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Nahouri/Cross de cohésion : « Le port du casque doit être un exemple de civisme et patriotisme », commandant

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Nahouri/Cross de cohésion : « Le port du casque doit être un exemple de civisme et patriotisme », commandant

Pô, (AIB)-Le commandant de la place d’armes de Pô, le commandant Williams Baguéra, a invité, le jeudi 30 janvier 2025, lors d’un cross populaire dénommé « cross de  cohésion », les populations de Pô à faire du port du casque un exemple de civisme et de patriotisme afin d’accompagner la dynamique enclenchée par le gouvernement.

Organisé chaque dernier mercredi du mois dans la garnison de Pô, ce premier cross de l’année 2025 porté par la police nationale, s’est tenu le jeudi 30 janvier 2025 à Pô.

L’activité présidée par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, vise à raffermir les liens de fraternité et briser les barrières entre populations civiles et forces de défense et de sécurité de la garnison de Pô.

A l’issue de la séance, le commandant de la place d’armes de Pô, le commandant Williams Baguéra, a invité les populations à faire du port du casque un exemple de civisme et patriotisme afin d’accompagner la dynamique enclenché par le gouvernement.

Parties de la place Némaro de Pô,  autorités provinciales conduites par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, populations et forces de défense et de sécurité de la garnison, ont parcouru les artères de la ville de Pô dans une bonne ambiance avant de se retrouver au point de départ pour une séance d’aérobic.

Le haut-commissaire a salué la forte mobilisation des populations autour de ce cross.

M. Kinda a souhaité que cette année 2025 soit une année de retour des personnes déplacées internes dans leurs localités et de renforcement des liens de fraternité.

Pour ce premier cross de l’année de 2025, c’est la police nationale qui a porté l’activité.

Le prochain rendez-vous prévu le 26 février sera portée par l’Académie militaire Gorges Namoano (AMGN).

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Burkina: Le ministère de la Santé va désormais auditer chaque cas de décès maternel et périnatal

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Burkina: Le ministère de la Santé va désormais auditer chaque cas de décès maternel et périnatal

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB)- En raison de l’augmentation des cas de décès des nouveaux nés et des femmes enceintes dans plusieurs régions du Burkina Faso, le ministère de la Santé auditera désormais chaque cas de décès pour en comprendre les causes et lutter contre ce phénomène.

Face à l’augmentation des décès précoces chez les enfants et les femmes enceintes, le ministère de la Santé a mis en place un plan de riposte. Ce dernier consiste, entre autres, à réaliser régulièrement des audits des décès maternels et périnataux, et à améliorer la prise en charge des complications obstétricales et des pathologies néonatales.

« Nous avons décidé de déclarer tout décès maternel ou périnatal comme un incident, afin de réduire drastiquement ce problème. Des arrêtés de mise en application ont été adoptés », a indiqué le ministre de la Santé, Robert Kargougou.

Le ministre s’exprimait jeudi à Ouagadougou au cours d’une rencontre d’orientation réunissant les gouverneurs, les directeurs régionaux de la santé et les directeurs généraux d’hôpitaux sur la surveillance des décès maternels et périnatals ainsi que la riposte à ces événements.

Selon lui, malgré la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans, ainsi que les stratégies de santé communautaire mises en œuvre par le ministère et ses partenaires, les décès maternels et périnataux restent élevés dans certaines régions du Burkina Faso.

Au cours des dernières années, les données de la surveillance des décès maternels, périnatals et la riposte (SDMPR) montrent une augmentation du nombre de décès maternels, qui sont passés de 864 en 2021 à 905 en 2023, puis à 926 en 2024.

D’après M. Kargougou, cette augmentation a été enregistrée dans sept des treize régions du pays : la Boucle du Mouhoun, le Centre, le Centre-Est, le Centre-Sud, le Centre-Ouest, le Sahel et le Sud-Ouest.

« Parmi ces décès notifiés en 2023 et 2024, moins de trois cas sur quatre avaient été audités », a regretté le ministre de la Santé.

Concernant les décès néonataux précoces, leur nombre est passé de 4 075 en 2021 à 7 643 en 2023, puis à 8 285 en 2024.

Cette augmentation a été observée dans huit régions, notamment le Centre, le Centre-Ouest, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins, le Nord, le Plateau Central, le Sahel et le Sud-Ouest.

Pour les mort-nés, les données de la surveillance indiquent 5 458 cas en 2023 contre 3 940 en 2022 et 5 907 en 2024. Cette hausse a également été constatée dans huit régions : les Cascades, le Centre, le Centre-Ouest, le Centre-Sud, les Hauts-Bassins, le Nord, le Sahel et le Sud-Ouest.

« Pour mettre fin aux décès maternels évitables et assurer un accès universel à des soins de santé maternelle de qualité, il nous faudra déployer des efforts nationaux soutenus et prendre des engagements indéfectibles, en particulier pour les populations les plus vulnérables, surtout dans le contexte du défi sécuritaire », a-t-il assuré.

« Il est de notre responsabilité collective de veiller à ce que chaque mère et chaque nouveau-né survivent à l’accouchement, afin qu’ils puissent s’épanouir », a rappelé le ministre.

Agence d’information du Burkina (AIB)
DNK/yos/ata

Sourou : Plus de 123 millions de francs investis en 2024 par la commune de Tougan

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Sourou : Plus de 123 millions de francs investis en 2024 par la commune de Tougan

Tougan, 30 janv. 2025 (AIB) – Le président de la délégation spéciale de la commune de Tougan, Ouigou Tiendrebéogo, a présenté jeudi le bilan des activités réalisées au cours de l’année 2024, estimé à 123 842 547 francs CFA.

La délégation spéciale communale de Tougan, dirigée par Ouigou Tiendrebéogo, a exposé jeudi 30 janvier 2025, dans la salle de réunion du Centre de lecture publique et d’animation culturelle (CELPAC), le bilan des investissements de la commune pour l’année écoulée. Ce bilan purement financier concerne plusieurs domaines clés, notamment la santé, l’éducation, les infrastructures ainsi que l’eau et l’assainissement.

Dans le domaine de la santé, 53,3 millions de francs CFA ont été injectés pour améliorer la qualité des soins. Le secteur de l’éducation a bénéficié de 30,3 millions pour renforcer les infrastructures scolaires. Pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, 19,1 millions ont été investis. De plus, 15,8 millions ont été utilisés pour la réhabilitation d’un bâtiment administratif, tandis que 4,2 millions ont servi à la construction de cinq boutiques métalliques.

Le président de la délégation spéciale, Ouigou Tiendrebéogo, a qualifié ces investissements de modestes pour une commune comme Tougan, tout en reconnaissant que cette situation est due au contexte sécuritaire difficile que traverse la province.

Il a salué les efforts conjoints des partenaires et des populations qui ont permis ces réalisations. Il les a invités à renforcer leur implication dans les actions de développement.

Les participants ont unanimement salué l’initiative de la délégation spéciale et formulé des propositions pour encourager davantage d’investissements dans la commune.

Sow Dramane, président du conseil provincial des organisations de la société civile du Sourou, s’est réjoui de la tenue de cette rencontre de redevabilité. Il s’est engagé à sensibiliser la population pour encourager le paiement des taxes.

« Au sortir de cette salle, le message sera passé partout, et les gens vont affluer à la mairie pour contribuer au paiement des taxes », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

Gaoua : Ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés

Gaoua : Ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés

Gaoua, 29 janvier 2025 (AIB) – La cérémonie officielle d’ouverture de la 2e édition du Festival des Peuples du Sud-Ouest et Alliés (FES.P.SOA) s’est tenue mercredi dans la Salle Polyvalente de Gaoua. Placée sous le thème « Lutte contre le terrorisme et participation citoyenne : quels citoyens pour le défi sécuritaire et la cohésion sociale ? », cette rencontre vise à encourager la participation des populations dans la quête de la paix et de la sécurité.

