Accueil Blog Page 299

Coopération parlementaire : le Président du Faso échange avec le Chef du parlement malien

Coopération parlementaire : le Président du Faso échange avec le Chef du parlement malien

(Ouagadougou, 25 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience ce jeudi, le Président du Conseil national de Transition (CNT) du Mali, le Colonel Malick DIAW à la tête d’une délégation de parlementaires maliens présente au Burkina Faso dans le cadre d’une visite officielle.

Le Colonel DIAW a dit être venu rendre une visite de courtoisie au Président du Faso, lui transmettre les salutations fraternelles et chaleureuses de son frère et ami, le Colonel Assimi GOITA, Président de la Transition du Mali, et remercier le peuple frère du Burkina Faso pour tous les efforts consentis au profit du peuple malien.

Au cours de l’audience, les deux personnalités ont surtout parlé de coopération parlementaire. « Le Président du Faso nous a invités à renforcer les liens parlementaires qui ont toujours existé entre nos deux pays et qui vont s’élargir très bientôt. Nous savons que le Burkina a toujours été une destination pour les autorités maliennes. Aujourd’hui, nous parlons du Traité de la Confédération, et très prochainement le parlement de la confédération de l’AES verra le jour », a soutenu le Président du CNT de la République du Mali qui a salué le leadership et la clairvoyance des Chefs d’Etat du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Le Colonel Malick DIAW va coparrainer avec le président de l’Assemblée législative de Transition, Ousmane BOUGOUMA, ce vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie de sortie de la 12e promotion de l’Institut supérieur d’Etudes et de Protection civile (ISEPC).

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Le Burkina veut accorder des privilèges à l’AIEA pour accélérer la construction de sa centrale nucléaire

Burkina-Energie-Nucléaire-AEIA-Accord-Projet

Le Burkina veut accorder des privilèges à l’AIEA pour accélérer la construction de sa centrale nucléaire

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso a adopté un projet de loi, mercredi, autorisant des privilèges et des immunités au profit des experts et fonctionnaires de l’Agence de l’énergie atomique (AIEA) que le pays accueillera pour la construction de sa centrale nucléaire.

Le gouvernement a marqué son accord pour que le projet de loi portant autorisation d’acceptation de l’Accord sur les privilèges et immunités de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), soit transmis à l’Assemblée législative de transition.

Ces privilèges et immunités, à la demande de l’AIEA, vont faciliter les activités et la mobilité des experts et fonctionnaires de l’agence et réduire les délais d’autorisation de leurs missions, de l’avis du gouvernement.

Le Burkina Faso s’est lancé dans la construction d’une centrale nucléaire d’ici 2030 afin de faire face à des besoins croissants en électricité et appelés à tripler dans quelques années.

Le projet de la centrale nucléaire, évoqué par le président Ibrahim Traoré avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lors du sommet Russie-Afrique en juillet 2023, connait une accélération dans sa mise en oeuvre.

Après la signature d’une feuille de route en fin mars 2024, les partenaires burkinabè et russes ont procédé en juin dernier à la signature de trois mémorandums relatifs à la construction de la centrale nucléaire, prévoyant aussi l’arrivée de techniciens russes à Ouagadougou et la définition d’un cadre global de coopération nucléaire, comme prochaine étape.

«Nous voulons aller très vite suivant les instructions du Président du Faso», avait laissé entendre le ministre en charge de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba.
CK/ata

Le Burkina envisage l’agriculture climato-intelligente dans un vaste programme agricole quinquennal de 120,89 milliards FCFA

Burkina-Agriculture-Environnement-Adaptation

Le Burkina envisage l’agriculture climato-intelligente dans un vaste programme agricole quinquennal de 120,89 milliards FCFA

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè vient d’adopter un important programme agricole quinquennal d’un coût de 120 893 950 000 FCFA incluant l’agriculture climato-intelligente, l’intensification de la production du riz, du blé et du maraîchage ainsi que la mobilisation de l’armée pour l’attente de la sécurité alimentaire.
Ce vaste programme adopté hier mercredi en conseil des ministres sous la dénomination d’Initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire (IP-P3A) est subdivisée en 4 composantes.

La première composant vise la mise en place d’une agriculture climato-intelligente sur 5 000 ha, en lien avec l’adaptation et l’atténuation du changement climatique
La deuxième composante, appelée «Initiative d’urgence pour l’intensification de la production du riz du blé et des produits maraîchers au Burkina Faso», sera implémentée sur 16 000 ha
La troisième composante est dite Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) et couvrira des espaces agricoles de 6 750 ha.

Enfin, la quatrième composante ou Programme production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) occupera 5 000 ha, avec 3 500 ha attendus de la Société sucrière de la Comoé et des villages alentours, pour dit-on «une production avec les VDP et les différentes coopératives et 1 500 ha de production avec la Chambre nationale d’agriculture.

«Cette initiative présidentielle (…) vise également à assurer la sécurité alimentaire ainsi que le bien-être des agriculteurs au Burkina Faso», a justifié le gouvernement.
Les forces vives du Burkina Faso ont accordé un mandat de 5 ans à compter de juillet 2024 au capitaine Ibrahim Traoré pour conduire la Transition et les différentes réformes pour la lutte contre le terrorisme, la refondation de l’Etat et la bonne gouvernance entre autres.

Agence d’Information du Burkina
CK/dnk

Ouverture à Ouagadougou d’un important colloque sur Thomas Sankara le révolutionnaire

Burkina-Développement-Colloque-Sankara

Ouverture à Ouagadougou d’un important colloque sur Thomas Sankara le révolutionnaire

Ouagadougou, 25 juil. 2024 (AIB) – Un colloque international consacré à l’ancien président révolutionnaire du Burkina Faso, Thomas Isidore Noël Sankara et au développement endogène, s’est ouvert ce jeudi à Ouagadougou au sein de l’université qui porte son nom.
Placé sous le thème «Thomas Sankara et le développement», le colloque a connu la participation d’éminentes personnalités du monde politique et universitaire.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre, Dr Appolinnaire Joachimson Kyélèm de Tambèla. Le chef du gouvernement a développé le thème sur «Politiques de développement endogène : Une réponse aux crises en Afrique»

Thomas Sankara a dirigé le Burkina Faso entre 1983 et 1987. Dès son arrivée au pouvoir il a œuvré à transformer les mentalités de ses concitoyens pour une auto-prise en charge loin de l’aliénation

Agence d’Information du Burkina

Politiques de développement endogène : Cours magistral du Premier ministre à l’université Thomas Sankara

Politiques de développement endogène : Cours magistral du Premier ministre à l’université Thomas Sankara

A l’occasion de l’ouverture des travaux du Colloque international Thomas Sankara, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, a livré une communication sur le thème : « Politiques de développement endogène : Une réponse aux crises en Afrique « , ce jeudi 25 juillet 2024, à l’université Thomas Sankara, à Ouagadougou. Selon lui, « pour qu’un peuple dominé se mette à travailler pour lui-même, il doit d’abord prendre conscience du degré de son aliénation, et se doter d’une volonté de déconstruire les différents schémas d’aliénation ». L’intégralité de son intervention.

