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Cohabitation apaisée entre communautés à Dédougou : Des engagements matérialisés par des signatures

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Cohabitation apaisée entre communautés à Dédougou : Des engagements matérialisés par des signatures

Dédougou, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, a présidé, le samedi 27 juillet 2024, une rencontre de partage du processus et la signature du document d’engagement entre les personnes déplacées internes et les communautés hôtes de la ville de Dédougou sous l’initiative du Centre pour le dialogue humanitaire.

Cette cérémonie de signature, intervenue le samedi 27 juillet 2024, a pour objectif de renforcer le dialogue entre les communautés déplacées et hôtes de la commune de Dédougou à travers la mise en place, l’adoption et la signature d’engagements qui permettent de prévenir et gérer les tensions entre elles.

Elle vise à rappeler et compléter les engagements identifiés pour apaiser les tensions entre les déplacés et leurs hôtes de la commune de Dédougou, de valider et signer les engagements pris en présence des autres acteurs clés et d’installer le comité de suivi des engagements afin de prévenir et gérer tous conflits entre communautés déplacées et communautés hôtes.

Selon le conseiller en médiation du Centre pour le dialogue humanitaire, Daouda Sawadogo, ce processus a pour objectif d’établir la cohésion entre populations dans le contexte sécuritaire que vit notre pays.

Pour lui, c’est le fruit de longues actions isolées en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

« C’est une joie pour le centre pour le dialogue humanitaire de voir l’aboutissement de ce processus. Nous espérons qu’il servira d’exemple et constituera un leitmotiv pour le vivre ensemble dans la commune de Dédougou et partant dans toute la région de la Boucle du Mouhoun », a-t-il dit.

Au regard du déplacement massif de populations qui ont quitté leurs localités pour cause d’insécurité pour trouver refuge à Dédougou, des tensions entre communautés se sont cristallisées du fait des restrictions liées à l’exercice de certaines activités de subsistance imposées par la rareté de certaines ressources naturelles.

Face à cette situation difficile, des leaders communautaires de la province du Mouhoun ont sollicité un accompagnement, afin de rétablir la communication entre populations hôtes et populations déplacées et ainsi structurer l’exploitation apaisée de certaines ressources.

Le diagnostic fait par le Centre pour le dialogue humanitaire a montré qu’il existe des sources de tensions entre les personnes déplacées internes et leurs hôtes qui menacent la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Au regard de la diversité des enjeux, il était judicieux de circonscrire la médiation dont il est question par l’adoption et la signature d’engagements qui permettent de prévenir et gérer les tensions entre elles.

Le Président de la délégation spéciale de la commune de Dédougou, Dieudonné Tougfo, s’est réjoui de cette initiative qui cherche à promouvoir la paix, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les populations déplacées et celles hôtes.

« Cet engagement vient à point nommé en ce sens qu’il soumet à chaque partie ses droits et ses devoirs et fait également des recommandations à l’endroit des parties prenantes pour une parfaite paix et harmonie », a-t-il souligné.

Il a traduit sa reconnaissance au Centre pour le dialogue humanitaire pour son initiative salutaire et a souhaité que à ce qu’il se tienne aux côtés du comité de suivi pour les accompagner à travers son expertise technique pour la réussite de leur mission.

De même, le Massa de Dédougou, a salué l’engagement qui est matérialisé afin de parer à toute éventualité entre communautés hôtes et celles déplacées.

« L’initiative permettra de régler dans un premier temps le problème dans notre canton, dans notre commune et aussi dans les autres localités », a souligné le Massa de Dédougou.

Il a souhaité que le comité de suivi des engagements s’ouvre à tous ceux qui peuvent l’aider pour la réussite de sa mission au bonheur de nos différentes communautés.

Un des représentant des populations hôtes, Mamadou Diallo, a souhaité que l’initiative soit vulgarisée dans chaque localité afin de faciliter la cohabitation pacifique entre les communautés pour un Burkina de paix et de cohésion.

De même, le représentant des populations déplacées internes, Moussa Dao, s’est réjoui des engagements pris trouve que cela les invite davantage à coopérer pour le mieux vivre ensemble.

Pour le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, la double crise sécuritaire et humanitaire que vit la province du Mouhoun à l’instar des autres provinces du pays, Dédougou qui constitue le centre et le chef-lieu de la région a enregistré un nombre très important de déplacés internes créant ainsi des problèmes de cohabitation.

« C’est à juste titre que le centre pour le dialogue humanitaire est venu à la rescousse pour pallier un tant soit peu ces petites difficultés qui entravent le vivre ensemble entre communautés hôtes et déplacées internes. Nous accompagnerons l’initiative et nous veillerons à ce que les engagements signés soient respectés et que leur mise en œuvre ne pose pas de problème à la cohabitation pacifique », s’est exprimé M. Ouédraogo.

Les différentes parties prenantes ont apposé tour à tour leur signature sur le document qui est leur engagement pris pour la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Un comité de suivi des engagements composé de sept membres, été installé et regroupe chaque partie prenante.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Les services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des terroristes, selon un expert

SÉCURITÉ: UKRAINE-AFRIQUE-RENSEIGNEMENT-MALI

Les services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des terroristes, selon un expert

MOSCOU, 30 juillet. /TASS/. Plusieurs membres des services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des groupes terroristes . L’africaniste et consultant politique Viktor Vassiliev, qui se trouve actuellement dans ce pays africain, a raconté à TASS que, selon ses sources, des spécialistes ukrainiens aidaient ces groupes à mettre en service et à utiliser les drones.

« Aujourd’hui, selon mes sources, il y a en effet, disons, plusieurs représentants des services secrets ukrainiennes qui, entre autres, aident les groupes séparatistes et terroristes, premièrement, à mettre en service, et deuxièmement, à utiliser sur le champ de bataille des drones », a déclaré l’expert.

Il a précisé que des déclarations antérieures avaient fait état de l’utilisation par les terroristes de drones FPV et de quadrirotors lourds, des nouveaux types de moyens de reconnaissance et de frappe qui n’étaient pas disponibles auparavant pour les terroristes.

Dans le même temps, l’expert a noté que l’attitude de la population malienne à l’égard des instructeurs russes était positive.

« On l’a vu surtout après la prise de Kidal, capitale séparatiste dans le nord-est du pays, lorsque des célébrations de masse ont été organisées à cette occasion », a-t-il précisé.

 

Sur la situation au Mali

 

Des rebelles armés ont attaqué le 26 juillet une patrouille des troupes gouvernementales près de Tin Zaouatine, dans le nord-est du Mali, à la frontière avec l’Algérie. Selon les autorités maliennes, deux militaires ont été tués et dix autres blessés. Les forces de sécurité ont réussi pour leur part à éliminer une vingtaine de terroristes avec véhicules et équipements.