Pour le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Siaka BARRO, la culture constitue un levier essentiel pour renforcer la cohésion sociale et favoriser le vivre-ensemble. Il a rappelé que le festival est une occasion de revenir à nos sources pour mieux connaître nos identités culturelles et préserver la stabilité sociale.

Le promoteur du festival, Christian SOME, a souligné que l’événement, qui se déroule du 29 au 31 janvier 2025, offre une plateforme à toutes les ethnies du Burkina Faso pour échanger, découvrir leurs différences et similitudes et promouvoir une meilleure cohabitation. Selon lui, le choix du thème vise à sensibiliser les populations sur les nouveaux comportements à adopter face à la menace terroriste.

La cérémonie d’ouverture a également donné lieu à des communications portant sur des thématiques cruciales. Les échanges ont notamment mis en lumière les défis liés à la participation citoyenne, l’adoption de comportements adaptés à l’ère du terrorisme et la nécessité de renforcer la cohésion entre les forces de défense et de sécurité et les populations.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Comoé : Au moins 1 500 000 FCFA récoltés à Ouo au profit du FSP lors d’une marche de soutien à l’AES

Comoé : Au moins 1 500 000 FCFA récoltés à Ouo au profit du FSP lors d’une marche de soutien à l’AES

Banfora, 29 janvier 2025 (AIB) – Plusieurs organisations de la société civile des Cascades ont choisi la commune de Ouo, située à 125 km de Banfora, chef-lieu de la région, pour marquer d’une pierre blanche la sortie officielle de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le 28 janvier 2025. Les organisateurs ont récolté 1 500 000 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Jeunes, femmes, hommes et anciens ont battu le pavé ce 28 janvier 2025 à Ouo, date marquant le retrait officiel de l’AES de la CEDEAO, pour saluer cette décision « historique » et courageuse des trois chefs d’État de l’AES.

Rassemblés sur le terrain de sport de l’école primaire « A » de Ouo, les marcheurs, munis de drapeaux, de pancartes et d’affiches, ont convergé vers la mairie où ils ont transmis un message à Abdoulaye Tiaho, préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de la commune. Celui-ci a promis de le transmettre à qui de droit.

Par la voix de leur porte-parole, Ali Ouattara, les manifestants ont exhorté les populations à soutenir les trois chefs d’État ayant pris cette décision courageuse, qu’ils considèrent comme une véritable bouffée d’oxygène.

Après avoir pris congé du PDS, les marcheurs sont retournés sur le lieu du meeting où une foule immense les attendait. Lors des différentes interventions, le message est resté le même, porté par les autorités coutumières et religieuses, les leaders de jeunesse et les Wayiyan.

« Cette tribune est l’une des plus précieuses, à travers laquelle nous devons magnifier le courage et le sens élevé du patriotisme de leurs Excellences, nos trois chefs d’État : le général de corps d’armée Assimi Goïta, le général de brigade Abdourahamane Tchiani, et le capitaine Ibrahim Traoré », a déclaré Abdramane Koné, coordonnateur provincial de la veille citoyenne de la Léraba.

Il a également rendu hommage aux braves combattants qui se battent jour et nuit pour la sauvegarde de la patrie, tout en rappelant le parcours ayant permis aux pays de l’AES de « triompher devant l’impérialisme occidental et surtout le néocolonialisme ».

M. Koné a également dénoncé certaines actions et attitudes de la CEDEAO envers les pays de l’AES. Pour les manifestants des Cascades, il n’est pas question de revenir sur cette décision.

« Chers dirigeants de la CEDEAO, à titre d’information, nous tenons à vous faire remarquer que la locomotive transportant les peuples de l’AES est sans rétroviseur. D’ailleurs, nous n’avons aucune raison valable de regarder derrière nous », a-t-il affirmé.

Une quête initiée lors du meeting a permis de récolter 1 500 000 FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique (FSP).

Agence d’Information du Burkina
MY/dnk/ata

Namentenga : L’association WendKouni offre 200 moutons à 100 personnes déplacées 

Burkina-Namentenga-Soutien-PDI

Namentenga : L’association WendKouni offre 200 moutons à 100 personnes déplacées

Namentenga, 30 janv. 2025 (AIB)- L’association WendKouni a offert le jeudi 30 janvier 2025, des intrants alimentaires et 200 moutons à des Personnes déplacées internes (PDI) de la commune de Boulsa. Cette cérémonie de don présidée par le président de la délégation spéciale de Boulsa, Issaka Sangla, s’est déroulée en présence du directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale, Norègma Ouédraogo.

« Ce don d’ovins et d’intrants alimentaires vise à contribuer au relèvement de 100 PDI par la pratique d’embouche », a indiqué le président de l’association Wendkouni, Dieudonné Nonaba.

Pour M. Nonaba, chacun des 100 bénéficiaires va repartir avec un sac de sous-produit alimentaire industriel, du sel gemme et deux ovins mâles.

« Nous devons nos remerciements à Solidar Suisse, SOS Sahel International avec l’appui financier du Royaume du Danemark. Je souhaite que ce don soit la source de relèvement des PDI pour qu’elles ne comptent plus sur l’assistanat », a-t-il soutenu.

Et au président de l’association d’ajouter que «  Je leur demande également d’être sincères, car lorsqu’on leur pose souvent la question de savoir si elles ont déjà bénéficié d’une aide quelconque, la réponse est généralement non et pourtant. Je remercie les autorités pour leur accompagnement », a confié Dieudonné Nonaba.

Le président de la délégation spéciale de Boulsa, Issaka Sangla, a nom du haut-commissaire, Adama Conseiga, remercié l’association Wendkouni et ses partenaires pour leurs contributions inestimables au développement de la province du Namentenga en général et au relèvement des PDI en particulier.

Le PDS Sangla a également félicité les bénéficiaires tout en leur souhaitant bonne chance dans leurs activités d’embouches. Il a également exhorté que le relèvement des personnes déplacées soit une réalité pour leur bien-être.

Il convient de noter que les animaux ont été déparasités sur le terrain par les vétérinaires présents à cette occasion.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Burkina : Dr Kouthon Nion propose l’IA pour lutter contre la fraude dans les finances publiques

Burkina : Dr Kouthon Nion propose l’IA pour lutter contre la fraude dans les finances publiques

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB) – Le Dr Philippe Néré Kouthon Nion a proposé, ce jeudi, l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans le système de gestion des finances publiques afin d’éradiquer le phénomène de fraude au sein de l’administration.

« Si l’on intègre à l’intelligence artificielle tous les actes de fraude et les failles qui les favorisent, elle les assimilera dans son système. Ainsi, face à ces situations, l’IA pourra reconnaître et alerter les autorités compétentes lorsqu’un acte de fraude est en train de se commettre », a expliqué le Dr Nion.

Cette proposition a été faite lors de la dédicace de son ouvrage intitulé Pratiques de fraudes en finances, le jeudi 30 janvier 2025 à Ouagadougou.

Selon l’auteur, la fraude, définie comme une irrégularité ou une omission volontaire portant préjudice aux finances publiques, engendre de nombreux dysfonctionnements dans la gestion des budgets publics. Parmi les exemples cités, on retrouve la falsification des quittances, les chevauchements dans les missions des agents publics, ainsi que les non-paiements des pénalités de retard dans les marchés publics.