Introduction

1- Ce thème est à la fois profond et pertinent, tellement sa réalité est violente dans l’Afrique actuelle, et surtout dans le Burkina Faso d’aujourd’hui. Les crises qui surviennent dans le continent africain sont pour la plupart le résultat de la non-adaptabilité des faits politiques aux réalités sociales et sociologiques.

2- En Afrique, et principalement en Afrique francophone, ce qui se constate facilement, c’est la persistance de l’auto colonisation qui est le fait que le colonisé trouve valorisant de ressembler au colonisateur, de sorte que ce dernier n’a aucun effort à faire pour imposer sa culture.

3- En 1377, Ibn Khaldun expliquait le phénomène de l’auto colonisation en ces termes : « Les vaincus veulent toujours imiter le vainqueur dans ses traits distinctifs, dans son vêtement, sa profession et toutes ses conditions d’existence et de coutumes. La raison en est que l’âme voit toujours la perfection dans l’individu qui occupe le rang supérieur et auquel elle est subordonnée. Elle le considère comme parfait, soit parce que le respect qu’elle éprouve [pour lui] lui fait impression, ou parce qu’elle suppose faussement que sa propre subordination n’est pas une suite habituelle de la défaite, mais résulte de la perfection du vainqueur. Si cette fausse supposition se fixe dans l’âme, elle devient une croyance ferme. L’âme alors, adopte toutes les manières du vainqueur et s’assimile à lui. »

4- Si l’on considère que la victoire peut être militaire ou culturelle, le constat d’Ibn Khaldun s’est toujours appliqué en tout temps et en tout lieu. Dans l’Antiquité, le peuple juif a toujours été divisé entre la fidélité à son Dieu, et l’admiration et l’adoption des croyances et des civilisations des vainqueurs : Égyptiens, Assyriens, Babyloniens, Romains.

5- Alexandre Le Grand a vaincu militairement la Perse, mais il a succombé sous le charme de la supériorité de la civilisation perse. De même en fut-il de Rome qui vainquit la Grèce, mais succomba aussi sous le charme de sa civilisation.

6- Un peuple vaincu, militairement ou culturellement, et qui accepte sa défaite, ne se perçoit qu’à travers le reflet du vainqueur. Sa vie sociale, culturelle et économique s’organise en fonction des réalités du vainqueur. Les aspirations du vainqueur deviennent ses propres aspirations. Parfois même, le vaincu cherche à aller au-devant des aspirations du vainqueur pour mieux réussir son assimilation et recevoir les félicitations du vainqueur.

7- De nos jours, ce phénomène se constate facilement dans les anciennes colonies, principalement les anciennes colonies françaises d’Afrique où les alphabétisés et les lettrés vivent les pieds en Afrique et la tête en Occident. Plutôt que d’être continuellement tiraillé entre l’Afrique et l’Occident, mieux vaut aller directement vivre en Occident et être en harmonie avec soi-même, d’autant plus que cela confère un certain prestige. C’est ce qui explique la ruée de jeunes Africains, aliénés par la culture occidentale, vers l’Europe et l’Amérique du Nord, quitte à braver tous les obstacles.

8- Dans un tel contexte, il est difficile de parler de développement endogène. Celui-ci exige des préalables qui sont la décolonisation des mentalités (I), et une volonté politique assumée de gouverner différemment (II).

I- De la décolonisation des mentalités

9- Dans son Discours programme du 1er mai 1981, le Président Saye Zerbo de la Haute-Volta déclarait : « C’est pourquoi, en tout premier lieu, s’impose la décolonisation de nos mentalités longtemps acquises à l’idée de la « pauvreté presque irréversible de la Haute- Volta » que d’aucuns se plaisent à accréditer. » Il y a dans cette déclaration une prise de conscience d’une certaine réalité. Cependant, tout porte à croire que Saye Zerbo voyait les choses sous l’angle principalement économique. Il s’agissait de démentir l’idée qui prévalait alors que la Haute-Volta était un pays pauvre sans issue. Il s’emble que l’essentiel lui échappait.

10- Le vrai problème sera diagnostiqué un peu plus tard par le Président Thomas Sankara. Arrivé au pouvoir dans la nuit du 4 août 1983, dès le lendemain il déclarait que sa principale préoccupation était de transformer les mentalités, de transformer la façon d’être et de penser des Burkinabè.

11- Pour qu’un peuple dominé se mette à travailler pour lui-même, il doit d’abord prendre conscience du degré de son aliénation, et se doter d’une volonté de déconstruire les différents schémas d’aliénation. Tâche d’autant plus difficile que l’aliénation aura parfois affecté tous les aspects de la vie en société, jusqu’aux moindres réflexes.

II- De la volonté politique de déconnexion

12- Une fois que le diagnostic est posé, il faut prescrire le traitement et l’appliquer. C’est souvent à ce niveau que tout pèche. Un membre gangréné ne saurait se traiter avec des calmants. Il faut une chirurgie parfois radicale qui peut aller jusqu’à l’amputation du membre pour sauver la vie du patient.

13- Dans les années 1970, le Président Mobutu avait décrété la politique de l’authenticité. Cela avait conduit au changement du nom du pays qui, de République démocratique du Congo, était devenu le Zaïre. S’ensuivit la zaïrisation qui voulait que les noms des villes prissent des noms autochtones. Léopoldville la capitale devint ainsi Kinshassa. Élisabethville et Stanley ville changèrent aussi de noms pour devenir Lubumbashi et Kisangani. Les prénoms devaient aussi s’adapter à la nouvelle donne. Le Président Joseph Désiré Mobutu devint Sese Séko Mobutu.

14- Ce mouvement fut légèrement suivi au Togo où le Président Étienne Gnassingbé devint Éyadéma Gnassingbé, et au Tchad où le Président François Tombalbaye devint N’Garta Tombalbaye. En dehors de ce saupoudrage, rien de substantiel ne fut entrepris pour une décolonisation des mentalités. L’impact de ce mouvement fut de faible portée dans la mentalité des citoyens. De nos jours cette politique est pratiquement ignorée, et les Congolais rivalisent plutôt d’ardeur dans l’appropriation des valeurs culturelles occidentales. Un Congolais qui n’a pas encore fait un séjour à Paris ou à Bruxelles se sent dévalorisé. Les Congolais rivalisent, jusqu’au ridicule, dans l’imitation du style vestimentaire occidental à travers la sapologie qui est la manifestation de la Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE).

15- La politique d’authenticité prônée par Mobutu n’avait pas pris conscience de l’ampleur du problème. Peut-être n’était-ce qu’une diversion de Mobutu destinée à gagner du temps face à des difficultés internes ! il est vrai que les symboles peuvent avoir un rôle à jouer, mais la volonté de décolonisation doit aller plus loin que les faits superficiels, et s’attaquer aux racines mêmes de l’aliénation des mentalités. Il s’agit de déconstruire les fondements économiques et culturels de la domination étrangère. C’est donc un processus méthodique, patient, permanent, de long terme qui doit aboutir au changement de comportement et de penser des citoyens. Cela nécessite une meilleure compréhension des termes développement (A) et développement endogène (B).

