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Kossi : 38 instituteurs certifiés à l’assaut du Certificat d’aptitude Pédagogique au professorat des écoles

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Kossi : 38 instituteurs certifiés à l’assaut du Certificat d’aptitude Pédagogique au professorat des écoles

Nouna, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a lancé, ce mardi 30 juillet 2024 à Nouna, les épreuves écrites du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE). 38 instituteurs certifiés sont en lice pour décrocher ce parchemin.

Les instituteurs certifiés ont composé le mardi 30 juillet 2024 à Nouna, les épreuves écrites du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE).
Ils sont au nombre de 38 dont 17 femmes et 21 hommes.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a ouvert la première enveloppe en présences d’encadreurs pédagogiques et leur a souhaité plein succès.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

La Cour royale de Tiébélé entre joie et espoir après son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO

La Cour royale de Tiébélé entre joie et espoir après son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Tiébélé, 29 juil.2024(AIB)Les habitants de la Cour royale de Tiébélé, dans la province du Nahouri, sont dans une « immense joie » 72 heures après l’annonce de l’inscription du palais sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le 26 juillet 2024 à New Delhi en Inde.

Le 26 juillet 2024 a été un jour de liesse dans la province du Nahouri, particulièrement à Tiébélé, au sein du palais royal qui réunit plus de 400 personnes réparties en 54 familles.

Le lundi 29 juillet 2024, soit trois jours après l’inscription de la Cour royale sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, à New Delhi en Inde, les cœurs débordent encore de joie.

« C’est au journal de la radio nationale que j’ai appris la nouvelle. Je l’ai accueillie vraiment avec une grande satisfaction et une immense joie », a confié le représentant du chef de Tiébélé, Aboungou Aneyan.

« Nous étions au champ quand on nous a appelés pour nous donner l’information. Sur le champ, j’ai lâché un grand cri de joie et d’autres femmes qui étaient à mes côtés ont fait pareil », a expliqué Kalira Alice Nion, la responsable du groupement Pêbatchoga, une structure féminine au sein de la cour royale qui s’emploie à la restauration régulière des peintures murales.

Les dessins et les représentations diverses qui tapissent la plupart des murs et des 126 cases du palais, ainsi que les traits défensifs de l’architecture et l’utilisation de matériaux locaux pour la construction, sont, entre autres, leurs œuvres qui font l’originalité de la cour royale vieille d’environ 500 ans.

Toutefois, les dépenses élevées pour l’acquisition des matériaux de construction, les effets pervers des aléas climatiques sur la durabilité des édifices, la problématique de la transmission du savoir-faire à cause du délaissement de la pratique traditionnelle au détriment des outils et techniques modernes comptent aujourd’hui parmi les difficultés qui se posent à la sauvegarde de l’authenticité de la cour royale.

Une lueur d’espoir

Pour le représentant du chef de Tiébélé, l’inscription de la Cour sur la short-liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO donne une lueur d’espoir.

« Nous attendons vraiment de l’UNESCO un accompagnement conséquent pour pouvoir continuer à entretenir ce joyau qui n’est plus seulement un patrimoine de Tiébélé ni du Burkina Faso, mais du monde entier », a fait savoir Aboungou Aneyan.

Kalira Alice Nion, elle également, a lancé le même cri de cœur estimant qu’en les soutenant à cet effet, cela pourrait, par ricochet, susciter, dans plusieurs familles Kassena, un retour aux sources.

« Ce ne sera plus seulement dans la cour royale mais un peu partout qu’on verra désormais l’architecture authentique comme dans le temps », a-t-elle souhaité.

Pour le guide et membre de la Cour royale, Bayeidiena Abdou, le nouveau statut du palais est, à coup sûr, une fenêtre d’opportunités pour les habitants de la commune et l’ensemble du Burkina Faso en général.

« En trois jours seulement après l’annonce de l’inscription nous sentons déjà l’intérêt grandissant vis-à-vis du site. Avec le temps, on suppose que les gens viendront des quatre coins du monde et cela va profiter au développement de plusieurs secteurs d’activités au niveau local et national », a-t-il souligné.

Il s’est réjoui, du reste, de savoir qu’au-delà de ces avantages liés au tourisme, les efforts d’investissement pour le maintien de la cour royale de Tiébélé à l’état permettront de sauvegarder un héritage culturel séculaire qui est menacé de disparition.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Reconquête du territoire national: 248 « fusiliers » prêts à sécuriser les airs

Ce sont 248 aviateurs prêts à servir l’armée de l’air qui ont été présentés au drapeau.

Reconquête du territoire national

248 « fusiliers » prêts à sécuriser les airs

Le Centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air a organisé, le vendredi 12 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de présentation au drapeau du contingent classe 2023 de l’armée de l’air. Ce contingent est composé de 248 aviateurs.

Du « sang neuf » pour l’armée de l’air. En effet, elle a vu ses rangs augmenter avec 248 aviateurs. Ils ont été présentés au drapeau le vendredi 12 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Arrivés au Centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air le 28 janvier dernier au nombre de 250, cette première cuvée était composée de 225 garçons et de 25 filles. 248 d’entre eux ont pu effectuer avec succès la formation de cinq mois à la suite de deux désertions.

L’âge moyen de cette classe, recrutée avec le niveau BEPC, est de 23 ans. Selon le commandant second de la base aérienne 210, Ali Porgo, l’architecture de leur formation a été conçue autour de quatre domaines majeurs. Il sest agit de l’environnement militaire, de la formation physique et sportive militaire, et de la formation au combat et des conférences. « Prenant en compte les directives du commandement et la dynamique actuelle qui exige un soldat prêt à l’emploi sur les théâtres des opérations dès sa sortie du centre, cette formation a été séquencée en quatre étapes essentielles à savoir quatre semaines d’adaptation, 8 d’aguerrissement, quatre de consolidation, et quatre de mise à condition opérationnelle », a-t-il souligné.

Après avoir félicité les cadres formateurs, le commandant Porgo a invité les nouveaux soldats à se servir des connaissances et des valeurs reçues dans le cadre de leur formation. « De votre discipline et de votre ardeur au travail dépendra la réussite de vos unités. Comprenez que fuir est lâche, abandonner n’est pas envisageable, tenir est un devoir », a-t-il prodigué aux aviateurs. Le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, le Lieutenant-Colonel Brahima Christian Ouattara, s’est réjoui de la sortie de ce contingent qui vient renforcer les capacités de l’armée de l’air.

