que ces différentes conférences soient diffusées partout pour que chaque nigérien sache ce qui se passe dans le pays surtout à ces moments», a conclu Idi Ango Omar.

Agence d’Information du Burkina

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