Pour le Dr Nion, la cause principale de ce phénomène réside dans les défaillances du système de gestion et de contrôle des finances publiques. Il estime qu’avec les avancées technologiques, l’intelligence artificielle a désormais une capacité qui dépasse celle de l’intelligence humaine dans certains domaines.

Ainsi, selon lui, l’IA pourrait détecter les fraudes si elle est préalablement alimentée par tous les actes de fraude documentés dans les rapports et les décisions de justice relatifs aux finances publiques.

Le Dr Nion assure que, dans le système qu’il propose, les personnes impliquées dans des actes de fraude seraient identifiées de manière efficace. « Un aspect crucial est l’identification des responsables de ces actes, ce qui permettra de mener les procédures judiciaires dans un climat de sérénité », a-t-il affirmé.

L’ouvrage Pratiques de fraudes en finances, publié par Mercury, compte 407 pages et est vendu au prix de 20 000 FCFA. Lors de la cérémonie de dédicace, les ventes ont atteint 540 000 FCFA, une somme que l’auteur a décidé de reverser au titre de l’effort de paix.

Par ailleurs, l’ancien contrôleur général d’État a offert gratuitement quarante exemplaires de son livre pour enrichir les bibliothèques de huit écoles professionnelles.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐒𝐚𝐧𝐤𝐚𝐫𝐢𝐚𝐫é 𝐫é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é, 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫é

𝐌𝐨𝐝𝐞𝐫𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐟𝐫𝐚𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : 𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é 𝐒𝐚𝐧𝐤𝐚𝐫𝐢𝐚𝐫é 𝐫é𝐡𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é, 𝐢𝐧𝐚𝐮𝐠𝐮𝐫é

(Ouagadougou, le 30 janvier 2025). Après le tragique incendie qui l’a ravagé le 29 janvier 2023, le marché de Sankariaré réhabilité, a été inauguré ce jeudi 30 janvier 2025 par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo. Parrain de la cérémonie, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, y a pris part, en compagnie de son collègue en charge du Commerce, Serge PODA et du ministre délégué, chargé du Budget, Fatoumata BAKO/TRAORE.

La rénovation du marché Sankariaré a coûté au total 2 033 999 897 francs CFA. Au terme des travaux de réhabilitation, l’infrastructure comprend désormais 65 boutiques extérieures, 65 boutiques intérieures, 1197 échoppes, 21 espaces pour vente de condiments, 16 espaces pour boucherie. On y trouve également 152 boutiques périphériques, 70 magasins, quatre parkings couverts, trois parkings non couverts et six espaces de restauration.

En ce qui concerne les innovations, on note l’augmentation de la taille des boutiques à 1,82 m2, l’installation de systèmes modernes d’éclairage naturel (tôles translucides), l’éclairage général par des lampadaires solaires, le branchement au réseau SONABEL par des compteurs individuels, l’intégration de dispositifs de sécurité incendie (dégagements larges, poteaux incendie), l’élévation de la plateforme pour prévenir les inondations, la réalisation de 180 m de caniveaux et le pavage de 6030 m2.

Parrain de la cérémonie, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO a invité les commerçants, à tirer les leçons du passé et à s’engager collectivement à faire de Sankariaré, un exemple de discipline, de sécurité et de civisme.

Pour ce faire, ils doivent adopter des comportements responsables, parmi lesquels le respect des mesures de sécurité établies, la préservation des installations mises à leur disposition, la gestion responsable des déchets, afin de garantir un cadre sain et attrayant pour tous.

Dr Aboubakar NACANABO a par ailleurs exhorté les futurs occupants du marché Sankariaré, à adopter un civisme fiscal exemplaire, afin de garantir le développement durable de notre économie et le bien-être des communautés.

𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗘𝗙

Burkina : L’auteur Philippe Néré Kouthon Nion offre 540 000FCFA pour l’effort de paix

Burkina : L’auteur Philippe Néré Kouthon Nion offre 540 000FCFA pour l’effort de paix

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB) – Dr Philippe Néré Kouthon Nion a remis une somme de 540 000 FCFA en soutien à l’effort de paix. Ce montant provient de la vente de son livre « Pratiques de fraudes en finances », dont la cérémonie de dédicace a eu lieu ce jeudi.

L’ancien contrôleur général d’État a également cédé gratuitement quarante exemplaires de son œuvre pour renforcer les bibliothèques de huit écoles professionnelles.

L’œuvre « Pratiques de fraudes en finance », édité par Mercury comporte 407 pages et coûte 20 000FCFA.
Agence d’information du Burkina
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Espace de l’Alliance des Etats du Sahel : le PALT se fait établir son passeport biométrique

Ouagadougou, 30 janvier 2025)

Espace de l’Alliance des Etats du Sahel : le PALT se fait établir son passeport biométrique

A la suite du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ et du Premier ministre, R. Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane BOUGOUMA, a effectué son enrôlement biométrique et a reçu son passeport de la Confédération des États du Sahel (AES).

L’établissement d’un passeport de l’espace AES était annoncé pour entrer en vigueur à compter du 29 janvier 2025. C’est chose faite désormais du côté du Parlement burkinabè où le premier responsable a suivi les différentes étapes de l’enrôlement pour la délivrance du passeport AES.

Devant les services techniques de l’Office national d’identification (ONI), le Président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane BOUGOUMA, a effectué toutes les procédures en quelques minutes, pour l’obtention du sésame. Son passeport lui a été remis séance tenante par le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de police, Mahamoudou SANA.

L’exemple est donc donné au niveau du sommet des institutions de la République. L’enrôlement des personnalités au niveau de l’État marque le début du processus d’enrôlement et de mise en circulation dans notre pays du passeport AES, document commun aux trois États membres.
DCRP /ALT

Loroum/Education : Deux chefs de circonscription d’éducation de base installés dans leurs fonctions

BURKINA-LOROUM-EDUCATION-INSTALLATION

Loroum/Education : Deux chefs de circonscription d’éducation de base installés dans leurs fonctions

Titao, (AIB)-Le Président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, a installé, le mercredi 29 janvier 2025 à Titao, Kassoum Nacanabo et Issaka Ganamé, respectivement dans leurs fonctions de Chefs de circonscriptions d’éducation de base (CCEB) de Titao I et Titao II.Kassoum Nacanabo et Issaka Ganamé ont été installés respectivement dans leurs fonctions de Chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) de Titao I et Titao II, le mercredi 29 janvier 2025 à Titao. Le président de la délégation spéciale (PDS) de Titao, Sidiki Ganamé, leur a rappelé les orientations actuelles et les a invités à s’inscrire dans cette dynamique.

« Les plus hautes autorités ont donné des orientations claires pour l’éducation dans notre pays. Il s’agit de tout faire pour que partout où il y a un enfant burkinabé et qu’il y a une possibilité de garantie sécuritaire que cet enfant puisse bénéficier de l’éducation», a-t-il indiqué.Le CCEB de Titao II, Issaka Ganamé a expliqué être venu en temps d’insécurité avec des écoles fermées. « Mes prédécesseurs ont vraiment œuvré pour qu’il y ait la continuité éducative. Je me battrai donc pour cette continuité.

Je serai engagé auprès des communautés locales pour que là où un village est installé, que l’école puisse rouvrir», a-t-il expliqué. «Je suis également dans la dynamique des innovations que le gouvernement à travers le MEBA-PLN est en train de mettre en place », a rassuré M. Ganamé.Le CCEB sortant de Titao I, Ram Bonkoungou, s’est réjoui des résultats atteints malgré les conditions sécuritaires difficiles.