A l’écouter, la mission principale de ces aviateurs encore appelé « fusiliers » de l’air sera d’assurer la sécurité des installations qui appartiennent à l’armée de l’air au profit des forces qui sont déployés sur le terrain. « Au-delà de cette mission statique, ils peuvent aussi avoir des missions plus dynamiques et d’être engagés sur le terrain des opérations dans le sens de travailler à amener la sécurité, la sérénité dans notre chers pays », a-t-il laissé entendre. Quant au major de la promotion, Célestin Topan, il s’est dit prêt à accomplir sa mission. « La formation a été de taille et nous avons été formés physiquement, mentalement et moralement. En termes de compétences, nous sommes prêts à combattre sur le terrain », a-t-il ajouté.

Noufou NEBIE

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Festival d’intégration de Bobo-Dioulasso: La 6e édition consacrée à la paix et à la cohésion sociale

Les autorités présentes à la cérémonie de lancement du FESTIB ont visité une exposition dressée pour la circonstance.

Festival d’intégration de Bobo-Dioulasso

 

La 6e édition consacrée à la paix et à la cohésion sociale

La 6e édition du Festival d’intégration de Bobo Dioulasso (FESTIB) a officiellement été lancée, le samedi 27 juillet 2024 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Le festival se déroule du 26 au 28 juillet 2024 dans la ville de Sya.

C’est dans le cadre du renforcement de la paix et de la cohésion sociale, que se tient la 6e édition du Festival d’intégration de  Bobo Dioulasso (FESTIB). Le festival se déroule  du 26 au 28 Juillet sous le thème : « intégration culturelle, facteur de cohésion sociale et de développement pour un Burkina résilient ». Cette célébration culturelle a été rythmée par un panel, une foire communautaire et artisanale, une journée des communautés, des compétitions de danses et par une compétition de miss.

Plusieurs pays étrangers africains comme la République démocratique du Congo, le Mali, le Niger, le Benin et le Sénégal ont pris part à cette activité. Au lancement du FESTIB, le 27 juillet 2024, la promotrice, Assita Rosalie Houin, a affirmé que la manifestation est une occasion de brassage des communautés. « C’est une occasion rêvée de célébrer cette diversité culturelle qui fait la beauté de notre nation et aussi de partager nos traditions, nos rythmes et nos savoirs. En favorisant la compréhension mutuelle et le respect des traditions et coutumes des autres, nous bâtissons des ponts solides entre les communautés, renforçant ainsi la cohésion sociale», a souligné Mme Houin.

La représentante du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, président du festival, Aline Carama, a abondé dans le même sens.  Pour elle, le FESTIB est  une activité majeure parce qu’elle vise la cohésion sociale et la paix. « La richesse culturelle du Burkina Faso est un atout majeur. Chaque groupe ethnique, chaque communauté apporte une contribution unique à notre patrimoine commun. Et l’intégration culturelle nous invite à embrasser cette diversité non seulement comme une source d’enrichissement mais aussi comme une force unificatrice », a laissé entendre dame Carama.

Pour la représentante du président de la délégation spéciale communale de Bobo Dioulasso, parrain du festival, Mariam Sanou, ce rassemblement de plusieurs cultures va promouvoir la cohésion sociale et  apportera un plus dans la commune de Bobo-Dioulasso en matière de paix et de cohésion sociale.

    Adaman DRABO

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Bitumage du tronçon Gaoua-Batié: Le ministre des infrastructures satisfait de l’état d’avancement des travaux

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho a appelé les entreprises à redoubler d’efforts.

Bitumage du tronçon Gaoua-Batié

Le ministre des infrastructures satisfait de l’état d’avancement des travaux

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a visité les 11 et 12 juillet 2024 les chantiers de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou) et de bitumage du tronçon Gaoua-Batié, dans la région du Sud-Ouest. Son objectif était de s’assurer de l’état d’avancement et de la qualité  des travaux en cours de réalisation.

Neuf mois après sa visite sur les chantiers de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou) et de bitumage de la route nationale 11 (RN 11), tronçon Gaoua-Batié, dans la région du Sud-Ouest, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, est revenu sur ses pas les 11 et 12 juillet 2024.

Accompagné des techniciens de son département, Adama Luc Sorgho s’est imprégné de l’état d’avancement des travaux sur les deux axes. Sur le chantier de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou), longue de 93 kilomètres (km), à la date du 11 juillet 2024, les travaux étaient à un taux d’exécution de 33% pour un délai consommé de 57%. Le ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour exprimer son mécontentement sur l’état d’avancement des travaux.

En effet, à  plusieurs  endroits de la route, on constate des nids de poules. Selon lui, l’entreprise traine les pas. « Il y a un véritable problème sur ce chantier. Il n’est pas normal qu’on puisse circuler sur cette voie comme s’il n’y avait pas d’entreprise. Quand on est sur un chantier, on doit savoir que nous sommes sur un chantier », a-t-il déploré. C’est pourquoi il a instruit l’entreprise d’accélérer les travaux, et de se réorganiser afin de mener bien les travaux. Malgré les difficultés, l’entreprise a promis de se mettre à pied d’œuvre pour livrer une infrastructure en bonne  et due forme. Afin d’atteindre cet objectif, elle compte renforcer  les équipes dans les différentes tâches.

Pour le chantier de bitumage du tronçon Gaoua-Batié, long de 68,5 km, les travaux vont bon train. A la date du vendredi 12 juillet 2024, les taux d’avancement des travaux sont estimés à 30,05% sur un délai consommé de 62,11%. L’exécution  des ouvrages, les terrassements et les travaux connexes, sont entre autres, actions entreprises sur le chantier Gaoua-Batié. Au regard des activités constatées, le ministre s’est déclaré satisfait de l’évolution des travaux malgré la saison pluvieuse. « Pour le chantier de Gaoua-Batié, je pense que ça va. Le chantier se déroule normalement. Si nous regardons physiquement, les ouvrages sont déjà exécutés, le terrassement est en cours », s’est-il réjoui.