Un communiqué publié sur la chaîne Telegram de la société militaire privée russe Wagner indique que les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad et du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans lié à Al-Qaïda*, qui ont attaqué les combattants russes d’un détachement d’assaut près de Tin Zaouatine au Mali, étaient jusqu’à 1.000.

L’état-major général des forces armées du Mali a rapporté dans un communiqué des combats acharnés contre les terroristes près de Tin Zaouatine.

Le conflit armé entre les autorités maliennes et les groupes extrémistes et séparatistes a débuté en 2012. Depuis, le pays est en crise, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement socio-économique.

AIB avec TASS

Burkina : Les citoyens invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs en cas de fortes pluies

Burkina : Les citoyens invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs en cas de fortes pluies

Ouagadougou, 29 juillet 2024 (AIB) – Le ministère des Transports a exhorté, lundi, les citoyens à respecter un certain nombre de consignes en cas de fortes pluies, dont celle de ne pas s’abriter sous des arbres et des échangeurs.

Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Transports a rappelé aux citoyens que la saison des pluies rime généralement avec des défis particuliers de sécurité routière, à savoir des coupures de route ou d’ouvrages de franchissement, des chaussées mouillées avec diminution de l’adhérence des pneus des véhicules, une réduction de la visibilité, des routes glissantes ou inondées, etc.

Pour ce faire, il les a invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs et les arbres en cas de fortes pluies et à observer une accalmie avant de reprendre leur route.

Le communiqué appelle également à suivre rigoureusement les règles du code de la route, à être plus attentifs aux autres et à l’état de la route, à s’assurer de bien voir et d’être bien vus par les autres usagers et à adapter leur allure à l’état de la route.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Flash: L’axe Koumbia-Bobo-Dioulasso submergé ce lundi au niveau de l’entrée de Sogossagasso

Flash: L’axe Koumbia-Bobo-Dioulasso submergé ce lundi au niveau de l’entrée de Sogossagasso

Agence d’Information du Burkina

Bientôt une opération de vérification des parcelles non mises en valeurs dans la zone SONATUR Ouaga 2000

Burkina-Foncier-SONATUR-Communiqué

Bientôt une opération de vérification des parcelles non mises en valeurs dans la zone SONATUR Ouaga 2000

Ouagadougou 29 juill.2024(AIB)-le gouvernement burkinabé va mener à partir du 1er août une opération de constat des parcelles non mise en valeur, dans la zone SONATUR Ouaga 2000, avant de donner aux acquéreurs trois mois de grâce pour se conformer.

« Les acquéreurs de terrains sis dans les sites de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains(SONATUR)de OUAGA 2000 sont informés que pour compter du 1rt août 2024, il sera engagé une opération de constat de non mise en valeur de parcelles dans ladite zone. » indique un communiqué du ministère en charge de l’Economie.

La même source soutient que pendant l’opération, des équipes techniques vont effectuer des sorties de terrain afin de procéder aux constats d’insuffisance de mise en valeur.
Elle précise que les personnes concernées sont invitées á se présenter physiquement sur leurs terrains respectifs, munis des attestations ou des documents justifiant de leurs acquisitions.
« A l’issue de cette première phase de l’opération et après une période supplémentaire légale de trois (03) mois qui sera consentie aux acquéreurs, les parcelles nues ou insuffisamment mises en valeur feront l’objet d’une procédure de retrait, conformément à la loi », à préciser la même note.
En rappel, en 2017, selon une étude menée sur une partie du site A, sur 4281 parcelles d’habitation, 1403 ne sont pas mise en valeur, soit 32,77%. Sur 431 parcelles commerciales, seulement 195 sont construites soit 45,24%.

Agence d’information du Burkina
BA/OSA/ata

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo de retour à Ouagadougou après une offensive diplomatique à New Dehli, couronnée par l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au Patrimoine mondial

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo de retour à Ouagadougou après une offensive diplomatique à New Dehli, couronnée par l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au Patrimoine mondial

Netanyahu jure de riposter à l’attaque au Golan, efforts pour éviter l’escalade

Netanyahu jure de riposter à l’attaque au Golan, efforts pour éviter l’escalade

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré lundi d’apporter une « réponse sévère » à l’attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan occupé, à l’heure où les efforts se multiplient pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah libanais.
Depuis des mois, la communauté internationale s’inquiète d’un embrasement régional lié à la guerre en cours à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.Le tir de roquette samedi sur la partie du Golan syrien occupée par Israël, a été imputé par le gouvernement israélien au Hezbollah, qui dément. Ce mouvement libanais, allié de l’Iran, a ouvert un front contre Israël, frontalier du Liban, au lendemain du début de la guerre de Gaza, en soutien au Hamas.
 

« Ces enfants sont nos enfants (…) L’Etat d’Israël ne laissera pas, et ne peut pas laisser passer cela. Notre réponse viendra, et elle sera sévère », a déclaré M. Netanyahu, qui s’est rendu à Majdal Shams, sur le plateau du Golan situé aux confins du Liban, de la Syrie et d’Israël.

C’est dans cette petite ville druze d’environ 11.000 habitants, où 12 garçons et filles âgés de 10 à 16 ans ont péri dans la chute de la roquette sur un terrain de football.

Des dizaines de résidents de Majdal Shams, certains criant « meurtrier, meurtrier », ont manifesté contre M. Netanyahu, rassemblés dernière des barrières métalliques sous la surveillance des policiers.

« Au Golan nous voulons seulement la paix. Que Netanyahu rentre chez lui! C’est à cause de lui que la guerre a éclaté », a déclaré l’un d’eux, Kamil Khater.

Pendant sa visite, le Premier ministre israélien a rencontré un membre de la communauté druze, une branche de l’islam, ainsi que des habitants.

Dans la partie du Golan occupée et annexée par Israël, environ 25.000 Israéliens vivent aux côtés de quelque 23.000 Druzes qui se revendiquent pour la plupart syriens tout en ayant le statut de résidents en Israël.

Le Hezbollah paiera « le prix fort », a averti dès dimanche Benjamin Netanyahu, qui a reçu le feu vert du cabinet de sécurité pour « décider de la manière et du moment pour répondre à l’organisation terroriste Hezbollah ».

– « Conséquences dévastatrices » –

Craignant une guerre à grande échelle, plusieurs compagnies aériennes, dont Air France et Lufthansa, ont suspendu leurs vols vers Beyrouth.

Pour Orna Mizrahi, experte du Hezbollah à l’Institut israélien d’études de sécurité nationale, la riposte sera « plus dévastatrice que ce que (les Israéliens) ont fait jusqu’ici, mais ce sera une réponse qui pourra être contenue par le Hezbollah et empêchera la détérioration en une guerre à grande échelle ».