« Le bilan que nous présentons aujourd’hui est le fruit d’un travail collectif réalisé avec les collaborateurs. Il y eut une période où la situation de l’éducation dans la commune était très difficile. Mais avec la collaboration de tous, nous avons pu tenir le flambeau allumé grâce à des initiatives locales et nous avons eu de bons résultats », a rappelé M. Bonkoungou.Il a invité les agents à accompagner le nouveau CCEB afin qu’il puisse engranger de meilleurs résultats pour le Loroum et la nation entière.

Le secteur de l’éducation a été durement éprouvé par la crise sécuritaire et humanitaire dans la province du Loroum. Avec les récents progrès dans la reconquête du territoire et le retour progressif des populations et de l’administration, le secteur de l’éducation est en train de se réorganiser pour assurer une meilleure offre éducative.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/bz

Burkina/Transactions financières: Le premier ministre invite les Burkinabè à s’approprier la plateforme de paiement FASO ARZEKA

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Burkina/Transactions financières: Le premier ministre invite les Burkinabè à s’approprier la plateforme de paiement FASO ARZEKA

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB)-Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a invité, jeudi, les Burkinabè à s’approprier la nouvelle plateforme nationale de paiements numériques « FASO ARZEKA », en langue mooré qui signifie richesse, afin d’éviter les risques liés aux transactions financières dans le cadre de l’acquittement de leurs impôts, taxes et autres droits.

« Je vous invite à vous en approprier afin de vous épargner les longues distances et les risques liés à vos transactions financières dans le cadre de l’acquittement de vos impôts, taxes et autres droits », a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.Pour lui, la plateforme « FASO ARZEKA », va ouvrir une nouvelle ère de modernisation et de transparence au Burkina Faso.

Le premier ministre Ouédraogo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de lancement officiel de « FASO ARZEKA », la plateforme de paiements numériques de l’administration publique.«Plus qu’une plateforme technologique, FASO ARZEKA représente un changement profond dans notre manière de concevoir le service public et de servir nos concitoyens », a-t-il indiqué.

Le chef du gouvernement burkinabè a précisé que le processus de conception de la plateforme qui est entièrement local, illustre la capacité à trouver des solutions innovantes et adaptées à la réalité du Burkina Faso.

« En intégrant les technologies innovantes, elle nous permet non seulement de sécuriser nos ressources, mais aussi de promouvoir la transparence, la simplicité et la proximité avec nos citoyens, consolidant ainsi les bases d’une économie résiliente et inclusive », a soutenu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.Dans le contexte actuel, a-t-il mentionné, le numérique est une aubaine pour garantir la prospérité de notre pays.

« Puisse cette plateforme, à l’instar des autres déjà opérationnelles, incarner cette révolution numérique qui transformera la gestion des finances publiques et assurera l’indépendance économique à notre pays », a souhaité le premier ministre.Il a exhorté les acteurs de l’administration financière à adopter la plateforme comme un outil de travail dans leur mission de mobilisation des ressources propres du pays.

Le directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Bruno Raymond Bamouni, a expliqué que « FASO ARZEKA » est une plateforme numérique unique pour tout paiement au profit de l’administration centrale, des collectivités territoriales et des établissements publics de l’Etat.«Cette plateforme de paiements numériques multicanal de l’administration publique du Burkina Faso, dédiée au recouvrement des recettes publiques est interconnectée à toutes les plateformes monétiques, mobile money et virements bancaires », a-t-il ajouté.M. Bamouni a poursuivi que le gouvernement a entrepris le développement et l’implémentation de la plateforme nationale « FASO ARZEKA », afin de renforcer la dynamique de digitalisation en cours au Burkina Faso.

« FASO ARZEKA » est une nouvelle plateforme nationale de paiements numériques, accessible sur https://my.fasoarzeka.bf et téléchargeable sur App store et Play store ou via un téléphone basique, à partir de la syntaxe USSD unique *700# et par appel téléphonique sur le serveur vocal interactif 700.Elle est interconnectée aux plateformes Mobile Banking et Mobile Money existantes pour le transfert d’argent et les paiements, y compris GIM-UEMOA, VISA et Mastercard.Les modes de paiements implémentés sont entre autres, par Orange Money, Moov Money, par chèque et par cash.Elle est disponible sur l’ensemble du territoire burkinabè en version Web, Android, IOS, USSD et bientôt Point de Service.

Agence d’information du Burkina

HB/no/bz

Nahouri/Insécurité : La police nationale remet 09 motos volées à leurs propriétaires

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Nahouri/Insécurité : La police nationale remet 09 motos volées à leurs propriétaires

Pô, (AIB)-La police nationale du Nahouri, a remis ce mercredi 29 janvier 2025 à Pô, dans la province du Nahouri, 09 motos volées à leurs propriétaires. Ces motos ont été saisies lors des contrôles de police.

09 motos volées à Ouagadougou et saisies par la police nationale du Nahouri au cours des contrôles de police, ont été remises à leurs propriétaires ce 29 janvier 2025 dans la cour de la direction provinciale de la police nationale du Nahouri.

C’est donc dans la joie et de soulagement que les propriétaires ont retrouvé leurs engins dont la plupart ont été volés dans la ville de Ouagadougou.

« Ma moto a été volée dans la zone de Bonheur ville en 2022, c’est avec joie que je la retrouve aujourd’hui. Une moto volée quelques mois seulement après son achat. Je remercie la police pour cet énorme travail et j’invite la population à se plier et à accepter les contrôles de la police», a indiqué Aimon Traoré.

Même joie pour Diandia Lompo qui a récupéré sa moto volée dans la zone de Gounghin le 12 février 2020.

Il faut noter que les motos ont été volées dans la ville de Ouagadougou et les plaques d’immatriculation de certaines ont été changées et remplacées par celles ghanéennes.

La police a invité les populations à plus de collaboration et à se soumettre également aux différents contrôles de police, car c’est le respect de ces valeurs que l’insécurité sera boutée hors des villes du Burkina.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Revue de presse : Le renouvellement du fond de soutien patriotique et la réaffirmation du soutien de la Russie au Burkina

Burkina-Presse-Revue

Revue de presse : Le renouvellement du fond de soutien patriotique et la réaffirmation du soutien de la Russie au Burkina

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de la décision lors du conseil de ministre portant renouvellement du fond de soutien patriotique pour une durée d’un an renouvelable et de l’audience du diplomate russe, Igor Martynov avec le Premier ministre, Emmanuel Ouédraogo.

« Coopération bilatérale : la Russie réaffirme son soutien au Burkina Faso », affiche dans ses colonnes, le quotidien d’Etat, Sidwaya.Selon Le journal, le premier ministre a reçu en audience l’ambassadeur de la fédération de la Russie au Burkina Faso, le mardi 28 janvier 2025, pour des échanges portant sur la coopération bilatérale entre le Burkina et la Russie dans divers domaines.