Tout de même le ministre Sorgho a invité l’entreprise à faire davantage afin de rendre les travaux dans les délais, et surtout des travaux de qualité. Pour sa part, le chef de mission de contrôle, Jean Elisé Nainaharison, s’est dit  confiant au respect du délai d’exécution au regard du taux d’avancement des travaux. A en croire M. Nainaharison,  les efforts seront conjugués afin d’atteindre cet objectif.  En rappel, lancé en avril 2023, le bitumage du tronçon Gaoua-Batié est financé par le budget de l’Etat à travers le fonds spécial routier. Cet ouvrage est attendu en juin 2025.

Boudayinga J-M THIENON

Légende (Ph : Boudayinga J-M THIENON) 

72 heures du taximan : Les taximen bobolais sensibilisés sur plusieurs thématiques

Selon le président de la fédération des syndicats de taximen, Adama Emmanuel Nacoulma, le taxi participe au bien-être de la population.

72 heures du taximan

Les taximen bobolais sensibilisés sur plusieurs thématiques

La Fédération nationale des Syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain a organisé, du 22 au 24 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, une session de sensibilisation au profit des taximen de la cité de Sya. Cette activité rentre dans le cadre de la 9e édition des 72 heures du taximan, placée sous le thème : « Quelle résilience des acteurs du taxi face à la crise sécuritaire et économique que traverse notre pays ?».

Après Ouagadougou le 22 au 24 juin dernier, les 72 heures du taximan burkinabè se sont déportées à Bobo-Dioulasso. La même activité se tient en effet du 22 au 24 juillet 2024 dans la cité de Sya. Elle est placée sous le patronage du ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Roland Somda, et le parrainage du président du Patronat burkinabè, Idrissa Nassa. Adama Emmanuel Nacoulma est le Président de la Fédération nationale des syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain, structure organisatrice des 72 heures. Selon lui, les participants ont été sensibilisés, entre autres, sur l’a sécurité routière, l’assurance, l’assurance vie, le civisme et l’insécurité.

A en croire M. Nacoulma, le transport, en particulier le taxi, joue un rôle important dans le développement économique d’un pays. « Il participe au bien être de la population en facilitant le déplacement des personnes et des biens. Les taximen occupent le premier rôle en matière de satisfaction des besoins des usagers dans nos villes en matière de transport », a-t-il affirmé. Il a égrené quelques  préoccupations des taximen burkinabè. Il a cité la prise en compte des lieux de stationnement de taxi dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo Dioulasso, l’application du décret interdisant le tricycle de faire le transport des personnes dans les deux villes et la fixation de leurs horaires de circulation de 5 heures à 19 heures.

Le ministre en charge des Transports a été représenté par le Directeur général (DG) de la mobilité urbaine, Conrad Somé. Il a apprécié à sa juste valeur la tenue de cette activité de sensibilisation. Ce thème, a-t-il dit, est interpellateur et cadre bien avec  le contexte actuel du pays. Le département des transports, a promis le représentant du ministre, souscrire à cette activité dont le but est de doter les acteurs d’outils nécessaires afin de renforcer leur résilience face à la crise sécuritaire. « Vous avez mon accompagnement et mon entière disponibilité pour qu’ensemble nous puissions relever les défis de la mobilité urbaine », a rapporté Conrad Somé. Concernant les difficultés des taxis, M. Somé a affirmé que le chef du département des transports en a connaissance, notamment la vétusté des taxis, concurrence déloyale des tricycles et l’utilisation du gaz butane.

En réponse à ces difficultés, le DG de la mobilité urbaine a annoncé que le ministère a conçu le projet de mobilité urbaine et le développement des villes secondaires dont l’un des objectifs est le renouvellement du Park automobile du taxi.

Alpha Sékou BARRY

Jean-Baptiste SAWADOGO

40 ans du Service national pour le développement: Pascaline Dambinga de l’AS Bessel remporte la course cycliste à Dédougou

La championne a reçu son trophée du chef de Canton de Dédougou.

40 ans du Service national pour le développement

Pascaline Dambinga de l’AS Bessel remporte la course cycliste à Dédougou

Le cyclisme en dames élites entrant dans le cadre de la célébration des 40 ans d’existence du Service national pour le développement (SND) s’est couru à Dédougou, le mercredi 24 juillet 2024. C’est Pascaline Dambinga de l’AS Bessel de Ouagadougou qui est sortie vainqueur après distance de 53, 52 kilomètres.

Le Service national pour le développement (SND) continue de dérouler son programme d’activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 40 ans d’existence. Ce mercredi 24 juillet 2024, c’est une course cycliste en dame qui a donné du spectacle à voir à la population de Dédougou, sortie nombreuse pour la circonstance.

22 cyclistes dames, venues de neuf clubs, ont rivalisé sur une distance de 53, 52 kilomètres en circuit fermé à l’intérieur de la ville. Et c’est Pascaline Dambinga de l’AS Bessel qui a franchi en premier la ligne d’arrivée suivie par sa camarade de club, Lamoussa Zoungrana. Les dix premières coureuses ont été récompensées par des enveloppes allant de 22 500 à 120 mille F CFA. Et c’est la vainqueur Pascaline Dambinga qui a eu le plus gros montant en plus du trophée. « C’est ma première fois de participer à cette compétition. Je suis fière d’avoir remporté ce trophée.

Je remercie les organisateurs et le SND pour cette initiative », a-t-elle laissé entendre. Le 3e vice-président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Abdoulaye Coulibaly, a salué l’organisation de cette course car pour lui, les 40 ans du SND est un événement qu’il fallait fêter sportivement. Il a trouvé le niveau moyen des coureuses (36 km/heure) satisfaisant. En levée de rideau, on a assisté à une course de femmes de Dédougou.

Les cinq championnes ont reçu des enveloppes financières allant de 5 mille à 25 mille F CFA. Les autres participantes sont réparties chacune avec un sac de riz de 5 kilogrammes. La secrétaire générale de la région, Adjara Kientéga, s’est réjouie de la tenue de cette course qui a permis aux femmes d’exprimer leurs talents. Elle est reconnaissante aux efforts consentis par le SND dans la région pour la formation professionnelle de la jeunesse. « Des jeunes de la Boucle du Mouhoun issus du centre de formation du SND sont bien outillés en maçonnerie, soudure, mécanique, menuiserie… », a-t-elle illustré.