A) Du développement

16- En parlant de sociétés humaines, c’est avec beaucoup de réserve que le terme développement doit être employé. Développement sied mieux à des créatures inanimées qu’à des êtres animés, surtout quand il s’agit de l’être humain. On peut dire qu’une plante, une usine, une agglomération se développe. Peut-on dire autant d’une personne ? Les sentiments, les perceptions, les analyses, les possibilités de choix sont plus importants pour les personnes humaines que l’accumulation ou l’accroissement des biens matériels.

17- On voit des personnes quitter des pays dits développés, et aller s’établir dans des pays dits pauvres et y trouver leur bonheur. De même, les candidats à l’émigration vers les pays dits développés ne sont pas toujours les plus pauvres, car pour ce faire, il faut réunir une certaine somme qui aurait pu être utilement investie dans les lieux de départ. Des plus pauvres qu’eux ont choisi de rester sur place pour se battre, et s’en sortent. C’est donc plutôt la perception que l’on a de soi-même et de la vie qui prime. Le terme développement est donc impropre. Il conviendrait de trouver un terme mieux adapté comme émancipation, épanouissement, progrès ou fierté.

C’est donc par défaut, et pour se conformer à l’usage que le terme développement est employé dans ce contexte.

B) Du développement endogène

18- Le développement endogène ou autocentré n’est pas assimilable à la croissance économique. Comme le fait bien remarquer Joseph Ki-Zerbo « à quoi servirait la croissance dans la dépendance ? A quoi sert de grossir si l’on grossit comme esclave et si, par-là, on progresse dans la servitude ? » Le Président Saye Zerbo semblait avoir cerné la notion. Dans son discours programme du 1er mai 1981 il déclarait : « À notre sens, le concept de développement doit être entendu comme la volonté farouche d’un peuple à maîtriser son destin par le travail, l’acquisition de connaissances et de savoir-faire, pour aboutir à l’épanouissement total de la personne et de la collectivité. »

19- Dans le développement endogène, il s’agit en réalité « de s’organiser pour inventer de nouveaux modes de vie, situés entre une modernisation dont on souffre mais qui procure néanmoins quelques avantages et une tradition dont il est possible de s’inspirer tout en sachant qu’il est impossible de la faire revivre. » Pour réaliser un tel projet, il y a un préalable qui est la nécessité de procéder à la rupture avec le système économique et culturel existant marqué par l’extraversion économique et culturelle. Le développement endogène est incompatible avec une économie extravertie dont les impératifs sont dictés de l’extérieur, et qui fonctionne pour répondre à des intérêts étrangers, en faisant fi de l’harmonie sociale.

20- Une fois la rupture décidée et assumée, il convient d’en examiner la méthode et le processus de la mise en œuvre. Une rupture brutale et incomprise par la population peut remettre en cause tout le processus, car le développement endogène doit nécessairement être accompagné par la population sur qui repose l’initiative et la réalisation de la plupart des projets à impact social direct. La population doit donc être préparée à la rupture, et doit la souhaiter dans sa majorité, en dépit de l’opposition inévitable des classes privilégiées qui profitent de la dépendance économique et culturelle à l’égard de l’étranger. La rupture devra donc se faire progressivement en fonction de la situation économique réelle de chaque pays.

21- Dans le cas du Burkina Faso, après la brève expérience de la Révolution démocratique et populaire (R.D.P.) de 1983 à 1987, les nouvelles autorités se sont engagées dans la voie du développement endogène. Elles ont en vue tous les segments de l’économie.

22- Dans le domaine agricole, il s’agit d’encourager la production et la consommation des produits locaux. À cet effet, du matériel agricole a été acquis en grand nombre. Pour limiter l’importation du riz, les moyens sont mis en œuvre pour en accroître la production, notamment par la sécurisation des sites de production malgré le terrorisme, et la mise à disposition de terres et de semences adaptées. La filière anacarde a été restructurée et dynamisée. Des essais sont en cours pour la production locale de blé, de café et de cacao. Ce qui à terme, limitera l’importation de ces produits et de leurs dérivés.

23- Dans le domaine artisanal, des dispositions ont été prises pour encourager le port du Faso Dan Fani qui est un tissu produit localement de manière artisanale, à partir du coton local. À terme, cela conduira à la limitation de l’importation des tissus. Les locaux administratifs sont prévus pour être maintenant équipés par les artisans en lieu et place du mobilier qui était importé.

24- Dans le domaine commercial, la suspension de l’exportation des céréales vise à en assurer la consommation locale au meilleur prix. Au besoin à en assurer la transformation. Des centrales d’achat sont prévues pour contribuer à l’écoulement des produits agricoles locaux à travers tout le territoire au meilleur prix. Des opérations de sensibilisation au « consommer local » ont déjà été menées, et d’autres sont en cours.

25- Dans le domaine industriel, l’État a procédé à la nationalisation de la Société sucrière de la Comoé (SO.SU.CO) qui souffrait de manque d’investissements, de mauvaise gestion et d’insuffisance de production. La Brasserie du Faso (BRAFASO) qui a toujours peiné à démarrer a été reprise par l’État pour lui insuffler le dynamisme nécessaire. Les brasseries seront encouragées à l’utilisation accrue de matières premières locales. Des usines textiles sont en construction pour contribuer à résorber la production nationale de coton. Des usines de transformation de la tomate sont en construction et seront bientôt fonctionnelles. Au niveau des mines, une usine de traitement des résidus miniers a été mise en place, et une raffinerie d’or est en construction.

26- L’activité économique est sous-tendue par le système financier. C’est pourquoi dans ce secteur, l’État a procédé à la redynamisation de la Banque agricole du Faso et à l’opérationnalisation de la Banque du Trésor et de la Banque postale. Ce, dans le but de se donner des leviers indispensables au soutien de la politique économique.

27- Dans le domaine de l’environnement, une politique hardie de reboisement est en cours avec pour objectif un Burkina vert. Il s’agit de reverdir les villes et les grands axes du pays. Chaque citoyen est appelé à donner sa contribution pour la réalisation de ce projet gigantesque.

28- Pour soutenir les activités économiques, le système d’enseignement connait une certaine refonte. L’initiation aux métiers est progressivement introduite au primaire, et l’enseignement des métiers au secondaire et au supérieur. L’apprenant, en plus des connaissances théoriques, devra aussi apprendre à faire usage de ses mains en fonction de son environnement. Ce qui contribuera à faciliter son insertion professionnelle, quelle que soit l’issue de son cursus scolaire.

29- L’Association pour la promotion de l’économie communautaire (A.P.E.C.) a été mise en place pour inciter les citoyens à s’investir pour la promotion économique du pays, et recueillir les diverses contributions. Les fonds ainsi récoltés sont orientés dans la création d’entreprises et d’usines, contribuant ainsi à la transformation des produits locaux et à la création d’emplois. Chaque contributeur se sent ainsi concerné par les projets économiques de l’A.P.E.C.