En attendant, le Hezbollah a annoncé, comme souvent depuis le 8 octobre, avoir lancé des roquettes et des missiles contre des positions militaires dans le nord d’Israël, après la mort de deux de ses combattants dans un raid israélien.

A Beyrouth, des habitants semblent résignés. « Toute notre vie nous avons connu des guerres. Que pourrait-il se passer de plus? », a dit à l’AFP Elie Rbeiz, la soixantaine.

A Washington, la Maison Blanche s’est dite « confiante » dans la possibilité d’éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah.

En Iran, le président Massoud Pezeshkian a averti qu’Israël commettrait « une grave erreur lourde de conséquences s’il attaquait le Liban », lors d’un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon la présidence française, M. Macron a affirmé au président iranien « que tout devait être fait pour éviter une escalade » et appelé l’Iran à « cesser son soutien aux acteurs déstabilisateurs ». Une nouvelle guerre « aurait des conséquences dévastatrices », selon lui.

Armé et financé par l’Iran, le Hezbollah exerce une influence prépondérante au Liban et ses détracteurs l’accusent d’être un Etat dans l’Etat. Il est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis au même titre que le Hamas.

– « Où pourrions-nous aller »? –

Sur le front sud d’Israël, l’armée a poursuivi ses bombardements par air et terre contre la bande de Gaza, dévastée par près de dix mois de guerre et menacée de famine selon l’ONU.

Après un nouvel ordre d’évacuation de l’armée, des centaines de Palestiniens, bagages et matelas entassés dans des remorques, ont fui al-Bureij et al-Chouhada (centre).

Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée a dit poursuivre ses opérations à Rafah et Khan Younès contre le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

« Il s’agit peut-être du 6e ou 7e déplacement. Où pouvons-nous aller? Tous les deux jours, ils (les Israéliens) nous demandent d’évacuer. Combien de temps cette situation va-t-elle durer? », se lamente Mohammed al-Jouaidi qui a fui Bureij.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée.

En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive qui a fait 39.363 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d’indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Avec AFP

Les Chrétiens d’Irak veulent jeûner pour que Dieu pardonne aux organisateurs des JO

Les Chrétiens d’Irak veulent jeûner pour que Dieu pardonne aux organisateurs des JO

Ouagadougou, 29 juil. 2024 (AIB)-Les chrétiens de Mossoul en Irak ont été appelés lundi à jeûner et à prier pour que Dieu pardonne aux organisateurs des Jeux Olympiques « leur grande insulte » au christianisme lors de la cérémonie d’ouverture.

« Nous avons été choqués, alors que la France est un pays de laïcité et d’humanité, un pays qui respecte toutes les nationalités et toutes les religions, qu’un tel comportement offensant envers les symboles religieux vienne de ce pays », a déclaré lundi l’archevêque syriaque catholique de Mossoul, Younan Hano.

En rappel, vendredi, lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, des artistes généralement associés aux homosexuels (drag queens) et une personne ayant changé de sexe (transsexuelle) ont imité le dernier repas de Jésus-Christ avec ses douze apôtres (la Sainte Cène).

« Nous n’avons rien d’autre à offrir que la prière et le jeûne pour que Dieu pardonne cette grande insulte à la religion mais aussi à l’humanité », a ajouté l’archevêque Younan Hano.

Dimanche, l’Église catholique chaldéenne d’Irak avait elle aussi condamné cette représentation.

« Ce qui s’est passé durant la cérémonie (…) est honteux », blessant « la foi et les sentiments (…) des chrétiens dans le monde. (…) Les principes des Jeux Olympiques visent à rassembler les peuples dans l’amour, le respect et la coopération, et non dans la blessure et la division », a écrit le cardinal Louis Raphaël Sako.

Avant l’Église d’Irak, les évêques de France avaient dénoncé « des scènes de dérision et de moquerie du christianisme ».

Notons que hier, #Paris2024 a présenté ses excuses aux chrétiens.

« Clairement, notre intention n’était pas d’afficher un manque de respect à quelque groupe religieux que ce soit. À l’inverse, notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion. Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons », a déclaré la directrice de communication de Paris 2024, Anne Descamps.
AIB avec AFP

Burkina : Un physicien invite le gouvernement à la construction de centrales solaires à concentrateur cylindro-parabolique

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Burkina : Un physicien invite le gouvernement à la construction de centrales solaires à concentrateur cylindro-parabolique

Ouagadougou, 29 juil. 2024 (AIB)-Dr Bignan Kagomna Bouwerou a invité vendredi dernier, le gouvernement burkinabè et celui de la Confédération des États du Sahel (l’AES) à s’orienter vers la construction de centrales solaires à concentrateur cylindro-parabolique pour répondre aux besoins en énergie fiable, accessible et respectueuse de l’environnement.

« Le Burkina Faso est doté d’un potentiel solaire important avec un ensoleillement annuel de 3000 h », a déclaré Dr Bignan Kagomna Bouwerou.

Dr Bouwerou s’exprimait vendredi à Ouagadougou en marge de la sortie de promotion des docteurs organisée par l’université Joseph Ki-Zerbo.

Pour le cas d’une étude de réalisation d’une centrale solaire à collecteur cylindro-parabolique de 50 MW sur le site de Dori dans la région du Sahel, le spécialiste fait remarquer que sur un champ solaire de 2016 concentrateurs s’étendant sur une surface de 110 ha et un rayonnement direct moyen de 7 kWh/j/m², la production énergétique annuelle de la centrale est estimée à 619,99 GWh avec un coût de production de 33,53 francs CFA par kWh sur le site de Dori. La construction de la centrale solaire est estimée à 2 ans maximum.

Il est donc important d’exploiter ce gisement gratuit et non polluant dans le domaine de la production d’électricité, notamment dans les zones rurales isolées, suggère-t-il.

De l’avis de Dr Bouwerou, ce type de centrale offre un double avantage : « Non seulement pour produire de la chaleur utilisable pour alimenter les maternités et le reste pour la production d’électricité ».

La chaleur stockée peut être utilisée 4 à 6 heures après le coucher du soleil, fait-il savoir en ajoutant que « c’est ce qui est très important dans ce type de centrale ».

Selon lui, ces centrales sont utilisées dans plusieurs pays africains, notamment au Maroc, qui exporte le surplus de sa production énergétique vers l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et dans certains États des USA comme la Californie.

Pour lui, ce type de centrale est une aubaine pour le Burkina Faso, en proie au déficit énergétique, et les États du Sahel.