« Il est attendu dans les mois à venir la signature de plusieurs accords de partenariat, afin d’ouvrir la voie à une accélération de la dynamique de coopération entre les deux pays », précise le quotidien privé, Le Pays.Dans un autre registre, les journaux parlent du renouvellement du fond de soutien patriotiqueLe quotidien privé, l’Observateur Paalga informe que le conseil des ministres du mercredi 29 janvier 2025, a adopté un décret portant sur la prorogation de la durée du fonds de soutien patriotique (FSP) pour une année renouvelable « Après évaluation, il est ressorti qu’il est nécessaire de poursuivre la collecte et de renforcer le fonds de soutien patriotique au regard de son impact important sur le terrain pour la prise en charge des volontaires pour la défense de la patrie et leur équipement » rapporte Sidwaya, citant les propos du Ministre de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

Agence d’information du Burkina

DM/yos/ata

Le BIR 23 poursuit le nettoyage au Nayala: 11 terroristes neutralités, deux capturés

Burkina-Antiterrorisme-Succès

Le BIR 23 poursuit le nettoyage au Nayala: 11 terroristes neutralités, deux capturés

Ouagadougou, 30 janv. 2025 (AIB) – Le 23e bataillon d’intervention rapide (BIR 23) a neutralisé 11 terroristes, en a capturé deux autres et récupéré des armes et du matériel, au cours d’une opération de sécurisation dans sa zone d’intervention au Nayala et environnant, selon des sources sécuritaires.

Les hommes du capitaine Zallé ont aussi comptabilisé, côté ennemi, six armes à feu récupérés, 12 boites de munitions calibre 12, 17 motos dont 3 parties en feu, 27 plaques solaires, 10 téléphones, des vivres et d’autres matériels divers.

L’opération a été jugée comme un «coup parfait», aucune perte en vie humaine n’ayant été enregistré côté ami.

En fin décembre, les combattants du BIR 23 avaient violemment répondu à un groupe terroriste terré dans les encablures de la commune rurale de Gassan, tuant 6 bandits et récupérant des kalaches et PKSM, des munitions, 14 motos, 8 téléphones, du matériel sanitaire et des médicaments.

Pour le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Bassinga qui ne cesse de saluer le BIR 23, la quiétude qui s’est relativement améliorée dans sa région, s’est renforcée depuis l’arrivée de ce bataillon.

Selon lui, plusieurs villages de la zone ont été réinstallés grâce à l’action conjuguée des différences Forces combattantes en présence.

Agence d’Information du Burkina

Réduction des risques nucléaires : le Plan d’Action national du Burkina Faso soumis à validation

Réduction des risques nucléaires : le Plan d’Action national du Burkina Faso soumis à validation

(Ouagadougou, 29 janvier 2025)

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, à travers la Direction des Opérations de maintien de la paix, de la Coopération militaire et du Désarmement, organise du 28 au 30 janvier 2025 à Ouagadougou, un atelier de validation du Plan d’Action national sur la réduction des risques Nucléaire, Radiologique, Chimique et Biologique (NRBC).

Selon monsieur l’Ambassadeur Issa BORO, Secrétaire général du département des Affaires étrangères, président de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, les risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) sont des éléments à défi élevé, ayant pour enjeu la vie des populations, d’où l’adhésion en mai 2015 de notre pays à l’initiative des Centres d’excellence pour la réduction de ces risques, lancée par l’Union Européenne en 2010.

Selon l’ambassadeur Issa BORO, la situation actuelle de notre pays, associée aux risques des NRBC requiert notre vigilance et commande la mise en œuvre d’outils appropriés à l’instar d’un Plan d’Action national cohérent, réaliste, afin d’éviter que ces substances ne se retrouvent entre les mains des personnes malintentionnées.

D’où son invite à l’ensemble des participants à faire preuve d’assiduité, mais surtout à contribuer aux travaux durant les trois jours, à travers des propositions pertinentes, afin de valider le Plan d’Action national sur les NRBC dont sa mise en œuvre sera soumise à l’approbation des plus hautes autorités de notre pays.

Le Directeur des Opérations de maintien de la paix, de la Coopération militaire et du Désarmement, le Colonel Boukari BAGGNA note que la question des NRBC est transversale, précisant qu’au-delà des acteurs du ministère des Affaires étrangères, plusieurs autres départements prennent part à cet atelier de validation notamment la Défense, la Sécurité, l’Enseignement supérieur, la Santé, l’Énergie et la Commune de Ouagadougou.

Monsieur Youssef HEMIMOU, Expert OSA – NAS REGION, a rappelé que l’Union Européenne reste engagée aux côtés du Burkina Faso dans l’élaboration de son Plan d’Action national.

“ L’UE accompagne le Burkina Faso à travers une assistance technique et quelques conseils sur la formulation des actions afin de les rendre compréhensibles”, a précisé monsieur HEMIMOU.

DCRP/ MAECR-BE

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur du Sénégal en fin de mission et l’ambassadeur de la République de Cuba

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur du Sénégal en fin de mission et l’ambassadeur de la République de Cuba

(Ouagadougou, le 29 janvier 2025)

Le Chef de la diplomatie burkinabè SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a échangé le mardi 28 janvier 2025, respectivement avec l’ambassadeur du Sénégal SEM Mbaba Coura NDIAYE et avec l’ambassadeur de la République de Cuba Nadieska Navarro BARRO.

Le premier à être reçu est l’ambassadeur du Sénégal au Burkina Faso, qui est en fin de mission après quatre ans passés dans notre pays.

SEM Mbaba Coura NDIAYE, dit avoir bénéficié du soutien et de l’accompagnement constant de l’appareil diplomatique burkinabè, ce qui lui a permis de conduire avec succès sa mission.

Le diplomate du pays de la Teranga dit quitter le Burkina Faso avec un réel sentiment de satisfaction et de fierté au regard de l’excellence des relations qui unissent les deux pays.

Il a également salué l’hospitalité et la fraternité du peuple burkinabè, réitérant le soutien des plus hautes autorités du Sénégal à l’égard du Gouvernement et de tout le peuple burkinabè.

« J’ai fait beaucoup de pays mais, je ne me suis jamais aussi senti à l’aise qu’au Burkina Faso » a confié, SEM Mbaba Coura NDIAYE, qui avait pris fonction au Burkina Faso le 18 février 2021.

Après l’ambassadeur du Sénégal, c’est madame l’ambassadeur de la République de Cuba au Burkina Faso qui a été reçue par le Chef de la diplomatie burkinabè.

Elle dit être venue échanger avec SEM Karamoko Jean Marie TRAORE sur la prochaine visite officielle dans notre pays, du ministre cubain chargé des questions extérieures.

L’audience a permis aux deux personnalités d’accorder les vues sur l’organisation pratique de cette importante visite du ministre des relations extérieures de Cuba, une visite qui coïncide avec le début de la célébration des cinquante ans des relations diplomatiques entre les deux pays.

 

S.E Mme l’ambassadeur Nadieska Navarro BARRO précise aussi que les échanges ont également porté sur d’autres sujets d’intérêts communs pour nos deux pays, notamment sur des questions d’ordres sous-régionales et internationales.

Il faut noter que l’établissement des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la République de Cuba est intervenu en 1975.

DCRP/MAECR-BE

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟗 𝐉𝐀𝐍𝐕𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟐𝟓

𝐂𝐎𝐌𝐏𝐓𝐄 𝐑𝐄𝐍𝐃𝐔 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋 𝐃𝐄𝐒 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄𝐒 𝐃𝐔 𝟐𝟗 𝐉𝐀𝐍𝐕𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,
le mercredi 29 janvier 2025,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 36 mn,
sous la présidence de
Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

𝐈. 𝐃𝐄𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

𝐈.𝟏. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐈𝐃𝐄𝐍𝐂𝐄 𝐃𝐔 𝐅𝐀𝐒𝐎
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’aménagement et à la stabilisation de 30 km de routes urbaines à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.
Ces travaux sont réalisés dans le cadre de la phase pilote de l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » en sa composante 2 relative aux réaménagements et à l’embellissement urbains.

L’objectif est de décongestionner, de fluidifier le trafic et de sécuriser les usagers à travers la modernisation du réseau routier urbain et interurbain dans le cadre du schéma d’aménagement des artères principales des villes de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Koudougou.