30- Un développement sans sécurité peut être facilement remis en cause par des facteurs internes ou externes. Le Burkina Faso l’a expérimenté avec d’abord, à partir du début des années 2000, les bandits de grand chemin, couramment appelés « coupeurs de route », qui braquaient en rase campagne les véhicules de transport collectif et même des véhicules particuliers, et maintenant avec le terrorisme qui sévit dans le pays depuis 2015.

31- En plus des corps militaires et paramilitaires constitués, la participation citoyenne à la sécurisation du territoire se fait à travers le corps des Volontaires pour la défense de la patrie (V.D.P.), et les structures traditionnelles de défense et de protection comme les « koglewéogho » et les « dozos ». Un Fonds de soutien patriotique (F.S.P.) a été mis en place pour recueillir les contributions des citoyens au renforcement de la sécurisation du territoire. Chaque citoyen est ainsi interpellé, et se sent concerné par les problèmes de sécurité.

32- Pour impliquer l’ensemble de la population à la gestion des affaires du pays, une loi a été votée portant institution des Comités de veille et de développement (COVED). Le Coved est une organisation civile, apolitique, sui generis, chargé de la promotion de l’action citoyenne. Il est appelé à s’implanter dans chaque secteur et chaque village du territoire national. Il aura en charge la participation à la gestion du secteur ou du village dans tous les aspects de la localité.

Conclusion

33- Le développement endogène doit prendre en compte tous les aspects de la vie de la nation avec la participation réelle des citoyens qui font de leur affaire la gestion du pays. Le développement endogène c’est l’émancipation de l’Homme et de tout l’Homme. L’Homme dans ses besoins physiques et matériels, et dans ses besoins psychiques, morales et spirituels. Dans le développement endogène l’Homme est pris en compte dans son entièreté, en tant qu’individu et élément de la société à la fois.

34- Les crises surviennent à la suite de dysfonctionnement entre la perception que les citoyens ont de la façon dont ils sont gouvernés, et l’insatisfaction qu’ils éprouvent quant à la prise en compte de leurs aspirations. Sans un tel dysfonctionnement, la source des crises s’assèche. Le développement endogène entrainant la participation de chacun à la gestion de la communauté et de la société, les contestations individuelles ou collectives deviennent illégitimes. D’où la résorption des crises sociales et la stabilité politique et sociales. Exemple peut être pris des sociétés traditionnelles africaines dans lesquelles le chef ou le roi était rarement contesté. Elles ont connu ainsi des siècles de stabilité intérieure.

35- Le développement endogène tend à la marginalisation du capitalisme individuel et sauvage au profit d’une organisation sociale de la production, de la distribution et de la consommation. Il tend à favoriser les coopératives, la propriété collective et communautaire, et le capitalisme populaire.

36- Remettant en cause le modèle économique dominant actuel fondé sur l’ultralibéralisme et le capitalisme sauvage, toute tentative d’entreprendre une politique de développement endogène sera combattue par tous ceux qui tirent profit du système économique dominant actuel. C’est pourquoi, dès le départ, il faudra veiller à la mise en place d’une politique de résistance contre les infiltrations, les sabotages de tous ordres et les tentatives de déstabilisation politique et économique. Pour n’avoir pas pris suffisamment en compote cet aspect, de nombreuses tentatives ont été fourvoyées ou trahies. Ce qui instaure le doute et le scepticisme dans l’esprit des partisans du développement endogène quant à sa pertinence, et marque des victoires d’étape de l’ultralibéralisme.

37- Le développement endogène qui incorpore les citoyens dans leurs préoccupations, ingère les crises sociales qui peuvent être absorbées avant même leur manifestation. Il se présente donc comme la seule perspective pour résoudre les crises multiformes qui secouent actuellement les sociétés africaines.

38- Dans la mesure où les citoyens, à travers leurs organisations, sont associés à la gestion des pouvoirs économiques et politiques, les trop grandes disparités de rémunérations ne peuvent se justifier. D’où une harmonisation sociale pour une paix générale.

Dr Apollinaire Joachimson KYÉLEM de TAMBÈLA, Premier ministre du Burkina Faso

DCRP/Primature

Namentenga : La population accueille avec fierté le radié du barrage de Boulsa réfectionné

Burkina-Namentenga-Raparation-Barrage-Radier

Namentenga : La population accueille avec fierté le radié du barrage de Boulsa réfectionné

Boulsa  25 juil. 2024 (AIB)- La population de la province du Namentenga en général et les différents usagers de la Route nationale n°15 en particulier   ont accueilli le 24 juillet 2024, avec fierté le radier nouvellement réfectionné par les forces vives de la province et ses partenaires suite à l’appel du haut-commissaire, Adama Conseiga du 20 juillet passé.

Débutés le 21 dimanche   juillet 2024, les travaux de réparation du radier de Boulsa qui était en voie d’effondrement total ont pris fin le lundi 22 juillet 2024 et l’ouvrage a été mis en service aux différents usagers le mercredi 24 juillet 2024.

Cet acte de participation citoyenne a permis d’éviter l’enclavement de la commune de Boulsa, chef-lieu de la province du Namentenga, dans la région du Centre-Nord.

La population, les Forces de défense et de sécurité (FDS), l’entreprise adjudicataire du projet de construction et de bitumage de la route Boulsa-Kalwartenga  était à pied-œuvre sur le chantier pour la réfection du radier de l’ouvrage hydraulique.

La population de Boulsa a souhaité également les autorités provinciales la mise en œuvre rapide du projet de construction et de bitumage du tronçon Boulsa-Kalwartenga sur la Route nationale n°15.

Notons que ce projet de bitumage prend en compte près de 300m au-delà du radier.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 

La République Arabe d’Égypte célèbre sa 72e fête nationale à Ouagadougou sous le signe de la consolidation des relations diplomatiques avec le Burkina Faso

Burkina-Egypte-Indépendance-Célébration

La République Arabe d’Égypte célèbre sa 72e fête nationale à Ouagadougou sous le signe de la consolidation des relations diplomatiques avec le Burkina Faso

Ouagadougou 25 juil. 2024 (AIB)-Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré a pris part dans la soirée du mardi 23 juillet 2024 à Ouagadougou, à la cérémonie commémorative de la Fête nationale de la République Arabe d’Égypte.

Une commémoration qui rappelle selon l’ambassadeur égyptien, Shérif Abdel Kader Abdel Latif Nada, le rôle crucial du soutien de son pays aux mouvements de libération à travers le monde et surtout en Afrique.

Il ajoute que la République Arabe d’Égypte s’est toujours engagée à coopérer avec le Burkina Faso, à travers une collaboration multidimensionnelle, touchant plusieurs domaines notamment la défense, la sécurité, la diplomatie, la justice et l’agriculture.

A l’occasion de cette cérémonie, Shérif Abdel Kader Abdel Latif Nada a salué les efforts quotidiens des Forces de défense et de sécurité et des volontaires pour la défense de la patrie, pour leur détermination à restaurer l’intégrité du territoire burkinabè.

Il rassure par la même occasion, que l’Égypte se tient résolument aux côtés du peuple et des autorités burkinabè dans la lutte contre le terrorisme.