De son avis, ces technologies se basent sur des collecteurs qui concentrent les rayonnements solaires et réchauffent à haute température un fluide caloporteur. Ce fluide peut ensuite être utilisé pour la génération d’électricité.

Le physicien constate que le pays a déjà fait des progrès dans la construction de centrales solaires photovoltaïques ces dernières années avec la construction de Zagtouli, de Ziga et de Nagréongo.

Cependant, il regrette que le pays ne se soit pas orienté vers les centrales à collecteur cylindro-parabolique, propices et rentables à plus d’un titre pour le pays.

Aussi, le physicien invite les États de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui ont le soleil en abondance, et également les investisseurs à se tourner vers les centrales solaires à collecteur cylindro-parabolique.

Pour lui, cette centrale peut être développée à côté d’autres technologies, notamment les centrales photovoltaïques et l’énergie nucléaire.

Dr Bignan Kagomna Bouwerou a soutenu sa thèse de doctorat en physique en mai 2023, spécialité Technologies solaires/Énergétique sous la direction de Dr Issaka Ouédraogo, à l’Université Joseph Ki-Zerbo, sur la « modélisation d’une centrale solaire à concentration : cas du cylindro-parabolique ».

Il a conduit ses travaux de recherche à l’université Joseph Ki-Zerbo dans le laboratoire d’énergie thermique et renouvelable (LETRE), dirigé par le professeur titulaire Kam Sié.

Dr Bouwerou dit se mettre à la disposition des décideurs et de toutes structures qui souhaitent s’investir dans le domaine de la recherche ou de la réalisation de technologies en lien avec l’énergie solaire et bien d’autres.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : Une inondation fait de nombreux dégâts à Banfora

Burkina : Une inondation fait de nombreux dégâts à Banfora

Banfora, (AIB), la ville de Banfora s’est réveillée ce lundi 29 juillet 2024, sous une grande pluie tombée dans la nuit du dimanche à lundi 29 juillet 2024 jusqu’ autour de 15 h, occasionnant plusieurs dégâts à Malicia parc situé à Tarfila au secteur 11 de Banfora et paralysant également le trafic routier sur la RN7 au niveau du pont dudit secteur.

La pluie du dimanche 28 au lundi 29 juillet 2024, a occasionné de nombreux dégâts dans la ville de Banfora, dans la région des Cascades.
Le quartier Tarfila au secteur 11 de Banfora a été le plus sinistré. Plusieurs endroits de ce quartier sont sous les eaux. Malicia parc n’a pas été épargné par les inondations. En effet, la piscine, le bar, la cuisine et les hangars sont sous les eaux et une partie du mur du parc s’est écroulée.
Le trafic routier a été paralysé sur certains axes, notamment l’axe Banfora-Bobo sur la RN7 pendant des heures.
« Nous avons tout perdu dans ce parc. Toutes les constructions, matériels et équipements sont sous l’eau », annonce la directrice Générale de Malicia parc.

 

« La construction du parc nous a coûté des centaines de millions, tout est parti dans l’eau. C’est un investissement à perte », Ajoute-t-elle.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Léraba/Journée de redevabilité : Les activités de la mairie de Sindou passées en revue

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Léraba/Journée de redevabilité : Les activités de la mairie de Sindou passées en revue

Sindou, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Sindou, Issiaka Yadia, a présenté le vendredi 26 juillet 2024, le bilan des activités réalisées depuis sa prise de service à sa population. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la feuille de route pour la résilience communale et du plan de renforcement de la capacité de la mairie de Sindou, que la délégation spéciale en charge des affaires courantes a organisé la journée de redevabilité au profit de sa communauté.

Le haut-commissaire de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé le vendredi 26 juillet 2024 cette cérémonie.
Première du genre dans la localité, la cérémonie a connu la participation entre autres, des Conseillers villageois de développement (CVD), des chefs de village, des OSC et des autorités coutumières et religieuses.

La première autorité de la province a fait l’exposé sur la décentralisation et le rôle que doit jouer chaque acteur dans le processus du développement local.
Il est bien de savoir que l’équipe de la délégation spéciale à pris les rênes de la mairie de Sindou le 16 juin 2022.

Le Président de la délégation spéciale (PDS), Issiaka Yadia, a présenté l’état d’exécution des activités dans le domaine des infrastructures scolaires, dans le domaine des ouvrages d’eau potable et de l’assainissement, dans le domaine de la formation professionnelle ainsi que les acquisitions de fournitures et de matériels suivi des difficultés et des perspectives.
La journée a été un cadre de concertation et d’échanges directs entre la population et les membres de la délégation spéciale de Sindou.

Les représentants de la société civile se sont engagés d’accompagner et de soutenir l’équipe de la délégation spéciale dans la poursuite de son objectif.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

 

Boulkiemdé: La coordination régionale des organisations féminines du Centre-Ouest vole au secours des PDI

Boulkiemdé: La coordination régionale des organisations féminines du Centre-Ouest vole au secours des PDI

Koudougou, 29 juil. 2024(AIB)-La coordination régionale des organisations féminines du Centre-Ouest a organisé à Koudougou, les 25 et 26 juillet 2024, une formation en élevage au profit de 43 couples de PDI suivie d’une remise d’animaux en vue de leur relèvement.

La région du Centre-Ouest regorge de nombreuses Personnes déplacées internes (PDI). Heureusement, en plus des efforts de l’État, de bonnes volontés n’hésitent pas à apporter leurs contributions pour la survie et la réinsertion sociale de celles-ci.

Parmi ces bonnes volontés figure en bonne place la coordination régionale des organisations féminines du Centre-Ouest, présidée par Eugénie Ouedraogo/Gansonré.

En effet, une formation en élevage a été organisée les 25 et 26 juillet 2024 à l’endroit de 43 couples de PDI, soit 86 personnes venues des quatre provinces de la région, à savoir le Boulkiemdé, le Sanguié, la Sissili et le Ziro.

La formation a ainsi porté sur les questions de l’habitat, de la nutrition, de la santé ainsi que de la santé reproductive des animaux, notamment de la volaille. De même, des conseils avisés en matière d’élevage ont clôturé cette formation.

Les 43 couples bénéficiaires de la formation ne sont pas repartis les mains vides. Chaque couple de PDI a reçu dix poules et un coq, qui leur permettront non seulement de s’occuper utilement, mais aussi de lancer leurs entreprises d’élevage.

Selon la coordinatrice régionale des femmes, Eugénie Ouédraogo, cet élan de solidarité autour des PDI vise à leur redonner de l’espoir et à leur permettre de s’insérer dignement dans leurs milieux de vie.

Elle dit compter sur chaque couple pour atteindre les objectifs de la formation, à savoir partir de là pour devenir de grands éleveurs-entrepreneurs.