Le financement sera assuré par le budget du Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) à travers l’Initiative présidentielle « Faso Mêbo » pour la gestion budgétaire, exercice 2025.

𝐈.𝟐. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte approbation des statuts particuliers du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, en abrégé CBF.
L’adoption de ce décret permet au Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-614/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère économique.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 porte adoption de projets spécifiques pour l’acquisition d’intrants et d’équipements agricoles ainsi que l’aménagement de périmètres irrigués et de bas-fonds dans le cadre de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.
Ces projets spécifiques contribueront au développement, au renforcement de la résilience des populations et à l’atteinte de la souveraineté alimentaire.

Les investissements sont relatifs à :
– la réalisation d’aménagements hydroagricoles, pastoraux et aquacoles ;
– l’acquisition de matériels et d’équipements agropastoraux et zootechniques ;
– l’acquisition d’intrants agricoles et zootechniques.

𝐋𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐮𝐦𝐮𝐥𝐞́ 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭𝐬 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐟𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐬’𝐞́𝐥𝐞̀𝐯𝐞 𝐚̀ 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐬𝐞𝐩𝐭 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐧𝐞𝐮𝐟 𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞-𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐜𝐢𝐧𝐪 (𝟑𝟕 𝟐𝟑𝟗 𝟒𝟐𝟒 𝟗𝟖𝟓) 𝐅 𝐂𝐅𝐀.
L’adoption de ce décret permet plus de flexibilité et de célérité dans la gestion des commandes de l’Offensive agro-pastorale et halieutique.

𝐈.𝟑. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐫𝐨𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐮𝐫𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).
Le Fonds de soutien patriotique, créé par décret n°2023-0021/
PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 pour une durée d’un an renouvelable en cas de besoin, a vu sa durée prorogée d’une année par le décret n°2024-0098/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 1er janvier 2024.

Après deux (02) années de mise en œuvre, le FSP s’est imposé comme un véritable mécanisme alternatif de mobilisation endogène des ressources en vue d’accompagner les efforts consentis par l’Etat dans le financement des actions de lutte contre l’hydre terroriste et la construction d’une paix durable.
La conjoncture internationale impose de poursuivre les actions de mobilisation des Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora autour des nobles ambitions de ce Fonds.

L’adoption de ce décret permet la prorogation de la durée de mise en œuvre du Fonds de soutien patriotique pour une année supplémentaire pour compter du 1er janvier 2025.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟒-𝟎𝟏𝟎𝟎/
𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐄𝐅𝐏/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒 𝐝𝐮 𝟏𝟔 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟒 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟎𝟎𝟐𝟏/𝐏𝐑𝐄𝐒-𝐓𝐑𝐀𝐍𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐃𝐀𝐂/𝐌𝐀𝐓𝐃𝐒/𝐌𝐄𝐅𝐏 𝐝𝐮 𝟐𝟑 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟑 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐮𝐧 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 (𝐅𝐒𝐏).

Suite à l’adoption de la loi n°009-2023/ALT du 24 juin 2023 portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, le FSP a été intégré dans la Loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2024, sous la forme d’un compte d’affectation spécial. Par conséquent, le décret n°2023-0021/PRES-TRANS/PM/MDAC/MATDS/MEFP du 23 janvier 2023 portant création d’un Fonds de soutien patriotique a été modifié à travers le décret n°2024-0100/PRES-TRANS/PM/MEFP/MDAC/MATDS du 16 février 2024, afin de prendre en compte les dispositions qui encadrent les nouvelles conditions d’exécution du Fonds.

La modification de ce décret vise la prise en compte de nouveaux besoins dans les textes juridiques du FSP afin d’apporter une réponse vigoureuse et adaptée à l’ennemi dans le cadre de la lutte contre l’hydre terroriste.

L’adoption de ce décret permet de disposer de textes règlementaires en vue de la prise en compte par le Fonds de soutien patriotique, d’autres dépenses stratégiques devant concourir à la reconquête du territoire national.

𝐈.𝟒. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟐/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐮𝐦𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐜𝐥𝐨𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.

Le Burkina Faso a adopté en 2010 la loi portant lutte contre le tabac et ses textes d’application dont le décret portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Dans son application, le décret a révélé des insuffisances notamment la non prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public, l’évolution du nouveau concept de transports en commun et la faiblesse des amendes imposées.

La présente révision vise à corriger ces insuffisances et à créer plus d’espaces sans tabac afin de mieux protéger les non-fumeurs des effets nocifs du tabac qui tue chaque année au Burkina Faso environ 1 300 fumeurs passifs.

Les innovations majeures de ce décret portent entre autres, sur la prise en compte de la responsabilité du propriétaire du lieu public ou du transport en commun et sur l’instauration de sanctions à l’encontre des responsables de lieux publics et de transports en commun.
L’adoption de ce décret permet de mieux protéger les non-fumeurs contre la fumée du tabac au Burkina Faso.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐦𝐨𝐝𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐧°𝟐𝟎𝟏𝟏-𝟏𝟎𝟓𝟎/𝐏𝐑𝐄𝐒/𝐏𝐌/𝐌𝐒/𝐌𝐄𝐅 𝐝𝐮 𝟑𝟎 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟏𝟏 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐚𝐭𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐧𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐮𝐭𝐭𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐭𝐚𝐛𝐚𝐜 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨.

En application de la loi n°040-2010/AN du 25 novembre 2010 portant lutte contre le tabac au Burkina Faso, l’Etat a mis en place par décret le Comité national de lutte contre le tabac en 2011. Des dysfonctionnements sont apparus au sein dudit comité en lien avec l’organisation, le changement de dénomination de structures membres et la non prise en compte de certaines structures clés.

L’adoption de ce décret permet au Comité national de lutte contre le tabac d’accomplir efficacement ses missions.

𝐈.𝟓. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐚𝐩𝐩𝐫𝐨𝐛𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐮𝐭𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅).
L’adoption de ce décret permet à la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-611/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère professionnel.

𝐋𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝 𝐝𝐞́𝐜𝐫𝐞𝐭 𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞́𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐚𝐭 𝐝𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 (𝐂𝐌𝐀-𝐁𝐅) 𝐞𝐭 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐞́𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐞́𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞.
La CMA-BF est un Etablissement public de l’Etat à caractère professionnel (EPP). Cependant, dans son fonctionnement, le secteur privé domine sa gouvernance au mépris de la règlementation régissant les EPP.

La dissolution des organes consulaires vise à corriger ce dysfonctionnement et à instaurer une meilleure gouvernance de la CMA-BF.
L’adoption de ce décret consacre la dissolution des organes consulaires de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso et la mise en place d’une délégation spéciale consulaire sous l’autorité du ministre chargé de l’artisanat, en attendant l’organisation d’élections consulaires.

𝐈𝐈. 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐎𝐑𝐀𝐋𝐄𝐒

II. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative au compte rendu de la 7e édition du Forum national de l’intégration tenue du 05 au 09 décembre 2024 à Banfora.

Cette édition, placée sous le thème « Dynamique confédérale et intégration africaine », a permis de sensibiliser les populations locales et les communautés vivant au Burkina Faso. Les échanges ont porté sur le vivre-ensemble et les grands chantiers d’intégration au sein de l’espace confédéral des Etats du Sahel.
– une communication relative à la participation du Burkina Faso à la cérémonie d’investiture de Son Excellence Monsieur Nicolas MADURO, Président de la République bolivarienne du Venezuela, le 10 janvier 2025 à Caracas.