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur dans son intervention, a transmis un message de solidarité et de fraternité du président du Faso au peuple égyptien, qui selon lui, chemine avec le Burkina Faso depuis l’indépendance de ce pays, sur le chemin de l’amitié et de la coopération.

Karamoko Jean Marie Traoré a qualifié les relations entre les deux pays d’exemplaires, du fait qu’elles sont non seulement basées sur le principe du respect mutuel, mais aussi parce que ces relations ont porté des résultats concrets dans plusieurs domaines parmi lesquels la sécurité et la défense, la formation professionnelle et universitaire.

<<C’est une relation riche d’amitié et de coopération sincère. Je salue le rôle crucial de tous les acteurs qui ont toujours œuvré au renforcement de la coopération entre le Burkina Faso et la République Arabe d’Égypte>> a relevé le ministre Karamoko Jean Marie Traoré.

Tout en félicitant les autorités égyptiennes pour leur révolution qui est un modèle de réussite, le chef de la diplomatie burkinabè a insisté sur le fait que <<nous devons créer des programmes endogènes pour faire face à toutes les difficultés qui peuvent ralentir l’élan de la conquête de notre vraie souveraineté>>.

Agence d’information du Burkina

DCRP/ MAECR-BE

Camp vacances SO.VIE. CAP organise trois sorties 

Camp vacances SO.VIE. CAP organise trois sorties

Pour sa 35e édition de sortie détente, SO.VIE.CAP a programmé des voyages sur Kumassi-Accra, Lomé-Cotonou et Ouaga-Bobo.

Consultez la fiche pour les détails

Burkina : Le président Ibrahim Traoré remet 15 cliniques mobiles et des équipements

Burkina : Le président Ibrahim Traoré remet 15 cliniques mobiles et des équipements

(Ouagadougou, 25 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a remis ce jeudi matin, au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, quinze (15) cliniques mobiles, des équipements de la chaîne de froid, de bureau, de la logistique roulante pour l’amélioration de l’offre de soins de santé dans notre pays.

Les 15 unités mobiles de soins équipées (cliniques mobiles) sont destinées aux établissements publics de santé (EPS). Elles sont dotées d’équipements pour des soins spécialisés tels que la mammographie, l’échographie, la coloscopie. Ces cliniques mobiles, une première grande expérience du gouvernement burkinabè, seront déployées vers les villages, les campagnes et certaines zones périphériques des villes pour permettre aux populations d’avoir des échographies, de faire des dépistages du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, et de prendre en charge les soins des enfants.
« L’objectif, c’est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ce sont des cliniques mobiles qui seront dans toutes les régions du Burkina Faso et c’est ça la vision (…) pouvoir offrir des soins de qualité aux Burkinabè où qu’ils soient », a déclaré le Capitaine Ibrahim Traoré.

Quant au deuxième lot de matériels et d’équipements remis par le Chef de l’Etat, il est composé de 12 véhicules station wagon, 11 véhicules Pick-up, 13 véhicules Pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs assortis de kits solaires, 110 congélateurs électriques, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes. Ces équipements de la chaîne de froid et ces tablettes permettront de garantir la qualité des vaccins à tous les niveaux du système de santé.

« On avait du mal, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), à pouvoir conserver les vaccins. Les véhicules doivent transporter ces vaccins jusqu’aux réfrigérateurs solaires qui seront disposés dans tous les CSPS du Burkina Faso pour que les vaccins puissent être conservés afin de lutter efficacement contre certaines maladies », s’est réjoui le Président du Faso.

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion en cette période de paludisme pour inviter les populations à plus de responsabilité et à un éveil des consciences. « La lutte contre cette maladie commence par la destruction des gîtes larvaires. Aujourd’hui, il faut que chacun dans son quartier puisse faire un minimum pour assainir son cadre de vie », a indiqué le Président du Faso.

Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude Kargougou, « c’est un grand jour pour le système de santé ». Il a traduit toute sa gratitude au Président du Faso pour cette décision gouvernementale innovante et de haute portée, et a invité les populations à utiliser de façon rationnelle ces équipements, aux prestataires de santé de s’investir pour que tous les Burkinabè puissent disposer de soins adéquats.

L’ensemble des équipements ont été acquis par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Amélioration de l’offre de santé : des cliniques mobiles et des équipements de la chaîne de froid pour des soins de qualité aux Burkinabè

Amélioration de l’offre de santé : des cliniques mobiles et des équipements de la chaîne de froid pour des soins de qualité aux Burkinabè

(Ouagadougou, 25 juillet 2024). Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a remis ce jeudi matin, au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, quinze (15) cliniques mobiles, des équipements de la chaîne de froid, de bureau, de la logistique roulante pour l’amélioration de l’offre de soins de santé dans notre pays.

Les 15 unités mobiles de soins équipées (cliniques mobiles) sont destinées aux établissements publics de santé (EPS). Elles sont dotées d’équipements pour des soins spécialisés tels que la mammographie, l’échographie, la coloscopie. Ces cliniques mobiles, une première grande expérience du gouvernement burkinabè, seront déployées vers les villages, les campagnes et certaines zones périphériques des villes pour permettre aux populations d’avoir des échographies, de faire des dépistages du cancer du col de l’utérus et du cancer du sein, et de prendre en charge les soins des enfants.
« L’objectif, c’est de rapprocher les soins des populations les plus vulnérables. Ce sont des cliniques mobiles qui seront dans toutes les régions du Burkina Faso et c’est ça la vision (…) pouvoir offrir des soins de qualité aux Burkinabè où qu’ils soient », a déclaré le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Quant au deuxième lot de matériels et d’équipements remis par le Chef de l’Etat, il est composé de 12 véhicules station wagon, 11 véhicules Pick-up, 13 véhicules Pick-up réfrigérés, 1900 réfrigérateurs assortis de kits solaires, 110 congélateurs électriques, 14 groupes électrogènes, 11 chambres froides et 835 tablettes. Ces équipements de la chaîne de froid et ces tablettes permettront de garantir la qualité des vaccins à tous les niveaux du système de santé.

« On avait du mal, dans les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS), à pouvoir conserver les vaccins. Les véhicules doivent transporter ces vaccins jusqu’aux réfrigérateurs solaires qui seront disposés dans tous les CSPS du Burkina Faso pour que les vaccins puissent être conservés afin de lutter efficacement contre certaines maladies », s’est réjoui le Président du Faso.

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion en cette période de paludisme pour inviter les populations à plus de responsabilité et à un éveil des consciences. « La lutte contre cette maladie commence par la destruction des gîtes larvaires. Aujourd’hui, il faut que chacun dans son quartier puisse faire un minimum pour assainir son cadre de vie », a indiqué le Président du Faso.

Pour le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Robert Lucien Jean Claude KARGOUGOU, « c’est un grand jour pour le système de santé ». Il a traduit toute sa gratitude au Président du Faso pour cette décision gouvernementale innovante et de haute portée, et a invité les populations à utiliser de façon rationnelle ces équipements, aux prestataires de santé de s’investir pour que tous les Burkinabè puissent disposer de soins adéquats.