D’où son appel : « Ne voyez pas en ces animaux de simples bêtes pour orner vos habitations, mais plutôt une opportunité d’affaires qui s’offre à vous pour vous permettre de vous accomplir et de participer, du même coup, à l’édification du pays ».

Mme Ouédraogo a remercié vivement la Cellule d’appui à la décentralisation et à la participation citoyenne (CADEPAC) et le Conseil régional du Centre-Ouest pour avoir bien voulu accompagner financièrement l’initiative.

Par l’entremise du porte-parole des PDI, Ousmane Ouedraogo, assurance a été donnée quant à leur engagement ferme à ne pas rater ce rendez-vous de l’histoire.

« Tout ce que l’État et les bonnes volontés n’ont de cesse de faire pour nous permettre de vivre dans la dignité et la responsabilité, nous n’avons d’autre choix que d’être de braves artisans dans la société et nous ferons en sorte que vous soyez fiers de nous ».

Quant au parrain de l’activité, Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, il s’est appesanti sur des conseils avisés pour encourager et surtout exhorter ses filleuls à ne pas dormir sur leurs lauriers et à mériter cette confiance placée en eux.

À noter que nombre d’officiels étaient présents, pour montrer aux PDI qu’ils ne sont pas des laissés-pour-compte.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Kénédougou/Reboisement : 400 plants mis en terre

BURKINA-KENEDOUGOU-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT

Kénédougou/Reboisement : 400 plants mis en terre

Orodara, (AIB)- La confrérie Dozo sans frontières de Orodara, a organisé le samedi 27 juillet 2024, une opération de reboisement et de reforestation en collaboration avec le haut-commissariat et la direction provinciale en charge de l’environnement.

Le lancement officiel de la campagne annuelle de reboisement et de reforestation est intervenue le 21 juin 2024 à Bobo- Dioulasso sous la présidence du premier ministre représentant le Chef de l’Etat.

Pour accompagner cette initiative gouvernementale qui vise à susciter un engouement populaire pour l’accroissement du couvert végétal, la confrérie Dozo sans Frontières a organisé le samedi 27 Juillet 2024, une séance de reboisement et de reforestation en collaboration avec le haut-commissariat de Orodara et la direction provinciale en charge de l’environnement.

400 plants ont été mis en terre et a concerné 4 sites de la ville de Orodara comme le haut- commissariat, le stade du 4 Août d’Orodara, la compagnie de gendarmerie et le siège de la dite confrérie.
Pour le président de la confrérie Dozo Sans frontières de Orodara, Lancina Ouattara, cette activité s’inscrit en droite ligne de la politique nationale du gouvernement de transition en matière d’environnement.
La directrice provinciale en charge de l’Environnement, Lucie Kando/Zongo, s’est réjouie de la forte mobilisation des acteurs autour de cette activité de reboisement et de reforestation.

Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a insisté sur la nécessité de planter utilement mais aussi et surtout de mettre un accent particulier sur le suivi et la protection des plants.
Selon lui, une chose est de planter les arbres mais une autre est aussi de les entretenir.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Journée de l’excellence scolaire à Koukouldi : 143 élèves méritants reçoivent des prix

Journée de l’excellence scolaire à Koukouldi : 143 élèves méritants reçoivent des prix

Koukouldi, 29 juil.2024 (AIB)- Les meilleurs élèves des écoles de Koukouldi, dans la commune de Ténado, province du Sanguié, ont été récompensés samedi 27 juillet dernier, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre d’État, Bassolma Bazié.

L »association Djé Gnini de Koukouldi a organisé le 27 juillet 2024 la 5e journée de l’excellence à l’école.

Cette année, ce sont 143 élèves du primaire et du post-primaire qui ont reçu des prix allant des kits scolaires pour certains à des vélos pour d’autres, en passant par des bourses d’études pour les lycéens.

À cette occasion, les enseignants n’étaient pas en reste. En effet, ceux qui ont consenti de nombreux efforts au cours de l’année scolaire ont également été encouragés avec des attestations de reconnaissance et des sommes d’argent.

Dans la foulée, les efforts de Nebilma Bado, natif de la localité et entrepreneur, qui depuis 2002 n’a de cesse d’accompagner les élèves les plus démunis avec des kits scolaires, ont également été reconnus.

Selon le président de l’association Djé Gnini, Jules Bationo, cette journée de l’excellence vise au développement harmonieux du village à travers l’éducation, car c’est par l’éducation qu’une nation se construit. D’où l’organisation de cette journée de l’excellence pour encourager aussi bien les élèves que les enseignants méritants.

Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, qui était de la partie, s’est adressé à la jeune génération en ces termes :

« Comportez-vous en hommes exemplaires, faites en sorte d’avoir l’excellence sociale en vous. Autrement dit, vous devez incarner à l’avenir des valeurs de gouvernance vertueuse ».
Agence d’information du Burkina
PB/ata

Namentenga/Excellence scolaire : Une cinquantaine de lauréats récompensée

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Namentenga/Excellence scolaire : Une cinquantaine de lauréats récompensée

Boulsa le 27 juil. 2024 (AIB)- La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Namentenga a célébré le samedi 27 juillet 2024 à Boulsa, la journée de l’excellence scolaire, au cours de laquelle une cinquantaine de lauréats a été récompensée. La cérémonie sous le thème « Education, résilience et engagement des acteurs » a été sous la présidence du haut-commissaire, Adama Conseiga et le parrainage du Théodore Kafando.

La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Namentenga a magnifié le samedi 27 juillet 2024 à Boulsa, dans région du Centre-Nord, les lauréats du secteur éducatif, au titre de l’année 2024.
Les diverses contributions de l’Etat et des autres partenaires de l’éducation notamment le projet Cathwel relief service(CRS) ont permis de récompenser une cinquantaine de lauréats.

Les élèves, Abdoul Halim Ayatoullah Kafando de l’école Boulsa 2 et Dabilgou Honorine de l’école Boulsa 1, respectivement meilleur élève garçon et meilleure élève fille ont enregistré respectivement 154 et 148 points sur 170 à l’examen du Certificat d’études primaires (CEP). Ils ont reçu des kits scolaires et des vélos.