Adama SEDGO

SOFITEX: Le nouveau PCA, Oumarou Barro, installé dans ses fonctions

Pour le nouveau PCA, Oumarou Barro, la SOFITEX devra s’inscrire dans une dynamique d’accroître en permanence sa production.

SOFITEX

Le nouveau PCA, Oumarou Barro, installé dans ses fonctions

Le nouveau Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société burkinabè des Fibres textiles (SOFITEX), Oumarou Barro, a été officiellement installé, le jeudi 25 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Nommé en conseils des ministres en sa séance du 3 juillet dernier le nouveau PCA remplace à son poste Fidèle Ilboudo.

La Société burkinabè des Fibres textiles (SOFITEX) a un nouveau Président du Conseil d’administration (PCA). Concomitamment nouveau Secrétaire général (SG) du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises, Oumarou Barro, Conseiller des Affaires Economiques, a été nommé en conseil des ministres en sa séance du 3 juillet dernier.

Son installation officielle en tant que PCA de la nationale des fibres a été faite dans la matinée du jeudi 25 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso par le Directeur de cabinet du ministre en charge du commerce, Zakaria Gyengani, représentant le ministre. Le nouveau promu, tout en saluant le travail abattu par son prédécesseur, a traduit sa gratitude à l’endroit de de son ministre pour la confiance faite à sa personne. « Je suis pleinement conscient de l’importance de cette responsabilité et de l’impact que nos décisions auront sur notre avenir collectif », a affirmé Oumarou Barro.  Il a dit souscrire à une mise en place d’un modèle d’excellence en matière de gouvernance et de performance économique et financière au profit de la SOFITEX.

La réforme de la SOFITEX, a-t-il indiqué, est d’autant plus attendue pour accompagner un tissu industriel burkinabè en essor. M. Barro a évoqué les exemples de l’usine en construction Textile des Forces du Burkina Faso (TEXFORCES-BF) qui suscitera une demande de 2 160 tonnes de coton fibre et la création de IRO TEXBURKINA qui suscitera une demande de 50 tonnes par jour de produits cotonniers. Il a en outre annoncé qu’au cours de son mandat, une attention particulière sera portée à la bonne gouvernance au sein de la société. Tout en exhortant l’ensemble du personnel à fédérer les énergies autour du plan stratégique 2024-2028 de la maison, le nouveau PCA l’a également invité à toujours privilégier la voix du dialogue et de la concertation en cas d’éventuelles divergences de points de vues.

Zakaria Gyengani Tout en félicitant M. Barro lui a prodigué quelques conseils. Les actions du nouveau PCA, a-t-il dit, doivent s’inscrire dans la vision des plus hautes autorités en matière de transformation industrielle. Il l’a également invité à développer entre autres, une bonne gouvernance d’entreprise, une stratégie claire et ambitieuse pour la SOFITEX, à encourager l’innovation et la créativité au sein de la maison et à renforcer les relations avec les parties prenantes.

Quant au DG de la SOFITEX, Arsène Somda, il a rendu hommage à Fidèle Ilboudo après ses deux ans passés à la tête du conseil d’administration. « C’est un homme qui s’est pleinement investi deux années durant dans la vie de la SOFITEX », a-t-il témoigné. Par la même, il a promis au nouveau PCA de ne ménager aucun effort pour lui apporter son soutien au quotidien. En guise de présentation de la société, Arsène Somda a indiqué qu’elle compte 5 992 agents à la date du 30 juin 2024 dont 1 710 permanents et 4 282 saisonniers répartis dans 15 directions.

Quant à ses principales missions, il a cité l’achat, le transport et l’égrenage du coton graine, la commercialisation de la fibre et de la graine, l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles et l’aide au développement de la culture cotonnière et des cultures associées.

Alpha Sékou BARRY

Lutte contre la fraude: la douane de Bobo saisit des munitions, des détonateurs d’explosifs  et des amphétamines

Le butin d’une valeur de 177 995 000 FCFA est composé de munitions de calibre 9 milimètre, de détonateurs d’explosifs, d’amphétamines et de bonbonnes de mercure

Lutte contre la fraude

La douane de Bobo saisit des munitions, des détonateurs d’explosifs  et des amphétamines

La direction régionale des douanes de l’Ouest a présenté, le jeudi 25 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, au cours d’une conférence de presse, des produits de contrebande saisie lors des opérations de contrôle.

Courant mai 2024, la brigade mobile des douanes de Bobo-Dioulasso a, au cours des opérations de contrôle, fait trois importantes saisies de produits de contrebande. Le « butin » a été présenté aux Hommes de médias le jeudi 25 juillet 2024 lors d’un point de presse à Bobo-Dioulasso. Il s’agit d’une première saisie de 4 000 munitions de calibre 9 milimètre, de 9 600 d’amphétamine (60 kilogrammes) et de 360 tubes de pommade anti-inflammatoire dissimulés dans des compartiments spécialement conçus d’un car de transport en commun.

La valeur totale de cette saisie est estimée à 31 500 000 F CFA. La deuxième saisie concerne un véhicule de transport de bétail où étaient dissimulées 13 000 plaquettes d’amphétamine d’une valeur estimée à 47 500 000 FCFA. Selon le directeur adjoint des douanes de l’Ouest, Moumini Dérra, c’est lors d’une inspection que les agents ont découvert un faux réservoir spécialement conçu, aménagé et apposé sur le camion pour servir de cachette des colis suspects.

La troisième saisie a été faite dans un car de transport en commun immatriculé à l’étranger. « C’est suite à un contrôle routier et avec leur expérience et leur vigilance que nos agents ont découvert des cachettes spécialement aménagées à l’intérieur du car contenant 8 330 plaquettes d’amphétamines et 2 000 détonateurs d’explosifs », a-t-il souligné. La valeur totale de ladite saisie est estimée à 98 995 000 FCFA. A écouter le directeur adjoint des douanes de l’Ouest, alors que le dossier était en instruction, des informations ont permis de découvrir d’autres cachettes où étaient dissimulées, dans des cavités spécialement aménagées, 14 bonbonnes de mercure d’un poids total de 490 kilogrammes.