L’ensemble des équipements ont été acquis par le gouvernement avec le soutien de ses partenaires.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Les patients séropositifs en rémission, une « preuve vivante » de victoire possible contre le virus

Les patients séropositifs en rémission, une « preuve vivante » de victoire possible contre le virus

Munich, Allemagn

Trois personnes en rémission du VIH expliquent comment une opération de greffe risquée leur a sauvé la vie, une « preuve vivante » que l’on peut parfois triompher dans la lutte contre ce virus.Ces patients ont évoqué leur traitement au cours de la Conférence internationale sur le sida à Munich, qui s’achève vendredi et réunit des experts, chercheurs et militants pour discuter de l’évolution de la pandémie causée par le VIH.

Seules sept personnes au monde sont considérées comme ayant été effectivement guéries après avoir reçu une greffe de cellules souches, une procédure douloureuse et risquée qui ne convient qu’aux patients atteints à la fois du VIH et d’une leucémie agressive.

Adam Castillejo, 44 ans, également connu sous le nom de « patient de Londres », est l’une d’elles.

Cela a pris « des années » avant de pouvoir être certain que la greffe avait eu l’effet escompté, a-t-il déclaré à l’AFP.

« Il n’y a pas de moment précis où vous dites : +Vous êtes guéri+, cela prend du temps », a-t-il ajouté.

Marc Franke, 55 ans – « le patient de Düsseldorf » –, a également subi une batterie d’examens pour s’assurer que le traitement fonctionnait.

« Les médecins ont fait de nombreux tests pour être sûrs à 100% avant d’arrêter le traitement antirétroviral », a-t-il dit à l’AFP, faisant référence aux médicaments qui réduisent la quantité de VIH dans le sang.

Ces patients étaient atteints de cancers du sang et ont bénéficié d’une greffe de cellules souches qui a renouvelé en profondeur leur système immunitaire, une opération qui comporte un risque de décès de 10 pour cent.

Insistant sur ce taux de mortalité « énorme » et d’autres complications possibles, Marc Franke confie qu’il ne peut « la recommander à personne ».

Il juge même que, rétrospectivement, il « aurait préféré prendre un comprimé (d’antirétroviral) par jour » plutôt que de subir le processus épuisant de transplantation.

 

– « Cas très rares » –

 

Plus tôt ce mois-ci, des médecins ont fait état d’un septième cas probable de guérison du VIH : un Allemand de 60 ans n’a plus aucune trace du virus dans son organisme.

Surnommé « le nouveau patient de Berlin », il a reçu une greffe de moelle osseuse pour sa leucémie en 2015 et a arrêté de prendre des antirétroviraux fin 2018.

Les chercheurs soulignent qu’il semble désormais être à la fois guéri du VIH et du cancer.

Sharon Lewin, la présidente de la Société internationale du sida, a jugé ces cas « vraiment passionnants » mais a admis qu’une telle thérapie n’était applicable qu’à un très petit nombre de personnes.

La thérapie n’a efficacement guéri que « sept personnes sur 40 millions vivant avec le VIH », a rappelé Sharon Lewin.

« Ce sont des cas très rares mais ils sont sources d’espoir pour la recherche » a-t-elle estimé.

Les sept patients, sauf un, ont reçu des cellules souches provenant de donneurs présentant une mutation rare d’un gène -dit CCR5-, connue pour empêcher l’entrée du VIH dans les cellules. Ces donneurs avaient hérité de deux copies du gène muté – une de chaque parent.

« Le nouveau patient de Berlin » est le premier à avoir reçu des cellules souches d’un donneur n’ayant hérité que d’une seule copie, une configuration beaucoup plus courante faisant espérer davantage de donneurs potentiels.

Paul Edmonds, la soixantaine, le troisième patient qui a évoqué son parcours pendant la conférence, a reconnu que la greffe de cellules souches n’était « pas pour tout le monde car elle comporte de nombreux risques ».

Cependant, son expérience et celle des autres patients apportent « l’espoir d’un remède possible » : « nous sommes la preuve vivante que cela peut arriver », a-t-il dit.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 1,3 million de nouvelles contaminations par le VIH ont été enregistrées l’an dernier, tandis que 39 millions de personnes vivent avec le virus.

Timothy Ray Brown – le premier « patient de Berlin » – a été la première personne déclarée guérie du VIH en 2008. Il est mort d’un cancer en 2020.

Avec AFP

© Agence France-Presse

Chantage aux photos intimes: Meta supprime 63.000 comptes Instagram au Nigeria

Chantage aux photos intimes: Meta supprime 63.000 comptes Instagram au Nigeria

Lagos, Nigeria

Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a supprimé environ 63.000 comptes Instagram au Nigeria qui se livraient à des tentatives de chantage aux photos intimes, quelques jours après une amende infligée par les autorités de ce pays d’Afrique de l’ouest.

« Nous avons supprimé 63.000 comptes Instagram qui se sont livrés directement à des tentatives de sextorsion », une escroquerie consistant à extorquer de l’argent à la victime, parfois mineure, en menaçant de diffuser ses photos intimes sur internet, surnommé « sextorsion » en anglais, selon un communiqué du géant américain.

Parmi les comptes supprimés 2.500 étaient rattachés à un groupe de 20 personnes.

Surnommés les « Yahoo Boys », ces professionnels de l’escroquerie à distance poussent des internautes étrangers à leur fournir des photos et vidéos d’eux-mêmes dénudés, avant de les rançonner en menaçant de les rendre publique s’ils n’envoient pas d’argent.

« Ils ciblaient principalement des hommes adultes aux États-Unis et utilisaient de faux comptes pour masquer leur identité », a précisé Meta dans le communiqué.

L’entreprise américaine a aussi fait retirer « 1.300 comptes Facebook, 200 pages Facebook et 5.700 groupes Facebook, également basés au Nigeria et qui fournissaient des conseils pour commettre des escroqueries », selon le communiqué de mercredi.

Le géant des réseaux sociaux affirme que la majorité de ces tentatives de sextorsion ont échoué ces dernières années, mais confirme qu’elles ont aussi visé des mineurs.

Vendredi dernier, le Nigeria a infligé une amende de 220 millions de dollars (environ 203 millions d’euros) à Meta pour de multiples violations répétées de données.

Pour la seule période d’octobre 2021 à mars 2023, une enquête de la sécurité intérieure américaine a reçu 13.000 rapports concernant la sextorsion financière impliquant 12.600 mineurs victimes, principalement des garçons résidant aux États-Unis.

Ces escroqueries sont responsables d’au moins 20 suicides, selon le Federal Bureau of Investigation (FBI) et leurs auteurs se trouvent « souvent en dehors des États-Unis, principalement dans des pays d’Afrique de l’Ouest tels que le Nigeria et la Côte d’Ivoire, ou dans des pays d’Asie du Sud-Est comme les Philippines », selon l’agence fédérale américaine.

Pour lutter contre l’augmentation de la cybercriminalité, Meta a annoncé en avril qu’elle testait une fonction de « protection contre la nudité » alimentée par l’intelligence artificielle sur Instagram afin de protéger les adolescents.