L’enseignante, Marie Cécile Koné de l’école Boulsa «B» a enregistré 112 admis sur 114 candidats présentés au CEP tandis que sa collègue de l’école Boulsa «D» Mme Dermé /Ouédraogo Zonabo a réalisé 100% avec ses 69 candidats présentés.
Ces meilleures enseignantes de la province dans la catégorie « Meilleurs enseignants de la province » ont reçu chacune, une somme de 25 000 FCFA, un foyer « faitout » et des gadgets de la caisse populaire. Les meilleurs centres en alphabétisation ont reçu aussi des vélos.
Les prix de CRS ont permis de récompenser les meilleurs centres Bisongo avec des vélos et les meilleurs enseignants du cours préparatoires 1ère année (CP1) au cours élémentaire 1ère année (CE1) dans leurs performances en écriture-lecture.
Ces derniers reçu chacun, un ordinaire ou une tablette. Retenons que CRS entend également doter 4 écoles d’équipements solaires.
Le président de la cérémonie a remercié le DPEPNF, Ouiraogo Bernard Kaboré, l’ensemble de son équipe, les encadreurs pédagogiques, les enseignants et les différents partenaires pour les résultats atteints malgré le contexte difficile.
M. Kaboré a félicité le parrain pour son accompagnement et les lauréats pour leurs résultats.
Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a souhaité que l’année scolaire 2024-2025 enregistre également de meilleures performances.
Notons que la province du Namentenga est classée au premier rang dans la région du Centre-Nord avec 88,83% au CEP de la session de 2024, une performance qui a été saluée à sa juste valeur par l’ensemble des partenaires.
Agence d’information du Burkina
JBD/no/ata

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Jean-Baptiste DAMIBA

Le Royaume-Uni a cédé sa place à la Russie dans le top-10 des pays industrialisés

ÉCONOMIE: ROYAUMEUNI-PRODUCTION-CLASSEMENT

Le Royaume-Uni a cédé sa place à la Russie dans le top-10 des pays industrialisés

LONDRES, 29 juillet. /TASS/. Le Royaume-Uni a quitté le classement des dix premiers pays en termes de production industrielle, en se retrouvant derrière la Russie. C’est ce qu’a rapporté le journal Times, en citant l’organisation Make UK, qui regroupe des entreprises du secteur industriel du Royaume-Uni.

D’après ses informations, dans le dernier classement de 2022, le Royaume-Uni a chuté à la douzième place. C’est quatre positions de moins que dans le précédent classement publié un a plus tôt.

Comme le note l’article, le Royaume-Uni est derrière le Mexique et la Russie dans la nouvelle liste, qui occupent respectivement les septième et huitième places. Selon le journal, la raison de l’avancée dans le premier cas est la croissance des investissements chinois dans le pays d’Amérique latine, et dans le second cas, une augmentation des dépenses de défense russe.

La Chine occupe la première place du classement, suivie par les États-Unis.

Comme l’indique le Times, la production du secteur industriel britannique représente 217 milliards de livres sterling (282 milliards de dollars), le secteur emploie 2,6 millions de personnes. Pourtant, comme l’a noté Make UK, le pays a besoin d’une « stratégie industrielle à long terme », car d’après l’organisation, le Royaume-Uni n’en dispose tout simplement pas, contrairement à d’autres pays industrialisés.

Avec TASS

Sissili : 150 plants mis en terre lors de la 6e édition journée nationale de l’arbre

Burkina-Sissili-Célébration-Journée- Arbre

Sissili : 150 plants mis en terre lors de la 6e édition journée nationale de l’arbre

Léo, (AIB)-  La province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest a célébré en différé le vendredi 26 juillet 2024 à Léo, la 6e édition de la  Journée nationale de l’arbre (JNA) au cours de laquelle, 150 plants mis en terre.

Cette 6e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) a été également marquée par le lancement de la campagne provinciale de restauration du couvert végétal sous le thème « Arbre, capital de résilience pour un développement endogène ».

Selon le directeur provincial en charge de l’Environnement, Karim Yéyé, 150 plants de plusieurs espèces ont été mis en terre dans deux ronds- points et sur une distance de 1 km dans la ville de Léo.

  1. Yéyé a par ailleurs précisé que la province de la Sissili prévoit la mise en terre d’environ77450 plants de diverses espèces et le semis de 50 Kg de graines de détarium au cours de cette campagne de reforestation.

A ses dires, le Burkina Faso fait face à une dégradation accélérée des ressources  forestières.

 

« Selon une étude menée par le secrétariat permanent pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre due de la déforestation et de la dégradation des forêts (Sp/ Reed+)  a montré que la superficie forestières du Burkina Faso a diminué de façon drastique entre 2000 et 2022 passant de 6 956 631 à 5 177 777 hectares », a-t-il relevé.

Pour Karim Yéyé,  pour inverser cette tendance, le pays doit récupérer  par an 296 104 hectares de terres dégradées.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a salué la forte mobilisation autour de cet événement.

  1. Koalga a ensuite remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa commune pour abriter la célébration en différé de la JNA tout en soulignant que l’importance de l’arbre dans la vie n’est plus à démontrer.

Il a au nom de l’instance dirigeante communale et de la population pris l’engagement de faire de cette campagne provinciale de reforestation, une réussite dans la commune urbaine de Léo.

 

Le haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia  a interpellé  les leaders d’opinions, les responsables à tous les niveaux et l’ensemble de la population de la province sur la nécessité de restaurer et de sauvegarder les ressources naturelles, gage d’un développement durable.M Sia a invité en particulier, les présidents des délégations spéciales à s’investir davantage dans la restauration et la préservation des ressources forestières, en intégrant ces actions dans leurs plans de développement.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/at

Sissili : 45 femmes  déplacées et formées en techniques de saponification recoivent des kits d’installation

Burkina- Sissili-Association-Don

Sissili : 45 femmes  déplacées et formées en techniques de saponification recoivent des kits d’installation

Léo, (AIB)- L’Association des jeunes entrepreneurs de la région du Centre- Ouest (AJECO) a offert le vendredi 26 juillet 2024 à Léo, des kits d’installation à 45 femmes déplacées internes de la province de la Sissili formées en techniques de saponification, sous la présidence du haut- commissaire, Tewindé Isaac Sia.

Selon le président de l’Association des jeunes entrepreneurs de la région du Centre- Ouest (AJECO), Alexis Zongo, cette remise fait suite à la formation de ces 45 femmes déplacées internes de la Sissili  formées techniques de saponification, tenue du 24 au 28 juin 2024 à Léo.

Ces kits d’installation sont, entre autres, composés de marmites, bassines en plastiques,  des seaux,  des spatules,  des tamis, des gobelets et des moules.

Ce matériel, permettra aux 45 femmes déplacées formées d’être plus opérationnelles dans la production de savon en boule et liquide.

«  Les efforts de paix lancés par le gouvernement à l’effet faciliter le retour des PDI dans leurs localités respectives nous a interpellé », a indiqué le président de l’ AJECO .

À en croire M. Zongo, c’est dans cette dynamique que son association a initié un projet dénommé «  Projet d’accompagnement et de résilience de 500 PDI dans la région du Centre-Ouest ».