Des produits d’une valeur de 177 995 000 F CFA

 Ces méthodes de dissimulation, montrent l’ingéniosité croissante des trafiquants pour éviter la détection par les services de contrôle des douanes. Ces trois importantes saisies couvrent des marchandises frauduleuses d’une valeur totale de 177 995 000 FCFA. Pour Moumini Dérra, cette saisie est, non seulement, le fruit du professionnalisme et la détermination des services de douanes dans la lutte contre la contrebande, mais aussi la parfaite collaboration de la population. « C’est ensemble que nous allons fortement lutter contre ce fléau dont les effets sont néfastes sur notre économie et surtout sur la sécurité et la santé publique », a-t-il indiqué. Les inquiétudes des journalistes ont porté essentiellement sur l’entêtement des contrebandiers à faire le trafic des amphétamines, la zone de saisie et la destination finale des produits.

En ce concerne la première préoccupation, les conférenciers ont expliqué que la drogue saisie est très prisée par la jeunesse et coûte extrêmement chère. De ce fait, les contrebandiers se font beaucoup de sous en faisant entrer ce produit dans le pays. Selon l’inspecteur divisionnaire des douanes, Simon Tinguéri, les saisies ont été faites dans la région douanière de l’Ouest sans aucune autre précision pour des raisons de confidentialité, répondant à la question sur la zone de saisie. Pour la destination, aucune destination n’a été précisée.

En outre, les conférenciers ont indiqué que les munitions saisies auraient pu servir à garnir au moins 167 pistolets automatiques avec chacun un chargeur de secours. Pour la direction régionale des douanes de l’Ouest, cette conférence de presse sonne comme une sensibilisation du public  et une invite à la collaboration de tous afin de faire barrage à la contrebande dont les effets néfastes ne sont plus à démontrer.

Noufou NEBIE

Yéri Augustine LADEDJI

(Stagiaire)

Nahouri : Des milliers d’excursionnistes prennent d’assaut le pic Nahouri

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Nahouri : Des milliers d’excursionnistes prennent d’assaut le pic Nahouri

Pô, (AIB)-Des milliers d’excursionnistes ont pris d’assaut ce samedi 27 juillet 2024, le pic Nahouri à l’occasion de la 13e édition de excursion Nahouri 2024. Une activité initiée au profit des populations et des travailleurs du public et du privé.
L’excursion du pic Nahouri consiste à monter au sommet du pic à son rythme et redescendre au pied du pic pour communier et faire la fête en famille, en groupe d’amis ou avec les autres communautés.
La journée a débuté à la place Némaro de Pô le samedi 27 juillet 2024, par le lancement donné par le haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, aux excursionnistes vers le pic Nahouri situé à environs 21 km au sud de la ville de Pô.
Venus des quatre coins du pays et du Ghana voisin, des milliers d’excursionnistes ont convergé vers le pied du pic.

Sur place, le comité d’organisation a mis les petits plats dans les grands pour donner un cachet particulier à l’événement.
Selon le président du comité d’organisation, Mahamoudou Adjawourabou, cette activité vise à pratiquer le sports, promouvoir la culture et le renforcement des liens communautaires entre les populations du Nahouri d’une part et d’autre avec les autres localités du Burkina et du Ghana voisin.

Il a indiqué que cette activité se déroule au moment où le Burkina Faso traverse une double crise sécuritaire et humanitaire.
C’est pourquoi M. Adjawourabou, a dit être convaincu que la culture et le sport étant des pans très importants dans le renforcement de la cohésion sociale et le vivre ensemble permettront au Burkina de vaincre ce mal.

Prestation d’artistes locaux et nationaux, danse traditionnelle djongo, démonstration de motards venus de Ouagadougou, rues marchandes, dégustations et moments de joie, ont été les temps forts de cette journée qui s’est terminé tard dans la nuit.
Pour les parrains du jour Rémi Tenkodogo et Rodrigue K. Sia, cette activité est à pérenniser.

Pour eux, au-delà de la pratique du sport et la promotion culturelle, elle vise à renforcer la cohésion sociale, l’intégration communautaire entre les populations du Burkina et le Ghana.

La 13e édition a connu une forte mobilisation de la communauté Ghanéenne conduite par le chef coutumier de Navrongo.

Ce dernier a indiqué que le sport et la culture n’ont pas de frontière c’est ce qui a justifié leur forte présence auprès de leurs voisins et frères Burkinabè.

Pour le président du comité d’organisation, les objectifs ont été largement atteints vu la mobilisation, l’engouement des populations venues des quatre coins du pays et du Ghana autour de cette activité et la fraternité qui a régné tout au long de la journée.

Satisfaction également de la part du directeur régional en charge de la Culture du Centre-Sud, Didier O. Yaméogo, qui a indiqué que l’activité est à encourager car entrant dans les objectifs de la politique nationale du tourisme interne.
L’excursion Nahouri est une initiative de l’Association excursion Nahouri en partenariat avec l’Amicale des transitaires de Dakola.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

 

 

Kénédougou : Le pont de Badala cède sous les eaux

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Kénédougou : Le pont de Badala cède sous les eaux

Orodara, (AIB)-La forte pluie enregistrée dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet 2024, a occasionnée la destruction du pont du village de Badara, dans la commune de Kourinion, dans la province du Kénédougou.

Badara, un village de la commune rurale de Kourinion dans la province du Kénédougou, situé sur la RN8 à 25 Kilomètres de Orodara, a connu les dégâts causés par la pluie.

En effet, la forte pluie enregistrée dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet 2024 a occasionné la destruction du pont de Badara et des dégâts divers.
La destruction de cet ouvrage a impacté le réseau routier.

Aucun passage d’engins à deux ou quatre roues n’est possible en ces moments.
Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Kourinion, Ouroudjin Hema, joint au téléphone, a dit que le CSPS, le dépôt pharmaceutique, la maison de la sage femme et la maternité ont aussi eu des dégâts.
Il a précisé que c’est surtout la maternité qui a été fortement touchée.

Le PDS a également indiqué que des maisons se sont effondrées.
Pour l’instant, a-t-il dit, les sinistrés ont été invités à se rendre au Complexe scolaire privé Idrissa Compaoré de Badara pour s’abriter.

Face à la situation, la direction provinciale en charge des infrastructures du Kénédougou a rassuré les usagers de la RN8, que des dispositions nécessaires sont prises avec l’appui de l’entreprise EKS pour baliser la portion concernée afin d’éviter d’éventuels désagréments en attendant de pouvoir reconstituer le remblai d’accès de l’ouvrage.
«Si cela prend un long délai, on aménagera donc le tronçon Toussiana-Kourinion pour le rendre plus carrossable, pour servir de déviation», a-t-elle indiqué.

Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a invité les populations relevant de son ressort territorial en général et particulièrement les usagers de la RN8, à observer la grande prudence qui sied.

En outre, il a invité tous ceux qui désirent emprunter ce tronçon pour rallier Bobo- Dioulasso ou dans le sens inverse à passer par la route de Toussiana ou celle de Bérégadougou.

Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

La lutte contre la fraude et les inondations causées par les pluies diluviennes à la Une des quotidiens burkinabé

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La lutte contre la fraude et les inondations causées par les pluies diluviennes à la Une des quotidiens burkinabé

Ouagadougou, 30 juillet 2024(AIB)-Les journaux du jour font échos de la saisie de produits frauduleux et la fragilisation des infrastructures routières par des pluies diluviennes survenues dans la ville de Bobo-Dioulasso.

« Pluies diluviennes dans les Hauts-Bassins : plusieurs infrastructures routières fragilisées », affiche à sa Une le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Dans les nuits du 28 au 29 juillet, plusieurs axes de la région des Hauts-Bassins ont été submergés par les eaux obligeant l’arrêt momentané de tout trafic, informe L’Observateur Paalga.

Le journal l’Express du Faso rapporte que selon un communiqué de la brigade nationale des sapeurs-pompiers du Burkina, « les eaux pluviales ont coupé la route nationale numéro 1(RN1) axe Ouaga-Bobo Dioulasso au niveau de wolsama ».
Pour le quotidien bobolais, le gouverneur invite l’ensemble des usagers de la route à respecter les consignes et mesures particulières qu’exige cette situation.

Sous un autre regard, les ont relayé la saisie des produits frauduleux par la coordination nationale de lutte contre la fraude.

Selon Le Pays affiche, la lutte contre la contrebande dans le grand Ouest a permis d’intercepter des produits frauduleux d’une valeur de plus de 100 millions de FCFA.
Le journal révèle que, c’est après des mois d’enquête qu’en fin juillet, les agents de la Brigade d’enquête et de recherche de l’Ouest (BERO) ont neutralisé les « délinquants à col blanc » qui tentaient d’introduire tout un chargement de contrebande sur le marché.

L’Observateur Paalga, pour sa part précise que, les produits saisis sont composés entre autres d’herbicides tels que MEGA FORCE, IKOKADIGNE, CE PROPRE, TRIFORCE 110D et JAKODIA.

Et L’Express du Faso d’ajouter que le Coordonnateur national de lutte contre la fraude, Dr Yves KAFANDO, appelle à une vigilance constante en cette période de pluie où les vendeurs sans scrupules tentent de promouvoir des produits frauduleux auprès des agriculteurs.

Agence d’information du Burkina
BA/osa/yos/ata

Cohabitation apaisée entre communautés à Dédougou : Des engagements matérialisés par des signatures

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Cohabitation apaisée entre communautés à Dédougou : Des engagements matérialisés par des signatures

Dédougou, (AIB)-Le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, a présidé, le samedi 27 juillet 2024, une rencontre de partage du processus et la signature du document d’engagement entre les personnes déplacées internes et les communautés hôtes de la ville de Dédougou sous l’initiative du Centre pour le dialogue humanitaire.

Cette cérémonie de signature, intervenue le samedi 27 juillet 2024, a pour objectif de renforcer le dialogue entre les communautés déplacées et hôtes de la commune de Dédougou à travers la mise en place, l’adoption et la signature d’engagements qui permettent de prévenir et gérer les tensions entre elles.

Elle vise à rappeler et compléter les engagements identifiés pour apaiser les tensions entre les déplacés et leurs hôtes de la commune de Dédougou, de valider et signer les engagements pris en présence des autres acteurs clés et d’installer le comité de suivi des engagements afin de prévenir et gérer tous conflits entre communautés déplacées et communautés hôtes.

Selon le conseiller en médiation du Centre pour le dialogue humanitaire, Daouda Sawadogo, ce processus a pour objectif d’établir la cohésion entre populations dans le contexte sécuritaire que vit notre pays.

Pour lui, c’est le fruit de longues actions isolées en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

« C’est une joie pour le centre pour le dialogue humanitaire de voir l’aboutissement de ce processus. Nous espérons qu’il servira d’exemple et constituera un leitmotiv pour le vivre ensemble dans la commune de Dédougou et partant dans toute la région de la Boucle du Mouhoun », a-t-il dit.

Au regard du déplacement massif de populations qui ont quitté leurs localités pour cause d’insécurité pour trouver refuge à Dédougou, des tensions entre communautés se sont cristallisées du fait des restrictions liées à l’exercice de certaines activités de subsistance imposées par la rareté de certaines ressources naturelles.

Face à cette situation difficile, des leaders communautaires de la province du Mouhoun ont sollicité un accompagnement, afin de rétablir la communication entre populations hôtes et populations déplacées et ainsi structurer l’exploitation apaisée de certaines ressources.

Le diagnostic fait par le Centre pour le dialogue humanitaire a montré qu’il existe des sources de tensions entre les personnes déplacées internes et leurs hôtes qui menacent la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Au regard de la diversité des enjeux, il était judicieux de circonscrire la médiation dont il est question par l’adoption et la signature d’engagements qui permettent de prévenir et gérer les tensions entre elles.

Le Président de la délégation spéciale de la commune de Dédougou, Dieudonné Tougfo, s’est réjoui de cette initiative qui cherche à promouvoir la paix, la cohésion sociale et la cohabitation pacifique entre les populations déplacées et celles hôtes.

« Cet engagement vient à point nommé en ce sens qu’il soumet à chaque partie ses droits et ses devoirs et fait également des recommandations à l’endroit des parties prenantes pour une parfaite paix et harmonie », a-t-il souligné.

Il a traduit sa reconnaissance au Centre pour le dialogue humanitaire pour son initiative salutaire et a souhaité que à ce qu’il se tienne aux côtés du comité de suivi pour les accompagner à travers son expertise technique pour la réussite de leur mission.

De même, le Massa de Dédougou, a salué l’engagement qui est matérialisé afin de parer à toute éventualité entre communautés hôtes et celles déplacées.