Deux hommes ont aussi été arrêtés en avril au Nigeria pour avoir tenté d’extorquer un adolescent australien en le menaçant de publier ses photos intimes s’il ne leur versait pas 500 dollars australiens (300 euros). La police australienne a indiqué que le garçon s’était suicidé après ces menaces.

tba/pma/ks/clr

© Agence France-Presse

Le séjour du chef du parlement malien et la visite de la vice-secrétaire de l’ONU commentés par les quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Le séjour du chef du parlement malien et la visite de la vice-secrétaire de l’ONU commentés par les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 25 juillet 2024 (AIB)-Les parutions de ce jeudi commentent la visite de la mission onusienne au président du Faso et du séjour du président du Conseil national de la transition(CNT) du Mali.
« Coopération parlementaire : le président du CNT du Mali échange avec Ousmane Bougouma », affiche le quotidien d’Etat Sidwaya à sa Une.

Selon le journal, le président du conseil national de la transition malienne, Malick Diaw est arrivé hier mercredi à ouagadougou pour une visite de travail et d’amitié avec les autorités burkinabè.
Pour sa part, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, précise que le chef du parlement malien prendra part à une série d’activités dont le parrainage de la sortie de la 12e promotion de l’institut supérieur d’études et de protection civile (ISEPC).

Sur le même sujet, le journal privé Le Pays ajoute que cette visite officielle permettra aux parlements frères de dynamiser leurs cadres de coopération en réponse aux priorités actuelles, notamment les perspectives de création des sessions confédérales des parlements des pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Dans un autre registre, les journaux relaient l’audience accordée par le président Traoré à la vice-secrétaire de l’ONU, Amina Mohamed.
« Crise sécuritaire et humanitaire : les Nations unies réaffirment leur engagement aux côtés du Burkina Faso », titre le quotidien public Sidwaya.
Pour le journal, la secrétaire générale adjointe des Nations unies, est en mission Burkina Faso pour constater les réalités que traverse le pays en vue de mieux contribuer à apporter des solutions durables aux défis des Burkinabè.
Dans la même veine, L’Observateur Paalga rapporte que les défis liés à l’éducation et à la sécurité alimentaire sont indispensables au développement au même titre que le défi sécuritaire, et doivent être relevés par la concertation avec les autorités burkinabè.

Agence d’information du Burkina
OSA/yos/ata

 

 

 

 

 

Burkina: Le gouvernement met fin aux fonctions du préfet de Saaba

Burkina: Le gouvernement met fin aux fonctions du préfet de Saaba

Ouagadougou, 24 juil.2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a mis fin mercredi, aux fonctions de Kassoum Kaboré, préfet et président de la délégation spéciale de Saaba, une commune rurale située à l’Est de la capitale.

Dans le rapport du conseil des ministres, aucune explication n’a été donnée.
Agence d’information du Burkina

MCCAT: Daniel Zongo nommé chargé d’études

MCCAT: Daniel Zongo nommé chargé d’études

Ouagadougou, 24 juil. 2024(AIB)-Daniel Zongo, auparavant Directeur des Rédactions aux Éditions Sidwaya, a été nommé mercredi, chargé d’études au titre du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT).
Agence d’information du Burkina

Cadre de concertation communale de Manni:La cartographie des partenaires mise à jour

Gnagna

Cadre de concertation communale de Manni:La cartographie des partenaires mise à jour

(AIB)-La première session ordinaire de l’année 2024 du Cadre de concertation communale de Manni, dans la Gnagna, s’est tenue le 13 juin, avec pour objectif d’échanger sur la question de la coordination des activités socio-économiques dans les domaines de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement.

La délégation spéciale de la commune de Manni souhaite une meilleure coordination des actions des Organisations non gouvernementales (ONG) et des projets et programmes qui interviennent à l’échelle communale dans les domaines de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement. Elle l’a vivement exprimé, à la faveur de la première session ordinaire de l’année 2024 du Cadre de concertation communale de Manni, tenue le 13 juin 2024, avec l’appui du Réseau de la société civile pour la nutrition (RESONUT). Pour cette première session ordinaire à laquelle ont pris part des organisations de la société civile (OSC), des Comités villageois de développement (CVD), des coutumiers et des services déconcentrés, il était question, en effet, de mettre à jour la cartographie des partenaires des trois secteurs clés.

Aussi, il s’est agi de présenter la situation sanitaire et nutritionnelle de la commune de Manni, la situation humanitaire dans la commune, le Plan annuel d’investissement 2024 et la situation d’accessibilité des villages de la commune. S’agissant des défis humanitaires qui se dressent sur le chemin de la collectivité, il est prévu l’achat de vivres à hauteur de sept millions francs CFA pour soulager les Personnes déplacées internes (PDI) estimées à 20 mille âmes, ainsi que les ménages hôtes vulnérables. Entre autres besoins essentiels et indispensables des PDI, peut-on citer des vivres, des abris, des couvertures, des nattes et des soins de santé.

Pour la première vice-présidente de la délégation spéciale de la commune de Manni, Viviane Bourgou, qui a présidé les travaux, l’objectif global est « d’échanger avec les partenaires et tous les acteurs du développement de la commune en vue d’assurer une meilleure coordination des activités programmées dans le domaine de la santé, la nutrition, l’eau et assainissement ». Elle a traduit, au nom de la délégation spéciale de la commune, sa gratitude au RESONUT et à tous les partenaires au développement qui interviennent dans sa commune pour les actions menées au profit des populations vulnérables.

Yempabou Adjima Tindano

Autonomisation socio-économique des femmes du Gourma: Le projet TIN TODI, la nouvelle trouvaille de l’Association TODI-YABA

Autonomisation socio-économique des femmes du Gourma:
Le projet TIN TODI, la nouvelle trouvaille de l’Association TODI-YABA

Fada N’Gourma, (AIB)- L’Association TODI-YABA a lancé, le 13 juin 2024, son nouveau projet dénommé « projet TIN TODI ». A l’occasion une centaine de bénéficiaires du projet ont reçu divers matériels pour initier ou renforcer leurs activités génératrices de revenus.

Après le projet TIN FI, conçu pour contribuer à l’autonomisation socio-économique des femmes et des filles déplacées internes, l’Association TODI-YABA vient d’initier un nouveau projet qui poursuit les mêmes objectifs que le précèdent.

Dénommé TIN TODI qui signifie entraide en gulmantchema et co-financé à 57 millions francs CFA par le fonds « Francophonie avec Elles » et l’association dont 47 millions de subvention du principal bailleur et 11 millions environ de contribution du concepteur, ce nouveau projet a été lancé, le 13 juin 2024, à Fada N’Gourma. D’une durée de 12 mois, avec en plus une période d’appui de 6 mois, il est mis en œuvre dans les communes de Fada N’Gourma, Diapangou et Diabo et touche 160 filles et femmes dont 80% de PDI et 20% de personnes hôtes vulnérables. En outre, le projet entend renforcer leurs compétences théorique, pratique et émotionnelle dans la conduite des activités génératrices de revenus.