Il a par ailleurs soutenu que l’accompagnement des partenaires et des bonnes volontés ont permis non seulement de former les femmes déplacées internes en techniques de saponification ,mais aussi de leur doter de matériel de production de savon, de vivres et des effets d’habillement.

L’association va regrouper dans chaque province les femmes déplacées internes déjà formées et opérationnelles en coopérative et qui sera un relais auprès des autorités locales.

Le haut- commissaire de la Sissili,Tewendé  Isaac Sia, a saisi l’occasion pour remercier au nom des bénéficiaires, l’association et ses partenaires pour toutes les actions déployées au profit des femmes déplacées.

  1. Sia a invité les femmes formées en saponification à se mettre en association pour faciliter l’écoulement de leurs produits.

Il les a rassuré de sa disponibilité à toujours les accompagner dans la réalisation de leurs Activités génératrices de revenus (AGR).

La remise officielle des kits d’installation, des vivres et non vivres au profit des PDI de la région du Centre-Ouest a eu lieu le jeudi 18 juillet 2024 à Koudougou, en présence du ministre d’Etat, Bassolma Bazié et des autorités régionales.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/osa/ata

 

 

 

 

Burkina : La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo remporte le Prix d’excellence en journalisme

Burkina-Médias-Excellence-Prix

Burkina : La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo remporte le Prix d’excellence en journalisme

Ouagadougou, 29 juil. 2024 (AIB)-La journaliste des Editions Sidwaya Nadège Yaméogo a remporté le samedi 27 juillet 2024, à Cotonou, le deuxième prix en catégorie presse écrite du concours International «Prix indépendance médiatique 2024».

Agence d’information du Burkina

Lutte contre le terrorisme : Titao, une ville résiliente

Lutte contre le terrorisme : Titao, une ville résiliente

Malgré tout, cela fut possible. A 230 kms de Ouagadougou, un nom, une ville. Titao. Elle plie mais ne rompt pas. Dans cette ville située à la lisière du Sahel des hommes et des femmes se battent pour la survie. Zoom sur la résiliente «cité du phacochère» où des noms d’emprunt remplacent les identités réelles au regard de la situation sécuritaire. Reportage.
Il est 4h30mn à Titao ce mercredi 6 mars 2024.

Des voix de muezzins retentissent. La ville se réveille. Des bruits de balais par-ci. Des bruits de marmites par-là. Les femmes reprennent le ménage dans les cours. Dans les ruelles, des hommes se dirigent vers la mosquée pour la prière du matin. A l’avant des fidèles, dans la mosquée, l’imam. Les jambes croisées, il psalmodie quelques versets coraniques. Quelques minutes plus tard, il termine en remerciant le Tout Puissant pour une nuit encore gagnée. Ici, les nuits se succèdent, mais ne se ressemblent pas du fait du terrorisme.

 

En effet, l’ennemi terroriste n’est jamais loin. Les forces de sécurité veillent au grain. Peu à peu, la lueur chasse la pénombre. Les rues reprennent leur animation habituelle.
Site de Aka. Un quartier populaire au sud de la ville. Les classes grouillent de monde. La plupart des effectifs sont pléthoriques, au-delà de la centaine. Tout a pourtant commencé timidement, se rappelle Isaac, lauréat de l’excellence nationale 2023. Il fait partie des pionniers de l’initiative «Sauver l’école au Loroum». En rappel, décembre 2021 a été marqué par une épidémie de fermeture des écoles dans le pays. C’est alors qu’une initiative vit le jour : «Sauver l’école au Loroum». Des enseignants bravent la menace terroriste. Ils restent. L’initiative prend de l’ampleur. Le comité de crise de Titao accompagne l’idée. Des fils et filles de la localité la soutiennent. Des ONG humanitaires mettent les leurs.

Les autorités locales «apportent du sel» à la sauce pour «Sauver l’école au Loroum». On recrute des enseignants communautaires. Les initiateurs réaménagent les écoles et les classes existantes en des sites d’éducation. Février 2022, les cours débutent mais timidement. L’initiative permet aux élèves du CM2 de se présenter à l’examen du CEP. Taux de réussite : 68,18% en 2022 et 94,38% en 2023, 99,10% en 2024.
Aka ou maintenir la flamme allumée d’une éducation


Aka, quartier d’Isaac et de ses collègues. De jeunes enseignants volontaires. Ils ont la tâche de conduire plus d’un millier d’élèves. Malgré les difficultés rencontrées, ils portent la mission. «Nous avons décidé de rester après le départ de l’Administration pour appuyer nos frères et sœurs abandonnés à leur propre sort», dit Isaac. Un combat. Les chiffres édifient. 1505 élèves. 5 classes de CP1. 3 classes de CP2. Les besoins sont loin d’être satisfaits.

 

«Des parents continuent de nous envoyer des enfants », souligne-t-il. La difficulté ? «Nous avons la volonté, mais nous sommes confrontés à des problèmes de tables-bancs et de salles de classe», affirme le volontaire. Conséquence ? «Les enfants sont assis à 3 ou à 4 voire à 5 pour les tout-petits.» Cette donne semble être une adrénaline pour lui. Sourire aux lèvres, il rassure : «C’est intéressant et encourageant à la fois car, à peine quatre jours de classe que les élèves de CP1 savent se tenir debout et dire «Bonjour Monsieur». Passion et courage. «Nous sommes déterminés à donner le meilleur de nous-mêmes», lance-t-il. Une expérience enrichissante.

La preuve ? De bons résultats aux sessions des examens du Certificat d’Etudes Primaires de 2022 et 2023. La Circonscription d’Education de Base de Titao I, délocalisée à Ouahigouya, compte poursuivre les ouvertures de sites. Objectif : satisfaire la demande dans la ville. En plus des 5 sites déjà ouverts, 3 autres sont au programme si l’évolution de la situation sécuritaire le permet.

Autre lieu, même ambiance studieuse. Le Lycée provincial. Seul site de regroupement des élèves du secondaire. Des étudiants en fin de cycle viennent à la rescousse de l’éducation dans leur province natale. Une initiative endogène. En cette matinée, le soleil poursuit inexorablement son ascension dans le ciel. Quelques coups de vent sec annoncent le retour de l’Harmattan. Des groupuscules d’élèves dans la cour.

 

La majeure partie en classe. Des voix d’enseignants-volontaires retentissent, entrecoupées souvent de celles d’élèves. Les cours ont bien débuté. Ismaël, un autre lauréat du prix d’excellence 2023. Il fait le tour des classes. A l’appel de l’initiative « Sauver l’école au Loroum », Ismaël, professeur certifié des lycées et collèges, retourne à Titao. Comme Isaac, il décide de coordonner l’action des jeunes étudiants volontaires. Son management permet d’engranger de bons résultats scolaires à l’examen du brevet d’études du premier cycle, session 2023. Taux de réussite : 66,52%, largement au-dessus de la moyenne nationale.