La délégation burkinabè conduite par Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA, Président de l’Assemblée législative de Transition (ALT) a transmis les salutations et les félicitations du Président du Faso à son homologue du Venezuela. Elle a eu des audiences avec les plus hautes autorités du Venezuela, notamment le Président investi, le Président de l’Assemblée nationale et le ministre des Relations extérieures. Le Président de l’ALT a également rencontré les étudiants burkinabè vivant à Caracas.
La participation du Burkina Faso à cette cérémonie d’investiture a permis de resserrer les liens de coopération bilatérale et parlementaire. Le Burkina Faso et la République bolivarienne du Venezuela ont signé un mémorandum d’entente consacrant un nouveau départ dans la coopération parlementaire entre les deux pays.

𝐈𝐈𝐈. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

 

𝐈𝐈𝐈.𝟏. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐈𝐍𝐃𝐈𝐕𝐈𝐃𝐔𝐄𝐋𝐋𝐄𝐒

𝐀. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐓𝐄𝐑𝐑𝐈𝐓𝐎𝐑𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐓𝐄
– Monsieur Drissa SAWADOGO, Mle 271 373 C, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur général de la Société de transport en commun (SOTRACO).

𝐁. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒

– Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur général de l’Institut des finances publiques du Burkina (IFPB) ;
– Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 14e échelon, est nommé Inspecteur technique principal ;
– Monsieur Jean-Baptiste TAPSOBA, Mle 47 697 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Ragnagninwindé KABORE/OUEDRAOGO, Mle 44 063 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 17e échelon, est nommée Inspecteur des finances ;
– Monsieur Isso OUEDRAOGO, Mle 111 062 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des affaires immobilières à la Direction générale des affaires immobilières de l’Etat ;
– Monsieur Noël Jean Romuald Zomassou BASSINGA, Mle 91 663 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;

– Monsieur Daniel HIEN, Mle 49 071 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des opérations spécifiques ;
– Madame Ema Lydie ZOUNGRANA/KABORE, Mle 59 652 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12e échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre V ;

– Monsieur Donatien ZONGO, Mle 111 073 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier (GUF) de Ouagadougou n°1 ;
– Monsieur Mayel DABIRE, Mle 49 078 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des grandes entreprises ;

– Monsieur Karim LEPAN, Mle 35 913 W, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Conseiller fiscal du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
– Monsieur Seydou SIMPORE, Mle 52 162 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Conseiller fiscal de la Centrale d’achats des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ;
– Monsieur Kassou KY, Mle 272 955 E, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du trésorier régional des Hauts-Bassins.

𝐂. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄, 𝐃𝐔 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄

– Monsieur Emmanuel SORGHO, Mle 118 969 G, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Suanyaba Rodrigue OBOULBIGA, Mle 217 036 A, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Nagaonlé Eric SOME, Mle 231 955 Z, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 1er échelon, est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Karim PORGO ;
– Monsieur Brahima TRAORE, Mle 20 24, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Chargé de mission.

𝐃. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐃𝐔𝐒𝐓𝐑𝐈𝐄, 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐑𝐓𝐈𝐒𝐀𝐍𝐀𝐓
– Monsieur Seydou TOU, Mle 10 197 J, Spécialiste en commerce international, est nommé Directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF).

𝐄. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐄𝐂𝐎𝐍𝐃𝐀𝐈𝐑𝐄, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐅𝐎𝐑𝐌𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐑𝐎𝐅𝐄𝐒𝐒𝐈𝐎𝐍𝐍𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐄𝐓 𝐓𝐄𝐂𝐇𝐍𝐈𝐐𝐔𝐄

– Madame Solange COMPAORE/TRAORE, Mle 54 530 K, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 12e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 102 « Enseignement et formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement et la formation techniques et professionnels ;

– Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 104 « Pilotage et soutien aux services », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Amadou Tidiani YINYIN, Mle 112 498 B, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 144 « Compte d’affectation spéciale du trésor/Appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels », cumulativement avec ses fonctions de Directeur de la gestion des finances ;

– Madame Rasmata OUEDRAOGO, Mle 44 006 F, Inspecteur général de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 3e grade, 7e échelon, est nommée Responsable du Programme budgétaire 163 « Enseignement secondaire général », cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement général ;
– Monsieur Boureima NABALOUM, Mle 117 336 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire 164 « Orientation, pratiques d’activités parascolaires et périscolaires et continuité éducative », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des appuis spécifiques.

𝐅. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐕𝐈𝐑𝐎𝐍𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓, 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐀𝐔 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐒𝐒𝐀𝐈𝐍𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

– Monsieur Aly COULIBALY, Mle 42 841 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de la Boucle du Mouhoun ;
– Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Cascades ;

– Madame Guestaba Pascaline NIKIEMA/KIENTEGA, Mle 29 648 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommée Directrice régionale des eaux et forêts du Centre ;
– Monsieur Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Est ;
– Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Nord ;

– Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 6e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Ouest ;
– Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 13e grade, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Centre-Sud ;
– Monsieur Romuald NIKIEMA, Mle 306 795 U, Inspecteur des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts de l’Est ;

– Monsieur Hassime RABO, Mle 47 802 A, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 12e grade, 4e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 216 342 S, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Nord ;

– Monsieur Salifou SANDWIDI, Mle 59 023 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 5e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Plateau-Central ;
– Monsieur Dramane FOGO, Mle 42 852 K, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 2e échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sahel ;
– Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur régional des eaux et forêts du Sud-Ouest.

𝐆. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐔𝐑𝐁𝐀𝐍𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐇𝐀𝐁𝐈𝐓𝐀𝐓
– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 92 722 P, Ingénieur de conception en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Accès au logement décent », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général du logement ;
– Monsieur Moussa ZONGO, Mle 59 924 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de l’acquisition et de l’aménagement des sites de promotion immobilière ;

– Monsieur Ousmane KABRE, Mle 205 531 D, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la gestion du parc de logements au sein de la Direction générale du logement ;
– Monsieur Issoufou KONATE, Mle 49 093 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de la promotion du logement.

𝐇. 𝐀𝐔 𝐓𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐒𝐏𝐎𝐑𝐓𝐒, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐄𝐔𝐍𝐄𝐒𝐒𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐌𝐏𝐋𝐎𝐈
– Monsieur Patindé Yannick Arnaud KOUSSOUBE, Mle 259 731 M, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Promotion de l’emploi », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la promotion de l’emploi ;
– Monsieur Romain KABORE, Mle 97 590 D, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Responsable du Programme budgétaire « Jeunesse et éducation permanente », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de l’autonomisation des jeunes et de l’éducation permanente ;

– Monsieur Kusavie Crépin SOMDA, Mle 210 951 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de la jeunesse et de l’emploi des Hauts-Bassins ;
– Monsieur Yacouba COMPAORE, Mle 245 832 T, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial des sports et des loisirs de la Sissili.

𝐈𝐈𝐈.𝟐. 𝐍𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐒𝐄𝐈𝐋𝐒 𝐃’𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– du Bureau national des sols (BUNASOLS) au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
– du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES) et de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l’Economie et des finances ;

– du Musée national du Burkina Faso (MNBF) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
– de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) au titre du ministère de la Santé ;
– de l’Université Nazi BONI au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Fonds burkinabè pour le développement économique et social (FBDES), de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) et de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP).

𝐀. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐀𝐆𝐑𝐈𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐑𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔𝐑𝐂𝐄𝐒 𝐀𝐍𝐈𝐌𝐀𝐋𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐇𝐀𝐋𝐈𝐄𝐔𝐓𝐈𝐐𝐔𝐄𝐒
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mathias BADO, Mle 91 344 E, Ingénieur en agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Parfait NANEMA.