« L’initiative permettra de régler dans un premier temps le problème dans notre canton, dans notre commune et aussi dans les autres localités », a souligné le Massa de Dédougou.

Il a souhaité que le comité de suivi des engagements s’ouvre à tous ceux qui peuvent l’aider pour la réussite de sa mission au bonheur de nos différentes communautés.

Un des représentant des populations hôtes, Mamadou Diallo, a souhaité que l’initiative soit vulgarisée dans chaque localité afin de faciliter la cohabitation pacifique entre les communautés pour un Burkina de paix et de cohésion.

De même, le représentant des populations déplacées internes, Moussa Dao, s’est réjoui des engagements pris trouve que cela les invite davantage à coopérer pour le mieux vivre ensemble.

Pour le secrétaire général de la province du Mouhoun, Boureima Ouédraogo, la double crise sécuritaire et humanitaire que vit la province du Mouhoun à l’instar des autres provinces du pays, Dédougou qui constitue le centre et le chef-lieu de la région a enregistré un nombre très important de déplacés internes créant ainsi des problèmes de cohabitation.

« C’est à juste titre que le centre pour le dialogue humanitaire est venu à la rescousse pour pallier un tant soit peu ces petites difficultés qui entravent le vivre ensemble entre communautés hôtes et déplacées internes. Nous accompagnerons l’initiative et nous veillerons à ce que les engagements signés soient respectés et que leur mise en œuvre ne pose pas de problème à la cohabitation pacifique », s’est exprimé M. Ouédraogo.

Les différentes parties prenantes ont apposé tour à tour leur signature sur le document qui est leur engagement pris pour la cohésion sociale et la cohabitation pacifique.

Un comité de suivi des engagements composé de sept membres, été installé et regroupe chaque partie prenante.
Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Les services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des terroristes, selon un expert

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Les services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des terroristes, selon un expert

MOSCOU, 30 juillet. /TASS/. Plusieurs membres des services secrets ukrainiens opèrent au Mali du côté des groupes terroristes . L’africaniste et consultant politique Viktor Vassiliev, qui se trouve actuellement dans ce pays africain, a raconté à TASS que, selon ses sources, des spécialistes ukrainiens aidaient ces groupes à mettre en service et à utiliser les drones.

« Aujourd’hui, selon mes sources, il y a en effet, disons, plusieurs représentants des services secrets ukrainiennes qui, entre autres, aident les groupes séparatistes et terroristes, premièrement, à mettre en service, et deuxièmement, à utiliser sur le champ de bataille des drones », a déclaré l’expert.

Il a précisé que des déclarations antérieures avaient fait état de l’utilisation par les terroristes de drones FPV et de quadrirotors lourds, des nouveaux types de moyens de reconnaissance et de frappe qui n’étaient pas disponibles auparavant pour les terroristes.

Dans le même temps, l’expert a noté que l’attitude de la population malienne à l’égard des instructeurs russes était positive.

« On l’a vu surtout après la prise de Kidal, capitale séparatiste dans le nord-est du pays, lorsque des célébrations de masse ont été organisées à cette occasion », a-t-il précisé.

 

Sur la situation au Mali

 

Des rebelles armés ont attaqué le 26 juillet une patrouille des troupes gouvernementales près de Tin Zaouatine, dans le nord-est du Mali, à la frontière avec l’Algérie. Selon les autorités maliennes, deux militaires ont été tués et dix autres blessés. Les forces de sécurité ont réussi pour leur part à éliminer une vingtaine de terroristes avec véhicules et équipements.

Un communiqué publié sur la chaîne Telegram de la société militaire privée russe Wagner indique que les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad et du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans lié à Al-Qaïda*, qui ont attaqué les combattants russes d’un détachement d’assaut près de Tin Zaouatine au Mali, étaient jusqu’à 1.000.

L’état-major général des forces armées du Mali a rapporté dans un communiqué des combats acharnés contre les terroristes près de Tin Zaouatine.

Le conflit armé entre les autorités maliennes et les groupes extrémistes et séparatistes a débuté en 2012. Depuis, le pays est en crise, notamment dans les domaines de la sécurité et du développement socio-économique.

AIB avec TASS

Burkina : Les citoyens invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs en cas de fortes pluies

Burkina : Les citoyens invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs en cas de fortes pluies

Ouagadougou, 29 juillet 2024 (AIB) – Le ministère des Transports a exhorté, lundi, les citoyens à respecter un certain nombre de consignes en cas de fortes pluies, dont celle de ne pas s’abriter sous des arbres et des échangeurs.

Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Transports a rappelé aux citoyens que la saison des pluies rime généralement avec des défis particuliers de sécurité routière, à savoir des coupures de route ou d’ouvrages de franchissement, des chaussées mouillées avec diminution de l’adhérence des pneus des véhicules, une réduction de la visibilité, des routes glissantes ou inondées, etc.

Pour ce faire, il les a invités à ne pas s’abriter sous les échangeurs et les arbres en cas de fortes pluies et à observer une accalmie avant de reprendre leur route.

Le communiqué appelle également à suivre rigoureusement les règles du code de la route, à être plus attentifs aux autres et à l’état de la route, à s’assurer de bien voir et d’être bien vus par les autres usagers et à adapter leur allure à l’état de la route.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Flash: L’axe Koumbia-Bobo-Dioulasso submergé ce lundi au niveau de l’entrée de Sogossagasso

Flash: L’axe Koumbia-Bobo-Dioulasso submergé ce lundi au niveau de l’entrée de Sogossagasso

Agence d’Information du Burkina

Bientôt une opération de vérification des parcelles non mises en valeurs dans la zone SONATUR Ouaga 2000

Burkina-Foncier-SONATUR-Communiqué

Bientôt une opération de vérification des parcelles non mises en valeurs dans la zone SONATUR Ouaga 2000

Ouagadougou 29 juill.2024(AIB)-le gouvernement burkinabé va mener à partir du 1er août une opération de constat des parcelles non mise en valeur, dans la zone SONATUR Ouaga 2000, avant de donner aux acquéreurs trois mois de grâce pour se conformer.

« Les acquéreurs de terrains sis dans les sites de la Société nationale d’aménagement des terrains urbains(SONATUR)de OUAGA 2000 sont informés que pour compter du 1rt août 2024, il sera engagé une opération de constat de non mise en valeur de parcelles dans ladite zone. » indique un communiqué du ministère en charge de l’Economie.