 

Ce qui lui a valu les reconnaissances de la Nation à la journée de l’excellence nationale à Ouagadougou. A la tête des 24 enseignants volontaires, Ismaël rebelotte. Il est conscient des défis à relever malgré les difficultés logistiques et techniques. «Nous manquons énormément de rames de papier. Les professeurs sont obligés de recopier souvent les devoirs et les exercices au tableau.», explique-t-il. Son appel : «Nous souhaitons qu’on puisse nous doter de ces fournitures nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement». Les yeux pétillants malgré la charge, il salue les initiatives sporadiques de personnes de bonne volonté.

 

A travers des cotisations, elles donnent des coups de pouce. «Mais c’est insignifiant, car avec un effectif de 1178 élèves, les besoins sont énormes», souligne l’éducateur. Cri du cœur entendu. La municipalité et la Croix Rouge font don d’une lampe solaire et d’un kit scolaire à chaque élève. Joie immense.
Du côté des agriculteurs …

 


Le soleil est au zénith. La forte canicule s’installe. Les habitants se mettent à l’ombre des rares arbres et des hangars de fortune. De petites jarres d’eau trônent soigneusement au pied des arbres.

 

Les réfrigérateurs se sont arrêtés depuis le blocage de la route nationale desservant la localité. La rareté et la cherté du carburant et l’insécurité conduisent au rationnement. Pour avoir le moindre litre, il faut montrer patte blanche. Présenter sa carte nationale d’identité. Le sabotage de la ligne électrique par les groupes armés terroristes depuis mars 2022 rend la situation délicate. Pas d’électricité. Une fois la nuit tombée, ce sont les torches des téléphones portables qui prennent le relais ou tout simplement, on fait avec l’obscurité. Certains moulins tournent.

 

D’autres mettent la clé sous le paillasson. A la Maison de la femme de Titao, des groupements de femme gèrent un moulin. Il offre l’opportunité aux plus nantis de moudre le grain. Les autres utilisent la meule ou le pilon. Faute de moyens financiers.

Côté nord de la ville. Une fraicheur particulière. Sur les berges du barrage de Titao, des femmes et des hommes s’activent dans le maraîchage. Des repiquages par-ci, des arrosages par là. La campagne sèche est en marche, malgré la situation sécuritaire. Une binette dans la main droite, l’herbe dans l’autre, Moussa, un jeune producteur maraîcher nettoie une planche d’oignon.

 

Il se rappelle de cette date douloureuse. 23 décembre 2021. Tout a basculé. Les producteurs dans l’impasse. Le vaillant combattant Ladji Yôrô venait de tomber dans une embuscade tendue par les terroristes. Il est mort. «Ce jour-là, je ne pouvais pas m’imaginer que la ville allait survivre. Quand la nouvelle est tombée le lendemain, la ville a commencé à se vider. Car notre protecteur, Ladji Yôrô est tombé», rappelle-t-il. Il écrase une larme, soupire. «Mais petit à petit nous avons pu nous relever. Aujourd’hui, nous arrivons à poursuivre nos activités de production grâce à la veille des Forces de Défense et de Sécurité.» Espoir. Cependant, des préoccupations demeurent.

L’écoulement des produits issus du maraîchage. «Nous n’arrivons pas à écouler les produits, car nous ne parvenons pas à les acheminer à Ouahigouya. L’année passée, la pomme de terre et l’oignon ont pourri dans nos mains.» Sa proposition ? «Il faut organiser des convois spéciaux pour enlever les productions. Sinon, il sera difficile pour les producteurs de tenir encore longtemps», explique Moussa. Autre problème : «Outre cette situation, l’approvisionnement à temps en semences pose également problème. Il faut attendre les convois, et souvent le délai de mettre les semences en terre est largement dépassé et le niveau de remplissage du barrage, faible».
La crise exacerbe des goulots existants
Les problèmes de ravitaillement et d’écoulement constituent les véritables goulots d’étranglement pour les initiatives socio-économiques. Coopérative Somdouya de Titao.

Une dizaine de femmes attelées sur des machines tissent des étoffes. A côté, des pagnes Faso-danfani empilés dans une armoire. «Même si ça ne marche pas, je ne peux pas abandonner et m’asseoir», confie Zourata, une artisane, la trentaine trempée. « Avant, je pouvais faire une recette de 100 à 150 mille francs le mois, mais maintenant, comme les étrangers ne viennent plus, je me débrouille pour juste assurer la pitance». Son vœu le plus absolu, «c’est l’ouverture de la route et la reprise du trafic.» Non loin de là, un atelier de soudure.

L’un des rares encore fonctionnels dans la ville. Ici, on fait de la soudure. Le gestionnaire profite faire de la glace. Il met aussi au frais de la boisson avec l’énergie du groupe électrogène. Selon Alassane, c’est une technique de résilience. Il n’y a pas assez de marché de soudure.

Les chantiers de construction sont en berne. «Nous ne travaillons pas tous les jours. Lorsque nous démarrons le groupe pour souder, nous mettons l’énergie à profit pour faire fonctionner le congélateur afin d’amoindrir les coûts de production », explique-t-il. Résultat : «Cela nous permet d’avoir de l’eau glacée et des boissons fraiches à vendre et, faire la soudure à la fois. C’est cette combinaison d’activités qui nous permet de tenir.» Avant de tourner dos, il lance : «Il faut tenir la ville coûte que coûte».

18h. Soirée ordinaire. Affluence minime, contrairement aux grandes affluences d’antan. Avant la crise, le commerce aux abords des voies battait son plein à la même heure. La rue se vide. Quelques retardataires, qui à pied, qui à bicyclette, se hâtent de rejoindre le domicile. 18h30mn. Les rues sont déjà désertes. Sûrement mais lentement, la pénombre, aidée par les angoisses du couvre-feu, finit par faire taire les voix des enfants. Les coups de pilons des ménages s’écrasent les uns après les autres. La ville tombe dans un calme plat. Silence de cimetière.

Ainsi survit l’emblématique ville de Titao. Cité des activités d’envergure nationale, il y a quelques années. Fête de la pomme de terre, Semaine de l’école, Semaine de l’excellence scolaire… Ces moments de beaux souvenirs ont cédé le pas à la résilience. Titao se bat et refuse de mourir. Malgré les multiples difficultés, la ville reste debout. Elle plie mais ne rompt pas.

Abdoul Salam OUARMA
Email : atl_room2000@yahoo.fr

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