Selon le chargé du projet TIN TODI, Abdoul Karim Thiombiano, cette initiative prend en compte cinq domaines du petit commerce. Ce sont, a-t-il cité, la saponification, la transformation du soja, du soumbala, de l’arachide et la restauration (riz, galette, gâteau, mets traditionnels…). Il a indiqué que le projet touche également des métiers tels que la couture, la coiffure, le tissage, le tricotage, la mécanique et la soudure.

« On a retenu donc 15 personnes dans le domaine de la saponification, 10 pour le soja, 13 pour le soumbala, 52 pour la restauration, 20 pour l’arachide et 50 pour les petits métiers. Ce qui donne un total de 160 bénéficiaires », a précisé le secrétaire exécutif de l’Association TODI-YABA, Ernest Natama.

Plus de 100 kits d’installation remis aux bénéficiaires
Pour être plus cohérent, a-t-il ajouté, les activités de TIN TODI, inspirées du projet précèdent, ont été regroupées en quatre grandes familles.

« Nous avons d’abord les activités de capitalisation théorique, ensuite les activités de capitalisation pratique, puis la dotation de kits et de matériels d’installation et enfin les activités de suivi et de structuration des femmes et des filles en Sociétés coopératives simplifiées », a-t-il énuméré. Pour Abdoul Karim Thiombiano, c’est justement pour pérenniser les investissements que l’association a eu l’idée de les regrouper dans des sociétés coopératives. Il s’agit, a-t-il expliqué, de faire en sorte que les femmes et les filles poursuivent leurs activités génératrices de revenus, même après le projet. « En réalité, nous voulons qu’elles deviennent de véritables entrepreneuses qui soient en mesure d’employer d’autres personnes », a-t-il déclaré avant d’ajouter que les bénéficiaires ne seront pas laissées à elles-mêmes.

En effet, a-t-il dit, en plus de l’élaboration de plans d’actions pour chaque coopérative, le personnel fera du coaching sur le terrain pour les accompagner avec des conseils avisés. L’occasion faisant le larron, l’Association TODI-YABA a remis, ce jour, du matériel et des kits d’installation à une centaine de bénéficiaires évoluant dans le domaine de la transformation agro-alimentaire.

« Les 50 autres bénéficiaires en cours de placement selon le système du tutorat recevront leurs kits à la clôture », a-t-il annoncé. Avec le sourire au coin des lèvres, Anna Lompo qui vient de recevoir son matériel a traduit sa gratitude à l’Association TODI-YABA pour son engagement au profit des personnes vulnérables. Elle a promis en faire bon usage de telle sorte que le donateur soit fier du résultat de son activité. Au nom de tous les bénéficiaires, le secrétaire général de la province du Gourma, Yaya Koné a exprimé sa reconnaissance à l’Association et à son partenaire le fonds « Francophonie avec Elles » pour cette initiative « salvatrice ».

Joanny SOW
Adeline Kaboré (stagiaire)

Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Agrosylvopastoral : la gestion des sociétés coopératives au menu d’un atelier de formation de femmes et jeunes du Centre-sud et Centre-est

Manga, 23 juil. 2024 (AIB) – L’Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) en collaboration avec Sol Vert et ASUDEC ont démarré, mardi, un atelier de formation de quatre jours sur la gestion des sociétés coopératives de l’agrosylvopastoral au profit d’une quarantaine de femmes et de jeunes des régions du Centre-sud et du Centre-est et de membres d’association de développement du monde rural.

Durant quatre jours, soit du 23 au 26 juillet 2024, les participants vont approfondir leurs connaissances, entre autres, sur les généralités sur la coopérative, les problèmes rencontrés dans la gestion d’une coopérative, les outils de gestion d’une coopérative de production et la connexion d’une coopérative de production au marché, a indiqué Christophe Banaon, un des animateurs de la session pour le compte de Sol Vert.

Le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda (milieu), a expliqué que la formation vise à combler les lacunes liées au manque d’outils de gestion dans les coopératives.                                                                              Pour le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso, Jacques Somda, l’ensemble des thématiques qui seront abordées devront permettre aux responsables des sociétés coopératives bénéficiaires de la formation « d’être plus performants dans la gestion de leurs structures et des opportunités offertes.

Il a souligné qu’après trois années de collaboration avec ces différentes sociétés dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Terres d’opportunités au Sahel » (LOGMe) dans les régions du Centre-sud et du Centre-est, il a été constaté qu’elles peinent à être plus efficientes à cause de l’absence d’outils de gestion.

L’animateur de la session Christophe Banaon a noté que plusieurs modules en lien avec la gestion des coopératives seront revisités.

« Apporter ces outils, pour nous, était un élément qui manquait dans le dispositif et que nous pensons qu’il faut combler ces lacunes en permettant aux différents responsables des sociétés de coopératives de savoir maitriser leur rôle au sein de ces coopératives pour motiver davantage leurs membres à être actifs et permettre à la société de générer des revenus », a soutenu Jacques Somda.

Une quarantaine de femmes et jeunes de sociétés coopératives bénéficient de la formation

Il a noté également que les outils et les connaissances approfondies dont seront dotés les participants devront également permettre d’assurer la continuité de fonctionnement et la rentabilité des réalisations du projet LOGMe.

A ce sujet, le chef de programme de l’UICN au Burkina Faso a précisé que le projet LOGMe a conduit diverses activités dans la poursuite de son objectif global qui est « d’apporter une contribution significative et durable à la restauration des paysages au Sahel tout en créant des activités génératrices de revenus pour les communautés locales ».

Au titre de ces investissements, il a cité, entre autres, la réalisation d’infrastructures agrosylvopastorales comme des jardins maraichers et des unités de transformation de produits, l’appui en matériels de production de miel et de beurre de karité et l’assistance technique par la formation des acteurs.

La représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba a trouvé la formation opportune

Pour sa part, la représentante de la coopérative apicole Gnoanitoua-miel de Tiébélé, Martine Koutiangba, a soutenu que la formation est opportune.

« Parfois dans nos coopératives on travaille comme on peut et comme on veut. Et je crois que cette formation va nous permettre de renforcer nos capacités et pouvoir mieux les gérer », a-t-elle soutenu.

A l’écouter, c’est également une occasion pour les participants de partager les connaissances acquises avec les membres de leurs structures, une fois de retour dans leurs localités, pour plus d’efficacité et aussi pour « assurer une bonne relève et un lendemain meilleur ».

Dans les régions du Centre-Est et du Centre-sud, sept communes, au total, bénéficient des réalisations du projet LOGMe au Burkina Faso qui est mis en œuvre grâce de l’appui financier du Ministère italien de l’Environnement et de la sécurité énergétique via le Mécanisme mondial de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification.

Il s’agit des communes de Bittou, Zabré et Zoaga pour la région du Centre-est et de Gogo, Gon-Boussougou, Tiébélé et Ziou pour la région du centre-sud. Outre le Burkina Faso, le projet LOMGe s’exécute au Ghana et au Niger.

Agence d’Information du Burkina
Mamady ZANGO

 

Dernières publications