𝐁. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐂𝐎𝐍𝐎𝐌𝐈𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐈𝐍𝐀𝐍𝐂𝐄𝐒
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.

Le deuxième décret nomme Madame Kadiatou OULLA/PARE, Mle 58 445 H, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Célestin Santéré SANON.

Le troisième décret nomme Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 042 L, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, Administrateur représentant l’Etat, au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres au Conseil d’administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ousmane OUATTARA.

𝐂. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐔𝐍𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐂𝐔𝐋𝐓𝐔𝐑𝐄, 𝐃𝐄𝐒 𝐀𝐑𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐃𝐔 𝐓𝐎𝐔𝐑𝐈𝐒𝐌𝐄
Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
– Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges.

Au titre du ministère de l’Enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :
– Monsieur Sidzabda Emmanuel YAMEOGO, Mle 84 859 Z, Professeur certifié des lycées et collèges.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Monsieur Saidou Patrick THIOMBIANO, Mle 46 119 L, Inspecteur principal des eaux et forêts.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
– Monsieur Abdoulaye DIONI, Mle 216 780 F, Conseiller des services touristiques et hôteliers.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
– Monsieur Sié HIEN, Mle 97 426 E, Administrateur civil.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Monsieur Pon Jean-Baptiste COULIBALY, Mle 241 848 S, Enseignant-chercheur.

Le troisième décret nomme Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur certifié des lycées et collèges, Président du Conseil d’administration du Musée national du Burkina Faso (MNBF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mathias ZANTEA, Mle 48 101 G, Conseiller des affaires culturelles, Président du Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐃. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐒𝐀𝐍𝐓𝐄
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Santé :
– Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat ;
– Monsieur Siaka OUATTARA, Mle 95 853 R, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Pakidumsamba David BELEMNABA, Mle 212 157 S, Inspecteur du travail.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Madame Estelle Noëla Hoho YOUL, Mle 216 336 C, Professeur titulaire hospitalo-universitaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DE L’ANRP
– Monsieur Daouda COMPAORE, Mle 43 052 P, Préparateur d’Etat en pharmacie.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES
– Madame Wendpagnangdé Joséphine ZOUNGRANA/KISSOU, Pharmacien.

Le troisième décret nomme Madame Kotim YAMEOGO, Mle 130 543 R, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

𝐄. 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐄𝐑𝐄 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐒𝐄𝐈𝐆𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐒𝐔𝐏𝐄𝐑𝐈𝐄𝐔𝐑, 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐑𝐄𝐂𝐇𝐄𝐑𝐂𝐇𝐄 𝐄𝐓 𝐃𝐄 𝐋’𝐈𝐍𝐍𝐎𝐕𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS PREPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :
– Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)
– Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI pour une dernière période de trois (03) ans.

𝐋𝐞 𝐏𝐨𝐫𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐫𝐨𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭,

𝐏𝐢𝐧𝐠𝐝𝐰𝐞𝐧𝐝𝐞́ 𝐆𝐢𝐥𝐛𝐞𝐫𝐭 𝐎𝐔𝐄𝐃𝐑𝐀𝐎𝐆𝐎
𝐂𝐡𝐞𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐥’𝐎𝐫𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐄𝐭𝐚𝐥𝐨𝐧

Gayéri : L’équipe de la Croix-Rouge assainit les locaux de la mairie

Gayéri : L’équipe de la Croix-Rouge assainit les locaux de la mairie

Fada N’Gourma, 23 janvier 2025 (AIB) – L’équipe de la Croix-Rouge de Gayéri a organisé une journée de salubrité le mercredi 22 janvier 2025 pour assainir les locaux de la mairie de Gayéri. Le Haut-Commissaire de la province, Valentin Gnanou, a donné le top départ de l’activité.

Sous la conduite de M. Kondjoa Combary, l’équipe de la Croix-Rouge de Gayéri a manifesté son engagement citoyen à travers cette action de nettoyage.

Présent sur les lieux, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari, Valentin Gnanou, a salué cette initiative qui, selon lui, s’inscrit pleinement dans la participation citoyenne. Il a encouragé la Croix-Rouge à poursuivre de telles actions.

Valentin Gnanou, Haut-Commissaire de la Komondjari :

« Cette initiative entre dans le cadre de la participation citoyenne. Nous vous félicitons pour avoir pris cette belle initiative de venir nettoyer nos locaux. Il faut dire que nous sommes également hébergés ici, dans un espace obtenu grâce au PDS. Nous souhaitons que ce genre d’initiative puisse se répéter. »

Le président de la Délégation spéciale de la commune de Gayéri, Emmanuel Lankoandé, s’est réjoui du choix porté sur sa structure et a exprimé sa gratitude à l’équipe pour l’excellent travail accompli.

Agence d’Information du Burkina

Gayéri : Plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde

Gayéri : Plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde

Fada N’Gourma, le 25 janvier 2025 (AIB)- le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari Monsieur Valentin GNANOU a présidé une rencontre de plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde le samedi 25 janvier 2025 au district sanitaire de Gayéri.

Cette rencontre visait à informer les populations des causes de la fièvre typhoïde, du danger de cette maladie, des avantages qu’il y a en se faisant vacciner et les inviter à se mobiliser pour la réussite de cette campagne.

Le samedi 25 janvier 2025, le Haut-Commissaire de la province de la Komondjari a présidé une rencontre de plaidoyer en faveur de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde. Cette rencontre s’est tenue dans la salle de réunion du district sanitaire de Gayéri est a connu la participation de l’ensemble des leaders d’opinion de Gayéri. L’essentiel de la rencontre consistait à sensibiliser les populations à se faire vacciner contre la fièvre typhoïde qui sévit de manière endémique dans notre pays et de les rassurer de l’efficacité du vaccin.

Selon le communicateur monsieur Aguima DIAMONGOU, attaché de santé en soins obstétricaux et de gynécologie obstétrique en service à la maternité du CMA de Gayéri, au Burkina Faso on estime à 80 672 cas de typhoïde, soit 356 cas pour 10 000 habitants, dont 69% enfants de moins de 15 ans en 2019 et 1530 décès imputables à la typhoïde, dont 84% parmi les enfants de moins de 15 ans pour la même période.
Selon toujours le communicateur, la typhoïde est une maladie des mains sales très contagieuse causée par une bactérie appelée Salmonella typhi pouvant entrainer de graves complications ou même la mort. Il note cependant que cette maladie curable.

Il a renchéri que cette maladie se manifeste par la fièvre, les maux de têtes, les courbatures, la diarrhée, les vomissements, les nausées, les douleurs abdominales, etc et peut être facilement confondue avec de nombreuses autres maladies fébriles courantes comme le paludisme, la grippe et la dengue…. La confirmation du diagnostic repose sur l’examen des selles et du sang au laboratoire.

Les principaux modes de transmission de la typhoïde sont la transmission par voie féco-orale, la consommation d’aliments contaminés ou en raison de l’insuffisance des mesures d’hygiène et d’assainissement, la contamination de l’environnement plus étendu par exemple à la pollution des sources d’approvisionnement en eau par les eaux usées, au traitement inadéquat de l’eau courante ou à l’utilisation de matières fécales humaines ou d’eaux usées non traitées.

Comme mesures de prévention, il est recommandé d’observer les règles d’hygiènes alimentaires et environnementales et de se faire vacciner.
Selon le communicateur, le vaccin contre la fièvre typhoïde est sûr, efficace et gratuit et une seule dose suffit pour assurer la protection des enfants.
Cette campagne la cible est les enfants de 9 mois à 14 ans révolus et couvre la période du 23 au 29 janvier 2025.
Agence d’information du Burkina

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