La même source soutient que pendant l’opération, des équipes techniques vont effectuer des sorties de terrain afin de procéder aux constats d’insuffisance de mise en valeur.
Elle précise que les personnes concernées sont invitées á se présenter physiquement sur leurs terrains respectifs, munis des attestations ou des documents justifiant de leurs acquisitions.
« A l’issue de cette première phase de l’opération et après une période supplémentaire légale de trois (03) mois qui sera consentie aux acquéreurs, les parcelles nues ou insuffisamment mises en valeur feront l’objet d’une procédure de retrait, conformément à la loi », à préciser la même note.
En rappel, en 2017, selon une étude menée sur une partie du site A, sur 4281 parcelles d’habitation, 1403 ne sont pas mise en valeur, soit 32,77%. Sur 431 parcelles commerciales, seulement 195 sont construites soit 45,24%.

Agence d’information du Burkina
BA/OSA/ata

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo de retour à Ouagadougou après une offensive diplomatique à New Dehli, couronnée par l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au Patrimoine mondial

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo de retour à Ouagadougou après une offensive diplomatique à New Dehli, couronnée par l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au Patrimoine mondial

Netanyahu jure de riposter à l’attaque au Golan, efforts pour éviter l’escalade

Netanyahu jure de riposter à l’attaque au Golan, efforts pour éviter l’escalade

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré lundi d’apporter une « réponse sévère » à l’attaque ayant tué 12 jeunes sur le Golan occupé, à l’heure où les efforts se multiplient pour éviter une escalade entre Israël et le Hezbollah libanais.
Depuis des mois, la communauté internationale s’inquiète d’un embrasement régional lié à la guerre en cours à Gaza entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.Le tir de roquette samedi sur la partie du Golan syrien occupée par Israël, a été imputé par le gouvernement israélien au Hezbollah, qui dément. Ce mouvement libanais, allié de l’Iran, a ouvert un front contre Israël, frontalier du Liban, au lendemain du début de la guerre de Gaza, en soutien au Hamas.
 

« Ces enfants sont nos enfants (…) L’Etat d’Israël ne laissera pas, et ne peut pas laisser passer cela. Notre réponse viendra, et elle sera sévère », a déclaré M. Netanyahu, qui s’est rendu à Majdal Shams, sur le plateau du Golan situé aux confins du Liban, de la Syrie et d’Israël.

C’est dans cette petite ville druze d’environ 11.000 habitants, où 12 garçons et filles âgés de 10 à 16 ans ont péri dans la chute de la roquette sur un terrain de football.

Des dizaines de résidents de Majdal Shams, certains criant « meurtrier, meurtrier », ont manifesté contre M. Netanyahu, rassemblés dernière des barrières métalliques sous la surveillance des policiers.

« Au Golan nous voulons seulement la paix. Que Netanyahu rentre chez lui! C’est à cause de lui que la guerre a éclaté », a déclaré l’un d’eux, Kamil Khater.

Pendant sa visite, le Premier ministre israélien a rencontré un membre de la communauté druze, une branche de l’islam, ainsi que des habitants.

Dans la partie du Golan occupée et annexée par Israël, environ 25.000 Israéliens vivent aux côtés de quelque 23.000 Druzes qui se revendiquent pour la plupart syriens tout en ayant le statut de résidents en Israël.

Le Hezbollah paiera « le prix fort », a averti dès dimanche Benjamin Netanyahu, qui a reçu le feu vert du cabinet de sécurité pour « décider de la manière et du moment pour répondre à l’organisation terroriste Hezbollah ».

– « Conséquences dévastatrices » –

Craignant une guerre à grande échelle, plusieurs compagnies aériennes, dont Air France et Lufthansa, ont suspendu leurs vols vers Beyrouth.

Pour Orna Mizrahi, experte du Hezbollah à l’Institut israélien d’études de sécurité nationale, la riposte sera « plus dévastatrice que ce que (les Israéliens) ont fait jusqu’ici, mais ce sera une réponse qui pourra être contenue par le Hezbollah et empêchera la détérioration en une guerre à grande échelle ».

En attendant, le Hezbollah a annoncé, comme souvent depuis le 8 octobre, avoir lancé des roquettes et des missiles contre des positions militaires dans le nord d’Israël, après la mort de deux de ses combattants dans un raid israélien.

A Beyrouth, des habitants semblent résignés. « Toute notre vie nous avons connu des guerres. Que pourrait-il se passer de plus? », a dit à l’AFP Elie Rbeiz, la soixantaine.

A Washington, la Maison Blanche s’est dite « confiante » dans la possibilité d’éviter une guerre plus large entre Israël et le Hezbollah.

En Iran, le président Massoud Pezeshkian a averti qu’Israël commettrait « une grave erreur lourde de conséquences s’il attaquait le Liban », lors d’un appel téléphonique avec son homologue français Emmanuel Macron.

Selon la présidence française, M. Macron a affirmé au président iranien « que tout devait être fait pour éviter une escalade » et appelé l’Iran à « cesser son soutien aux acteurs déstabilisateurs ». Une nouvelle guerre « aurait des conséquences dévastatrices », selon lui.

Armé et financé par l’Iran, le Hezbollah exerce une influence prépondérante au Liban et ses détracteurs l’accusent d’être un Etat dans l’Etat. Il est considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis au même titre que le Hamas.

– « Où pourrions-nous aller »? –

Sur le front sud d’Israël, l’armée a poursuivi ses bombardements par air et terre contre la bande de Gaza, dévastée par près de dix mois de guerre et menacée de famine selon l’ONU.

Après un nouvel ordre d’évacuation de l’armée, des centaines de Palestiniens, bagages et matelas entassés dans des remorques, ont fui al-Bureij et al-Chouhada (centre).

Dans le sud de la bande de Gaza, l’armée a dit poursuivre ses opérations à Rafah et Khan Younès contre le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

« Il s’agit peut-être du 6e ou 7e déplacement. Où pouvons-nous aller? Tous les deux jours, ils (les Israéliens) nous demandent d’évacuer. Combien de temps cette situation va-t-elle durer? », se lamente Mohammed al-Jouaidi qui a fui Bureij.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée.

En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et son armée a lancé une offensive qui a fait 39.363 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d’indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Avec AFP

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