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L’AFEMIB forme des femmes vulnérables en technique de warrantage et d’élevage de petits ruminants

Yako, 22 août 2024 (AIB) – L’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a organisé du 19 au 21 août 2024, une session de formation théorique et pratique en technique de warrantage et d’élevage des petits ruminants au profit des femmes installées sur le site d’orpaillage artisanal de Bouda, et Song-Naba dans la commune de Yako.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du volet «du développement communautaire de la sous composante Contenu local, intégration économique et développement communautaire» du Projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM), l’Association des femmes du secteur minier du Burkina (AFEMIB) a renforcé les capacités d’au moins 50 femmes et jeunes issues de Song-Naba et du site artisanal minier de Bouda sur les activités rémunératrices de revenus.

L’activité visait globalement à renforcer les capacités des bénéficiaires dans la pratique des activités génératrices en extraction minière, en maraichage, en élevage de petits ruminants, en aviculture, en production pluviale, en warrantage et dans la production de beurre de karité.

Dans la mise en œuvre de ces activités, deux associations de la commune de Yako à savoir les associations Relwendé de Bouda et Renaissance de Song-Naba sont bénéficiaires.
A Bouda, village abritant un site d’or, l’AFEMIB a formé les femmes de l’Association Relwendé en technique de warrantage.

Il s’agit d’une technique qui consiste à stocker et à commercialiser les céréales en vue de les rendre financièrement autonome.

L’Association Renaissance de Song-Naba est l’autre formation bénéficiaire de la formation sur la technique d’élevage des petits ruminants. Cette activité vise à créer des activités génératrices de revenus pour ces bénéficiaires à travers leur automatisation financière.

La formation sur la technique d’élevage des petits ruminants a été assurée par le chef d’unité d’appui technique en élevage (UATE) de la direction provinciale en charge des ressources animales du Passoré, N’go Sanou.

Selon ses explications, l’activité consacrée à l’élevage consistait à développer les compétences en élevage de petits ruminants à savoir la sélection de races, l’alimentation, l’abreuvage, les soins de santé, la production et la commercialisation des animaux et produits dérivés.
A ces bénéficiaires débutants en élevage, le formateur a les recommandées des races locales composées d’ovins et de caprins.
Il leur a aussi conseillé de commencer avec un nombre réduit de trois ou quatre animaux dont un mâle et deux femelles.

D’autres conseils axés sur l’alimentation et l’abreuvage des animaux ont prodigués à ces femmes pour une bonne réussite dans leur projet d’élevage.

«Quant aux protocoles sanitaires, il faut nettoyer chaque fois leur enclos, éviter de maintenir les animaux dans une humidité de longue durée et faire une vaccination régulière pour les prévenir les maladies animales», a recommandé l’UATE.

La formation a été bien appréciée par les bénéficiaires, à l’image de la responsable de l’association Renaissance, Sophie Kafando qui a avoué que la formation a été d’une grande importance ses pairs et surtout qu’elle leur a permis de sortir de notre ignorance.

Celle-ci a, dit par ailleurs avoir bien compris comment entretenir un animal.
«Nous partons bien outiller et près pour mieux nous améliorer. Nous adressons nos remerciements l’AFEMIB et ses partenaires d’avoir pensé à nous pour la formation», s’est réjouie Mme Kafando.

La représentante de l’Association des femmes du secteur minier du Burkina, Djamila Kiello a signifié qu’en tout 500 femmes issues de 10 localités abritant des sites d’orpaillage artisanaux du pays dont celles de Bouda, dans la commune de Yako sont les potentielles bénéficiaires de ces deux activités génératrices de revenus organisées par l’AFEMIB avec l’appui du projet d’Appui au Renforcement de la Gestion du Foncier et des Mines (PARGFM).

Mme Kiéllo a, dit être satisfaite de la mobilisation et la participation effective des femmes et a adressé ses remerciements au cabinet «What You Need» pour son appui technique.

«A l’issue de ces formations, nous attendons que ces bénéficiaires parviennent à se mettre en coopérative afin que nous puissions les doter en matériels de travail et être capables d’être financièrement autonomes.», a-elle souhaité.

Agence d’Information du Burkina
ZES/ata

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